• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Max Gallo : du sort souvent funeste des convertis

Max Gallo : du sort souvent funeste des convertis

De tous temps, il y eut des convertis, et l’on ne peut que se réjouir de ce signe de santé mentale de l’humanité. Nos idées ne sont dont pas si minérales et nos opinions évoluent parfois pour s’adapter à des changements qui ne nous doivent rien, mais nécessitent de notre part une modification de jugement, de comportement, d’action.

(Janissaires, eux ont été convertis par force,
mais leur sort ne manqua pas d’être funeste
)

 

C’est ainsi qu’une célèbre dame de plume a pu écrire

« Cet homme, je l’adorais et à présent je ne peux plus le supporter

comme les hommes changent ! »

Pourtant s’il faut avoir un regard positif sur ces mouvements de l’esprit et du cœur, sur ces balancements de l’âme, force est de constater que la condition de ceux qui font ainsi preuve de mobilité, de souplesse, de sensibilité à la pensée, à l’opinion de l’autre, cette condition-là n’est pas vraiment très enviable.

Une des raisons de cette faible approbation des uns et des autres (ceux qui ont été abandonnés autant que ceux qui ont été rejoints, et même, celui qui prend connaissance des faits sans être engagé en rien dans l’affaire) est que, de même que celui qui se révolte peut être qualifié aussi bien de résistant, de patriote ou de saboteur, voire de terroriste (ou encore d’ennemi combattant illégal aux Etats-Unis et enfermé par précaution sans procès ni accusation d’aucune sorte) de même, celui qui passe d’une conviction à une autre peut se voir indifféremment attribuer le statut d’opportuniste, transfuge, renégat ou même d’apostat.

La nuance avec le qualificatif donné précédemment (converti, ou « homme d’ouverture ») étant en grande partie du domaine du subjectif et donc fort difficile à contester.

Ainsi en est-il de Max Gallo, réputé homme de gauche qui a rejoint depuis la dernière campagne présidentielle le camp et même la personne d’un homme peu apprécié de l’électeur de gauche (je ne parle pas ici des chefs de parti dont on ne sait trop s’ils sont autre chose que des « cadres politiques disponibles » ) lequel se trouve actuellement dans la triste position d’être qualifié de traître par certains de ses anciens amis, alors que ceux du bord où il vient d’accoster sont loin de l’accueillir à bras ouverts.

Triste condition qui est souvent le lot du converti, mais qui peut encore se détériorer grandement pour peu que le camp qu’il a décidé de rejoindre donne des signes de faiblesse ou, pire, en vient à se délester d’une partie des éléments (convictions, valeurs, promesses) qui avaient précisément motivé sa conversion.

Hors c’est précisément la position dans laquelle se trouve notre récent académicien (une récompense qui pour certain a une odeur de soufre et participe à une méfiance qui n’avait pas besoin de cela), face à un "ami" sans cesse en mouvement dans des directions opposés, qui se déclare chaque jour « le meilleur ami » du pays où il pose le pied, ou de l’homme dont il serre la main, cet ami constamment en situation de redéployer pour Paul les moyens qu’il avait, dans l’instant précédent, promis à Pierre (comme par exemple la réattribution d’une partie des fonds du Grenelle de l’environnement pour alimenter le plan banlieue).

Mais il y a pire !

Il peut arriver que le cheval choisi – à tort ou à raison, le propos n’est pas là – s’avère ne pas être le bon.

La pièce rapportée se trouve alors dans la position de tous ceux qui ont soutenu un conquérant, lequel, après une période de victoire et de fastes, se voit contraint de reculer, décliner, voire disparaître.

Dans ce cas, les places dans l’avion du retour sont très chères (les Arkis, ou leurs homologues vietnamiens en savent quelque chose) et celui dont on persiste à se méfier parce que ses origines sont autres, et surtout en raison d’une présomption d’un nouveau « retournement » potentiel (ce qui a été fait une fois peut l’être à nouveau), celui-là n’a guère le choix. Car, dans ces replis, ces retraites périlleuses, les plus vaillants soldats, par devoir, mais surtout par désespoir, sont souvent les pièces rapportées.



Max Gallo est ainsi de plus souvent dans cette situation de défense pied à pied d’un territoire que d’autres ont déjà abandonné, comme cela a été le cas par exemple dans sa prestation sur l’Esprit public du 22 juin où il s’est senti obligé de justifier des baisses d’impôts pourtant tout à fait injustifiables (sur ce point la quasi-unanimité des analyses s’accordent*), face à ceux qui prenaient garde de ne pas trop toucher l’homme à terre (sur France Culture on n’est pas chez Ruquier) contraint d’user de formules expéditives à propos d’un désaccord sur lequel il manquait d’argument, et de procéder comme l’homme dont il s’est rapproché, à savoir sauter constamment à un nouveau sujet (allumer un nouveau contre-feu technique éminemment Sarkozienne) pour quitter chaque terrain où son pied s’embourbait.

