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Mai 2050

Après 33 ans d’occupation par l’armée russe, l’Ukraine se voit rattachée à la Russie comme partie intégrante.

Chez nous, après le rachat de la dette par la Banque de Chine et la banque des BRICS, le Club Méditerranée a pu racheter la province de France pour en faire un site de vacances de masses, dédié à la classe moyenne asiatique et moyen-orientale. Avec le concours de la même banque de Chine qui a racheté la Tour EIFFEL, son directeur général a été nommé à l’Elysée. Reconnaissant, il a nommé le fils d’un Emir au poste de 1er Ministre pour avoir contribué efficacement à l’abrogation de la déclaration des droits de l’homme. Le gouvernement a pris de suite deux mesures. La première permettra aux enfants nés en France d’interrompre leur scolarité et de travailler à partir de l’âge de 12 ans, uniquement en semaine. Leurs parents pourront poursuivre leur activité le dimanche. La deuxième est un décret autorisant l’euthanasie économique des retraités par le gel des pensions, afin de réguler la gestion des caisses de retraites en attendant leur suppression.

Que le lecteur me pardonne pour cette fiction apocalyptique.

Mais de quelle apocalypse cauchemardesque pourrait-on avoir peur ? E. TODD, aujourd’hui sur l’antenne France Info exprimait son désarroi et pour tenter d’imaginer l’avenir. J’ai cru comprendre qu’il en revenait assez obsessionnellement à imaginer le pire comme conséquence de la « lâcheté » de la classe politique. Et si E. TODD avait raison ?

L’absence de cohérence dans la politique du gouvernement révèle qu’elle est conduite sans vision pour l’avenir du pays.

Sans doute, imagine-t-il une implosion de notre modèle sous la pression des inégalités et la carence économique. La seule rémission serait exogène et due à la chute des cours du pétrole conjuguée à celle de l’euro. VALLS et HOLLANDE n’y sont pour rien !

Revenons sur les inégalités,

Le système repose sur la possession de 80% des richesses par une infime minorité et la tendance est de plus en plus forte. Imaginer donc que la seule issue pour les fabricants de misère serait, après s’être entre-tués, pour les vainqueurs, d’écraser progressivement la démocratie n’est pas complètement hérétique. Seule peut-être, la désertification agricole et le dérèglement climatique pourrait les stopper !

Les pays anciennement les plus riches le sont moins, les autres étendent leur influence économique.

D’où cette fiction du champ de ruine de la France, qui s’approprie des évènements actuels pour en faire une projection fantasmagorique !

1. « Les différences sociales sont-elles fondées par l’utilité commune ? »

Quelle réalité ?

Notre modèle économique est malade d’une croissance zéro. Elle révèle la réalité des inégalités chez nous, mais aussi avec d’autres pays. Il convient d’en comprendre la formation pour se projeter avec réalisme.

« Les différences sociales sont-elles fondées par l’utilité commune » comme exigé par l’article 1 des droits de l’homme ?

Non !

En janvier 2014, toutes catégories et territoires confondus, Pôle Emploi comptait 5 972 000 inscrits, auxquels il fallait ajouter les chômeurs anonymes dont une part importante des 2.2 millions des allocataires du RSA, les non-inscrits et les temps partiels imposés. Certains avancent même un chiffre officieux de 8 millions quand d’autres affirment que notre pays compterait déjà plus de 9 millions de demandeurs d’emploi. Bientôt 9 ooo ooo de français vivraient en dessous du seuil de pauvreté, 400 000 enfants pauvres, plus d’un français sur trois qui renonce à se soigner, 1,5 actif pour un retraité.

Ces inégalités existent avec la même rudesse entre les nations. Impitoyablement elles écrasent et sans doute, ont-elles commencé à tuer…

Pourquoi ?

Hors Europe, les continents sont engagés dans un rattrapage économique presque achevé. Ils sont même pour certains, technologiquement en avance sur la France.

Ce rééquilibrage économique mise sur des salaires faibles, la production d’ingénieurs et une monnaie sous-évaluée. Compétitifs à l’exportation, la mondialisation leur a permis d’accumuler des réserves de change et de faire évoluer la division internationale du travail à leur profit. Leur main d’œuvre est employable et leurs cadres sont des ingénieurs.

2. « Peut-être un jour, devrez-vous payer votre loyer à l’Emir du Qatar… »

Le taux de rendement du capital dépasse les taux de croissance de la production et du revenu. Par conséquent, il est le déterminant principal des inégalités, pas seulement mais il l’est…. Dans ce contexte, l’ascension sociale fondée sur la « méritocratie » disparait, les inégalités prospèrent.

Elles structurent des crispations sociales par des rapports de force et de domination entre les groupes sociaux. Les uns pour garder leurs privilèges, les autres pour survivre. La capacité de nuisance du premier groupe contribue par le fonctionnement des réseaux et par pression sur nos gouvernants, à réduire les réformes à quelques mesurettes sans effet autre que de maintenir les privilèges.

Un exemple du corollaire de cette croissance faible, proche de la déflation est la rareté de l’accès à la propriété pour les jeunes. Le niveau anormalement élevé des loyers promet aux détenteurs de l’immobilier urbain des grandes capitales et aux producteurs de pétrole, malgré la baisse des cours puisque leur enrichissement est antérieur (ce sont parfois les mêmes) une domination sociale de fait, et peut-être demain, la souveraineté ?

Comme le dit avec un humour grinçant, Thomas PIKETTY dans son dernier ouvrage : « après vous être installés dans les zones péri-urbaines, il vous reste la campagne et le vélo ».

Avant d’ajouter cruellement mais avec réalisme : « cela va prendre de nombreuses années, au point que les propriétaires des immeubles et du pétrole, ont accumulé un tel niveau de créances vis-à-vis du reste de la population qu’ ils vont finir par tout posséder de la campagne au vélo. »

« Peut-être un jour, devrez-vous payer votre loyer à l’Emir du Qatar… »

3. Les « valets » du système, à leur tour, sont gagnés par la peur

Le côtoiement des privilèges avec la paupérisation a remplacé l’ancien ordre social disparu. Les « valets » du système, à leur tour, sont gagnés par la peur de cette surpopulation de la pauvreté.

Des commandants de bord aux notaires, en passant par les pharmaciens, les dentistes et les médecins libéraux, les plus ou moins rentiers battent le pavé pour conserver leurs privilèges et ils obtiennent le plus souvent, gain de cause. Sans aucune honte, certaines professions libérales vont occuper la rue le 22 janvier. C’est la date de délibération au parlement, de la loi Macron. Il eut été plus judicieux de réagir avant, non ? Mais non, avant, ce sont les vacances d’hiver auxquelles ne participent pas les français les plus faibles tandis que le taux de départ en vacances (été hiver cumulés) serait de 86 % chez les… libéraux… Cette situation n’est que l’expression d’une agonie qui risque d’être longue jusqu’à l’implosion. M. VALLS l’a très bien compris. Il admet son impuissance en « vendant » quelques années de souffrance supplémentaire (déclaration de décembre 2014)

Le pessimisme n’est pas une arrogance ni une spécificité française comme nous le reprochent F. HOLLANDE et M. VALLS. C’est juste le signe d’une forte préoccupation et elle est fondée !

La question de la répartition des richesses est trop importante pour être laissée aux seuls intellectuels.

