• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Merci Peillon !

Merci Peillon !

Peillon c’est un moment que j’ai tant espéré.
 
Enfin un homme politique qui instrumentalise les médias et en particulier cette exécrable émission A vous de juger qui n’est qu’une pantalonnade qui met en théâtre nos hommes politiques, qui honte à eux se prêtent à ce jeux, dont seuls les faiseurs d’opinions et les polémistes en retirent une gratification.
 
Un coup de pied dans cette termitière et j’espère que tous ceux qui sont épris de débat démocratique plutôt que de spectacle seront derrière lui.
Ce que nous voulons ce sont que nos hommes politique nous parlent de leurs projets et de ce qui les différencie et non de tout le « Caca » politique nauséabond pour inculte. Car demain c’est leurs intelligences qui nous sortiront des difficultés et non la « Merde » que l’on entasse.
 
Si les Français doutent de leurs hommes politiques peut-être que l’image que rapportent les médias d’eux y est pour quelque chose. Si l’on interroge les citoyens de ce qu’ils ont retenu du débat de jeu de rôle organisé par Chabot aux derniers élections Européenne c’est la polémique opposant Bayrou à Cohn-Bendit.
 
Il semble que la société, du moins celle que j’observe, ait renoncé au débat depuis longtemps pour petit à petit entrer en polémique. Les mots en « isme » indiquent les tendances qui se dessinent pour devenir une doctrine ou une école.
 
Serions-nous devant le « Polémisme ». Dans les débats c’est ce qui fait audience. Ce n’est pas, quoi que l’on en dise, une nouveauté, même si sur les radios, à la télé ce sont les polémistes qui font audience, tandis que sur le net le pire côtoie meilleur.
 
Certes, certains ont du talent et en ont fait métier, mais ce n’est pas de cela que je me plains, c’est de l’écoute grandissante, non comme moment satirique et plaisant, mais comme voix dans lesquelles nous allons trouver les informations qui nous permettrons d’avoir une voie critique constructive capable de nous aiguiller dans la complexité des analyses socio-économiques qu’il nous faut faire au quotidien, et qui nous défient mondialement et nationalement (population, pollution, matière première).
 
Pire, parfois j’ai le sentiment que même les hommes politiques ont renoncé au débat adulte pour se convertir au « Polémisme » ludique, critère de sympathie conduisant à des reports de voix électives.
 
Est-ce une marque d’infantilisation semblable aux méthodes d’enseignement en vigueur dans le primaire, ou une infantilisation du débat politique ?
Va pour le spectacle, cela a toujours existé avec les chansonniers, les journaux satyriques, les humoristes politiques. Alors est-ce une tendance de fond, un effet bulle médiatique, ou l’évidence d’une insuffisance citoyenne des français.
 
Serions-nous une exception en la matière ? Certainement pas, c’est le lot de tous les êtres que portent cette terre. Pour ne pas se perdre, certains suivent le doigt qui leur montre dieu sans jamais l’atteindre ou si peu, car beaucoup s’arrêtent au doigt, d’autres croient avoir trouvé leur route dans la république et la détruisent avec des dogmes économiques liberticides, d’autres se vouent au savoir, aux élites, aux idéaux, aux utopies et devant la prolifération des informations qui exigent connaissances et étique, c’est l’art de la manipulation, du leurre anoblies en art communiquant, et cerise sur le gâteau la polémique est devenu enseignement politique.
 
Bien sûr pas pour ceux qui demain dirigeront le monde que ce soit dans les antres de la religiosité, dans ceux de la république ou dans ceux des affaires.
 
Ces lieux un peu mystérieux qui inspiraient le respect pour ceux qui ignorants de trop de connaissance ne peuvent en détenir que leurs croyances ou leurs convictions.
 
Lieux devenus antres d’initiés, et d’experts en tout qui vivent entre eux, gourou moderne, chamane de la mondialisation pour leurs fidèles qui n’ont plus a construire des « minarets d’archaïsmes » à l’heure du net, mais en nourrissent les populations par la polémique seul domaine encore accessible pour pourfendre la difficulté d’un illettrisme sociétal, produit de la pauvreté dans certains pays et du consumérisme dans les riches.
 
Ne croyez pas que notre quotidien est insignifiant, bien au contraire si nous prenons la peine de le déchiffrer, la peine de nous regarder vivre, alors nous saurons quel avenir vous attend.
Aucun illuminé ne détient demain, c’est en lisant dans les lignes de nos comportements par les statistiques comme hier les mages dans celles des entrailles de quelque animal, que chacun envisage ce qui ne sera pas.
 
Je ne crois pas que le Polémisme deviennent une doctrine comme je l’écris, mais son attrait et sa récurrence peut symboliser l’évolution d’une sous culture dû, non au fait que les populations ne disposeraient pas d’intelligence ou de bon sens, mais pas assez de connaissances, pour séparer le rire, vital, jaunissant devant les défis mondiaux, si nous pensons que remplacer les faiseurs d’Opinions par des Polémistes préservera notre avenir en perdition.
 
Devant la fuite des électeurs dans les meeting ou le vote, il serait une erreur de croire que la polémique serait la version modernisante pour nourrir le débat politique et sensibiliser la jeunesse.
 
Ce sera certainement le meilleur moyen d’entrer en tyrannie avec le sourire.
 

Moyenne des avis sur cet article :  3.7/5   (37 votes)




Réagissez à l'article

49 réactions à cet article    


  • Alain-Goethe 16 janvier 2010 14:21

    Peillon a dü se dire :

    Payons nous la tête de ceux qui ont lancé (et alimentent) cette histoire « Identité nationale »

    Ce débat je le trouve inopportun.
    notamment parce que les Français sont plutot individualistes et corporatistes.

    Il y a déjà les identités familiale, religieuse, corporatiste, l’identité de catégorie socio-professionnelle.

    Ce que je regrette en France, c’est que nous sommes dans une société plutot bloquée.
     Si l’on estimait toutefois que cette société se débloque, le mouvement est plutot vers « le bas », à mon avis.