Victime de cette obligation faite au converti de défendre plus vigoureusement encore que tout autre celui qui était l’adversaire, rallié parfois pour des raisons tout à fait légitimes, on comprendra que l’Immortel n° 24**, ex-porte-parole de Pierre Mauroy, ait de plus en plus de difficulté avec le réel et en particulier le parcours sinueux de celui dont il est devenu le soutien.

Et malheureusement pour lui, en dehors de l’hypothétique éclatante victoire du camp qu’il a rejoint, et plus particulièrement de la personne à laquelle il a associé son chemin (qu’il faut même à présent protéger de son propre parti où le mécontentement commence à gronder***), il est difficile de trouver une issue positive à la situation de Max.

 

Il ne lui reste plus qu’à l’ancien président du Mouvement des citoyens à espérer que les dieux de la guerre soient avec lui.

Alors, au bout du triomphe, pour celui qui a commis deux tomes sur Napoléon****, il y aurait la promesse, sur le même modèle, d’une autre fameuse biographie.


* 80 % des montants ont profité à moins d’1 % de ceux qui bénéficiaient de la mesure.

Pour tous les autres bénéficiaires, la mesure coûte plus qu’elle ne leur rapporte !

 

** puisque académicien

*** Notamment en raison de la « politique d’ouverture » aux « personnalités disponibles »

**** Une raison du ralliement à celui qui a pu se dire « Bonaparte sans Napoléon » ?


Moyenne des avis sur cet article :  3.59/5   (34 votes)




Réagissez à l'article

35 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 27 juin 2008 13:21

    Il se confirme que la vielllesse peut être un naufrage...


    • Le bateleur Le bateleur 27 juin 2008 23:30

      Et que l’expérience n’est pas nécessairement positive.

      des tas de choses se déposent sur les humains avec le temps.


    • TEO TEO 27 juin 2008 14:46

      Tant va la cruche Gallo qu’à la fin elle se brise...

       


      • Le bateleur Le bateleur 27 juin 2008 23:32

        Je ne lui souhaite que de retrouver un peu de lucidité

        et d’accepter de lire ce qu’il voit autour de lui et même certainement en lui

        et que par fierté (peut-être pour d’autres raisons également) il fait taire.


      • ASINUS 27 juin 2008 16:08

        formidable d avoir pris les janissaires pour illustrer un article sur Max Gallo

         

        quand on sait que l un des symbole de ce corps d élite est une enorme marmite en cuivre

        et que le commandant s appelle un çorbasi* litéralement

         

        L HOMME DE LA SOUPE !!!!

         

         

        *gazi borat ou gul


        • Le bateleur Le bateleur 27 juin 2008 23:34

          Ce n’est pas le motif qui m’a fait choisir ce corps d’élite qui a fini tristement

          mais avec le recul

          le hasard fait bien les choses (fourire)²


        • ASINUS 28 juin 2008 10:27

          bonjour Bateleur j ’ avais bien compris votre intention premiere ,

          mais le plumage et le ramage du sieur Gallo

           

          ne portant pas a l hilarité je n ai pu resister à un rien de "foutage de gueule"


        • del Toro Kabyle d’Espagne 27 juin 2008 16:57

          Fort heurseusement, il y a très peu de personnes qui considèrent Gallo comme un historien hard-core


          • camerone 27 juin 2008 22:38

            c’est donc pour cela qu’il vend tant de livres ....que les français sont idiots j’vous jure !


          • Le bateleur Le bateleur 27 juin 2008 23:38

            L’académie française n’est effectivement plus une garantie.

             

            Mais au-delà du talent réel ou non, c’est la fascination pour le pouvoir qui est en jeu

            nous devons à une cohorte de Gallo émerveillé par l’audace

            une pyramide des âges désastreuse après le passage de Napoléon

            dont les résultats ont été notamment une démographie plus faible que l’Allemagne pendant trop longtemps.


          • TEO TEO 28 juin 2008 01:00

             

            En matière de Science (ce qu’est censée être l’histoire) le bon indicateur n’est pas le nombre de bouquins fourgués à la ménagère de 50 ans, mais la reconnaissance des pairs reflétée par exemple par les citations, la référence qu’ils font à vos travaux... 