La démocratie doit résister à la République des experts de gauche et de droite et à leur presse. Au passage, méfions-nous tout autant d’Arthur pour nous divertir et de TF1 et BFM TV pour nous expliquer la crise.

Les pitoyables vœux de François HOLLANDE qui nous veut au 5e rang mondial sont pathétiques. Son agitation médiatique récente l’est tout autant. Il n’a rien à proposer, même pas de nouvelles réformes, il n’a aucune vison pour la France. Il a juste prévenu qu’il n’y aurait pas de nouvel impôt. Il est en effet difficile de tondre un œuf. Cela signifie donc qu’il les maintiendra au niveau indécent d’aujourd’hui.

Quelle est la réalité ? Oui ça va mal ! Non, nous ne sommes pas vraiment la 5e puissance mondiale ! Oui il faut peut-être s’inquiéter ! Ce n’est pas du french bashing, s’inquiéter est au contraire patriotique. Pourquoi ? Parce la « super puissance » ne résiste plus à certains chiffres :

- PIB par habitant ? Catastrophe, la France ne figure même pas dans le tableau des 20 premiers. Pire, 12 nations européennes nous devancent ! (source FMI)

- Et l’indice IDH de la qualité de vie ?

L’idée qui a présidé à la création de cet indice était que la croissance économique d’un pays ne pouvait constituer l’indicateur unique de prospérité. L'indice de développement humain (IDH) est un indicateur qui synthétise les niveaux atteints par un pays sur la longévité de la vie, la santé, l’acquisition de connaissances et le niveau de vie.

Où en sommes-nous en 2014 ? Là encore, en fait de 5ème rang, notre pays touche le fond à la 20ème place, 10 pays européens nous devancent. (Source OCDE)

- Dans quels pays, la scolarité est-elle la plus longue ? Qui sont les meilleurs en langues ou en maths ? La France n’offre pas une bonne espérance de vie scolaire par rapport aux autres pays occidentaux. En fait, avec 16,4 années, elle se place sous la moyenne des pays de l'OCDE et arrive même parmi les 5 derniers pays, sur les 32 états observés.

- Dans la foulée, où en sommes-nous par rapport aux autres dans le classement des dépenses par élève ?

Avec 7 788 dollars américains de dépenses, soit environ 6600 euros, la France se classe à la 12e position sur 24 pays analysés par l'OCDE.

Triste bilan, voyons si l’avenir nous réserve des prévisions plus réjouissantes ?

- Le classement 2013 des pays les plus innovants du monde place la Suisse, les USA, le Royaume Uni, les Pays bas et la Suède dans le groupe des cinq. La France est… au 20ème rang !

Désolons-nous de cette médiocre place alors que partout sur la planète, la tendance est de porter l’innovation comme politique nationale…

Evidemment, cette économie chancelante nous rapproche de la rupture du contrat social…

4. Amateurs, menteurs, innocents ?

Au sang, il va falloir rajouter les larmes. Et dans une insignifiance magistrale, notre Président a pitoyablement agité le fantasme de la 5ème puissance.

Amateurs, menteurs, innocents ? Il ne suffit surement pas d’affirmer qu’on veut maintenir la France au 5ème rang pour y être et rassurer les français !

Cela fait 40 ans que nous construisons un pays aux inégalités sociales les plus insupportables. Qui va payer ? Les rentiers ? bien sûr que non ! Les hauts revenus ? bien sûr que non ! La taxe à 75% est abrogée. Les super riches menaçaient de prendre la nationalité belge ou russe et les joueurs de foot de se mettre en grève. Cette fameuse taxe qui met de mauvaise humeur les « riches », elle serait donc superflue puisque comme le dit un Ministre : « le résultat de environ 400 millions € est anecdotique » oui mais voilà M. le Ministre, cette somme représente presque 70% de la dotation accordée aux moyens de l’enseignement scolaire, or la France est sur ce point, dans les mauvais élèves de l’OCDE. Ce qui n’est pas anodin M. le ministre de gauche, c’est de privilégier l’humeur des nantis au détriment des enfants de la République qui eux, vont affronter la compétition mondiale et non celle du championnat de France de football. Nos enfants sont plus importants que les impôts payés (ou pas payés) par Arthur ou les joueurs de foot !

"My government is pro-business"… pour M. VALLS et faire de la burqa, le socle d’une profession de foi pour N. SARKOZY situe le niveau où ces candidats de 2017 placent leur offre politique !

« Les enfants des riches d’aujourd’hui seront donc les riches de demain ! » (F. BAYROU)

5. l’absence d’investissements de haut niveau dans la formation de nos enfants et de nos salariés

Le monde prochain, sera-t-il le royaume paradisiaque des supers cadres, des traders, des détenteurs de patrimoines ou bien des pays pétroliers ou de la Banque de Chine ? Et tous d’une façon ou d’une autre, iront s’abriter dans les paradis fiscaux ou s’installera le Club Méditerranée ! Il serait irresponsable de ne pas se poser la question.  

D’une certaine manière, nous sommes en ce début de XXI e siècle dans la situation des « experts » du XIXe, nous assistons à de nombreuses transformations mais nous ne sommes pas capables d’imaginer où cela nous entraine ni comment va s’organiser la redistribution des richesses.

Sur la question des inégalités, les spécialistes comme T. PIKETTY s’accordent à considérer deux types de critères. Les uns contribuent à réduire les inégalités, les autres à les aggraver.

La convergence des forces de réduction des inégalités, ce sont la diffusion des connaissances et l’investissement dans la qualification et la formation. C’est ce qui nous redonnera du pouvoir face aux qataris, chinois et autres ressortissants des pays émergents. Le rattrapage des pays riches par ces pays en est la preuve. Mais c’est aussi une dimension où la France a pris un retard considérable qui nous éloigne du sidérant 5ème rang (PIB) où nous situe le Président !

Les forces de divergences, celles qui amplifient les inégalités. Comprenons-nous : l’absence d’investissements de haut niveau dans la formation de nos enfants et de nos salariés peut empêcher leurs groupes sociaux fragilisés par la crise, de bénéficier de la croissance. Ils risquent même de se faire déclasser par les ouvriers chinois, allemands ou autres d’ailleurs qui prennent, au sein de leur appareil de production national, la place des ouvriers français.

Or, la diffusion des connaissances n’est pas spontanée : elle dépend largement de la politique de l’éducation de Madame VALLAUD-BELKACEM.

Les forces de divergences sont inquiétantes. L’envolée des plus hautes rémunérations, le processus d’accumulation et de concentration du patrimoine dans un monde à croissance faible et un rendement élevé du capital constituent la principale menace pour la répartition des richesses. 

Dans les processus de divergence, il en est deux qui conduisent à des inégalités sans précédent :

La stabilisation des inégalités de la fin des années 40 à 1980 a cédé face à l’ampleur d’un retournement impressionnant.

- Ce retournement spectaculaire, c’est d’abord l’explosion des hauts salaires ! Les cadres dirigeants fixent presque toujours eux-mêmes leur rémunération. Contrairement aux « fausses barbes » en guise de justification par le MEDEF et le discours officiel de la classe politique, leur rémunération est souvent sans rapport avec la réalité de leur productivité, voire de leur compétence. Sur ce dernier point, il suffit d’apprécier l’état général de notre économie. Donc, qu’ils partent s’expatrier ne devrait causer aucun tort au pays, sauf à ce qu’ils soient des demi-dieux irremplaçables !

