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Accueil du site > Tribune Libre > Ma vérité (001)

Ma vérité (001)

"Ma vérité", mais j'ai peut-être tort.

Salut tout le monde, Je suis né en 1979 selon le calendrier grégorien, j'ai 34 révolutions terrestres autour du Soleil au moment où je poste ce message. Je suis un humain.

Je trouvais cela approprié de préciser que je suis un humain, parce que je ne suis pas convaincu du fait que seuls des humains peuvent lire ceci. Autant donc préciser ma "nature". L'univers est tellement vaste qu'il me semble totalement absurde de considérer que seule la Terre est peuplée d'êtres "intelligents" (socialement développés).

En tant qu'humain, je suis assez désolé de constater que nous sommes l'espèce animale la plus nocive qui existe sur Terre :

- Nous exploitons la Terre comme si elle nous appartenait, nous décimons des forêts, polluons les océans, etc.

- Nous soumettons de nombreuses espèces vivantes à notre volonté, nous les enfermons dans des cages et nous les mangeons, l'être humain est le plus nocif des prédateurs.

- Nous nous étendons en long en large et en travers sans respect pour la nature, nous nous reproduisons tous à gogo, nous sommes passés de 6 à 7 milliards d'humains seulement récemment sans justification.

- Nous n'arrivons même pas à nous entendre entre nous-même, nous nous faisons la guerre les uns aux autres, certains humains utilisent même leur énergie pour blesser d'autres humains, ou pour produire des outils de violences (armes, etc).

En tant qu'humain, voir tout cela me désole. Je ne pense pas être né pour être irrespectueux de la nature et des autres êtres vivants, ni pour être béliqueux avec les autres humains, ou avec une quelconque espèce vivante.

Lorsque j'observe l'humanité, je vois des primates carnivores consacrant la plupart de leur énergie à la "reproduction" ou aux "loisirs" sans même un quelconque objectif démographique ou évolutif, et pour le reste de l'énergie qu'elle emploie, je vois du business, du profit.

Il est temps que tout cela change, et bien que je ne sois qu'un simple humain comme vous (certainement) je me demande, comment allons-nous faire pour évoluer, passer du stade primate au prochain stade qui nous différencierait vraiment, et nous rendraient "utiles" pour la Terre et non "nuisibles" ? Voici quelques idées :

- Enfin devenir respectueux de la Terre, comme notre mère à tous, cesser de l'exploiter comme si elle était un simple objet, peut-être considérer que tout est vivant.

- Eventuellement prendre conscience globalement de l'inutilité de consommer de la viande animale liée à notre nature "omnivore" (terme assez générique et potentiellement faux, sachant qu'il y a des aliments que nous digérons mieux que d'autres) parce qu'il est possible, et même sanitairement profitable de manger moins, ET de manger des fruits et des végétaux.

- Cesser de vouloir tout envahir, stopper les assauts humains contre la nature, et favoriser un recyclage des espaces déjà occupés par les humains, tout en prenant conscience de notre influence et en devenant plus responsables par rapport à nos envies "personnelles" de fonder une famille. Ce point, j'en convient, reste l'un des plus délicats en ce qui nous concerne.

- Une bonne fois pour toute, cesser de se taper dessus entre humains déjà, enterrer ou détruire toutes les formes d'armes qui existent, laisser les gens vivre paisiblement sans nécessité de les "envahir" ou de les "soumettre" à une quelconque idée, même cette fausse démocratie.

Alors voila, si ça se trouve je suis un bisounours qui vit dans un monde de bisounours selon certains, mais moi je me sens humain dans un monde d'humains, et je veux le bien pour tous ; Peut-être vous aussi ?

Commençons donc par le commencement : pourquoi en sommes-nous arrivés là ? L'objectif est-il d'évoluer de "primate" à "ange" ?

Nous en sommes arrivés là, parce que la nature du primate est la domination, ce qui se traduit dans notre société par le "pouvoir économique". Nous ne pouvons que constater que "ceux qui dirigent le monde" sont ceux qui "ont un chiffre énorme dans leur compte en banque". Et cela est injuste, injustifié, disproportionné, 1% de la population humaine possède plus de 70% des "richesses" humaines, est-ce que ces gens sont "mieux que les autres" ? Non je ne pense pas.

