Libre analyse de la forte présence chinoise en Afrique
Depuis l’exploitation des réserves de mines de cuivre de Chambezi en Zambie jusqu’aux champs pétrolifères soudanais en passant par la production sucrière en Sierra Leone et l’exploitation des fermes zimbabwéennes, presque partout en Afrique, la présence chinoise se fait sentir et se fait voir.
Aujourd’hui, presque chaque pays africain témoigne d’une
présence chinoise croissante. Cette présence chinoise ne date pas d’hier, même
si elle s’est accrue tout récemment. La présence chinoise en Afrique s’est
manifestée depuis les années 60 par l’offre de diverses compétences techniques
aux pays africains (dans le domaine agricole surtout). La récente influence
chinoise en Afrique a été promue par le premier Forum de coopération sino-africaine qui a eu lieu à Beijing en 2000 ; le but de ce forum étant de
promouvoir les relations diplomatiques, le commerce et l’investissement entre
D’où vient ce regain d’intérêt croissant pour l’Afrique ? Que représente
l’Afrique pour
Ce que vaut l’Afrique pour
Le
L’Afrique renferme des ressources naturelles abondantes. C’est d’abord une
source-clé de matières premières, surtout de pétrole brut dont
La stratégie chinoise de pénétration du marché africain diffère de celle des
ex-pouvoirs coloniaux en bien des points si bien que
Stratégies de pénétration du marché africain
Dans son opération de charme en vue de la pénétration du marché africain,
La coopération sino-africaine présente indéniablement des avantages pour les
deux parties, mais elle semble être, à y voir de près, la répétition-type des
relations commerciales établies par l’impérialisme européen ; la répétition de
la vieille histoire du commerce africain avec l’Europe. On peut oser affirmer
alors, sans risque de se tromper, que l’avenir demeure un défi pour l’Afrique.
L’avenir : un challenge permanent pour l’Afrique
Le commerce sino-africain présente des caractéristiques semblables au
commerce que l’Europe a entretenu des décennies durant avec l’Afrique.
L’Afrique exporte des matières premières vers
et rivalisent avec les industries et les entreprises locales. Ainsi,
l’industrie locale se trouve dans une position défavorable à cause de la
croissance des exportations chinoises vers l’Europe et les Etats-Unis. Cette
situation détruit tout espoir pour l’Afrique de pénétrer les marchés européens
et états-uniens et encore l’espoir de voir prospérer les industries et les
entreprises africaines au niveau local.
Les exemples qui illustrent combien de fois les entreprises africaines végètent
dans les profondeurs abyssales de la galère à cause de la forte présence
chinoise sur le marché domestique africain sont légion. Le cas du textile en
est un parmi bien d’autres. A l’expiration de l’Accord multifibre (MFA) en janvier 2005, les exportations chinoises vers les Etats-Unis sont montés en
flèche et les exportateurs africains se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient
pas leur faire concurrence. Plus de dix usines textile au Lesotho ont
fermé en 2005 et dix mille employés au moins se sont retrouvés au
chômage.
En octobre 2005, des syndicalistes représentant les industries de vêtements, de
textiles, de chaussures et de cuir de plusieurs pays - le Ghana, le Kenya, le
Malawi, Madagascar, l’île Maurice,
Les gouvernements africains devraient pouvoir soulever devant le comité
responsable des conflits de l’Organisation mondiale du commerce les pratiques
de dumping de
Selay M.K.
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