    Pendant que nous nous regardons le nombril, les pays émergents travaillent et sont en train de « rebattre les cartes »

    cf « Contreinfo » par ex = un article (cette semaine) de Th FRIEDMANN sur l’effort de la Chine en matière d’énergie, y compris d’énergies renouvelables


    • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 10:36

      bonjour alain

      compliqué de te répondre simplement. nous ne sommes pas plus bloquée que d’autres dans l’organisation sociale, elle se structure en fonction des intérêts particuliers qui se dessinent du fait des stratifications sociale, et maintenant un peu culturel du seul fait de la circulation des population. mais si cela a toujours existé de manière plus ou moins évidente ou étendu, il existait des espérances collectives dans lesquelles elles se fondaient. la disparition de ces espérance les font ressortir avec plus d’acuité et chacun veux dans ses différenciations trouver sa sauvegarde.

      dans le même temps nous sommes une nation vieillissante dont le poids de la prospérité représente en terme économique un surcoût d’exploitation qui ne se trouve pas dans les pays dont l’économie était latente et que l’occident éveille. rapelle toi le livre de Alain Pierrfite« quand la chine s’éveillera ». la difficulté est d’avoir transformé l’humain en troupeau de marchandise comme celui de bœuf ou de mouton.ses capacité son développé non pour le servir, mais au service d’un groupe, d’une oligarchie. le problème n’est pas nouveau, il a toujours trouvé des réponses dans l’espérance (sous n’importe quelle forme, même violentes). notre défi est de débloquer les organisations systémiques ou modèle qui organisent notre existence et qui façonnez notre réflexion et la limite. s’il y a un blocage pour te suivre il est là, et pour tous les hommes il en est de même,cela fonde et en même temps freine. donc difficile sujet.

      si les marchands ont leur place ils ne doivent pas être aux commande des politiques car leur action est déterministe donc à l’opposé de ce qu’est l’existence. l’y réduire et aller inévitablement devant des problèmes ou des crises comme nous les appelons.

      historiquement le commerce avec ses problèmes lié a l’ignorance ou l’avidité humaine, a relié les hommes et les cultures aussi loin que l’on remonte dans le passé c’est sur la voie du commerce de l’Égypte et de l’Indus qu’est naît le monde hébraïque par exemple.

      ceci est a préserver, mais est difficile a gérer car les humains ne disposent pas d’une vision du monde sans le développement du savoir qui permet de le saisir faute de pouvoir en faire tous le tour. c’est cette dimension qui échappe au population actuellement et quand nous ne pouvons avoir une vision claire de notre avenir nous nous recroquevillions nous nous mettons en position fœtale. c’est cela que tu appelles le blocage,

      si je rale aprés les médias c’est qu’il entretiennent une sous culture du consumérisme qui nous fait croire que c’est que dans la marchandisation y compris celle de l’homme, que nous trouverons une solution à notre avenir, alors que notre présent et le produit d’un commerce du savoir et c’est lui qui nous assurera l’avenir sinon nous ferons comme beaucoup de civilisation avant nous, les futures nations raconterons la notre grâce à nos vestiges.

      plus simplement nous devons passer de la victoire totale du matérialisme au matérialisme éclairé fait donc pour les humains et non pour quelques uns d’entre eux.

      c’est comprendre que dans l’existence il n’existe pas qu’une seule radio (la pensé unique) que l’on s’impose d’écouter mais biens d’autres que nous pouvons construire.

      cordialement.


    • voxagora voxagora 16 janvier 2010 14:27


      Je me demande si tous ceux qui dénoncent la people-isation des politiques
      en les critiquant de se précipiter sur les plateaux télé,

      sont les mêmes que ceux qui ont traité V.Peillon de tous les noms
      parcequ’il a maltraité le média télévisuel qui maltraite les politiques et nous enfume ?


      • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 10:54

        bonjour voxagora

        il y a toujours des positions hypocrite de circonstance. sur le fond la circulation de l’information est vitale aujourd’hui que la planète est au porte de nos écrans de nos télés, de nos radios.

        c’est une belle chose, mais cela draine comme le net une quantité fabuleuse d’informations impossible a contrôler il faut donc que chaque acteur qui naviguent dans se monde soit en mesure de faire son contrôle interne.
        or il est nécessaire que se fasse un ajustement, car nos anciens diraient, l’on a mis la charrue avant les bœufs.
        si ceci est une difficulté il en a toujours été ainsi nous avons construit des voitures avant de savoir les conduire. il nous appartient donc d’apprendre à conduire cette quantité phénoménale d’information, et dans cet apprentissage ceux qui sont sensés ou se chargent de la diffuser doivent la distribuer pour qu’elle constituent un moyen de navigation dans cette boule unique où nous roulons tous, pour comprendre ce qui n’est pas à la porté de nos regards et que l’on ne reçois pas par nos sens. or ils ne s’en servent que pour se valoriser la pilule ou faire du fric quand ce n’est pas asservir les esprits.

        vouloir que les outils que nous construisons servent l’humanité est une espérance tout aussi louable qu’une autre atteignable, mais ce pas vers la civilisation n’est pas celui que nous faisons. mais tout n’est pas noir dans d’autres secteurs il y a des choses fabuleuses qui se réalisent.

        cordialement.


      • Fergus Fergus 16 janvier 2010 15:23

        Désolé, mais je ne suis pas d’accord.

        Que l’émission « A vous de juger » soit une « pantalonnade » animée par une zélée collaboratrice de l’exécutif ne fait aucun doute. Pour autant Peillon a eu tort car il s’est mis à la faute en annonçant son renoncement en cours d’émission. C’est non seulement discourtois (faute bénigne) mais surtout contreproductif pour le PS (faute grave).

        Ce qu’aurait dû faire Peillon pour dénoncer le servilité de la télévision : aller sur le plateau, attendre le bon moment pour dénoncer cette pantalonnade, et partir en claquant la porte. Cela aurait eu beaucoup plus d’impact et mis Chabot en situation d’accusée (de servir éhontément la soupe au pouvoir) au lieu de lui donner le rôle de la dignité outragée.

        Peillon a eu tout faux sur ce coup, et le PS avec si l’initiative a été concertée ! 


        • drourim drourim 16 janvier 2010 16:08

          En son temps Monsieur Clavel à quitté avec fracas le plateau d’un face à face avec le maire de Tour Monsieur Royer.


        • bo bo 16 janvier 2010 16:24

          « Collaboratrice zélée » c’est très élégant pour qualifier cette triste dame qui a tout aussi faux que Mr PEILLON.
          Quand à Mr BESSON, il faut vraiment être C.. pour accepter autant de « brosse à reluire ».

          En résumé un spectacle 100% de politique française


        • l’arbre 16 janvier 2010 18:52

          bien sur , mais celà et connu et déjà pratiqué , donc moins médiatique .


        • Emmanuel Aguéra LeManu 16 janvier 2010 21:59

          Pas d’accord, désolé :

          Quand on se voit proposer en face de soi une chantre de l’extrème droite, un transfuge retourneur de veste et une présentatrice (je me refuse à la qualifier de journaliste) à la botte du palais, tous les coups sont permis. Et la tête d’Arlecha bott’ à la fin fut un sidéral délice de vide intellectuel.
          Tant-pis pour votre goût pour le théâtre (vous devriez sortir un peu plus et un peu moins regarder la télé).

