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Mise en cause de Vladimir Poutine ?... Quand le vice s’en prend à la vertu

Avant de quitter Saint-Pétersbourg en compagnie de Vladimir Poutine qui venait de perdre son emploi auprès du maire de la ville, Anatoli Sobtchak, battu aux élections municipales de 1996, enquérons-nous de ce que l’officier en réserve du KGB, qu’il était alors, a connu au temps de ce que lui-même a dénoncé par la suite sous la formule de "belle époque de la mafia".

Y aura-t-il trouvé le moyen de faire valoir son souci permanent de la… loi ?

Voici comment Vladimir Fédorovski nous décrit la situation d’ensemble de la Russie en ce temps du règne de Boris Eltsine :
« Libérés du contrôle totalitaire, les grands « barons rouges », directeurs d’entreprises d’État, en profitèrent pour écouler à leur profit leurs surplus hors des circuits officiels, tandis que de nombreux apparatchiks firent main basse sur des pans entiers de l’économie. » (Fédorovski, page 52)

Vladimir Poutine aurait-il basculé, lui aussi, du côté des intérêts « privés », et des siens propres, tout d’abord ? Lançons le bouchon encore un peu plus loin : serait-il lui-même devenu un oligarque ? Et un oligarque à 40 milliards de dollars comme croit pouvoir l’écrire la journaliste russo-américaine Masha Gessen qui aura été très proche, en son temps, de celui que l’on peut caractériser comme le prince des oligarques : Boris Berezovski  ?

Pour pousser aussi loin que possible la pointe qui paraît être ici délibérément tournée contre Vladimir Poutine de façon à lui faire la pire réputation, je m’en tiendrai au seul témoignage de Masha Gessen… Nous verrons sur quoi elle pense pouvoir étayer son accusation… tandis qu’elle n’aura jamais rien trouvé à redire d’un Boris Berezovski dont nous savons désormais que Vladimir Poutine a démoli l’empire financier qu’il avait construit sur des activités criminelles de grande ampleur…

Dès le départ, Masha Gessen donne la parole à celui qu’elle prétend mettre en accusation. En effet, se retournant sur ce qu’avaient été ses activités auprès d’Anatoli Sobtchak à la mairie de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a déclaré, selon elle, quelques années plus tard :
« À l’époque, j’estimais que l’État devait exercer un monopole sur le secteur des casinos. Ma position était contraire à la loi sur les monopoles qui avait déjà été votée, mais cela ne m’a pas empêché de chercher à mettre entre les mains de l’État, incarné par la ville, l’ensemble des activités des casinos. » (Gessen, page 135)

C’est-à-dire que la nouvelle loi, qu’alors il lui eût fallu appliquer, enlevait à l’État tous les moyens d’exercer quelque forme de monopole que ce soit. Voulant disposer d’un système qui lui permettrait de contrôler les fruits d’une activité dont il n’avait manifestement pas une très haute opinion, Vladimir Poutine développe un système qui est une adaptation, à l’usage du pouvoir municipal, de la loi sur les sociétés par actions.

Selon Masha Gessen, il s’en est expliqué de la façon suivante, tout en déplorant la faiblesse des résultats qu’il avait pu obtenir :
« À cette fin, la ville avait constitué une holding qui avait acquis 51 % des actions de tous les casinos de la ville dans l’espoir de toucher des dividendes. Mais c’était une erreur : les casinos sortaient tout l’argent qu’ils gagnaient en liquide et ne cessaient d’enregistrer des pertes. » (Gessen, page 135)

C’est-à-dire que, dès l’origine, la comptabilité était faussée…

Affaire manquée, en convient Vladimir Poutine, qui ne cesse cependant pas de soutenir le bien-fondé de cette politique de Robin des bois… qui doit pouvoir se justifier par le but qu’elle se fixait, comme il se plaît à le rappeler :
« Plus tard, nos adversaires politiques ont voulu nous accuser de corruption parce que nous possédions des actions dans les casinos. C’était parfaitement ridicule… Bien sûr, d’un point de vue économique, cela n’avait sans doute pas été une très bonne idée. Mais si j’étais resté à Saint-Pétersbourg, j’aurais fini par étrangler tous ces casinos. Je les aurais obligés à partager. J’aurais donné cet argent aux personnes âgées, aux professeurs, aux médecins.  » (Gessen, pages 135-136)

C’est-à-dire à celles et à ceux que l’État de l’époque de Boris Eltsine était devenu incapable de rétribuer en temps et en heure.

Autre angle d’attaque saisi par Masha Gessen :
« Le département de Poutine à la mairie avait désormais pris le nom de Comité des relations étrangères. Il consacrait prétendument l’essentiel de ses activités à l’approvisionnement alimentaire de Leningrad en provenance d’autres pays. » (Gessen, page 136)

À nouveau, nous revenons sur l’une des lacunes de l’État eltsinien, c’est-à-dire d’un moment où la suspension au moins momentanée de toute trace de soviétisme se traduisait dans des accaparements alimentaires fort avantageux pour ceux qui les organisaient dans le simple objectif d’accentuer des prix qui leur étaient, dès lors, fort avantageux.

Se lavant les mains devant cet état de fait qu’engendrait la libération des prix voulue dans le cadre de la « thérapie de choc » destinée à faire intégrer à la Russie, et aussi rapidement que possible, le marché mondial, Boris Eltsine s’en remettait à l’esprit d’initiative de diverses collectivités territoriales de la Fédération de Russie pour nourrir leur population dans la détresse. Masha Gessen écrit :
« Ainsi le gouvernement de Moscou autorisa-t-il des sujets de la fédération à exporter des ressources naturelles. » (Gessen, page 136)

C’est ainsi qu’à Leningrad, sous l’autorité plus particulière de Vladimir Poutine
« La ville avait accepté de fournir du pétrole, du bois, des métaux, du coton et d’autres ressources naturelles que lui avait accordées l’État russe : les sociétés nommément citées dans les contrats se chargeaient d’exporter ces ressources et d’importer des denrées alimentaires. » (Gessen, page 136)

Sur ce point comme sur d’autres, Vladimir Poutine répond avec sa franchise ordinaire, mais aussi en précisant bien qu’il agissait au beau milieu d’un chaos dont on aurait tort de ne pas prendre l’ampleur au sérieux, ni surtout le caractère délibérément « mafieux ». La loi n’y était pas… sans doute parce que, selon l’État central, elle ne devait pas y être :
« Je pense que la ville n’a pas fait tout ce qu’elle pouvait, bien sûr. Nous aurions dû collaborer plus étroitement avec les services de police, nous aurions dû faire cracher ces sociétés. Mais il aurait été parfaitement inutile de porter cette affaire devant les tribunaux : ces sociétés mettaient la clé sous la porte du jour au lendemain, elles disparaissaient en emportant toutes leurs marchandises. Dans le fond, nous n’avions pas de droits à faire valoir contre elles. Rappelez-vous à quelle époque ça se passait. Ce n’étaient qu’affaires louches, pyramides financières, ce genre de choses. » (Gessen, page 137)

Et c’est alors que Masha Gessen trouve bon de brandir les velléités d’intervention d’une personne qui s’était illustrée antérieurement dans le camp des partisans de cette perestroïka et autre glasnost, dont on avait pu croire qu’Anatoli Sobtchak était lui-même un sectateur. Sans doute Marina Salié – puisqu’il s’agissait d’elle – ne pardonnait-elle pas à celui-ci l’erreur de jugement qu’elle avait elle-même commise quand elle le croyait du même bord politique qu’elle.

Quoi qu’il en soit, nous rapporte Masha Gessen
« Salié avait déjà personnellement remis à Eltsine une lettre de trois pages décrivant les principales infractions commises et demandant qu’elles fassent l’objet d’une enquête. Il n’y avait eu aucune réaction. Seul Boldyrev, le contrôleur en chef des finances de Russie, avait fait preuve de compréhension. » (Gessen, pages 138-139)

De compréhension, oui… mais de compréhension à l’égard du comportement de Vladimir Poutine qui ne pouvait manifestement pas être autre que ce qu’il avait été.

C’est encore Masha Gessen qui nous permet d’en juger aussitôt, et de juger, par là même, du caractère diffamatoire de l’attaque lancée par la très libérale Marina Salié :
« Ce n’était qu’une enquête ordinaire, a expliqué Boldyrev bien des années plus tard. Elle avait révélé des infractions importantes, mais qui n’étaient pas fondamentalement plus graves que ce qui se passait dans le reste de la Russie. C’étaient des infractions courantes, portant sur l’obtention du droit d’exporter des ressources stratégiquement importantes en échange de denrées alimentaires qui ne se sont jamais matérialisées. C’était une affaire parfaitement typique de l’époque. » (Gessen, page 139)

Alors, l’oligarque aux 40 milliards de dollars ?…

Eh bien, il faut laisser à Masha Gessen le soin de dégonfler elle-même ce trop énorme ballon de baudruche… Non, ce n’était pas la soif de l’or qui animait cet homme-là. Mais une différence politique essentielle qui se rattache, quoi qu’on en pense, à l’Octobre 1917… qui n’est sans doute pas ce qu’en ont raconté et la perestroïka et la glasnost et Masha Gessen, porte-parole des intérêts d’un Boris Berezovski.

Ainsi est-ce sans doute en cette dernière qualité qu’elle tiendra ici ce propos qui fleure bon la lutte de classe, façon oligarque du bon vieux temps de la vie des casinos et des meurtres qui allaient avec :
« Poutine aimait l’Union soviétique, et il aimait le KGB. Dès qu’il exerça un pouvoir personnel administrant dans les faits toutes les finances de la deuxième ville du pays, il chercha à mettre sur pied un système sur le même modèle. Un système fermé, reposant sur un contrôle absolu – du flot d’informations, notamment, et du flot d’argent. Un système qui viserait à empêcher toute dissension et l’écraserait impitoyablement si elle avait l’impudence de se manifester. » (Gessen, page 148)

La reprise en mains réalisée en quelques années n’a en effet plus rien laissé des facilités offertes aux tricheurs qui ont dépecé l’ex-Union soviétique. L’affaire n’était pourtant pas simple… reconnaît madame Gessen :
« Aussi Poutine ne ménagea-t-il pas sa peine pour centraliser le contrôle sur l’ensemble du commerce extérieur, mais aussi sur les entreprises qui jaillissaient de terre à travers tout le pays – d’où sa tentative de mettre la main sur les casinos qui étaient apparus soudainement et se développaient avec une étonnante rapidité. » (Gessen, page 148)

Comme toutes ces illusions venues de l’Occident capitaliste qu’il s’agirait – pour Vladimir Poutine comme pour tant d’autres – de surmonter au plus vite…

(NB : Pour entrer davantage dans la réflexion conduite ici, et l’étendre à des questions bien plus vastes, je recommande que l’on s’inscrive dans le groupe « Les Amis de Michel J. Cuny (Section Vladimir Poutine) » sur Facebook.)


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30 réactions à cet article    


  • troletbuse troletbuse 4 mars 2017 18:18

    Balayer devant chez soi avant de regarder ailleurs.


    • Christian Labrune Christian Labrune 4 mars 2017 19:51

      Avec Vladimer Poutine, oui, c’est la Vertu qu’on assassine. Voilà qu’on n’hésite plus, aujourd’hui, à s’en prendre même à des enfants de choeur, à de purs innocents ; voire, en l’occurence, à un saint homme.

      Quand le cher Vladimir aura été chassé du Kremlin par la meute de ses ennemis partout adonnés au vice et ligués contre lui, il deviendra un starets, par l’approbation de tous ceux qui auront su voir à travers lui s’exprimer l’Esprit saint . Et il continuera à faire chaque jour des miracles.


      • doctorix, complotiste doctorix 5 mars 2017 17:51

        @Christian Labrune

        Et le revoila qui parle à l’envers...
        Pénible !

      • Christian Labrune Christian Labrune 7 mars 2017 01:23

        Et le revoila qui parle à l’envers...
        ---------------------------------------------
        @doctorix
        Vous comprendriez donc l’ironie, maintenant ? C’est bien. Au début, surtout quand on n’en a pas l’habitude, c’est un peu difficile, mais une fois qu’on a saisi que ce qu’on donne à voir est à l’envers, comme dans un miroir, et qu’il faut entendre le contraire de ce qui est formulé, ça va tout seul, la traduction est immédiate, comme lorsqu’on commence à bien maîtriser une langue étrangère.

        J’ai enseigné les lettres, pendant près de quarante ans ( hélas !). Certains élèves, au début, paraissaient toujours un peu déroutés mais ils finissaient par s’y mettre eux aussi, et quand je voyais que je commençais à faire les frais de leurs plaisanteries, c’est que c’était gagné. Ils étaient devenus des Socrate en herbe, fin prêts pour l’apprentissage de la philosophie. 



        • Louve Louve 4 mars 2017 21:50

          Merci pour tous ces liens. C’est un génocide silencieux. 



           

          « Les blancs sont en train de mourir, ne voyez vous pas ? » Poutine, Valdaï 2013

          https://www.youtube.com/watch?v=VcDFZZPBb8A

          « La France deviendra la colonie de ses anciennes colonies » Poutine


          «  les Français qui décideront de se réfugier en Russie seront les bienvenus  » Poutine

          «  La France disparaîtra sous les décombres de son ancien empire colonial ..  » Poutine


          • microf 4 mars 2017 22:04

            @Louve
            Mais c´est bien si la France disparait sous les décombres de son ancien empire colonial, cela l´apprendra car personne ne lui a demandé d´aller coloniser, en plus ce sera une bonne lecon aussi aux futurs candidats qui voudront aller coloniser les autres, ils finiront comme la France.


          • Christian Labrune Christian Labrune 4 mars 2017 23:26

            Mais c´est bien si la France disparait sous les décombres de son ancien empire colonial
            -------------------------------------------------------------------------------------------
            @microf

            j’espère que vous n’êtes pas français. Si vous l’étiez, vous seriez vraiment pour tous les masochistes un modèle indépassable  !
            Et si vous n’êtes pas français, pourquoi tant de haine ? Vous seriez assez vieux pour avoir été colonisé par ces « sales Français » que le porte-parole de l’Etat coranique préconisait de massacrer de toutes les manières imaginables et possibles ?
            Je ne pense pas qu’après les accords d’Evian en 62 il nous soit resté encore beaucoup de colonies sur les bras. Tout ça, c’est déjà un peu de l’histoire ancienne, et il y a longtemps qu’on a renoncé à reprocher à l’islam des Abbassides d’avoir colonisé à peu près la moitié du monde connu dès le XI siècle (de l’Espagne aux rives de l’Indus !). Tout ce qu’on demande à ces grands inventeurs du colonialisme, c’est de renoncer définitivement, comme nous, à ces sortes de conquêtes d’un autre temps, et simplement de nous foutre la paix.
             


          • Louve Louve 5 mars 2017 05:20

            Christian Labrune, 


            Si j’étais vous je ne perdrais pas mon temps avec un individu qui rêve de génocider la France et de la noyer dans la repentance. Nous avons tout construit en Algérie, ils ont tout détruit en France. 

            Glissons un bulletin Bleu Blanc Rouge dans l’urne pour fermer le clapet à ces détestateurs de la France, ils vont tous se casser la gueule, et moi ça m’fera bien rire ! 

          • howahkan 5 mars 2017 10:24

            @Louve

            salut.. ami sioniste..

            pas du tout, tout pays colonial l’est pour voler pour sa propre expansion au détriment des autres , il commet crimes de masses, tortures, vols, destruction de cultures, terreur etc...

            ton propos de mon avis est celui du criminel qui est aussi juge à son propre procès

            le propos de mycof est pour moi totalement recevable...et il l’est pour tout pays ou groupe qui colonise...

            l’occident n’a simplement plus aucune ressources naturelles à sa disposition sauf la Russie qui elle à toutes les ressources nécessaires ....et il veut les voler et non pas les acheter...

            Voir ce fait, aller au delà est ce qu’il faut faire...

            Car aujourd’hui ceux qui ont colonisé donc volé et détruit des cultures etc partout dans le monde sont simplement en train de s’attaquer à leurs propres peuples...colonisateur un jours, colonisé le lendemain...juste retours de bâton, c’est ce que dit mycof....

            Il n’y a pas une seule façon de vivre....il y en a des tas....l’occident ivre de puissance mais aussi de souffrance du au non sens absolu de sa vie, exporte sa façon a coup de bombes, d’assassinat, de crimes, de vol etc ..c’est un fait absolu..

            Sans reconnaître le péché originel....l’occident ne peut que s’écrouler totalement d’une manière ou d’une autre, tel qu’il a été et est..puis va devoir inventer une façon de vivre harmonieuse si il le peut, mais son arrogance maladive peut l’en empêcher bien sur et avec 12 000 têtes nucléaires au moins dans le monde dont chacune fait passer celle de Hiroshima et Nagasaki pour des pétards de fêtes, ..sans compter le reste, la solution à ce probleme va être radicale aussi bien sur si on ne change pas de route....la pire serait la guerre totale que les colonisateurs en chef du moment, chut pas de noms, veulent voir arriver.....c’est bien ce qui se passe...

            un super colonisateur est à l’œuvre via entre autre la fausse monnaie de la FEd.., i s’agit bien d’un complot..qui l’est de moins en moins, complot veut dire qui n’est pas perçu, qui est caché, or celui ci se voyant de + en + il n’est plus un complot mais simple plan de conquête mondial...

            CELUI CI...


          • sven 5 mars 2017 12:16

            @Louve il ne sert à rien de se couvrir d’un drapeau bleu-blanc-rouge pour dissimuler les massacres commis en Algérie, de la conquête à Sétif en 1945 ou même à Paris en 1961. Il faut surtout ne pas oublier que si on a perdu l’Algérie, c’est à cause de ceux qui ont trahi la France en refusant toute réforme (dont la nationalité française aux algériens). Ce sont les mêmes qui ont utilisé le terrorisme contre les français d’Algérie pour les obliger à partir. N’oublions pas que plusieurs centaines de milliers sont restés en Algérie, en toute sécurité et que bien plus auraient pu rester et éviter ainsi le triste sort qui a été le leur à leur retour.


          • Louve Louve 5 mars 2017 15:38

            @howahkan


            Vous vous méprenez sur le terme « sioniste » . Cautionner l’Operation Ronces décrite par Zemmour et vouloir calquer la défense française du territoire national sur la défense israélienne ne fait pas de moi une sioniste. 

            Je ne suis pas une admiratrice de Théodore Herzl...

            Les élites libérales libertaires gogochos sont en guerre contre l’humanité certes, mais ce n’est pas un complot, ils le font ouvertement. Les masques sont tombés il y a bien longtemps. Le mondialiste immigrationniste Sorros ne cache pas son intention de génocide. Le pire c’est les gogocho No-borderistes et les Antifas qui collaborent activement au plan funeste de Sorros. 

          • Louve Louve 5 mars 2017 15:39

            @sven


            L’Algerie est une création française. 

          • doctorix, complotiste doctorix 5 mars 2017 20:17

            @Louve
            Oui, comme le camembert.

            La vache dans sa prairie n’y est pour rien.

          • microf 6 mars 2017 01:54

            @Louve@ Christian Labrune
            J´ai tellement rigolé á lire vos commentaires.
            Dites moi un peu qui vous demandé de venir construire en Algérie ?, citez moi le nom d´un seul Algérien qui vous a demandé de venir construire chez lui. Vous auriez laissé les Algériens dans l´obscurité, ils ne seraient pas venus chez vous tout détruire.
            Les Russes ne sont pas venus en Algérie construire, et les Algériens ne vont pas en Russie tout détruire par exemple, on ne récolte que ce qu´on a sèmé.

