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Accueil du site > Tribune Libre > Nicolas Sarkozy, la marche vers un Pouvoir Autoritaire !

Nicolas Sarkozy, la marche vers un Pouvoir Autoritaire !

Décidément, Nicolas Sarkozy ne change pas. Au contraire, il poursuit sa marche vers la conquête du pouvoir qu'il veut "autoritaire". Si il y a une chose sur laquelle il est constant c'est bien cette conception d'un pouvoir autoritaire. Toutes les empathies manifestées en direction des salariés, des employeurs, des payeurs d'impots, contre les syndicats, les juges, la protection sociale, sont symptomatiques de cet attrait pour un pouvoir sans entrave.

Lorsqu'on lit l’interview de Nicolas Sarkozy dans l’édition des échos du 30 Septembre 2015, il est assez difficile de trouver une pensée politique cohérente, si ce n'est l’autoritarisme.

Certes, avant même de lire l’article, on ne s’attend pas à trouver une pensée social-démocrate. Nicolas Sarkozy a un passé politique qui ne se situe pas de ce côté-là.

On pourrait par contre s’attendre à trouver dans cette interview, l’explicitation d’une pensée libérale. Il n’en est rien. Les poncifs répétés et martelés avec certitude n’ont jamais constitué les fondements d’une analyse politique, fusse-t-elle libérale.

Nous sommes dans une situation où le débat politique, la confrontation, la controverse même, est plus que nécessaire, devant la complexité des choses et du monde et les difficiles recherches de voies pour "Vivre ensemble"

La rénovation politique devrait passer par la capacité des responsables politiques à faire preuve d’humilité et à exprimer leur doute. Le doute en démocratie est le seul espace du débat. Moins il y a de doute dans les expressions, moins il y a débat, plus la démocratie s'atrophie.

Le paradoxe c’est que devant beaucoup d'incertitudes, de difficultés à se projeter de manière sereine dans l’avenir, l’affirmation de certitudes est plébiscitée. Peu importe si les affirmations reposent ou non sur une réalité, sur des démonstrations, sur les études. Les certitudes sont rassurantes.

Le pire c’est que nombreux sont les responsables qui, loin d’exprimer leurs doutes, leurs questionnements, leurs convictions avec fermeté mais humilité se situent comme des « MARCHANDS » : Le peuple demande des certitudes, on lui vend des certitudes.

Ce n’est pas nouveau. Ce qui est peut être particulier à la période c’est le marécage intellectuel dans lequel sont servies ces certitudes. Des certitudes remplacent d’autres et les contradictions ne manquent pas entre les certitudes affirmées par les mêmes. Les étals sont remplies de certitudes contradictoires.

Dans ce marécage, le populisme fait florès. C’est « la France un pays de race blanche » de Nadine Morano ou « l’immigration, une menace pour l’Europe » d’Yvan Rioufol, éditorialiste du Figaro, ou encore « 90 à 95% des délinquants sont noirs ou arables » de Zemmour. C’est l’appel de Jacques SAPIR, proche du Front de Gauche, à un rapprochement avec le FN. C’est Michel ONFRAY qui tient des propos plus qu’ambiguës, sur la question des réfugiés dans un interview au figaro début Septembre. Tellement ambiguës que Marine LE PEN l’invite à dialoguer avec elle.

Avec raison, dans un article « l’Obs. Le plus », Michel Meyer, grand spécialiste de l’Allemagne, à propos de déclarations de leaders politiques français parlent de « conjuration morbide des extrêmes qui fédèrent des néo-trotskistes post-soixante-huitards et des ex-chevènementistes passés au FN »

L’immigration n’est pas le seul sujet où la pensée se trouve en terrain marécageux. Le social est un autre terrain sur lequel s’enfoncent de façon toujours plus profonde quelques leaders politiques et économiques. C’est Wauquiez qui parle de « l’assistanat comme d’un cancer pour la société », quand Pierre Gattaz ne voit dans les syndicalistes que « des donneurs de leçon qui n’ont jamais créé un emploi de leur vie ».

Dans l’interview qu’il donne au journal « Les échos » d’hier, Nicolas Sarkozy, excelle dans ce marécage où la haine, l’esprit revanchard semblent plus productifs à sa pensée, que le décryptage du réel, le travail intellectuel et la réflexion, notamment pour tout ce qui touche aux syndicats.

Nicolas Sarkozy n’a jamais apprécié les syndicats. On se souvient de ses sorties lors de la campagne de 2012 contre eux, les appelant à "Laissez de côté les partis parce que votre rôle n'est pas de faire de la politique. Votre rôle n'est pas de défendre une idéologie, votre rôle est de défendre les salariés"… "Vous essayez de faire croire qu'on peut sortir de la crise sans efforts, vous mentez"…"Vous n'avez pas abandonné cette vieille lune de la lutte des classes qui dresse les uns contre les autres les ouvriers et les patrons".

La refondation du modèle social et économique français qu’il propose dans « Les Echos » n’est donc pas une surprise mais une récidive et s’inscrit tout à fait dans ce marécage de la pensée qui caractérise les périodes troubles.

Bien sûr, les syndicats doivent en permanence se réformer, pour tenir leur rôle indispensable à la démocratie. Mais ils ne sont pas les seuls à devoir se contraindre à cette exigence. Les partis politiques tout d’abord, eux qui, tous réunis ont un nombre plus faible d’adhérents que chacune des 2 plus importantes organisations syndicales du pays : La CFDT et la CGT.

La récidive de Nicolas Sarkozy dans son article des « Echos » est mensongère. Il fait comme s'il n’y avait pas eu retranscription dans la loi de la position commune CFDT-CGT-MEDEF-CGME, concernant la représentativité des organisations syndicales. Il fait croire que les délégués syndicaux ne passent pas par une sanction électorale au sein des entreprises.

Elle est aussi dangereuse car elle constitue un pas de plus dans le parcours politique de Nicolas Sarkozy, vers une conception très autoritaire du pouvoir. Son « anti-syndicalisme » qui va de pair avec son aversion à toute forme de contre-pouvoir, semble devenir consubstantiel à l’idée qui se fait du pouvoir. On connaissait aussi sa détestation des juges qu’il rêvait de voir « pendus à un clou de boucher ». Son attaque en direction de ces derniers est à peine voilée : « Quand un accord dans l’entreprise, n’est pas possible entre les partenaires sociaux, ce sont les salariés de cette même entreprise qui doivent pouvoir trancher par référendum à majorité simple. Les résultats ne devraient pas pouvoir être remis en cause par les tribunaux… » Dit-il. En décrypté, cela veut dire que les syndicats doivent être privés du droit d’ester en justice, et les juges réduits au silence sur un certain nombre de questions. Et si nous n’avons pas bien compris, il le répète une autre fois à propos des licenciements ou des restructurations « Ce n’est pas au juge de contrôler l’opportunité d’une réorganisation dans une entreprise ».

Cette dérive autoritaire de la pensée Sarkozienne est très clairement visible dans 2 autres passages de l’interview.

  • A propos du système d’assurance chômage, il propose « de suspendre pour l’UNEDIC, les règles du paritarisme. Le temps de revenir à l’équilibre des comptes, le régime doit être temporairement géré par l’Etat qui doit prendre d’urgence les décisions qui s’imposent ».
  • A propos du droit pour les salariés des petites entreprises de bénéficier d’une représentation adaptée, Nicolas Sarkozy est, on ne peut plus clair : « Les commissions régionales pour les TPE créés par ce gouvernement, au mépris des chefs d’entreprises, doivent être supprimées ». En clair il dénie le droit aux salariés des petites entreprises d’être représentés.

Sa dérive autoritaire, et sa capacité de s’affranchir des règles, n’est pas nouvelle. La création de ces commissions, était inscrite dans la position commune, déjà citée sur la représentativité. Sarkozy, Président de la république, en 2008, Monsieur Sarkozy, en ne reprenant pas cette mesure a piétiné l’accord des partenaires sociaux et les principes de la loi du 31 janvier 2007 sur la modernisation sociale.

C’est un des rares domaines où il fait preuve de constance. Ce n’est pas étonnant car contrairement à ce qu’il peut affirmer dans l’article, ce n’est pas son appétence pour la liberté des uns et des autres qui guide sa pensée, mais sa conception d’un pouvoir sans entrave.


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21 réactions à cet article    


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 octobre 2015 08:44

    Blablabla.. la Droite c’est caca, le PS c’est vachement mieux..., alors qu’ils se partagent le boulot de destruction programmée du modèle social français.


    Que font d’autre les pseudo socialistes au pouvoir, que de s’attaquer aux acquis du CNR, à travers les « mesures structurelles » que Macron met en musique ? Et qui sont l’application des directives de la Commission européenne pour la France.

    C’est tout pareil, Gôoche et Drouate. Depuis que les Traités européens ont enlevé aux Etats de droit de décider des politiques économiques, pour le donner à la Commission européenne article par l’article 121 du TFUE , c’est tout pareil !

    Pour ne plus appliquer les directives de Bruxelles, ni TAFTA, pour en finir avec le PS, le FN et les Ripoublicains, le mieux est de se rassembler pour sortir de l’ UE, avec le programme de libération nationale de l’ UPR.

    • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 octobre 2015 14:14

      @Fifi Brind_acier

      C’est un débat classique qu’on a déjà vu lors des affrontements Ségolène Royal c/ tous les autres :
      le pouvoir du leader charismatique qui s’adresse seul aux foules contre le pouvoir des notables, syndicats, partis, bureaucrates, notables intermédiaires.

      Ce débat est hyper intéressant pour des étudiants en sciences politiques, pour comprendre les enjeux actuels et répondre aux défis du moment, c’est vrai qu’on s’en fout un peu.


    • Clark Kent M de Sourcessure 5 octobre 2015 08:52

      Tout cela est vrai, vous avez raison, ce vibrion mégalomane est détestable et ses supporters sont pitoyables, victimes qu’ils sont du syndrome du larbin. 


      Mais à y regarder de plus près et en ne s’intéressant qu’aux résultats, on peut observer qu’un pouvoir laxiste mené par une larve ne fait pas mieux :
      - le chômage est aggravé
      - les pouvoir d’achat recule
      - les système des retraites est remis en cause
      - la couverture de santé se réduit...

      Alors, faut-il en déduire qu’autoritaiire ou mou, le Président ne fait qu’obéir au vrai pouvoir des grandes familles ?

      Ou bien faut-il en conclure que le pouvoir ne donna pas la puissance ?

      • izarn izarn 6 octobre 2015 23:00

        @M de Sourcessure
        Il faut en conclure que le mou fait la meme chose que le dur, et que le dur a fait la meme chose que le mou...
        Un dur qui bombarde la Libye au mépris des lois internationales pour obéir à Washington.
        Un mou qui veut bombarder la Syrie de Assad pour obéir à Washington.

        Au social ils se disputent la place de celui qui aime le plus l’entreprise et les patrons, qui aiment le plus les zinvestisseurs, étrangers de préference, car en Europe, depuis l’euro, yapu, surtout émirats et Qatar. Qui plus est financiers de leurs campagnes électorales.

        Quand les gars foutus à la porte d’Air France s’énervent, c’est un vrai scandale médiatique qui déshonore la France. Pour un pauvre type qui a perdu sa chemise déchirée par le méchant prolétariat le couteau entre les dents.
        Et eux, ils ne sont jamais vu, présidents ou médias, en train de déshonorer la France ?
        Ce qu’ils ont fait dans toute leur carrière.


      • Le p’tit Charles 5 octobre 2015 10:19

        N.Sarkozy est un voyou rien de plus...A la poubelle point barre.. !


        • eric 5 octobre 2015 10:52

          « Moins il y a de doute dans les expressions, moins il y a débat, plus la démocratie s’atrophie »

          C’est un peu le contraire : exemple : depuis 2012, on ne nage pas, on est noyé, dans les doutes. Beaucoup de mesures gouvernementales sont prises en quatre temps, une annonce par un ministre, une démentit par un autre, un arbitrage par le premier, dénoncé par le président. Pour les interventions ou pas en Syrie, c’est un peu pareil avec Obama en plus dans le circuit.

          « exprimer leurs doutes, leurs questionnements, leurs convictions avec fermeté mais humilité »

          On croirait entendre hollande lui même...exprimer ses doutes avec fermeté et conviction...Il faut bien comprendre que c’est de l’artifice de langage.....Il a affirmé sans aucun doute que la finance était son ennemi, puis que non, mais de toute façon ses actes n’illustrent ni ses convictions, ni ses doutes, ni même un questionnement....On a une « praxis ». Il tape dans la caisse pour arroser ses troupes, jusqu’au moment ou cela menace de casser..., mesures pour redonner aux entreprises un peu de LEUR argent, mesures pour rectifier les erreurs de tir qui ont contraint son électorat à payer l’impôt sur le revenu ( horreur !). Il est sain que face à cela, il y a ait une offre politique inverse. Quelqu’un qui propose, si vous me donnez mandat, je prendrai des décisions.

          Se rapprocher du FdG serait un populisme....Ben voyons...alors le référendum de Camba est un populisme ? Ou bien c’est celui des écolos, demandant à ce que hollande sorte du doute pour leur donner une certitude populiste...est il à gauche, ou pas.... !

          « Vous essayez de faire croire qu’on peut sortir de la crise sans efforts, vous mentez »
          Ben , on a pas fait beaucoup d’effort d’austérité, c’est à dire de limitation des dépenses de l’État, et de fait nos somme les seuls en Europe à ne pas sortir de la crise. Sarko à vous suivre, fût plus prophétique qu’autoritaire...

          Ni la justice, ni les syndicats, ni les administrations n’ont vocation à s’imposer au pouvoir politique désigné par le peuple. Cela c’est un rêve de bureaucrates technocrates étatisés socialistes.

          C’est pour cela qu’ils ont choisit Hollande en leur sein. Pendant qu’il « doute », qu’il « dialogue », qu’il « moyenne » qu’il « compromise », eux décident et se partagent notre argent en dehors de toute consultation politique démocratique au nom de leurs compétence auto proclammée et de leur refus de toute autre autorité que la leur.

          Tous cela est en réalité légitime en démocratie. Maintenant, les électeurs vont trancher.....

          Beaucoup d’éléments portent à croire que cela va être pas mal « populaire populiste autoritaire », et sauf accident industriel, Sarkoziste en majorité suivi par le FN. Bref, une France rejetant très très majoritairement les idées de gauche.


          • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 octobre 2015 14:09

            @eric
            « Pour les interventions ou pas en Syrie, c’est un peu pareil avec Obama en plus dans le circuit. »

            Peut-on rectifier cette affirmation ?
            Le gouvernement français affirme, depuis 3 ans, avec une belle constance, sa volonté d’éradiquer Assad de Syrie. La seule chose qui l’en empêche c’est qu’il est bien le seul à le dire, et que la France ne peut pas faire ça seule, surtout après la cavalcade libyenne du prédécesseur dont on voit les résultats assez désastreux.

            Hollande est un faux mou, qui manifeste une obstination délirante dans bien des domaines.


          • eric 5 octobre 2015 17:34

            @Olivier Perriet Certes ! Il doute avec constance ! Il in-agît avec persévérance ! Mais cela a des résultats concrets important. Notamment notre exclusion à peu prêt total sur les questions du proche orient. Et je suis d’accord avec vous, son obstination socialiste délirante dans à peu prêt tous les domaine est loin d’être molle et explique pour l’essentiel l’état relatif catastrophique de la France par rapport à ses voisins. En cela, c’est vraiment un vrai président de gauche, socialiste.


          • izarn izarn 6 octobre 2015 23:04

            @Olivier Perriet
            C’est un mou du cerveau. Bref un ane.


          • izarn izarn 6 octobre 2015 23:10

            @eric
            « ...de fait nous somme les seuls en Europe à ne pas sortir de la crise »

            Vous plaisantez j’espère ?
            Mais au fait avez vous vu un pays sortir de la crise ? Lequel ?
            La Chine ? Le Japon ?
            Les USA, en dehors de leurs fausses stats ?
            Qui ? L’Allemagne avec 0,8% de croissance ?
            Ou ça ?
            Aux iles Caiman ?
            Aux iles Vierges ?

            Le nain va faire mieux que la poire ?


          • Sozenz 5 octobre 2015 11:09

            Nous sommes dans une situation où le débat politique, la confrontation, la controverse même, est plus que nécessaire, devant la complexité des choses et du monde et les difficiles recherches de voies pour "Vivre ensemble« 

            quelle confrontation ? quel débat ? avec eux ? est ce vraiment nécessaire . il faut encore des preuve de comment ils agissent , pour qui et contre qui ?
            car je ne pense pas que vous parliez d’ un échange sur le sens de la vie .. mais bien de comment gérer ce monde toujours sur le même système de l argent ( appelons un chat un chat)
            il ne faut même plus leurs adresser la parole sur ces sujets là à tous ces politiciens donneurs de leçons qui n’ont même pas la pudeur de se cacher au fond de leur parti et prétendent encore vouloir monter sur le trône suivis de leurs acolytes véreux .
            je leur adresse juste une prière pour les aider a recevoir une petite lumière intérieur pour qu’ils arrivent à prendre conscience du profond mal qu’ ils se font et qu ils font aux autres.

            Nicolas Sarkozy comme d autres y n’a jamais apprécié les syndicats, je ne peux moi même les apprécier, je reconnais la sincérités de certains hommes dans leurs actions, mais les partis ... NON 
            pourquoi voulez vous qu ils apprécient les syndicats .qui apprécient t ils vraiment ? et est ce que les syndicats sont aussi respectables et honorable qu on le dit ? certains syndicats aussi nagent dans la boue tout comme eux ;comment peut il y a voir de l’ amitié entre personnes qui ne peuvent pas avoir de confiance entre eux . de l amitié entre vendus, ente corrompus ...NON , ce n est pas possible
            Personnellement , je ne pourrai pas avoir d amitié avec des personnes qui marchent dans le tordu volontairement....on peut prier pour ces personnes , on peut avoir de la compassion pour eux car certainement ils doivent vivre même sous la » gloire « et l » or " des profondes blessures (conscientes ou inconscientes).
            Je leur souhaite d avoir encore cette étincelle qui permet de pouvoir prendre conscience des manipulations qu’ils subissent ,Car, Oui, eux comme nous mêmes subissons des manipulations qui nous empêche d aller vers le Juste et l humain.
            c est cette révolution qu il faut faire, et pas une autre ... 


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 octobre 2015 19:23

              @Sozenz
              Je crois au contraire que les élus et les chefs d’entreprises aiment beaucoup les syndicats français...., ils les financent à un point tel, qu’ils ont acheté la paix sociale depuis des années...
              D’où vient l’argent des syndicats ?

              « Syndicats, corruption, dérives et trahisons » enquête de Lenglet et Touly.


            • Sozenz 5 octobre 2015 21:04

              @Fifi Brind_acier
              quand je dis qu ils ne les aiment pas => ne les respectent pas .
              je sais comment fonctionne les syndicats. j ai arrêté avec eux quand j ai vu leur traitrise .
              certains utilisent le peuple,les manifs et font des concessions sur les revendications pour leurs sièges.
              des sans figure...
              ils insultent leurs « convictions » et les personnes .
              il est très difficile de réunir des personnes« propres »


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 octobre 2015 08:01

              @sampiero
              Vous ne pourriez pas lire les programmes avant de dire n’importe quoi ?
              L’ UPR a dans son programme L’INDÉPENDANCE DES SYNDICATS.

              Et vous devriez lire aussi le rapport Perruchot sur l’argent des syndicats, le rapport bien rangé au fond d’un tiroir...


            • izarn izarn 6 octobre 2015 23:14

              @sampiero
              Si les patrons ne veulent que leur chemise soit déchirée, il vaudrait mieux qu’ils favorisent les syndicats...


            • Ronny Ronny 5 octobre 2015 12:32

              M. Sarkozy est un véritable danger pour la démocratie... Il est prêt à en piétiner les principes fondateurs pour sa seule course au pouvoir personnelle. L’extrême-droitisation de ses discours en est la face émergé de l’iceberg !

