Manifeste Pour La Dissolution Des Enfoirés

“On nous avait dit c’est pour un soir/On est encore là 20 ans plus tard/Ici, les Enfoirés/Rejoins notre armée.” [1]
Eh bien non.
Ne rejoins pas cette armée.
Déserte-là !
Et j’irai même plus loin : j’appelle à la dissolution des Enfoirés. Mais pas qu’eux. A la dissolution pure et simple de toutes les associations à but caritatif.
Et je m’en explique.
En 1985, année de création des "Restos du Coeur", il y a officiellement 600 000 personnes qui n’ont rien à bouffer. C’est ce que nous dit Coluche. Et il ajoute que, quand on demande au politique ce qu’il compte faire pour remedier à "ce problème", le politique répond qu’il ne sait pas. “Nous on sait, et on le fait !” assène-t-il.
Bien.
Voilà, se dit-on, un acte citoyen. Une bien belle action.
Nonobstant, Coluche pallie, par ses "Restos", les insuffisances des pouvoir publics, du politique lui avouant ne pas savoir comment faire pour combattre la pauvreté mais qui valide, chaque jour, une économie de marché, brutale, accepte l’idée (terrifiante) que cette économie-là fasse des victimes. Et de plus en plus.
Ce même politique qui, cynique, le moment des élections venu, vient nous dire, solennel, la main sur le cœur, qu’il n’est pas tolérable, dans un pays de droits comme la France, que nous abandonnions certains de nos concitoyens sur le bord du chemin. Qui en appelle à notre générosité. A dépasser les égoïsmes. Les nôtres, bien sûr. Jamais les siens. Et il nous présente ça sous forme de formules ou de slogans de campagne ("La fracture sociale" - Chirac en 1995) de promesses (“Zéro SDF en 2007” – Jospin en mars 2002 ; « Je veux si je suis élu président de la République que d’ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid » – Sarkozy le 19 décembre 2006 qui, d’une certaine façon, tient parole puisqu’il envoie les CRS déloger les sans-logis de la rue …) ou de lois (Le Droit Au LOgement dit DALO, par exemple) qui ne s’appliquent pas, ou tellement peu qu’elles ne servent pas à grand chose.
Et alors ?
Et alors, rien !
Et pourquoi ?
Parce que justement le politique s’appuie, sans le dire, sur les associations caritatives qui lui assurent, au fond, l’essentiel : la paix sociale. Il lui fournit même des structures, au niveau local, pour qu’elles (les associations et la paix sociale) perdurent.
Il serait intéressant de les dénombrer. Nous nous rendrions compte, qu’en trente ans, ces associations ont pullulé. Grâce, en partie, aux pouvoirs publics, bien heureux de leur existence, vu qu’elles se substituent à leur relative impuissance.
Intéressant aussi, de les entendre ensuite nous dire, ces politiques, qu’il faut en finir avec .. l’assistanat ! Alors qu’ils ne le souhaitent pas. Et toujours pour la même raison : la garantie d’une paix sociale.
Mais à quel prix, cette paix sociale ?
Ils étaient 600 000 à n’avoir rien à bouffer en 1985, ils sont combien aujourd’hui ?
2 ?
3 ?
4 fois plus ?
Si l’on en croit le rapport de l’INSEE publié en début de cette semaine, il y aurait 8 millions de personnes qui vivraient en dessous du seuil de pauvreté en France (2006).
Soit un million de plus qu’en 2004.
Voilà le prix.
Il est insupportable.
Mais visiblement, nous l’acceptons.
Nous acceptons l’inacceptable.
Eh bien, je dis moi, qu’est venu le temps de refuser.
Et ce refus passe par la dissolution des associations à but caritatif. A commencer par les "Restos Du Coeur", qui, hormis le fait que ce soit devenu (très vite) un barnum et un show médiatique épouvantable, quand ce n’est pas une promo déguisée pour les artistes qui y participent, constituent, en réalité, un cache-misère [2]. Or, il ne faut plus la cacher. Il faut absolument que nous la voyons, que nous la sentions. Il faut qu’elle soit à nos portes, la misère. Vivante, réelle, palpable.
C’est le seul moyen pour qu’enfin il y ait une vraie prise de conscience et un changement de politique.
Une politique responsable, soucieuse de TOUS ses citoyens.
Tant qu’il y aura des associations qui pallieront à son insuffisance, il n’y aura aucun changement de cap.
Certains me diront que je prône là, le Grand Soir (que ne promettaient pas Coluche & Ses Enfoirés : “On ne vous promet pas le Grand Soir, mais juste à manger et à boire !”) ou le Chaos.
Non.
Je ne fais juste que répondre à la question posée par les (nouveaux) Enfoirés : “Et si tu trouves un jour la solution, on fêtera tous notre dissolution !”
Eh bien la solution c’est que désormais les politiques, à qui vous avez - indirectement - servi la soupe pendant 20 ans, assument leur choix, celui par exemple de l’économie de marché de type débridée, en tirent les conséquences et fassent leur boulot.
Et la seule façon d’y parvenir, c’est par la dissolution des "Restos", des Enfants de Don Quichotte, de toutes ces associations qui croyant bien faire, entretiennent paradoxalement la pauvreté (qui d’ailleurs grandit) et l’inertie des politiques.
Autrement dit : Laissez les pauvres prendre leur destin en main ! Et Basta !
[1] Extraits de ”Ici Les Enfoirés” reprise du “In The Army Now” du groupe Status Quo (elle-même reprise d’un obscur titre néerlandais). C’est parfait ! Car par ce billet, je déclare qu’il est grand temps d’y mettre fin. Au statu quo.
[2] “Parfois je me demande à quoi ça sert !” Chante Zazie dans cet “Ici, Les Enfoirés.” .. Réponse : à cacher la misère qui grandit.
49 réactions à cet article
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Votre constat me semble juste pour l’essentiel .
La solution que vous préconisez est logique, en fonction des arguments que vous développez, mais vous vous trompez grossièrement, et il semblerait que vous ayez eut au moins un précédent historique.
Judas, qui attendait le messie libérateur de la Palestine, a voulu contraindre Jésus à s’opposer aux Romains. Nous savons, que Jésus s’est laissé tué, et n’a pas utilisé ses pouvoirs d’ Xmen.