Dans tous les cas, contrairement à ce qu’affirme le MEDEF, ce n’est pas une élévation exceptionnelle de leur qualification ni de leur productivité qui peut justifier cette anomalie…

Et la tendance est de plus en plus forte…

- Une autre forte divergence est liée à la prospérité patrimoniale en Europe ; « cette valeur patrimoniale représente environ 17 années de revenu national » selon T. PIKETTY ! C’est sidérant ! Dans des sociétés à croissance faible, les patrimoines issus du passé prennent une importance indécente.

Evidemment si le taux de rendement du capital persiste durablement au-dessus du taux de croissance, la répartition des richesses, toujours plus importantes, ira directement dans les poches des maitres du monde et… de leurs valets français.

En France, Il suffira aux héritiers patrimoniaux (les valets), d’épargner une portion de leur revenu du capital pour que ce dernier progresse dans une économie atone. « Dans ces conditions, il est presque inévitable que les patrimoines hérités dominent largement les patrimoines constitués au cours d’une vie de travail. » (T. PIKETTY)

Cette concentration du capital patrimonial est en train d’atteindre des niveaux dangereux. C’est complètement incompatible avec les valeurs « méritocratiques » et les principes de justice sociale qui sont le fondement des démocraties modernes. Question oh combien d’actualité en Grèce, et qui va contraindre le FMI et Madame MERKEL à sortir du bois… 

En conclusion,

Un constat économique :

Les revenus de la propriété du capital et les inégalités salariales croissantes vont produire une concentration des revenus et des patrimoines jamais vue, entre les mains d’une minorité. La part des revenus laissée aux autres continuera à baisser. C’est une menace pour la classe moyenne patrimoniale dont les valeurs sont ébranlées par le déclassement et dont les revenus sont menacés. C’est dangereux, pourquoi ? Parce que sur fond de dépression, la démocratie est menacée.

Une solution politique :

En effet, la révolution fiscale à laquelle T. PIKETTY invite, s’impose d’urgence pour modérer la spirale infernale des inégalités. Bien sûr, ses vertus seront insuffisantes pour contrarier l'ordre mondial. Reste une voie de salut, celle qui consiste à imposer la refonte de l’Europe pour, cette fois-ci, se donner une chance de faire peur à la machine à écrabouiller !

Alors la visée nationaliste et europhobe est dans ce contexte, assez faible comme offre politique.

Cette situation à portée apocalyptique pour laquelle N. SARKOZY, M. LE PEN, F. HOLLANDE et M. VALLS, n’ont aucune vision, va créer un vide politique qui ne leur laisse peut-être pas les chances qu’ils espèrent pour 2017…

Nous allons vivre une campagne dans laquelle N. SARKOZY, F. HOLLANDE vont souffrir pour trouver leur place, face à M. LE PEN. Des initiatives, autrefois brocardées, vont se faire entendre de manière plus audible. Cette émergence pourrait constituer une pression inattendue pour construire une majorité…

Tout est possible, même que les français reprennent leur destin en main en 2017 sans pour autant le confier majoritairement à l’UMP, au PS ou au FN… Il y aura des alliances imposées.


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28 réactions à cet article    


  • Spartacus Lequidam Spartacus 6 janvier 2015 08:45

    Le système ne repose surtout que sur la force de coercition de l’état sur les individus. 


    Le système ne repose que sur la quémande d’avantages par les groupes de pression au détriment de la prise de risque.

    L’état en créant des « exceptions » à la règle au nom d’une pseudo justice sociale. En acceptant les exceptions au règle, l’état crée une inflation de règles et de demandes incessantes.

    Inflations de lois de règlements pour le compte de groupe de pression les plus nuisants ou corporatistes obtiennent les avantages.

    La France ne produit que des riches uniquement parce que les marchés sont en monopoles ou favorisés par l’état. Les prix sont imposés et ne répondent plus en France à l’offre ou la demande mais le choix politique de groupes de pression. 

    C’est comme cela que nous somme devenu le pays occidental le plus proche de l’union soviétique. Une nomenklatura de fonctionnaires en surnombre dirigé par une élite qui fourni à ses disciple des régimes et avantages spéciaux.

    La France marche à l’envers, c’est la France qui réclame et ne prend aucun risque, la France des protégés, la France en servitude qui reçoit la gamelle des rentes de l’état et phagocyte les avantages sociaux, la société qui prend les risuues qui se fait accuser.

    La stigmatisation des talents et des réussites qui forcent les artistes, les étudiants, les ingénieurs et les entrepreneurs les plus efficients à quitter le pays.

    C’est cette France qui rejette ceux qui réussissent et aspire ceux qui souhaitent la quémande et la vie sans se faire chier a prendre des risques.

    75% des jeunes veulent devenir fonctionnaires......Logique 


    • bourrico6 6 janvier 2015 08:54

      Le système ne repose surtout que sur la force de coercition de l’état sur les individus.

      Et celui des sales types comme toi sur les plus vulnérables ?
      Les stages gratos, les salaires de merdes, etc, etc.
      J’ai pas été plus loin dans la lecture, la première phrases est suffisante pour se rendre compte du tu fais des monologues.

      75% des jeunes veulent devenir fonctionnaires......Logique

      Tu sors ça d’ou que je me marre un bon coup ?
      Pitoyable clown.

      ps : évites les posts de plus d’une ligne, c’est inutile.


    • mac 6 janvier 2015 12:53

      70% des jeunes veulent devenir fonctionnaire.

      Cela sort d’où ce sondage ?
      Les consultations des toubibs qui se plaignent (parfois à juste titre) ont grimpé presque 2,5 fois plus vite que le point d’indice de la fonction publique depuis 1998 à un point tel que dans certaines matières il faudra bientôt aller recruter les profs à l’étranger tellement la profession ne fait plus rêver...
      Ce Spartacus il est vraiment impayable !


    • bourrico6 6 janvier 2015 13:04

      Il va pas venir répondre sur son sondage cet espèce de trou du cul.
      C’est un idéologue, prêt à nier, à mentir même pour qu’aucun reproche ne puisse être faite à son idéologie qui est la perfection absolue !

      C’est un religieux, tout pareil, il obéit à des dogmes qui ne sauraient être remis en question, et quiconque n’est pas en accord est un mécréant, un allié du malin...ou ici un « gauchiste ».


    • izarn izarn 6 janvier 2015 15:08

      Ce message n’est pas entièrement faux. En effet la France n’est pas loin d’etre une sorte d’oligarchie ploutocrate, ce qui expliquerait la présence à l’Elysée de gens comme Sarkosy et Hollande, qui se préparent pour 2017. Ca vous fait pas gerber ça ? Ce n’est pas la preuve qu’une oligarchie existe dans notre pays ?
      Je suis tout à fait OK sur le fait que nous sommes en UE avec une concurrence pas libre et faussée. Les jeunes ne veulent pas devenir fonctionnaires mais ils n’ont que cette ressource pour fonder un foyer stable. C’est triste à dire, mais c’est comme ça.
      Et ce n’est certainement pas avec les lois « Macron » que cela ira mieux. Certainement pas en dégradant les conditions de travail et les contrats de travail dans le privé que cela va arranger les choses. Cela va diviser encore les français : Fonctionnaire à vie/Privé en CDD
      C’est faire monter l’extrème-droite.
      Politique déplorable de la protection excessive de la fonction publique. Je n’ai pas dit diminuer la fonction publique de façon délirante comme en Espagne !
      Mais la fonction publique c’est la clientèle de la gauche depuis les Verts jusqu’au front de Gauche...Les autres sont au FN. La cassure est déja la.
      Ce n’est pas du soviétisme, pas du tout. Au moins en URSS les gens avaient du travail. Ici ce n’est pas meme le cas. Mon constat n’est pas du tout soviètisme, mais pétainisme, collaboration au capital mondialisé en nous faisant croire que c’est la seule solution.