          L’absence de Vincent Peillon à ce Guignol se révèle après-coup un révélateur de la vanité du sujet, qui sans contradicteur « sur mesure » apparut aussi vide dans sa substance que la chaise qui le resta ce soir là.
          Une débat mérite une thèse intellectuellement fiable ; nous en somme loin... sauf que l’attitude de M. Peillon nous en offre une valable : Le droit au refus comme argument de mépris. Ou une autre : la déstabilisation par « l’impolitiquement correct »... le paroxysme du parler-vrai, de l’anti-langue de bois... : l’absence surprise !

          J’approuve Vincent Peillon, car je méprise les mensonges qui nous gouvernent et les vendus qui en vivent, et les dangereux traquenards intellectuels dans lesquels ils feignent de vouloir nous embarquer...

          C’est eux qu’il faut débarquer.
          Et vite car les plaies s’infectent.


        • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 10:56

          bonjour fergus

          sur le fond je lis que nous sommes d’accord, l’information a besoin de sortir du spectacle pour enrichir ceux qui l’écoutent ou là voient.

          cordialement.


        • Fergus Fergus 16 janvier 2010 16:06

          Non, Chantecler, Peillon savait qu’il serait traité en paillasson en acceptant l’invitation. C’est pourquoi au lieu de se mettre dans son tort (il a renié la parole donnée), il fallait qu’il y aille et qu’il fasse un scandale sur le plateau en démontrant à quel point l’attitude de Chabot est servile.


        • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 11:06

          bonjour chantecler

          j’espère que son coup sera salutaire, pour sortir de l’information spectacle qui cause en parti le désintérêt politique des citoyens.

          sur l’élection d’Obama nous n’avons été que quelques uns a dire que les médias brasaient une illusion sans jamais aborder les raisons de cet emballement, alors que savoir et raison permetter de comprendre qu’il n’étaient pas un homme providentiel mais sorti du sérail. cet espérance signifiaient que les français attendent un homme providentiel pour les sortir de ce qu’ils ne comprennent pas, en clair un « dictateur ». alors s’il y a des choses qu’il ne comprennet pas, l’information est la pour poser la question et faire apporter des réponses par ce qui en ont les savoirs ou la vocation politique.

          sur la grippe j’en ai appris plus sur ago que ce qu’il a pu se raconter à la télé.

          cordialement.


        • ZEN ZEN 16 janvier 2010 15:39

          @ Chantecler
          Je crois aussi que Peillon ne manque pas de qualités
          Il a eu le courage notamment de défendre très tôt Denis Robert
          Mais comme beaucoup au PS, ça dérape en ce moment...
          Effet de groupe ?


          • cathy30 cathy30 16 janvier 2010 15:41

            DDacoudre merci pour cet article et nous rappeler le piège que l’on a fait à Bayrou face à Cohn Bendit
            et bravo à Peillon de ne pas avoir cédé à la polémique ambiante, à défaut de débat constructif.


            • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 11:16

              bonjour cathy30

              j’ai toujours détesté chabot car elle organisé un spectacle, je n’ai pas du tout apprécié les table tournante dans son émissions sur les européenne j’avais l’impression que ceux qui se prédestinaient à la direction d’une Europe étaient les pantins d’une présentatrice manipulatrice. je pense que les politique doivent reprendre la main sur les émissions informative qui les concerne et redonner au débat la crédibilité qui sied à ceux qui prétendent diriger des instances qu’elles quelles soient.

              les confrontations qui sont organisés me rappellent les jeux du cirque. je n’ignore pas la nécessité de la lutte politique pour avoir suffisamment pratiqué cela, mais je n’ai jamais participé à des jeux du cirque, mon militantisme n’était pas un spectacle et ceux que je défendais ou combattais n’était ni des toréadors ni des taureaux mais des citoyens comme moi.

              je pense plus qu’une identité ce que nous perdons et des repères de valeurs pour faire le commerce de tout.

              cordialement.


            • joelim joelim 16 janvier 2010 15:47

              Il auirait du faire un esclandre sur place, et partir pendant l’émission. Même avant qu’on lui donne la parole. Il aurait dû exiger des temps de parole similaires. Et de pouvoir venir au moment du débat, et pas au début de l’interview pravda de Besson par Chabot (ce qui aurait été une façon habile de faire croire au cautionnement de Besson par le ps...).

              Faire une erreur aussi évidente n’est pas une façon efficace de regagner la confiance du pays vis-à-vis du PS. Et pour les décisions d’Etat il est aussi habile, le Peillon ?...

              Mais où je le rejoins, c’est sur l’émission ! C’est vrai que c’est de la télé PRAVDA. Dans les deux sens (lie de la presse ET mode bling bling). 

              Vu la différence de traitement prévu en terme de timing entre ps et ump, et étant donné que c’est sur le se(r)vice public, Mâme Chabot devrait démissionner.

              Elle ne le fera pas. Bon alors, puisqu’on ne peut pas crier au scandale tous les jours, je propose qu’on lui cherche un surnom qui lui va bien. Allez je commence : le MATOU LAID. Variante : le MATOU MOUSTACHU smiley

              La seule solution possible à ce gigantesque piège de la désinformation est de privilégier la consommation locale : banques locales (cf le mouvement « Move Your Money », télés locales, bouffe locale...). Y a qu’internet qui vaut le coup au niveau global, afin de s’échanger de l’information non biaisée. smiley

              • Fergus Fergus 16 janvier 2010 16:10

                Faire un scandale sur place était en effet la bonne solution, Joelim. C’est ce que je me tue à dire. En adoptant l’attitude de Peillon, le PS se prive de dire HAUT et FORT à l’antenne pourquoi ce débat et la manière dont il est conduit sont nauséabonds. Au lieu de cela, ce parti fait aujourd’hui figure d’accusé et permet à Chabot et à l’Ump de jouer les vierges effarouchées.


              • Philippe D Philippe D 16 janvier 2010 16:10

                En y mettant beaucoup de bonne volonté, j’ai vraiment du mal à comprendre l’attitude de Peillon.
                D’ailleurs ses explications sur Canal+ étaient tout sauf convaincantes.

                Il a du hésiter jusqu’au bout.
                J’y va-t-y ? J’y va-t-y pas ?
                Et ça a du se jouer sur un coup de dé en début de soirée.

                Après, il lui faut assumer et expliquer, et visiblement ce n’est pas facile.


                • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 11:20

                  bonjour philippe

                  bien ou mal je suis content qu’il ai foutu un coup de pied dans cette termitière, et j’espère que les faiseurs d’opinions réviseront leurs talents pour servir l’information et non en vivre seulement.

                  cordialement.