Cette évolution dépend de chacun ; vouloir le bien pour les autres humains, et plus globalement, engager son énergie mentale et physique pour des causes "universelles" comme "le bien pour tous les êtres".

Certains d'entre-vous, qui lisez ces lignes et peut-être relevez des fautes d'orthographe à juste titre, travaillent pour des "sociétés" ou "entreprises" néfastes sans vraiment le réaliser. Par exemple une banque, une assurance, ou plus "génériquement" le "pouvoir économique".

Demandez-vous ce qui fait vivre la société ou l'entreprise où vous travaillez : est-ce le "bien pour tous" ?

Cher(e)s ami(e)s, l'heure est venue où vous devez vous demander, chacun d'entre vous, pour quelle cause vous oeuvrez. Je ne peux que vous souhaitez la chose suivante à ce sujet : "Que votre énergie personnelle soit au service du collectif terrestre et ne s'en nourrisse pas abusivement".

Merci d'avoir lu, les commentaires seront les bienvenus, j'ai beaucoup de choses à dire, sur la physique par exemple, et sur pleins de sujets, mais ensuite ce seront vos commentaires qui entretiendront le débat.

Sachez que je pense que c'est le principe de "l'argent" qui pourrit le monde des humains, et si quelqu'un a une objection à cela, qu'il le démontre, parce que jusqu'à preuve du contraire, c'est l'argent qui crée l'ambition chez la plupart des humains, qui crée les différences virtuelles qui n'existent pas (un compte en banque n'est rien de plus qu'une donnée informatique), c'est aussi l'argent qui "décide" de qui survivra ou pas, ceux qui n'ont pas un bout de papier avec un chiffre dessus meurent de faim ou de froid, et c'est à cause de tout cela, de l'appât de l'argent, que certaines entreprises exploitent la Terre sans considération pour son bien-être global, pensez-vous que cela est normal ou que j'ai tord ?

Mon objectif en postant ceci n'était pas de faire de la prose (j'aurais utilisé un logiciel pour ça) mais plutôt de dialoguer avec vous, les lecteurs, et déjà de faire un premier état des lieux pour savoir si nous sommes globalement d'accord.

J'ai des idées pour la suite, par exemple comment faire une véritable démocratie et non une fausse démocratie (en laissant à chacun l'opportunité de s'exprimer) et aussi comment faire en sorte que chaque humain soit l'égal d'un autre, tout cela passe par internet et des systèmes informatisés inviolables, et c'est à notre portée, quand on voit que des informaticiens chez IBM sont capables de créer une machine prête à rivaliser avec les meilleurs joueurs d'échec, il ne reste qu'un pas pour concevoir un système informatisé solide qui ne traite pas d'économie mais de vie.

Merci donc d'avoir lu, et je vous souhaite une vie pleine de bonnes choses, ceci n'est que ma première intervention sur agoravox en tant que nouveau sujet, je l'ai nommée 001 parce que j'estime que si j'arrive un jour à 999 c'est que je suis potentiellement égaré, alors merci de me le dire si c'est le cas.

Paix à vous tous !


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20 réactions à cet article    


  • UcCaBaRuCcA UcCaBaRuCcA 5 avril 2014 12:27

    Pour commencer, il ne faut pas idéaliser le monde animal. L’Homme n’a pas le monopole de la violence. En nature, la violence gratuite existe aussi bien que chez les hommes.
    La première question à se poser est donc « qu’est-ce qui distingue vraiment l’Homme de l’animal ? » Ma réponse ? une pomme, mais chacun aura son avis sur la question.
    Une fois que nous savons (ou croyons savoir) en quoi l’Homme diffère de l’animal, alors, et seulement alors nous pouvons établir quelles sont ses responsabilités sur le monde qui l’entoure. Vous avez donner vos clefs ici, chacun aura les siennes.


    • Androm60 Androm60 5 avril 2014 13:04

      Pour commencer bonjour.