    • Alren Alren 6 janvier 2015 16:42

      Les jeunes Français comme les jeunes étrangers, comme les vieux Français et comme les riches (qu’on oublie toujours de citer parce que si’ils préconisent la précarité pour les autres, ils ne la veulent pas pour eux !!!), ils souhaitent une chose : avoir la sécurité financière pour pouvoir faire des projets à longs termes notamment familiaux et avoir une activité gratifiante pour leur épanouissement personnel. 

      Bref, ces cochons-là, ils veulent pouvoir être heureux durant leur courte vie à l’image des ceux qui ont hérité une fortune de leurs parents (la presque totalité des riches et surtout des super-riches) : c’est évidemment un désir qui contrevient à la doctrine dominante du toujours plus, toujours plus d’inégalités et de gaspillages s’entend.
      Alors certains naïfs peuvent croire qu’appartenir aux grands corps de fonctionnaires : enseignants, policiers et infirmières publiques, sans oublier les pompiers professionnels, les douaniers etc. (que Spartacus doit qualifier de « nuisibles ») répond à ce besoin de stabilité financière et de reconnaissance sociale. 
      Mais quand ils mesurent les conditions et l’atmosphère dans lesquelles les personnes citées ci-dessus doivent travailler, le beau rêve se brise ...

    • mac 6 janvier 2015 17:16

      @Gnostic

      J’aimerais bien voir la question exacte du sondage du genre :
      « Rêvez vous de devenir fonctionnaire ? ».
      Franchement il y a un tas de métiers de la fonction publique qui ne font plus rêver a commencer par celui de prof qui a bien du mal à faire le plein malgré une certaine baisse des exigences.
      J’aimerais connaître la proportion de gamins de profs qui souhaitent faire le même métier que leurs parents mais je pense que la proportion a bien baissé depuis les années 80 où ce métier ne débutait pas à peine plus haut que le Smic comme c’est le cas maintenant.


    • devphil30 devphil30 6 janvier 2015 09:17

      Très bonne analyse sur la base d’une fiction qui devient de plus en plus réelle.


      Le livre de Thomas Piketty est une bonne source de réflexion vis à vis des possédants qui monopolisent la richesse aujourd’hui comme ce fût le cas avant 1914.

      Le retour de ce monopole de la richesse mal répartie , de cette disparité conduira au même mouvements sociaux et à la même déstructuration de la société que dans le passé.

      La présidentielle de 2017 n’apportera rien de bon , rien de meilleur probablement nous rions de pire en pire dans une société qui devra être de plus en plus répressive et liberticide pour permettre la survie des inégalités.

      Nous revenons progressivement à la fin du 19 ième siècle en terme de loi du travail , ce retour en arrière trouble peu de personnes alors qu’il a fallu des luttes sanglantes pour pouvoir bénéficier dans la vie d’autre chose que du travail jusqu’à la mort.

      Avez vous remarqué que toute pensée exprimée et divergente de la pensée unique fournit par les médias devient très vite complotiste et non grata sur les médias.

      Les médias sont aux ordres des politiques , les réunions du Siècle et autres dîners entre personnes qui comptent n’ont comme but que de maintenir leurs privilèges.

      Aujourd’hui internet permet de parler , d’apprendre , d’échanger mais pour combien de temps.

      Attention nos libertés sont en danger , nous allons vers du mauvais 

      Philippe 
       



      • izarn izarn 6 janvier 2015 14:36

        Ce que remarque Pikkety n’est que la réalité de la crise économique, ce n’est pas l’augmentation des inégalités qui provoque la Crise. C’est la Crise qui provoque les inégalités flagrantes.
        Coup classique du mensonge, comme Al Gore :
        Ce n’est la hausse du CO2 qui provoque la hausse de température par le soit disant effet de serre, c’est la hausse de température qui augmente le niveau de CO2 par dégazage des océans.
        Prendre l’effet pour la cause est le signe des charlatans.


      • devphil30 devphil30 8 janvier 2015 11:00

        C’est un cercle vicieux , la crise ou les inégalités ou qui de la poule et de l’oeuf.


        Les inégalités sont génératrices de crises car la distorsion des revenus génèrent un enrichissement et un appauvrissement des autres.

        Cette inégalité de revenu conduit à une moindre consommation pour les plus pauvres qui se retrouvent en situation de survie alors que les plus riches disposent d’un fort pouvoir d’investissement leur permettant de s’enrichir plus encore.

        Philippe 

      • Nicolas_M bibou1324 6 janvier 2015 09:26

        Apocalyptique, vous dites ?


        Comme apocalypse, je trouve ça presque sympa. En tout cas je ne vois pas de raisons de paniquer dans la description que vous faites du futur.

        La France est déjà la première destination touristique mondiale, en cela rien ne change dans le futur, sauf qu’on est visiblement plus riche, si de plus en plus de chinois viennent chez nous.

        Travailler à l’âge de 12 ans ? Une très bonne idée, beaucoup d’enfants de cet age sont déjà déscolarises, à 12 ans beaucoup dealent ou se prostituent. Et je parle de la France d’aujourd’hui. Le dernier sondage de la JAPD a montré que 30% des jeunes français de 17 ans étaient analphabètes. Alors mettre le travail à 12 ans, à part réduire le nombre d’incivilités, ça ne peut apporter que du bien à la France.

        Un pays vendu à l’étranger ? Sérieusement, vous pensez vraiment que ce n’est pas déjà le cas ?

        Les parents pourront poursuivre leur activité le dimanche. Vous utilisez le verbe pourront. Donc ils auront plus de choix, plus de liberté qu’aujourd’hui. Plutôt une bonne nouvelle, non ?


        Gel des retraites ? Parce que aujourd’hui, la retraite est une notion qui existe en France, selon vous ? Regardez l’espérance de vie en bonne santé en France. 61 ans. Ca signifie qu’aujourd’hui, en France, une personne sur 2 n’atteint pas 61 ans en bonne santé. Autrement dit, la plupart des retraités français sont dans l’incapacité technique de travailler. Dit encore autrement, la suppression pure et simple de la retraite ne changerait rien dans les fait pour les français, un arrêt maladie longue durée se substituerait simplement au système de retraite en place actuellement.


        Dans tous les cas, aucune de ces mesures n’aurait le moindre impact sur ma vie, donc je ne vois pas la moindre raison de m’en faire.

