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Accueil du site > Tribune Libre > Non à la semaine de 5 jours

Non à la semaine de 5 jours

Bonjour monsieur le ministre.

« L’intérêt général, c’est l’intérêt de enfants » proclamez-vous dans toutes vos interviews.
Alors voilà.
Aujourd’hui, c’est une petite fille de 9 ans qui vous écrit, pour vous dire qu’elle ne veut pas aller à l’école le mercredi matin. Ni après-midi d’ailleurs.
Et pas davantage le samedi, autant le dire tout de suite.

Quatre jours d’école par semaine, c’est bien suffisant.
Le mercredi, je me lève entre 9 heures et 9 heures et demie.
Je suis éveillée depuis un petit moment, mais je reste dans mon lit pour bouquiner un peu.
Je prends mon temps.
J’entre en douceur dans cette journée.
Ça me fait du bien, cette petite grasse matinée en milieu de semaine.
Ensuite, je descends prendre mon petit déjeuner.
Parallèlement, je regarde un DVD : Titeuf, Tom et Jerry ...
Ça me met de bonne humeur.
Après le petit déjeuner, tout en continuant de regarder mon DVD, je dessine : des châteaux, des princesses, des sirènes, des robes.
Mes parents ont toujours accordé une grande importance à mes dessins. Souvent, ils les encadrent et les mettent au mur.
Ensuite, je fais mes devoirs.
Enfin, je monte faire ma toilette et m’habiller, coiffer mes cheveux en prenant soin de bien les démêler, en douceur comme ils le méritent, et non pas en tirant dessus comme un jour d’école.
Lorsque je redescends, il est l’heure de déjeuner.
Hé oui, déjà.
Ça passe vite une matinée, monsieur le ministre, quand on est bien occupé.
L’après-midi, je vais à la Maison des Arts, de 14 heures à 15 heures 30.
On y apprend des techniques, que l’on met en application dans nos dessins, lesquels seront exposés à la fin de l’année.
C’est un moment calme, et riche.
Les profs sont respectés, la matière enseignée est respectée, le matériel est respecté.
Parce que les enfants qui viennent là ne sont pas obligés.
Il n’en sera pas de même dans les garderies périscolaires que vous vous apprêtez à mettre en place.
Lorsque je rentre à la maison, il n’est pas loin de 16 heures, l’heure du goûter.
A 16 heures 30, je prépare mes affaires pour la danse : Le cours commence à 17 heures.
Il est 18 heures lorsque le cours prend fin.
Je suis épuisée, mais heureuse.
J’ai profité d’une matinée tranquille, et l’après-midi j’ai pratiqué des activités que j’ai choisies et que j’aime.
Vous voyez, monsieur le ministre, il n’y a pas de place dans mon emploi du temps pour l’école le mercredi.

Pendant que nous y sommes, monsieur le ministre, à propos des vacances, je voulais vous dire que j’en ai assez de voir mes vacances d’été, grignotées d’année en année au profit de vacances d’hiver.
En février, monsieur le ministre, il fait froid, il fait nuit à 5 heures de l’après-midi, on est cloîtré à la maison.
On n’a que faire d’avoir deux semaines à ce moment là.
C’est aussi simple que cela.
Une semaine début juillet n’est pas équivalente à une semaine à une autre période de l’année.
Plutôt que de battre la campagne pour « expliquer » votre réforme, peut-être devriez-vous vous taire, et écouter ce que les gens désespèrent de vous faire comprendre.

Ni la droite, ni la gauche, ni les parents, ni les enfants ne veulent de votre réforme.
Parce qu’elle est mauvaise, stupide et rétrograde.

 

Julie, CE2, 08/04/2013


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23 réactions à cet article    


  • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 10 avril 2013 16:43

    Aucun problème.
    Je suis à l’aise dans mes baskets !
    Cet article c’est vraiment ma fille qui l’a écrit.
    Il résulte de discussions qu’elle a eu en récréation avec ses camarades de classe.
    Je n’ai fait que prendre des notes et l’aider à structurer l’ensemble.
    Je n’ai jamais eu de problème pour signer mes articles ... quand ils sont de moi !


  • Plus robert que Redford 10 avril 2013 16:29

    C’est Martine à l’école !!
    Et au pays des Bisounours, en plus !


    • nico31 10 avril 2013 17:33

      Dans la vie il y a les contraintes du quotidien (boulot qui bouffe la vie familiale, courses, embouteillage, stress) et il y a l’objectif.

      L’objectif : donner aux enfants une vie calme et détendue. Propice à ce qu’ils grandissent de manière équilibrée et sereine. Vous appelez ça « Martine à l’école » ou « pays des Bisounours ». Mais c’est bien là l’objectif des parents qui veulent voir leurs enfants heureux, n’est ce pas ?

      Ensuite, effectivement, les contraintes ne permettent que d’atteindre imparfaitement l’objectif.

      Mais si vous vous fixer comme objectif, le stress, les courses les embouteillages et le boulot trop prenant, la vie de vos enfants risque d’être rapidement un enfer !


    • Massaliote 10 avril 2013 17:41

      Il n’est jamais trop tôt, VP le sait bien, pour s’accoutumer à vivre dans le stress : un mouton bien stressé sera encore plus doçile. Génération zombies.


      • Massaliote 10 avril 2013 17:43

        Il n’est jamais trop tôt pour que la collectivité se substitue à la famille. Formatons, formatons...


        • nico31 10 avril 2013 17:49

          PMA, GPA, parents asexués, plus de garderie, plus d’école, moins de vie de famille, pères et mères dépossédés de leurs enfants, consommation des médicaments psy en hausse, partisans des modes de vie naturel traités d’asociaux. 

          Le meilleurs des mondes bientôt.


        •  C BARRATIER C BARRATIER 10 avril 2013 18:17

          La même petite fille aimerait bien le doublement des vacances de printemps et d’hiver, et les ensignants aussi, et les parents qui se paient facilement des loisirs aussi. Les enfantillages déteignent sur les adultes, c’est naturel, et très bien dans l’immédiat. Les gens qui sont au boulot aimeraient bien qu’on leur enlève une journée par semaine sans perte de moyens de vivre bien sûr. On se demande pourquoi les chômeurs cherchent du boulot d’ailleurs...
          Bref, j’adore cet article pour la spontanéité des préoccupations exprimées. Ne parle-t-on pas surtout vacances dans les salles de professeurs ?
          J’ai le sovenir d’Edgar FAURE ministre supprimant les cours du samedi après midi (à l’époque c’était 5 jours pliens, il nous a mis à 4 jours et demi). Les enseignants ont ralenti leur revendication salariale, et je les comprends. Ils se sont rattrapés plus tard, et c’est très bien.
          La vraie question avec ces cours qu’on supprime si facilement : pe,se-t-on qu’ils ne soient pas tous importants ?
          J’ai proposé une alternative..

          Ecole, comment revenir à des bases saines 

          http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=225




          • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 10 avril 2013 19:06

            @nico31

            Julie vous remercie de vos interventions, de votre soutien et de vos arguments éclairés.


            • nico31 10 avril 2013 20:11

              Les vacances de la Toussaint, les vacances d’hiver sont trop longues d’au moins une semaine Il est très difficile d’occuper les enfants lorsque les journées sont courtes et le temps maussade.
              Les vacances de printemps devraient être dézonnées et cadré sur la quinzaine la plus tardive fin avril début mai.
              Les deux semaines récupérées à Toussaint et en hiver pourrait servir à allonger les vacances d’été fin juin début juillet dans le nord (climatiquement meilleurs à cet endroit) et début septembre dans le sud (pour la même raison).

              Mais bon ; on en prend pas le chemin !


              • njama njama 10 avril 2013 20:15

                Le samedi à l’école a été supprimé, réforme Xavier Darcos 2008 annoncée dès septembre 2007 par Sarkozy ... « Alors qu’aucune organisation d’enseignants n’est officiellement demandeuse, » ... « La suppression du samedi matin, en 2008, pourtant critiquée par des représentants syndicaux et des chronobiologistes, ... »

                http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/02/01/rythmes-scolaires-en-2008-un-passage-quasi-indolore-a-la-semaine-de-4-jours_1826029_1473688.html

                en raison peut-être de shabbat ? ...

                Ne restait qu’à justifier par quelques experts choisis et triés sur le volet cette réforme des rythmes scolaires

                À Aix-les-Bains, Gilles Bernheim et son frère sont scolarisés dans l’enseignement public. Il y suit les cours le samedi, en prenant soin de demeurer bras croisés afin de respecter le chabbat (au cours duquel il est interdit d’écrire ou de transporter des objets).
                http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Bernheim

                Shabbat : pas de dispense systématique pour les élèves du public
                15 avril 1995

                Le Conseil d’Etat a rejeté vendredi une série de requêtes qui visaient principalement à permettre aux élèves de confession juive de respecter la journée du shabbat. Mais, contrairement à ce que lui proposait son commissaire du gouvernement, l’Assemblée du contentieux s’est refusée à fermer la porte à toute dérogation au principe d’assiduité aux cours dans les établissements scolaires publics.

                http://www.liberation.fr/france/0101139246-shabbat-pas-de-dispense-systematique-pour-les-eleves-du-public


                • Bubble Bubble 11 avril 2013 10:27

                  Ah, votre fille a 8 ans et a déjà du mal, comme tous les adultes, à distinguer la gauche et la droite ; ça promet pour l’apprentissage des lacets aux futures générations !


                  • Bubble Bubble 11 avril 2013 11:37

                    Sinon, Marc, 8 ans, répond à Julie qu’il est très admiratif parce qu’elle connait des mots comme « rétrograde ». Et aussi, mot pour mot :
                    « A cause de la conjoncture économique défavorable, mes parents ne peuvent se libérer le mercredi et je vais au centre aéré, une obligation qui m’embête beaucoup plus que d’aller à l’école où on fait quelque chose. Pareil le samedi, je préfère aller à l’école où c’est une matinée calme et dédiée aux bricolages et ateliers que de rester chez moi avec la télé pendants que mes parents travaillent. Et en plus, démêler ses cheveux c’est nul, c’est un truc de fille ! »


                  • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 11 avril 2013 22:11

                    Si vous ne savez pas organiser votre temps autour de vos enfants, ou si vous avez d’autres priorités, c’est votre problème.
                    N’en faites pas un problème national.


                  • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 11 avril 2013 22:13

                    Et, pour rester dans le même registre que vous, je plains ce petit Bruno, qui, à 8 ans, se fait déjà tellement chier chez lui qu’il ne songe qu’à s’en échapper, le mercredi, mais aussi le samedi, dès la première heure !
                    Demandez-lui donc s’il ne veut pas partir en pension ?
                    Et n’omettez pas d’envoyer sa réponse à monsieur Peillon, qui en conclura probablement qu’il faut créer une loi pour envoyer tous les enfants de France en pension !


                  • Bubble Bubble 11 avril 2013 23:09

                    Oh, mais attention, c’est l’avis de Marc, pas le mien ! D’ailleurs je ne suis même pas sur de voter pareil que lui, il est un peu tendancieux à mon gout quand on parle politique au dîner (il met des scratchs) !


                    Votre enfant, même si vous vous en occupez bien, est aussi un cas particulier. Vous avez les moyens de vous libérer les mercredis, qu’elle ait des activités périscolaires, et ce n’est pas le cas de tout le monde, loin s’en faut. Les gamins qu’on trouve dehors à pas d’heure dans les ZEP, c’est parce qu’il n’y a personne à la maison ; et aux horaires normales, je préférerais pour eux qu’ils soient à l’école plutôt qu’à traîner (de fait, chez nous l’école vient à eux, on appelle ça « bibliothèque de rue »). A titre personnel, jamais je n’aurais voulu qu’on me retire le samedi matin, le meilleur moment à l’école.

                    Et sinon, votre fille elle peut donner son avis sur ce qu’elle aime faire ; mais en vrai, l’avis politique contenu dans cet article, je vais vous dire, c’est pas le sien, c’est le votre. Donc oui, vous l’instrumentalisez.

                  • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 12 avril 2013 01:32

                    Mais c’est quand même délirant ça !
                    C’est parce qu’il y a des gamins qui traînent dans les ZEP, qu’on va sucrer à ma fille et à des millions d’autres enfants une matinée de récupération et de tranquillité ?
                    Et une semaine de vacances en juillet ?
                    Parce qu’il y a des gamins qui traînent dans les ZEP, que ma fille sera privée de ses activités favorites ? (dessin et danse, en s’étant levée à 7h30 et avec trois heures d’école dans les pattes, sans oublier les devoirs pour le lendemain, ça va pas le faire).
                    Pour ce qui est des moyens, monsieur Bubble, renseignez-vous : Les activités périscolaires sont indexées sur le quotient familial.
                    Les familles défavorisées ne payent pas.
                    Celles qui ont les moyens et ne veulent pas payer, c’est parce qu’elles ont d’autres priorités que l’éducation et le bien-être de leurs enfants.

                    Pour ce qui est de « l’instrumentalisation » de ma fille, je vous dénie le droit de dire ça.
                    Je suis de gauche, et n’ai aucun intérêt pervers dans ce débat.
                    J’ai recueilli ses propos, traduit son ressenti, mis en forme, structuré, rédigé.
                    Mais cela reste ses propos, son ressenti.
                    Elle était en rage et en larmes quand elle a appris qu’elle risquait de devoir se lever le mercredi matin si cette loi passait. Parce qu’elle comprenait bien tout ce que cela impliquait.
                    Elle en parlait de façon récurrente, avec nous, mais aussi avec ses camarades pendant la récré. C’est elle qui m’a demandé de me mobiliser (de « faire quelque chose »).
                    J’ai orienté le ton du texte dans le sens de sa révolte.
                    Au contraire, c’est monsieur Peillon, qui instrumentalise les enfants :
                    « L’intérêt général, c’est l’intérêt de enfants », proclame-t-il à tout va, tout en se gardant bien de leur donner la parole pour définir ce qu’ils considèrent être cet intérêt.


                  • TSS 11 avril 2013 10:36

                    Vous faites comme les publicitaires ,vous utilisez les enfants pour passer des opinions

                     destinées aux d’adultes... !!


                    • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 11 avril 2013 21:26

                      Non, monsieur « TSS », je n’utilise pas les enfants.
                      Au contraire je me mets à leur disposition !
                      Comme je l’ai déjà expliqué à « Démosthène », je suis parti des questions et des propos de ma fille pour écrire cet article.
                      Oui, elle apprécie de pouvoir prendre son temps le mercredi matin.
                      Oui, elle apprécie de pouvoir dormir le mercredi matin.
                      Oui, elle apprécie de pouvoir prendre un vrai petit déjeuner le mercredi matin, plutôt que la tartine avalée de mauvaise grâce les autres jours, parce qu’on est pressé et qu’on n’a pas faim à 7h45.
                      Oui, elle apprécie d’avoir rechargé et gardé son énergie le mercredi matin, pour s’adonner pleinement l’après-midi à ses activités extrascolaires, activités qu’elle a choisies et qu’elle aime.
                      C’est monsieur Peillon, pas moi, qui utilise les enfants :
                      « L’intérêt général, c’est l’intérêt de enfants », proclame-t-il à tout va, tout en se gardant bien de leur donner la parole pour définir ce qu’ils considèrent être cet intérêt.


                    • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 12 avril 2013 08:51

                      A lire également sur le même sujet :

                      « M. le Ministre,
                      Vous avez l’ambition de refonder l’Ecole, c’est une noble idée, pleine de promesses. Cependant, au fil des jours, au fil des interventions dans la presse, nous nous rendons à l’évidence : les principaux concernés, les élèves, leurs parents et les enseignants ne sont pas pris en considération !
                      La refondation de l’Ecole primaire ne peut se résumer à une réorganisation des rythmes scolaires, surtout si ces nouveaux rythmes n’allègent en rien la semaine scolaire des élèves ! »
                      http://www.petitions24.net/collectifdesdindons


                      • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 12 avril 2013 09:08

                        Bonjour,


                        Cette réforme n’est pas bien, mon fils qui a 6 ans et fatigué le mardi et les vendredi soir, et pouvoir se reposé le mercredi et dormir le samedi matin lui fait du bien.

                        Personnellement j’aurai préféré que Mr le ministre face en sorte que nos enfants ne ramènent plus aucun devoir à la maison (ou seulement de la lecture) car je trouve cela réellement discriminatoire,
                        Pour une école républicaine qui prône l’égalité des chances.

                        Cordialement

                        Franck

                        • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 13 avril 2013 11:26

                          Peillon a eu son bac à 16 ans ...
                          Ses parents lui ont donc fait sauter deux classes.
                          Pas étonnant qu’il ait été traumatisé par le rythme scolaire.
                          Et il veut se venger.
                          En sucrant à nos enfants une matinée de repos et une semaine de vacances en été.


                          • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 13 avril 2013 16:33

                            Post-scriptum ...
                            Dialogue avec Julie, hier soir :
                            « Au faîte, papa, s’ils mettent en place l’école le mercredi matin, on ne pourra plus aller au restau le mardi soir ?
                            - Hé non, ma chérie, s’il faut se lever le lendemain, on ne pourra plus aller au restau le mardi soir, ni rien faire d’autre, d’ailleurs.
                            - Pfff ! (larmes)
                            - Mais t’inquiète pas ma chérie, on va se battre, et sa réforme de merde, Peillon, on va lui faire bouffer.
                            On a viré Sarko, c’est pas Peillon qui va nous emmerder. Il est pas de taille.
                            Dors bien ma belle ! »


                            • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 24 avril 2013 11:32

                              La semaine dernière, ma princesse a eu un gros rhume.
                              Ah, ces changements incessants dus au dérèglement climatique … ou simplement au fait qu’on est au mois d’avril !
                              Un rhume, pas assez gros cependant pour qu’elle loupe l’école.
                              Doliprane, Prorhinel, et hop !
                              Cependant, ça lui a fait du bien, ce (mercredi) matin, à ma princesse, de dormir jusqu’à 10 heures et demie.

                              Peut-être ce genre de paramètres devrait-il être pris en compte par les statisticiens de l’INSERM, afin que leurs rapports sur les rythmes scolaires soient un peu moins foireux, ne pensez-vous pas, monsieur Peillon ?

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