            J´aime même beaucoup plus la France que vous. Lorsque j´appele la France á la repentance, c´est parceque je l´aime, on dit que qui aime bien, châtie bien.

            Je suis un chrétien catholique, chez nous les catholiques, lorsque vous commettez un péché, vous allez á la confession, confesser ce péché, et promettez de ne plus le faire, vous recevez alors l´absolution et le péché est pardonné, et vous repartez de nouveau, plus pour commettre des pèchés, car il pourra vous arriver pire, mais pour recommencer une nouvelle vie pleine de bonté, de charité, de justice.
            Je ne sais pas si vous connaissez l´Évangile de Mathieu qui s´appelait avant LÉVI, un collecteur d´impots, un grand pècheur car il volait plus en collectant les impots.
            Lorsque Mathieu est interpellé par Jésus, il se convertit, et dit ceci en quelques mots« , ´ si j´ai pris plus á quelqu´un, je le lui remboursse ». Il commenca alors une nouvelle vie de repentit, aujourd´hui, il s´appele Saint Mathieu.
            C´est ce que la France doit faire, reconnaitre toutes ses fautes, demandez un sincère pardon, et on repart, c´est tout.
            La vie est un mouvement, il ne faut pas s´arrêter, il faut aller de l´avant, mais pour bien le faire, il faut laver sa conscience comme on dit, si conscience, on en a, bon si on en a pas, on continue, et on regrette d´avoir quitté l´Algérie par exemple, ce qui vous empêche d´aller de l´avant.
            Nous catholiques sommes en période de Carême et les écritures du premier dimanche de ce Carême peuvent se résumer en ces quelques mots, "á quoi cela te sert-il de gagner le monde entier si tu perds ton âme ?. Par la colonisation, la France a gagné le monde entier par ses colonies, mais a par lá, perdue son âme, pour la regagner, il faudra passer par la repentance, la vraie qui est une sorte de psychanalyse.
            Ne croyez pas que je suis contre le vote de Bleu, Blanc, Rouge, non déjá enn 2002, j avais déjá demandé á ceux qui ont le droit de vote en France de voter Bleu, Blanc, Rouge.
            Cette fois-ci encore, je ne fais que le repèter dans mes commentaires c´est l´une des dernières chances qui restent á la France.
            Mais contrairement á vous qui pensez que Bleu, Blanc, Rouge va venir pour casser du musulman, de l´immigré Africain, et rira bien qui rira le dernier, voici le scénario qui va se passer.
            Dès l´annonce de la victoire du Bleu, Blanc, Rouge, éclatera une Revolution, pas lancée par les musulmans et les immigrés, car ils s´en fichent éperdument qui arrive au pouvoir parceque pour eux cela ne changent rien, mais entre Francais de souches comme ils aiment s´appeler, je ne sais pas si vous en êtes.
            Cette Revolution, la France en a besoin, et pendant cette Revolution, la classe politique actuelle toute confondue y compris la Bleu, Blanc, Rouge, sera laminée, naitra une nouvelle configuration politique qui va enfin batir cette nouvelle France.
            Vous voyez que j´aime beaucoup la France, je ne veux pas sa disparition, mais simplement une nouvelle France civilisée, ne s´occupant que de ses affaires, pas des affaires des autres, comme ce qu´on peut voir en Lybie ou en Syrie pour ne citer que ces deux cas, car il y en a de nombreux.


          • microf 6 mars 2017 01:57

            @howahkan
            Bravo et grand merci, pour votre réponse, il n´y a rien á ajouter.


          • Christian Labrune Christian Labrune 6 mars 2017 13:55

            @microf
            J’ai l’impression que vous avez une connaissance de l’histoire un peu lacunaire, faite d’images d’Epinal très bien-pensantes. Je ne suis pas sûr que l’Algérie (qui n’existait pas en tant que pays à l’époque : c’était un simple agglomérat de vilayets ottomans) aurait été colonisée en 1830 si l’Europe n’avait pas eu à pâtir durant des siècles les agissement des pirates barbaresques au large de ses côtes. Le coup de chasse-mouches du Dey d’Alger au diplomate français, c’est la goutte qui aura fait déborder le vase. Le prétexte pour un casus belli était un peu fallacieux, mais dans l’histoire, les choses se passent souvent ainsi.

            L’Algérie, qui était sous la domination des Ottomans avait été plus anciennement, dans l’antiquité, une province romaine. Tout comme la Gaule conquise par Jules. Du reste, et à y regarder de près, nous n’avons pas trop à le regretter ! L’Algérie n’aura donc jamais été indépendante, sauf après 62. Les peuples qui la composaient, surtout les Berbères, auront eu à souffrir d’une arabisation et d’une islamisation qui ne les avaient guère enchantés. Depuis l’indépendance, on ne peut pas vraiment dire que ce soit, là-bas, le bonheur et la liberté. Les islamistes, dont la violence aura été atroce dans les années 90, ont échoué dans leur entreprise,mais des vieilles momies du FLN on ne saurait dire qu’elles se seront beaucoup souciées du bonheur des peuples : la rente pétrolière n’arrose vraiment que les suppôts du régime.