Les bénéficiaires des restaurants du coeur, sont suffisamment nombreux pour se muer en un groupe d’actions et de pressions face aux responsables politiques, mais on pourrait en dire tout autant des électeurs dont ils sont une composante.
En réalité votre solution qui consiste à mettre la pression sur les victimes plutôt que sur les responsables est à la fois injuste et naïve.
Il y a beaucoup à dire sur le sujet, mais avant de jouer les apprentis sorciers, il faut se rappeler, que ventre affamé n’a pas d’oreilles.
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@ Décurion,
L’auteur a un raisonnement un peu facile, surtout quand on a son assiette pleine. Les bénéficiaires des restaurants du coeur, un groupe de pression ? Se reposer sur les pauvres pour mener une révolte ? Non, si cela doit bouger, il faut que le mouvement vienne de tous, si ce n’était pas le cas, rangez votre voiture, baisser vos rideaux de fer, mettez bobonne et les gosses à l’abris car les miséreux, quand ils ont faim, frappent n’importe qui et n’importe où.
Alors supprimer le caritatif, même si nos pantins dirigeants se reposent sur ces institutions pour faire le boulot à leur place, serait une grave erreur car ceux qui ont un petit salaire de merde, surtout chez les fonctionnaires ne se sentiraient pas concernés, alors ceux qui gagnent un peu plus mais qui en fin de compte, vont se faire plumer, bougeront encore moins. -
paul muadhib 19 mai 2009 13:24pourquoi pas, dans ce cas supprimez aussi les allocations familiales, les aides diverses, la secu ,l allocation chomage, en oubliant que ces points reposent sur des cotisation etc...ca ferait sans doute 10 a 20 millions de personnes a la rue, handicapes ,malades et vieux sans ressources compris, car notre monde hideux c est ca , et que dit il ce monde hideux, ? il dit : j ai peur, ne changez rien, j ai peur.
ce que l auteur propose et a quoi je rajoute plus de dereglement c est le monde reve par la droite, desole de faire simpliste , mais c est aussi manicheen que cela ,c est le monde reve de beaucoup, aux dernieres elections 53 % des suffrages exprimes allaient dans ce sens....ca laisse ....pantois non ??????? -
Appoline,
Il manque à l’auteur, quelques éléments pour apprécier le problème dans son entier, mais si sa solution peche par naïveté, elle n’ampute pas sa bonne foi. Certe, il n’est pas clairvoyant, à comparer avec l’aveuglement issu d’un bénévolat 5 ans durant comme animateur culturel.
Que certains puissent comparer les pauvres, à des comateux maintenues artificiellement en vie ne m’étonne pas outre mesure.
Supprimer les restos ne sont pas une solution, mais il faut admettre qu’ils se sont installés dans un train-train confortable, ils n’aident pas les pauvres à se relever, ils les maintiennent à l’endroit exacte ou ils les trouvent, et cela, n’est pas non plus une solution.
Muadhib,
Je ne vois pas trop ce que je pourrais rajouter sur vos commentaires., qui ne me paraissent pas s’adresser à moi.
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paul muadhib 19 mai 2009 15:28@ decurion, exact , fausse manip quelque part, salutations quand meme.
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C’est intellectuellement intéressant, et argumenté, et je suis d’accord sur le fond. Mais ne comptons pas trop sur les plus défavorisés pour mener la révolution, aussi nécessaire soit-elle. A part les Canuts, la plupart des révolutions ont été menées par des « bourgeois » quand le peuple meurt de faim, son souci c’est de trouver à bouffer pour ce soir, alors pour le grand soir, ce sera après le sandwich, ou le plat de nouilles quotidien.
peut-être qu’un jour ou l’autre, ces « morts de faim » trouveront le bon mode d’emploi du bulletin de vote, on peut toujours espérer...-
Certes , la vie est dure , et l on ne peut palier de tous les jours ,
aux carences du bon dieu
La vie est dure , mais la gamelle est sure , dans la générosité , de ses citoyens !-
Il y a du sens.
Arretons de mettre du scotch partout, on verra peut etre enfin l etat reel de notre societe (suicidaire).-
Jojo 18 mai 2009 16:36Ouh là, bon diagnostic, très mauvaises solutions.
Une fois que vous aurez dissous tout le tissu caritatif et qu’après la salade au chèvre chaud, le Magret de Canard et un chaud-froid aux pommes le tout salué par un petit Burp de satisfaction, vous attendiez face à votre télévision pendant … quelques jours, le séisme politique qui devrait en découler. Ils font comment pour manger les précaires ?
Car de quelques jours, mon petit doigt me dit que ça va aller chercher vers les quelques mois puisqu’ils n’en ont rien à cirer les politiques de qui a mangé à sa faim.
Au mieux, ils redéploieront les forces de l’ordre pour prévenir tout risque d’atteinte à l’ordre public et Basta !
Vous avez le choix entre plusieurs moyens de pression sur les politiques, dont un qui s’appelle, le bulletin de vote. Les précaires eux, n’auront comme d’autres choix que de vous avoir vous, comme preneur d’otage supplémentaire.
J’appelle contrairement à vous, tous ceux qui le peuvent à donner et tous ceux qui le veulent bien, à inciter les autres à donner, que les politiques fassent leur boulot ou pas.
PS : Parmi les associations caritatives, il en est qui paient au SMIC local (de quoi subvenir à ses besoins pas un sou de plus), des enseignants bénévoles qui passent des séjours de deux ans en Asie et ailleurs. Offrant gratuitement toute une tranche de leur vie à des enfants qui ne verraient jamais sans eux l’ombre d’un bâton de craie. Vous ne verrez jamais ces enseignants faire leur auto- promotion et s’auto- flatter l’ego à la télévision, la seule rétribution qu’ils demandent c’est de voir évoluer vers un peu de savoir leurs enfants.
Alors on fait quoi pour ces gens là, on les interdit aussi pour obliger les dirigeants du tiers monde à donner l’accès au savoir à tous ?
