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Accueil du site > Tribune Libre > Noël en prison : pour combien de « Gilets Jaunes » et pour quel combat (...)

Noël en prison : pour combien de « Gilets Jaunes » et pour quel combat ?

 

 

 

Si Eric Drouet a pu retrouver une liberté relative, en attendant son procès en Juin 2019, grâce à un nouvel élan de solidarité qui témoigne de la résistance latente et de la vitalité potentiellement intacte du mouvement, ce n'est pas le cas de dizaines d'autres GJ emprisonnés, et probablement même quelques centaines, semble-t-il, bien que l'on ne trouve évidemment pas de chiffres précis, à ce sujet.

 

Et certains GJ sont emprisonnés pour des peines allant jusqu'à deux ans, et ne verront donc ni ce Noël ni le suivant près de leurs proches.

 

Et bien évidemment, il ne faut pas oublier les victimes, une dizaine de morts, des centaines de blessés, certains mutilés à vie.

 

Il ne s'agit donc pas pour autant de gâcher les fêtes, ni même la « trêve » qu'elles représentent et qui n'avait pas aussi bien mérité son nom, en France, depuis longtemps.

 

Mais il reste utile non seulement de comprendre pourquoi tous ces gens se sont battus et donc parfois au prix du meilleur d'eux-même, mais de tenter de comprendre ce qu'est le bilan actuel du mouvement, au moment où le pouvoir tente de profiter de cette « trêve » pour étouffer ce qu'il espère en être les dernières flammes, quitte à les noyer à nouveau, comme il avait tenté de le faire au début, sous des tombereaux de mensonges et de calomnies (antisémitisme, xénophobie, homophobie, sexisme, etc...)

 

L'un des premiers mensonges médiatiques consistait à la fois à réduire le mouvement à sa dimension « automobilistes en colère » et à lui imputer une incohérence dans la diversité de ses revendications... En somme, vouloir tout et son contraire, et tout ramener à un problème de taxe sur les carburants...

A partir de ce moment, il y eut même des équipes de « chercheurs » pour se pencher gravement sur le phénomène « Gilets Jaunes »...

 

Pourtant, dès le 29 Novembre circulait une liste de 42 revendications qui reste toujours la référence la plus courante pour connaître l'historicité des revendications GJ...

 

Encore récemment republiée sur certains médias « mainstream »(1), en dépit d'un nouveau réductionnisme systématique, qui a remplacé la taxe des carburants par le RIC, elle fut, peu après son apparition, republiée ici même, et sur TML également :

 

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/12/02/gilets-jaunes-un-cahier-de-revendications-adresse-a-lassemblee-nationale/

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gilets-jaunes-un-cahier-de-210218

 

Un mois plus tard, elle peut donc encore fort bien servir de « grille de lecture » pour une ébauche de bilan, même sans le secours « éclairé » de l'Université...

 

La revendication pour l'annulation de la hausse de la taxe TICPE sur les carburants fut la première victoire officielle de ce mouvement, mais en fait, elle ne figurait pas au premier rang de la liste, et ne fut donc qu'une étape dans le développement du mouvement, au grand dam du pouvoir...

 

La liste exprime en peu de mots, en fait, un souci de justice sociale, en commençant simplement avec deux :

 

« Zéro SDF », et résume ensuite un souci de plus de progressivité dans l'impôt, manifestement non satisfait à ce jour.

 

En trois vient l'augmentation du SMIC, et c'est là que l'on comprend l'enjeu vital et socialement stratégique de ce mouvement.

 

Ce fut en effet le point qui a obligé le pouvoir à de multiples contorsions pour contourner l'obstacle et donner suffisamment le change pour désamorcer cette revendication sans réellement céder sur l'essentiel, à savoir une véritable augmentation du SMIC, qui en eut fait un salaire simplement « décent », à peine suffisant pour en vivre sans aide sociale « gouvernementale » supplémentaire, c'est à dire, prise sur l'impôt.

 

Sur la liste, la revendication du SMIC est exprimée à 1300 € nets. La question de savoir s'il faut revendiquer en net ou en brut pose implicitement la question du rôle des charges sociales et n'est donc pas secondaire, surtout dans le contexte spécifique de ce mouvement.

 

Le SMIC, en 2018, est à 1145 € nets ( 2 ) et même en prenant pour « argent comptant », c'est le cas de le dire, l'effet d'annonce du gouvernement, avec les hypothétiques 100 € « nets » de plus, il n'atteindrait donc toujours pas cette somme en 2019...

 

De plus, comme on a l'a déjà vu d'entrée de jeu ( 3 ), l'essentiel de la « rallonge » provient d'une énième re-mouture de la « prime d'activité » qui était loin, au départ, de concerner tous les Smicards...

 

Pour contrebalancer ce démenti potentiel de la parole présidentielle, le pouvoir annonce finalement une extension de la dite prime à toutes les personnes, même célibataires, dont le revenu n'excède pas 1560 €...

 

Au jour d'aujourd'hui, le « simulateur » de la CAF, déjà non fiable en temps ordinaire, en regard des décisions finales concrètes, ne « fonctionne » encore que selon les anciennes normes... L'administration de la CAF elle-même s'est dite tout à fait non-préparée à cette mutation et pense au mieux à être fonctionnelle sur ce sujet …vers fin Juin ! Une « prime de vacances » encore hypothétique, donc, et l'on n'a concrètement à ce sujet que les promesses du pouvoir, qui s'engage évidemment à y mettre de l'ordre vers Février, dixit Philippe.

 

Mais on sait ce que vaut ce genre de parole...

 

Le président osait affirmer, au soir du 10 Décembre :

 

« Le salaire d’un travailleur au SMIC augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu’il en coûte un euros de plus pour l’employeur. » ( 4 )

 

C'était déjà, avant l'heure, la magie de Noël...

 

Eberlués par tant d'audace, il a fallu un temps aux téléspectateurs avant de reprendre leurs esprits...

Quelques trois heures avaient néanmoins suffi aux journalistes du « Parisien », pourtant pas forcément des aigles, à décrypter ce mensonge...( 3 )

 

Car une prime n'est pas juridiquement un salaire, et donc très formellement la parole du président ainsi prononcée constitue un mensonge pur et simple.

https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/salaire.php

 

Et la « prime d'activité » est même encore d'autant moins un « salaire » qu'elle est et sera, même selon la nouvelle « formule promise », versée par le biais de la CAF et ne figurera donc évidemment pas sur la fiche de paye... !

 

Au jour d'aujourd'hui, le seul acquis concret, concernant le SMIC, se présente donc ainsi :

 

 

http://www.smic-horaire.com/

 

A comparer avec 2018 :

 

 

 

Soit une augmentation « royale » de 26 € !!!

 

Selon les promesses du pouvoir, toutefois, le chiffre en bas de la fiche de paye devrait se voir gratifié de 20 € supplémentaires, au titre d'un « allègement des cotisations sociales »...

 

Soit apparemment, une augmentation supplémentaire du « net », le portant ainsi à 1191 €, encore loin des 1300 revendiqués, donc...

 

Mais surtout, cela pose la question de l'origine réelle de ces 20 €...

 

« Mesures d’allègement des charges des entreprises » :

 

« Usines à gaz » en série… Qui les paye ?

 

Une énième « réduction » des charges sociales...

 

Comme le révèle assez ingénument un document d' « information publique », ce ne sont pas moins de 82 mesures d' « allègement » des charges sociales des entreprises qui se sont succédé, et souvent, cumulées, depuis les premiers pas d’Édouard Balladur sur cette voie, en 1993.( 5 )

 

Ici, avec ces 20 €, il s'agit donc d'une part d'allègement qui sera rétrocédée au salarié, sans pour autant que son salaire de base n'augmente donc réellement. Quelle est l'origine administrative précise de ces 20 € dans la litanie de ces mesures, mystère...

 

Mais tout comme le tour de passe-passe effectué avec la prime d'activité, et malgré la mise en scène « spectaculaire », au sens « debordien » du terme, de l'annonce du 10 Décembre dernier, ce n'était en rien une invention in extremis en réponse aux Gilets Jaunes, mais simplement une légère avance sur le calendrier macronien des promesses électorales, datant déjà de Février 2017 .

 

https://fr-fr.facebook.com/EmmanuelMacron/videos/1921229571442953/

« 13ème mois. Une personne au SMIC pourra gagner 100€ net en plus chaque mois grâce à la réduction des cotisations salariales et à l'augmentation de la prime d'activité. »

 

La motivation rituellement invoquée pour chacune de ces nouvelles usines à gaz, c'est la compétitivité des entreprises françaises, c'est à dire le « coût » du travail, qui serait trop élevé, dans un environnement économique mondialisé...

 

Or le principe même du SMIC, à l'origine, le SMIG ( 6 ), c'est bien de correspondre au moins aux besoins sociaux incompressibles du salarié, et pas seulement en termes de pouvoir d'achat immédiat, mais aussi de prestations sociales, de santé, de retraite, etc..

 

Tous ces services indispensables au moins au maintien en l'état de la force de travail ont effectivement un coût, qui est donc lui-même incompressible, tout comme le coût des biens de consommation courante utiles à la survie du travailleur, et tout comme les transports, individuels (automobile) ou collectifs, qui lui permettent de se rendre à son travail, tout comme le logement, même le plus modeste qui soit.

 

Or toute la richesse nationale produite tant en termes de biens que de services l'est par la communauté des travailleurs de toutes catégories sociales.

 

Le produit global de ce travail vise-t-il à répondre ou non aux besoins sociaux de la dite communauté de travailleurs, telle est la question de fond et la seule qui vaille vraiment, d'une manière ou d'une autre, pour comprendre les problèmes sociaux de plus en plus insolubles qui se posent, et singulièrement depuis la crise de 2008.

 

Telle est, au fond, la question qui a créé ce sentiment d'unanimité populaire autour du mouvement des Gilets Jaunes.

 

Sans doute ne fut-elle pas toujours clairement exprimée comme telle, mais le sentiment de vouloir vivre de son travail sans précisément être dépendant des subsides éventuelles de l’État, tout comme sans être victime de ses ponctions abusives, cela était clairement le cri unanime des premiers Gilets Jaunes sur les ronds-points, dès le 17 Novembre... !

 

En point 16 de la liste on trouve cette revendication qui a interpellé les « commentateurs » de la presse « mainstream » incapables de comprendre ce mouvement :

 

« __Fin du CICE. Utilisation de cet argent pour le lancement d’une Industrie Française de la voiture à hydrogène (qui est véritablement écologique, contrairement à la voiture électrique.) »

 

La « fin du CICE » étant déjà officiellement prévue depuis plusieurs mois, cela ne leur paraît pas faire sens...

 

Or, qu'en est-il vraiment ?

 

Le CICE, ou « Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi », est initié sous Hollande, par le gouvernement Ayrault, à la jointure 2012-13, et il est déjà néanmoins une invention de Macron, alors encore en coulisses, dans l'« ombre » de Hollande, qu'il n'allait pas tarder à « éclipser »...

 

Il se trouve néanmoins que c'est le cas typique d'une « usine à gaz », particulièrement monumentale, coûteuse et en fin de compte tout à fait inutile, en rapport de son but initial affirmé, la compétitivité...

 

En effet de l'avis de tous les analystes, et une de leurs rares certitudes sur le sujet, les entreprises exportatrices, à haute technologie et à main d’œuvre hautement qualifiée sont celles qui en ont le moins « profité », d'une manière comme d'une autre...

 

Quand à savoir son impact sur l'emploi, deux équipes d'experts, dès les premières années, se sont lancées dans des études savantes sur le sujet et sont carrément arrivées à des conclusions diamétralement opposées... « Diamétralement » étant du reste relatif, car l'équipe aux conclusions « optimistes » ne les mettait pas moins entièrement au conditionnel, autour de 100 000 emplois, et avec une « marge d'erreur », elle même au conditionnel, fluctuant entre 10 000 et 200 000 ! …Une troisième équipe, de l'INSEE, s'est donc lancée dans l'aventure, pour tenter de recoller les morceaux, sans parvenir, non plus, à un résultat réellement affirmatif... ( 7 )

 

Dans l'intervalle, les années ont passé, et seul résultat net, le chômage a continué de croître, même s'il connaît, de temps à autres, quelques « paliers » qui semblent plus être, du reste, des effets d'arrangements « statistiques » bureaucratiques qu'une réalité vécue sur le terrain...

 

Le CICE apparaît donc comme un échec monumental, à moins de considérer que la situation eut été pire sans lui : c'est ce que tentent d'avancer quelques « sauveurs » de l'idée, en admettant néanmoins que chacun de ces hypothétiques « 100 000 emplois sauvés » par le CICE aurait donc coûté annuellement aux contribuables la bagatelle de 200 000 €, soit le coût annuel du CICE, 20 Milliards/100 000 « emplois », en réalité toujours indiscernables à ce jour... !

 

La seule chose réelle et certaine est donc le coût, pour l’État, c'est à dire pour nous tous, de cette fabuleuse et mythique « compétitivité » ...20 Milliards par an !

 

Le seul avantage formel de cette « usine à gaz », par rapport aux autres, c'est que les employeurs continuaient donc de cotiser à la Sécu, pendant ce temps, sur les salaires servant d' « assiette » au calcul de ce « crédit d'impôts »... Ce n'en était donc pas moins une nouvelle forme de financement de la Sécu par l'État, et donc toujours, par le contribuable, ce qui n'était du reste nullement un mystère de la chose :

 

« Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) est un avantage fiscal qui concerne les entreprises employant des salariés et équivaut à une baisse de leurs cotisations sociales. »

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31326

 

Toujours est-il qu'il n'était assorti d'aucun contrôle réel de l'emploi des fonds et que les exemples de transferts quasi directs des poches de l’État, et donc des nôtres, vers les dividendes des actionnaires ont été nombreux et suffisamment documentés...

 

Mais à quoi bon en parler encore, qu'on soit GJ ou non, vu que le processus est déjà officiellement abrogé... ?

 

Juste un petit problème, ou plutôt deux, même en simplifiant, et qui s'ajoutent, particulièrement en cette période « charnière » :

 

__Le CICE est un processus fonctionnant pour chaque exercice sur plusieurs années, de sorte que les entreprises « ayants droit » en 2018 restent créancières pour 2019...

 

__Abrogé, il n'en est pas moins remplacé par un nouveau système, plus direct, celui-là, d'allègement des charges, pour le même coût global de 20 Milliards/an, toujours aux frais du contribuable, et attribuables aux entreprises à partir de 2019, et ce qui concerne donc, en fait, sensiblement, les mêmes entreprises !!!

 

Autrement dit, un des rares autres points qui mette tous les « experts » d'accord, c'est que l'ardoise totale, pour 2019, s'élèvera à la bagatelle de 40 Milliards d'euros...

 

Qui viennent évidemment s'ajouter à la ponction supplémentaire de 10 Milliards d'euros que Macron s'est vu obligé de faire pour « financer » son annonce télévisée mensongère mais astucieusement bricolée du 10 Décembre dernier, et sans oublier ce petit allègement de taxe de 4 Milliards de la TICPE justement honnie des GJ...

 

Ainsi rafistolé de tous les côtés, le mécano fiscal de Macron, même s'il ne s'enraye pas rapidement, ne peut évidemment plus rentrer dans les clous du déficit budgétaire « prévu », le « poids lourd » dans la balance étant encore bel et bien le CICE :

 

« Cette mesure, inscrite dans le PLFSS 2019, va obliger l'État à verser l'an prochain aux entreprises à la fois 20 milliards au titre du CICE, qui est remboursé au titre des années précédentes, et 20 milliards supplémentaires immédiatement au titre des baisses de charges de l'année en cours. Cela devrait peser à hauteur de 0,9 point sur les comptes publics, ce qui porterait le déficit à 3,4%, effectivement au-dessus du seuil. »

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/12/11/20002-20181211ARTFIG00085-les-annonces-de-macron-vont-plomber-le-deficit-public.php

 

...Contre les 2,8%, déjà initialement attendus en hausse par rapport à 2018 (2,6%). ( 8 )

 

Dans ces conditions, on comprend mieux la 16ème revendication des GJ... Une véritable abrogation du CICE, sous quelque forme qu'il apparaisse encore, ce n'est pas du tout une exigence superflue, quant au fond. A tel point, du reste, que même une partie des députés de la majorité a envisagé sérieusement de se prononcer pour un « défaut » de remboursement de l'exercice 2018 aux entreprises, pour éviter le « doublon » et limiter la « casse budgétaire ». ( 9 )

 

Quant à son remplacement par un financement de l'industrie automobile française, en faveur de la « voiture à hydrogène (qui est véritablement écologique, contrairement à la voiture électrique.) », au delà de l'aspect purement technique, qui n'est évidemment pas le sujet du présent article, le principe même de financer une production utile et répondant manifestement à une bonne partie des besoins sociaux et écologiques actuels, cela va donc tout à fait dans le sens d'une réappropriation populaire et démocratique de la finalité du travail productif, à contrario de sa finalité actuelle, essentiellement financière et ne répondant qu'aux besoins des catégories les plus aisées. (10)

 

Ce qui ressort déjà de cette première ébauche de bilan de la « Crise des Gilets Jaunes » et de son évolution telle que traitée par le gouvernement Macron, c'est la divergence des orientations concernant le rôle de l'Etat par rapport à l'économie. La réponse du gouvernement Macron ne va pas du tout dans le sens de soulager le contribuable, vu l'alourdissement du budget qui ressort de sa politique. Au lieu d'alléger le principe des ponctions, au delà de son recul bienvenu sur la TICPE, l'ensemble des mesures de Macron vise au contraire à transférer encore davantage vers les contribuables, et vers toutes les couches sociales populaires, en fin de compte, via les impôts et taxes, une part toujours plus grande des charges incombant normalement aux groupes industriels et financiers les plus importants, et, en réalité, aux revenus du capital financier, ceux là même qui se sont vu augmentés, même si indirectement, par des manipulations grossières telles que le CICE.

 

C'est en ce sens que la revendication N°6 des Gilets Jaunes, « Que les GROS (Macdo, google, Amazon, Carrefour…) payent GROS et que les petits (artisans, TPE PME) payent petit. », garde donc, elle aussi, tout son sens !

 

Pourtant, on ne peut pas dire que l' « action » du Gouvernement, dans ce domaine, soit tout à fait inexistante, depuis l'annonce du projet de taxe visant les GAFA, les « géants du net », dont précisément Google et Amazon... :

 

« La taxe s'appliquera en tout état de cause au 1er janvier 2019 et elle portera donc sur l'ensemble de l'année 2019 pour un montant que nous évaluons à 500 millions d'euros », a affirmé Bruno Le Maire »

https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0600360939843-la-france-prelevera-la-taxe-gafa-des-le-1er-janvier-annonce-bruno-le-maire-2230645.php

 

...500 millions d'euros, c'est évidemment beaucoup, pour vous et moi, et plus fort même que le « loto », mais comme on vient de le voir, ce modeste ½ Milliard est finalement à mettre en rapport avec le nouveau gouffre de plus de 50 Milliards que l'on vient juste d'évoquer ci-dessus, au compte de notre gouvernement...

 

...et avec les centaines de milliards brassés par ces parasites géants de l'économie mondiale... !

 

Donc il reste clair que les « efforts » ne sont pas répartis en proportion des parts de ressources que se sont attribuées les principaux acteurs de l'économie...

 

Quant au fond il est clair que c'est la répartition des ressources et des forces productives, en regard des besoins, qui est en cause, avec la domination du capital financier.

 

A très court terme, avec la fin nécessaire des « usines à gaz » de transferts fiscaux des citoyens vers le capital financier, c'est donc aussi la survie, déjà précaire, de nombreuses TPE et PME, qui est en cause, alors qu'elles sont aussi en partie à l'origine du mouvement GJ. Contrairement à une idée reçue, leur volonté d'embaucher à un niveau salarial plus élevé n'est pas forcément en cause, alors même qu'elles sont directement les plus impactées par une augmentation du SMIC, et même en proportion, davantage que les grandes entreprises. Dans un article nettement orienté contre une augmentation du SMIC, le journal « Le Parisien » du 28/11/2018 affirmait pourtant :

 

« Les artisans ne seraient pas contre

Une chose est certaine, une hausse du smic fait davantage souffrir les TPE PME que les grands groupes, puisqu’un quart environ de leurs salariés touchent le smic (contre 4,5 % dans les grands groupes). Alain Griset, le président de l’U2P qui défend les intérêts des artisans et des commerçants, n’y est cependant pas opposé : « Beaucoup de nos salariés sont des Gilets jaunes, ils ont besoin de plus de pouvoir d’achat. »

Un coup de pouce au smic alors ? « Je ne suis pas contre, poursuit-il. À condition que cette mesure ait un coût neutre pour les entreprises. Il faudrait donc l’accompagner d’une baisse des cotisations sociales en parallèle. » Bref, la note s’alourdirait encore pour les caisses publiques. De quoi faire s’étrangler Édouard Philippe, qui a déjà dit non. »

http://www.leparisien.fr/economie/pourquoi-le-gouvernement-ne-veut-pas-de-hausse-du-smic-28-11-2018-7956471.php

 

Évidemment, vu ainsi, cela paraît être un cercle vicieux...

 

Or, en reprenant logiquement les éléments essentiels de notre constat, on peut voir en réalité qu'il n'en est rien.

 

La seule absurdité consiste précisément à reporter sur l'ensemble des contribuables et taxes-payeurs la répartition des charges sociales qui devrait être faite stricto sensu en proportion de la taille des entreprises et du nombre de leurs salariés.

 

Comme on l'a vu dans un précédent article ( 11 ), il se trouve que la Sécu a enfin atteint, en 2018, l'équilibre budgétaire. Plutôt que de détruire ce fragile acquis par de nouvelles ponctions, comme il s'apprête à le faire, le gouvernement devrait logiquement remplacer l'ensemble de ses « usines à gaz » fiscales à prétentions « sociales » plus que largement usurpées par un seul et unique mode de répartition progressif des charges sociales, géré par la Sécu, sans effet de seuil, calculé sur la base du budget actuel des besoins sociaux à charge de la Sécu, et permettant donc aux TPE et PME de bénéficier d'un réel avantage « compétitif » en regard des plus grandes entreprises, et sans qu'il en coûte, tant qu'à faire, un seul euro à L'Etat, hormis pour ce qui concerne, évidemment, son propre personnel.

 

En fonction des nouvelles ressources qu'il serait ainsi possible de dégager, et évidemment nettement plus importantes que le pathétique ½ Millard que Le Maire espère obtenir des GAFA, il deviendrait alors possible de remonter réellement le SMIC sans détruire des milliers d'emplois dans les TPE et PME, et même de revaloriser les minima sociaux les plus incontournables, tels que la revendication N°10 des GJ :

 

« Pas de retraite en dessous de 1 200 euros. »

 

Et d'autres, notamment en faveur des familles monoparentales, par exemple, pour lesquelles le niveau actuel du SMIC se situe carrément en dessous du seuil de pauvreté :

 

.

 

Quelle que soit la situation sociale et familiale, il est important, tant pour la motivation du travailleur que pour la justice sociale la plus élémentaire, que ceux qui travaillent puissent vivre de leur travail décemment, et non pas dépendre d'aides à quémander à l’État et à l'administration.

 

Incidemment et en toute logique se trouve ainsi résolue une des premières questions posée dans cette ébauche de bilan : faut-il revendiquer en « net », comme c'est déjà le cas dans la liste revendicative GJ ou en « brut », comme le fait traditionnellement la gauche bureaucratique ?

 

Assurément, la revendication actuelle en net est donc bien celle qui est adaptée à un pas en avant vers la justice sociale.

 

En effet, dans le système ancien, les travailleurs acquéraient des droits sociaux égaux par des cotisations inégales, fixées au prorata de leurs salaires. Jusqu'à un certain point cela a donc fonctionné, comme principe de justice sociale, même si approximative, in fine. A mesure que l’État s'est transformé de plus en plus en pompe fiscale pour transférer le fruit du travail de tous vers les dividendes du capital financier, cela a donc cessé de fonctionner, au point de générer la crise actuelle et la juste révolte qui en résulte.

 

Dans une répartition progressive des charges, les travailleurs acquièrent toujours des droits égaux, quel que soit leur rémunération en salaire net. Par contre le montant des charges varie, lui, non seulement en fonction du salaire, mais aussi de la taille de l'entreprise et du nombre de salariés qui y travaillent.

 

Il est donc important que le salaire de base soit défini en net et que le montant des charges, au prorata à la fois du salaire, de la taille de l'entreprise et du nombre de salariés soit calculé selon une formule identique et intangible pour toutes les entreprises, mettant fin aux « usines à gaz » des passe-droits, dérogations, etc...

 

 

Bien entendu, dans un premier tour d'horizon tel que celui-ci, il n'est pas possible de faire une revue exhaustive de toutes les revendications GJ, qu'elles soient déjà dans la liste ou non. Il s'agit simplement d'apporter quelques éléments au débat utiles pour souligner l'importance et la justesse fondamentale de ce combat.

 

La première revendication à ajouter à cette liste est donc désormais l'exigence d'une amnistie totale, non seulement pour Eric Drouet, mais pour l'ensemble des GJ condamnés et emprisonnés.

 

La cause de la violence actuelle réside dans l'injustice sociale instituée de longue date par le système et poussée à un point de plus en plus insupportable par les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, et particulièrement par celui de Macron, qui rassemble les tares bureaucratiques et prédatrices des deux bords politiques.

 

La cause de la violence sociale réside donc dans le système actuel et singulièrement dans son pouvoir étatique actuel. Elle ne peut disparaître qu'avec la fin de l'injustice qu'il engendre, et donc avec la satisfaction des justes revendications des « Gilets Jaunes ». C'est pourquoi la lutte pour l'amnistie des GJ condamnés et emprisonnés et la lutte pour les revendications sociales sont un seul et même combat !

 

Luniterre

.

.

NOTES :

***********************

( __1 https://www.cnews.fr/france/2018-12-18/la-liste-des-revendications-des-gilets-jaunes-801586 )

 

( __2 https://www.net-iris.fr/indices-taux/paye/1-salaire-minimum-smic-horaire-smic-mensuel

__ https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13113  )

 

( __3 https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/12/11/non-le-smic-ne-va-pas-augmenter-de-100-euros/ )

 

( __4 https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/10/le-verbatim-de-l-allocution-televisee-du-president-de-la-republique_5395523_823448.html )

 

( __5 http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/approfondissements/allegements-charges-sociales-manque-gagner-pour-securite-sociale.html )

 

( __6 https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/12/21/du-smig-au-smic-en-passant-par-tonton-ou-la-vraie-mort-de-mai-68/ )

 

( __7 https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-_rapport_cice-2018-02-10.pdf )

 

( __8 https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/france-deficit-budgetaire-de-98-7-milliards-d-euros-attendu-en-2019-1793725.php

__ https://www.challenges.fr/economie/budget-le-deficit-de-l-etat-attendu-en-hausse-en-2019-a-98-7-milliards-d-euros_614880 )

 

( __ 9 http://www.francesoir.fr/politique-france/cice-des-deputes-lrem-et-modem-vont-ils-sopposer-au-gouvernement

__ https://www.atlantico.fr/decryptage/3560896/pas-verser-le-cice-2018-pour-retrouver-oxygene-budgetaire-quel-impact-tresorerie-tpe-pme-eric-verhaeghe )

 

( __10 https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/11/20/ghosn-lantithese-du-gilet-jaune/ )

 

( __11 https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/11/30/et-la-marquise-dansait-sur-les-champs-elysees-en-flammes-explication-de-texte/ )

 

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  • biquet biquet 28 décembre 2018 11:21

    Les modérateurs ont une nouvelle fois refusé mon article, je me fais un plaisir de le publier dans tous les articles.

    Agoravox est-elle devenue la Pravda soviétique ?

    Tous les articles que je propose sont systématiquement refusés, cela depuis 1 an environ. Agoravox est le seul média citoyen en France. La Presse citoyenne ne fait jamais la Une de l’actualité, la Presse mainstream étant en France détenue par des grands groupes financiers, elle voit d’un mauvais œil ces gueux qui s’expriment.

    Texte

    Agoravox est-elle plus libre pour autant ? Assurément non. En ce moment, presque tous les articles tournent autour de ces pauvres gilets jaunes qui sont obligés de prendre leur voiture pour aller au boulot, car celui-ci est à plus de 20 km et il n’y a aucun transport en commun. Mais il y a aussi une autre statistique, jamais mentionnée dans les articles d’Agoravox, c’est que 58 % des français choisissent de prendre leur voiture pour faire des trajets de moins d’un kilomètre. Le titre de mon dernier article était : taxe carbonne, l’urgence absolue. Je suis persuadé que les gilets jaunes font parti des 42 % qui ne prennent pas leur voiture pour un trajet inférieur à 1 km, et qu’une taxe carbonne pourrait pénaliser ceux qui font un usage immodéré de leur bagnole. Une partie de l’argent récolté pourrait servir alors à aider ceux qui sont obligés de faire 20 bornes pour aller au boulot avec leur voiture. Sont-ils si nombreux ? Représentent-ils 58 % de la population laborieuse ? Les agriculteurs qui, pour beaucoup gagnent moins de 300 euros par mois, ne font pas 20 km pour aller au travail.

    Si cet article n’est pas publié, c’est promis, je ne soumettrai jamais plus d’article sur AV. S’il est publié, un débat (et non un monologue) pourra s’engager.


    • gaijin gaijin 28 décembre 2018 12:03

      @biquet
      un débat ?
      facile :
      >l’argent de la taxe carbone ne sert pas a développer des sources d’énergie renouvelable
      >ça ne touche pas ceux qui prennent leur bagnole pour 1km ( qui sont pour la plupart des urbains friqués
      >ça touche les ruraux ( y a rien a moins de 10km de chez moi )
      >ça touche les plus pauvres pour qui en pourcentage du reste a vivre la taxe est exorbitante
      " Une partie de l’argent récolté pourrait servir alors à aider ceux qui sont obligés de faire 20 bornes pour aller au boulot avec leur voiture« 
      c’est a dire que en matière de lutte contre le carbone ça sert plus a rien .....( déjà qu’a la base ça sert a rien »
      tout comme les aides pour changer de voiture qui au final ne servent qu’a faire faire des bénéfices aux vendeurs de voitures ....( et ben oui il n’est question une fois de plus que de faire tourner le parc ....
      voilà peut être pourquoi votre article ne sort pas : tout cela a été exposé par tout le monde en long en large et en travers depuis un mois

      et goutte d’eau sur le gâteau ( si si ) on ne taxe ni le kerozene ( qui ne touche que les riches et les grandes entreprises *) ni le fioul lourd ( qui ne touche que les riches et les grandes entreprises* )

      • je prends jamais l’avion ni n’attend de container en provenance de chine ...

    • gaijin gaijin 28 décembre 2018 17:14

      @gaijin
      ps et ben alors mon biquet ? et ce débat ?


    • Et hop ! Et hop ! 28 décembre 2018 22:08

      @biquet : «  Le titre de mon dernier article était : taxe carbonne, l’urgence absolue.  »

      Vous devriez le proposer au journal du parti Les Républicains En Marche, ils adoreront.

      Le CO2, c’est-à-dire le gaz carbonique est produit par tous les phénomènes biologiques, tous les êtres vivants (végétaux, animaux, océans, forêts, fermentations,..), par les phénomènes d’oxyde-réduction, par les volcans, par les sources minérales, par les geysers,...

      Le CO2 produit par les activités humaines est infinitésimal, et celui produit par la France même pas 1% de celui des pays comme la Chine.

      Et en plus, le réchauffement climatique mondial n’a rien à voir avec la production de CO2.

      Vous comprenez le titre de votre article ne donne pas envie de le lire ?

      Par contre il y a plein de problèmes écologiques à résoudre : la pollution de l’eau, des nappes phréatiques, des rivières, la baisse de fertilité des sols par l’agriculture intensive, la pollution des céans par les super tankers, par les rejets de plastiques, le gaspillage énergétique dû à la concentration urbaine, etc..


    • lloreen 28 décembre 2018 11:46

      Depuis le 18 juin 2015, il existe un conseil de transition en France, créé par un collectif de français en vertu de l’article 35 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1789, dont le but est d’organisation une transition vitale pour la France.Chaque français qui le souhaite peut s’y investir pour que le moment de cette transition arrive le plus rapidement possible à échéance.

      Le programme de la transition :

      https://www.conseilnational.fr/transition-programme/

      https://www.conseilnational.fr/historique/

      https://www.mesopinions.com/petition/justice/approuver-mandats-arret-delivres-cour-supreme/52273

      Par Conseil National de Transition Pétition adressée à CITOYEN DU PEUPLE DE FRANCE

      MANDAT D’ARRÊT

      Pour haute trahison, atteinte à la sûreté de l’Etat et crime contre l’humanité,

      La « Cour Suprême » de justice de France, créée pour représenter la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen », et animée exclusivement par des citoyens non professionnels, délivre ce jour, 10 novembre 2018, au nom du peuple de France représenté par tous les signataires, ce mandat d’arrêt concernant Emmanuel Macron, né le 21 décembre 1977 à Amiens, fils de Jean-Michel Macron et Françoise Noguès pour,

      - « Haute trahison » : violation de l’article 9 du préambule de 1946 du bloc de constitutionnalité, en raison de la vente illégale de biens du patrimoine national. Tentative d’établissement d’une dictature absolue par la loi n° 2017-1510 du 30 octobre 2017 visant à supprimer les droits « sacrés, inaliénables et imprescriptibles » pourtant garantis par la plus haute instance juridique de France : La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

      - « Atteinte à la sûreté de l’état » : organisation d’un programme d’immigration mettant tous les Français en état d’insécurité, en danger de guerre civile, et ce, en violation du « droit à la sûreté » dont toute association politique est pourtant garante (article 2 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen).

      - « Crime contre l’humanité » : le Décret n°2018-42 du 25 janvier 2018 obligeant à la vaccination annule le « Droit Parental », fondement de la civilisation humaine. De plus, les études préalables révélaient que les produits injectés affecteraient gravement l’état de santé mental et physique des enfants, c’est donc en toute conscience qu’Emmanuel Macron a usé de son pouvoir pour préjudicier à la vie de centaines de milliers d’enfants français.

      Ce mandat d’arrêt est étendu à Edouard Philippe, Agnès Buzyn, Jean-Michel Blanquer et Annick Girardin, co-signataires du décret relatif à la vaccination obligatoire ; et à tous les autres membres de ce gouvernement dont il est avéré qu’ils ont participé activement à trahir la France et les droits fondamentaux et inaliénables des Français.

      Pour exécution dudit mandat, nous mandons et ordonnons à tous officiers ou agents de la Force publique de rechercher, arrêter et conduire chacun de ces individus à la Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis pour être mis à la disposition de la justice, comme l’état de droit l’exige.

      Compte tenu du fait que ces individus disposent de nombreux complices dangereux et sont soupçonnés d’appartenir à des réseaux occultes ayant phagocyté plusieurs services des institutions nationales, il est expressément recommandé aux agents de la force publique d’intervenir en collaboration avec les services des forces armées de l’état, civiles ou militaires, respectueuses de l’état de Droit et fidèles à la Constitution.

      Pour que la Force serve la Justice, le Peuple et la Souveraineté de la Nation Française.


      • lloreen 28 décembre 2018 12:03

        Transition – Programme

        Puisqu’il ne s’agit pas d’un gouvernement, mais d’une transition, toutes les modalités de celle-ci doivent être connues à l’avance :

        – Qui en seront les acteurs ?

        – A quels changements immédiats faut-il s’attendre ?

        – Quel sera le gouvernement après cette transition ?

        Les pages suivantes offrent ces réponses, toutes placées sous le signe d’une philosophie contraire à celle des politiciens :

        Rendre impossible toute forme de corruption

        Toutes les actions doivent être concentrées sur le « Bien Commun ».

        L’ensemble du peuple reste toujours le principal décisionnaire.

         

        Comme indiqué, avec tous les détails sur ce site, les acteurs seront tous de simples citoyens, en nombre suffisant pour constituer une vraie représentation du peuple français. Ils seront organisés pour être plus efficaces que des politiciens dont le seul mérite est d’être bien nés, ou d’appartenir aux amis de la franc-maçonnerie.

        Les politiciens sont actuellement plus de 4.000 pour gérer le pays. 2.000 seraient largement suffisants comme l’indiquent les comparaisons avec d’autres pays, souvent plus peuplés. C’est donc environ 2.000 citoyens qui les remplaceront.

        Parmi eux, plus de 300 sont déjà les principaux acteurs du Conseil National et sont donc particulièrement informés de la situation réelle de la France, et c’est là le plus important aujourd’hui : quelles que soient les compétences d’une personne, si elle ne dispose pas d’informations sûres et avérées, comment pourrait-elle élaborer une juste réflexion et prendre de justes décisions ?

        Ensuite, environ quatre cents experts seront invités selon leurs compétences. Ces experts sont désignés et choisis par les citoyens (liste en cours, non exhaustive, disponible sur le site).

        Enfin, 1.300 citoyens tirés au sort viendront compléter ce Conseil (ou moins si de nouveaux membres viennent s’y joindre avant sa mise en place).

        Le rôle présidentiel (relations internationales, armée et diplomatie) sera assuré par un Conseil de sages d’environ 16 personnes : 8 provenant de l’ensemble du Conseil et choisies par celui-ci et 8 provenant d’institutions fournissant chacune le représentant qu’elle aura choisi : armée, police, justice, douanes, diplomatie, santé, éducation nationale, médias.

        A ce stade, il est important de rappeler que ce Conseil n’est pas un gouvernement mais une solution pour permettre à l’ensemble du peuple de décider du mode de gestion du pays, sans passer par les violences et le chaos qu’entraînerait une révolution.

        Mode de fonctionnement

        Plutôt qu’un « ministre » dont parfois l’incompétence est criante et qui n’a pour seul mérite que d’appartenir aux amis de la franc-maçonnerie, ce seront des commissions qui gèreront les institutions.

        Ainsi, par exemple concernant la Santé, une commission sera composée des divers experts concernés (médecins, chirurgiens, infirmiers, biologistes, biochimistes, agriculteurs, gérants d’hôpital, fonctionnaires de la sécurité sociale, dirigeants d’assurance, dirigeants de laboratoire, etc… admettons une vingtaine de personnes, auxquelles s’ajouteront une dizaine de membres du Conseil Général, ainsi qu’une dizaine de volontaires tirés au sort parmi les citoyens.

        Toutes les institutions seront dirigées par des commissions composées sur ce schéma, rendant impossible toute forme de corruption, et garantissant l’intérêt des Français en priorité. Des commissions de coordinateurs feront les liaisons entre les diverses commissions.

        S’il est besoin de voter une loi, cela se fera automatiquement après débat télévisé et référendum (les moyens techniques actuels permettant de gérer cela avec facilité).

        Le but est que cette transition dure le moins longtemps possible et soit remplacée par le mode de gouvernement que le peuple aura décidé de mettre en place. Une structure complète pour élaborer une nouvelle constitution sera créée à cet effet.

        PROGRAMME PRÉVU

        Que faut-il pour que l’ensemble d’une population puisse, dans de bonnes conditions, créer une nouvelle forme de gouvernance ?

        1) De véritables informations générales (indispensables)

        2) Connaître la réalité de la situation actuelle (audit)

        3) Vivre sereinement sans préoccupation économique

        4) Jouir d’une période de calme social

        5) Disposer d’une structure permettant à chacun de s’exprimer, de débattre et de participer à l’élaboration du nouveau système qui sera mis en place.


        • lloreen 28 décembre 2018 12:03

          Véritables informations générales

          Pour que le peuple de France dispose de véritables informations impartiales et que rien ne lui soit caché, il faut retirer le contrôle actuellement exercé sur tous les médias (8 milliardaires liés à la haute franc-maçonnerie se partagent l’ensemble des médias français, leur intérêt est donc de suivre les directives du club Bilderberg* pour faire élire l’un ou l’autre, susciter des haines ou orienter la pensée publique, etc., la manipulation de l’opinion publique étant leur objectif constant).

          Par l’abolition de la République, la franc-maçonnerie* perd son pouvoir de contrôle absolu. Il ne reste qu’à nationaliser l’une des principales chaînes de TV et d’en remettre la gestion à une commission citoyenne. Cette nationalisation devra être effective dès les jours suivants l’entrée en fonction du CNTF. La réalité physique sera assurée par les forces de l’ordre, la paperasserie suivra à son rythme.

          Connaître la réalité de la situation actuelle

          Hormis les grosses escroqueries nationales des banques, laboratoires pharmaceutiques et multinationales dont sont complices la plupart des politiciens, la franc-maçonnerie a peu à peu mis en place un système de pillage permanent du pays afin d’enrichir et fidéliser ses membres.

          En dehors de ce qui est visible par tous et constaté par de nombreux investigateurs, tels que les ronds-points abusifs, les déviations et tracés de routes « étranges », les dos-d’âne, ponts et tunnels inutiles, transmissions aux sociétés privées de services publics, organismes fictifs, etc., il existe une autre forme plus discrète de pillage : les associations et organismes parapublics.

          Par leurs lois, les politiciens sont seuls décideurs de l’emploi des fonds publics… Et donc des subventions ! Ainsi sur tout le territoire français, ce sont des dizaines de milliers d’associations « à but non lucratif » qui reçoivent des fonds importants. Certaines servent directement un parti politique ou un autre, mais le plus grand nombre ne sert qu’à collecter abusivement l’argent du contribuable. Ce montage est le cadeau fait, le plus souvent, à la petite franc-maçonnerie pour permettre à chaque élu de créer une association sous un prête-nom (membre de la famille, ami, complice de la loge…) à laquelle il attribuera des fonds, en la reconnaissant « d’utilité publique » par exemple.

          Si l’on considère aussi tous les organismes officiels qui offrent des emplois fictifs, tous les fonctionnaires payés mais sans emploi (préfets), et la gabegie généralisée de certaines institutions, ceux qui ont tenté de chiffrer ces escroqueries et gaspillages sont rapidement parvenus à plusieurs milliards d’euros chaque année.

          Afin que le citoyen français sache ce qu’il en est réellement, il faut réaliser un audit complet de toutes les institutions nationales et de tous les organismes profiteurs. Cet audit, aussi physique que comptable, nécessitera des centaines de milliers d’individus sans compétences particulières.

          De petits groupes associant juges, forces de l’ordre et simples citoyens devront agir sur tout le territoire pour qu’on y voie enfin clair et que cessent la gabegie administrative et ces arnaques.

          Vivre sereinement sans préoccupation économique

          Dans les ouvrages « Démosophie » et « Rendez-vous » est expliquée en détail la nécessité d’établir un système de « Ressource universelle ». De nombreux philosophes, mais aussi des économistes, financiers, penseurs…ont confirmé l’obligation pour la société humaine de s’adapter aux avancées technologiques en créant une ressource universelle garantissant à chacun le minimum nécessaire à une vie décente, quelle que soit sa situation professionnelle.

          L’évidence absolue est qu’à partir du moment où l’on peut remplacer l’homme par une machine, cela permet à l’homme de se libérer d’un travail contraignant, mais à condition, et seulement à condition, qu’il en perçoive toujours les bénéfices !

          En niant cette évidence, ceux qui manipulent cette main-d’œuvre ont encaissé le salaire de ceux que la machine a remplacés, et les dirigeants nationaux ont tout fait pour favoriser cette situation, créant au cours des dernières décennies des écarts sociaux sans précédent historique, écarts qui font disparaître la classe moyenne, augmentent la précarité et privilégient une classe de plus en plus réduite d’individus qui accumulent des richesses qu’ils ne seront pas en mesure d’épuiser de leur vivant. Une négation totale de la logique !

          S’il est juste que chacun soit récompensé socialement selon ses capacités, ses efforts, ses idées ou ses ambitions, en revanche, que des milliers subissent les souffrances de la pauvreté pour le bénéfice d’un seul est inacceptable. Qu’on en soit arrivé à ce que 1 % de la planète possède autant que les 99 % restants est tout simplement absurde !

          Pour revenir progressivement à une situation plus normale, il faut rétablir la classe moyenne, permettre d’entreprendre, d’innover, et de répondre aux exigences de la planète concernant notre population, les matières premières et nos déchets. Et rien de bien ne se fera sans définir d’abord une véritable éthique.

          Le point de départ est donc l’établissement de cette ressource universelle que les économistes calculent actuellement entre 2 et 3.000 euros par personne pour la France. Par mesure de sécurité, ce Conseil limitera cette ressource à 1.500 euros mensuels pour commencer.

          Cette somme, attribuée à chaque Français en activité ou non, pourra être financée par divers moyens, comme la taxation électronique sur toutes les transactions bancaires ou la TVA flexible*, mais il faut être bien conscient que cette somme est déjà disponible : elle est bien inférieure à ce que nous coûtent les escroqueries des politiciens. Par ailleurs, ceux-ci dépensent plus pour maintenir le chômage et la précarité sociale qui leur permet de garder sous pression le peuple ! La seule disparition de la CAF, de Pôle emploi, et de toutes les caisses et organismes gravitant autour de ces derniers, suffirait à financer cette Ressource en permettant à tous les Français de disposer d’une sécurité sociale à 100 % sans condition !

          En dehors du fait que cette mesure relancera immédiatement l’économie et permettra `la France de se relever, une autre conséquence plus inattendue est à prévoir : cette mesure revalorisera le travail ! En effet, le travail déplaisant, c’est celui qui est accompli par force, par obligation de survie économique, et c’est aujourd’hui 90 % de la population qui est soumise à ce régime. Cette « ressource universelle » changera toutes les données et permettra à chacun de gérer sa vie professionnelle selon ses goûts, aptitudes ou opportunités.

          Bien entendu, pour disposer de l’indépendance nécessaire à cette mise en place, le pays doit retrouver son droit à la création monétaire. Là encore, la nationalisation des principales banques est indispensable et doit être concrète dès la mise en place de ce Conseil. C’est pourquoi toutes les forces de l’ordre françaises doivent participer à ce sauvetage de notre pays en assurant la sécurité de ceux qui seront chargés des réalisations nécessaires.

          Enfin, le système de la TVA flexible ajouté à cette Ressource universelle, permettra de gérer en temps réel l’ensemble des finances de l’Etat tout en faisant disparaître la plupart des impôts et taxes actuels.


          • lloreen 28 décembre 2018 12:05

            Jouir d’une période de calme social

            Pour que les Français puissent prendre le temps de la réflexion, de se documenter sérieusement, de participer à des débats et rédiger un nouveau mode de gestion du pays, il leur faut retrouver leur sérénité. Comment réfléchir et avancer lorsqu’on est sous pression constante ? Je pars visiter de la famille mais mon appartement ne sera-t-il pas cambriolé durant mon absence ? J’emmène mes enfants à l’école, seront-ils bien traités ? Je ne veux pas les faire vacciner, comment les inscrire à la crèche ? Je veux les faire vacciner, quels effets secondaires vont-ils subir ? Je rentre tard par les transports en commun, ne va-t-il rien m’arriver ? Pôle emploi (ou la CAF) a encore exigé de moi de nouveaux documents, est-ce un prétexte pour retarder ou annuler mes prestations de survie ? Etc. etc.

            Fins de mois difficiles, inquiétudes pour ses proches, pour ses biens, pour ses droits, tracasseries administratives… la liste est longue des soucis permanents et des raisons de s’inquiéter ! La pression des pouvoirs publics est constante, renforcée par celle d’une délinquance qui ne cesse d’augmenter et de s’aggraver ! Dès la mise en place du Conseil de Transition et de la Ressource universelle, tout cela disparaît :

            Le CNTF se compose de simples citoyens qui connaissent ces tracasseries permanentes et n’ont aucun intérêt à les maintenir car ils n’en tirent aucun profit, contrairement aux politiciens.

            La pauvreté étant à l’origine de 99 % de la délinquance, qui va risquer de perdre sa ressource universelle de 1.500 euros mensuels pour un profit minime ?

            Disposer d’une structure

            Pour mener à bien sa tâche, ce Conseil aura dû nationaliser des banques et recréer une monnaie française, nationaliser une chaîne de TV, abolir la république et les partis politiques et lancer un audit profond de l’Etat.

            Ce travail titanesque exige aussi une position officielle déclarée au monde : afin de laisser les citoyens décider eux-mêmes, ce Conseil déclarera simplement « la suspension » de tous les accords pris par les félons ayant trahi la France, accords automatiquement illégaux puisque pris par des autorités non légitimes ; suspension vis-à-vis de l’Europe, de l’Euro, de l’OTAN… jusqu’à ce que les Français aient décidé par eux-mêmes.

            Pour cela, il faut que tous les citoyens de France disposent d’une structure et d’une organisation pour établir les nouvelles règles qui régiront la société. Et il faut que toutes les forces armées garantissent et protègent ce droit des citoyens.

            Si l’organisation pour les jeunes est facile grâce au cadre scolaire ou universitaire, pour les autres ce sera aussi simple : partout en France il existe de multiples salles de Mairie qu’il est facile de mettre à la disposition des citoyens une fois par semaine pour que tous ceux qui veulent participer à l’élaboration d’une nouvelle constitution puissent s’y réunir et débattre.

            Lorsque tout un peuple se met tranquillement à réfléchir sur la meilleure façon de vivre ensemble, tout devient aussi facile que logique  : justice, forces armées, santé, instruction publique, etc. TOUT découlera naturellement de la volonté de tous.

            Il ne viendrait à personne l’idée de créer des lois avant de déterminer l’éthique qui déterminera les lois ! Aussi, est-ce en repartant de la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » que s’élaboreront d’abord des « droits humains naturels » à partir desquels cette déclaration sera actualisée et servira à élaborer une constitution ; les moyens techniques actuels permettant qu’une idée émise durant une réunion à Perpignan soit transmise aussitôt à Lille, l’organisation ne sera qu’un jeu pour les informaticiens qui s’en chargeront.

            Ainsi, la structure nationale pour construire une nouvelle société n’écartera personne, tout le monde pourra participer à la construction de cette nouvelle société, et le meilleur jaillira de partout !

            Le CNTF n’aura pas à intervenir autrement qu’en facilitant la mise à disposition des locaux et en mettant en place la structure informatique permettant à tous les citoyens d’œuvrer en commun.

             


            • lloreen 28 décembre 2018 12:05

              IMAGINEZ

              – Qu’à partir du mois prochain chaque personne recevra 1.500 euros tous les mois au titre de Ressource universelle, sans condition. Cela fera disparaître chômage et précarité, mais aussi toute la petite délinquance, et relancera rapidement l’économie du pays : en peu de temps de multiples entreprises fleuriront, créant de l’emploi, et permettant à la France de se remettre à produire, à exporter.

              – Que TOUS les politiciens, députés, sénateurs, ministres, etc. soient suspendus de toute fonction et ne bénéficient plus des privilèges exorbitants qui sont les leurs aujourd’hui.

              – Que tous les partis politiques disparaissent et laissent place à une seule gouvernance : celle de tous les citoyens de France.

              – Que les troupes de l’armée française, d’Irak, d’Afghanistan, de Syrie, d’Afrique, d’Ukraine, etc. soient rappelées au service de la France et qu’elles participent à sécuriser tout le pays par la gestion des douanes et de l’immigration.

              – Qu’une chaîne de TV offre des informations sûres à 100 % garanties par des journalistes libres et des commissions citoyennes de contrôle et que des mesures soient prises pour permettre au public la vérité sur toutes les affaires enterrées (Coluche, Boulin, Bérégovoy, etc.).

              – Que toutes les affaires financières des 40 dernières années, comme celles sur les vaccins et médicaments, soient mises au jour, sans que plus aucune ingérence ne soit possible.

              – Qu’une TVA flexible puisse faire baisser le prix des aliments naturels et augmenter ceux des aliments nocifs, baisser le prix des boissons en bouteilles de verre et augmenter celui de celles en plastique, commençant ainsi à nettoyer notre planète de ces déchets pétroliers et autres.

              – Que les OGM soient obligatoirement étiquetés, interdits de culture et fortement taxés à l’importation (règles de la TVA flexible).

              – Que nos frontières ne laissent plus entrer les terroristes.

              – Que plus aucune loi ne soit promulguée sans avoir fait l’objet  d’une concertation de tous les citoyens et adoptée à une grande majorité par ceux-ci.

              – Que tous les brevets délibérément mis en sommeil soient exploités et qu’ainsi, les sources d’énergie puissent devenir aussi propres que peu coûteuses.

              – Qu’une vraie justice soit enfin établie.

              – Que l’enfance soit sacrée, parfaitement protégée et reçoive une Instruction publique dont le rôle prioritaire serait de permettre l’épanouissement de chacun et un vécu heureux de cette période scolaire.

              – Etc. etc. etc.

              En résumé, rétablir le bon sens, la logique, la compétence pour restituer leur sens aux mots liberté, égalité, fraternité, rendra à chacun la fierté d’être Français(e) et donc précurseur d’une nouvelle société humaine que tous les autres peuples voudront adopter comme ils l’avaient fait lors de la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » créée par nos aïeux.

               

              Un rêve ? Une imagination débordante ? Une utopie ?

              Comme ces pages viennent de le démontrer, cela devrait déjà être notre quotidien ! C’est la réalité de notre pays, une réalité dont nous sommes privés parce quelques-uns s’accaparent tout et n’œuvrent que pour le profit d’entités étrangères.

              Plus encore qu’une réalité à portée de main : c’est une absolue nécessité pour la civilisation humaine car la voie actuelle menée par des politiciens dépassés et manifestement incompétents, simples marionnettes d’un programme, conduit inexorablement à une guerre mondiale qui risque fort d’être la dernière.

              Que notre peuple commence, et tous les peuples du monde suivront ! Alors les budgets concerneront plus le bien-être des populations que les bénéfices des fabricants d’armes !

              Le programme décrit ici n’est pas une promesse en échange d’un vote ! C’est le résultat du travail de plusieurs années d’économistes, de philosophes, de juristes et de nombreux citoyens ayant découvert les vérités cachées de notre monde.

              Il n’y a pas de vote car s’il y a un candidat, ce n’est que pour mettre en place ce programme. Ce candidat ne sera pas un « président » mais l’un des multiples acteurs de ce programme dont les vrais dirigeants seront une fois pour toutes « le peuple de France », véritable Souverain chez lui !

              L’engagement de ces centaines de citoyens ayant travaillé à l’élaboration de ce programme est simple : suivre rigoureusement celui-ci, et cela suffit :

              • Aucune corruption possible !
              • Un peuple définitivement Souverain !
              • Des lois exclusivement votées par le peuple !
              • Des forces de l’ordre au service du peuple, instituées pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée (article 12 de la DDHC) !
              • Des opposants politiques qui n’ont pas besoin de « partis » et ne peuvent s’en enrichir, puisqu’ils pourront participer au même titre que tous aux décisions concernant notre pays !
              • Et finalement, un nouveau système de gestion de la France se mettra en place qui sera celui décidé par l’ensemble de la population.

              Tout est prêt : les centaines d’acteurs de ce Conseil sont prêts à tout moment à assumer leurs fonctions et donc ce programme.

              La condition de sa réussite est de parvenir à convaincre les forces de l’ordre à revenir dans le cadre légal en abandonnant son allégeance à la mafia ayant usurpé le pouvoir. Pour cela un ordre d’arrestation a été émis le 10 juin 2016, en lecture publique par ce Conseil ; dès son exécution ce Conseil pourra prendre ses fonctions et une ère nouvelle s’ouvrira pour tous, voilà le résultat qu’offre ce référendum !