            Que vous soyez catholique, c’est votre affaire et je n’y vois aucune espèce d’inconvénient, mais je n’ai aucun goût, personnellement, pour le masochisme chrétien, et si je reçois une baffe, ce sera oeil pour oeil et dent pour dent : je ne tendrai jamais l’autre joue.

            C’est là un choix particulier, individuel, et qu’on peut évidemment discuter. Un individu peut bien être masochiste si ça l’amuse. En revanche, une nation ne le peut jamais. Le masochisme en politique, c’est la mort assurée. De Gaulle allait à la messe, lui aussi ; s’il avait agi en catholique le 18 juin, il n’aurait pas été De Gaulle, mais Pétain, et le Maréchal était pourtant beaucoup moins catholique que l’autre. Cela ne l’aura pas empêché, ce vieux débris, de battre sa coulpe : la France a été faible, elle s’est adonnée à ses passions de divertissement quand des états plus sérieux (fascistes !) travaillaient à augmenter leur puissance. Ce qui nous arrive, nous l’avons bien mérité. L’Allemand nous a donné une sacrée baffe, certes, eh bien tendons l’autre joue, cela nous permettra d’expier.
            Bref, votre propos est celui de l’éternel défaitisme. Maréchal, nous voilà ! 


          • Christian Labrune Christian Labrune 7 mars 2017 01:47

            N’oublions pas que plusieurs centaines de milliers sont restés en Algérie, en toute sécurité

            @sven

            Ah oui ? Il y avait beaucoup de Juifs en Algérie, avant l’indépendance. Vous devriez vous demander combien il peut en rester aujourd’hui.
            Si vous ne le savez pas, je vous donne la réponse : il n’en reste plus un seul. L’Algérie est un pays désormais « judenrein », comme disaient les Allemands. Au Maroc, ça n’est pas beaucoup mieux : ils étaient 230 000 au lendemain de la guerre, et il n’en reste plus guère qu’entre trois et cinq mille.

            C’est probablement à cause qu’ils s’y sentaient « en toute sécurité » que les juifs qui vivaient dans ces régions depuis des siècles auront finalement préféré faire leurs valises.
            Les Français sont une nation extrêmement féroce, mais les peuples qui furent colonisés et eurent à subir cette méchanceté sont en général d’une très grande bonté, constitués de gens qui ne feraient pas de mal à une mouche. C’est probablement à cause de l’islam, qui est une religion de paix et d’amour, et le vrai modèle d’un multiculturalisme dont les Céfrans, ces ignobles faces de craie racistes, seront toujours incapables.

            Ah, les salauds !
            Mais, au fait, c’est de moi que je parle... ! Conviendrait-il donc que je me suicidasse ? C’est une décision importante que, pour ce soir et à l’heure qu’il est, je reporte sine die, mais si vous pensez que pour le bien de l’humanité il faut en passer par là, dites-le sans hésiter : je saurai tenir compte d’un conseil qu’inspire la grande bienveillance d’un Indigène de la République.


          • devphil devphil 5 mars 2017 09:24

            « Pour entrer davantage dans la réflexion conduite ici, et l’étendre à des questions bien plus vastes ... »

            Au secours , surtout pas ça !!!!

            Philippe


            • howahkan 5 mars 2017 10:24

              @devphil

               smiley


            •  
              Pour jouer au shaman Douguine, voilà une pensée classique théologique sur l’Occident avec une fin perso ...
               
               
              Les 7 péchés occidentaux :
               

              Péché d’avarice des bébés Capital, encouragé par l’athée Illuminati (franc mac gogocho, le positiviste maître d’école) pour que les petits grossissent vite et profitent à tous... D’où péché d’envie des bébés prolétaires ... Alors maître d’école, Illuminati donna à tous un uniforme, pour un péché d’orgueil national dérivatif. Mais certains perdirent, et l’orgueil blessé devint péché de colère, irrationnel. Alors Maître gogocho, tjrs aussi crétin, poussa le péché de gourmandise des 30 glorieuses, et crise adolescente de bobo, tuer le père De Gaulle pour se vautrer dans le péché de luxure du Cohn tripoté et son jouir sans contrainte... Mais plus de sens à la vie, alors péché de paresse : qui n’est pas la flemme du RUiste regardnat ’Les Marseillais’ sur son canapé Darty, baffrant le MacDo bibo hala vegan ... mais la démotivation, l’aboulie, le non-sens amène la larvité. Le cafardeux gland remplacé, déraciné sur pied, est dans le pessimisme de la décadence. On y est.
               
              Les 7 fléaux étaient passés.
               
              Mais comme dit l’Apocalypse, l’agneau ne peut être vaincu par les idoles des Rois. Seul un autre agneau le peut , Un au milieu de ses frères, Un qui a la foi en l’Immortel, fils de l’Homme. Et l’Unique trouvera cette épouse.
               
              Il s’appelle Cyborg, il n’est pas bobo. Et l’Illuminati le sait.
               
              « Devant la colère de l’agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau. » Apocalypse


              • Plus détaillé (pour gogochos crétins par tautologie)
                 
                Péché d’avarice des bébés Capital, encouragé par l’athée Illuminati (franc mac gogocho, le positiviste maître d’école) pour que les petits grossissent vite et profiteront à tous, en se gavant... D’où péché d’envie des bébés prolétaires ... Alors maître d’école, Illuminati donna à toutes les classes un uniforme, pour un péché d’orgueil national nouvel opium du peuple. Mais certains perdirent dans l’Histoire, et l’orgueil blessé devint péché de colère, irrationnel et régressif. Alors Grand Maître des gogocho, tjrs aussi crétin, poussa le péché de gourmandise des 30 glorieuses, et crise adolescente de bobo trop gâté, tuer le père De Gaulle pour se vautrer dans le péché de luxure du Cohn tripoté et son jouir sans contrainte... Mais plus de sens à la vie, alors péché de paresse : qui n’est pas la flemme du RUiste regardnat ’Les Marseillais’ sur son canapé Darty, baffrant le MacDo bibo halal vegan ... mais la démotivation, l’aboulie, le non-sens amenant la larvité dépressive. Le cafardeux gland remplacé, déraciné sur pied, est dans ce pessimisme, de la décadence dans des cris déchirant d’Onfrays médiatiques. Évidement à Noël, si on veut pourvoir donner les cadeaux de l’Avoir, il faut peu de récipiendaires, dénatalité.

                Sentez mes frères ! Dieu est mort et son cadavre empeste l’Occident.
                 
                Les 7 fléaux étaient passés.
                 
                Comme dit l’Apocalypse, l’agneau ne peut être vaincu par les idoles des Rois. Seul un autre agneau le peut , Un au milieu de ses frères, Un qui a la foi en l’Immortel, fils de l’Homme. Et l’Unique trouvera cette épouse.
                 
                Il s’appelle Cyborg, il n’est pas bobo. Et l’Illuminati le sait.
                 
                « Devant la colère de l’agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau. » Apocalypse


              • xana 5 mars 2017 14:34

                @La Baudruche négrière patronale verdie
                La Baudruche,
                je ne sais pas si quelqu’un a réussi à lire un de tes posts en entier. Moi je n’essaie même plus, je les trouve simplement gonflants et sans intérêt.

                C’est quoi un gogocho ?
                Tu peux m’en donner un exemple, plutôt qu’une explication illisible ?
                D’avance merci


              • Louve Louve 5 mars 2017 15:13

                Il n’y a pas de modèle unique dans l’archétype du Gogocho, cela ne facilite pas la tâche pour dresser une typologie unique. Voici les spécimens des différents Gogochos 



                1) Gaucho-Coco. Il lit l’Humanite et pense qu’un petit Patron d’une PME est un « chien du CAC40 » . Persuadé que l’ouvrier est le sel de la terre, il ne comprend pas que cette référence est biblique et donc appartient à un monde qu’il nie en bloc. 

                 

                2) Gaucho-Bobo. Il réside surtout à Paris et dans les quartiers chics. Il prône le retour à la nature, mais n’envisage pas de s’éloigner de son Mac Book plus de 2 minutes. Il adore Ruquier qu’il trouve très drôle et décapant, et lit Médiapart. 

                 

                3) Gaucho-Hargneux. D’une race agressive et milicienne, il ne vit que sur la toile. Agoravox est son territoire favori. Il fait sans cesse appel à meute, se sentant plus fort par le nombre, il lui vient des éclairs dans la surenchère d’insultes, dans la diarrhée verbale qu’il arrive à synthétiser de façon remarquable .




              • Louve Louve 5 mars 2017 15:27

                Bravo ma chère Baudruche négrière patronale verdie


                Dans ce monde où toutes les valeurs sont inversées, la sous chienne, si chère à Houria Bouteldja, ne pond plus, surtout si elle est aime les livres.Sans doute souhaite-elle au plus profond de son cœur et de sa chair que ce bas-monde soit balayé au plus vite par une éruption solaire qui annoncera l’avènement de la race géante des perroquets.

                Pendant que certains copulent et pondent plus que de raison... Il est un continent géant , surpeuplé, qui jouxte l’Oceania. Les sous chiens disparaîtrons, emportant ainsi dans leurs tombeaux Beethoven, Chateaubriant, et Hieronymus Bosch.... Ils s’évanouiront, dévorés par les sauterelles et les écrevisses qui déteignent. 




              • @xana

                Gogocho est qui ne sait ce qu’il est (gogocho) 
                 
                Et par syllogisme Barbara de majeure :tout bobo ne sait, par conclusion un bobo est gogocho :
                 
                Bobo est l’essence subjective d’homo, comme exclusion d’homo, et sa branlette est le bobo objectivé, comme exclusion du bobo
                 
                Avec évidement une double pensée michéanne :
                 
                « [...] nous remplacerons d’abord inconscient par négatif. C’est pour préciser que ce non-conscient, en tant qu’oubli, négation du réel, est un acte politique [...] Ce qui n’est ni dit ni su est une pratique de classe. » ’L’Ëtre et le Code’ Clouscard 

                 

                 
                 
                 


              • xana 5 mars 2017 20:07

                Ca doit être trop intellectuel pour moi. Désolé, je vous laisse là.

                Je vois que vous êtes au moins deux, amusez-vous bien.


                • Louve Louve 6 mars 2017 02:54

                  @xana


                  C’est pourtant clair ! 

                  Mais ma liste n’est pas exhaustive hein ! J’ai oublié les gauchos-collabos, les gauchos-verdis, les gauchos-traine-savates , les gauchos-parasites, les gaucho-convertis...

                  Il est très difficile d’ancrer une typologie unique de cet animal. 

                • Dom66 Dom66 6 mars 2017 11:10

                  Bonjour,

                  Je n’ai pas envie de Paul et Mickey, et je dirais qu’une seul chose ici.

                  VIVE POUTINE

                  Si vous pensez que les autres pays ont des bons et supers présidents alors parlez en au lieu de baver sur Poutine qui essai de redresser la Russie après le passage de l’ivrogne Boris Eltsine la risée des US.

                  Et la preuve que Poutine est bon..C’est qu’il fait chier les donneurs de leçons et les va-t’en guerre



                  • Christian Labrune Christian Labrune 7 mars 2017 17:23

                    VIVE POUTINE ! VIVE POUTINE ! VIVE POUTINE ! VIVE POUTINE ! VIVE POUTINE !
                    ---------------------------------------------------------
                    @Dom66

                    Le Camarade Poutine est presque aussi vieux que moi. Il a donc vécu désormais, lui aussi, plus longtemps qu’il ne vivra. A moins qu’il ne soit immortel, et presque un Dieu, s’il faut en juger par votre enthousiasme - lequel fait bien plaisir à voir !
                    Vladimir est né le 7 octobre 1952. Le 5 mars 1953 disparaissait Iossif Vissarionovitch Djougachvili qu’on avait pourtant cru immortel. Hélas les dieux de chair et d’os meurent aussi. Sic transit gloria mundi !
                    Il n’empêche, je vois bien que la Sainte Providence avait tout prévu : cinq mois avant la mort du regretté Staline, elle induisait les parents de notre Vladimir à s’empoigner de la manière que l’on sait pour concevoir son grand successeur, de sorte que la Terre ne soit veuve un seul jour du gigantesque surhomme dont il serait la très glorieuse réincarnation. Quand l’un mourut, l’autre était déjà prêt à sortir du ventre fécond de la Sainte Russie. Tout cela est sublime, exaltant.
                    Je me permettrai, à la fin d’une page où cette intervention sera peut-être la dernière, et en hommage ante mortem à Vladimir Poutine, de faire appel à la bonne volonté d’autres lecteurs.
                    Paul Eluard avait écrit, quelques temps avant la mort de son Dieu, une ode à Staline qu’on trouve dans l’édition de la Pleiade. Si on pouvait avoir l’équivalent sur ce site, ce serait une grande consolation en prévision de la disparition prochaine de Vladimir.
                    Je suis tout à fait capable de pondre une suite de vers alexandrins, mais ça ressemblerait trop à du Malherbe, du Racine ou du Valéry. Or, ce qu’il nous faut, c’est des vers de mirliton dans le style même de l’immense poète que fut Paul Eluard. Pour aiguillonner un peu les bonnes volontés, je cite plus bas quelques strophes de cette ode admirable. Il suffira de pasticher. Je dois cependant avouer, bien modestement, que j’en serais, hélas, tout à fait incapable.

                    Staline dans le coeur des hommes
                    Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris
                    Brûlant d’un feu sanguin dans la vigne des hommes
                    Staline récompense les meilleurs des hommes
                    Et rend à leurs travaux la vertu du plaisir
                    Car travailler pour vivre est agir sur la vie
                    Car la vie et les hommes ont élu Staline
                    Pour figurer sur terre leurs espoirs sans bornes.

                    Et Staline pour nous est présent pour demain
                    Et Staline dissipe aujourd’hui le malheur
                    La confiance est le fruit de son cerveau d’amour
                    La grappe raisonnable tant elle est parfaite

                    […] Et Staline pour nous est présent pour demain

                    Staline dissipe aujourd’hui le malheur
                    La confiance est le fruit de son cerveau d’amour
                    La grappe raisonnable tant elle est parfaite […]

                    Staline dans le cœur des hommes est un homme
                    Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris
                    Brûlant d’un feu sanguin dans la vigne des hommes
                    Staline récompense les meilleurs des hommes
                    Et rend à leurs travaux la vertu du plaisir
                    Car travailler pour vivre est agir pour la vie
                    Car la vie et les hommes ont élu Staline
                    Pour figurer sur terre leur espoir sans bornes.

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