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Je ne suis pas en faveur de la dissolution des associations caritatives qui n’ont jamais eu vocation de préconiser la paix sociale mais qui par naïveté se sont faits cooptées par les pouvoirs publics. Bon nombre d’entre elles sont devenues des médiatrices et appaisent certaines des revendications les plus combattives, en raison de leur proximité avec le pouvoir. Je pense que c’est cette proximité qu’il faut dénoncer, tout en sachant que les ONG sont prises entre le marteau et l’enclume. Soit elles fonctionnent uniquement avec les cotisations, et leur survie n’est pas assurée, surtout pour les causes les moins populaires, soit elles sont financées par les pouvoirs publics et finissent par être instrumentalisées. Mais comme le dit Jojo, beaucoup d’entre elles ne tournent qu’avec des volontaires, et font un travail de terrain discret, mais essentiel.
Un exemple anglais qui peut laisser rêveur est celui du Trust Zito, du nom d’une victime d’un malade mental soigné dans la « communauté », dont l’objectif était l’adoption d’une loi pour la protection du public et qui a décidé de dissoudre son association maintenant que son but a été atteint.
En tout cas, la question méritait d’être posée comme devraient l’être celles de la représentation et de la légitimité des associations caritatives.-
Il y a beaucoup de vrai dans vos déclarations, mais je crains qu’un certain besson avec son mentor sarko prennent ça au pied de la lettre et qu’ils appliquent des peines aux bénévoles qui aident les pauvres émigres de Calais ou d’ailleurs .
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Il n’y a qu’a voir qui sont les artistes que le grand show des Enfoirés nous exhibe chaque année :
plus de 50 % de sarkozistes.
Que ceux-cis commencent par payer leurs impôts en France au lieu de donner des leçons de générosité aux petites gens.-
Je trouve l’article très intéressant car à contre-courant.
Toutefois je pense qu’il faut nuancer un peu le propos. Je ne connais pas dans le détail l’action de l’association « les enfants de don quichotte », mais ce que j’en connais c’est leur rôle de messager auprès des politiques. Ce rôle est indispensable pour que le politique ne puisse pas fermer les yeux sur une situation qu’il ne veut pas voir : il faut des gens capables d’aller porter des messages, alerter les médias, etc.Donc je suis d’accord avec le raisonnement pour ce qui concerne l’assistanat matériel, en revanche je pense qu’il y a toujours un besoin d’assistance pour porter les problèmes sur la place publique et auprès des décideurs.
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Belle réflexion, les assos ne sont-elles pas l’arbre qui cache la forêt ?
En fait tout ce que font les associations caritatives devraient l’être par l’Etat c’est à dire nous citoyens, donc celà revient à peu près au même sauf que là on fait appel à la générosité alors que si c’est l’Etat celà sera imposé même aux radins.
Regardez le Jauni malgré qu’il ne veut pas partager il y à encore beaucoup de moutons qui sont prêts à le payer grassement peut-être même avec l’argent du RSA .
Le général ne disait-il pas que les Français sont des veaux ?
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J’ai organisé un dîner philanthropique pour récolter des
sous pour les pauvres. Nous avons eu
1000 euros de perte. Maintenant en plus
ils nous doivent du pognon…
c’est certain faut arreter d’etre bon !
d’ailleurs la bonté et le don ça pourri la sociéte , soyez egoistes !
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bravo à l’auteur pour cet article au titre provocateur qui pique l’intellect et titille la curiosité...
Les réactions à cet article prouve bien que l’auteur voit juste : Tout le monde s’empresse de tempérer « oui je vous comprends mais quand même... tout de même... les pauvres pauvres tout de même, ils préfèrent manger que d’être libres vous comprenez, on est pas des salauds... »
comme si l’auteur allait à lui tout seul dissoudre demain toutes les assocs de France... (ah coup de Tamiflu au phosphore blanc ou à la nano- thermite peut- être ??!!)
et la meilleure :
« non, ce qu’il faut vraiment faire pour changer les choses c’est voter »
alors là j’ai presque envie de dire « no comment », sauf que nous sommes en lutte, alors je prends 5 minutes pour l’écrire :
Ceux qui croient que le droit de vote existe en France croient sans doute aussi qu’il existe un « pouvoir d’achat ». Je n’argumenterai pas plus aujourd’hui mais voici ce que j’en pense : Il n’y a pas de liberté dans le droit de vote en France car la France n’est plus une démocratie, ni même une république. Elle est un territoire en train d’être formaté aux normes du nouvel ordre mondial par notre prefet local M. Sarkosy de Nagy- Bosca, aristocrate néo- conservateur proche (très proche) des Bush et de la CIA.
Alors oui, peut- être qu’il faut sacrifier quelques pauvres pour empêcher les plus riches de continuer leurs mensonges.
Perso j’y crois pas. A mon avis le clan Sarko est prêt et cherche l’affrontement. Je pense qu’il faut clairement assumer la non- violence totale...... mais ça démange...
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Je suis entièrement d’accord et pour cause, j’ai participé à ce fiasco durant cinq comme animateur culturel, finissant même mon bénévolat comme responsable départemental. Je leur ai toujours, je veux dire aux personnes accueillies, que la solution serait de se rendre à l’Élysée afin de se faire payer la pitance par ce cher et tendre qui nous gouverne. Les membres de l’association ne sont pas tous d’accord, mais les « bénéficiaires » seraient bien tentés. Mais comment mettre ce mouvement en marche ?
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Vous avez été bénévoles pendant 5 ans, et vous n’avez rien compris.
Pourquoi, je ne suis même pas étonné ?
Parce que j’ai déjà vu le film . -
Pourquoi Sarkozy a le carnet de chèque illimité ? Il faut cesser d’être puéril, si untel ou untel est SDF, Sarkozy, Mitterand ou je ne sais qui n’y sont pour rien. Il y a souvent eu un divorce ou événement de la vie dramatique qui a fait que le mec s’est laissé sombrer.
Est ce une raison pour ne pas aider ? Bien sur que non ! Et c’est le role dans la société des structures caritatives qui font leur boulot et le font d’autant mieux que c’est un système largement bénévole et peu bureaucratique. Une administration qui ferait le même taf que les restos aurait une structure tellement lourde que le prix d’un repas couterait le double. Au final pour le même budget, on aide deux fois moins de gens.