              J’avais d’ailleurs écrit voila quelques années un article sur Avox qui dénonçait tout cela, largement repris par d’autres medias internet. Voir :



              • troletbuse troletbuse 5 octobre 2015 14:30

                Sarkozy-Hollande même dictature. C’est normal pour des incapables sous-doués (Référence à l’article de Julie)


                • ddacoudre ddacoudre 5 octobre 2015 18:26

                  bonjour G bpnnand

                  ce qu’il faut savoir également que, suivant les études du CEVIPOF, (baromètre politique des citoyens) plus de 60% des citoyens plébiscitent un pouvoir autoritaire pour restaurer l’autorité

                  une analyse plus poussée de cette étude montre qu’il y a une tendance à développer des critères fascisants dans tous les partis(le jeu naturel d’une dynamique qui repose sur le développement la théorie du choc de Naomi klein). en tête le FN suivit des Républicains au dessus de 60% en dessous le FG le PS et le modem qui ne dépassent pas les 50%. De manière générale les citoyens plébiscitent à plus de 80% l’armé et les hôpitaux et la police un peut moins.
                  il ne faut donc pas s’étonner que le débat s’oriente vers ’l’autocratie. l’ennui c’est que les autres partis du fait qu’ils soient eux aussi atteint, du fait que leurs adhérents s’ils sont moins sensible aux effet de la théorie du choc, il ne peuvent l’éviter sans penser pour des laxistes ou autres sans cœurs, face à l’instrumentalisation des drames, que l’on montre du doigt.
                  je crois que l’abstention va avoir encore de beau jours, mais il ne faut pas ce tromper ce n’est pas forcément un bon signe car dans cette abstention figurent des citoyens qui développent des critères fascisants, même s’il ne se prononcent pas pour un des parti les mieux identifiés pour cela.
                  http://ddacoudre.over-blog.com/pages/La-france-enceinte-d-une-dictature-2892788.html.
                  cordialement


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 octobre 2015 19:35

                    @ddacoudre
                    Les Français ont une conception « monarchiste » de la Présidence de la République. Cela vient du fait que la France est un vieux pays (contrairement à l’ Italie et l’ Allemagne qui sont des Nations récentes) et que l’Etat français est d’origine monarchique. La France et l’ Etat, pour les Français, c’est pareil. Dès qu’un problème se profile, ils se tournent vers l’ Etat et ses services.

                    •  
                    Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient pour un régime dictatorial, au contraire.
                    La forfaiture après le référendum de 2005 a fait l’effet d’un coup d’ Etat, et nombreux sont ceux qui veulent sortir de l’ UE, rien que pour en finir avec cette Europe qui ne tient aucun compte de ce que décident les électeurs. Le referendum grec de Juin, a été la piqure de rappel.

                    Ils veulent un Gouvernement qui s’occupe de l’intérêt général, de la France et des Français, et pas qu’il applique des décisions prises ailleurs, et contre leurs intérêts.

                  • Sozenz 6 octobre 2015 14:20

                    ddacoudre , bonjour !
                     je suis toujours contente de voir que vous soulevez des problèmes de fond qui sont liés à des mécanismes « du peuple » et que les dirigeants utilisent très bien


                  • izarn izarn 6 octobre 2015 23:36

                    @ddacoudre
                    Les sondeurs posent les mauvaises questions, pour justement démontrer ce qu’il faut démontrer :
                    -Refuser l’euro est fasciste.
                    -Refuser l’OTAN est fasciste.
                    -Etre du coté des russes de Poutine est fasciste.
                    -Ne pas vouloir bombarder Assad est fasciste.
                    -Vouloir bombarder Al Nosra est fasciste : « Ils font du bon boulot » On l’a vu à Charlie Hebdo.
                    -Critiquer Israel est antisémite.
                    -Aider, payer et soutenir les fascistes de Kiev n’est pas fasciste, sont fascistes ceux qui soutiennent la Crimée, le Donbass, les russes.
                    Car bien entendu ; Poutine est autoritaire ! Bien sur !

                    Donc la société française veut de l’autoritarisme soit disant parcequ’elle veut récupérer sa souveraineté et son indépendance, et veut qu’on arrète de lacher dans la nature des terroristes, et qui plus est les armer et les envoyer se former à l’EI. Elle ne veut pas que la finance internationale flanque à la porte des français pour les rempalcer par des émigrés, elle ne veut pas que les compagnies françaises soient vendues aux ricains ou au Qatar ou aux chinois :
                    C’est bien sur la volonté d’avoir un pouvoir autoritaire !
                    Logique non ?
                    Remarquable démonstration des sondages ! Bravo !
                    Quelle autorité !

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