        • alinea alinea 6 janvier 2015 12:04

          Il est indécent, au point où nous sommes rendus, de ne pas comprendre que l’essence du capitalisme c’est « toujours plus », et que ce « plus » est impossible vues les limites des ressources de notre planète.
          Aussi, il est temps de ne plus prévoir, espérer ou rêver, un partage plus équitable des richesses, mais bien d’imaginer notre bonheur sur d’autres valeurs.
          Et ceci est mondial, naturellement.
          Plus tôt nous ouvrirons les yeux, mieux ce sera.
          Messieurs Piketti et autres économistes, feraient bien de s’inspirer des travaux de Monsieur Kurtz, lire Monsieur Jappe,etc.
          Voir notre avenir en dehors de la consommation comme seuls but et bonheur, est de la première urgence !
          Passer par André Gorz aussi, pour se rendre compte que le travail, tel que défini aujourd’hui, arrive en bout de course, pour les mêmes raisons de monde fini, s’inspirer des décroissants et, surtout, bien savoir que le malheur qu’a apporté ce système ne trouvera pas remède si on tente de « l’améliorer » !!
          Pour la plupart, il n’est pas aisé d’entrevoir une autre réalité que celle vécue jusqu’ici ; le défi est là, tout entier, et l’aventure, donc la Vie !!!


          • Jean Keim Jean Keim 11 janvier 2015 11:06

            alinea je chemine avec vous dans l’itinéraire que vous invitez à entreprendre et si nous trébuchons, il se trouvera toujours une main tendue pour nous aidez à garder l’équilibre si fragile.


          • howahkan Hotah 6 janvier 2015 12:17

            Le futur n’a jamais eu aucune existence réelle.....bien sur « on » ne le sait pas....il n’en aura jamais...il n’existe pas !! le passé est mort ,mais de cela reste des info accumulés appelées connaissance ! en elle meme elle sont aussi morte que le futur n’est pas....elles ont un intérêt vital dans certains domaines et sont un danger dans d’autres...

            il y a une réalité un moment qui n’a aucune raison d’être défini et qui est...le simple fait de l’évoquer par la pensée, il n’est plus....insaisissable il est ........

            le futur en tant que prospective est une bulle dimensionnelle qui crée un temps psychologique statique dans lequel l’analyse de divers éléments mémorisés couplés a des besoins permets de créer des conditions de survies, le temps dit psychologique varie de quasiment rien ,genre millisecondes jusqu’à beaucoup plus smiley

            le seul moment ou changer est possible est « là »...............

            or comme nous n’utilisons plus que la capacité qui nous reste,les autres ne marchant plus ,bien que toujours là pour tous, cette capacité d’analyse, la pensée donc,qui est toujours a conclusion binaire oui/non...je garde je jette donc, cette capacité d’analyse a comme champs d’action le futur , y compris le futur immédiat évidement car là cette capacité est vitale pour évoluer dans toute sorte d’environnement...mais cela n’est jamais le moment présent qui est à jamais insaisissable ....

            on ne le sait pas mais psychologiquement on ne vit en général jamais le moment, mais on essaye de vivre un futur que l’on désire être comme ceci ou comme cela.....
            le tout , cette machine qui analyse, et oui , nous ne sommes plus que des machines sans jamais un seul instant s’en douter smiley ,

            je regarde l’image mentale que j’ai du futur souhaité..je ne suis plus en contact avec le fait de vivre qui est « là »..hop déjà parti........mort !

            Le corps lui n’a aucun choix que d’être dans le moment insaisissable ,heureusement qu’il a un programme séparé de la pensée ,sinon tout disparaît instantanément ,nous compris bien sur mais aussi l’univers entier..

            pour faire trop court ,nous ne sommes plus dans le moment mais dans le futur de nos désirs, notre connexion avec l’univers est rompue............ceci est notre problème parmi d’autres et n’a strictement rien a voir avec le délire darwineien...qui était une étape de propagande nécessaire pour justifier l’esclavage des masses..
            cela dit origine X et changements il y a.....

            darwimachin qui aussi était ’une forme d’auto pardon pour ceux qui commettent les pires saloperies sur la terre...moi humain pas responsable,responsable être grand singe méchant smiley .

            notre haine est avant tout la haine de nous meme,de cette non vie en souffrance et de la tentative d’en reporter la faute sur les autres....

            « moi je » est névrosé ; totalement dément...il n’était pas prévu qu’il fonctionnât tout seul...nos autres capacités ne marchant plus de notre propre faute....la démence due à la douleur et la tentative impossible de s’en échapper sans rien comprendre est notre drame a tous !!

            lorsque elle, cette connexion, se reproduit ce qui arrive à des gens de temps en temps....la question du sens a disparu...seul un esprit qui souffre cherche un sens, croit il a sa vie mais meme pas car en fait il cherche un sens a sa souffrance..sans bien sur jamais essayé de saisir cela, ce que c’est etc.......

            chercher un sens a sa souffrance c’est encore et toujours essayer de fuir le mal être ...sans rien comprendre, il est plus facile de parler trou noir,galaxies, évolution etc là au moins « moi je » se sent abrité....le croit il..mais moi je a crée une zone inconsciente dans nos cerveau ,inconscient qui en tant que tel n’existe pas si nous avions encore toutes nos facultés mentales ce qui n’est plus le cas !! et en plus il ne maîtrise meme plus disons 80% à 90 % de ses propres créations mentales..qui lui sont maintenant hors d’accès et hélas pour nous totalement actives.....
            la plupart de nos souffrances viennent de là ,de cette zone de stockage de problemes non résolus et qui en fait dirigent le cerveau analytique sans que « je » le sache !! ..le pensée superficielle pense que c’est elle mais pas du tout...ma pensée de tous les jours ne dirige rien,sauf genre : oups« j’ai réussis à éviter une crotte sur le trottoir » ..
            or seule la souffrance sait et peut résoudre les problemes de la souffrance....elle contient sa propre solution...

            ceci est dit par rapport a du vécu et non de l’imaginaire ..le sujet est trop serieux et vital pour permettre des hypothèses

            ps : écrit trop vite et sans relire....des glitchs ou bugs se sont peut être introduit malgré moi dans ce texte ..


            • izarn izarn 6 janvier 2015 14:11

              T. PIKETTY est un européiste, qui ne comprends pas qu’il est impossible d’imposer le capital et les riches dans la zone euro, et en UE !
              Espoir frauduleux. Je ne le prends pas pour un génie. C’est trop facile de snober un Sapir et de vouloir filer une légion d’honneur à Piketty, je trouve ça louche.
              Personne n’a attendu Piketty pour faire un certain nombre de constats depuis 6 ans. Mais il n’est pas « complotiste » ou « d’extreme-droite » (Cf l’insulte de Moscovici sur Sapir) donc c’est un génie !
              Foutaises, c’est juste un Macron à l’envers.
              Tous les économistes sérieux disent ouvertement depuis des lustres les erreurs de construction de la zone euro. Elle n’est pas viable :
              « C’est le résultat logique de politiques inadaptées et de structures défaillantes de la zone euro »
              J.Stiglitz.
              Olivier Delamarche : « On se fout de la baisse de l’euro » Contradictoire avec Sapir ? Non pas du tout, car si des pays sortent de l’euro ils retrouvent leur compétitivité les uns par rapport aux autres en dehors d’une sécurité totalitaire favorisant les cartels les plus puissants. Ce n’est absolument pas le cas dans la zone euro, meme avec un euro faible ou ce sera l’Allemagne qui continuera à en profiter. De plus il est exact, que la plupart des entreprises qui marchent ont délocalisé hors des pays riches depuis longtemps ! Donc la baisse de l’euro n’a aucune action sur la compétitivité. Cela ne pourrait que relancer l’inflation, ce qui n’est pas le cas, car il n’y a plus assez de demande, et donc cela force les entreprises à baisser les marges (Les importations de matière première et les couts de l’énergie sont plus chers) donc les fragilisent dans leur propre pays, ou à trouver une main d’oeuvre encore moins chère et donc moins qualifiée pour fabriquer de la merde !
              Il est donc inutile de former des ingénieurs car ainsi, ils sont bien trop chers et de plus ils sont inutiles en zone euro ! D’ou la décadence inévitable.