Et ne croyez pas que l’on pourra un jour faire sans des structures d’urgence de ce type. Il y aura toujours des mecs ou des meufs qui seront mal à un moment de leur vie et qui sombreront. Et parfois c’est pour une bétise, un mec dans ma ville a comme ca abandonné sa femme du jour au lendemain suite à un échec professionnel et s’est mis de lui même à la rue. Un coup de délire. Il n’a pas cherché d’aide, rien. Un jour il est parti et s’est foutu dans le centre ville puis s’est laissé pousser la barbe. Aucun RMI ou autre ne l’aurait sauvé. Pour ce type de cas, les maraudes de la croix rouge s’avérent indispensables.
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Bin voyons .... Dissoudre les associations caritatives pour que l’ État si substitue.
Reformuler autrement , remplacer les bénévoles par des fonctionnaires pour que l’ État absorbe davantage encore à son profit des sommes disponibles pour la solidarité.Remplacer le « j’ai envie de donner » par « j’ai envie que vous alliez prendre dans la poche de ce monsieur qui à mon gout a un peu trop d’argent ».....« comprenez moi cela me donne bonne conscience et en plus cela ne me coute rien à moi , j’aime tant être solidaire avec l’argent des autres »
c’est l’inverse qu’il faudrait faire , rendre déductible fiscalement à 100% les dons versés à des associations caritatives , confier à ces dernières la distribution des dons à travers leurs bénévoles et demander à l’ etat de redistribuer via ses associations les économies de frais de structure réalisés par cette privatisation de la solidarité nationale.
La misère dans notre pays fait vivre bien plus de monde au sein de l’ appareil d’ état qu’elle n’en tue dans nos villes et villages.
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Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Où ai-je écrit que je préconisais le remplacement de ces bénévoles par des fonctionnaires ?
Nulle part.
Et même, j’y suis opposé.
Alors ceci étant précisé, y voyez-vous plus clair dans cet aimable « manifeste » ou faut-il vous le dessiner ?
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Quelque soit le type d’organisation politique ou sociale il y a dans quelque société qu’il soit des inégalités de fait entre les individus . Ainsi certains individus ont besoin d’être aidés. Cela est naturel , dans le sens où il en est ainsi depuis toujours.
Supprimer les associations pour mettre nos politiques devant leurs responsabilités ..... mais dans quel but ? le triomphe du socialisme ? Y aurait il sur cette terre une expérience socialiste qui ait réussie ? pour quoi faire ? recréer Utopia entre les Alpes et le Pyrénées ?
Existerait il sur cette terre des régions où la vie serait moins compliquée qu’en Occident ? Une terre où nos pauvres pourraient émigrer pour améliorer leur sort ?Personnellement je n’ai qu’une chose à dire à tous ces bénévoles c’est Bravo , continuez , vous êtes formidables , vous ne vous contentez pas de grands discours vous agissez , vous êtes des belles personnes, vous aimez vos semblables , vous êtes des gens précieux ....CONTINUEZ !
J’en veux profondément à tous ceux qui laissent penser que nos politiques peuvent tout solutionner , davantage encore à ceux qui en appellent à l’ État. Notre État et son armée de fonctionnaires se gavent de la substance de notre Pays , c’est une monstruosité.
Ce sont des richesses incalculables qui sont brulées au seul motif que l’ état est devenu sa propre finalité oubliant qu’il n’ était qu’un moyen.
Aucun État sur cette planète ne prélève autant sur son peuple (53% de la richesse crée) et pourtant nous croulons sous les déficits et nos pauvres ont besoin des restau du cœur et du DAL.Nos politiques ne sont pas la solution , ils sont le problème , nous n’avons rien à attendre d’eux . L’ État n’est pas la solution , il est le problème , il se goinfre , il asservi le peuple au lieu d’être à son service.
Quelle escroquerie de tout mettre sur le dos du libéralisme , il n’existe aucun état avancé sur cette terre qui soit moins libéral que notre pays , aucun État n’a poussé l’expérience socialiste aussi loin sans basculer dans le totalitarisme.
Je n’ai pas besoin de dessin pour comprendre vos propos Monsieur , j’ai parfaitement saisi , mais votre attente du Politique peut quasiment être mis en parallèle avec la ferveur de ceux qui attendent du bon dieu des miracles qui ne viendront jamais.
Vos croyances vous sont propres et sont respectables , mais votre allusion au fait que des hommes et des femmes d’ action , des exemples d’abnégation et de générosités puissent concourir à l’entretien de la misère des gens qu’ils sont sensés secourir est à peine supportable.
Je crois enfin que les pauvres dont vous parlez il faudrait que vous les regardiez dans les yeux , que vous les touchiez , il cesseront peut-être alors d’être pour vous des concepts utiles à vos théories. l’illettrisme , l’alcool , la solitude , la maladie physique ou mentale , les violences, la fragilité de l’immigré font des ravagent qu’aucun politicien ne règlera et n’ a jamais réglé et cela partout sur cette terre.Infini respect pour celui qui sans rien demander ni sur cette terre ni au delà se met au service du plus fragile ,fait son possible pour atténuer les multiples maux qui l’assaillent ces malheureux.
Bien cordialement
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rien que pour le sourire de leforestier cette association devrait être dissoute
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la tronche de souchon aussi
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Vous oubliez un truc essentiel : Le politique est la pour parler et faire des lois. Mais ce n’est pas son boulot de faire les choses et généralement quand il s’en mèle il le fait MAL.
Maintenant vous pourrez avoir les meilleurs lois du monde, il y aura toujours des gens pour qui cela ne collera pas et qu’il faudra aider. Or, la dessus, sachant que ces mecs qu’il faut aider ne votent pas, la pire des choses à faire est de confier leur avenir aux politiques.
Prenez le cas des logements sociaux en France. Ils devraient permettre l’objectif zéro SDF. Mais ils ont été détournés de leur but premier et servent à loger des gens qui n’en ont pas besoin. Pourquoi ? Parce que ces gens qui n’en ont pas besoin votent, eux. Le « charclo » lui ne vote plus. Et donc il n’est pas aidé par les politiques, c’est un des travers de la démocratie. Mais en réalité c’est un travers de tout système politique qui vient en aide à ceux qui comptent politiquement.
C’est pour cela qu’une séparation des pouvoirs est saine car on ne vote pas pour une association humanitaire. Et que comme elles sont en concurrence, toute affaire de corruption va leur nuire furieusement. On cite beaucoup l’affaire de l’arc en exemple, mais après l’affaire de l’arc, les dons à cette association se sont effondrés et ses dirigeants ont du faire le ménage. Vous avez vu du ménage de fait après l’affaire des HLM de la mairie de Paris ?