                • etiennegabriel 16 janvier 2010 16:27

                  Bien d’accord avec vous.
                   Cette émission est une fumisterie de plus, et il a eu bien raison de lui faire un pied de nez.
                  L’argument de la parole donnée ne tient pas, parce qu’avec des adversaires qui ne respectent aucune éthique, il n’y a pas de gants à prendre.
                  Quand Lucie Aubrac enlevait son mari de la prison de l’Antiquaille, elle ne respectait pas non plus ses promesses.


                  • Fergus Fergus 16 janvier 2010 16:57

                    Comparaison n’est pas raison : Chabot et Antenne 2, aussi serviles soient-ils, ne doivent tout de même pas être assimilés aux nazis. Adpoter cette phraséologie, c’est mettre le doigt dans un engrenage délirant qui desservira tout le monde !!!


                  • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 11:24

                    bonjour etiennegabriel

                    oui, il est dans la vie des moments où il faut avoir l’audace de la désobéissance civique.

                    Dans le domaine des libertés, il conviendrait mieux de parler des devoirs qu’ont les hommes les uns envers les autres pour se garantir ce qui constitue l’essence de leur existence : agir pour s’épanouir avec toutes les aptitudes et créations du cerveau humain ou de son Être. Mais cela n’est possible qu’après un long apprentissage de la maîtrise de la « sélection naturelle » faite de « sage liberté » et « d’esclaves passions » posées par les stoïciens. Cette maîtrise nécessite d’acquérir une capacité transgressive de jugement dans la construction de la normalisation de sa personnalité, avec comme ultime rempart son « for intérieur » (conscience) pour ne pas faire aux autres ce que l’on n’aimerait pas qu’ils nous fassent

                    cordialement.


                  • Laury 16 janvier 2010 16:47

                    Bonsoir a tous nous avons tout simplement vue la finalité de notre téloche un instrument de propagande que nous offrons a nos politique par la redevance télé ,alors oui au collectif
                    du non a la taxe pour politiques en mal de communications !!! 


                    • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 11:28

                      bonjour laury

                      j’espère que tu n’aura pas raison, même si cela y ressemble son rebondissement peu être bénéfique du moins il faut l’espèrer, même si les chance sont minimes du fait de leur puissance. il n’y a que les hommes politiques qui peuvent agir en ce sens sur ce type d’émission.

                      cordialement.


                    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 16 janvier 2010 17:50

                      Bravo Peillon.

                      Et merci.


                      • Emmanuel Aguéra LeManu 16 janvier 2010 22:02

                        Cher révérend, je vous apprécie de + en +.


                      • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 11:29

                        bonjour Peachy

                        OK

                        CORDIALEMENT.


                      • Allain Jules Allain Jules 16 janvier 2010 18:06

                        @dadacoudre,

                        Les grands esprits se rencontrent. heureusement qu’ici, les votes sont essentiellement basés sur l’article, et non sur votre personne. Je fais passer le compteur à 78 avec le 23 votes.

                        Hasta la vista !


                        • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 11:32

                          BONJOUR JULES

                          COMME TU LE DIS ;

                          Qcordialement.


                        • tvargentine.com lerma 16 janvier 2010 18:13

                          Tiens ! mon commentaire à été censuré ??????


                          • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 11:33

                            bonjour lerma

                            réécrit le même si j’imagine ce que tu vas dire

                            cordialement.



                            • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 13:09

                              bonjour antennerelais

                              merci pour ces liens.

                              cordialement.


                            • furio furio 16 janvier 2010 19:08

                              Peillon, l’homme qui aura refusé de parler avec besson le marcel déat de la collaboration. Bravo ! besson l’enfoiré, finira comme son mentor..


                              • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 13:14

                                Le musulman remplacera t-il le juif,

                                Les propos populistes vont bon train et ceux fascisants ou xénophobes suivent, mais beaucoup d’hommes politiques en vue de leur réélection surfent sur la vague porteuse et ils y glisseront dedans comme y glisse notre pays. Les citoyens allemands n’étaient pas tous nazis, (je ne vise pas de ses opposants), ils l’ont démontré après son effondrement. Tous les citoyens français n’étaient pas collaborateurs, ils l’ont aussi démontré.

                                C’est pour cela qu’un jour j’ai écrit un article expliquant que l’on ne choisit pas de devenir fasciste, c’est lui qui ce glisse en nous. Il s’installe aussi au travers de remarques négatives qui nous paraissent être de la critique mais qui n’en est pas, comme celle que l’on a attribué à Hortefeu Frêche et d’autres

                                 

                                C’est ainsi que les éléments qui péjorent les diversités, et qui ne sont pas de la critique, (il faut faire cette distinction subtile) en sont bien, même si ceux qui les prononcent ne s’y reconnaissent pas.

                                S’il était facile de montrer que le fascisme se caractérise par une politique d’élimination de l’ennemi intérieur, il serait aisé de déterminer la politique qui conduit à cette élimination des individus et les autres ne l’accepterait pas, et il serait facile de démontrer que la critique formulée est une analyse fascisante.

                                A Marseille les melons se ramassent en secouant les échafaudages. Ce n’est qu’une histoire, mais pas forcément drôle si elle permet de maintenir un climat délétère propice à la xénophobie. Tous les pays ont de telles histoires les uns envers les autres, elles ne sont pas xénophobe pour autant, et elles ne sont pas forcément dangereuses, et même parfois plaisantes, elles ne servent pas toujours à définir l’ennemi. C’est ainsi que devant cette difficulté nous n’allons pas pouvoir jouer les inquisiteurs et rechercher qui émet une plaisanterie et qui déverse sa xénophobie, et cette impossibilité (heureusement) offrira l’espace indispensable à son développement (malheureusement).

                                Mais c’est seulement le temps qui le dira, quand d’autres événements viendront s’ajouter a ceux là et composer l’effet qui en ressortira, ces plaisanteries (puisque ce sont elles que j’ai prise en exemples) auront alors permis de maintenir un état d’esprit. C’est aussi difficile que cela

                                 

                                Alors comment se fait il que la plus grande masse de la population dénie comme tels, les éléments de la fascisation qui se mettent en place, comme les allemands déniaient leur camps de la mort, avec au moins une excuse c’est que l’appareil d’information était plus rustique que le notre.

                                 

                                Si ceci est difficile à comprendre, c’est parce qu’eux mêmes, qui sont des citoyens respectables, en sont porteurs, et donc à partir de là, ils élisent ceux en qui, ils retrouvent leurs perceptions.