              La zone euro favorise les entreprises délocalisées, si vous voulez de l’emploi il faut carrement en sortir de toute urgence.
              La sécurité qu’apporte l’euro, n’est qu’une sécurité favorable aux placements des plus riches, établissant la domination étrangère sur notre territoire : Donc il faut sortir de la zone euro ! (Bis repetita, je sais. Mais il faut matraquer car les cerveaux pikketysés sont lobotomisés)
              Quand aux chiffres il faut s’en méfier. C’est en regardant ces chiffres que les énarques font de la trés mauvaise politique. Par exemple sur l’éducation libellée en dollar : Foutaise ! On ne valorise par une éducation en dollar, quand à notre santé Stiglitz le dit lui-meme :
              « La productivité du système de santé est deux fois plus élevée en France qu’aux Etats-Unis. La France a la capacité d’innovation. »
              Ce qui dégrade la France c’est bien sur les Sarkosy et les Hollande, Bruxelles et la BCE.
              Le potentiel de notre pays reste encore grand, ces traitres n’ont pas réussi à tout démolir.
              Hollande n’essaie pas de sortir la France du marrasme avec Piketty qui volette de ci de la, Hollandeuro n’est que le fossoyeur de la France.
              C’est ainsi qu’il faut voir les choses.



              • izarn izarn 6 janvier 2015 14:30

                Je suis un peu brouillon, mais pour ceux qui n’ont pas compris comment fonctionne la mondialisation : Audi délocalisé fabrique des autos en Chine, et les vends aux chinois, et aussi en zone euro.
                Les chinois achetent les autos en quoi, en euro ? en dollar ? Non en monnaie locale, le Yuan.
                Donc que l’euro monte ou descende, les chinois n’en ont rien à foutre, ni les zonards euro, ni Audi.
                Les bénéfices d’Audi retournent en Allemagne ; yuan>dollar>euro. C’est juste à ce moment la, au niveau des bénéfices que le change peut jouer. Mais cela n’améliore ni dégrade la compétitivité. Mais on comprends que l’euro fort enrichisse les riches. Mais nos riches de chez Audi peuvent décider de laisser leurs avoir en Yuan pour le réinvestir en Chine...
                Audi exporte, mais le travailleur allemand lui n’exporte pas grand chose !
                Faire attention aux chiffres qui ne sont souvent qu’un mélange infame destinés aux gogos.


              • Onecinikiou 6 janvier 2015 15:52

                « Un constat économique : Les revenus de la propriété du capital et les inégalités salariales croissantes vont produire une concentration des revenus et des patrimoines jamais vue, entre les mains d’une minorité. La part des revenus laissée aux autres continuera à baisser. C’est une menace pour la classe moyenne patrimoniale dont les valeurs sont ébranlées par le déclassement et dont les revenus sont menacés. C’est dangereux, pourquoi ? Parce que sur fond de dépression, la démocratie est menacée.

                Une solution politique : En effet, la révolution fiscale à laquelle T. PIKETTY invite, s’impose d’urgence pour modérer la spirale infernale des inégalités »

                L’auteur ferait bien de se cantonner au constat, et ne pas se croire obligé de formuler une éponse qui anéantit le semblant de sérieux qui parsème sa première analyse. 

                S’il croit en effet que la « solution » de Piketty, au demeurant typique de celle préconisée par le courant libéral : concentrer essentiellement les efforts dans l’investissement et l’innovation - puisse dans le contexte actuel tendre à renverser les termes du rapport de force Capital-Travail et contribuer à réduire les inégalités, il se trompe et nous trompe par la même occasion. 

                Où voit-il d’ailleurs que les pays qu’il énumère dans son classement comme se situant en tête de ceux qui innovent et investissent le plus, réduisent dans le même temps leurs inégalités sociales et structurelles ? C’est une blague, et disqualifie par la même cette percetion éronnée de la situation macro-économique. 

                Il y a en réalité deux leviers absolument essentiels, prédominants, sur lesquels il convient d’agir s’il l’on souhaite un tant soi peu agir sur les structures de domination qui entérinnent plus que jamais les inégalités actuelles, et qui ne sont pas moins absents du présent texte : 

                1/ Agir sur le levier monétaire, sans lequel il est illusoire de penser que l’on pourra recouvrer une compétitivité suffisante notemment au niveau de l’espace européen (les deux tiers de notre déficit commercial se fait en Europe, en zone euro), et ainsi ajuster notre modèle socio-productif par rapport à nos prétendus partenaires. Or précisément, on ne peut agir dessus puisque nous somme intégrés dans un ensemble disposant d’une monnaie commune. Il faut donc en sortir. Préconiser des solutions économiques sans parler de la sortie de l’euro est donc une imposture fondamentale. 

                2/ Rétablir des barrières douanières aux frontières NATIONALES, étant entendu qu’il n’y aura jamais de protectionnisme européen dans la mesure où il n’y a pas de volonté commune PARCE QU’il n’y a pas d’intérêts convergents au sein des différents pays européens, dont certains dispose d’appareils productifs (contingence historique) se satisfont très bien du libre-échange et d’un euro fort (typiquement l’Allemagne et son glacis) ; protectionnisme qui doit permettre de nous battre de nouveau avec des pays émergents qui produisent à des coûts 10 ou 15 fois moindres, et dont il n’appartient pas au salariat occidental d’assurer le dévellopement économique à son détriment. L’argument des rétorsions éventuelles est nul et non-avenu : la plupart sinon tous les pays du monde avec lesquels nous commerçons, hors l’espace européen, pratique d’ores et déjà du protectionnisme parfois à grande échelle (Corée du sud, Chine, Etats-Unis, Russie etc...).

                Là encore pas le moindre mot dans le texte qui nous est proposé. Il va sans dire qu’il n’est donc pas à la hauteur des événements et nullement capable de répondre aux défis gigantesques qui nous sont imposés. 


                • eau-du-robinet eau-du-robinet 6 janvier 2015 16:21

                  Bonjour,
                  .
                  Certains fictions sont déjà devenu de la réalité notamment :

                  a) la perte de souveraineté des états européens donc la France
                  b) l’incapacité des Hommes politiques de gouverner la France avec une perspective d’avenir
                  c) la soumise au projet de la mondialisation (américanisation) des états européens
                  d) le fait d’être entrainé dans des guerres injustifiés ...
                  e) la perte de la pluralité de la grande presse
                  f) la privatisation des services publics
                  etc.

                  Il est grand temps d’agir et l’UPR propose un plan républicain d’action pour libérer la France de ce carcan infernal !
                  .
                   