Je pense qu’une association comme les restos fera toujours du meilleur boulot qu’une organisation para-publique sous le controle direct des politiques. Ce faisant il est vrai que l’association fournit un service irremplacable au pouvoir en place et que celui-ci l’a bien compris.
Je pense bien au contraire qu’il faudrait sortir complétement l’état du role de solidarité et remplacer cela par un don obligatroire (en pourcentage des revenus) à une ou plusieurs associations au choix du citoyen. On élimine de cette façon beaucoup de corruption (à la moindre affaire, les gens donneront à une autre association), on diminue franchement les coûts de structure. Et surtout on a des structures plus agiles qui peuvent coller d’avantage aux besoins locaux.
Car la vrai révolution cela serait de comprendre que le politique n’est pas le super man qui controle tout mais juste un homme qui essaie d’en mener d’autres. Croire en la surpuissance du politique, c’est se tromper et gaspiller beaucoup d’énergie. Quand un homme politique vous dit qu’il va par sa seule action réduire la misére, il vous ment. Réduire la misére nécéssite l’action de toute la société, et il n’y a qu’au travers du caritatif que l’on peut le mettre en oeuvre.
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Article ridiculement inutile.
Effectivement, dans un monde ideal, ce serait au systeme politique, et non aux associations caritatives d ;assurer la survie des plus pauvres.
Effectivement, l’ideal serait que les associationa caritatives disparaissent, parce qu’on n’a plus besoin d’elles.Mais il se trouve que le systeme est ce qu’il est, et que si les assopciations caritatives disparaissent..... eh bien personne ne fera leur boulot a leur place, et des centaines de milliers de familles n’auront plus, pour subsister, que des solutions d’infortune, comme, par exemple, celles de voler ; excellent pretexte pour le pouvoir de s.en debarrasser pour de bon.
Au lieu de faire un « manifeste » pour la disparition des Restos et autres associations caritatives, lancez plutot une petition pour que des LOIS soient votees, pour que l’etat qssure sa fonction de subsistance aupres de TOUS ses citoyens.
Sans loi, aucune solution etatique n’est a esperer ni a attendre.Bref, au lieu de vous lamcer dansd un combat douteux contre des moulins a vent ; essayez, comme les Restos, par exemple, de faire OEUVRE UTILE.
Quant aux pauvres, ne vous permettez pas de parler en leur nom ou a leur place ; laissez leur AU MOINS cette liberte ; et si vous voulez savoir leur avis sur les Restos et autres associations, demandez le leur ; laissez les s’exprimer EUX ; votre position paradoxalo-demago-intello, ils n’en ont rien a foutre.
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C’est ça, continuez à voter et surtout à payer vos impôts pour engraisser « nos » soi-disant représentants « qui ne font rien d’utile » à part pondre des lois au profit des nantis et de plus en plus répressives envers les plus misérables.
Les « Restos » n’ont été créés que pour pallier à l’inutilité des démagos de tout poil, et dans l’urgence du moment, pour faire prendre conscience aux « élites » gouvernantes de la misère ambiante, mais jamais et surtout pas pour faire ŒUVRE UTILE pendant 20 ans et plus...
Colucci, à moins de vouloir se recycler en « mère Teresa » encensé par la clique des judéo-chrétiens suceurs de bénitiers, Bernadettes-aux-pièces-jaunes, hypocritement ralliés à « sa cause » (parce que ça les arrangeait bien !), aurait sans aucun doute arrêté les frais bien avant et pousser tous les SDF, RMIstes et autres laissés-pour-compte au vol et à l’émeute permanente.
Les assos caritatives (religieuses ou pas) n’ont jamais servi qu’à cautionner le système colonial et capitaliste et lui donner, de surcroît, bonne conscience. Elles doivent donc disparaître ! -
À la confluence de la littérature pour jouvencelle en chaleur et de l’histoire pour syndicaliste, se situe cette nu, néo, nouvelle chanson élue produit du bon goût, fille du conforme et du naturel à la lisière de l’allèle récessive et de la maladie héréditaire.
Même si cette nu, néo, nouvelle chanson française apôtre du statut quo végétant dans son propre nombrilisme depuis toujours, attise les vocations bourgeoises et prolétaires – les uns fantasmant les autres – elle excite les plumes des pygmalions dispensant leur existentialisme pratique en 10 leçons et la romance politique pour les nuls.
la suite ici :
http://souklaye.wordpress.com/2009/02/08/la-nu-neo-nouvelle-chanson-francaise-qui-lave-plus-blanc/
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@Sysiphe,
D’abord les organisations caritatives ne s’occupent pas que des « pauvres » comme vous dites. Il est très difficile pour certaines de distinguer leurs activités de lobbying de leurs activités caritatives. Il est donc normal de s’intéresser à leur pouvoir d’influence et de savoir qui les soutient, surtout financièrement.
D’autre part, il est intéressant de noter que beaucoup d’intervenants proposent d’embaucher des fonctionnaires à la place. Pour aller jusqu’au bout de cette logique, cela ne veut-il pas dire que les associations caritatives sont les acteurs d’une privatisation de certains services publics.
Un exemple récent, celui des camps de rétention, pour lequel le « collectif respect », un quasi inconnu au bataillon des associations a obtenu le lot Outre-mer. Hormis le fait que cette association ait été créée par des membres de l’UMP, que ses dirigeants dont un travaille au ministère de l’immigration ne sont pas tout à fait sûrs si l’association emploie ou non des salariés, que sa mission tienne en trois lignes, que son site internet soit en permanence en cours d’actualisation, qu’elle n’ait aucune expérience en la matière, cette association sera censée gérer plus de cas que les 5 autres associations réunies.
Il me semble que l’on peut se poser des questions à propos du statut et de l’utilité de certaines associations dites caritatives.-
Bien Vu !
Ras le bol de l’hypocrisie ambiante !
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Habitant en plein centre-ville, je ne supporte pas les méthodes insistantes, lourdingues voire agressives des bénévoles pour convaincre les passants de donner un peu de leur thune.