      Ensuite je suis en harmonie avec toutes les déclarations en amont et en aval. A la question : qu’est ce qui différencie l’homme de l’animal et bien je répondrais : rien puisque ils sons tous deux issus de la nature et qu’avant le Néolithique l’homme était chasseur cueilleur et vivait dans les forêts. Des scientifiques diraient que c’est la particularité de ses mains au pouce agile (attrapant le bâton frappeur et domestiquant le Feu) qui ont contribué à sa très lente évolution et à l’élévation de sa conscience par le développement de ses capacités cognitives (par augmentation de son volume crânien). Etc, etc... 
      Si les formes des sociétés humaines diffèrent de celles de l’animal, son fond bestial, carnassier, prédateur, possesseur, sexué et « territorialisé » reste le même depuis des millénaires, depuis qu’il est un animal.
      Et aujourd’hui, malgré des pelletés incroyables de progrès, sa nature n’a pas changé, elle a même empiré pour devenir machiavélique et sournoise, et le terme Humain n’est pas un terme justifié pour de tels comportements, nous sommes restés à l’âge de fer de l’esprit, le mot HUMANIMALITE est plus approprié pour catégoriser notre espèce.
      Bien à vous.
      Andromède. 

    • UcCaBaRuCcA UcCaBaRuCcA 5 avril 2014 13:55

      Pour ma part, comme dit plus haut à travers le lien, la vrai différence fondamentale entre l’Homme et l’animal est la Pomme, c’est à dire la connaissance du bien et du mal. Et c’est déjà pas mal !


    • Lumifrère 6 avril 2014 10:11

      UcCaBaRuCcA a dit : "Pour commencer, il ne faut pas idéaliser le monde animal. L’Homme n’a pas le monopole de la violence. En nature, la violence gratuite existe aussi bien que chez les hommes.« 

      Je mentionne le fait que l’être humain est l’espèce animale la plus nocive de la planète, et il me semble que cela n’équivaut en rien à »idéaliser le monde animal« .

      Vous parlez ensuite de »violence gratuite« dans le monde animal, mais la plupart des animaux ne se rendent pas compte de la »violence« de leurs actes. On ne peut donc pas parler de »violence gratuite" dans ce contexte.

      La capacité de raisonnement dont fait preuve l’espèce humaine n’est pas une « supériorité » par rapport aux autres espèces animales, mais plutôt une « responsabilité » supplémentaire.

      UcCaBaRuCcA a dit : « La première question à se poser est donc « qu’est-ce qui distingue vraiment l’Homme de l’animal ? » Ma réponse ? une pomme, mais chacun aura son avis sur la question. »

      Une chose m’a sauté aux yeux d’emblée en lisant ceci, c’est ce « H » majuscule à « Homme » qui s’oppose directement à ce « a » minuscule de « animal ». Indirectement, cela semble déjà traduire que vous faites une différence entre l’être humain et les animaux, différence qui selon moi est injustifiée.

      Chaque espèce animale a ses spécificités qui la rendent unique, et il n’est nullement question de « supériorité » ou « infériorité » qui permettrait l’utilisation d’une majuscule pour une espèce par rapport à une autre.

      En lisant l’article que vous avez mis en lien, je constate que vous y parlez de religion, ce qui selon moi aussi est un sujet différent de ceux que j’aborde ici. Mais il suffit tout de même de constater que l’être humain ne peut pas être « béni » alors qu’il perturbe l’Harmonie Naturelle abusivement pour son propre intérêt, parce qu’en partant du principe que cette Harmonie est le fruit de la Création de Dieu, il s’oppose donc au projet de Dieu en agissant ainsi, il s’écarte du « chemin » que Dieu lui montre constamment à travers ses œuvres naturelles.

      Quelle prétention, selon moi, face à un tel constat, de se dire, comme pour se rassurer, que « l’Homme est à l’image de Dieu » !

      L’homme est à l’image de lui-même en attendant qu’il rejoigne une attitude « Divine » et peut-être qu’à ce moment là il méritera un « H » majuscule et il pourra déclarer qu’il est effectivement « à l’image de Dieu », mais nous en sommes bien évidemment très loin, même si en plus de l’avancée collective de l’humanité, chacun d’entre nous est sur son propre chemin plus ou moins proche de la Vérité.

      Pour revenir au sujet de l’article, je suis de l’avis que si nous pouvions observer un être humain livré à lui-même dans la nature depuis sa naissance, nous aurions des difficultés à le différencier des autres primates. Ce qui rend « intelligent » un être humain, c’est l’intelligence de la société dans laquelle il évolue et au sein de laquelle il puise les connaissances qui viennent peupler son intellect, et ensuite dont il se sert personnellement pour mener ses propres actions.