                  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 6 janvier 2015 17:18

                    Les anciennes idées, les anciens concepts, les anciennes philopsophies sont périmées et ne peuvent plus faire avancer le monde : L’Occident a occidentalisé le monde et a crée la mondialisation du portefeuille !

                    Les idées gréco-latines ne peuvent plus assurer la cohésion au sein des nations, elles ne sont plus capables d’aucune organisation sociale et humaine ! 

                    Si l’ONU ne se met pas sérieusement au travail et réforme les vieilles dissertions afin de promulguer d’autres plus conformes au XXIe siecle,le monde basculera dans l’anarchie !

                    Mettre fin au mécanisme du leurre démocratique et rectifier la monstruosité des « droits de l’homme » car il s’agit de contraindre les responsables politiques à assumer leur devoirs !!!

                    Le monde a perdu son sens, il tourne actuellement vide. Les réformes nationales doivent toutes tendre vers le rejet de la mondialisation de l’argent et vers la résurrection des nations ce qui facilitera la réforme mondiale. Des nations souveraines avec une meilleure coopération, on n’a pas encore trouvé un monde meilleur, la mondialisation bâtarde de l’argent est une aberration !


                    • Montdragon Montdragon 6 janvier 2015 20:00

                      Pour ceux qui veulent devenir des valets bien payés, et jeter aux chiottes leurs idéaux, le Ps a grand besoin de candidats aux élections des conseils généraux...
                      Moi j’hésite, c’est bien payé pour pas grand chose, j’ai des gens à charge et je crois que je vais m’assoir sur l’honneur.
                      Aïe.

                       smiley


                      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 6 janvier 2015 20:23

                        @ l’Auteur.Excellente analyse.La prospective cède le pas à l"implacable réalité, mais voilà, personne ne réalise la nécessité et l’urgence des mutations.Il faut lire Eternity Exresse, de Truong.http://www.culture-sf.com/Eternity-Express-Jean-Michel-Truong-cf-91Les classes âgées prennent des TGV vers l’Eldorado chinois, et viennent alimenter les hauts-fourneaux.Oui, il faudra payer son loyer au Qatar, à tous ceux auxquels MM. Macron et Alii vendent les actifs d’un pays qu’ils dépècent ativement:Toulouse-Blagnac, Alstom, Le Club Med etc.


                        Maintenant, comme le disait A. Gorz, cela fait malheureusement bien longtemps que notre classe politique ose tout et risque tout, y compris la déstabilisation des fondations de la maison France, sans vraiment prendre garde aux conséquences : il y a fort à parier que le peuple français n’est pas mort, ne s’est pas suicidé et qu’il est en train de sortir, peu à peu, de sa longue anesthésie.

                        Il va falloir donner un léger coup de pouce à l’histoire et envoyer aux oubliettes tous ces gens qui encombrent le paysage politique, économique et social. Tous. Sans exception.


                        • eric 7 janvier 2015 08:04

                          Je n’ai pas tout lut, mais dans le début, il y a sensiblement, et à ma connaissance, de l’ordre d’une erreur ou approximation par proposition.

                          C’est normal dès lors que les références sont des gens Comme Todd et Picketty...
                          Ils sont l’un et l’autre charmant (je les ai rencontré en privé) et stimulant à lire. Mais ils ne sont pas très sérieux...

                          Pour rester sur le début, Todd et l’homme qui prévoyait le « Hollandisme révolutionnaire » et surtout, sur la base des ses hypothèse démocraphico familliale, « l’inéluctable disparition à court terme du Fn » lors des premières élections dans les années 80 ou celui-ci fit un bon score....

                          Pickety faisait parti des groupes Strauss kahniens qui constataient que les statistiques ne montraient aucune augmentation des inégalités financières en France et concluait donc que, si, les inégalités augmentaient, mais « qualitativement.... » Il faut dire que les vrais chiffres à l’époque prouvaient que les inégalités avaient été régulièrement en baisse dans notre pays, jusqu’en...1981 date à laquelle on assistait à une stagnation...et on comprend que cela faisait désordre ; L’arrivée de la gauche au pouvoir avait permis d’enrayer la baisse...

                          Pour la suite ? On a partout les mêmes banques, les mêmes système financiers et en général plus d’inégalités qu’en France.

                          On y a partout aussi plus de croissance, une baisse du chômage. Avec la Finlande, je crois, nous sommes les seuls en Europe ou il ne diminue pas. L’Amérique « ultralibérale mondialisée » fait 5%, l’emploi se porte pas mal, alors que c’est le pays de monde qui a accueilli le plus de migrants dans les trente dernières années et que s croissance démographique est légèrement supérieure à la notre de ce fait.....

                          Ce qui est différent chez nous, c’est un état qui dépense 57% du PIB et un ratio fonctionnaire par habitant a peu prêt sans concurrent ( peut être la Grèce ?).

                          L’investissement dans la jeunesse ? Belkacem vient d’augmenter de 10 000 euro par an, les portant de mémoire à 37 000 euro, les bonus des recteurs. Hollande vient de faire cadeaux de 3 milliards d’impôt sur le revenu à la classe moyenne supérieure en l’exonérant d’IR. il se trouve que dans ces tranche là, on trouve justement pas mal de profs et autres fonctionnaires qui votent bien ( 6 millions de personnes d’après eux). Alors de quoi vous plaignez vous


                          • AlainV AlainV 7 janvier 2015 10:37

                            L’auteur écrit : « ... imaginer le pire comme conséquence de la « lâcheté » de la classe politique »

                            Je m’inscris en faux : la classe politique qui nous dirige depuis des décennies est très intelligente et travaille efficacement à berner le peuple, afin de servir ses intérêts à travers ceux des gros capitalistes qui ont déclaré par l’intermédiaire du richissime Warren Buffett : La lutte des classes existe, et nous l’avons gagnée.

                            Ils ne sont pas lâches, ils ont tout simplement « lâché le peuple ».
                            Tout en faisant croire qu’ils font tout leur possible pour le servir. Le maire de ma ville en est un parfait exemple. Autre exemple : les Balkany qui sont régulièrement réélus.


                            • BA 7 janvier 2015 13:37

                              Mercredi 7 janvier 2015 :

                              Fusillade au siège de Charlie Hebdo, ils ont crié : « Allahou Akbar ».

                              Des témoins racontent la scène qui s’est déroulée en fin de matinée à Paris. Les assaillants ont crié : « Allahou Akbar ».

                              De nombreux coups de feu ont été entendus mercredi aux alentours du siège de Charlie Hebdo, à Paris.

                              Au moins onze personnes, dont deux policiers, sont mortes dans cette attaque et dix personnes ont été blessées.

                              http://www.europe1.fr/faits-divers/fusillade-au-siege-de-charlie-hebdo-ils-ont-crie-allah-ouakhbar-2337179


                              • VICTOR Ayoli Victor 7 janvier 2015 14:49

                                Impossible d’aller au bout de ce pensum.
                                 Eh ! L’auteur, vous voulez qu’on se suicide ou quoi ? Commencez d’abord...