Je ne supporte pas non plus le lavage de cerveau permanent par les médias. Quand on a vraiment envie de donner on le fait sans l’influence de ce tintamarre ou bien c’est que l’on avait pas vraiment envie de donner. C’est valable aussi pour les mendiants, j’ai tendance à donner la pièce à ceux qui ne demandent pas.
Mais de là à dissoudre les asso, ce n’est pas une solution, l’Etat est mauvais en caritatif. Les associations ont l’utilité d’exister, c’est plus leur plans comm’ et leurs démarchages sauvages qui sont condamnables.
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ouai bon, l’article est interressant oui et non...
oui car il soulève un disfoncitonnement de notre état et met en évidence le fait que quelques blaireaux bien payés et grassement logés se font leur pubs devant quelques pigeons prêt à raquer 35€ pour les voir chanter ( faux pour certains.. ) durant 3 heures...
evidemment, ces nases là n’ont plus trop grand chose à voir avec coluche et ce qu’il a créé, mais le marketing est plus fort que toi ( et sega ) et bientôt l’argent récolté suffira à peine à payer leur cachet à tous ces ratés de la chanson.
le problème principal de cet article, s’il en est, c’est que vous, derrière votre pc, vous prodiguez des conseils qui, s’ils sont appliqués, affameront encore plus de monde, car croyez le ou non, l’état s’en cogne des pauvres, car ils entretiennent une peur pour certains, une pitié pour d’autres et celà arrange les gouvernants en place. Sans pauvres, pas de riches, c’est la misère et c’est normal...
Cette méthode est tirée de méthodes industrielles type LEAN et autres agitations du bulbe de nerveux de la production. Mettre les problèmes en exergue pour pouvoir les traiter au plus vite. Faute !!! la mal-nutrition ne doit pas être un indicateur de tension ; ou alors mettez vous à jeuner pour vous montrer solidaire avec les crève la dalle que vous voulez affamer sciement.
Si vous imaginez que l’état va prendre le problème à bras le corps vous vous fourrez le doigt dans l’oeil et jusqu’au coude. Ce que les restos et d’autres font, l’état ne le fera jamais ou alors après d’immenses émeutes ( et donc des milliers de morts ).
Alors, oui, pour ceux qui ne manquent de rien, cette solution peut parraître la bonne, mais uniquement dans un monde idéal ou les politiques en auraient vraiment quelque chose à faire de nous... mauvaise idée mauvaise époque.. et sans doute mauvaise planète.. l’Homme n’est pas fondamentalement bon, regardez les infos pour vous en rendre compte...-
Je suis surpris de voir autant de commentaires critiques alors que l’article est jugé très majoritairement positif (82% à midi ce jour)... Cela veut dire sans doute qu’il a au moins le mérite de souligner l’indignité de notre société : oui, il est indigne qu’une société possédant suffisamment de richesses pour permettre à tous de vivre correctement laisse autant de personnes survivre dans des conditions misérables (de même que notre planète pourrait faire vivre l’ensemble de ses habitants au lieu de laisser mourir des centaines de millions de personnes chaque année par manque de soins ou de nourriture) !
Et la disparition souhaitable des organismes caritatifs ne devra bien sûr pas faire place à une charité d’Etat, comme certains l’envisagent (comme quoi, le modèle de société actuel est tellement ancré dans les esprits qu’il semble impossible d’en imaginer un autre). Le partage du travail et des richesses produites permettrait à tous de vivre mieux alors que le plus gros des richesses du monde ne sert actuellement qu’à alimenter des bulles spéculatives ou, encore pire, à venir en aide aux organismes spéculateurs !-
@ Annie, l’auteur, et tous les autres
Mais qu’est-ce que vous avez à venir baver sur des associations qui font un boulot super utile, vu les carences de l’état ?
Vous savez combien de centaines de milliers de repas servent, chaque année, les Restos du cœur ?
Vous avez une petite idée de la façon dont ça permet à des milliers de familles de seulement SURVIVRE ?Et ça vient, derrière son petit écran, le cul dans son fauteuil, jouer les fines bouches, alors que, pour la plupart, il s’agit d’égoïstes qui ne bougeront jamais leur gros cul pour qui que ce soit d’autre que pour leur gueule ?
Non mais, on croit rêver, là...
Il y a des milliers de BÉNÉVOLES qui donnent de leur temps, de leur énergie, de leur amour, pour venir en aide aux nécessiteux, et une bande de gros plein de soupe vient là-dessus jouer les donneurs de leçon ?
Bande de minables ; faites le centième de ce que font tous ces gens, et vous pourrez la ramener ; d’ici là, vous avez juste le droit de fermer vos grandes gueules de nazes.
Le spectacle des Enfoirés ne vous plait pas ?
Eh bien, ne le regardez pas ; et basta.
Il y a plein de gens à qui il plait, et qui joignent l’utile à l’agréable, en payant pour aller le voir, ou en achetant le DVD, et ils vous emmerdent, que ça vous plaise ou non.C’est toujours les tenants du chacun-sa-gueule, qui ne bougent pas le petit doigt pour qui que ce soit, qui viennent jouer les donneurs de leçons, les bégueules, et se permettent de critiquer ceux qui se donnent du mal pour les autres ; bande de pauvres mecs...
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ce n’est pas ce que j’ai lu dans l’article (à part la dernière phrase que j’oublie volontairement car bien moins intéressante que la reflexion de fond).
J’ai vu entre autre deux choses : déjà, les restos et autres assoc’ ne sont pas des solutions mais des pis aller. Etant donné que la pauvreté a progressé depuis leur mise en place on se demande même si il ne font pas partie du probleme
En effet, et c’est le deuxieme point, l’Etat evite de s’occuper des sans abris et des pauvres car il se dédouane en laissant les bénévoles le faire. Si demain ,les restos du coeur et autres associations fermaient le ban, la misère des français serait encore plus visible et surtout , le citoyen lambda ne pourrait plus soulager sa conscience en faisant le traditionnel cheque caritatif déductible d’impots (encore un signe que l’état encourage ce système) à noel. Brref, l’unique solution serait alors une réponse politique forte.
le raisonnemen,t certes a contre courant mais a le mérite d’etre logique et argumenté. Avant de dire que l’auteur tape sur le bénévoles alors qu’ils font un boulot génial, trouvez la faille dans son argumentaire, et démontrez moi qu’il est un sophiste. -
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Je suis plutôt bien placée Sysiphe pour parler des associations caritatives. Cela fait 30 ans que je travaille dans le secteur humanitaire et 30 ans que j’assiste à une dérive des associations, qu’il s’agisse d’agendas gouvernés par des bailleurs de fonds plutôt que par l’intérêt général, de discours infantilisants, d’associations qui assurent leur propre durabilité etc. C’est parce que j’ai beaucoup de respect pour le travail qui est fait par ces associations, qui est absolument essentiel à mon avis à condition qu’il reste indépendant que je voudrais voir un peu plus de transparence, surtout financière, dans leur fonctionnement. Je ne pense pas que les soutenir aveuglément et inconditionnellement leur rende service et surtout rende service à tous ceux qui en ont besoin.
