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Lettre d’un hérétique au monde du Covid-19

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 En observant la France et en me renseignant sur d’autres pays, une conscience nouvelle s’est forgée en moi. J’ai compris comment se dessine une hérésie gnostique dualiste. Hérésie signifie école de pensée. Il en existe deux types, les unes sont ontologiques (et gnoséologiques), concernant la Vérité, les autres sont axiologiques, concernant le Bien et le Mal. Le néoplatonicien Arius essaya de combiner les trois hypostases avec les trois personnes de la Trinité. Son hérésie fut combattue et défaite lors du concile de Nicée en 325. Les hérésies axiologiques dualistes sont courantes. Par exemple le manichéisme de Mani, hérité du dualisme zoroastrien né en Perse quelque 6 à 7 siècles avant notre ère. L’hérésie cathare des Albigeois fut dualiste avec un élément ontologique. Le monde de chair, de matière, temporel, était considéré comme mauvais, opposé en cela au monde éternel du Bien où règne la Trinité.

 

Les hérésies sont des écoles de pensée fondées sur des spéculations ou des visions. Elles ont trois tonalités platoniques, le Beau (remplacé par la puissance chez Nietzsche), le Vrai, le Bien, mais en général, seules les deux dernières fondent les pensées, les gnoses. Le monde des hommes avance avec la chair liée aux désirs et la puissance des volontés qui se confrontent. Ces volontés sont éclairées par la conscience. Certains sont infectés par un mal métaphysique que l’histoire a connu avec les œuvres maléfique des nazis. Parfois, le mal est causé par un usage intempestif des désirs (Plotin, le mal, le miroir, la matière) ou des confrontations entre volontés adverses (Hegel, raison dialectique)

 

Etre → Beau Vrai Bien

Expérience axiologique → Bien et mal  →  la Volonté → les désirs

Expérience ontologique → Vrai et faux → la Raison (dialectique) et la logique

Etre →  Essence → (étant) Existence

 

 

Dernière semaine de confinement et cette fois, une lassitude mêlée de soulagement et une colère évanescente après avoir été plus intense. La colère et la haine ne servent à rien sauf dans une lutte contre un ennemi. La haine de l’occupant est ce qui a nourri le combat de bien des résistants en 40. Pour l’instant, la politique est suspendue, toutes les consciences ayant les yeux figés sur le virus, chacun n’exprimant que son point de vue personnel tel qu’il s’accorde au processus en cours, ce qui se traduit parfois par une récupération des carnassiers de la politique, prêts à surfer sur l’occasion (n’est-ce pas Mélenchon) quitte à ajouter du trouble au désordre actuel. La politique est réduite à un effort de guerre sanitaire menée par un corps d’armée médicale alors que la police surveille les gens pour qu’ils ne se contaminent pas, créant de ce fait une ligne Maginot séparant les Français. Les autorités appellent cette ligne la distance sociale. A quand l’accès au bord de mer ? Après tout, on peut bien s’en passer. Il n’y a pas à se plaindre, le formulaire de sortie ne sera plus nécessaire. En revanche, cet épisode du confinement a suscité en moi une sorte de haine à l’égard de mesures qui me paraissaient abusives, fermer les lieux de culte, les cimetières, les parcs. Cette haine n’était qu’une réponse légitime à un sentiment d’être en face d’un monde jugé comme animé par de mauvaises intentions et volontés. C’est un sentiment produit par une conscience gnostique qui n’est pas forcément juste. Les mesures prises par les autorités s’expliquent par la puissance du feu viral. Le suivi dans les médias de cette affaire sanitaire a aussi suscité l’aversion, le dégoût, de voir et d’entendre tout ce monde d’aéropages donner leur avis insignifiant et ignare sur des questions pourtant déterminantes pour gérer cette épidémie. Ils ont tout mélangé, les traitements en stade 1, 2 ou 3, les chiffres, etc. Ce sont des c…, comme du reste tous ceux qui viennent chercher des noises en commentaires. Ils ne savent pas à quel point ils sont c... Je travaille sur le Covid-19 depuis deux mois, en espérant contribuer aux solutions thérapeutiques et voilà cette meute m’agressant gratuitement, sans lire la moindre ligne de mes articles, pour le plaisir de nuire. Comment la société a-t-elle pu générer de telles saletés, auxquelles s’ajoutent tous ces petits salopiaux dénonçant leurs voisins à la police, comme au bon vieux temps de la collaboration ? La presse aussi peut s’avérer malsaine, enfin, disons quelques journalistes qui la font sans citer de noms. Une peste à bas bruit, silencieuse, discrète, mais qui s’est révélée grâce au virus. Regardez comment ils traitent l’info. Il y a eu la « fake Prevotella », relayée du reste pas des réseaux douteux et la presse de s’en emparer pour déminer. En revanche, l’autre versant de cette affaire, scientifique, ouverts par mes soins, assortie d’un article visionné plus de 80 000 fois, n’a pas eu l’honneur des médias. Comme quoi, quand une info est pourrie, ils se précipitent dessus mais quand une piste s’ouvre, ils s’en foutent, préférant s’en remettre aux experts. En règle générale, ce monde que je trouve mauvais est traversé par une sorte de malaise (freudien ?) causé non pas tant par le mal que par l’ignorance. Ce monde privé de Vérité est devenu fou. Il ne me reste plus qu’à expliquer ce phénomène (ce texte sera inclus dans le livre que je prépare sur le Covid-19).