                                 

                                Dans le même temps, démocratie oblige, certains de ceux qui veulent leurs votes s’inscriront dans l’instrumentalisation de leurs perceptions, et deviendront porteurs et créateurs des éléments à orientations fascisantes au travers de leurs fonctions et attributions, (souvent le populisme est avancé comme signe avant coureur, et lui même est le fruit de l’ignorance). Il ne faut donc pas croire que parce que nous allons éliminer l’un ou l’autre de ces élus, (qui ne sont que les effets), nous éliminerons la cause que nous tous pouvons porter.

                                 

                                C’est en cela que les médias, (qui ont un rôle et une responsabilité d’acteurs déterminantes), se trouvent être les propagateurs de ce glissements vers la « fascisation ». Rares sont ceux parmi les faiseurs d’opinions qui ont la lucidité d’une analyse sociologique, puisqu’ils ne visent que l’audimat que peut induire l’instrumentalisation de l’émotion sans savoir qu’ils font le lit du fascisme, ou que ce n’est pas leur souci si cela rapporte du profit.

                                 

                                Comment y contribuent ils, lorsque un individu est sollicité par les médias pour compatir à un événement émotionnel, à l’écoute du fait, son cerveau recherche une référence comparative dans sa base de données cérébrale (la mémoire analogique), s’il ne trouve pas un élément comparatif (parce que sa vie n’en comporte pas), il va adopter et mémoriser celle que lui propose les médias, et quand sur un fait similaire ou d’émotion égale il sera sollicité à nouveau, son cerveau fera un copier coller. c’est ainsi que la compassion sert à déterminer des comportements.

                                 

                                M. Sarkozy sera réélu en 2012, parce qu’il utilise cette technique, à chaque événement émotionnel il y associe son nom, que ce soit pour des crimes et délits pour des faits sociaux pour des événements internationaux ou autres, il pose sa marque (il marque son territoire) et au moment du vote il fera tinter la clochette pavlovienne au son de son nom et chacun ira chercher dans sa mémoire ce à quoi cette sonnerie correspond et le cerveau dira Sarkozy.

                                 

                                Le responsable de tout cela est la presse journalistique et la téloche à pensé unique, l’absence de pluralisme idéologique de porté nationale, rend le mode de pensé qui y a accès tyrannique. C’est ainsi que la télé et la presse furent à l’origine d’un drame dans l’affaire Grégory, comme elle furent à l’origine de l’affaire Outreau (c’est elle qui devrait répondre des suicides et non les magistrats, de plus notre président se sert de cet événement pour contrôler la magistrature) et comme elle sera à l’origine du développement du fascisme qui s’installe lentement jusqu’à en trouver les moyens d’expression que lui donnera la science dans la recherche de l’homme parfait grâce à la génétique finissant dans l’eugénisme.

                                bonjour furio

                                pour ceux qui connaissent Béat cela à une portée qui dépasse un peu l’article que j’ai écrit, mais a laquelle je souscris totalement pour d’autres raisons que celle de la personne de besson. je te les copie ci desous.

                                Le musulman remplacera t-il le juif,

                                Les propos populistes vont bon train et ceux fascisants ou xénophobes suivent, mais beaucoup d’hommes politiques en vue de leur réélection surfent sur la vague porteuse et ils y glisseront dedans comme y glisse notre pays. Les citoyens allemands n’étaient pas tous nazis, (je ne vise pas de ses opposants), ils l’ont démontré après son effondrement. Tous les citoyens français n’étaient pas collaborateurs, ils l’ont aussi démontré.

                                C’est pour cela qu’un jour j’ai écrit un article expliquant que l’on ne choisit pas de devenir fasciste, c’est lui qui ce glisse en nous. Il s’installe aussi au travers de remarques négatives qui nous paraissent être de la critique mais qui n’en est pas, comme celle que l’on a attribué à Hortefeu Frêche et d’autres

                                 

                                C’est ainsi que les éléments qui péjorent les diversités, et qui ne sont pas de la critique, (il faut faire cette distinction subtile) en sont bien, même si ceux qui les prononcent ne s’y reconnaissent pas.

                                S’il était facile de montrer que le fascisme se caractérise par une politique d’élimination de l’ennemi intérieur, il serait aisé de déterminer la politique qui conduit à cette élimination des individus et les autres ne l’accepterait pas, et il serait facile de démontrer que la critique formulée est une analyse fascisante.

                                A Marseille les melons se ramassent en secouant les échafaudages. Ce n’est qu’une histoire, mais pas forcément drôle si elle permet de maintenir un climat délétère propice à la xénophobie. Tous les pays ont de telles histoires les uns envers les autres, elles ne sont pas xénophobe pour autant, et elles ne sont pas forcément dangereuses, et même parfois plaisantes, elles ne servent pas toujours à définir l’ennemi. C’est ainsi que devant cette difficulté nous n’allons pas pouvoir jouer les inquisiteurs et rechercher qui émet une plaisanterie et qui déverse sa xénophobie, et cette impossibilité (heureusement) offrira l’espace indispensable à son développement (malheureusement).

                                Mais c’est seulement le temps qui le dira, quand d’autres événements viendront s’ajouter a ceux là et composer l’effet qui en ressortira, ces plaisanteries (puisque ce sont elles que j’ai prise en exemples) auront alors permis de maintenir un état d’esprit. C’est aussi difficile que cela

                                 

                                Alors comment se fait il que la plus grande masse de la population dénie comme tels, les éléments de la fascisation qui se mettent en place, comme les allemands déniaient leur camps de la mort, avec au moins une excuse c’est que l’appareil d’information était plus rustique que le notre.

                                 

                                Si ceci est difficile à comprendre, c’est parce qu’eux mêmes, qui sont des citoyens respectables, en sont porteurs, et donc à partir de là, ils élisent ceux en qui, ils retrouvent leurs perceptions.

                                 

                                Dans le même temps, démocratie oblige, certains de ceux qui veulent leurs votes s’inscriront dans l’instrumentalisation de leurs perceptions, et deviendront porteurs et créateurs des éléments à orientations fascisantes au travers de leurs fonctions et attributions, (souvent le populisme est avancé comme signe avant coureur, et lui même est le fruit de l’ignorance). Il ne faut donc pas croire que parce que nous allons éliminer l’un ou l’autre de ces élus, (qui ne sont que les effets), nous éliminerons la cause que nous tous pouvons porter.

                                 

                                C’est en cela que les médias, (qui ont un rôle et une responsabilité d’acteurs déterminantes), se trouvent être les propagateurs de ce glissements vers la « fascisation ». Rares sont ceux parmi les faiseurs d’opinions qui ont la lucidité d’une analyse sociologique, puisqu’ils ne visent que l’audimat que peut induire l’instrumentalisation de l’émotion sans savoir qu’ils font le lit du fascisme, ou que ce n’est pas leur souci si cela rapporte du profit.

