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Les Tétons contre Téléthon ou TF1 contre France 2

Le hasard a voulu que les deux grandes chaînes de télévision, France 2 et TF 1 diffusent à la même heure, samedi soir, 4 décembre 2010, deux émissions antithétiques mais symboliques des deux leurres les plus courus pour drainer le maximum d’audience aujourd’hui. Leur complémentarité est inscrite jusque dans la contrepèterie tentante à laquelle se prête le titre de l’une d’elles : Téléthon et Les Tétons.

D’une chaîne à l’autre
 
La chaîne publique était mobilisée par sa campagne humanitaire annuelle, et la privée, par son élection rituelle de Miss France. L’une faisait commerce de ses charmes, l’autre de ses larmes. Malades et miss étaient réunis en comices. Dans les uns et les autres s’affairaient des maquignons qui vantaient leur cheptel. L’un avait nom Delon, un exilé fiscal en Suisse, l’autre, Roumanoff, une humoriste en cour dans les médias. Lui était parrain, elle, marraine. Le vieil acteur qui naguère faisait pâmer les belles, faisait peine à voir à se pâmer devant elles. L’humoriste qui, elle, faisait sourire avec ses jeux de mots, faisait pleurer avec ses maux du « je ». Qu’allait-elle faire dans cette galère et lui dans cette galerie ? Leur propre publicité !
 
Le but du jeu était à qui serait la plus désirable ici et, là, le plus misérable. Dans l’arêne des miss, tout n’était que grâce, dans la cour des miracles, que disgrâce. La nature n’avait fait ici que miracles, là que ratés. Les formes de miss concouraient avec les vices de formes. Comme il se doit, la télévision privée célébrait les gagnantes ou gagneuses, à qui, avant même d’avoir joué, tout était donné, et la chaîne publique, les perdants d’avance, à qui, sans même avoir pu jouer, tout était refusé.
 
Leurre d’appel sexuel et leurre d’appel humanitaire
 
Zapper d’une chaîne à l’autre donnait le tournis. Entre Téléthon et Les Tétons, où en était-on ? Telle était, on le devine, la question ! Mais on pouvait dans ce salmigondis d’images comparer les performances respectives des deux leurres en présence, le leurre d’appel sexuel et le leurre d’appel humanitaire.
 
1- La stimulation du même réflexe de voyeurisme 
 
Tous deux stimulaient le même réflexe inné d’attirance à son degré extrême, le voyeurisme, mais par le spectacle le plus contraire : l’un montrait le plaisir d’autrui, l’autre son malheur. Si la morale du groupe limitait l’exhibition du plaisir d’autrui, elle ne fixait guère de bornes à celle de son malheur : les miss ne pouvait pas se dévêtir au-delà de leur nudité en maillot de bain une pièce. Les malades, au contraire, étaient montrés sous toutes les coutures et leur malheur apparaissait d’autant plus cruel devant la santé insolente de ceux qui leur tournaient autour.
 
2- La stimulation d’un réflexe de frustration comparable
 
Le leurre d’appel sexuel, cependant, n’est pas bridé dans son exhibitionnisme par la seule morale du groupe : son efficacité commande de ne pas accaparer l’attention au détriment du produit à promouvoir. Aussi doit-il pratiquer le double jeu de l’exhibition et de la dissimulation simultanées pour stimuler le réflexe de frustration voulu.
 
Le leurre d’appel humanitaire vise aussi à susciter une sorte de frustration : un réflexe de compassion est d’abord attendu du spectacle du malheur d’autrui. L’éducation inculque depuis l’enfance cette inclination à souffrir de la souffrance des autres. Quelle société survivrait à enseigner à ses membres le contraire ? C’est ce qui rend si efficace ce leurre. On s’y laisse toujours prendre : on n’a pas une pierre à la place du coeur. Les aigrefins le savent bien. Bientôt un sentiment de culpabilité à se sentir en bonne santé devant le malade provoque un inconfort qui doit s’accroître en cas de non-assistance. L’invitation à donner de l’argent est l’issue offerte pour espérer retrouver la sérénité de la bonne conscience.
 