 

Du coup j’en deviendrais presque hérétique dans le sens axiologique, comme les Albigeois, face au Bien et Mal L’hérétique que je suis devenu soit être combattu par le Dominicain que je suis aussi. Je suis mon plus puissant adversaire. La vérité ontologique contre la gnose axiologique dualiste. Ne pas condamner ce monde en perdition, ravagé par la science, les désirs mimétiques intempestifs, la rage de réussir, la fausse gloire des parvenus, les bureaucrates parasites et j’en passe… Je pense aux dernières heures de Stephan Zweig, lui qui écrivit le monde d’hier. Et mon monde d’hier, c’était celui de 1970, de l’espérance, l’amitié, la confiance, l’audace, la créativité, la musique, la joie de vivre. L’Histoire vient d’être secouée par une pandémie dont les effets sont aussi puissants que la Wehrmacht débarquant en 40, l’attaque de Pearl Harbor, Tchernobyl, le 11 septembre, Fukushima et le Bataclan réunis.

 

Je me demande si je n’avais pas vu certains signes dans le ciel. Je me souviens de décembre 2019, le soleil déclinait et pourtant, contrairement aux autres années, je le trouvais éblouissant, flamboyant, au point d’être obligé de mettre une visière à vélo. Il y a deux explications. Une altération soudaine de la vue, annonçant une improbable DMLA ou alors un effet du cerveau mais le cerveau ne s’amuse pas à envoyer des signaux erronés, sauf en cas d’atteinte neurologique. Etait-ce un effet de l’Esprit, un oracle envoyé du ciel ? En janvier, rebelote, le soleil éblouissant au point d’être obligé d’acheter des sur-lunettes de soleil en plastique que j’ai dû mettre quelques fois. Je voyais le soleil se refléter intensément sur les murs des maisons et dans le ciel, il était incandescent, brûlant les yeux, comme s’il annonçait cet incendie à venir, le feu viral, l’inflammation dans les poumons et pas que, puisque le politique s’est lui aussi enflammé. Ces étranges phosphorescences risquent de revenir l’année prochaine. Auquel cas, ce sera un signe que ma vue se modifie et que l’âge arrive en son temps. Mais c’est quand même étrange, ce ciel enflammé alors que les jours sombres étaient en marche, avec ce virus décidément étonnant. Mais en supposant que ce feu fut un oracle, qu’annonçait-il, la lumière flamboyante des fils de Qumram réincarnés pour venger Massada et les massacres de ces « nazis » avant l’heure que furent les Romains. Mon esprit divague. Les hérétiques ne sont jamais sereins.

 

En 1349, juste avant le commencement de la peste noire, Guillaume de Machaut décrivit dans Le jugement du roi de Navarre d’étranges signes du ciel. Je vous laisse lire cet extrait, si vous y parvenez, c’est du très vieux français. Et j’attends toujours l’ars nova de notre époque, il n’y a plus rien depuis 30 ans.

 

Ce fu des orribles merveilles,

Seur toutes autres despareilles,

Dont homme puet avoir memoire,

Car je ne truis pas en histoire

Lisant nulles si mervilleuses,

Si dures, ne si perilleuses

De quatre pars, non de dis tans,

Comme elles ont esté de mon temps.

Car ce fu chose assez commune

Qu’on vit le soleil et la lune,

Les estoiles, le ciel, la terre,

En signefiance de guerre,

De doleurs et de pestilences,

Faire signes et demoustrances.

Car chascuns pot vëoir a l’ueil

 

De lune esclipce et de soleil,

Plus grant et plus obscur assez

Qu’esté n’avoit mains ans passez,

Et perdre en signe de douleur

Longuement clarté et couleur.

Aussi fu l’estoile coumée,

En semblance de feu couée,

Qui de feu et d’occision

Faisoit prenostication.

Li ciel qui de leur haut vëoient

Les meschiés qu’a venir estoient

Au monde, en pluseurs lieus plourerent

De pitié sanc et degouterent,

Si que de leur mervilleus plour

La terre trembla de paour,

Ce dient pluseurs qui ce virent,

Dont villes et citez fondirent

En Alemaingne, en Quarenteinne,

Assez plus d’une quaranteinne,

Dont je n’en say mie la somme ;

Mais on le scet moult bien a Romme,

Car il y a une abeïe

De Saint Pol qui en fu perie.

 


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14 réactions à cet article    



    • Jean Guillot Jean Guillot 4 mai 2020 18:41

      Les délires phylosophico-mystiques peuvent devenir paroxystiques lors d’un confinement prolongé smiley


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 mai 2020 19:08

        @Jean Guillot
        Tout à fait, j’ai vu plusieurs apparitions de Micheline Dax dans l’écran de mon téléviseur, j’ai cru qu’elle était ressuscitée. Zut, c’était Roselyne Bachelot, sans doute un signe de la fin des temps. 


      • François Vesin François Vesin 4 mai 2020 19:58

        « La haine de l’occupant est ce qui a nourri le combat de bien

        des résistants en 40. Pour l’instant, la politique est suspendue » 

        .

        Je compatis à vos souffrances oculaires que je partage

        et dont on peine à comprendre tant l’arrivée que le départ,

        en espérant à chaque fois qu’il soit définitif, s’il se peut !!!

        .

        L’Indignation beaucoup plus que la haine animait la Résistance.

        Etre tout à la fois sous le joug de l’occupant et des autorités françaises

        qui faisaient front commun contre la souveraineté du peuple français

        n’était simplement pas concevable et devait être totalement annihilé.

        .

        La situation actuelle est exactement la même, à cette différence près

        que l’ennemi joue en permanence un double jeu avec la complicité

        d’une part importante des « élites » et la quasi totalité des médias !

        L’ennemi parle notre langue, il vient de nos rangs, mais il agit au nom

        d’intérêts extérieurs contre le Peuple de France qu’il est censé protéger !

        .

        Vous êtes écouté et compris à l’étranger (avec l’aide de d’hommes libres

        tel Slobodan Despot) mais vous ne vous êtes pas soumis ici et vous

        n’êtes pas invité au banquet du populicide en cours orchestré par Macron.

        https://antipresse.net/wpcontent/uploads/2020/05/Antipresse-231.pdf

        .

        Ne désespérez jamais du Peuple. Il a beaucoup appris de l’épisode

        Gilets Jaunes. Un Front Populaire se constitue qui, fort de son indignation

        va rendre son honneur et sa souveraineté à un Peuple méprisé.


        • SamAgora95 SamAgora95 4 mai 2020 20:11

          Le soleil qui fait mal au yeux c’est normal, cela correspond à la période hivernale, le soleil est très bas à l’horizon.

          Plaisanterie mise à part, vous croyez toujours qu’une réelle pandémie est à l’origine de tout ce qui nous arrive (confinement, effondrement économique, chômage) ?


          • GHEDIA Aziz GHEDIA Aziz 5 mai 2020 08:24

            Je suis tout à fait d’accord avec la lettre et l’esprit de cet article. Moi-même, j’ai maintes fois dénoncé cette hystérie collective qui s’est emparée du monde et de son expression confinatoire forcée ou voulue.


            • julius 1ER 5 mai 2020 08:30

              La couleur du ciel cet hiver tirait sur« le magenta » certainement à cause des immenses incendies survenus en Australie, la fumée qui en résultait a dû faire le tour de la terre floutant un peu le rendu couleur !!!

              cette pandémie aggrave les tendances lourdes auxquelles nous sommes confrontés, un développement économique qui ne prend pas l’humain en compte mais uniquement les actionnaires, à ce titre je trouve un peu fort de café qu’Amazon demande à bénéficier de mesures comme le chômage partiel alors que son activité ne semble pas avoir été à l’arrêt pendant ce confinement ....hormis la parenthèse de lock-out le mois dernier..... mais il est vrai que Bezos a déclaré que cette année les dividendes seront suspendus ???

              effet d’annonce ou coup de frein à la voracité des actionnaires .... voila une question qui interpelle tant les news venant des US sont altérées pour ne pas dire corrompues en ce moment à la manière de leur guide suprême !!!

              plus près de nous je trouve choquant que notre guide suprême ne colle pas un impôt de guerre aux grandes surfaces commerciales qui auront traversé la pandémie sans concurrence faisant valser allègrement les étiquettes des prix !!!

              n’est-ce pas le rôle d’un Etat d’assurer une certaine égalité de traitement entre grandes et petites entreprises ???

              mais c’est une constante chez-nous de laisser s’enrichir abusivement les« profiteurs de guerre » après les marchands de canons, les grands commerces !!!!


              • Ecométa Ecométa 5 mai 2020 12:19

                « Parfois, le mal est causé par un usage intempestif des désirs (Plotin, le mal, le miroir, la matière) ou des confrontations entre volontés adverses (Hegel, raison dialectique) ».

                On peut évoquer la « cupidité », désir immodéré de l’argent et des richesses. L’amour, qui, trop poussé, confine à une jalousie maladive. Concernant le désir immodéré de la richesse et que l’on définit l’économie comme un « système de création de richesse » ; il y a, là, un vrai problème car le système tombe alors dans ce travers d’un usage intempestif de désir ! Conséquence : les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres !

                Il n’y a pas que le désir, encore qu’on puisse tout relier et tout ramener au seul désir ; parfois le mal est causé par un usage intempestif des moyens mis en œuvre économiquement. J’évoquerai là tous ces mots en « isme », qui sont légion, et dont il est fait usage immodéré en économie ; et qui sont comme autant de paroxysmes : comme des abus de moyens qui se retournent forcément ! Pourquoi se retournent-ils ? Il y a tout simplement que nous ne sommes plus dans la « raison raisonnable » mais dans un « rationalisme » paroxysme de rationalité et plus simple rationalité. Nous sommes dans le « ratio » des mathématiques et plus dans la raison : plus dans l’Ontologie, la Déontologie, l’Ethique et l’Altérité ! Nous ne sommes plus dans ces concepts métaphysiques humains qui fondent le « principe d’Humanité » ; nous sommes dans un système d’exploitation d’humains par d’autres humain, par les tenants et les aboutissants d’un système exclusivement capitaliste qui n’a rien d’Ontologique, de Déontologique, d’Ethique et d’Altérité !

                Ainsi le « capitalisme » est un usage paroxysmique du capital, de même pour le « financiarisme » qui est un usage paroxysmique de la finance ! C’est aussi le cas du productivisme usage paroxysmique de la productivité. Pour ce qui est du « libéralisme », celui « économique », et même un autre, c’est la liberté économique poussée à son paroxysme. Que dire du libre échangisme, qui, de la même façon, est un usage paroxysmique du libre-échange !

                 Le capital, la finance, la productivité, la liberté, le libre échange ; tout ceci est utile et nécessaire à l’économie, mais ils ne doivent pas être poussés à leur paroxysme comme nous le faisons qui plus est de manière technoscientifique.

                Ce qui manque à cette époque c’est de la mesure dans les choses : ni trop ni trop peu ; tout simplement de la « raison ». Il nous faudra passer de la « déraison » à la « raison » : du « déraisonnable » au « raisonnable » ! Edifier une bonne valeur d’usage des choses, celle en toute finalité, qui permet d’identifier la réalité des problèmes, et donc leur bonne solution !

                Quelle est la bonne valeur d’usage de l’économie ? Quelle est la bonne valeur d’usage de la politique ? La bonne valeur d’usage de l’économie n‘est pas la même pour le capitaliste, pour un affairiste, que pour un agent économique lambda qui entends simplement satisfaire ses besoins vitaux voir u peu plus ; lors que pour le capitalisme c’est faire fructifier son capital !

                 La valeur d’usage de la politique n’est pas la même pour un politicien qui s’en sert pour parvenir au pouvoir que pour le citoyen lambda qui lie la politique à des valeurs démocratiques, ou aux valeurs et principe de la République qui les rejoignent.

                Il faut se méfier des effets contraires, de ce qu’Ivan Illich appelait des « seuils contreproductifs » ! En effet, au-delà d’un certain seuil de développement, les grands services institutionnalisés, mais il en va de même pour les grandes firmes capitalistes, en fait de tout systèmes publics ou privés, par une certaine forme de monopole, ou plus exactement de monopolisation, ou encore d’exclusive, ces grands services ou systèmes, au titre desquels on peut aussi placer le libéralisme économique, poursuivent au bout d’un certain temps des finalités opposées à celles qu’à l’origine ils fondaient ! C’est aussi le cas de toute action poussée à l’abus !

                C’est une évidence : nous avons développé une civilisation du paroxysme et nous en payons le prix ; nous continuerons d’en payer le prix, et même d’une façon de plus en plus élevée si nous ne changeons rien !

                C’est la complexité qui fait marcher les choses et non la simplification au simplisme !

                Nous avons un vrai problème avec le fondamental des choses, un ordre fondamental des choses qui relève du complexe et non du simplisme imposé par la méthode dite de l’individualisme méthodologique la science qui confine à la chose pour la chose et à la chose imbécile ; au moyen pour le moyen et au moyen imbécile ! Un positivisme technoscientiste, du « comment » sans le « pourquoi » ; une véritable imposture intellectuelle !  

                Il faut tout passer, comme nos valeurs d’usage, au crible de l’ O.D.E.A (Ontologie, Déontologie, Ethnique et Altérité) ; faire sienne, en toute chose, l’Éthique de KANT !

                « Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle » et non individuelle ou personnelle. (Principe d’éthique)

                 

                « Agis de telle sorte que tu traites l’humanité en toi-même et en autrui comme une fin et jamais comme un moyen ». (Principe d’altruisme) 

                 

                « Agis comme si tu étais législateur et sujet dans la « République » des volontés libres et raisonnables » (Principe de déontologie)



                • xana 5 mai 2020 15:33

                  Bonjour Bernard Dugué, et merci pour cet article.

                  Personnellement je vous trouve en pleine forme, et si dans le passé je n’ai pas apprécié tout ce que vous écriviez, je suis maintenant beaucoup plus en accord avec vous. Ais-je changé, ou bien est-ce vous ?


                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 5 mai 2020 15:50

                    @xana Ce virus est étrange, il fait muter les consciences, enfin, disons certaines


                  • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 5 mai 2020 17:32

                    Salut, juste pour dire que j’ai apprécié....


                    • Hervé Hum Hervé Hum 6 mai 2020 11:51

                      . Les mesures prises par les autorités s’expliquent par la puissance du feu viral.

                      pas vraiment, car ce genre d’épidémie ou pandémie est récurrente et c’est la 1ère fois dans l’histoire qu’on y sacrifie autant, que l’économie est mise à l’arrêt.Il faut donc trouver l’explication ailleurs que dans la « puissance du feu viral », qui n’est pas si grande si on en juge par son taux de mortalité et la population touchée.

                      Il faudra attendre encore un peu pour y voir plus clair, car les conséquences principales au niveau économique et politique apparaîtront seulement à l’automne. A ce moment là, les raisons de la stratégie du confinement apparaîtront, car il n’y avait aucune raison sanitaire réelle pour agir de la sorte (un confinement ciblé était largement suffisant et au moins aussi efficace) mais uniquement une raison de politique économique. Ici, la maxime « l’occasion fait le larron » s’applique parfaitement.

                      Cela dit, le coté positif de la façon dont a été traitée cette épidémie réside au niveau de la conscience, où là aussi il faudra attendre un peu pour voir ce que cela va produire.

                      Quand à la « Vérité », je crains que vous en soyez encore très éloigné...


                      • Réflexions du Miroir AlLusion 6 mai 2020 17:33

                        "c’était celui de 1970, de l’espérance, l’amitié, la confiance, l’audace, la créativité, la musique, la joie de vivre.

                        "

                        Il y a un mot que je corrige et il est en gras.

                        Espérance devient espoir et là je suis d’accord.

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