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Ravie de lire cet article car c’est ce que je voudrais voir depuis bien longtemps : en effet que tous les bénévoles « se posent » ..... des assos , aux STAGIAIRES, en passant par tous ces gens qui portent les« massacrés » de l’economie libérale pour leur permettre encore de survivre ..................ou qui,meme, font tourner l’économie ds de nombreux secteurs !
mais comment , quand ? et est-ce maintenant possible , tout simplement ...... ?
le caritatif est le nouvel état qui pallie toutes les carences .......... jusqu’à quand ?......
j’ai bien peur qu’un jour prochain nous devenions tous bénévoles !-
@ Philippe Sage
J’ai plutôt l’impression que le problème est celui des subventions publiques aux associations Ces subventions coûtent actuellement une fortune à l’Etat et aux collectivités locales, donc aux citoyens . De même que , dans une République laïque, la République ne doit subventionner aucun culte, je pense qu’une République digne de ce nom ne devrait subventionner aucune association .Une subvention n’est rien d’autre que l’’obligation faite à tout citoyen de payer une cotisation à une association à la raison sociale de laquelle il peut très bien être en désaccord, et à laquelle ils n’aurait jamais spontanément adhéré .Evidemment, la subventionnite des élus français est devenue telle que l’on ne peut pas revenir du jour au lendemain à une politique de zéro subvention . Mais je pense qu’avec une réduction progressive des subventions sur 10 ans , cela serait possible et permettrait de voir quelles associations sont réellement d’utilité publique.L’avantage de supprimer les subventions de l’Etat et des collectivités locales aux associations serait de supprimer définitivement ce genre de scandales :-
Mais il faut également un droit de regard sur le financement privé d’une association reconnue d’utilité publique. (je ne parle pas des petites contributions individuelles).
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Il faut distinguer deux types d’associations AMHA :
- Celles s’appuyant sur un réseau très important de bénévoles et qui de toute façon ne pourront jamais être remplacées par autre chose de mieux pour un coût optimal. Après le spectacle et le fait que certains artistes profitent de l’image qu’ils se donnent ainsi, c’est une autre discussion. Ca ou autre chose,de toute façon il y aura toujours des gogos pour tomber dans le panneau.
- Celles servant juste à collecter de l’argent pour financer des recherches, essentiellement dans le domaine médical. Par exemple le téléthon. Dans ce cas on peut effectivement mettre dos à dos le désengagement de l’état dans la recherche fondamentale et l’effort de générosité demandé aux citoyens lors de ces grands messes. Il y a effectivement ici une abberration.
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@l’auteur,
Qu’est ce que j’entends on veut me supprimer ?
Non, mais je ne me laisserai pas faire. J’envois mes rockettes sur la France.
Rien à cirer de vos organisations.
Mais, moi, l’Enfoiré de Bruxelles, je ne vous permettrai pas.
A bon entendeur
Salut
L’Enfoiré-
sissy972 19 mai 2009 15:02bonjour
Donner à une personne ayant faim ou froid est à mes yeux un devoir moral.
Je le fais anonymement, les reçus pour déduction fiscale de ces dons je les mets au fond de ma poche et non pas sur ma délaration d’impôts.
Supprimer les associations revient à affamer et jeter à la rue des personnes n’ayant d’autres ressources qu’elles. Pensez-vous réellement que ces demandeurs le font par
envie ? bien sur que non dites-vous. Dans ce cas vous qui êtes dans la normalité, regroupez-vous et allez manifester à Paris, au ministère de l’économie et du budget pour obliger l’état à donner des sous pour ces indigeants de la vie. Mais l’état vous répondra qu’il s’occupe déjà d’eux. N’a t-il pas inventé sous la pression des grandes grèves du 20ème siècle un tas de belles choses pour les pauvres : allocations en tout genre congés payés RTT RSI RSA SMIC SMIG et j’oublie les autres.
Le monde évolue rapidement trop rapidement, les frontières se sont ouvertes,les pays pauvres d’avant font partie à présent de notre économie. Le travail était facile à trouver.
Aujourd’hui les jeunes galèrent et peuvent se moucher dans leurs beaux diplômes
les vieux de 40 ans n’ont qu’à aller planter des choux dans les jardins ouvriers
Aujourd’hui tous nos acquis sociaux sont devenus des produits de « luxe » en comparaison
au salaire des Chinois, des pays de l’est, ils coûtent bien trop aux employeurs qui délocalisent et ferment les usines.
Je ne regarde jamais le show des « artistes » des enfoirés. Je zappe car je suis libre de le faire. Chaque année je salue la mémoire de Coluche qui a eu la bonne idée de créer les restos du coeur. Mais chaque année je suis effarée par le nombre croissant de personnes y ayant recours.
Donner à celui qui a besoin est un geste naturel.
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Pour moi je ne sais trop quoi pensé de cet article, si cela est juste ou non de demander de suprimer cette association caritative.
