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Mme Bettencourt en tennis, Claire Chazal en hauts talons : la puissance de la métonymie

Les affaires auxquelles est mêlé le nom de Mme Bettencourt, une des premières fortunes de France, deviennent un cas d’école pour illustrer les deux variétés d’information dont on méconnaît trop souvent l’irréductible différence : l’information donnée qui n’est pas fiable pour être livrée volontairement par l’émetteur parce qu’elle sert ses intérêts ou du moins ne leur nuit pas, et l’information extorquée qui, elle, est plus fiable, car,obtenue à son insu et/ou contre son gré, elle peut lui être nuisible.

Une information extorquée obtenue par enregistrements clandestins
 
Dans ce cas d’espèce, l’information extorquée est celle des entretiens confidentiels entre Mme Bettencourt et son gestionnaire de fortune qu’un de ses maîtres d’hôtel a enregistrée à son insu et contre son gré pendant un an, de mai 2009 à mai 2010 (1). La fille de Mme Bettencourt qui prétend que sa mère n’a plus toute sa tête pour gérer sa fortune, a transmis les enregistrements à la justice. Et, curieusement, le site Médiapart et l’hebdomadaire Le Point ont pu en avoir aussi connaissance à quelques jours du procès intenté pour abus de faiblesse par la fille à un photographe mondain bénéficiaire heureux des largesses de sa mère.
 
Cette information extorquée divulguée a eu un premier effet sans doute escompté : le procès du photographe mondain a été reporté sine die, le 1er juillet 2010, dans l’attente d’un examen de ces enregistrements. Ceux-ci révèlent, en effet, une Mme Bettencourt sous influence qui se fait dicter ses décisions : divers dons à des personnalités politiques, déplacement de comptes à l’étranger, possibles fraudes fiscales, relations avec un ancien ministre du budget, M. Woerth. Les extraits rendus publics font entendre une vieille dame acquiesçant à tout ce qui lui est proposé.
 
Une information donnée livrée au « 20 heures » de TF1
 
L’information donnée est, au contraire, celle que TF1 a livrée, le 2 juillet 2010, au cours de son « 20 heures », en diffusant une interview de Mme Bettencourt par Claire Chazal réalisée le 30 juin.
 
- Les idées reçues de l’information indifférente
 
D’un côté, on voit une journaliste attachée à ses feuillets pour interroger Mme Bettencourt sur les différentes affaires où son nom est cité. De l’autre, on entend une milliardaire faire face avec philosophie aux avanies qui l’assaillent, en puisant au réservoir des idées reçues de l’information indifférente dont la fonction est de ne nuire à personne et de faire diversion.
 
Souffre-t-elle de ce qui lui arrive ? Évidemment, « c’est même déprimant ! » La jalousie de sa fille ? Elle la comprend puisqu’elle a été, elle-même, jalouse de son père. Des évasions fiscales ? Mais les activités de l’Oréal sont internationales et c’est important pour la France ! Une enquête de l’administration fiscale ? Mais qu’elle fasse son travail ? Les enregistrements clandestins ? Il faut s’y faire. « On est en République ». « Je ne vais pas faire la révolution », dit-elle. C’est vrai, qu’y gagnerait-elle de plus que ne lui donne déjà la République ? Des pressions du photographe mondain sur elle ? Aucune ! Elle espère même rester son amie ! Ses dons généreux ? On peut donner sans compter, non ?
 
La journaliste a ainsi permis à Mme Bettencourt de répondre avec placidité aux questions en apparence délicates qui lui étaient posées. Mais pas question de pousser son interlocutrice au-delà du seuil de l’information indifférente derrière laquelle elle se retranchait. L’interview paraît avoir été précisément circonscrite comme un sketch où questions et réponses ont même pu faire l’objet de répétitions.
 
- Le stéréotype de la milliardaire contredit
 
La mise en scène des protagonistes n’a pas été moins soignée. Le décor choisi baigne d’abord dans une vive lumière : murs et mobilier sont de couleurs très claires ; rien d’un cabinet obscur à meubles sombres patinés par les siècles, symbole de dissimulation : ici, on n’a rien à cacher, clame silencieusement le décor  ! Tout luxe ostentatoire a ensuite été écarté : sous deux cadres aux murs d’un angle de salon, canapé au fond avec, devant, sur un tapis peut-être en rotin roturier, une table portant une lampe fantaisie et deux fauteuils en vis-à-vis où les deux femmes conversent. Ni hauts plafonds, ni lambris, ni lustre de cristal. Cette sobriété inattendue contredit le stéréotype de la milliardaire vautrée dans le luxe. On append en début d’interview que Mme Bettencourt a souhaité recevoir la journaliste dans une de ses propriétés, en Bretagne : elle est située, précise Le Figaro, à l’Arcouest. Breton soi-même, on peut ajouter que c’est le village de l’embarcadère pour l’île de Bréhat, près de Paimpol, sur une des côtes rocheuses, semées d’îlots, les plus ravissantes des Côtes d’Armor.
 
- La puissance de la métonymie : les tennis de Mme Bettencourt 
 
Les costumes, eux-mêmes, ont été méticuleusement pensés pour la puissance de la métonymie et du symbole. Des plans d’ensemble et d’abord le tout premier ont veillé à mettre en évidence dans un contraste violent une confrontation inattendue entre les pieds de Mme Chazal cambrés sur de hauts talons et ceux de Mme Bettencourt emprisonnés dans une paire de tennis à semelle compensée. Qui donc des deux est la milliardaire ? pourrait-on se demander. Non ! Mme Bettencourt n’est pas en concurrence avec Mme Chazal. Elle peut se permettre d’apparaître dans le simple appareil qui lui chante : elle restera Mme Bettencourt.
 