            A cette aune, M. Gallo n’EXISTE PAS pour la communauté des autres historiens du monde... Autre indicateur indirect : les historiens-chercheurs écrivent la plupart du temps des articles et rarement des bouquins... ils pissent très peu souvent des "histoires romancées" ou des "romans historiques"...

            Sérieusement il vaut mieux oublier ce type de guignols, qui font honte à la France.


          • del Toro Kabyle d’Espagne 28 juin 2008 17:06

            Bien dit, TEO.

            En fait ça serait comme qualifier de "philosophe" un écrivain-journaliste comme BHL (ou Arielle Dombasle d’ "artiste").


          • Marsupilami Marsupilami 28 juin 2008 17:40

             @ Kabyle d’Espagne

            Il y a quelques mois j’ai essayé de lire un bouquin de Gallo. Il m’est tombé des mains. Comme ceux que j’avais essayé de lire avant. Mais là où je ne suis pas d’accord avec toi, c’est là quand tu dis qu’Arielle Dombasle n’a aucun talent. J’aime bien des fois, à petites doses. Même Carla Bruni j’aime bien. Bon, là je sens que je vais me faire moinsser sévère. Moinsseurs je vous avertis : je déteste BHL et Sarkozy.


          • del Toro Kabyle d’Espagne 28 juin 2008 17:56

            @ Marsu

            J’ai même pardonné à Rohmer de l’avoir fait jouer dans Pauline à la plage

            En parlant de mer, il faudrait que tu viennes me voir (avec ta compagne) un de ces quat’ en Espagne.


          • Lavigue 27 juin 2008 18:12

            Max Gallo n’est pas un homme de conviction mais un opportuniste. Son parcours illustre ce propos : socialiste engagé au moment où le PS montait en puissance, il profita de l’élection de François Mitterrand durant deux septennats (ministre) avant de tourner casaque quand le retour au pouvoir de ce dernier au pouvoir s’avéra problématique .

            Homme de Cour, piètre écrivain (académicien tout de même !!!), il rallia ceux qu’il avait prétendument combattus pendant 20 ans pour rester parmi les gens qui comptent dans ce monde.

            "Il faut rendre la honte encore plus infamante en la publiant" comme le disait le vieux Marx.

             


            • camerone 27 juin 2008 22:36

              ha ! ...je te suis ...un peu comme Mitterrrand ...extrème droite ( et je serre la paluche à pétain dont je reçois la francisque ) , puis un petit tour par l’Algérie c’est la France ( de Dunkerque à Tammanrasset ...en autre ! ), puis le socialisme ....c’est vrai quand étant 11 fois ministre il à pu choisir son camp . quand à tourner casaque il est vrai que ce Max Gallo avait un exemple de premier choix ....


            • Le bateleur Le bateleur 27 juin 2008 23:41

              Il n’est pas le seul dans ce cas, à vouloir continuer d’exister au-delà de la limite de péremption.

              Et la quasi totalité se retrouve en situation bien inconfortable

              Personne ne veut d’eux, ni dans leur nouvelle demeure

              ni bien sur en ces lieux où autrefois ils s’asseyait plus souvent.


            • JoëlP JoëlP 28 juin 2008 00:06

              Excellent le commentaire

              >>Il se confirme que la vielllesse peut être un naufrage...

              Je trouve ce courreur de soupe est encore plus impardonnable que Kouchner compte tenu de son parcours politique au Mouvement des Citoyens. Triste naufrage en effet.


              • Iroquois Iroquois 28 juin 2008 07:27

                Je n’ai jamais aimé le style d’écriture de Max Gallo, qu’il fut de gauche, est de droite ou sera du centre.
                Je ne sais pas pourquoi vous êtes de gauche ; certainement pas pour la tolérance, la liberté et le respect des opinions des autres. Vous êtes bêtement sectaire. Sinon vous écrivez bien, c’est agréable à lire.


                • ASINUS 28 juin 2008 11:31

                  bonjour iroquois ;

                  en l occurence ça ne sont pas ses opinions qui sont en cause

                   

                  mais sa capacité à en changer suivant le vent


                • Le bateleur Le bateleur 28 juin 2008 14:24

                  J’ai tenté d’en rester le plus possible aux faits, mais bien sur il peut sembler dans l’article que je regrette pour des raisons de gauche.

                  Non

                  J’ai vraiment été saisi du pathétique de la situation d’un homme cerné, lors de l’émission que j’ai évoqué et qui est encore audible sur le site de France Culture (c’est dans la première demi-heure)

                  Sinon, je crois que toutes les valeurs humaines défendues à droite comme à gauche sont les miennes.