J’ai vécu la galère, je ne me suis jamais adresser si ce n’est qu’une seule fois au restaurant du coeur, il y a 5ans au moins, ne passerai plus jamais par la. La preuve que cet hiver durant 4 mois, je me suis trouver avec 200euro comme ressouce pour gérer un loyer, une mutuelle et charge EDR GDF et enfin de compte il ne restais plus rien pour me nourrir, s’est grace à mes enfants que j’ai pu le faire. Les restaurants du coeur ce n’est plus de la générosité, s’est une pitié pour autrui. Je n’aime pas la pitié je préfère garder ma dignité et me défendre juste pour reter debout.-
@Orange,
La notion de dignité que vous évoquez est primordiale, et elle devrait être prise en compte à tout moment par les associations. Je pense que cette dignité est préservée dans une certaine mesure si l’action de ces associations n’est pas vécue et n’est pas exercée comme un acte de charité mais comme l’expression d’une réelle solidarité. En cela, les associations restent à mon avis essentielles. -
article pertinent à teneur révolutionnaire que j’approuve
les associations caritatives sont des chevaux de Troie du capitalisme ,la preuve on le voit ici ses partisans du libéralisme capitaliste mondialiste qui les défendent bec et ongle ---------c’est l’équivalent des dames-patronesses-----------------------je ne dis pas pour autant qu’il n’ y ait pas de bénévoles sincères ,mais ils sont manipulés et même qu’ils se trompent de combat ,car le vrai combat c’est le combat de la justice et non la charité,charité qui cache et entretient les situations d’injustices voire de faire perdurer la misère,charité aussi qui peut avoir pour origine l’égo qui se constitue un petit capital de bonne conscience voire de petit capital tout court
non ,la charité porte atteinte à la dignité humaine
oui l’Etat est la solution car seul l’Etat ,l’Etat juste biensûr,l’Etat dans sa vocation propre qui est garant de la Justice,l’Etat serviteur de la République
car le problème vient des serviteurs de l’Etat et non de l’Etat dans sa fonction intrinsèque ------------------------des mauvais serviteurs de l’Etat produisent un Etat injuste ,de bons serviteurs produisent un Etat juste -------------ce qu’il faut combattre ce n’est pas l’Etat en soi comme pensent les anarchistes avec d’ailleurs beaucoup de sincérités et de motifs valables ,mais ce sont les mauvais serviteurs qu’il faut chasser ,en cela les marxiste voient plus justement car pour eux la présence de l’Etat se doit être provisoire et transitoire mais nécessaire avant qu’une société sans Etat comme le souhaite l’utopie anarchiste puisse émerger et s’installer ,du fait que l’etat de la nature humaine dans son ensemble n’a pas encore atteint le niveau de rationalité et de conscience ,d’intelligence et de bonté suffisant -------------pour le moment là où l’etat se reire ,c’est la mafia qui le remplace-
C’est amusant le parallèle que vous faites entre l’ état et la mafia , il n’y aurait de la place que pour l’un ou pour l’autre . Cela suppose qu’ils aient en commun quelques traits pour que l’un défaillant l’autre puisse s’y substituer aussi facilement.
Lysander Spooner, anarchiste américain, a poussé un peu plus loin le raisonnement et pour lui l’ État est la Mafia :
Le ton est un peu vif , mais nous sommes au XIX ème siècle au pays de l’oncle Sam"Tous les grands gouvernements du monde - ceux d’aujourd’hui et ceux d’hier - n’ont été que des bandes de voleurs, associés afin de piller, de conquérir et de réduire leurs frères humains en esclavage . Et leurs lois, comme ils les appellent, ne représentent que les ententes qu’ils ont jugé nécessaire de conclure afin de maintenir leur organisation et d’agir de concert pour dépouiller les autres et les réduire en esclavage, et pour assurer à chacun sa part convenue du butin. Toutes ces lois n’imposent pas plus d’obligations que n’en créent les ententes que les brigands, les bandits et les pirates jugent utile de conclure entre eux."
Lysander Spooner est favorable à une destruction immédiate de l’état , il n’attend aucune évolution de l’ Homme , il le prend comme il est.
Marx , une théorie absolument terrifiante, la destruction de l’individu , sacrifié sur l’autel du paradis collectiviste , nous ne seront sans doute jamais , à un million de morts près, combien d’innocents ont été massacrés pour réaliser ce fantasme contre nature.
La libre disposition de sa personne et la propriété privée sont des droits naturels , tenter de les anéantir ne peut finir que dans un bain de sang . -
Entre l’article dans lequel l’auteur ne trouve rien d’autre à proposer que supprimer les soutiens aux plus faibles, ce que préconise justement le libéralisme le plus acharné et les commentaires des internautes qui ne conçoivent l’intervention de l’État que sous forme d’aides et crédits, je fais le constat qu’on a encore du travail à faire pour parvenir à déconstruire les idées reçues, les a priori et les schémas « prêt à penser » que nous suggère avec insistance la propagande médiatique...
Il n’est venu à l’idée de personne apparemment, que cette situation est le RÉSULTAT de choix politiques catastrophiques pour le pays, qui visent à « libéraliser » à outrance pour se conformer strictement au dogme, en nous laissant miroiter une embellie qui n’existe jusqu’à présent que pour les nantis et se révèle mortifère pour la majorité de la population.
Ce sont ces choix politiques qu’il faut modifier en rétablissant une législation qui protège la population en contraignant les puissants : finance, banques, multinationales, oligarchie. Le mythe de lever les « entraves » s’avère être une arnaque qui vise à supprimer la cage, l’enclos, la ligne électrifiée et le chien de berger pour laisser au renard tout loisir de s’occuper de la basse cour.
C’est en particulier à ce résultat auquel nous sommes arrivés avec la ratification du traité de Lisbonne, faite par Zarkosy dans le dos des Français en bafouant le résultat du référendum sur le traité de « constitution européenne » qu’ils avaient rejeté à la majorité.
Pour sortir de ce piège, avant la déferlante annoncée du « grand marché transatlantique » en 2015 qui sera le coup de grâce mis en place pour détruire ce qui reste des lambaux de notre législation, il existe une seule solution : exiger la sortie de la France de « l’Union » €uropéenne, de l’euro et de l’OTAN, légalement, en appliquant l’article 50 du Traité sur l’UE.
Il y a URGENCE !!
Une seule formation politique suggère aux Français de se rassembler pour y parvenir. C’est l’UPR de François Asselineau qui a été créée dans ce but.
Tous les autres partis politiques espèrent encore réussir à changer l’UE, ce qui est impossible, mais ils nous le font pourtant miroiter depuis maintenant près de 30 ans !
PS : je sais que je viens commenter cet article bien tard, mais j’espère qu’il sera tout de même lu par quelques personnes.
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