En revanche, quelle information entend-elle livrer dans cet accoutrement singulier ? L’image d’une vieille dame en parfaite santé. La preuve ? Elle chausse des tennis, métonymie offrant un effet dont la cause est la pratique du sport. Celle-ci est en même temps le symbole d’une hygiène de vie qui la maintient en forme physiquement et mentalement. "À fond la forme", dit le slogan d’une chaîne de distribution d’articles de sports. Cette image sportive de Mme Bettencourt vise donc à effacer celle de cette femme affaiblie sous influence, au filet de voix étranglé que trahissent les enregistrements extorqués.
 
- Deux autres métonymies et un contraste contradictoires
 
Deux autres métonymies, toutefois, peuvent nuire à cette image construite de toutes pièces : Mme Bettencourt est adossé dans son fauteuil à un coussin de secours qui la maintient, et, par contraste avec Mme Chazal qui, elle, est assise bien droite sans prothèse sur le bord du sien, son affaiblissement physique devient apparent. Une seconde métonymie tend à le confirmer : la paire de tennis blanche qu’elle porte, est si immaculée qu’elle paraît toute neuve. Ne l’aurait-elle pas chaussée seulement pour l’interview ?
 
Information extorquée et information donnée s’opposent ainsi avec netteté dans les diverses affaires où le nom de Mme Bettencourt est mêlé. La différence entre elles tient évidemment aux leurres grossiers dont est tissée ici l’information donnée et dont est exempte l’information extorquée. Une rapide observation de l’interview les décèle sans peine : ce sont, d’une part, les idées reçues de l’information indifférente qui font diversion et, de l’autre, l’uniforme sportif symbolisé par la paire de tennis qui vise à faire croire à « un esprit sain dans un corps sain » par la puissance de la métonymie et du symbole. Paul Villach
 
(1) Paul Villach, « Affaires Bettencourt et Anelka : information extorquée contre information donnée », AgoraVox, 21 juin 2010.

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Mme Bettencourt en tennis, Claire Chazal en hauts talons : la puissance de la métonymie

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52 réactions à cet article    


  • le-Joker le-Joker 5 juillet 2010 12:39

    Quand vous aurez la couleur des culottes Paul vous nous tiendrez informé du leurre métomachinchose qui vous encombre la carafe. Si si n’hésitez surtout pas ça sera au moins curatif pour vous.
    Merci d’avance.


    • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 12:53

      Begin_process ;
       set text := « Les culottes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches ? » ;
       display text ;
       if PV_vision = « interest_for_all » then goto End_process ;
       goto Begin_process ;
      End_process ;
       set text := « Bravo » ;
       display text ;
      End ;

       smiley


    • morice morice 5 juillet 2010 13:30

      le jour où vous comprendrez ce qui vous arrive n’est pas encore prêt d’arriver..


    • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 14:08

      Bien sûr Maux Risque.... smiley


    • Alpo47 Alpo47 5 juillet 2010 12:56

      Merci à l ’auteur de se servir de ses compétences pour décrypter pour nous cette « scène d’actualité ».
      Nous avons à faire, avec les conseils de Mme B et ceux de TF1, à des experts en communication. Il est évident que nombre d’éléments ont été introduits dans la scène pour faire passer un message.
      On peut espérer que les jours et semaines à venir nous apportent de nouvelles révélations sur les placements, jongleries, compromissions, calculs ...etc.. entre les ultra-riches et le pouvoir.... et que Villach continuera de les décortiquer pour nous.

       Il est grand temps que les yeux s’ouvrent sur la réalité de notre société.


      • le-Joker le-Joker 5 juillet 2010 13:05

        Faut sortir Paul, dans les clubs de bridge où il y a des personnes de l’âge de Mme Bettencourt il n’est pas rare de croiser des personnes âgées avec des baskets si si je vous assure.
        Ma grand-mère qui a 83 ans porte des Converses ou des baskets, il paraitrait même que certains disent que c’est confortable, je vous jure ces vieux Paul c’est vraiment n’importe quoi !


        • morice morice 5 juillet 2010 13:28

          le gag de l’assise aussi est à noter, Paul...


           le coup de s’assoir à une hauteur inférieure signifie quelque chose : ici, une SOUMISSION évidente.

          à l’inverse, regardez ce que d’’autres ont fait :

          • le-Joker le-Joker 5 juillet 2010 13:36

            Sauf que Morice elles sont assises sur le même type de fauteuil ........ Donc à la même hauteur. Ne vous inquiétez pas Morice la prochaine fois on les passera à la pesée avant voir si l’une n’est pas plus lourde que l’autre.

            Ophtalmologistes à Tourcoing !


          • Paul Villach Paul Villach 5 juillet 2010 13:54

            @ Morice

            Le problème que l’on rencontre aujourd’hui n’est pas tant celui des ignorants que celui de ceux qui croient savoir, engoncés qu’ils sont dans les erreurs que médias et école leur ont apprises... Paul Villach


          • kitamissa kitamissa 5 juillet 2010 13:58

            ce n’est pas de la soumission mais du savoir vivre .....quelque chose que vous semblez ignorer .