              • pascal 30 décembre 2018 23:32

                @lloreen
                C’est bien beau, mais comment le financer ?
                Expliquez moi comment le financer ?


              • pascal 30 décembre 2018 23:39

                @lloreen
                1500 euros mensuels pour tout le monde, cela représentera plusieurs centaines de milliards d’euros par an ; même en taxant à mort les grands groupes, cela ne suffira pas.
                Soyez un peu réaliste, proposez quelque chose qui tienne debout au lieu de rêver à des choses impossibles.


              • pascal 30 décembre 2018 23:45

                @lloreen
                Des brevets délibérément mis en sommeil ?
                Vous vous montez la tête, de nouvelles solutions énergétiques montrées sur Youtube sont en fait des canulars, et n’ont aucune application réellement pratique.
                Il n’y a pas de brevets délibérément mis en sommeil, vous faites de la paranoïa.


              • pascal 31 décembre 2018 00:05

                @lloreen
                Il faut arriver à stopper l’évasion fiscale, forcer les grands groupes qui ne paient pas d’impôt à payer leur du, réguler la spéculation.
                Si on ne fait pas cela, tout le reste n’est qu’illusoire.
                Si on élève le niveau de vie des pauvres, qu’on éradique totalement la pauvreté, qu’on loge tous les SDF, qu’on améliore le service public, et qu’on n’a pas agi en conséquence, ce sera forcément la classe moyenne qui trinquera, et je ne pense pas qu’elle sera d’accord.
                Cela ne sert à rien de faire des plans utopiques si on ne réfléchit pas comment les réaliser pratiquement.


              • Serge ULESKI Serge ULESKI 28 décembre 2018 14:50

                Votre billet tombe à pic ; ce matin je me posais les questions suivantes : 

                Mobilisations après mobilisations, qui se soucie des GJ qui ont été condamnés à des peines de prison ferme (parce qu’ils ne couraient pas assez vite ou bien parce qu’ils se trouvaient au mauvais endroit) ? Qui se soucie de savoir combien de GJ sont concernés ? Parmi ceux qui ont une famille à charge, qui se soucie des conditions dans lesquelles cette famille va pouvoir faire face ? Les GJ ont-ils contacté des avocats (militants) susceptibles de les conseiller gracieusement ? Ils sont nombreux à pouvoir le faire ! Pourquoi ne pas créer via internet un fonds de soutien aux familles qui devront fonctionner sans salaire ? Voir sur un plan juridique comment cela peut s’organiser ! Car, sachez que nous sommes nombreux à vouloir et à pouvoir les aider. Il faut vraiment que les Gilets Jaunes s’organisent ! Qui plus est... ailleurs que sur une liste électorale sans avenir pour une élection dont le premier parti sera l’abstention à 60% : les Européennes !


                • Luniterre Luniterre 28 décembre 2018 17:29

                  @Serge ULESKI

                  Bonjour,

                  Effectivement, un mouvement qui n’est pas suffisamment solidaire face à la répression sera d’autant plus vite étouffé, malgré la justesse de ses revendications fondamentales.

                  De mon côté je tente de joindre quelques amis et camarades de différents horizons idéologiques qui soutiennent le mouvement GJ sans sectarisme.

                  Le plus simple est que nous puissions rentrer en contact pour en parler davantage et voir concrètement ce qu’on peut faire.

                  Je me suis donc inscrit, à l’instant, à la newsletter votre blog, avec une adresse mail ou figure mon nom d’auteur.

                  Luniterre


                • Serge ULESKI Serge ULESKI 28 décembre 2018 20:40

                  @Luniterre

                  lu


                • pascal 31 décembre 2018 00:09

                  @Serge ULESKI
                  La plupart du temps ils ont écopé de peines avec sursis.
                  Ceux qui ont écopés de peine de prison ferme, c’est parce qu’ils avaient commis des faits graves (avec blessures).


                • kalachnikov kalachnikov 31 décembre 2018 00:19

                  @ Serge ULESKI

                  P***, Serge, c’est souvent déjà fait. Il y a des cagnottes sur le net pour aider à payer des avocats, aider ceux qui ont eu l’oeil crevé (cf article de Zeter sur Fiona, bas de page). Etc.

                  https://www.google.com/search?q=cagnotte+gilets+jaunes&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b-ab


                • kalachnikov kalachnikov 31 décembre 2018 00:26

                  @ pascal

                  C’est ça, fous-toi du monde. toi, l’appelant à la bonne tenue de l’ordre public, t’as pas moufté quand en bon démocrate Macron a demandé à ce que les peines judiciaires soient exemplaires. Séparation des pouvoirs, l’exécutif ne donne pas d’ordre au judiciaire.

                  https://www.humanite.fr/gilets-jaunes-prison-ferme-requise-contre-une-militante-du-pcf-665583

                  https://www.bastamag.net/Quatre-manifestants-en-detention-provisoire-depuis-le-8-decembre-leurs-familles


                • Luniterre Luniterre 31 décembre 2018 00:42

                  @kalachnikov

                  L’aide aux victimes ayant reçu des blessures, parfois graves et même handicapantes à vie, c’est évidemment aussi une chose bien nécessaire.

                  L’aide aux victimes de la répression sur le plan pénal et juridique une autre.

                  Dans le cadre de ce présent mouvement, cette répression s’est très souvent avérée largement abusive en regard des faits incriminés.

                  C’est également ce qu’explique le député André Chassaigne pour demander à Macron de faire ce geste d’apaisement lors de ses vœux de nouvel an.

                  Ce n’est pas exactement ce que propose l’article ci-dessus, qui lie la possibilité d’une telle loi au règlement global du conflit social en cours, incluant donc un aboutissement des revendications essentielles.

                  Luniterre

                  PS : copie d’un autre post sur le sujet :
                  "Il ne s’agit aucunement de justifier d’éventuelles actions criminelles.

                  Une loi d’amnistie vise à entériner, compléter et renforcer le règlement d’un conflit en pacifiant les relations entre les parties en conflit. Elle suppose donc qu’un accord considéré comme équitable a été négocié entre les parties, et éventuellement formalisé par un traité ou un accord signé.

                  Le pouvoir peut aussi proposer ou accorder une amnistie s’il estime par ailleurs que les problèmes ayant causé le conflit ont été réglés par son action et qu’il est confiant dans son effet.

                  En Mai 68, ce fut le cas, pendant la négociation des accords de Grenelle.

                  Ce fut également le cas à la suite de la guerre d’Algérie (accords d’Evian – 1962 ).

                  Également suite au conflit en Nouvelle-Calédonie (1980)."

                  .

                  ****************************


                • zygzornifle zygzornifle 28 décembre 2018 15:13

                  Ouf Benalla est toujours libre de circuler et il va même a l’étranger avec ses passeports diplomatique et son flingue , d’ailleurs qu’il y avait t’il de planqué dans son coffre ? Des selfies en soirée chez les Macron ?....


                  • pascal 30 décembre 2018 23:28

                    Il y a des gilets jaunes en prison que je ne plains pas trop, car ils se sont montrés violents de manière inacceptable.

                    Il ne faut pas justifier le crime.


                    • Luniterre Luniterre 31 décembre 2018 00:22

                      @pascal
                      Il ne s’agit aucunement de justifier d’éventuelles actions criminelles.


                      Une loi d’amnistie vise à entériner, compléter et renforcer le règlement d’un conflit en pacifiant les relations entre les parties en conflit. Elle suppose donc qu’un accord considéré comme équitable a été négocié entre les parties, et éventuellement formalisé par un traité ou un accord signé.


                      Le pouvoir peut aussi proposer ou accorder une amnistie s’il estime par ailleurs que les problèmes ayant causé le conflit ont été réglés par son action et qu’il est confiant dans son effet.


                      En Mai 68, ce fut le cas, pendant la négociation des accords de Grenelle.


                      Ce fut également le cas à la suite de la guerre d’Algérie (accords d’Evian – 1962 ).


                      Également suite au conflit en Nouvelle-Calédonie (1980)


                      Luniterre

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