Mort d’un lycéen...
Les faits sont tragiques, inadmissibles : un adolescent de 15 ans a trouvé la mort dans l'enceinte d'un lycée professionnel à Blaye en Gironde... Il a été poignardé à la carotide par l'un de ses camarades pendant un cours de plomberie... un geste d'une violence inouie. L'agresseur est lui-même âgé de 17 ans : il a reconnu les faits mais ne sait pas donner d'explications à son geste.
Lors de la même journée, ce mardi 19 mars, un autre lycéen a reçu aussi des coups de couteau à Yerres dans la région parisienne devant son propre établissement : ses jours ne sont pas en danger....
On le voit, à travers ces exemples, la violence s'installe dans les lycées et les collèges... La violence est multiple : elle peut être verbale car les jeunes en viennent à manquer de respect envers les enseignants : ils n'hésitent pas à répondre insolemment.
La violence peut être aussi comportementale : certains adolescents arrivent en cours sans leurs affaires, ils se livrent à des bavardages répétés, ils utilisent leurs portables en classe... ce qui est strictement interdit par le règlement.
Enfin, la violence passe parfois par l'agression physique pure et simple ; ces faits divers récents le prouvent.
Les établissements scolaires ne peuvent devenir ainsi des lieux de non-droit où règnent le désordre, les incivilités, les violences de toutes sortes. Un établissement scolaire est un lieu de travail, un lieu où la sécurité des personnels et des élèves doit être assurée. On doit pouvoir travailler dans la sérénité.
La violence, dans nos sociétés, est présente partout : dans les jeux video, à la télévision, dans la rue, dans les rapports sociaux ... comment s'étonner de la retrouver dans les établissements scolaires ?
Le chômage en lui-même n'est il pas d'une violence inouie, une façon d'exclure les citoyens, de les mettre à la marge ? Le monde du travail aussi est féroce et terrible : les salariés sont soumis à des contraintes de plus en plus lourdes : il faut travailer toujours plus, être plus efficace, plus performant. D'ailleurs chômage et travail provoquent des suicides de plus en plus nombreux dans nos sociétés...
Oui, notre société est violente et certains adolescents ne font que reproduire ces rapports de force.
Dans un monde où les parents ont des difficultés à donner des repères à leurs enfants, où la famille se délite, certains adolescents se laissent aller et perdent eux-mêmes leurs propres repères.
Coment redonner du sens à notre monde ?
Il faudrait d'abord que la société se réconcilie autour de l'école, de ses valeurs qui sont essentielles : l'école est un lieu d'apprentissage fondamental qui ne devrait pas être remis en cause par les parents.
Le travail devient un monde où les relations sont trop tendues parce qu'on exige trop des salariés... alors que d'autres sont au chômage... Ne faudrait-il pas en venir à un partage du travail dans une société où le travail devient une denrée rare ?
Ne faudrait-il pas aussi redonner des perspectives, des espoirs aux jeunes ? Leur montrer que des solutions existent et qu'elles passent par la culture, le savoir, les connaissances qui permettent vraiment de s'épanouir, de progresser, d'envisager un avenir meilleur.
51 réactions à cet article
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Très bonne appréhension de la problématique scolaire « d.l.s.l. », qui ma foi reflète fidèlement celle d’un autre personnage (à partir de 5’35), au prise avec l’hystérie gauchiste qui se cache la tête dans le sable :http://www.dailymotion.com/video/xcfiyk_jean-marie-le-pen-mots-croises-le-r_news#.UUy9Ir97_04 -
Bonsoir durae leges
on voit bien là toutes les difficultés du métier d’enseignant : un public très divers, avec des motivations différentes : un métier à haut risque !! -
C’ est toujours pareil. il faut un drame INADMISSIBLE pour que la société et l’ establishment politique daignent voir avec lucidité l’ état de délabrement moral de certaines populations scolaires.
Les mises en alerte constantes des personnels enseignants ne servent à rien.Quand ceux-ci prennent des mesures disciplinaires ils sont très souvent critiqués ou non soutenus par l’ environnememnt social et politique qui considère de manière complaisante qu’ il s’ agit de mesures abusives contre ces« pov’ chéris ».....il faut qu’ il y ait mort d’ homme pour que la sociéte civile prenne la mesure du malaise.
Il s’ en trouvera même certains pour penser que c’ est la faute du prof qui n’ a pas assez d’ autorité, tout en oubliant que ça fait des décennies que le personnel politique , pour des raisons démagogiques fait un véritable travail de sape de cette autorité...-
Il y a une petite anecdote que j’ aime bien raconter.Je travaillais en 2005 dans un lycée où 3 lycéens se sont introduits par effraction le vendredi soir avec un bidon d’ essence pour mettre le feu à un bâtiment préfabriqué.Les voisins se sont rendus compte immédiatement du sinistre et les pompiers prévenus rapidement ont maîtrisé le début d’ incendie.
Ces 3 élèves CRIMINELS AVEC PRÉMÉDITATION ont été expulsés 2 ou 3 mois je crois, mais sans passer par la « case prison », ni par aucun centre de détention pour mineurs, ...Plutôt sympa, non ??? et bien , vous ne le croirez pas mais un des parents s’ est plaint à la direction en disant que la sanction d’ expulsion du lycée durant plusieurs semaines était un peu excessive !!????...pour un acte criminel !!!
Bon ça se passait en Espagne c’ est vrai, mais on perçoit la même dérive laxiste un peu partout en Europe me semble-t’ il.. -
Bonjour AJE
oui l’autorité des professeurs est souvent contestée et mise à mal : comment la restaurer ? en accordant aussi plus de place à la culture, en en montrant l’importance...Mais nos sociétés sont si violentes que l’on retrouve forcément ces violences dans les établissements scolaires... à bien des niveaux... -
Les punitions et les sanctions sont souvent contestées, en effet, par les parents : on vit dans une société trop permissive sans doute : les enfants ont tous les droits...
Merci pour ce rappel AJE -
Rebonjour Rosemar
Je précise pour tes lecteurs qui me « moinsent » que l’ expulsion des élèves s’ était accompagnée d’ un véritable suivi pédagogique de la part des profs...avec activités scolaires préparées exprès pour eux.
Donc il ne s’ agissait pas vraiment d’ une punition, encore moins d’une vengeance, mais plutôt d’ une mise à l’ écart temporaire des autres élèves mais pas du système éducatif...D’ un point de vue moral, il y avait la volonté d’ amener une vraie réflexion sur ce qui s’ était passé( et je crois que ça avait été plutôt réussi...)
Le but de mon anecdote était de montrer que quelque soit la bonne volonté de la part des autorités éducatives(et dans le cas présent elles ont été plus que conciliantes car théoriquement ce qui s’ était produit échappait à nos compétences et aurait dû être transmis aux autorités judiciaires), les mesures de celles-ci-ci paraissent toujours abusives aux yeux de certains parents.Le père qui s’ était plaint était infirmier donc, a priori, quelqu’ un de pas complètement ignare,qui aurait dû savoir que son fils avait commis un acte criminel et que dans ce contexte, une expulsion temporaire est un VERITABLE CADEAU qu’ il peut signer à 2 mains...Par ailleurs, je suis content que ça se soit passé de cette façon plutôt positive et constructive...cette même histoire en Angleterre se serait terminée à coup sûr derrière des barreaux( ce que je n’ aurais pas préconisé en l’ occurrence)...
Tout ça, donc, pour dire que nous n’ avons pas pour vocation de punir et de châtier mais bien d’ éduquer... -
A la force de faire n’importe quoi dans l’éducation nationale, vous récoltez les fruits que vous avez semés. Ne venez pas vous plaindre, c’est votre faute et de votre responsabilité, vous avez voulu copiner avec vos élèves, laissé les parents prendre les rênes, vous avez gagné. Maintenant il faut vous dire que cela vient juste de commencer, ce n’est que le début.
Au lieu de vous plaindre sans arrêt, faire grève pour tout et n’importe quoi alors que vous êtes payés grassement pour faire de belles conneries, faites du constructif, redressez la barre ou tout du moins essayez, après peut-être que nous ne vous considérerons plus comme des branleurs -
appolline
vous démontrez une fois de plus le mépris dans lequel sont tenus les professeurs : voilà de quoi donner l’exemple aux enfants ! -
Rosemar,
Si vous ne voulez plus être méprisée, faites ce qu’il faut pour. Vous avez fait des dégâts, à vous de la réparer, là, vous passerez peut-être pour des gens sérieux mais pour le moment, vous n’en faites pas grand étalage -
Dans le texte d’une de leur chansons,datant de 1992,le groupe Etat-Unien « Disposable Heroes Of Hiphoprisy »,écrivait ceci :
"a child watches 1500 murders before he’s
twelve years old and we wonder why we’ve created a Jason generation that learns to laugh rather than to abhor the horror«
Traduction approximative : »Un enfant,avant l’age de douze ans,a déjà assisté à 1500 meurtres,et nous nous demandons comment nous avons pu créer une génération de Jasons qui apprends à rire de l’horreur plutôt que de l’abhorrer« ...Le titre de la chanson est : »television,the drug of a nation"Pour ceux qui comprennent la langue de Sheskpeare :http://www.youtube.com/watch?v=Ky4uYnsF3kc-
Bonjour CHIMERE
oui la violence est présente sur les écrans de télévision mais avec la crise ces violences gagnent toute la société... -
LA FRANCE A PEUR ! souvenons-nous de ce titre mémorable de Roger Gicquel à la télévision. Ces derniers jours, coup sur coup, à Marseille puis à Paris des trains attaqués...carrément on a l’air de minimiser ces événements.
Je crois que nos sensibilités, depuis Gicquel, se sont émoussées encore davantage et cette façon de titrer ne déclencerait pas à mon avis le même « buzz » aujourd’hui et ferait « pschittt » !
Je ne voudrais ni vivre ni avoir vécu, même de loin, aucun de ces drames dont vous parlez, rosemar ni les douleurs morales et physiques dans lesquels cela pourrait nous entraîner voire nous impliquer.
Et c’est la distanciation à l’événement que je vouidrais souligner. Cela mène à l’indifférence pour ces drames, ce qui nous fait, de gré ou de force, participer à leur barbarie. Ecoutons et regardons comment ces faits sont évoqués dans les média. Notre absence de réaction est suscitée déjà dans le manque d’émotion de certains journalistes. Tout est banalisé et la hiérarchie du traitement des sujets dans les journaux surprend souvent quand le futile précède le dramatique et le sérieux. Si les enseignants dont il est souvent question, ici notamment, servent fréquemment de boucs émissaires, les média, en nous faisant avaler les nouvelles avec quantité d’édulcorants, ne bâtissent pas une belle âme aux masses populaires.
Ecoutons aussi comment on nous annonce la mort de soldats ou autres êtres humains au Mali...le 21e siècle à peine commencé sera-t-il comme le 20e, un siècle de barbarie et de massacres ? en vivons-nous les prémices ?
noodles
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Bonsoir noodles
face au défilé des infos, effectivement nos sensibilités s’émoussent et on ne perçoit plus la gravité des faits...Les guerres, les attentats, les meurtres etc. tout est banalisé surtout dans un journal télévisé où les infos se succèdent rapidement... -
Se réconcilier autour de valeurs communes est malheureusement un objectif très abstrait. Il ne sera pas facile de le mettre en oeuvre de manière concrète.
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« Comment redonner du sens à notre monde ? »
je répondrais par une autre question :
un monde exclusivement matérialiste peut il ne pas devenir inhumain ???-
par ailleurs
« Comment redonner du sens à notre monde ? »
mais pour redonner du sens il faudrait en avoir ....du sens
a titre personnel vous en avez ?
et a titre collectif
quel est le sens ?
vous concluez par
« de progresser, d’envisager un avenir meilleur. »
de progresser vers ou ? c’est quoi un avenir meilleur ? quel sens proposez vous ?
ou alors c’est « demain on rase gratis » mais c’était déjà la farce des religions reprise par le mythe du progrès du 19ème siècle ........
qu’elles sont aujourd’hui les alternatives au chaos ? -
Bonsoir gaijin
c’est bien là le problème : un monde exclusivement matérialiste où l’argent est roi et les vraies valeurs sont oubliées... -
Je pense qu’il faut redonner toute sa valeur à la culture, au savoir : celui qui est armé de ce savoir peut mieux vivre.... Je pense que la culture aide à vivre...
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la culture ?
ça rapporte combien ?
a moins que vous ne parliez de la culture du cannabis ........
sur la classe d’age de ce garçon quel pourcentage auraient la moindre idée de ce que vous voulez dire ?depuis trop longtemps on met en avant la satisfaction immédiate des désirs primaires.
Regardez le spectacle désolant de nos « élites » aujourd’hui.
on ne réfléchit pas on passe a l’acte parce que c’est comme ça ........on est au niveau de la pulsion.
bien avant la culture il faudrait revenir aux principes de base de ce qu’est une société,
mais ce n’est pas possible c’est contraire au dogme de l’individualisme qui domine.
vous avez ( pas forcément vous ) idolattré les états unis................
bienvenue au far west -
gaijin
la culture ?ça rapporte combien ?a moins que vous ne parliez de la culture du cannabis ........C’est bien cela la réalité : la culture et le savoir comme le savoir vivre sont complètement dévalorisés.... Il faut en montrer toute l’importance et retrouver ces valeurs qui ont été perdues -
Bonjour Rosemar
"La violence, dans nos sociétés, est présente partout : dans les jeux video, à la télévision, dans la rue, dans les rapports sociaux ... comment s’étonner de la retrouver dans les établissements scolaires ? "
Rosemar vous avez bien résumé là le problème.Ce n’est malheureusement pas la première fois que ce passe ce genre de choses, et sans aucun doute ça se reproduira.
Ce qui semblait inouï ou unique il y encore un vingtaine d’années devient de plus en plus fréquent.
Aucune raison pour que ce genre d’acte soit compartimenté hors des murs de l’école, même si bien sûr on le déplore.On ne se dépouille pas de sa personnalité comme d’un manteau qu’on accroche au patère.
Ce enfant, d’après les médias, était plutôt secret, et bon élève.
Pas le sauvageon finalement qui nous rassure, quand à sa signalisation.
Qu’en dire, puisqu’on ne sait rien de sa responsabilité, à priori, de troubles pouvant expliquer l’acte, si tenté il peut être expliqué par un délire.Hors de l’explication pathologique, comme vous le dites fort bien, il a des causes multiformes qui favorisent insidieusement le passage à l’acte, tout juste retenu hier. Il est vrai que les jeunes sont sur des charbons ardents, et vivent en osmose avec les difficultés qu’on projette sans cesse sur eux, comme vous le dites aussi.
La différence avec nous : C’est qu’ils n’ont guère les réponses à ce mal être de la société, qui se conjugue avec le leur. Ils le traduisent souvent dans leur comportement ou leur habillement. Sous un vernis de provocation et de mépris, ce sont encore des enfants. Fragiles, influençables, désemparés.
Certains parviennent à se tenir, à sublimer.
D’autres non.La réponse en somme est plus en nous qu’en eux.
Il faut que ce monde redevienne adulte, et que des réponses soient donnés quand à la place de chacun dans cette société.
Il y avait quelques domaines où les anciens pays communistes, forts raillés après la réunification, avaient réussi, et qu’on s’est pressé d’oublier, car dérangeants.
C’était la santé, l’éducation et le travail.
On peut ergoter sur leur manque de démocratie, et il s’agit évidemment pas de les donner en exemple, mais de faire remarquer que ces sociétés relativement égalitaires pourraient nous inspirer une forme de modèle.- En mettant l’homme au centre du travail, et donc en donnant un avenir à chacun ( actuellement ce modèle de la concurrence acharné entre les travailleurs et les étudiants broie les plus fragiles, et même les autres de plus en plus nombreux....
- En ramenant l’échelon des salaires à ce qu’il était encore dans les années soixante, où un PDG ne gagnait guère plus de dix fois le smig, et le reste des travailleurs à l’avenant. La perte de sens commun et de communauté est évident. Les strates sociales ne sont maintenant pas plus nationales que linguistiques....J’ai bien peur que le monde actuel soit pourtant indifférent à ce genre de propos, et que le geste d’un gamin ne reste pour sont interprétation qu’anecdotique, propre à émouvoir les téléspectateurs du journal de 20 h.
Ce gamin s’en est pris à un autre. Il aurait pu sans doute tout autant retourner son arme contre lui. Car une autre forme de violence, aussi affreuse, se répand dans le pays. C’est le suicide des gosses, parfois des moins de 10 ans, qu’on retrouve pendus...Il y a là un signe extrême qui nous est tendu, et qu’on ne peut ignorer.
Notre société est bien devenu une société morbide, dont les enfants se faisant miroir, s’accaparent la pensée. Le sacré a disparu. Si l’on peut se félicité que certains cotés de la religion d’hier ont été remis au musée, de façon personnelle, il n’empêche que cela a laissé un grand vide.
Qu’il aurait fallu comblé, par un esprit sociétal reposant sur de nouvelles promesses. Car c’est là la véritable fonction religieuse, d’apporter le soutien du groupe, et une promesse tout autant que des interdits et des valeurs.
Ce ’n’est malheureusement pas les films porno qui pourront remplacer les évangiles, même si la libido des ados croit y trouver un court instant un refuge, avant d’en revenir souvent dégouté, de ce monde adulte incapable de donner des limites, même s’ils ne vous le diront jamais.
Alors peut être que l’écologie et toutes les valeurs qui s’y rattachent peuvent nous sauver de la catastrophe, en forme de morale et de projet. C’est là le coté positif qu’il faut développer, ce n’est pas pour rien que les jeunes dans leur ensemble y sont sensibles. ils se rendent bien compte que c’est pour eux un besoin vital !
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Bonsoir bakerstreet
merci pour ce commentaire détaillé... le problème, c’est bien le manque de perspectives pour les jeunes, l’avenir apparaît bien sombre, inquiétant : il faut retrouver de vraies valeurs dans un monde où l’argent domine : l’écologie, oui, les beautés sublimes de la nature, l’importance de la culture, du savoir qui permet de mieux comprendre le monde et de mieux le vivre... -
Rosemar
Comme vous dites !
Mille néons électriques
Ne vaudront jamais la lumière d’un phare ! -
Laxisme et individualisme sont les deux face du cancer de nos sociétés La gauche est laxiste la droite est individualiste. Il est beaucoup trop tard pour changer de cap, seul une destruction majeure créera les conditions d’ une réorientation de l’ espèce humaine vers plus d’ Humanité.
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Bonsoir fcpgismo
Il est vrai que la société actuelle est très permissive mais en plus, elle n’offre guère de perspectives aux jeunes... -
« Chacun fait fait ce qui lui plaît, plaît Précipice on s’ en fout. » On n’ y est dans l’ abîme et on s’ enfonce, chaque jour un peu plus.
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Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.
Matthieu
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Bonsoir Aldous
bientôt l’apocalypse ? -
Notre société est violente
Quand plus personne n’enseigne de tendre l’autre joue les gens se remettent à tendre le glaive.
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« la violence s’installe dans les lycées et les collèges »
La violence s’est installée ... depuis longtemps. Elle s’est installée depuis que les « référants » eux mêmes sont devenus violents c’est à dire depuis des siècles et des siècles. La société de bisounours a-t-elle déjà existé ?Comme dit Aldous (voir post au dessus) qui dans l’histoire a tendu l’autre joue ?L’envie de tuer est toujours présente et il suffit de peu pour passer à l’acte.Il y a quelques décennies des jeunes de 17 ans s’embrochaient avec des baïonnettes ce n’étaient certainement pas mieux qu’un coup de couteau porté à la gorge.Le contexte à changé, ils le font à l’école...Si on apprenait à nos élèves à respecter la vie au lieu de leur enseigner le sport alors sans doute les choses changeraient un peu.-
" Si on apprenait à nos élèves à respecter la vie au lieu de leur enseigner le sport alors sans doute les choses changeraient un peu.«
mais le sport est parait il porteur de valeurs : être le premier, le plus fort, battre les autres, connaitre la gloire et l’argent ..........
la culture du chiffre et des performances
on peut occasionnellement entendre au bord d’un stade un parent : » vas y tue le ........"
ce sont les valeurs que l’on nous a enseigné et que nous transmettons ( pas moi ) -
un mort au cours du tournage de koh lanta
ils vont faire péter l’audimat ......
vae victis -
Ne pas confondre sport et compétition. Mais que serait le sport sans la compétition ?
La compète est au sport ce que la concurrence est au commerce. La compète a besoin d’être encadrée, la concurrence aussi. Par exemple, faire travailler les enfants devrait être proscrit.
Les consommateurs occidentaux devraient boycotter tout ce qui vient de pays qui font travailler les enfants, mais ils sont trop accros à la consommation.
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mais justement le sport et la compétition c’est pareil !
a part ça il y a l’activité physique c’est autre chose
mais quand on est a l’école on nous apprend quoi ? rien ! tu te tais et tu cours tu dois aller a une certaine vitesse pour avoir une bonne note, personne ne t’ apprendra a mieux courir ou a gérer ta respiration, si tu n’ y arrive pas c’est juste que tu est nul ......
et c’est d’ailleurs un peu pareil avec les autres matières si tu est a la traine personne ne peut rien pour toi ...
c’est ça la vérité de « l’ éducation » on sélectionne les meilleurs et pour les autres :
vae victis
comme ça on peut avoir une belle société de « winners » ...... -
Salut Rosemar,
Bien ton article, il nous montre bien que nous allons de plus en plus dans une société ultra violente !
Par contre je suis très étonné que ton article comporte quand même un tiers de vote négatifs !( .. si au moins ceux qui votent négatifs exposaient leurs argumentations )
Cette réflexion me fait penser que j’ai proposé il y a deux jours ( le 20 ) à la modération d’Agoravox un article sur la suppression des votes négatifs (j’explique en détail mes raisons, a savoir :jalousie, « démolition » de l’auteur etc ) D’ailleurs j’ai écrits cette phrase : « même notre boss Carlo Revelli dans son article du 18/04/12, en hommage au décès de notre ami de Paul Villach : Hommage à Paul Villach, sur 172 réactions, 4% des votants ont quand même ont votés négativement son article. »
Je terminais par :Amis d’Agoravox, quand pensez-vous ?
… bon pour l’instant il n’est pas dans l’vent !!
@+ P@py
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Bonsoir Gilbert
j’évite de voter négativement des articles en modération : je ne donne plus que des votes positifs et je n’ai guère le temps de lire les articles en modération....Certains de mes articles ont été aussi refusés plusieurs fois, notamment des articles sur les fleurs ! -
Rosemar
Je viens d’une génération où l’on a cru qu’il fallait donner du pouvoir aux fleurs !
On se faisait taxer de rêveurs
pourtant mes meilleurs souvenirs sont liés aux rêvesDes formes de fleurs elle aussi
Une fleur est bien plus subversive, qu’un caillou lancée.
Pour certains, c’est vrai que c’est pas évident.
Ils se raidissent et ricanent dés qu’on parle de ce genre de chosesEt c’est bien la preuve que les fleurs sont dérangeantes
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Merci Rosemar pour ces rhododendrons et ces primevères qui envahissent en ce moment nos jardins en Bretagne.
J’ai un vieux rhodo magnifique.. Fleurs roses et violettes. Des ardoises concasées donnent au pied ces variations de couleurs.
Quand aux primevères, cette années elles ont envahi la pelouse, et en conséquence, la tondeuse reste aux arrêts -
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Salut Rosemar,
Je ne vote jamais pour un article en modération, (sauf une foi positif )
Quand les articles sont en ligne, je vote uniquement positif, jamais négatif, si je ne suis pas d’accord avec l’article,... je fais une réponse et j’argumente.
Le vote négatif sous l’anonymat ne me plaît pas du tout, je trouve cette attitude à la limite même lâche !
@+ P@py
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Papy Spagnolo : la suppréssion des votes négatives serait une erreur, par contre, une transparence des votes (que l’on sache qui a voté quoi) serait bienvenue. Agoravox est tout de même le média au système des votes le plus sophistiqué - on peut même, pour chaque score, voir le détail des « plus » et des « moins ». La transparence aurait pour effet de démasquer les tricheurs qui, hélas, pullulent sur ce forum.
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Remettons les adultes et les enfants à leur place respective !
Formateur dans un centre d’apprentissage, je vois la hierarchie nous abandonner à notre sort.
on ne va pas virer ce jeune, sinon qui va vous payer ! résultat : les jeunes parlent entre eux et l’autorité disparait. Vous parlez de règlement intérieur. S’il n’est pas appliqué, il ne sert à rien.
je réclame de faire rentrer des psychologues et des professionnels pour régler ces litiges. Nous ne sommes pas formés pour faire face à ses voyous délinquants. Le jeune a besoin de repères sûrs, nous ne les lui donnons pas ! c’est notre faute à nous et pas la sienne.-
Vieperson
En sommes vous demandez quelqu’un pour faire le ménage.
Aucun psychologue ni professionnel ne pourra régler ce genre de problèmes, bien trop profond.
Ce n’est pas « un enfant » mais maintenant un type de comportement en lien avec une génération ou deux.
D’ailleurs, leurs modes de réponses n’est pas si inadapté qu’il en a l’air. Il s’est adapté, dans sa folie, à l’incohérence de nos sociétés totalement déréglées, aux injonctions contradictoires.Le mal est profond, structurel, et ne sera pas résolu avec uniquement des règlements, et des coups de gueule !
J’en ai ai bien peur, ou alors de façon expérimental et publicitaire, en mettant énormément de moyens sur une unité.
C’est ce que j’essayais de faire passer dans ma réponse plus haut.
On peut surement remettre de l’ordre, mais il faudra du temps, et puis un sens de circulation et des règles, tranchant avec l’arbitraire, et le renvoi démagogique à des choix qui n’en sont pas pour les exclus, de plus en plus nombreux.
Quand aux autres, ils auraient bien torts de se féliciter de s’en sortir.
La violence nous rattrape , et nous oblige à nous murer, nous fermer, et même dans nos jugements en emporte pièces. -
« des psychologues et des professionnels pour régler ces litiges. »
a un certain stade ça ne sert a rien !
les seuls véritablement compétents en gestion de groupes sont les militaires
la psychologie « fine » a un sens avec des individus déjà éduqués et capable de comprendre un certain nombre de choses
quand on a affaire a des sauvages qui se placent sur le seul plan du rapport de force il faut être capable d’aller les chercher y compris sur ce plan lànon je joue pas les adjudants de service mais il faut sortir du mythe comme quoi il y aurait « une » bonne méthode éducative
il y a différentes méthodes et il faut être en mesure de trouver celle qui convient au public auquel on est confronté
et quand une méthode ne marche pas il faut en changer
sortez des théories fumeuses soi disant progressistes et redevenez pragmatiques ça ira mieux -
Théories fumeuses, pragmatisme...On dirait que je suis un rêveur complètement déconnecté du terrain. Je travaille tout de même en psychiatrie, avec souvent des enfants éjectés du système.
Effectivement, la loi doit être rappelé dans toute sa puissance, pendant qu’il est encore temps. Je constate que malgré tout, il y a quelque chose d’étrange dans l’éducation nationale.
Loin de moi de mettre en cause les profs qui font ce qu’ils peuvent, prisonniers d’une hiérarchie et d’injonctions, et qui doivent travailler avec les outils qu’on leur donne, mais il faut rappeler que les faits divers ont remonté tout de même dans plusieurs événements, des aberrations, au niveau du suivi de certains élèves.
Tapez sur internet : « élève qui s’est pendu... » et vous verrez l’hécatombe.
Dernièrement, c’est un gamin qui en est arrivé à cette extrémité, après avoir été harcelé pendant des mois, au motif qu’il était roux. Les parents, pourtant étaient intervenus plusieurs fois auprès du directeur,, sans que rien ne soit fait.La violence est endémique et ne concerne pas que la classe.
Le harcèlement semble monnaie courante depuis plusieurs années .
Pour ma part, j’ai du intervenir quand mon gosse était en sixième, le directeur ayant du, ou ayant accepté un gamin dans l’établissement potentiellement très dangereux pour les autres ( pointe de compas au travers d’une main, tentative de noyade d’un autre dans un fossé, précipitation d’un autre dans l’escalier)
Les parents s’étaient donc mobilisés, ont écrit pour finir au rectorat, qui ont mis un temps infini à agir.
On s’est confronté à un directeur matois, dédramatisant les faits, ayant déjà pris les autres gosses en conciliable dans les classes pour leur expliquer qu’ils devaient être tolérants avec ce gamin qui partait pendant les cours, insultait les profs......Voilà la propagation de messages de dédramatisation de la violence qui en ont laissé plus d’un songeur....Je ne parle pas des effets induits sur les gamins, d’abord abasourdis, effrayés, incapables de savoir de ce qu’ils devaient faire, entre admiration au caïd, évitement, ou prise en charge amicale, qu’on leur reprochait ensuite...
Il faut évidemment prendre ce genre de problème à bras le corps, et éviter l’embrasement, en raison du message induit. Les pompiers savent bien qu’il faut faire des coupe feu pour éviter l’incendie.
Il existe des méthodes qui sont intéressantes dans ce sens.
D’après ce que j’en ai lu, une émission semble à voir sur M6, dimanche à 20h50 : « Harcèlement , violence, quand l’école n’arrive plus à protéger nos enfants. »
Des atlternatives intéressantes existent dans les pays nordiques, et peuvent sans doute nous inspirer.
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Quand à la prise en charge par les militaires, venant d’un éducateur ou d’un prof, je la trouve consternante comme conseil, un véritable désaveu éducatif.
Avez vous vu ce que ça donne aux etats unis ?
Oui, les américains font ce genre de truc.
Un genre de dressage de chiens : Au mieux les gamins en ressortent cassés, d’autres en ressortent par contre chargés de haine, quand ils ne sont pas psychotiques.
Voilà le pays qui a le plus fort taux d’homicides. la loi du talion et du cow boy ont des limites que les chiffres ne peuvent masquer, quand aux conséquences.
Si vous vous lancez sur la pente savonneuse de la répression et de l’en casernement, La prise en charge par la société n’est pas fini, et je suis bien placé pour en parler : Réouverture de lits de psychiatrie, puis du bagne de Cayenne, pour isoler définitivement les fortes têtes, comme on disait.
Mais il en restera toujours !
Mieux vaut ne pas rencontrer ce genre d’individu un soir.
Alors vous aurez pigez la faiblesse de votre argumentationL’armée a son utilité, et je ne crois pas qu’elle ambitionne d’ailleurs de se lancer dans un de ces programmes éducatifs rétrogrades.
Même la légion actuellement ne prend plus de ces têtes brulées qui ont fait leur temps, et qui ne correspondent plus au profil .
Au total, au lieu de nous crisper, mieux vaut sans doute réintroduire des codes, prendre en charge les individus les plus toxiques, et, ou dangereux, tout en ne les abandonnons pas. En tout cas, il faut introduire une technique, et donner de véritables moyens.
Mais regarder en l’air en attendant que ça se passe, et se mettre à rugir quand ça dépasse vraiment trop les bornes est totalement inepte. -
bakerstreet
en premier lieu je ne m’adressais pas a vous, nos messages se sont croisés : le temps que je mette le mien le votre était passé .......
nos point de vue ne sont d’ailleurs pas si éloignés
" On s’est confronté à un directeur matois, dédramatisant les faits, ayant déjà pris les autres gosses en conciliable dans les classes pour leur expliquer qu’ils devaient être tolérants avec ce gamin qui partait pendant les cours, insultait les profs......Voilà la propagation de messages de dédramatisation de la violence qui en ont laissé plus d’un songeur....Je ne parle pas des effets induits sur les gamins, d’abord abasourdis, effrayés, incapables de savoir de ce qu’ils devaient faire, entre admiration au caïd, évitement, ou prise en charge amicale, qu’on leur reprochait ensuite...«
c’est plutôt a ce genre de personnes que je souhaitais m’adresser
ma proposition d’avoir recours aux militaires n’est pas issue d’un délire mais d’une vraie connaissance du sujet. contrairement a ce que vous pensez il n’est pas question pour moi d’imaginer des bagnes pour enfants animés par des sergents sadiques.
en premier lieu les militaires sont très loin d’être tous des bêtes sauvages et en second lieu ils pourraient peut être être employés pour former les enseignants.vous seriez surpris comme je l’ai été de voir les compétences pratiques qui existent dans ce milieu .......
c’était en écho a ça :
» Nous ne sommes pas formés pour faire face à ses voyous délinquants. Le jeune a besoin de repères sûrs, nous ne les lui donnons pas ! c’est notre faute à nous et pas la sienne."
en présence d’un cadre fort et de repères clairs la majorité des individus arrivent a retrouver les bases d’une vie en société
pour les autres d’autres moyens doivent être mis en place mais la diminution de l’ ampleur du problème laisserait du temps et des moyens pour prendre en compte les cas vraiment pathologiques.j’espère que mon propos est plus clair de la sorte
au plaisir de vous lire ...... -
Je vous reçois cinq sur cinq !
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Le retour du respect envers les professeurs ne serait pas du luxe.
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