                                 

                                Comment y contribuent ils, lorsque un individu est sollicité par les médias pour compatir à un événement émotionnel, à l’écoute du fait, son cerveau recherche une référence comparative dans sa base de données cérébrale (la mémoire analogique), s’il ne trouve pas un élément comparatif (parce que sa vie n’en comporte pas), il va adopter et mémoriser celle que lui propose les médias, et quand sur un fait similaire ou d’émotion égale il sera sollicité à nouveau, son cerveau fera un copier coller. c’est ainsi que la compassion sert à déterminer des comportements.

                                 

                                M. Sarkozy sera réélu en 2012, parce qu’il utilise cette technique, à chaque événement émotionnel il y associe son nom, que ce soit pour des crimes et délits pour des faits sociaux pour des événements internationaux ou autres, il pose sa marque (il marque son territoire) et au moment du vote il fera tinter la clochette pavlovienne au son de son nom et chacun ira chercher dans sa mémoire ce à quoi cette sonnerie correspond et le cerveau dira Sarkozy.

                                 

                                Le responsable de tout cela est la presse journalistique et la téloche à pensé unique, l’absence de pluralisme idéologique de porté nationale, rend le mode de pensé qui y a accès tyrannique. C’est ainsi que la télé et la presse furent à l’origine d’un drame dans l’affaire Grégory, comme elle furent à l’origine de l’affaire Outreau (c’est elle qui devrait répondre des suicides et non les magistrats, de plus notre président se sert de cet événement pour contrôler la magistrature) et comme elle sera à l’origine du développement du fascisme qui s’installe lentement jusqu’à en trouver les moyens d’expression que lui donnera la science dans la recherche de l’homme parfait grâce à la génétique finissant dans l’eugénisme.


                              • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 13:23


                                suite

                                Un petit rappel historique pour mémoire, source wikipédia.

                                L’influence du mouvement eugéniste sur la législation s’est traduite dans trois domaines principaux : la mise en place de programmes de stérilisations contraintes, le durcissement de l’encadrement juridique du mariage et la restriction de l’immigration qui constitue un de ses principaux champs d’intervention aux États-Unis.

                                Le premier pays à adopter une législation eugéniste fut les États-Unis où ce type de dispositions relève de la compétence des états. En 1907, l’État d’Indiana autorise la stérilisation de certains types de criminels et de malades. En 1917, quinze États avaient voté des dispositifs de ce type ; ils étaient trente-trois en 1950. Les criminels récidivistes, les violeurs, divers types de malades — les épileptiques, les malades mentaux, les idiots — et parfois les alcooliques et les toxicomanes étaient visés par ces lois de stérilisation.

                                Pendant l’entre-deux-guerres, plusieurs États européens votent à leur tour des textes similaires : la Suisse en 1928, le Danemark en 1929, la Norvège et L’Allemagne en 1934, la Finlande et la Suède en 1935, l’Estonie en 1937. La plupart des pays protestants furent touchés, à l’exception notable de la Grande Bretagne, où cette revendication fut toutefois portée par une partie du mouvement eugéniste.

                                Avant même l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir, une majorité de scientifiques et une large partie de la classe politique allemande étaient favorables à l’eugénisme. Une politique eugéniste propre à l’Allemagne nazie, qui s’insère dans un programme plus vaste que l’on peut qualifier d’ « eugénico-raciste » est mise en place dès 1933. Basée sur des techniques à prétention scientifiques et organisée par l’administration, elle est définie par un ensemble de lois et de décrets dont les objectifs consistent :

                                • d’une part à favoriser la fécondité des humains considérés comme supérieurs (politique nataliste, soutien familial, pouponnières,lebensborn, ...)
                                • d’autre part à prévenir la reproduction des humains considérés comme génétiquement déficients (diabétiques myopes) etc.), comme inférieurs et socialement indésirables (les criminels, arriérés mentaux, homosexuels, etc.) ou racialement « impurs » (Juifs, Tziganes, Noirs).

                                Le comte Georges Vacher de Lapouge, né le 12 décembre 1854 à Neuville de poitou et mort le 20 février 1936  est un antropologue français. Magistrat puis bibliothécaire, il est un théoricien de l’Eugénisme et une figure de l’An troposociologie.

                                Darwinniste convaincu et persuadé que le sort du monde repose sur la victoire des aryens sur les juifs, il publie en 1899 le texte de ses cours sous le titre : L’Aryen, son rôle social, sous-titré « cours libre de science politique, professé à l’Université de Montpellier (1899-1900) », qui a fourni les éléments fondateurs de l’antisémitisme nazi.

                                À partir de ses travaux d’anthropologie, il a théorisé scientifiquement sa vision raciale et raciste du monde. Il oppose la race blanche, aryenne, dolichocéphale, porteuse de grandeur, à la race brachycéphale, « inerte et médiocre ». Classant et hiérarchisant les races humaines, il détermine plusieurs types en Europe :

                                • l’Homo europeus, grand blond (anglo-saxon ou nordique),protestant, dominateur et créateur ;
                                • l’Homo alpinus, représenté par l’Auvergnat et le Turc, « parfait esclave craignant le progrès » ;
                                • l’Homo contractus, ou méditerranéen, enfin, incarné par le Napolitain et l’andalou, appartenant aux races inférieures.

                                 


                              • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 13:25

                                 

                                suite

                                Les médias, en faisant seulement leur travail de rapporter plus ou moins bien, intentionnellement ou non, une seule opinion, un seul mode de pensé concourent à l’extension d’une « vérité officielle », « une vérité ambiante ».

                                 

                                L’initiation, de comportements fascisants rénovés, peut être attribués au FN, mais eux ne sont pas les plus dangereux, eux ne veulent exterminer personnes et ils sont visibles. Ce sont ceux qui épousent inconsciemment leurs thèses (indépendamment de leur appartenance politique) qui petit à petit construisent les procédures de désignation de l’ennemi intérieur et les moyens de l’éliminer. Ils se trouvent dans toutes les strates de la société, ce peut être moi ou vous.

                                 

                                Ceci a commencé de la même manière qu’a commencé le nazisme (toute proportion gardé), par ce qui est le moins contestable dans l’opinion, afin que ces derniers s’acclimatent aux procédures d’éliminations qu’on leur assure être nécessaire pour leur sécurité.

                                 

                                Rappelle vous la tentative du FN de créer des centre Sidaïque, elle à échoué grâce à un certain nombre d’intellectuels « Le Front National prône l’enfermement des séropositifs dans des camps : les « sidatoriums ». Le Pen fait le tri entre « les victimes innocentes et les malades de la sodomie » (France Inter, 3 mars 95).

                                 

                                Nous étions en 95 aujourd’hui son projet passerait. La lutte pour la protection de l’enfance à débouché chez nous par des faits incontestables, sur la diabolisation du pédophile au travers de l’affaire Dutrou, c’est poursuivit jusqu’à l’affaire Outreau, c’est calmé devant ce pavé dans la marre, et est reparti avec l’affaire du récidiviste dont j’ai oublié le nom.

                                 

                                Entre les deux les citoyens ont accepté pour les pédophiles ce qu’ils avaient refusé pour les Sidaïque. C’est-à-dire entre un danger diabolisé peut probable et un danger bien plus grand par la contamination, ils se sont laissés porter par l’irrationalité développé par les médias en attribuant leurs peurs à l’événement le moins probable, mais le plus émotionnel, objet sur et certains d’un copier coller, phénomène bien connu avec l’insécurité. Et ils n’ont pas fait preuve de lucidité devant la présentation de l’ennemi criminogène, comme d’autres l’avaient faite pour le Sida. (et ne me faites pas dire que je veuille des centres, merci)

                                 

                                Donc nous avons légiféré des centres spécifiques (camps) où l’on pratiquera l’ablation virtuelle de la verge, la castration. Ainsi cet ennemi là est bien défini. Ceux qui ont été les suivant, furent les délinquants et criminels de tous horizons, à qui il a été l’appliqué des mesures de contrôles et de fichages indiquées aux citoyens comme spécifiques pour la lutte contre la pédophilie, et qui descendent de catégories à risque certains vers d’autres catégories à risques urbains, puis contestataires, puis etc. etc. toujours avec de justes raisons développées par les médias sans contre poids.

                                Ce qui est intéressant, ce sont moins les faits que le processus de glissement provoqué par la baisse du seuil de tolérance, qui réclame toujours plus de sévérité, et quand la sévérité deviendra à son tour inopérante il réclamera l’élimination. En disant cela je ne fais pas de procès d’intention, j’essaie de décrire un processus d’enchaînement inéluctable qui se déroule sous nos yeux aveugles parce qu’il trouve ses justifications.

                                 

                                Le citoyen s’est il offusqué de cela non, car une forte médiatisation de la délinquance dans les banlieues et autres faits divers ont été rapportée par la presse et la télé, et la large majorité de nos concitoyens qui ne sont pas concernés de fait par cela, mais par les incivilités courantes de la vie (les mêmes que l’on trouve rapportés par les grecs anciens), on fait encore un copier coller.

                                Cela parce que chaque fois le caractère émotionnel a été mis en évidence, et pour une même émotion ils ont accepté une même sévérité. Ce n’est donc pas l’analyse du fait qui l’emporte mais bien l’émotion soulevée. Et cela est de la responsabilité des médias, des faiseurs d’opinions.

                                 

                                Voici dont d’écrit un peut longuement le processus enclenché, je pourrais expliquer le même processus avec le monde syndical, ces empêcheurs d’aller au travail, avec les immigrés et maintenant nous sommes entrain de définir l’ennemi de l’identité français, c’est-à-dire le musulman, et tous partis politiques qui prendra fait et cause pour eux deviendra de fait un ennemi intérieur de la France à éliminer aussi. Même si dans le processus islamiste il y a trois seuils à distinguer, l’intégré, le nouvel arrivant culturel ou le converti et celui dont sa religion est le prétexte d’un combat politique « prosélytiste ».

                                 Une des caractéristique du fascisme est la cherche à créer un groupe uni et solidaire, qui ait une identité forte. Pour cela, il faut que cette collectivité partage une histoire et un destin communs et qu’elle se construise sur la volonté de perpétuer son ciment culturel. Il est donc primordial pour les fascistes de préserver l’homogénéité éthique, religieuse ou de classe de cette collectivité nationale. Le débat sur l’identité s’en rapproche bougrement.

                                Ce processus n’est pas le fait d’un homme chacun l’a bien compris il n’est pas à mettre sur le dos de Sarkozy parce qu’il en est un des acteurs qui a émergé pour le mettre en œuvre, ni contre Besson qui n’en à même pas la perception sûr d’œuvrer pour la réélection de son poulain qui le nourri. Dans l’histoire nous lions souvent les événements qui se produisent à l’acteurs qui les mets en œuvre, ce n’est pas faux car il faut des repères, et leur personnalité compte, mais si l’on ne tient pas compte du fait qu’ils n’en sont pas responsables autrement qu’en tant qu’acteurs, nous n’irons donc pas rechercher là où se trouvent l’ensemble des événements (la cause) qui à généré l’acteur(l’effet), et dans cette rechercher les modèles systèmiques économiques ont une large place (et nous tous avec), car c’est pour conserver la rareté de la prospérité qu’ils nous procurent que nous recherchons de justes justifications pour désigner nos ennemis et éliminer, ceux qui se présentent au partage ou nos boucs émissaires

                                 

                                Tous ceux qui tiennent des propos fascisant même inconsciemment sont les moins dangereux car ils ne mettent pas en œuvre la politique qui y conduit, puisqu’ils en n’ont été que les copier coller, mais ils confortent tout de même l’orientation d’où surgira le mettre d’oeuvre. Entre temps les citoyens se comportent normalement comme le faisaient les populations de l’Europe avant le grand jour de l’apocalypse, nous n’avons pas le don d’ultra lucide, alors il faut comparait ce qui peut l’être, non pas l’événement en lui-même mais la structure qui le développe, pas l’effet mais la cause qui le nourri. La question reste donc de savoir si nous sommes capable de comprendre que quand nous tuons propres nous tuons quand même, et quand nous éliminerons par la génétiques l’homme imparfait, nous éliminerons plus proprement que dans des camps de tous genres.

                                Le processus et lent mais il est engagé.

                                 


                              • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 14:02

                                bonjour abgeschiednlheit

                                l’immigration n’est pas une nouveauté. du commerce entre l’Égypte, l’indus et la mésopotamie, la palestine et le peuple hébraïque y doivent leur existence. comme quoi l’immigration peut être fondatrice. le problème est que nous sommes dans l’incapacité d’ajuster l’accroissement de la population à la raréfaction des ressources industrielles. la compétition fait des derniers et nous ne sommes pas encore nazifié pour les réduire dans des fours parce que ils ont soif de prospérité et que faute d’avoir les moyen de la développer chez eux ils vont la chercher chez les autres. nous ne sommes donc pas devant un problème d’immigration, mais de choix de modèle économique, ce qui impose des choix de dirigeant politique.

                                quand au probléme de l’identité, je t’invite à lire Ricoeur (soi même comme un autre, le Seuil).