      UcCaBaRuCcA a dit : "Une fois que nous savons (ou croyons savoir) en quoi l’Homme diffère de l’animal, alors, et seulement alors nous pouvons établir quelles sont ses responsabilités sur le monde qui l’entoure.« 

      Selon moi, c’est en établissant un maximum de ressemblances avec les autres animaux que l’être humain deviendra plus respectueux de toutes les autres formes de vie, et non pas en »cherchant des différences« qui n’existent potentiellement que pour satisfaire l’idée prétentieuse que nous sommes »différents« , ou pire, »supérieurs« .

      Et les responsabilités qui s’accompagnent avec notre »intelligence" sont nombreuses, l’une d’elle est de contribuer à l’harmonie et au bien-être de tous les êtres vivants.


    • UcCaBaRuCcA UcCaBaRuCcA 7 avril 2014 10:57

      La capacité de raisonnement dont fait preuve l’espèce humaine n’est pas une « supériorité » par rapport aux autres espèces animales, mais plutôt une « responsabilité » supplémentaire.

      La majuscule de « Homme » sert ici avant tout à différencier le genre (homme = masculin) de l’espèce (Homme = humanité = hommes + femmes). Toutefois oui je fait une différence entre l’Homme et l’animal, c’est la connaissance du bien et du mal. C’est totalement subjectif et je comprend très bien que d’autres ne considèrent pas cette différence. Il ne s’agit pas de parler de supériorité ou infériorité, juste de mettre en avant un élément caractérisant l’humanité par rapport au reste du monde animal.

      Je suis d’accord sur le reste de votre commentaire excepté pour la responsabilité de l’être humain sur le monde qui l’entoure. Si vous considérez que l’Homme est un animal parmi d’autres, alors il ne peut avoir de responsabilités, au même titre que les animaux n’ont pas de responsabilité morale sur leur ecosystème car justement ils ne différencient pas le bien du mal. L’Homme a cette faculté, dès lors c’est ce qui le rend responsable. Ce n’est donc pas en « établissant un maximum de ressemblances avec les autres animaux » que l’Homme deviendra plus respectueux (ou alors seulement par empathie, mais l’Histoire montre que l’empathie n’est pas une caractéristique partagée par la majorité de l’Humanité...), mais en acceptant sa responsabilité qui le caractérise.


    • claude-michel claude-michel 5 avril 2014 12:30

      ++++++++++++

      Surpopulation..famine..guerre..génocide..pollution..et connerie font que notre petite terre est devenue invivable...mais le plus triste est que cela empire tous les jours un peu plus... !
      A quoi bon avoir un cerveau... ?

      • philippe913 5 avril 2014 12:56

        34 ans ? Vu votre discours j’aurais plutôt pensé 15, tellement naïf, adolescent et caricatural...


        • foufouille foufouille 5 avril 2014 15:47

          « Lorsque j’observe l’humanité, je vois des primates carnivores »

          faut voir un psy


          • Lumifrère 6 avril 2014 10:39

            Le mot « carnivore » vous choque ? Allez au rayon boucherie, vous comprendrez !


          • Armelle ARMELLE 5 avril 2014 19:55

            .@ L’auteur,

            .. Bcp de vérités, 

            Le chemin qui va de la préhistoire à la décadence passe par la civilisation...
            ’’l’aventure c’est l’aventure’’

            Sinon, si nous avions compris que l’homme appartient à la terre et non l’inverse, persuadé que l’univers tourne autour de lui et convaincu dans sa bêtise qu’il regne en maître absolu, vous n’auriez sans doute pas écrit ces mots aujourd’hui.
            Quand à l’intelligence de ce spécimen, à rappeler que celle-ci est toute relative puisque c’est lui même qui l’évalue. 
            Mais effectivement , vu ce qu’il a fait de son propre environnement, (pour servir le diable argent) il n’y a même plus à se poser la question.

            • Jean Keim Jean Keim 5 avril 2014 21:14

              Bonsoir tout seul,
              L’argent n’est pas venu tout seul, il a bien fallu que nous l’inventions, voilà un bon point de départ pour appréhender le monde.
              Vous avez des idées pour « comment faire une véritable démocratie », qui n’en a pas, il y a des multitudes d’idées sur tout et n’importe quoi mais est-il possible d’observer ses semblables sans idées préconçues ? Si nous observons le monde avec une étiquette alors j’observe l’étiquette et non les faits. Si j’ai des idées sur une nouvelle démocratie, ces idées viennent de mon savoir et le résultat sera à l’image de ce dernier.
              Fraternellement.


              • Lumifrère 6 avril 2014 10:44

                Nous avons inventés l’argent, en effet, et nous pouvons nous en débarrasser aussi facilement, tout comme on se débarrasse des choses inutiles et encombrantes.

                Cependant je ne vois pas en quoi savoir cela est « un bon point de départ pour appréhender le monde » ? Je ne pense pas avoir inclus l’argent au sein d’un quelconque processus naturel, et selon moi, ce que l’argent permet de comprendre c’est surtout le stade évolutif dans lequel se situe l’espèce humaine, un stade assez primitif en somme où nous nécessitons encore des bouts de papiers pour réguler nos ressources entre nous.

                A notre époque, je pense qu’il devient urgent que chacun prenne conscience des méfaits liés à l’argent et à l’inutilité de cette convention qui ne fait que nous freiner. Ceux qui argument à l’envers, et qui utilisent leur énergie et leur force pour défendre le système économique sont en fait ceux qui « sont du bon côté du manche », n’est-ce pas ?


              • Armelle ARMELLE 6 avril 2014 11:59

                Bonjour Lumifrère,

                Je ne suis pas en accord avec votre vision de l’argent, je pense qu’on se trompe de coupable. Je m’explique ;
                Ce n’est pas l’argent qui est détestable, c’est ce qu’on en fait
                A l’origine, sa création était respectable ; permettre d’effectuer des échanges que le troc ne permettait pas de faire, par conséquent, celui-ci aurait dû ne rester qu’un OUTIL, un moyen. Or il est devenu une FIN, et c’est ce dérapage qui a fait qu’aujourd’hui l’argent travaille pour l’argent, et rapporte plus que le travail, le coupable est donc bien son utilisateur, l’homme. 
                Amasser l’argent ne sert strictement à rien, au même titre que de voir des salaires allant jusqu’à 100 millions d’eoros/an !!! Pour en faire quoi puisque c’est bien au delà non seulement des besoins vitaux mais aussi de toutes extravagances même les plus folles. 
                L’argent devrait servir TOUT sauf lui même or c’est ce que la cupidité de l’humain a pourtant fabriqué. 

              • Lumifrère 6 avril 2014 16:49

                ARMELLE : l’argent est un outil, oui, une arme aussi est un outil dans ce sens. L’arme sert à tuer, et l’argent à dominer, tout simplement.

                Cela fait longtemps que j’entends cet argument fleurir, comme quoi le problème n’est pas l’argent en soi, mais les gens qui font n’importe quoi avec. Mais si vous ne leur donnez plus de raison de faire n’importe quoi, le jour où l’argent n’existera plus, ils feront quoi les escrocs ? Ils n’auront plus les moyens d’arnaquer les autres, et ce sera tant mieux.

                Si nous cessions de produire des armes, nous aurions moins de morts à déplorer à travers le monde. Et bien pour l’argent c’est pareil, si nous cessions de nous en servir comme si elle était indispensable, nous aurions moins d’injustices à déplorer.

                Il faut selon moi progressivement tout détacher du système économique. Déjà il faudrait commencer par rendre la nourriture indépendante de l’argent, ainsi chacun pourrait manger à sa faim. Faire de même avec l’eau, l’électricité, et les habitations. Progressivement, retirer « du marché », ce qui n’a pas lieux d’y être.

                On se rendra ainsi compte que si l’argent pouvait un jour servir, ce ne serait pas pour survivre, mais uniquement pour tout ce qui est « un plus » au cadre de vie normal. Voila déjà un bon début, et je suis certain que cela mènerait, indéfectiblement, à la conclusion que l’argent est globalement inutile.

                ARMELLE a dit : "A l’origine, sa création était respectable ; permettre d’effectuer des échanges que le troc ne permettait pas de faire, par conséquent, celui-ci aurait dû ne rester qu’un OUTIL, un moyen.« 

                Tout d’abord, lorsque vous parlez de »l’origine de la création de l’argent« comme »respectable« , permettez-moi d’émettre des doutes sur la question. Seuls ceux qui possèdent beaucoup avaient un intérêt à ce que ce qu’ils possédaient soit répertorié, pour ne pas qu’ils en soient démunis, et ce sont certainement eux qui sont à l’origine de la création de l’argent partout dans le monde, un pauvre par exemple n’aurait aucun intérêt à créer un tel »outil« qui renforcerait sa précarité.

                Le problème est ce besoin de »réciprocité«  : se débarrasser de l’argent, ce n’est pas revenir au troc non plus, autre système archaïque. L’objectif est de ne plus rien demander en retour des services que nous produisons pour les autres, et de ne rien avoir à »donner en échange« de ce que les autres ont à nous offrir. C’est surtout pour cela que nous devons nous débarrasser de l’argent, tout en se débarrassant de ces vieilles idées encombrantes qui créent des fossés injustifiés entre humains.

                Sachez que je ne cherche pas à déplacer la culpabilité de qui que ce soit sur le »dos de l’argent« . Comme vous le dites, l’argent est une »chose« , et une »chose virtuelle« , comme c’est le cas actuellement : ce qui détermine notre destin ou le confort auquel »nous avons droit" est un chiffre dans la base de données d’une banque.

                Vous ne réagissez pas aux arguments que j’évoque, notamment le fait qu’il est absurde qu’un chiffre encré sur une feuille de papier puisse déterminer la survie ou la mort de quelqu’un. Cela, rien que cela, est le plus simple exemple de l’erreur que nous commettons globalement dans le monde : croire que l’argent a une valeur.


              • Jean Keim Jean Keim 6 avril 2014 23:34

                Ce que je voulais dire simplement c’est que l’état du monde n’est pas à chercher dans des causes extérieures à nous même, nous même pris collectivement bien évidemment mais surtout pris dans le sens de moi même. 


              • UcCaBaRuCcA UcCaBaRuCcA 7 avril 2014 11:01

                L’argent est un outil formidable lorsqu’il est utilisé comme « moyen ». C’est une abomination lorsqu’il est utilisé comme un fin. Pour moi, le ver dans la pomme c’est le taux d’intêret qui n’a aucune justification raisonnable. Cette idée n’est pas nouvelle mais méritent d’être répétée, Aristote faisait déjà la critique du taux d’intérêt et de la spéculation dans sa critique de la chrématistique.


              • Lumifrère 7 avril 2014 11:36

                L’argent un outil « formidable » ?

                Est-ce vrai, que c’est potentiellement « formidable », n’est-ce pas, comme le chanterait Stromae, que « grâce » à l’argent il y ait autant d’écart entre les humains ?

                Non mais franchement, il y a des « mots » qui ne conviennent pas pour certaines situations. Va dire, que c’est « formidable » l’argent, à un pauvre qui n’en a pas. Bouffon.


              • Lumifrère 7 avril 2014 11:42

                Désolé pour le mot « bouffon » mais là franchement, dire que l’argent c’est « formidable » ça m’a quelque peu énervé...


              • UcCaBaRuCcA UcCaBaRuCcA 7 avril 2014 14:18

                L’indignation est une vertu, mais je te prie de te donner les moyens de l’ampleur de ton indignation.


              • Lumifrère 7 avril 2014 14:48

                J’essaie de mon mieux, et peut-être peux-tu m’aider. Si ce que je dis te semble faux, argumente, si tu es un peu d’accord avec mes propos, dis-le également. Mon indignation n’est pas une vertue, non, parce que selon ce que j’ai appris, je pourrais tranquillement vivre dans une montagne à manger ce que me donne la nature, mais je vis dans une société humaine où le seul choix qui me reste c’est de donner mon avis pour un changement, et cela ne sera possible que si chacun y adhère.

                Désolé encore, de t’avoir « traité » de bouffon, c’est sorti comme ça, sans même que je te connaisse, parce que ce n’est pas TOI que je visais, mais tous ceux qui pensent ainsi...

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Lumifrère


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