                  Je ne vous en fait pas le reproche, mais la plupart du temps, lorsque l’on met en évidence un dysfonctionnement (je fais large ici (sourire)² ) à droite, la réplique est immédiatement "et que proposent les socialistes" ou "c’était pas mieux du temps de Mitterand ...)

                  Nous sommes enfermé dans une pensée numérique (O/N, Blanc/Noir, Droite/Gauche, Sarkozy/l’autre clique) qui nuit à notre analyse du réel autant qu’à nos capacité d’agir.

                  Les journalistes et les politiques utilisent souvent l’amusant vocable de curseur, alors même qu’ils n’usent en général que de l’interrupteur.

                  Il nous faut absolument réinjecter de la continuité dans ce monde pour ne pas perdre pieds (en même temps que notre bon sens) et être constamment, notre président en est l’image même, oscillant entre deux directions opposées.

                  Sinon, oui, vous avez raison, de même que dans les courants correspondant à des modes d’éducation progressistes (par exemple Freinet) dans ce qui se dit la Gauche, on rencontre énormément de lieux où les valeurs de tolérance, respect et liberté, ont du mal à s’exprimer.

                  Mais c’est le cas dans toutes les places fortes de la pensée*.

                   

                   

                  ------------------

                  "Rien ne rase mieux l’âme qu’une belle théorie, toujours affutée et impitoyable.
                  Limite ou gras, réel ou fantasmé, le poil sera tranché"



                  Maurice de Thaelm "Les outils de la pensée"

                   


                • Iroquois Iroquois 29 juin 2008 11:40

                  Bonjour Asinus, bonjour le bateleur,

                  Dire déjà que c’est un converti, c’est avalisé qu’il ait changé de camp. C’est vrai que j’y ai vu un reproche et l’occasion de flinguer un traître, très certainement encouragé dans cette idée par les commentaires qui ont suivi votre article.
                  Je n’ai pas répondu pour défendre le converti, mais que ce ralliement n’est pour moi qu’un choix de circonstance dans une démocratie moderne. Chevènement, qui est ou était proche de lui, avait choisi Ségolène Royal, comme quoi l’écart entre les 2 candidats, et de manière générale entre les 2 principales forces politiques de ce pays n’est plus idéologique. Que les militants de ces 2 camps y voient encore des lignes de fracture énorme, je le comprend, mais de la théorie à la pratique, c’est comme ça. Ces lignes de fracture sont d’ailleurs à l’intérieur de ces camps sur les sujets qui nous concernent actuellement comme la construction européenne, la politique immigratoire, l’écologie, le réformisme, etc.

                  A vrai dire que le parti socialiste soit passé des nationalisations massive en 1981 aux privatisations records sous Jospin en si peu de temps, a été pour moi une conversion beaucoup plus nette. Que Laurent Fabius, l’homme de l’euro et ami des patrons soit passé dans le camp des eurosceptiques en compagnie des communistes et des frontistes et aille jusqu’à s’élever aujourd’hui contre la dérive "social-libéral" du PS auquel il a contribué hier, me semble également une conversion plus marquante. Que Jacques Chirac, sur l’Europe, de Cochin à Nice, ait fait le chemin inverse, est du même genre. Alors Asinus, je pense que finalement le vent change beaucoup plus souvent que ça.
                  Ceci dit Max Gallo a-t-il vraiment changé de camp ? C’est déjà un multi-récidiviste en étant passé du PC au PS au MDC. Mais peut-être que ce n’est pas changer de camp ici en passant pourtant de l’autoritarisme et de l’anticapitalisme à la démocratie et au réformisme de l’économie de marché. Alors aujourd’hui il aurait franchi la ligne rouge, cependant pour un jacobin-bonapartiste-gaulliste comme on dit de lui, je ne vois pas de parti aujourd’hui mais des personnalités ici ou là, ce qui me semble logique par le romantisme de ses idées. 

                  Vous me dites : "Il nous faut absolument réinjecter de la continuité dans ce monde pour ne pas perdre pieds (en même temps que notre bon sens) et être constamment, notre président en est l’image même, oscillant entre deux directions opposées."
                  Quelle continuité voulez-vous ? Les résultats d’une politique ne sont-ils pas plus importants que de savoir si c’est une politique de tel ou de tel camp ?


                • ASINUS 29 juin 2008 14:21

                  bonjour bateleur

                  la capacité d un homme politique d evoluer sur un theme un sujet une vision societale

                  me semble plutot un signe de bonne santé intellectuelle.

