Les textes musulmans sont-ils fiables ?
L'actualité fait réfléchir, jusqu'au sommet de l'État. Nos hommes politiques, nos intellectuels, nos médias se sont endormis au ronron de la mondialisation. Répétant les errements du passé, au temps où nos stratèges ont été plus d'une fois en retard d'une guerre, ils n'ont pas prévu celle qui vient de débuter, une guerre dont l'idéologie s'appuie sur des croyances religieuses extrémistes et dévoyées. Comment leur faire comprendre qu'un tel type de guerre ne peut se gagner que par la parole et la plume, beaucoup plus que par les armes ? Le débat sur les textes fondateurs des religions du Livre aurait dû et pu se faire dans un climat apaisé depuis déjà de nombreuses années. Aujourd'hui, les récents attentats et les conflits du Proche et du Moyen-Orient l'imposent dans l'urgence.
Pour ne pas être suspecté de sectarisme, commençons par l'Évangile.
Je reprends et résume mes articles des 10 et 16 décembre 2013 (1). On lit ceci dans les Actes des Apôtres (2) : Il y avait à Césarée un homme du nom de Corneille, centurion de la cohorte appelée Italique (dans l'armée romaine, un centurion est un officier qui commande une unité de 100 légionnaires, d'où le nom de centurie). C’était quelqu’un de grande piété qui craignait Dieu, lui et tous les gens de sa maison (il s'agit plutôt d'un Gaulois qu'un Romain, un Gaulois dont le nom "Corneille" devrait être plutôt "Alouette" , du nom de la légion gauloise qui portera plus tard ce nom, petit détail entre parenthèse) ... l'ange lui dit : envoie des hommes à Jaffa et fais venir un certain Simon surnommé Pierre ... Comme Pierre arrivait, Corneille vint à sa rencontre et, tombant à ses pieds, il se prosterna...Tout en conversant avec lui, Pierre entra et trouva beaucoup de gens réunis... Il dit... Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance...nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait... Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester...
Pierre parlait encore quand l’Esprit Saint descendit sur tous ceux qui écoutaient la Parole. Les croyants qui accompagnaient Pierre, et qui étaient juifs d’origine, furent stupéfaits de voir que, même sur les nations, le don de l’Esprit Saint avait été répandu... Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul...
Dans l'évangile de Luc et dans celui de Mathieu (3), le miracle se trouve transposé et corrigé. Jésus qui, dans les Actes, était non visible mais présent et vivant dans Pierre, se fait voir. Ce n'est plus Pierre qui convertit le centurion, c'est Jésus. En fait, Pierre n'était que l'instrument de la volonté divine. C'est Jésus qui s'exprimait par sa voix. La scène des Actes n'était qu'une apparence de la réalité ; la réalité vraie et décryptée, au-delà des apparences, c'est la scène de l'Évangile avec Jésus comme maître d'oeuvre. Mais attention, correction oblige, premièrement, Jésus n'entre pas dans la maison du païen incirconcis, ce qui ne serait pas correct pour le juif qu'il est encore. L'évangile fait donc dire au centurion : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Deuxièmement, comme celui-ci n'a pas renoncé à son allégeance à la déesse Rome, Jésus ne peut pas le guérir, il ne peut guérir - convertir - que son serviteur (le légionnaire lambda). Troisièmement, au lieu de faire aller Jésus à Césarée, ce qui pourrait être interprété comme un signe d'allégeance, c'est le centurion qui vient à Capharnaüm - là où se trouve la synagogue.
Cette transposition d'un évènement réel en interprétation prosélytique est-elle une manipulation de la part de l'évangéliste, je ne pense pas. Certes, le "miracle" a bien été transposé et corrigé mais c'est nous qui, en fait, par notre manque d'intelligence, n'avons pas compris. Le juif instruit fait le lien entre le passage des Actes, premier volet, et le passage de l'évangile, deuxième volet ; le païen ne le fait pas.
Y a-t-il de telles transpositions dans les textes musulmans ?
Si la présence de Mahomet à Yatrib, Médine, est bien attestée par des textes extérieurs à l'islam, il n'en est pas de même pour La Mecque. Dès lors, la question se pose de savoir si les auteurs musulmans n'auraient pas transposé à cet endroit un début d'histoire qui se serait passé ailleurs, ou même, qui n'aurait jamais existé.
Deux ouvrages récemment publiés le laissent supposer. Dans " Le messie et son prophète", Edouard-Marie Gallez développe une thèse argumentée selon laquelle le foyer originel de l'islam ne serait pas La Mecque mais la Syrie. Quelques indices toponymiques y rappelleraient les noms de la tribu des Qoréchites, et même les mots Mekka et Ka'ba (4). Le contexte historique de l'époque irait dans ce sens. Leila Qadr et Arrun Amine Saad Edine, dans "Les trois visages du Coran", ouvrage tout aussi documenté, pensent de même, qu'il n'est pas possible qu'ait existé à l'emplacement que l'on dit, la "mère des cités" ainsi qualifiée par le Coran. Ils admettent, à la limite, que La Mecque mythique ait pu être Petra (5). Et il est vrai, comme l'explique Patricia Crone, qu'on n'a aucun indice, aucun texte, indiquant l'existence de La Mecque à La Mecque avant que les textes musulmans en parlent (6). Ajoutons à cela un endroit désert, un été torride, une absence de végétation et de ressources vivrières, une route caravanière qui ne serait pas prouvée, tout ce rassemblé ne s'accorde pas avec l'importance que lui donnent les textes musulmans.
À ce doute, s'ajoute aujourd'hui un examen critique de plus en plus argumenté du Coran qui nous révèle la laborieuse histoire de son élaboration, ainsi qu'une "révélation" particulièrement obscure.
Fruit d'un long travail, Le Coran révélé par la théorie des codes, qui vient tout juste d'être publié, va dans ce sens. Son auteur, Jean-Jacques Walter, est un ingénieur issu de l'Ecole des Mines de Paris. Je cite : "Appliquée au Coran, cette théorie révèle clairement plusieurs auteurs, décèle des dates de rédaction différentes et identifie des structures restées jusqu’ici cachées" (7). Restons calmes ! Nous sommes toujours, jusque-là, dans le domaine scientifique de la recherche objective, sans passion partisane ou intention cherchant à blesser. Il n'empêche que cette mise au jour, normale et même souhaitable en pays démocratique, accrédite d'autant plus les ouvrages et les textes de plus en plus nombreux qui dénoncent, à juste raison et parfois avec violence et esprit polémique, nombre de passages coraniques quand ce n'est pas la totalité de l'écrit.
Je crois, pour ma part, qu'il a existé un Coran originel, plus tolérant et moins violent, mais toutefois militaire. Je ne me pose pas la question s'il existe des guerres justes ou des guerres injustes mais je ne fais pas, à priori, de procès à Mahomet avant d'avoir étudié sa vie, la Sirah.
Au temps du Prophète, Waraqua, proche parent de Khadidja, écrivait l'hébreu. Probablement était-il un moine ou les moines du monastère de Bahira, aux portes de Bosra. Peut-être était-il l'ange Gabriel qui conseillait le Prophète ? La révélation s'est-elle arrêtée à sa mort ? Je ne sais pas, mais cela pourrait expliquer les dérives qui vont suivre. Encore au temps d'Abou Beker, la présence de lettrés compétents, capables de mettre par écrit ce qui n'était dit qu'oralement, ne fait aucun doute puisque celui-ci demanda à l'un d'entre eux de mettre par écrit la vie du Prophète. Après, je ne sais pas mais je doute de la compétence des scribes qui ont suivi au temps des califes.
Je crois au livre de Tabari où est relatée la vie du Prophète. C'est un texte qu'on lit avec intérêt dans sa traduction française, même s'il n'est pas recommandé par les instances religieuses musulmanes. (8)
On a l'impression que Tabari, compilateur du Xème siècle, recopie un texte plus ancien. Parfois, il interrompt sa copie pour insérer un commentaire, une précision ou un rajout, puis il revient au texte.
Je pense que le texte que reprend Tabari est la Sirah qu'Abou Becker a demandé à ses scribes d'écrire sur la vie de son prédécesseur ; ceci pour continuer le combat et la prédication, certes sans le Prophète, mais avec son esprit, c'est-à-dire avec un livre à deux volets, l'un comportant le rappel de sa vie pour servir d'exemple, la Sirah, l'autre, un Coran originel, historiquement fiable, intelligent, tolérant et clair.
J'en veux pour première preuve, le fait que c'est lui, Abou Becker qui y est clairement désigné pour lui succéder avec, notamment, l'approbation d'Ali, ce qui aurait été probablement modifié par les califes qui ont suivi si le texte était tombé entre leurs mains. Autres preuves, les quelques sens cachés à découvrir, comme dans l'Évangile, que seul l'homme intelligent comprend (9), et puis, la réalité logique de l'histoire.
Abou Becker a fait la guerre, juste ou injuste, je ne sais pas. Il ne faut pas oublier que le Proche et le Moyen-Orient n'ont jamais cessé d'être dans l'instabilité et les troubles, et ce qui est le plus incroyable, pour des questions concernant la nature du Fils de l'homme.
Mahomet serait mort en 632. En déclenchant une guerre dans la bande de Gaza, au nom de Mahomet, en 634, Abou Becker était-il animé de bonnes ou de mauvaises intentions, je ne sais pas, mais le fait est là : ce fut un massacre qui n'a pu que compromettre l'opération de conversion.(10)
En première conclusion de cet article, comment ne pas évoquer les livres de base toujours d'actualité de W. Montgomery Watt, intitulés Muhammad at Mecca et Muhammad at Medina.
Chaque fois que je relis l'ouvrage, je suis, chaque fois, ahuri en constatant l'extrême complexité de ces populations, tribus, clans qui s'imbriquent, se mélangent, se séparent comme s'il s'agissait de quelque chose de spécifique à l'Arabie (11). J'ai l'impresion d'y voir toute la descendance d'Ismaël, fils d'Abraham, auquel Dieu avait promis qu'il fructifierait, lui aussi. Le foyer de l'islam, c'est bien ici qu'il semble se trouver, en plein coeur de l'Arabie, et non en Syrie. C'est du moins ce que je ressens. C'est bien là, face à l'Égypte, de l'autre côté de la mer Rouge qu'Ismaël s'est établi après avoir été chassé de Bersabée, si l'on en croit le texte de la Genèse. C'est bien là qu'il a fructifié.
Pour quelle raison cachée, Montgomery Watt n'a-t-il pas cherché à approfondire, je cite : "le point de savoir si les personnages sont des individus historiques ou simplement des personnifications de tribus"..., j'ajoute : et de groupes ? S'est-il rendu compte que cela l'aurait amené à penser que Mahomet aurait pu être un groupe ? Il est vrai que le problème était complexe. J'ai consacré beaucoup de temps à essayer d'élucider ce mystère. J'en ai fait une courte évocation dans l'un de mes précédents articles. (12)
En deuxième conclusion, je ne peux que reconnaître le travail de recherche, de traduction, de décryptage, de tentatives de compréhension, des auteurs précités auxquels il faut ajouter le frère Bruno Bonnet-Eymard, Alfred-Louis de Premare et d'autres.
En Occident, au début du Ier millénaire, nous n'avons eu à régler, comme je l'ai expliqué dans mes ouvrages, qu'une querelle entre un Christ du ciel qui est venu dans les quatre évangiles et un Christ du ciel toujours dans la ciel.
En Orient, l'affaire était d'une autre complexité, car s'ajoutait à cela, toute la diversité d'une pensée juive devenue complexe, notamment avec la théologie du temple de Jérusalem qu'il fallait absolument reconstruire pour que vienne le Seigneur. Les juifs, de même que les judéo-nazaréens, chrétiens et autres, ayant le fâcheux travers de rédiger leurs écrits dans un style obscur, crypté, compliqué et alambiqué - comme j'en ai donné un exemple au début de mon article - on devine les débats interminables, sources de conflits, qui pouvaient s'ensuivre quand on essayait de les comprendre, parfois de nombreuses années après.
Comme l'ont montré les auteurs des "trois visages du Coran", nombre de sourates sont des citations de l'Évangile, très approximatives, ce qui est normal si ceux qui les ont écrites le faisaient de mémoire. Mais il n'y a pas que les évangiles. Il faut ajouter tous les textes hébreux classiques, le Midrash, la gnose et j'en passe.
Comme exemple caractéristique, je ne citerai que le Protévangile de Jacques dont j'ai donné une interprétation que je crois juste, mais forcément dérangeante au vu de toutes les croyances auxquelles ce dit "protévangile" a donné racine (13).
Les auteurs des "Trois visages du Coran" ont évoqué le texte, mais force est de constater qu'ils n'en ont pas décrypté le sens caché, ni personne d'autres d'ailleurs. Le serpent se mord la queue en tournant dans une ronde sans fin (14).
Comme les troubles avaient éclaté à Jérusalem, à la mort d'Hérode, je me retirai dans le désert, et là, dans l'attente que les événements se calment, j'ai écrit cette histoire, rendant gloire au Seigneur Dieu qui me l'a inspirée, en me donnant sa grâce et sa sagesse.
Ainsi commence ce texte fabuleux que l'exégèse catholique a relégué au rang des apocryphes ; erreur ! Dans cet écrit, Jacques prophétise un Jésus, une trentaine d'années avant que Jésus de Nazareth ne fasse son apparition publique. Le Jésus de Jacques était une espérance.
Au IIème siècle après J.C., Origène cite “le livre de Jacques”, et tout naturellement, on a pensé qu'il s'agissait de ce protévangile dit apocryphe. Oui, mais encore ! Ce texte n'est manifestement pas suffisant pour faire "sérieux". En réalité, Jacques a diffusé son message sous forme d'un livre complet à deux volets :
1) un volet prophétique, crypté, (subtle method) ; c'est ce protévangile.
2) un volet “enseignement ex cathédra” (direct method), c'est l'épître, rédigé en clair, dit de Jacques (bien avant les quatre évangiles) dont l'auteur, pour la première fois, voit un Jésus, Christ, dans le ciel, dont il attend la venue.
Comme le font remarquer les auteurs précités, le Coran a repris le texte de ce protévangile dans la sourate 3, 35, mais en le prenant au pied de la lettre comme une simple annonce qui se serait réalisée, par la grâce d'Allah. Un Jésus est bien venu mais seulement prophète. Symboles évidents de populations pieuses dans le protévangile, Anne et Marie se sont-elles, en quelque sorte, matérialisées, dans le Coran, en femmes ayant réellement existé (comme dans l'Évangile, d'ailleurs) ? Les promoteurs de l'islam ont-ils stigmatisé et traité d'incrédules les juifs qui, eux, étaient encore capables de comprendre le sens raisonnable, allégorique et caché des textes prophétiques ou n'ont-ils stigmatisé que ceux qui ne voulaient pas croire en Dieu ?
Ce sens raisonnable et caché, je l'ai mis en évidence dans mes deux "Histoire du Christ" publiés en 1996. La biblothèque nationale les a catalogués comme ouvrages ésotériques, je ne sais pas pourquoi. Le Vatican m'en a accusé réception, le secrétariat du président de la République, Jacques Chirac, également.
Peut-être cela a-t-il échappé au lecteur ? J'ai évoqué trois fois une lecture à deux volets (je pourrais citer d'autres exemples), une première fois pour la conversion du centurion, une deuxième fois pour une prédication de l'islam par Abou Becker, une troisième fois dans le cas du livre de Jacques. Je pense qu'il y a là une méthode soigneusement réfléchie qui ne doit rien au hasard. Je suis de plus en plus persuadé que si le foyer de l'islam est bien l'Arabie avec comme centre mystique La Mecque, ce n'est pas là que se trouvent ceux qui pensent. Mahomet est l'épée, les penseurs sont les moines du monastère de Ba hira, autrement dit Bosra en Syrie. Détenteurs des livres saints, réfractaires aux décisions des conciles, persuadés que les évangiles ne pouvaient être compris que comme des prophéties, plus ou moins déçus par la descendance d'Isaac, auraient-ils voulu relancer l'affaire à partir des fils d'ismaël ? Cela pourrait lever un certains nombre d'interrogations. En effet, qui donc, autres que des moines lettrés, étaient capables de conserver en mémoire la généalogie descendante de Mahomet depuis Abraham ? Ainsi que l'emplacement de la Kaaba ? Ainsi se justifierait le fait que l'islam soit parti de là, non pas pour des raisons géographiques ou géopolitiques, mais pour des raisons théologiques, dans la lignée d'Abraham.
Après avoir rédigé ce présent article, je me suis replongé dans le livre de Tabari. Je ne sais pas si l'auteur a enjolivé le récit qu'il a fait de la vie du Prophète. Je le crois sincère. De tous les textes musulmans que j'ai lus, il est celui qui m'apparaît le plus fiable, à condition de bien l'interpréter.
Emile Mourey, 3 février 2015, extraits de mes ouvrages, notamment de mon manuscrit non publié "Le Prophète au visage voilé".
Renvois
1. http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/histoire-du-jesus-de-jean-baptiste-144786 et http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-evangiles-un-devoir-de-verite-144981
2. Actes des Apôtres, 10, 1-48
3. Luc 7, 1-10 et Matthieu 8, 5-13
4. Édouard-Marie Gallez, Le messie et son prophète, Aux origines de l'Islam, tome II, 3.3. Axes nouveaus de la recherche : le fait syrien, Éditions de Paris. Voir également, par Olaf, Le grand secret de l'islam, éditions de Paris.
5. Leila Qadr et Arrun Amine Saad Edine, Les 3 visages du Coran, pages 83 et 84, Éditions de Paris.
6. http://www.capucins.net/coran-aujourdhui/Patricia-Crone-et-La-Mecque.html
7. Jean-Jacques Walter, Le Coran révélé par la théorie des codes, éditions de Paris.
8.Tabar, Mohammed, sceau des prophètes, éditions Sindbad.
9. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mahomet-vie-et-mort-d-un-prophete-153425
10. Wikipédia. La Chronique de Thomas le Presbyte (640)N 2 nous dit : « Dans l’année 945, indiction 7, le vendredi 4 février, il y a eu une bataille entre les Romains et des Tayyaye de MHMT en Palestine, à 12 miles à l’est de Gaza. Les Romains ont fui, laissant derrière eux le patriarche Bryrdn, que les Tayyaye ont tué. Quelques 4 000 pauvres villageois de Palestine ont été tués là, chrétiens, juifs, samaritains. Les Tayyaye ont ravagé la région entière. »
11. W. Montgomery Watt, Mahomet à La Mecque, éditions Payot, chapitre I, sous chapitre 2a, page 23.
12. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mahomet-vie-et-mort-d-un-prophete-153425
13. Mon Histoire du Christ, tome I, chapitre 13 et mon article http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/les-evangiles-sont-des-textes-49157
14. Page 114 et suivantes
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