Le mécanisme enclenché par le leurre d’appel sexuel est comparable. « L’objet du désir  » que sont les miss est évidemment inaccessible. La seule solution pour se soulager de l’inconfort ressenti est de reporter son désir sur l’objet qui leur est associé, la chaîne de télévision, les vêtements portés, les photos ou les sinistres idées développées comme le sexisme, l’exhibitionnisme ou l’arrivisme. « L’objet du désir  » inaccessible devient « désir de l’objet  » qui, lui, est à portée, comme la mauvaise conscience se mue en bonne conscience.
 
Quant à la morale de cette fable « Téléthon et Les Têtons », quelle était-elle ? Si l’on veut toucher des fonds, il ne faut pas hésiter à toucher le fond et même à s’y vautrer. Les Tétons, dit-on, auraient drainé près de 7 millions de têtards entêtés et Téléthon, 1 million 400.000. Paul Villach

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24 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 6 décembre 2010 10:39

    Tait-on tout à toi ?...


    • Paul Villach Paul Villach 6 décembre 2010 11:05

      @ Zen
       Tout a fait ! Paul Villach


    • ZEN ZEN 6 décembre 2010 15:00

      Ou mieux :
      Te tait-on tout ? smiley


    • Fergus Fergus 6 décembre 2010 11:12

      Bonjour, Paul.

      Deux évènements bien résumés.

      Un seul petit reproche : la présence de la phrase « Les aigrefins le savent bien » non dissociée de la démarche du Téléthon. Bien qu’hostile sur le fond à ce type de démarche humanitaire institutionnalisée et mise en scène, il convient, me semble-t-il, d’éviter de susciter involontairement un amalgame avec des initiatives beaucoup plus douteuses dans leur finalité.

      Cordiales salutations.


      • Paul Villach Paul Villach 6 décembre 2010 11:30

         Bonjour Fergus,

        Vous avez raison ! Il existe des gens sincère et honnêtes dans ce genre d’opération.
        Mais vous savez que le leurre d’appel humanitaire n’est pas la solution en particulier en matière de recherche. La charité n’est encouragée que quand la justice fait défaut. Paul Villach


      • clostra 6 décembre 2010 19:29

        @Paul
        Ces deux épopées vous ont donné l’occasion de faire montre de votre esprit. Comme vous avez du savourer ces deux affaires en écrivant votre papel ! Veinard, hein !

        Vous avez raison, il vaut bien mieux laisser aux laboratoires, chercheurs et autres prédosanitaires la joie de piller nos cotisations sociales !

        On vous aura prévenu et reprévenu : ne venez pas pleurer lorsque vous prendrez avec beaucoup moins d’humour l’effet iatrogène des fantaisies de nos prédosanitaires. Goinfrez-vous de leurs pillules et autres mignardises faites pour vous appâter, vous épater, vous empâter, vous tripather, vous tripatouiller...

        Pour une fois qu’une minorité agissante s’occupe enfin de ce qui la regarde !

        Vilain Villach !


      • easy easy 6 décembre 2010 12:15


        J’ai eu un fils atteint de leucémie et il en a été guéri grâce à l’effort collectif classique (cotisations obligatoires et dons de produits sanguins, moelle osseuse, sang de cordon...)

        Mettons donc que j’aie été tout près d’être le père d’un enfant souffrant d’une maladie éligible au téléthon.

        Et bien ce téléthon, comme tous les thons visant à récolter massivement, de façon ponctuelle et très spectaculaires des dons pour toutes sortes de drames, me met mal à l’aise. Il y a quelque chose qui pue dans cette visibilité, dans cette ostentation.

        Ca créé une théâtralisation à la fois des drames et des élans. Or dans toute théâtralisation, il y a stratégie de récupération. Pas seulement par les organisateurs et les participants visibles mais aussi par les donateurs.
        Oh ce n’est pas nouveau qu’un prince arpente la ville depuis son char de triomphe en jetant des pièces à la foule, ce n’est pas nouveau les ventes de charité, ce n’est pas nouveau l’appel de l’abbé Pierre. Mais toutes ces ponctuations collectives du pathos sont du théâtre et virent inévitablement à la farce car il n’y a plus de contradicteur possible. On ne peut pas dire du mal de ces messes de charité sans se voir opposer une aporie. Les Crozemarie ont alors les coudées libres mais les donateurs aussi qui peuvent faire dire ce qu’ils veulent à la messe à laquelle ils viennent de participer.

        Ca crée une dichotomie entre l’impôt obligatoire et le don volontaire. Une dichotomie de valeur morale qui n’est entretenue que par la théâtralisation de ces olas du pathos. A l’intérieur de l’impôt, il y a une part significative d’altruisme, au travers de sa part consacrée à la santé, au travers de sa part consacrée à l’instruction des jeunes, au travers de l’investissement pour les infrastructures. Toutes choses dont chacun peut se dire qu’il n’en profitera pas forcément lui-même, surtout s’il n’a pas d’enfant, surtout s’il vit seul. Plus il y a de théâtralisation autour de ces messes de la générosité, plus l’impôt est perçu comme sec d’altruisme, moins il porte de valeur, plus il est détesté, plus tout ce qui est fait au travers de lui est déconsidéré et méprisé. Le rejet que l’on éprouve contre l’impôt qui ne pemet pas de faire jouer les strass et le gloss, qui n’offre aucune opportunité de se faire valoir en public, aboutit à ce qu’on cherche à s’en soustraire et qu’on en fasse une règle de conduite.

        Déjà les premiers Rothschild, déjà les premiers Rockfeller, Eastman et autres Astor, avaient compris tout l’intérêt qu’ils pouvaient tirer de ce biais de la théâtralisation de la générosité, le carrosse de BHL ne fait que suivre le mouvement des maîtres
        http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/didier-porte-ridiculise-bhl-devant-28622

        Les thons démocratisent ce principe de la théâtralisation en permettant à tous les Bidochons de singer les princes à l’intérieur d’un camion populiste.

        Et l’élection des Miss ? 
        Même principe.
        Alors que c’est à chacun d’élire la belle de son coeur et de sa vie, on se retrouve le plus officiellement du monde convié à participer à l’élection d’une parfaite d’entre toutes les parfaites. Et les années ont beau défiler, les belles à élire ont toujours l’éclat des 18 ans. En rapport de ce vote que chacun fait (vraiment ou implicitement ou in petto ou entre potes) que reste-t-il alors du choix que chacun fait concernant sa compagne qui ne peut être constamment aussi pomponnée et qui vieillit ? 




        • Paul Villach Paul Villach 6 décembre 2010 12:24

          @ easy

          Comment ne pas être d’accord avec vous ? Je souscris des deux mains à votre protestation qui rejoint celle de mon article. Paul Villach


        • Papybom Papybom 6 décembre 2010 13:28

          Bonjour Monsieur Paul.

          Comme la chanson de ma jeunesse  :

          Il était (téléthon) un petit navire
          Qui n’avait jamais navigué sans pognon….

          Cordialement.


          • sisyphe sisyphe 6 décembre 2010 14:38

            Je vous trouve bien cynique, Monsieur Villach, vis à vis du Téléthon. 


            Il ne s’agit en aucun cas d’un « leurre » ; mais d’un réel appel à la solidarité, auquel répondent,, d’ailleurs, généreusement des millions de Français, grâce à qui la recherche avance, et les maladies peuvent être soignées. 

            Ce devrait être, certes, le rôle de l’état, mais, celui-ci ne remplissant pas ce rôle, le service public fait cet office ; avec paillettes, sans doute, mais efficacement ; et la moindre des choses est de lui rendre cet hommage, qui a permis, quand même de récolter près de 100 millions d’€uros, dont l’utilité est évidente. 

            Bien joli, du haut de son Olympe, de critiquer les appels à la générosité et à la solidarité, mais vous même, de votre côté, que faites vous, si ce n’est dégainer vos éternels concepts de leurre, de mise en abyme, et autres calembredaines...

            Merci, en tout cas, à tous les Français qui ont répondu à cet appel, qui ont fait preuve de générosité, et permis de fournir des fonds nécessaires à la recherche médicale. 

            Tant que vous y êtes, à quand un prochain article sur le « leurre d’appel alimentaire » pour les Restos du Coeur, qui vont, cette année, fournir plus de repas que jamais à ceux qui, sans ça, ne pourraient nourrir leur famille ? 

            • Paul Villach Paul Villach 6 décembre 2010 14:54

              @ Sisyphe

              Le plus cynique des deux n’est pas celui qu’on pense ! Paul Villach


              • sisyphe sisyphe 6 décembre 2010 15:02

                C’est à dire ? 


              • srobyl srobyl 6 décembre 2010 15:04


                Bonjour, Pau Villach

                Le téléthon...C’est vrai qu’il agit sur notre fibre sensible, appelez-ça un leurre, pourquoi pas, ou un appel à notre empathie et à notre portefeuille...Mais si ça peut à terme sauver des gosses, vive le leurre en question. 
                Les miss...J’ai mordu au leurre d’appel sexuel que vous présentez : j’ai cru un moment qu’il y aurait dans votre article quelques données sur la vraie vie de ces superbes femmes-là, qui à coup sur doit être infiniment plus excitante que leur apparition aseptisée dans cette exposition de comice agricole...Il en faut pour tous les goûts, certes, mais ces brochettes clônées qui se voient obligées de nous donner leur niveau d’études (pourquoi pas leur QI) dont tout le monde se fout, ces pauvres bizutées qui doivent sourire bêtement et exécuter des pas de danse débiles, je ne vois pas l’intérêt personnellement. 
                Leurs tétons t’ont-ils tant tenté, Les as-tu tus, attendant de les tâtér ? Tintin, on ne les a pas vus...


                • Paul Villach Paul Villach 6 décembre 2010 15:55

                  @ Srobyl

                  « Leurs tétons t’ont-ils tant tenté, Les as-tu tus, attendant de les tâtér ? Tintin, on ne les a pas vus... »

                  Mais c’est le mécanisme du leurre d’appel sexuel que de promettre et de ne pas tenir, comme je l’explique dans l’article.Paul Villach


                • G.BORDES 6 décembre 2010 15:40

                  « Entre Téléthon et Les Tétons, où en était-on ? »

                  Un régal cher Paul, merci.

                  N’ayant rien à ajouter sur le fond, je me contente d’apprécier la forme de votre article.


                  • Paul Villach Paul Villach 6 décembre 2010 15:49

                    @ Cher Grégory

                    Le sujet était si triste, qu’il fallait l’égayer un peu.

                    Ravi de vous avoir fait passer un bon moment, comme autrefois... Paul Villach


                  • Dominitille 6 décembre 2010 16:03

                    Peut-on aller jusqu’ à dire que grâce au téléthon des tétons seront sauvés ?
                    84 millions d’ euros cela y contribue.
                    La farce est drôle lorsque les mains souples et alertes tapotent le clavier et écrivent un long article sur ce barnum médiatique qui fait pleurer dans les chaumières. Mais qui a une chaumière pour y pleurer ? 
                    Vivement dimanche que l’on ne voit plus cette Sophie Davant qui année après année se lamente : faites le 3637 faites le 3637 ! Mais faites la taire !
                    Bon sang heureusement que je peux zapper et aller reluquer des tétons sur la chaine publique ;et heureusement que chaque année c’est à la même date.
                    Merci papa merci maman ne m’avoir fait naître en bonne santé.
                     J’ignorais même que je faisais du leurre misérabiliste en regardant le téléthon et mieux du leurre sexuel en regardant tous ces tétons.
                    Que la vie est belle pour moi !


                    • Taverne Taverne 6 décembre 2010 19:28

                      Petite fantaisie à la Raymond Devos-Brassens...

                      Tu es letton ? Tu hais les tétons ?
                      Mais letton comment l’est-on ?
                      J’aime mieux les tétons que les Teutons !
                      J’aime les tétons mais pas les thons.
                      J’aime quand Margot dit « allaitons ! »
                      Et que je m’en approche à tâtons...
                      Et là je dis « tâtons ! »

                      Eh oh ! J’allais pas rester silencieux face à la concurrence. smiley
                      Oh, je sais ce qu’on va dire « tiens, c’est bien les poètes ça encore ! » smiley


                      • Taverne Taverne 6 décembre 2010 19:32

                        Et je dis à ma muse : "et l’été, ton téton, le tait-on ?

                        A présent répétons ! (et on reprend du début, ça met en appétit pour l’apéro).


                      • clostra 6 décembre 2010 19:47

                        Tels les lethons
                        oh lé lé
                        de Léthonie
                        Ô lon lon
                        parlent le léthon
                        L’est-on laiton ?
                        Tel le laiton
                        Faire sonner les cuivres
                        Et le clairon
                        Tonton
                        Un coup de bourre
                        sur le bar
                        Un coup de barre
                        Sur le zinc
                        Zinzin zinzidon
                        bourrin
                        Coup de didon !

                        Une pouette


                        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 7 décembre 2010 00:48

                          Un papier courageux et un article d’investigation qui a visiblement nécessité une longue veille télévisuelle. WikiLeaks et Julian Assange peuvent en prendre de la graine.

                          Foin de l’image d’un auteur vautré dans son sofa, pantoufles aux pieds et le verre de Ricard à la main, maugréant devant TF1 aux cotés de bobonne et du chat Félix. Non, sacrifiant son samedi soir à la cause du journalisme citoyen l’auteur n’aura eu de cesse de décrypter, avec l’oeil attentif du spécialiste, la revue en maillot de bain deux pièces d’une sélection de jeunes filles sorties de leur province.

                          Le système peut trembler.

                          Paul Villach.


                          • breizhnana 7 décembre 2010 00:48

                             smiley Bonjour,

                            Je suis comme Clostra, je vous jalouse un peu de la délectation que vous avez dû prendre à écrire un tel papier, à jouer jouissif avec les mots, les trémolos des entre-mots. Bravo monsieur le Breizhman, bien longtemps que je n’avais eu l’envie de laisser ici un mot. 
                            La réponse de Easy est d’autant plus juste et percutante qu’il est concerné, et que ça n’altère pas son esprit critique, c’est bien. Notre société supra hypocrite se bat contre les violences faites aux femmes et pour une soi-disant égalité et parité dans le respect, mais on ne s’insurge guère contre cette voyeuriste foire aux bestioles qui entretient toujours le mythe de Blanche-neige, dis-moi miroir qui est la plus belle… et si possible sans trop de cervelle… 
                            Quant au téléthon… je crois que tout a été dit. Je me souviens de la première fois, c’était alors il faut le dire assez fabuleux de voir une mobilisation générale dans une course aux défis en 24h. Une fois c’était époustouflant, émouvant. Mais quand le rendez-vous devient aussi traintrain et gonflant que la feuille d’impôt, et que les « actions » s’étirent sur 6 mois (soi-disant… savez-vous qu’on organise aussi un peu partout de grands lotos, où les assos commencent par dépenser des petites fortunes en gros lots pour mieux appâter les joueurs qui vont venir redonner des sous pas vraiment pour une bonne oeuvre, ça c’est pour la bonne conscience, mais plutôt pour gagner eux-même quelque chose… ) … ça vire de suite au pitoyable. Et ce n’est pas les malades qui font le plus pitié… 
                            Et puis il y a encore, hélas, bien d’autres sujets qui pourraient avoir droit à une aussi belle moulinette smiley
                            En attendant je m’en vais derechef relire avec gourmandise cette belle tartine de leurre…
                            Merci encore pour le plaisir. 


                            • Paul Villach Paul Villach 7 décembre 2010 11:38

                              @ Breiznana

                              Ne soyez pas jalouse ! Le sujet était trop sinistre pour que je ne le traite pas avec un peu de gaieté, de celle dont parle Figaro dans son fameux monologue.
                              En tout cas, je suis ravi de vous avoir fait passer un bon moment entre bretons, à ce que je vois... Paul Villach


                            • Z Z 7 décembre 2010 09:43

                              "Le hasard a voulu que les deux grandes chaînes de télévision, France 2 et TF 1 diffusent à la même heure, samedi soir, 4 décembre 2010,........"

                              Le hasard n’y est pour rien, c’est comme ça tous les ans.

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