                                l’identité l’on l’acquiers à la naissance avec la première personne que l’on a devant ses yeux, elle ne s’achète pas et elle ne s’échange pas comme une chemise. l’identité française en soi n’existe pas c’est seulement une carte sur laquelle l’on indique le nom de celui qui nous à donné le prénom, et la nation le pays dans lequel nos parent nous ont l’élever. l’on peut ainsi resté attaché à une identité territoriale d’un autre pays et vivre comme celui où séjourne, la difficulté viendra du moment où l’on aura ouvert les yeux, soit a la naissance soit par un déplacement de flux migratoire.

                                l’identité qui se construit dés l’enfance ne se quitte pas comme une chemise, il me semble que cette dimension psychique de tous les êtres et qui pose problème dans la mixité ne soit pas abordé par ceux qui en ont les compétences. il ne s’agit pas d’un dénie mais d’une véritable interrogation existentielle qui ne peut trouver de solution dans ce débat fantoche.

                                cordialement.


                              • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 14:12

                                bonjoue actias

                                je ne pense pas que ts conviction doivent t’empêcher d’avoir une analyse politique d’un événement aucun homme politique n’a peur d’aller dans un débat qui mieux est ils les cherchent pour se faire briller le nombril ou défendre leur conviction.

                                je crois que tu peux dire que celles que tu défens ont été plus que de fois soit caricaturé ou diabolisé par cette presse, et si aujourd’hui vous étés sur le devant de la scène c’est parce que vous représentez n’ont des convictions que les autres partages mais un potentiel de voix qui leur permet d’être élus. même vous auriez intérêt à que le débat ne soit plus un spectacle. que Marine ou d’autres, devant cette réalité médiatique s’y soit adapté pour en jouer et l’utiliser à son avantage sans nul doute. mais je ne crois pas que la polémique si elles existent au niveau des militants soit, ce n’est pas un moyen de développement philosophique des ses convictions.

                                cordialement.


                              • mojo mojo 16 janvier 2010 21:44

                                Chapeau bas à Vincent Peillon.

                                On peut gloser à l’infini sur les mauvaises manières faites à un support de la politique spectacle, mais peu importe, car il a permit au PS de mettre sous contrôle le bruit médiatique.

                                Il se trouve qu’il a raison à 100% pour les raisons suivantes :

                                1) les socialistes n’ont pas à servir la soupe à l’UMP dans leur tentative de récupération des voix de l’extrême droite ; donc on laisse nos adversaires politiques se démener comme ils peuvent avec le FN ; ça c’est leur problème, pas le nôtre.

                                2) Peillon a eu raison de manipuler FR2 en les berçant d’illusions et en les prévenant le plus tard possible, car il était hors de question que le buzz se déclenche avant l’émission (c’est lui qui aurait été sur la défensive), et comme on le voit : il est bien plus profitable de le récupérer après l’émission (ce sont ses contradicteurs qui sont sur la défensive) ; la com du PS est donc sous contrôle et c’est très bien

                                3) pour les esprits chagrins qui y voient un déficit d’image pour le PS, qu’ils se disent qu’on se contrefout de savoir s’il est question d’être gentil avec une rédactrice en chef de TV, et qu’en plus la priorité pour la gauche n’est pas d’entrer en compétition avec l’UMP pour séduire les « petits blanc » qui fantasment sur l’envahisseur musulman.

                                4) comme c’était prévisible, le débat entre Le Pen et Besson n’a donné lieu à aucun argument sérieux, si ce n’est que ces 2 là ont confirmé l’étroitesse de leur pensée. Un socialiste n’avait donc pas de temps à perdre dans cette foire d’empoigne.


                                • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 14:15

                                  bonjour mojo

                                  voila une opinion bien explicité.

                                  cordialement.


                                • L. D. T. L. D. T. 16 janvier 2010 21:47

                                  Vous voulez du fond ? Alors cessez d’être des moutons brouteurs de scandales déjà, ça sera un début. Cela fait depuis des décennies que les politiciens se pissent dessus à l’idée de parler franchement en public parce qu’à chaque mot de trop, de trop peu, de trop gros, de trop long, de trop direct, de trop évasif, hors bienpensance ou autre, ils se font descendre. Quand les gens seront fichus d’accepter que les politiciens disent et font des conneries et que ce n’est pas en les terrorisant avec des inquisitions par articles lapidaires et opinions tranchées sur une déclaration(je me rappelle encore de ce bayrouiste qui déclarait avoir décidé trois fois d’abandonner François le Mou à cause de ses déclarations, pour revenir vers lui à chaque fois) qu’on leur inspirera un peu confiance en eux-mêmes, car après tout ils sont tous dans la même situation que le dragueur des rues, eux aussi veulent et doivent être aimés, eux aussi ont peur de se faire repousser, a tel point que maintenant, ils se refusent à charmer en parlant de choses grandes ou profondes, réfléchies et intelligentes et se contentent de blablater sur ce avec quoi ils sont sûrs de faire tomber d’accord.
                                  Ils font de la drague de télé, où le boulot est simple et où ils peuvent seulement dire ce qui n’est ni trop long ou court, ou gras ou moche ou hors bienpensance, ils disent ce qui ne fâchera pas et sauvent leur fesses du désastre qui tombe chaque fois que l’électeur les repousse.


                                  • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 14:17

                                    bonjour LDT

                                    VOIL0 AUSSI UN ARGUMENTAIRE BIEN SENTI ;

                                    cordialement.


                                  • Captain Zeupa 16 janvier 2010 23:26

                                    Peillon est la honte du PS. Il a fait acte de lâcheté ce soir-là et il n’est plus crédible. Incapable de débattre de l’identité nationale !

                                    Je demande sa démission du PS et son retrait de la vie politique !


                                    • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 14:20

                                      bopnjour zeupa

                                      tu as le droit de fantasmer, mais alors s’il fallait virer tous les lâches il n’y aurait presque plus personne pour travailler. je te taquine un peu car ton propos est excessif et tu le sais.

                                      cordialement.


                                    • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 14:24

                                      bonjour zeupa

                                      tu as le droit de fantasmer. s’il fallait virer tous les lâches il ni y aurait presque plus personne pour travailler. je te taquine car je sais que tu n’ignore pas que tu pousses le bouchon trop loin.

                                      cordialement.


                                    • Antoine Diederick 16 janvier 2010 23:54

                                      trucs et ficelles du politique, le faux scandale....

                                      Peillon était bien parti, lil fait comme les autres, il confirme l’usage et le système.


                                      • ddacoudre ddacoudre 17 janvier 2010 14:25

                                        bonjour antoine

                                        sa se discute, mais il se peut que ce ne soit que cela.

                                        cordialement.


                                      • Antoine Diederick 16 janvier 2010 23:54

                                        « las , il fait comme ...etc »

                                        bonne nuit....

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès