Mort du romancier Gore Vidal : les médias « oublient » de parler de son combat pour la vérité sur le 11/9
Le célèbre romancier américain Gore Vidal est décédé hier dans sa résidence à Hollywood. Vous vous souvenez sans doute de lui si vous avez vu le film "Zéro – Enquête sur le 11-Septembre". Gore Vidal intervient vers la fin du film pour dénoncer l’absence totale de réponse de l’US AIR FORCE au moment des attentats de 2001. Essayiste et écrivain célèbre, parmi les plus lus aux Etats-Unis et renommé dans le monde entier, il connaissait aussi très bien le domaine de l’aviation civile. Son père fut l’un des fondateurs des transports aériens américains (compagnie TWA) et participa à l’élaboration des bases de la réglementation aérienne aux USA, fondant du même coup la FAA (Federal Aviation Agency). Il termina sa carrière aéronautique comme conseiller aéronautique du chef d’état major des armées ! C’est sur cette expertise que Gore Vidal se fondait pour douter de la sincérité de la réponse de la FAA et du NORAD à la situation de crise du 11 septembre 2001. Il n’était pas du tout un béotien comme l’ont dépeint de nombreux journaux.
En parallèle de ses romans internationalement connus, Gore Vidal dénonçait depuis 10 ans les mensonges de l’administration américaine sur le 11-Septembre mais aussi sur les guerres d’invasion qui en ont découlé, et de cela vous n’entendrez pas beaucoup parler dans nos médias. Dans les articles diffusés suite à son décès, seule RTL évoque (rapidement) le 11-Septembre, pour les autres (L’Express, La Croix, Libération), il a fallu attendre une dépêche de l’AFP diffusée tôt ce matin pour qu’ils consentent à ajouter mais toujours de façon confuse : "[...] il critique férocement le président républicain George W. Bush, l’accusant d’être arrivé au pouvoir à la faveur d’une fraude électorale et lui reprochant d’agiter la menace terroriste après les attentats du 11 Septembre… ‘C’était un coup d’Etat’, déclare-t-il ainsi à l’AFP en 2006. "Maintenir les gens sous la coupe de la peur est une grande manipulation totalitaire apprise auprès des dictatures européennes des années 1930".
En réalité la dénonciation de Gore Vidal concernant les mensonges du 11/9 va bien au-delà de la critique de l’exploitation de ces événements par l’Administration Bush. Retour sur la vidéo d’une de ses interviews (2005) et sur un article paru dans The Guardian en 2002.
- Le célèbre romancier, essayiste et dramaturge américain Gore Vidal décédé hier à l’âge de 86 ans.
Gore Vidal accuse la ”clique de Bush” de complicité dans le 11-Septembre
paru dans The Guardian / The Observer, le 27 octobre 2002
Traduction GV
Le plus controversé des romanciers américains appelle à une nouvelle enquête pour déterminer si l’administration Bush a délibérément laissé se produire les attentats.
Gore Vidal, l’écrivain américain le plus controversé, a lancé une des plus virulentes attaques à ce jour contre le président Bush, appelant à une [nouvelle] enquête sur les événements du 11/9 afin de savoir si l’administration Bush a choisi de ne pas réagir aux avertissements sur les projets [d’attentats] d’al-Qaïda.
Son texte hautement polémique de plus de 7000 mots intitulé "The Enemy within" publié dans The Observer aujourd’hui explique que ce qu’il appelle la « clique de Bush » a utilisé les attentats terroristes comme prétexte pour mettre en œuvre un agenda préexistant qui incluait l’invasion de l’Afghanistan et le démantèlement de nos libertés civiles.
Vidal écrit : « Nous ne savons toujours pas par qui nous avons été attaqués cet infâme mardi, ni dans quel véritable but. Mais il est assez évident pour de nombreux "libertariens" que le 11/9 a permis de s’en prendre non seulement à notre fragile Constitution, mais aussi à un système de gouvernement que beaucoup nous enviaient et qui a pris un coup mortel l’an dernier lorsque la Cour suprême a exécuté cette petite danse à 5 temps et remplacé un président élu par le peuple, par la clique "Bush-Cheney" liée au pétrole et au gaz. »
Vidal affirme que la vraie raison de la guerre d’Afghanistan est de contrôler le couloir entre l’Eurasie et l’Asie centrale riche en ressources énergétiques. A l’appui de ses théories, Vidal cite abondamment une analyse de la région faite en 1997 par Zbigniew Brzezinski, ex-conseiller national du Président Carter pour la sécurité [et actuel conseiller du président Obama]. Mais, explique Vidal, les administrations américaines, qu’elles soient démocrates ou républicaines, savaient pertinemment que la population américaine s’opposerait à une guerre en Afghanistan, à moins d’une menace externe grave et perçue comme telle.
« Oussama a été choisi sur des bases esthétiques pour être l’icône effrayante servant nos vieux desseins d’invasion et de conquête de l’Afghanistan… [car] l’Administration est convaincue que les Américains sont si simples d’esprit qu’ils ne peuvent comprendre un scénario plus complexe que celui du tueur fou isolé (cette fois aidé par quelques zombies) qui commet des atrocités, juste pour le "fun" du fait qu’il nous hait parce que nous sommes libres et riches et pas lui. » Vidal s’en prend aussi aux médias qui ont failli à parler du 11-Septembre et de ses conséquences : « Apparemment, le "conspirationnisme" est la formule consacrée pour les vérités innommables. »
Vidéo : Gore Vidal recommandait le livre "Le Nouveau Pearl Harbor"
« C’est un article basé sur la conviction qu’il n’y a pas de complots dans la vie [politique] américaine. Pourtant, pas plus tard que l’an dernier, qui aurait cru que la plupart des grandes entreprises américaines auraient comploté avec leurs cabinets comptables pour trafiquer leurs comptes du moins depuis, disons, la glorieuse époque de Reagan et ses dérégulations. »
On trouve, au cœur de cet essai, un ensemble de questions sur les événements du 11/9, et plus particulièrement sur les deux heures qui ont suivi les détournements d’avion. Vidal écrit que « des experts militaires restent stupéfaits que l’ordre des procédures gouvernementales automatiques standards en cas de détournement d’avion n’ait pas été suivi. »
Ces procédures, explique Vidal, font que des chasseurs doivent automatiquement décoller dès qu’un avion dévie de la trajectoire incluse dans son plan de vol. L’autorité présidentielle n’est pas requise, du moins pas avant que ne soit demandé l’ordre d’abattre l’appareil en question. Mais le 11-Septembre, aucune décision de faire décoller les chasseurs n’a été prise avant 9 h 40, c’est-à-dire 1 heure et 20 minutes après que les contrôleurs aériens eurent appris que le Vol 11 avait été détourné et 50 minutes après que le premier avion eut frappé la Tour Nord.
« D’après la loi en vigueur, les chasseurs auraient dû être en vol et patrouiller sur zone dès 8 h 15 du matin. Si cela avait été le cas, tous les avions détournés auraient pu être déroutés et abattus. »
Vidal demande pourquoi Bush, en tant que Commandant en chef [des armées], est resté dans une classe d’école en Floride alors qu’on lui annonçait que des attentats étaient en cours : « Le comportement du président Bush le 11-Septembre peut très certainement donner lieu à de légitimes interrogations. » Il s’en prend également à la « nonchalance » [en français dans le texte – Ndt] du général Richard B. Myers, agissant en tant que Chef d’état-major interarmes (Joint Chief of Staff), et de son échec à réagir avant que les avions ne s’écrasent contre les Tours Jumelles.
Posant la question de savoir si cette absence de réactivité est imputable à un complot, à des coïncidences ou à des erreurs, Vidal fait remarquer que normalement l’incompétence donne lieu à des réprimandes pour les responsables, et écrit : « il est intéressant de remarquer combien de fois dans notre histoire, lorsqu’un désastre nous frappe, l’incompétence est considérée comme un meilleur alibi que… eh bien, oui, il y a d’autres possibilités bien pires. »
Vidal dresse des parallèles avec un autre « jour d’infamie » de l’Histoire américaine, écrivant que « la vérité sur Pearl Harbor reste encore cachée à ce jour. Mais elle fait l’objet de nombreuses études. Pour le 11-Septembre, il est évident que nous ne verrons jamais d’enquête demandant à Bush s’il a quelque chose à dire à ce sujet. » il cite un article de CNN expliquant que Bush a personnellement demandé au sénateur Tom Daschle, chef de la majorité au Sénat, de limiter les investigations du Congrès sur cette journée, officiellement pour ne pas détourner de ressources de la campagne de lutte contre le terrorisme.
Vidal dit de Ben Laden que c’est un « islamiste fanatique » et un « agent du diable » mais soutient que l’on ne fait pas la guerre contre une abstraction comme "le terrorisme". Il explique que « toute nation sait comment – du moins si elle en a les moyens et la volonté – se protéger contre les voyous de la trempe de ceux qui ont frappé le 11/9… Vous mettez leur tête à prix et vous les pourchassez. C’est ce que l’Italie a fait ces dernières années contre la mafia sicilienne ; et personne n’a suggéré de bombarder Palerme. »
Vidal souligne également le rôle des services secrets américains et pakistanais dans la création de la menace du terrorisme fondamentaliste : « Apparemment, c’est l’œuvre du Pakistan » – du moins, en partie, avec l’aide des USA. « En 1979, la plus grande opération secrète a été lancée en réponse à l’invasion de l’Afghanistan par les Soviétiques… la CIA a entrainé et financé ces combattants. »
Vidal cite également le très respecté journal britannique spécialisé dans les questions militaires Jane’s Defence Weekly sur la façon dont ce soutien du fondamentalisme islamique s’est poursuivi bien après l’émergence de Ben Laden : « En 1988, au vu et au su des autorités américaines, Ben Laden a créé al-Qaïda (« la base ») ; un conglomérat de cellules terroristes islamiques pratiquement indépendantes les unes des autres, réparties dans plus de 26 pays. Washington a soigneusement fermé les yeux sur [les activités] d’al-Qaïda. »
Vidal, âgé de 77 ans, internationalement connu pour ses romans et ses pièces de théâtre récompensés par de nombreux prix, critique vertement l’administration Bush, depuis les USA ou d’autres pays. Il vit actuellement en Italie. Dans son dernier ouvrage, "The Last Empire", Vidal explique à quel point « les Américains n’ont aucune idée de la bêtise de leur gouvernement… le nombre de frappes militaires unilatérales (non provoquées) contre d’autres pays depuis 1947 se monte à plus de 250. »
Traduction GV (Merci à Buzz L’Éclair pour sa veille scrupuleuse des articles parus dans la Presse)
En lien avec cet article :
- Le livre « Le Nouveau Pearl harbor » plus que jamais d’actualité recension de The New Pearl Harbor + Vidéo interview, le 15 novembre 2008
- Gore Vidal : Les Etats-Unis, une Maison de fous, Obama incompétent et dépassé paru sur PlaneteNonViolence, le 11 octobre 2009
- « Désormais, les Etats-Unis ne sont plus une république », affirme Gore Vidal sur PressTV, le 30 juin 2008
29 réactions à cet article
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Bravo monsieur vidal, paix à votre âme.
Cette clique d’ordures finira par payer ses crimes.-
Un bon romancier n’est-il pas le mieux placé pour comprendre que la VO du 9/11 est un très mauvais roman ?Les guerres qui ont suivi étaient aussi enrobées dans du très mauvais storytelling...Mais les guerres ont quand même eu lieu (et ça continue... aujourd’hui même), et les déchets inhumains qui organisent ces atrocités sont toujours au top de la pyramide...Nous sommes des millions et ça ne suffit pas à changer les choses.Pourquoi ?...-
MODE PRO-VO ON :
Gore Vidal : Bof !! un vieux cinglé antisémite et conspirationiste ne représentant que lui
MODE PRO VO OFF :
ET voilà emballé c’est pesé.....lol !-
Vous pouvez aussi le traiter de pédé, pendant que vous y êtes. Vous n’êtes qu’un pauvre type Monsieur Robin !
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A mon avis, robin se moque de l’affligeante bêtise des petits larbins sordides qui osent encore soutenir la version mensongère des Bush-Cheney-Rumsfeld... -
Merci Nina,
Effectivement tout le monde ne comprend pas le second degré, si il n’y a avait que des Gore Vidal aux USA, ce pays se porterait évidemment mieux.
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Ceci me rappelle que notre professeur d’Histoire Géo de terminale nous avait montré , courbes et statistiques à l’appui , l’incroyable parallèle entre les phases de croissance et celles des guerres entreprises par les USA . C’est structurel .
Même pour la Guerre de Corée on observe ce phénomène : l’économie US voyait sa croissance faiblir ; sitôt la guerre commencée ,brusque croissance ; la guerre s’achève : croissance en berne . Nouvelle Guerre , nouvelle phase de croissance .L’histoire économique US n’est qu’un cycle de guerres nécessaires qui ont toujours la même raison d’être inavouée .
Or , le rapport des forces politiques y est tel que ça ne changera pas comme ça . Le seul moyen de résister à cette terreur programmée est d’être un peuple conscient et uni , comme l’a été le peuple vietnamien . Or l’intelligentsia progressiste US semble coupée du peuple et les militants sont marginalisés , voire criminalisés ( comme Peltier et Mumia Abu Jamal ) . Le peuple US n’est pas uni , lui . Il est donc exclu d’imaginer dans un proche avenir une évolution positive de la politique internationale US .
On observe d’ailleurs , par les coups d’Etat constitutionnels au Honduras et au Paraguay , le nouveau style US ... comment priver les peuples d’un gouvernement élu démocratiquement sans soulever la réprobation comme lors des précédents « golpe »en Amérique Latine ? on utilise l’Assemblée , on légitime une opposition curieusement riche en moyens financiers et de communication contrairement au peuple ... et ça marche .J’ignorais ces prises de position remarquables de Gore Vidal .
En attendant Hillary Clinton annonce la couleur sur les velléités US en Afrique ... aux EU , comme le disait Michel Clouscard à propos d’une société libérale-libertaire , tout est permis mais rien n’est possible .
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Même pour la Guerre de Corée on observe ce phénomène : l’économie US voyait sa croissance faiblir ; sitôt la guerre commencée ,brusque croissance ; la guerre s’achève : croissance en berne . Nouvelle Guerre , nouvelle phase de croissance .
tiens ,j’ignorais que les Ricains avaient « démoli » de façon contrôlée l’Empire State Buiding,pour se lancer dans la guerre de Corée ?
On nous cahce tout, on ne nous dit rien, c’est terrrrrrrible -
JP94
Les accords de Bretton Woods ont permis à l’impérialisme américain d’impulser l’économie américaine au moyen d’une économie permanente d’armement, d’un gigantesque parasitisme. Cette politique, ce parasitisme, a nourri le capital financier et a impulsé sa croissance, tant par les marchés qu’elle a ouverts aux firmes industrielles, que par les exigences de son financement -
à l’auteur
vous devez avoir écouté ce jour l’interview de cet homme sur fr culturepassionnant.
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Je dirais même plus, vous êtes povre type mossieur robin et vous ne méritez pas même une bonne orthographe.
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Les américains sont prêts à tout pour dominer l’économie mondiale. Ces guerres servent à maintenant leur industrie. Car ce sont eux qui fournissent les armes. Leurs commerciaux patentés sivent de près les excès des dictateurs et autres petis gnomes et surtout ceux-là. Car ceux-là sont prêts à donner leur âme damnée pour une miette qu’ils n’auront pas pour cause de mort prématurée.
Il nous reste, nous les peuples, à supprimer cette prétextée démocratie qui n’a de nom que crasse, car démocratie n’est rattachée qu’au pouvoir de vote pour l’un ou l’autre qui nous entubera à n’en plus pouvoir. Et grâce à son environnement fonctionnariale qui n’est qu’une seule âme (damnée) puisque rattachée à rien,il fera ce qu’il veut, ceux-ci ayant la trouille au cul.
Il est évident que BUSCH a commandité (c’est lui le patron et out autre n’est que subordonné) les attentats du 11 Novembre.
Alors ne pleurons pas sur cette amérique, mettons-lui des bâtons dans les roues, une inflation Nord-Est étant, ce me semble, préférable à un laisser-aller déjà programmé. Et surtout éradiquons les rattachement à cette Amérique qui nous botte dans le dos.
Vous en avez tous les jours la preuve.
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AHAHAHAHAHAHAHA. Ca fait du bien de repasser de temps à autres de par ici. On se marre toujours autant. Merci.
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@gonzague : pas autant que Gore Vidal lui-même....
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"C’est sur cette expertise que Gore Vidal se fondait pour douter de la sincérité de la réponse de la FAA et du NORAD à la situation de crise du 11 septembre 2001.«
Wouarf ! Mon père est pompier et pourtant, je pense être incapable de diriger efficacement une escouade de soldats du feu... Sachant que le père de GV était aussi un athlète, est-ce que GV aurait pu se qualifier pour les Jeux ?
( Bordel, les arguments de réopen volent haut ces temps-ci...)
»Ces procédures, explique Vidal, font que des chasseurs doivent automatiquement décoller dès qu’un avion dévie de la trajectoire incluse dans son plan de vol.«
Autorisez moi un petit : lol...
GV fait dans le raccourci. Si la chasse doit décoller à chaque fois qu’un avion civil s’écarte de son plan de vol, l’aviation entière de l’ OTAN ne suffirait pas !
En réalité, en 2001, les procédures limitaient fortement l’usage de la chasse en cas de détournement : les experts estimant que se sachant suivis, les preneurs d’otages pourraient s’en prendre à ces derniers et menacer leurs vies. Un chasseur ne peut donc suivre sa cible que de loin, de façon à ne pas être repéré.
De plus, la FAA doit être certaine du détournement : une panne radio et de transpondeur peut se produire simultanément en cas de bug sur l’électronique de vol. Ce n’est que si l’ avion s’écarte de façon claire et durable de son plan de vol que la procédure s’enclenche.
Le vol AA 11, par exemple, a été détourné à 8 h 14. la procédure s’est enclenchée 15 minutes après.
Dix minutes pour le vol UA 175, ces deux avions ayant été les premiers détournés.
»Mais le 11-Septembre, aucune décision de faire décoller les chasseurs n’a été prise avant 9 h 40, c’est-à-dire 1 heure et 20 minutes après que les contrôleurs aériens eurent appris que le Vol 11 avait été détourné et 50 minutes après que le premier avion eut frappé la Tour Nord.«C’est archi faux ! Mensonger !
Les premiers avions ont décollé à 8 h 52 : 20 minutes après la confirmation du premier détournement. Trop tard pour le premier vol, déjà crashé. Le second étant sur le point de s’écraser aussi, la FAA ayant de plus perdu sa localisation, faute de transpondeur.
»Vidal fait remarquer que normalement l’incompétence donne lieu à des réprimandes pour les responsables«
Il vivait dans son petit monde idéal.
La vérité est que quand le singe fait une connerie, il monte dans l’arbre.
Le militaire, dans la hiérarchie.
»Vidal dresse des parallèles avec un autre « jour d’infamie » de l’Histoire américaine, écrivant que « la vérité sur Pearl Harbor reste encore cachée à ce jour."
Quand on lit une connerie pareille, on comprend le personnage...
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Tu devrais retourner border Nicolas et Pimprenelle, t’es juste bon a endormir !
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Puisque tu es de service, tu peux m’expliquer pourquoi Reopen laisse passer des déclarations mensongères dans son article, sans prendre la peine et le temps d’avertir les lecteurs de l’erreur commise par Vidal Sassoon (^^) sur l’ heure d’intervention de la chasse ?
Nan paske c’est pas sérieux les gars. Laisser passer des trucs pareils, c’est un coup à me faire réagir, et à m’aider à montrer à quel point à Réopen, ce sont des buses.
C’est trop facile. Trop facile.
J’en viens à me demander si Réopen, c’est pas en fait des bushistes néocons payés pour décrédibiliser le mouvement...
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Alors Marvin ca fait longtemps que tu nous a pas balancé tes photos bidonnées pour protéger les fesses de tes copains atlantistes, on rigolait bien en les déplombant pourtant
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Etant donné que c’était la première version du Général Myers (qu’aucun avion n’avait décollé avant l’attaque du Pentagone) et que l’article date de 2002, il n’y a pas de raison de lui jeter la pierre. Mais Gore Vidal précisa plus tard ses arguments et parla ensuite des avions d’Otis, ce qui devrait vous satisfaire.
Vous permettrez néanmoins de préciser que le signal du transpondeur n’est pas essentiel à la localisation d’un avion par la FAA comme le signal le rapport de la commission du 11/9 :
On 9/11, the terrorists turned off the transponders on three of the four hijacked aircraft. With its transponder off, it is possible, though more difficult, to track an aircraft by its primary radar returns. But unlike transponder data, primary radar returns do not show the aircraft’s identity and altitude. Controllers at centers rely so heavily on transponder signals that they usually do not display primary radar returns on their radar scopes. But they can change the configuration of their scopes so they can see primary radar returns. They did this on 9/11 when the transponder signals for three of the aircraft disappeared.
Il serait par contre ridicule de penser que l’armée ne possède pas les moyens techniques pour repérer un avion de ligne en vol.
J’imagine que vous aussi, vous vivez dans un monde idéal ou les responsables sont forcément vertueux et disent toujours la vérité.
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« Mais Gore Vidal précisa plus tard ses arguments et parla ensuite des avions d’Otis, ce qui devrait vous satisfaire. »
Je repose la question : pourquoi Reopen continue de diffuser des informations mensongères, sans avertir ses lecteurs des affirmations erronées proférées par Vidal ?
Devrais-je y voir une volonté manifeste de continuer à mentir de façon délibérée pour ne pas avoir à reconnaître que les thèses défendues par Reopen sont fantaisistes et ne reposent sur rien ?
Je vais vraiment finir par y croire...
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Il est intéressant de voir à quel point vous mettez en cause la responsabilité de ReOpen911 à relayer les propos de Gore Vidal, alors que vous etes totalement absent à le faire quand il s’agit du Général Myers qui disait exactement la meme chose lors de sa première audition.
Si le mensonge vous choque tant, pourquoi ne pas demander les raisons qui ont poussé les militaires à produire des versions erronées puis à les modifier à 2 reprises, plutot que d’accuser Gore Vidal de reprendre en 2002 les propos de Myers ?
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"Si le mensonge vous choque tant, pourquoi ne pas demander les raisons qui ont poussé les militaires à produire des versions erronées puis à les modifier à 2 reprises, plutot que d’accuser Gore Vidal de reprendre en 2002 les propos de Myers ?"
Tout le monde sait que lors d’une catastrophe, la première préoccupation des responsable est de tenter de sauver leurs fesses. C’est pourquoi en général les premières déclarations ne recoupent pas forcément la réalité des choses. Cela et un manque de documentation aussi parfois.
La question est ici ailleurs : quand dans un rapport officiel un point doit être précisé ou modifié, les nouvelles versions tiennent compte des modifications des déclarations.
Réopen se prétend meilleur et plus fiable que le gouvernement US.
Or, non seulement le site continue de diffuser des documents mensongers et pas à jour, mais de plus, comme ici, ils ne se donnent pas la peine d’avertir, de préciser que telle déclaration est obsolète.
Vous laissez la déclaration de Vidal telle quelle, sans préciser que ce point s’est avéré faux, sans diffuser la déclaration modifiée !
Et ensuite, vous venez me faire des leçons de morale alors que Réopen, de façon évidente, ne veut que manipuler les éléments pour n’en retenir que ce qui l’arrange !
M’étonne pas que vous ne soyez pas plus d’une centaine à vous accrocher après 10 ans de lutte...
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« Réopen se prétend meilleur et plus fiable que le gouvernement US. » J’ai le droit à une source ou c’est juste péremptoire ?
« Et ensuite, vous venez me faire des leçons de morale alors que Réopen, de façon évidente, ne veut que manipuler les éléments pour n’en retenir que ce qui l’arrange ! » Ne tombez pas non plus dans la théorie du complot, vous vallez mieux que ça...
Je vais contacter la rédaction et voir s’il est possible d’ajouter une note là-dessus. Avec un brin de courtoisie, vous pourriez en faire autant vous savez ?
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Et juste pour le contexte, un petit récap des interceptions régulières du Norad de 1990 à 2001 :
http://www.historycommons.org/context.jsp?item=a90regularscrambles#a90regularscrambles
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Quand j’ai vu sa photo, je me suis dit : « Hey ! Mais je l’ai déjà vu dans un film ! » J’ai d’abord cru à une ressemblance et en triturant un peu ma mémoire puis internet j’ai trouvé que Gore Vidal a également été acteur dans l’excellent (à mon goût) Bienvenue à Gattaca, film dans lequel il jouait le rôle du directeur Josef.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm-17079/casting/-
Tiens tiens.. ; la Syrie a un fabuleux sous sol , qui est un immense champ gazier. Bizarrement, cette nappe se trouve aussi en dessous du sol de Palestine. (2è carte présentée dans cet article : http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2012/08/03/24828692.html .)
Une autre source de fascination : des « rebelles » « syriens » ont un drôle d’accent anglo saxon , et des photos de presse sont falsifiées : http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2012/08/03/24830016.html
C’est fou, non ?-
D’accord avec Mmarvinbear : ressortir des versions de 2002 est une conspiration !
Concernant le NORAD, il faut avoir à l’esprit que leur mission principale est de détecter des avions non identifiés (drogue), et non de suivre les avions de ligne dans une zone aussi embouteillée que NYC.
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ero est l’un des pires « chefs d’oeuvre » pondus par les pseudo-chercheurs de vérité. Décryptage ici : http://www.bastison.net/RESSOURCES/Zero_Pointe_Pocket.pdf
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Zero est l’un des pires « chefs d’oeuvre » pondus par les pseudo-chercheurs de vérité. Décryptage ici : http://www.bastison.net/RESSOURCES/Zero_Pointe_Pocket.pdf
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