          • Dominitille 5 juillet 2010 14:27

            En plus Morice donne de nouvelles idées à Paul Villach.
            je n’ ai pas regardé ce face à face entre la rentière et la journaliste.
            J’ attendais avec beaucoup d’ intérêt la correction du devoir du professeur d’ AV.
            Certains sportifs de haut niveau se suicide ou trucide leur compagne dès lors qu’ils sont mis à la retraite, qui peut comprendre la souffrance des commentateurs de M. Paul Villach toujours fidèles au poste, lisant consciencieusement ses articles, essayant de lui faire plaisir en y mettant leur avis, et se faisant rabrouer comme des pauvres cons.
            Cons parcequ’ils reviennent régulièrement sur ses articles ;
            Le jour où les cons partiront, on se sentira bien seul. On écrira pour soi.
            Je lis les commentaires, en dehors de ceux indigestes, certains sont corrects, on ferait mieux d’ être moins prétentieux et de descendre de son piedestal car à l’ age de on, une hanche cassée se ressoude plus lentement


          • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 14:33

            PV,

             « dans les erreurs que médias et école leur ont apprises. »

            Où avez-vous été formé par des Martiens ou sur la planète Vénus ?
            En plus, comme on peut le constater dans votre « about » vous avez propagé les erreurs.
            Prenez vos OVNI, vos Observations Verbeuses Naturellement Initiées à la source pour les corriger.
            Etes-vous sûr que vous n’avez pas eu un de ces « médiatiseurs » que vous classez en bloc dans vos classes ?
            Car alors, il n’y aurait pas eu de la fierté à avoir.
            Un avis d’un enfoiré qui n’a pas joué dans l’enseignement.
             smiley  


          • kitamissa kitamissa 5 juillet 2010 13:54

            j’ai l’impression que Villach prend les gens pour des demeurés ....

            oui...en effet,il est de bon goût pour une dame milliardaire de ne pas afficher un luxe trop ostentatoire ,nous ne sommes pas dans une scène à la Hitchcok où les acteurs évoluent toujours dans des propriétés somptueuses ...et sapés comme pour un défilé de mode ;

            oui également,si Madame Bettencourt est chez elle,elle peut rester en décontracté chic..même les classes les plus aisées se relachent et ne sont pas fringuées du matin au soir comme pour se rendre à l’Opéra ...

            oui Claire Chazal,s’est rendue pour cette interview dans une tenue correcte par égard au respect dû à la personne,qu’elle soit riche à péter ou sans un rond,parce que lorsque l’on a affaire au public on se doit d’être tiré à quatre épingles ....

            oui Madame Bettencourt est chez elle et elle a bien droit de disposer de son fauteuil comme elle l’entend vu qu’elle est chez elle et que son assise reste néanmoins correcte ..

            oui Claire Chazal est assise le cul sur le bord du fauteuil parce que la bienséance exige de ne pas se vautrer ..que l’on soit chez des rupins ou chez des prolos ...

            oui les vieilles dames bourgeoises se fringuent en décontracté .... ma belle mère 89 ans,toujours alerte met des jeans et des vieux pulls alors qu’elle vit dans un cadre plutôt cossu,il y près de 40 ans que nous nous connaissons et chez elle je reste assis le cul au bord des fauteuils également ,et je me fringue correctement pour lui rende visite ! 


            • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 14:37

              katamissa,
               Absolument.
               Et puis il y a riche et riche.
               Les nouveaux riches, par exemple, se détectent à la tenue vestimentaire.
               Dans ce monde des « nouveaux », il faut faire savoir qu’on est monté en grade.
               Pas de protocole chez les anciens. Le carte de visite suffit.
               smiley 


            • JJ il muratore JJ il muratore 5 juillet 2010 15:33

              P. L’auteur : si vous saviez le nombre de vieilles dames fortunées (très fortunées) que je connais et qui portent des tennis ! vous seriez bien obligé de réviser votre pseudo analyse.
              Au fait vous en avez rencontré vous des vieilles dames fortunées... en talon éguille ?


              • srobyl srobyl 5 juillet 2010 16:24

                Ah ben ça fait plaisir de savoir que c’était mâme Bettencourt...J’avais cru que c’était Minnie avec une perruque blonde...


                • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 16:48

                  Giordano,
                   Et s’il s’intéressait aux problèmes du monde ?
                   Qu’il sortirait de ses petites frontières sans regarder son nombril ?
                   Des yeux critiques sont nécessaires dans beaucoup de domaines. Comparez et vous serez considéré. Pas de regard à la méthode tou-touristique, bien sûr.
                   Internet est là si besoin pour étayer un manque d’informations.
                   Pourquoi voulez-vous que Ducros se décarcasse un peu partout dans le monde ?
                   Mais pour cela, il faut du temps, évidemment.
                   Cela ne se fait pas à la cadence d’un article par 24 heures.
                   smiley


                • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 20:38

                  Giordano,

                  « les articles concernant l’EN qu’il connaît bien »
                  Désolé, pourriez-vous un peu préciser. Je n’ai pas l’habitude avec les sigles.
                  Merci d’avance.


                • kitamissa kitamissa 5 juillet 2010 17:32

                  on constate depuis longtemps que l’auteur est un misogyne incurable ...

                  les bonnes femmes,c’est pas son truc smiley


                  • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 18:35

                    kitamissa,

                     « les bonnes femmes,c’est pas son truc »

                    Alors, on imagine. On affabule. On se béatifie.
                    En un mot, on en devient gaga, comme on dit chez nous. smiley


                  • Dominitille 5 juillet 2010 19:33

                    ........maintenant, il va bouder et agonir d’ insultes le prochain qui l’ apostrophe. 
                     


                    • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 20:34

                      Dominitille,
                       Là, il faut que vous avouez, c’est du parti pris.
                       Chez PV, ça ne se peut pas.
                       Regardez avec moi. Pas d’apostrophes, de l’admiration pour mes commentaires.
                       Il garde seulement de l’humilité dans ses écrits à l’encre sympathique...
                       smiley


                    • Dominitille 6 juillet 2010 00:37

                      Bonsoir l’enfoiré,
                      Aucun parti pris de ma part. Avec vous il est correct, il vous répond.
                      Il m’est arrivé de lui répondre trop rapidement à un de ses articles que j’avais lu en diagonale, je le reconnais volontiers et depuis c’est silence radio et je suis devenue une zozo avec qui il n’a pas de temps à perdre. Je vais finir par être de l’avis de Kitamissa et être obligée de reconnaitre que Paul Villach est un infame misogyne. Pourtant je lui ai fêté la saint paul et la saint pierre dernièrement. Et que croyez-vous ? même mon pire ennemi m’ aurait répondu.


                    • Vipère Vipère 5 juillet 2010 19:49

                      Bonjour à tous,

                      Madame BETTENCOURT portait-elle des chaussures adaptés à son interwiew ?

                      Difficile de se prononcer si l’on ne maîtrise pas les us et coutumes des miliardaires.

                      Nadine de ROTCHILD aurait pû nous éclairer sur cette question épineuse.

                      Ce qui relève du bon sens, que l’on soit riche ou pauvre, c’est de se chausser d’après son pied et non d’après sa tête.



                      • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 20:30

                        Vipère,

                         Bonne référence Nadine de Rothschild. Quelques réflexions dans « Ma philosophie d’un boudoir à l’autre » :

                        « Le secret d’un diner réussi ? Les copains d’abord »
                        « La première des politesses, c’est à soi-même qu’on le doit »
                        « Parler à un mondain ne demande pas beaucoup de conversation, juste quelques compliments »
                        « La vie n’est pas une pièce de théâtre, il faut sans cesse réécrire le texte »
                        « Quand on n’a pas que les rêves, on se rattache à ses souvenirs. Quand on n’a pas eu de souvenirs, il faut avoir des rêves »
                        ...

                        Toutes ressemblances ou dissemblances avec l’hôte de ses lieux sont purement fortuites.
                        ... Évidement...
                         smiley
                         


                      • claude claude 5 juillet 2010 21:31

                        madame bettencout porte la tenue adéquate.

                        l’entretien s’étant déroulé en journée, dans sa villa en bretagne, elle porte un ensemble sport ( d’après la façon, cela ressemble à un ensemble hermès ou st-laurent) et les chaussures adéquates sont, soit des tennis en toile blanche, soit des chaussures que l’on porte sur les bateau.

                        ensuite, comme c’est une vieille dame, elle doit certainement choisir des vêtements confortables qui ne l’entravent pas de trop et qui lui permettent de se mouvoir facilement.

                        elle s’habille en haute couture, et nous dans les petites boutiques ou dans les catalogues vpc... la toute petite différence est là...
                         smiley


                      • kitamissa kitamissa 5 juillet 2010 19:53

                        l’article aurait pu être plus intéressant si l’auteur s’était posé quelques questions ....

                        > quand Madame Bettencourt sort des lieux d’aisances,est ce qu’elle trimballe des odeurs de merde ou des senteurs de fleurs tropicales ?

                        > quand les riches font un gros caca,est ce que ça sort emballé dans du papier doré ou est ce que ça macule la cuvette des wc comme chez les prolos ?

                        > Madame Bettencourt porte -t-elle des culottes modèle grand confort tout coton lavable à 60 °de chez Carrefour ou bien des strings La Perla qui rentrent bien dans la raie du fion ?

                        > Claire Chazal a-t-elle des fuites urinaires et porte -t-elle des couches culottes et est ce pour celà qu’elle met son cul sur le bord du fauteuil ?

                        > Madame Bettencourt se lave -t-elle les pinceaux ( pieds en Argot ) et change -t-elle de chaussettes tous les jours ?

                        > est ce que Claire Chazal qui aime bien les jeunes gens a remarqué le beau jardinier qui s’occupait des pelouses et lui a demandé en passant si ça l’intéresserait de s’occuper de la sienne ?


                        • suumcuique suumcuique 5 juillet 2010 20:26

                          Charlotte Roche a aborde la question, ou, plutot, firte avec, dans « Wetlands ».


                          La vraie question etant : jusqu’ou ira la vaginalisation des societes europeennes contemporaines, c’est-a-dire la gestion des societes europeennes contemporaines par des femmes ou/et des individus masculins qui ont completement epouse les valeurs feminines du multiculturalisme, de l’hedonisme virtuel, de l’amour sans frontiere, de l’egalitarisme, de l’indifferenciation, du tout-fric, du domechenisme, du molochisme, de la vulgarite, de l’indecence, du metissage ?

                        • kitamissa kitamissa 5 juillet 2010 19:57

                          à l’attention de la rédaction....

                          est ce normal que lorsque que l’on moinsse un post ,ça affiche comme par miracle + 2 ... ?

                          y’a un os là !......


                          • le naif le naif 5 juillet 2010 21:34

                            Bah quand on plusse ça moinsse  smiley  smiley

                            Tout est surréaliste ici, l’article, les commentaires et la notation.
                            C’est le monde de Lewis Caroll.

                            Merci Monsieur Paul et merci aux commentateurs pour la bonne tranche de rigolade, par ces temps difficiles ça fait vraiment du bien

                            Cordialement


                          • Waldgänger 5 juillet 2010 20:02

                            Tout ce sabir qui ne fait pas illusion deux minutes et qui ne tient pas compte d’un fait évident ; on est avec une personne de la vieille et très haute bourgeoisie, donc une classe sociale qui ne fait pas dans le luxe tapageur (l’auteur n’a pas l’air de connaître les abrégés de la pensée de Maw Weber, qui sont pourtant faciles à trouver). On n’est pas chez Séguéla ou Sarkozy, faut-il le rappeler à l’auteur.


                            • suumcuique suumcuique 5 juillet 2010 20:10

                              Dans le puit sans fond que constitue la societe francaise actuelle, le redacteur de cet article a bien raison de ne s’attacher qu’a la forme. Cette interview n’est en effet qu’un exercice de style, ou seule compte la forme ou, plutot, l’informe, porter des tennis etant le sommum de la vulgarite pour une femme. D’ailleurs, la premiere fortune de France et la 17eme fortune mondiale a de qui tenir. Car, n’en deplaise a certains, le pere de cette mafieuse mondaine, un certain Schueller, etait d’origine modeste et dut beaucoup a Vichy. Comme le rappelle J. Toland dans son « Hitler », Petain s’etait endormi ou avait feint de s’endormir pendant la fameuse entrevue qu’il eut avec A. Hitler dans un train a Montoire en 1940, au moment meme ou le chancelier allemand lui demandait une collaboration totale avec le III Reich.


                              Les regimes passent et cette racaille passe.

                              • Professeur Eckhart Von Treelok Professeur Eckhart Von Treelok 5 juillet 2010 20:33


                                Et bien, très cher et éminent confrère, vous me voyez ravi de vous revoir à nouveau et de nouveau parmi nous : je me réjouis à l’avance du débat auquel aujourd’hui hic et nunc vous nous invitez : après donc nos vives discussions en matière de leurrologie bovicognitive, un débat plus posé et donc moins agité sur la martinologie teenienne, aujourd’hui donc cher Pr. Villach vous nous invitez à réfléchir sur la savatologie élitéenne dans une perspective leurrobovidique ! Bravo Maestro ! Il fallait oser, et à nouveau comme de nouveau, vous démontrez que vous êtes LA référence inconnetournable en la matière !

                                 

                                Et bien chiche ! ce domaine est bien trop souvent laissé à des ignares pseudo-lectuels qui donc n’y comprennent rien ni n’y entendent rien et vice versa : et au vu de l’importance manifeste en dépit de la méconnaissance générale, elle aussi tout aussi manifeste, quant à la science savatologique contemporaine  : je vous remercie encore une fois très cher et estimé confrère, d’éclairer cette agora où pullulent autant crasseux ignorants qu’autres inculturés à l’hygiène encore plus douteuse ! Je salue, et nombreux sont ceux qui vous saluent avec moi, cette démarche leurrogogique en vue de restaurer quelque hygiène mentale ou autre dans cette basse-fosse virtuelle !

                                 

                                Et étant moi-même, un spécialiste reconnu en leurrologie bovicognitive, bien entendu loin de votre niveau très cher et éminent Pr. Villach, je vous invite tout de même avec modestie humiliatoire, à vous intéresser à mon précis de métonymerie intericonicitaire en contexte merdiatique : « Techniques métonymeuses et translations intericono-vectorielles appliquées à l’informationisme vacuueux post-moderne ».

                                 

                                Après ces hors-d’oeuvre introductatoires, je vais, comme à mon habitude, reprendre certains de vos propos et les compléter de modestes réflexions en la matière.

                                 

                                Donc vous écrivez, très cher et estimé confrère : - Le stéréotype de la milliardaire contredit

                                 

                                Et bien, très cher et éminent confrère, à l’évidence, vous n’avez point lu le traité d’Elitologie Grabatairienne de la non-moins éminente Cassolète de la Bourgerie, intitulé : Esthètique épidermeuse et dissimulation ergoleurrologique chez le bonobus elitus altoburgus 

                                 

                                Ainsi, vous auriez saisi le choix de couleurs monochromatiques, et la lumineuse clarté qui chez le bonobus elitus altoburgus adulte et femelle a avant tout une dimension esthéto-dermique : le but étant de cacher la teinte grabato-jaunaire typique du bonobus elitus altoburgus en fin de vie.

                                 

                                Quant au mobilier dépouillé et minimalatoire : il s’inscrit dans les techniques de dissimulation ergoleurrologique du bonobus elitus altoburgus (pour faire plus court, j’utiliserai dorénavant le terme plus usuel de bonobo élitéen) de son butin et cela afin de tromper son cousin le bonobus larvus gregarius ou bonobus proletarius idiotus au tempérament autant plus primitif que cleptomaniaque :

                                 

                                les bonobos élitéens procédant dans la même logique à des migrations saisonnières vers des biotopes de type hypofiscalien plus favorables à leur éco-métabolisme particulier : l’Helvétie étant connue pour la richesse de sa faune&flore hypofiscalienne ainsi que ses nombreuses réserves naturelles favorisant le développement des colonies de bonobos élitéens migrateurs.

                                 

                                Mais continuons, et arrêtons-nous un moment à ce passage de votre excellent essai et entrons donc directement dans le cœur du sujet, très cher et estimé Pr. Villach : soit la savatologie élitéenne ! 

                                 

                                - La puissance de la métonymie : les tennis de Mme Bettencourt 

                                 

                                Ici, avant de développer en matière savatologique, arrêtons-nous quelques instants sur la scène que vous décrivez et envisageant une analyse sous l’angle de la zoocio-codologie bonobique, ou codo-zoociologie bovidique (c’est selon !) et prenons comme référence la référence inconnetournable en la matière : le majestueux essai de Pompino Gobino intitulé « Codes zoociaux, hiérarchisme bonobique et lutte darwino-castique dans la famille bonobus »

                                 

                                Il s’agit là, évidemment comme vous l’avez certainement compris, très cher et éminent confrère, d’une rareté zoociologique que de voir en direct la confrontation entre un spécimen grabato-femelle de bonobus elitus et un spécimen maturo-femelle de bonobus vulgarus : si nous avons lu avec attention Pompino Gobino, nous aurons compris alors qu’ici la femelle bonobus vulgarus est en parade séducto-frimatoire, encore empêtrée dans sa primitivité supra-beaufique : et donc elle tente naïvement d’attirer l’attention en se parant de ses plus beaux atours : la femelle bonobus elitus quant à elle, loin de ses considérations primaires s’en contrefout bien évidemment : ses migrations saisonnières vers des zones hypofiscales l’ont depuis longtemps immunisée contre le syndrôme de parvenuite ostentatif bonobique chronique.

                                 

                                Quant aux positions respectives : et bien à nouveau, l’attitude décontractoire de la grabato-femelle bonobus elitus en contraste avec la pause humilio-défératoire de la maturo-femelle bonobus vulgarus nous révèle selon Pompino Gobino, à nouveau : les codes zoociaux en vigueur dés lors que des espèces différentes de la famille bonobus seront confrontées : généralement face à l’attitude paisible et arrogantoire du bonobus elitus se voit opposée un ensemble de pauses humilio-défératoires chez bonobus vulgarus  : marquant en apparence sa position darwino-castique autant qu’en profondeur les pulsions darwino-elitocides qui l’habitent.   

                                 

                                Soit poursuivons, et concluons donc par la savatologie élitéenne et sur ce qu’elle peut nous apporter dans l’analyse de ce documentaire animalier nous présentant l’interaction entre un bonobus vulgarus mediaticus et un bonobus elitus altoburgus dans son environnement naturel :

                                 

                                La puissance de la métonymie : les tennis de Mme Bettencourt 

                                Et bien, non très cher Pr. Villach il ne s’agit pas là de tennis mais d’une paire de sneakkera asiatica : ce que vous auriez su, si vous vous étiez attardé sur la lecture du Précis de Savatique Elitéenne Podogonomique encore une fois de l’éminente savatologue et fashionologue Cassolète de la Bourgerie ( à complèter avec la lecture de l’annexe Luxitude Ostentative où elle développe aussi sur les poches uro-fécales Vuitton, YSL ou D&B, ou bien encore comme présenté récemment ici-même sur AV sur les ano-plugs en diamant, ainsi que l’oralosertion rituelle de cuillères en argent chez les bonobus elitus puerilus).

                                 

                                Vous auriez alors reconnu, alors sans l’ombre d’un doute aucun et vice-versa, une paire de sneakera asiatica luxuosa en peau de niakweï : le niakweï étant un proche cousin du bonobus larvus occidentalis : le niakweï étant connu lui sous le nom de bonobus termitius asiaticus. 

                                 

                                Disposer de sneakera asiatica luxuosa en peau de niakweï étant selon la formule de la fashionologue Cassolète de la Bourgerie le moyen le plus incontournable pour le bonobus elitus de se conformer à l’injonction zoociale dans leur espèce du semper hype et trash, sans compter bien entendu l’incomparable et soyeuse douceur de la peau de niakweï : cette texture silkienne étant obtenue par un processus complexe allant de l’élevage de bonobus asiaticus génétiquement sélectionnés dans ce but jusqu’au sacrifice rituel, typique chez les bonobos bambouéens de rite mao-sojaïste.

                                 

                                Sacrifice se faisant par empalement rituel sur un bambou phallomorphe et cela afin de préserver autant l’intégrité que la fraîcheur de l’épiderme du jeune bonobus asiaticus sacrifié pour cette occasion : soit les sacrifices en l’honneur de la divinité suprême du Bambouïsme : le dieu Tôwföo Söw-Jah. La récolte de l’épiderme, elle se faisant à l’aide d’un racloir en céramique ming : selon les principes établis par l’école du grand maître bambouïste Saké Sepukku ; quant au post-traitement de l’épiderme visant à assurer sa plasticité ergodermique : il se fait à base d’extraits des glandes sudatives de bonobus asiaticus pré-pubère.

                                 

                                La finalité de l’usage de sneakkera asiatica luxuosa chez les bonobus elitus étant ainsi d’affirmer leur supériorité dans l’ordre darwino-castique en vigueur au sein des espèces de la famille bonobus : une formulation plus usuelle serait : je vous marche sur la gueule…

                                 

                                En espèrant, que ces informations sauront vous aider dans vos recherches en leurrologie bovicognitive autant que savatologie contemporaine, veuillez agréer très cher Pr. Villach mes plus sincères salutations.

                                 

                                 Professeur Eckhart von Treelok,

                                phD en Métaphysique acrobatique du Tube et Gérontochiatrie rectale, Enseignant-chercheur en Théorie de la Turpitude à l’Université de Barvard ( Etat de Xanadu) 
                                Professeur honoris causeur à l’Université Alma Mateur de Shitön-Süshi (district de Makï-Saké), titulaire d’une chaire en physique des condoms à l’Université Populaire et Socialiste de Vodkagrad ( Oblast de Zubrowka)

                                 


                                • Waldgänger 5 juillet 2010 20:50

                                  Bonsoir Professeur, toujours au sommet à ce que je vois. Salutations. smiley


                                • Professeur Eckhart Von Treelok Professeur Eckhart Von Treelok 5 juillet 2010 21:16


                                  Effectivement trés cher Pr. Nicolas, la quête de la sommitude béatique est une pratique rituelle et quotidienne propre aux membres de l’Eglise Cannabéenne Déformée : dont je suis un des hiérarques…Elle s’inscrit en tant que telle dans un ensemble de pratiques mystico-shilomiques visant autant à libérer les voies neurostinales de la neurostipation contemporaine que marquer notre sainte vénération pour le Principe Premier connu dans notre église sous le nom de Gahn-Jah…d’où vous comprendrez ma highitude chronique… smiley

                                   

                                  Sincères salutations…     


                                • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 21:30

                                  Merci Professeur.
                                  La puissance ou la faiblesse des mots... Tout dépend du contexte.
                                  Vous en voulez de chez nous. C’est ici.
                                  Pas besoin de dictionnaire.
                                   smiley  smiley


                                • srobyl srobyl 5 juillet 2010 20:57

                                  Fi !! Que de moqueries odieuses sur ce fil....Mais courage, les chiens aboient, et la leurologie passe....
                                  Bon été à tous


                                  • BA 5 juillet 2010 21:36

                                    Patrice de Maistre est le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt.

                                    Le ministre du Budget Eric Woerth avait demandé à Patrice de Maistre d’embaucher son épouse, Florence Woerth.

                                    Patrice de Maistre avait accepté : le 12 novembre 2007, Florence Woerth intégrait la petite entreprise qui gérait la fortune de Liliane Bettencourt. Elle gagnait 180 000 euros nets par an, soit 15 000 euros nets par mois (Le Canard Enchaîné, mercredi 30 juin 2010, page 3).

                                    Patrice de Maistre déclarait à Liliane Bettencourt, le 23 avril 2010, à propos du conflit d’intérêts de Florence Woerth :

                                    « Je me suis trompé quand je l’ai engagée. C’est-à-dire qu’en fait, avoir la femme d’un ministre comme ça, ce n’est pas un plus, c’est un moins. Je me suis trompé. Pourquoi ? Parce que comme vous êtes la femme la plus riche de France, le fait que vous ayiez une femme de ministre chez nous, tous les journaux, tous les trucs disent : « Oui, tout est mélangé, etc. » Bon. J’avoue que quand je l’ai fait, son mari était ministre des Finances (du Budget, NDLR), il m’a demandé de le faire. Je l’ai fait pour lui faire plaisir. »

                                    http://www.mediapart.fr/journal/france/280610/bettencourt-pourquoi-eric-woerth-ne-dit-pas-la-verite

                                    Pour remercier Patrice de Maistre d’avoir accepté d’embaucher Florence Woerth, Eric Woerth lui a remis la Légion d’Honneur le 23 janvier 2008.

                                    http://www.lepoint.fr/societe/revelation-quand-woerth-remettait-la-legion-d-honneur-a-patrice-de-maistre-le-conseiller-de-liliane-bettencourt-23-06-2010-469497_23.php


                                    • pornocrate pornocrate 5 juillet 2010 22:27

                                      Merci pour l’analyse, cela est très intéressant !


                                      • Magnon 5 juillet 2010 23:12

                                        Oui, l’information indifférente, la com était bien calibrée, sauf qu’à la suite d’une question mal préparée, l’intéressée bafouille, dérape et devient incompréhensible et se révèle telle qu’elle doit être une vielle dame riche, cornaquée par son entourage appointé, pas forcément pour son bien et celui de sa parenté.
                                        Derrière cela, il y a le groupe l’Oréal, ses 65 000 salariés et le groupe Neslé à l’affut comme un prédateur.


                                        • BA 6 juillet 2010 06:57

                                          Mardi 6 juillet 2010 :

                                          L’ex-comptable des Bettencourt accuse : des enveloppes d’argent à Woerth et à Sarkozy.

                                          L’ex-comptable de Liliane et André Bettencourt révèle, dans un témoignage explosif à Mediapart, comment le couple de milliardaires a régulièrement financé, via des enveloppes contenant des espèces, des personnalités de la droite française, dont Nicolas Sarkozy.

                                          Elle a notamment relaté un épisode – qu’elle a également rapporté lundi 5 juillet aux policiers – situé en mars 2007 et mettant en scène Eric Woerth. Ce dernier se serait vu remettre, via le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, une somme de 150.000 euros pour la campagne présidentielle de M. Sarkozy.

                                          http://www.mediapart.fr/journal/france/060710/lex-comptable-des-bettencourt-accuse-des-enveloppes-dargent-woerth-et-sarkozy#comment-571471


                                          • Radis Call 6 juillet 2010 08:20

                                            Je me suis fait censurer sur ce fil un commentaire qui répondait à Kronfi...

                                            Qui commençait par un « la France est le pays le plus communiste d’Europe... » et qui terminait par un : « Pauvre France » !

                                            Reconnaissez qu’il était tentant de répondre à ce Kronfi , un fasciste de la plus belle eau, par un « pauvre c.. » !

                                            Donc on a le droit d’écrire n’importe quoi à condition d’utiliser une syntaxe correcte , mais pas d’y répondre vertement ...

                                            Quant à l’auteur : son décryptage des médias purement formel et assorti de mots savants commence à lasser...

                                            PV , pourrait s’inspirer d’un autre type de décryptage indispensable à la manière d’un arrêt sur image , du site acrimed et d’autres , parce que ce monopaule vile à chien tourne à vide et n’est qu’un leurre par rapport à ce qui pourrait être une critique objective et constructive de la manipulation et de la propagande médiatiques...

                                            Il est vrai que le danger serait d’aborder certaines défaillances de ce site...

                                            Désolé PV : on vous critique mais vous le valez bien .



                                            • BA 6 juillet 2010 08:34

                                              Claire T. est, de fait, détentrice de très lourds secrets, qu’elle a confiés à Mediapart, juste après son audition, lundi soir.

                                              C’est un témoignage accusatoire, qu’elle reconnaît volontiers ne pas pouvoir étayer de preuves matérielles définitives, et qui devra être soumis par les enquêteurs à un méticuleux travail de recoupements et de vérifications.

                                              Claire T. s’explique sur sa décision de parler à la police et à un journal : « J’en ai marre de voir tous ces gens ne pas assumer leurs responsabilités, raconter n’importe quoi. Il est temps de dire ce qu’il s’est passé. Et puis, après tout, moi je n’ai rien à me reprocher ».

                                              Maire de Neuilly-sur-Seine entre 1983 et 2002, M. Sarkozy était souvent l’hôte des Bettencourt. « Il venait déjeuner ou dîner avec Cécilia », se souvient Claire T.

                                              Lui aussi avait-il droit aux « attentions » accordées aux personnalités politiques en visite chez les Bettencourt ? Un brin hésitante d’abord, mesurant sans doute la gravité de ses propos, Claire T. confirme :

                                              « Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l’un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. Ca se passait généralement après le repas, tout le monde le savait dans la maison. Comme M. et Mme Bettencourt souffraient tous les deux de surdité, ils parlaient très forts et de l’autre côté de la porte, on entendait souvent des choses que l’on n’aurait pas dû entendre. Encore une fois, tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l’argent. C’était un habitué. Le jour où il venait, lui comme les autres d’ailleurs, on me demandait juste avant le repas d’apporter une enveloppe kraft demi-format, avec laquelle il repartait. Je ne suis pas stupide quand même, inutile de me faire un dessin pour comprendre ce qu’il se passait... ».

                                              http://www.mediapart.fr/journal/france/060710/lex-comptable-des-bettencourt-accuse-des-enveloppes-dargent-woerth-et-sarkozy#comment-571471


                                              • kitamissa kitamissa 6 juillet 2010 09:04

                                                ouais...

                                                mais aucune preuve ne peut être étayée tant qu’il s’agit d’espèces ,à moins de relever les numéros des billets et d’indiquer les sommes exactes distribuées ...les dates exactes des remises,et les coupons de retraits bancaires en numéraire au guichet ;

                                                ce ne sont donc pour l’instant que des présomptions .


                                                • Radis Call 6 juillet 2010 10:00

                                                  Oui, présomptions...La parole d’un comptable d’une famille la plus riche de notre pays pendant longtemps !

                                                  Pour Kita : présomptions...Il lui faut les numéros des billets , les coupons de retraits bancaires , etc...Rein que ça ! Pourquoi pas une photo prise par un huissier ?

                                                  Alors que l’on sait que la famille B. disposait d’un nombre de comptes important dans notre pays et ailleurs et est spécialiste de l’évasion fiscale !

                                                  Ce type de preuve , il ne l’aura jamais évidemment...Mais par contre , il y doit y avoir d’autres documents tout de même , car on ne fait pas de telles déclarations sans biscuit : se serait suicidaire !

                                                  Attendons donc . Mais kita ferait un excellent avocat de la défense , avec des procès cassés pour vice de forme ou qui durent pendant 20 ans !

                                                  Kita est un personnage curieux : ancien militaire , je crois savoir , retraite à ? Puis responsable d’une entreprise de bâtiment ! Il a donc bien mené sa vie, ce que je ne lui reproche pas .

                                                  Mais par contre cette solidarité avec des gens qui sont plusieurs milliers de fois plus riches que lui me laisse songeur !

                                                  De même que la naïveté de certains frontistes qui pensent que les dirigeants du FN représentent la vertu , l’honnêteté mêmes ! Quand on sait ou que l’on ne veut pas savoir , il y a de quoi être inquiet .


                                                • L'enfoiré L’enfoiré 6 juillet 2010 10:48

                                                  Et personne ne s’intéresse à l’arthrose, aux courbatures, aux ongles incarnés, aux difficultés de digestion, aux hémorroïdes de Madame Bettancourt.
                                                  Allez Popol au travail.
                                                  Pour demain, sans faute, hein ?
                                                  Un article, un article....
                                                   smiley


                                                  • kitamissa kitamissa 6 juillet 2010 14:28

                                                    sans oublier les culottes ,spécialités de PV qui en connait un rayon sur le sujet !


                                                    • L'enfoiré L’enfoiré 6 juillet 2010 17:27

                                                      Kitamissa,
                                                       Les petites culottes de PV, bien repassées avec un pli sur le côté.
                                                       J’en bave.... smiley


                                                    • Charles Martel Charles Martel 6 juillet 2010 20:10

                                                      une analyse inédite et très intéressante qui sort des sentiers battus et où l’auteur montre tout son talent à ne pas se répéter 3000 fois dans un style ampoulé et faussement professoral.


                                                      • Jude 23 juillet 2010 09:22

                                                        Je suis aujourd’hui partagé :

                                                        D’un coté, je me réjouis de ne plus voir étaler en une du site le beaufissisme de Monsieur Villach...

                                                        D’un autre coté, je redoute son retour de congés et la description de l’hotel dans lequel il aura séjourné !

                                                        Aurons nous le droit à un nouveau récit sur la baie de Naples et son hôtel de mauvais gout très apprécié de l’auteur ? Grands dieux !!! smiley


                                                        • Jude 23 juillet 2010 10:18

                                                          Et sur cette photo, il ne faut pas chercher midi à quatorze heure... Il s’agit simplement d’une dame agée, assise confortablement au fond de son fauteuil, avec non pas une paire de baskets mais une paire de chaussures pharmaceutique et d’une dame plus jeune qui s’assied, comme une femme portant ce type de pantalon et de chaussures.

                                                          Bref, l’une est chez elle avec son confort, l’autre est professionnelle avec sa tenue vestimentaire !! Pas besoin de se tortiller le derrière pour si peu. On dirait un beauf rencontrant un artiste à une terrasse de café ! smiley

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