                                • jjwaDal jjwaDal 7 janvier 2015 15:19

                                  Le peuple n’est pas prêt de reprendre son avenir en main en 2017 ou même 2050. Déjà par ignorance de mécanisme ultra-basiques dans lesquels le développement de l’espèce et celui de son économie sont entièrement englués. Par ex, comme la tumeur cancéreuse se développe avec bonheur au dépends de son support-vie (environnement) aussi longtemps qu’elle ne dépasse pas un seuil critique en taille (inconnu d’elle bien sûr), l’humanité a fait exploser sa population et les demandes de ressources naturelles per capita, avec une égale insouciance voire désinvolture. Quand Wes Jackson parle de « Petri dish economics » il nous compare simplement à une culture de bactérie en boîte de Petri qui consomment toutes les ressources sans aucune restreinte, jusqu’à taper violemment le mur. C’est notre trajectoire et tout le monde appelle la croissance de ses voeux pour résoudre nos soucis...
                                  Ensuite l’absence notoire du sens de l’intérêt général par la population comme ses élites ( par ex. à la louche 20% de la population humaine vivant sur une période de 75 ans a cramé la moitié des réserves de pétrole conventionnel en dévorant la part légitime des 80% vivant sur la période en se contrefichant que ce patrimoine était à priori aussi celui de quelques générations à venir...
                                  On peut l’illustrer différemment : si la quantité de CO2 rejeté dans l’air par une minorité de la population humaine sur un siècle posait réellement un grave problème, personne n’a montré qu’un accord international (hypothétique) réalisable sans implosion de notre civilisation était concevable. Nous avons la même esquive face à des phénomènes irréversibles a priori que tout un chacun a face à la perspective de la mort, déni, négation etc...
                                  Je n’ai fait qu’esquisser l’extraordinaire carence de base au niveau de l’analyse des causes de nos soucis, bien sûr.
                                  Par ex la démocratie consiste à donner les pleins pouvoirs à des gens qui ne nous représentent absolument pas, à ratifier des traités mentionnant la libre circulation des êtres humains, des marchandises et des flux financiers, sans trop s’étendre sur le fait qu’on verra plus d’africains cherchant fortune en europe que d’européens partant vers l’Afrique (pour des raisons compréhensibles), que les mêmes marchandises produites dans un pays à bas coût salarial (et bas coût de la vie) ne peuvent que détruire les emplois chez nous, que l’argent peut changer de pays en une microsonde 30 fois par jour, le salarié non (langue, famille, amis, culture, etc..).
                                  En bref l’idéologie dominante et ses zélotes n’a que le pouvoir que nous lui avons donné, mais nous sommes mal équipés pour lui reprendre.
                                  Devenons intelligents d’abord sur le plan économique, politique, apprenons l’histoire et acceptons la dissonance cognitive.
                                  Nous sommes le problème actuellement.


                                  • BA 7 janvier 2015 18:12

                                    L’économiste Bernard Maris a écrit le texte suivant. Ce texte a été publié dans Charlie Hebdo, mercredi 7 janvier 2015, page 13, … le jour de l’assassinat de Bernard Maris.


                                    La conversion de Michel.


                                    Hollande achève deux mandats catastrophiques. Le parti de la Fraternité musulmane émerge, côte à côte avec le PS, et le FN va l’emporter. Le PS fait alliance avec la Fraternité musulmane, l’UDI et l’UMP pour faire barrage au FN. Mohamed Ben Abbes devient président de la République, et Bayrou Premier ministre. Mais le PS abandonne à la Fraternité musulmane le ministère qui lui revient de droit, l’Education nationale. Ben Abbes propose une charia modérée, doucement réactionnaire, avec un retour à la famille et à la femme au foyer, et une privatisation de l’enseignement qui convient tout à fait à tout le monde.


                                    Il offre aussi une incroyable vision d’avenir : l’Empire romain ! Le limes, de la Bretagne au désert du Sahara, en passant par l’Italie, la Turquie, la Grèce et l’Espagne. Ben Abbes en Auguste ou Marc Aurèle (en futur président d’une Europe élargie à la mare nostrum). En France, le chômage s’effondre, la violence aussi. Les catholiques sont choyés. On attend paisiblement les conversions. Elles arrivent, et d’abord dans l’Université, particulièrement arrosée en termes d’argent … et où la polygamie se développe. Sous l’impulsion de Ben Abbes, les pays arabes francophones plus l’Egypte et le Liban adhèrent à l’Europe, et l’équilibre linguistique européen se déplace en faveur de la France. La France est à nouveau grande. La nouvelle Pax Romana règne. Fin de la fable.


                                    C’est un pur chef-d’oeuvre houellebecquien, c’est-à-dire :

                                    1) une projection futuriste extraordinaire et crédible, comme dans tous les romans précédents. Elle est doublée d’une question politique majeure : l’identité, la patrie, la nation (« née à Valmy, morte à Verdun ») peuvent-elles exister sans transcendance ? Non. Il faut la Vierge pour Péguy, l’Etre suprême pour Robespierre, ou Dieu pour Ben Abbes, qui veut redonner à la France l’âme qu’elle eut pendant mille deux cents ans, de Clovis aux Lumières.

                                    2) Un personnage principal détruit, désemparé, dépressif, malheureux en amour par son incapacité à retenir une femme, mais qui renaît dans le pari d’une conversion raisonnée, une conversion pascalienne, associée à un mariage de raison. Car, thème éternel houellebecquien, tout homme peut être sauvé par l’amour (ainsi, le père du héros). Le nôtre, trop égoïste, trop occidental et bien incapable de trouver l’amour par lui-même, le croisera par des marieuses. La polygamie lui fournira les jeunettes pour le sexe et la quadra pour la cuisine.

                                    3) Enfin, un style désormais parfait, de nombreuses digressions philosophiques – comme toujours – et un humour digne du maître omniprésent dans le roman (Huysmans ; on comprend a posteriori où Houellebecq a puisé son style et son humour).


                                    Et la misogynie, le machisme ? Aucune importance, c’est un roman, pas plus machiste que Bel-Ami, plutôt moins. Et la raillerie implicite de l’islam ? Elle n’existe pas. « L’islam accepte le monde tel quel » : toute la différence avec le catholicisme, qui ne peut qu’engendrer frustration perpétuelle. Encore un magnifique roman. Encore un coup de maître.


                                    Bernard Maris.


                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 janvier 2015 19:16

                                      Pour vous remonter un peu le moral, qui semble bien bas, voici une analyse géopolitique de Xavier Moreau, français vivant à Moscou et qui travaille aussi en Ukraine.


                                      On y apprend des choses étonnantes :
                                      - Que les Mistral vont être livrés en catimini à la Russie.
                                      - Que la Russie a prêté de l’argent à l’ Ukraine, si elle en demande le remboursement, elle dépose le bilan et ne pourra plus avoir de prêts. Kiev le sait parfaitement. Mais Poutine ne le demande pas.
                                      - Que des accords viennent d’être signés entre Kiev et Moscou.
                                      - Que la Russie aide financièrement l’ Ukraine depuis 23 ans.
                                      - Que la majorité des dirigeants de l’ URSS venaient d’ Ukraine.
                                      - Que les USA et l’ Allemagne veulent en finir avec l’industrie française, particulièrement ses fleurons de l’industrie militaire.
                                      - Que l’ Allemagne a des intérêts en Ukraine, mais pas la France
                                       etc etc,

                                      Je vous laisse découvrir...

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