                  Que chacune de ces évolutions amenent les ideaux politiques

                  d un quidam en concordance avec le pouvoir en place finissent

                  par me faire douter quelques peu de sa sincerité , les louanges en direction de ce meme pouvoir

                  ne me laissant dès lors plus aucune illusions

                   

                   


                • ASINUS 29 juin 2008 14:23

                  pardon je m adressais à Iroquois


                • Le bateleur Le bateleur 30 juin 2008 17:08

                  Oui à propos du "bon signe" c’est d’ailleurs ainsi que je commence l’article.

                  Sinon, la dernière prestation de Max, tout à fait pitoyable, peut donner à penser qu’il est engagé dans un processus qui ira plus loin que le simple blâme.

                  voir

                  Max Gallo, à la limite de la rupture ligamentaire

                • Le bateleur Le bateleur 30 juin 2008 20:43

                  Si MG a une quelconque valeur c’est précisément comme objet remarquable de cette catégorie d’homme (de provenances et qualités diverses) qui ont rejoint Nicolas Sarkozy comme signes de ce qui serait une ouverture.

                  Il montre très bien qu’il ne s’agit dans chaque cas, et en particulier le concernant, que d’isolés.

                  La soi disant politique d’ouverture est donc aussi plombée que ses "représentants"

                  c’est à ce titre que MG est un objet d’étude qui raconte des choses.

                  Au-delà de cela, c’est bien sur sa présence dans une émission telle que "L’esprit Public" qui doit être questionnée.

                  Jusqu’à quand les autres participants accepteront-ils le style de répartie cinglante (épidermique) qu’a essuyé l’autre participant qu’est Jean-Louis Bourlanges (ex député européen) parce qu’il avait osé faire une comparaison que l’immortel n°26 a qualifié de "caricature".

                   ?


                • Le bateleur Le bateleur 28 juin 2008 14:27

                  Certes

                  mais le prix à payer est bien élevé, n’est-il pas ?

                  Gallo se retrouve, tout comme notre premier fonctionnaire de l’état, dans une situation peu enviable et relativement seul (dans un silence bruyant qui l’ignore en partie, celui du camp qu’il a choisi)


                • Olga Olga 28 juin 2008 10:40

                   

                  Gallo, trotteur que l’on pensait indécrottable, s’est fait mettre au pas par l’Etalon Fougueux, au premier virage de la course des convertis. Le petit empereur hippique n’a que faire de toutes ces rosses qui ralentissent son train de pur-sang surentraîné. Mais les canassons sont pourtant toujours plus nombreux à piaffer sur sa croupe majestueuse. Leur pesanteur atavique nous laisse espérer un final peu glorieux, lorsque le terrain sera aussi lourd qu’eux. Un troupeau de lourdauds enlisés, voilà ce qui nous attend. Les paris sont ouverts...

                  Olga, palefrenière aux écuries royales.


                  • ASINUS 28 juin 2008 11:26

                    bravo olga ; belle reprise

                    mais n oubliez pas la premiere leçon

                    " en avant , calme et droit"


                  • Le bateleur Le bateleur 28 juin 2008 14:45

                    Assurément celui qui spécule sur ces valeurs là a intérêt à le faire plutôt à la baisse

                    La suite sera nécessairement peu glorieuse quel que qu’en soit la suite de la cascade de non-évènements qui agitent en tout sens cette mandature.

                    Il y a une ressemblance frappante entre De Funes (l’homme ambitieux, fier, coléreux et talentueux dans la capacité à embrasser l’espace et à lui donner du mouvement) et le mari actuel de Carla

                    Le premier a trouvé sa voie et y a parfaitement réussi, en faisant rire la France entière notamment de ses éclats et de son agitation frénétique

                    Le second fait exactement la même chose, mais s’est trompé de lieu,
                    tout ce passe comme dans un film comique (tous les commentateurs du réel sont à la fête) mais lorsque le spectateur en sera à réclamer son happy end avec un peu d’autorité
                    les acteurs risquent gros
                    et avec eux, monsieur Gallo.

                     

                    ----------------------------------------

                    voir

                    "J’aime bien ce nihiliste"

                    et

                    "Décidement, j’aime bien ce nihiliste"


                  • Allain Jules Allain Jules 28 juin 2008 11:13

                    Max Gallo, l’italo-français est une imposture historico-intellectuelle. Bref, un roi de l’esbroufe.


                    • Le bateleur Le bateleur 28 juin 2008 14:48

                      imposture je ne sais pas

                      mais actuellement,
                      mauvaise posture
                      je le crois


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès