• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Non, le marché immobilier n’est pas gelé, il est juste pétrifié, (...)

Non, le marché immobilier n’est pas gelé, il est juste pétrifié, raccorni et exsangue

Alors que les observateurs et les particuliers s'accordent à dire qu'il est de plus en plus difficile de conclure une transaction immobilière, et que les chiffres montrent que le secteur de l'ancien, par exemple, accusait en 2012 une baisse de 25% des ventes par rapport à 2011, Laurent Vimont, président du réseau d'agences Century 21, s'est inscrit en faux. Non, le secteur de l'immobilier ne va pas si mal, a-t-il affirmé contre toute attente au micro de BFM. Leçon d'optimisme.

"Je m'oppose au terme gel", claironne ce mardi 8 janvier Laurent Vimont dans les studios de BFM Business, avant d'ajouter : "nous ne sommes pas encore à 0 transactions". Malgré la présence de l'adverbe "encore", plutôt de mauvais augure en l'occurence, Vimont a par-ailleurs tenu à assurer que les hausses de prix étaient désormais derrière nous. Bien. En revanche, toujours selon lui, le nombre de transactions devrait encore diminuer un peu en 2013. Ah...

Pour comprendre un peu mieux ces chiffres a priori contradictoires, il faut prendre en compte certains paramètres. En premier lieu, il n'est pas anodin de remarquer que, selon des chiffres fournis pas Century 21, le montant de l'apport personnel demandé pour financer l'achat d'un logement a doublé en 20 ans. Laurent Vimont, jamais avare en explications, y va de son petit éclairage : "Le problème est que quand les taux d’intérêt des crédits immobiliers diminuent, le nombre d’acheteurs solvables augmente. Par la même, les prix montent, de même que l’apport personnel exigé". Limpide, on en conviendra. Sauf qu'à présent les prix ne stagnent ni ne descendent plus, ils montent, grrrr...

Sur le chapite parisien, Vimont a du mal à faire l'impasse sur la sinistrose ambiante. Trop cher, mon bon monsieur. Pour lui, il faut carrément lancer un "plan Marshall pour le logement". Donc en fait, si on se résume, personne ne peut plus acheter, le marché est complètement sclérosé, atteint d'hypothermie chronique, mais tout ne va pas si mal, puisque Laurent Vimont s'oppose au terme gel. Qu'on se le dise. 


Moyenne des avis sur cet article :  4.38/5   (13 votes)




Réagissez à l'article

18 réactions à cet article    


  • devphil30 devphil30 9 janvier 2013 16:33

    Le marché se régularisera seul , lorsque que les vendeurs auront vraiment besoin de vendre ils baisseront leurs prix.


    Le mouvement se généralisera mais il ne fait pas attendre non plus un effondrement des prix car les taux d’intérêt sont très bas actuellement ce qui bloque la baisse.
     
    Une hausse des taux d’intérêt conduirait à une baisse des prix de l’immobilier , du moins à des marges de négociation plus importante. 

    Philippe 

    • tout a fait

      l’immobilier « parisien » les FRANCAIS EN ONT MARRE D ETRE 2 FOIS PUNIS DEMI

       SALAIRE ET DOUBLE LOYER...........


    • tout frais annonce du jour.......incroyable mais vrai §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

      LE CYNISME DES GERANTS « D AFFAIRES IMMOBILIERES »EST INCOMMENSURABLE

      LE RECORD UN F3 DANS LE 10ème (PAS 16 OU 8 èMEs°...)..5500 euros

      HONTEUX...DUFLOT ET LE P¨S FERAIT MIEUX DE S OCCUPPER DI LOGEMENT PARISIEN QUE

       DES GAYS OU DES IVROGNES COMME DEPARDIEU

      JAMAIS PLUS JE NE VOTERAI POUR LE PS


    • Spip Spip 9 janvier 2013 17:15

      Quoi que raconte le milieu de l’immobilier, quelque soient les brillantes (?) démonstrations et les jolis graphiques, il n’y a qu’un indice à peu près fiable : celui des notaires. Là, pas de discours ni de chiffres gonflés, c’est la réalité pure (et dure) de ce qui s’est vendu et à quel prix. Le reste n’est que plans sur la comète.



      • Croa Croa 9 janvier 2013 22:55

        Il dit quoi ton indice des notaires ?



      • Croa Croa 9 janvier 2013 23:11

        Je suis très étonné et si ce que raconte Le Figaro est vrai c’est nouveau !

        Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué mais dans les centre-villes il n’y a plus de commerce. Enfin disons plutôt que partout ou presque les petits commerces ont quasiment disparu, ce, à quelques exceptions près, le boulanger étant encore très présent par exemple. Pour autant les pas-de-porte ne restent pas inoccupés puisque maintenant tous les gros villages ont maintenant une ou deux banques et il y a surtout partout des agences immobilières, avec dans leurs vitrines plein de photos des biens à vendre ou à louer ! Donc s’il y a encore un truc qui marche, commercialement parlant, c’est bien ça !


      • Patricia 10 janvier 2013 02:51

        Non seulement personne ne peut plus acheter mais avec :


        * les nouveaux contrats d’emplois que le MEDEF concocte et qui risquent d’être appliqués, 

        *le taux de chômage qui flambe

         il est certain que plus personne ne pourra louer car pour louer il faut un emploi stable et un cautionnaire !!!



        • FRANCE TA JEUNESSE FOUT LE CAMP

           ILS EN ONT MARRE DE LA DOUBLE PEINE

           DEMI SALAIRE EN CDD ET DOUBLE LOYER

           LES ANCIENS DANS LES EHPAD PAYENT JUSQU A 2000 EUROS mois

          FRANCE :UN PAYS QUI NEGLIGE SES VIEUX ET SES JEUNES..EST UN PAYS FOUTU


          • QUI PEUT PAYER UN F3....5500 EUROS/MOIS UN BANQUIER....UN GNOME POLITIQUE OU

            UN GUS DU MEDEF OU DU CAC 4O OU UN PRINCE SAOUDIEN

            AUX ARMES CITOYENS


          • reveil reveil 10 janvier 2013 11:12

            Le marché immobilier est rempli de paradoxes. Dans ma ville les prix continuent de flamber, un bien à 3 millions d’€ part en une semaine, par contre à 300 000€ il te reste sur les bras. Cela devient impossible de faire du locatif, les loyers dépassent les salaires et ne couvrent pas l’amortissement. Une évidence s’impose, les gens sont soit très riches, soit très pauvres, les classes moyennes se font massacrer, le gouvernement de lâches tond les proies faciles et ne résoud aucun problème. 

            A celà il faut ajouter que Flanby président de tous les Français « avait il dit » ne combat à aucun moment l’ostracisme que dégage les membres de son gouvernement. 
            Nous sommes dans une impasse...

            • @reveil

              tout a fait juste QUE FONT DUFLOT ET LE PS ILS NOUS ENFUMENT AVEC DEPARDIEU ET LE

              MARIAGE DES GAYS.

              pendant qu’ils pensent a cela .les francais.....restent des MOUTONS


            • ZenZoe ZenZoe 10 janvier 2013 12:00

              On ne va pas pleurer. D’abord, les agences qui ont fermé étaient en surnombre au départ, ensuite, voyons quelques chiffres :
              En France :
              60% de ventes par agences, commission entre 6 et 10%
              En Angleterre :
              90% de ventes par agences, commission entre 1,5 et 5%
              Interesting, don’t you think ?


              • OUI ZENZOE MAIS C EST ENCORE PLUS CHER QU A PARIS

                il faut un immobilier public social QUI PESE 50%..................


              • robert 10 janvier 2013 15:12

                les taux bas sont dupe car les banques en vérité ne prête plus, de plus il n’y a plus trop d’argent publique pour financer les rentiers qui ont fait monté les prix

                De même qu’il n’y a plus de primo qui eux aussi à l’époque et maintenant appelé second accédant à leurs époque ont fait grimper les prix et sont bien dans la merde encore plus ceux qui sont bien loin de tout.

                Il y a encore quelque mois se nommer les winneurs maintenant les hasbeens .


                • yvesduc 10 janvier 2013 18:47
                  La valeur réelle des biens est la moitié de leur cote courante en région parisienne, et moins de la moitié à Paris intra muros. La province a commencé à redescendre – sinon, disons-le, à dégringoler. Vivement le retour aux réalités et la fin de cette flambée complètement irrationnelle. Ne vous laissez pas plumer !

                  Je comprends les craintes des agents immobiliers mais c’est avant qu’il fallait y penser. Les agences et les banques ont largement profité de l’envolée des prix, au détriment des autres secteurs de l’économie, le pouvoir d’achat des ménages se trouvant amputé pour des décennies. Mais un tel décrochage des prix par rapport aux revenus des ménages ne pouvait durer éternellement.

                  Selon l’économiste Friggit, la réalité est d’ores et déjà rentrée dans le ’tunnel’ pour l’ancien (lien, dernier graphique). Il y a un retard entre les prix affichés et perçus, et la réalité des négociations. Nous avons l’impression que les prix restent stratosphériques alors que les vendeurs, qui n’en peuvent plus d’attendre, finissent par casser les prix. Par ailleurs, le nombre de transactions est lui aussi en pleine déprime. Cela étant, encore faut-il que le gouvernement accompagne un retour sur terre en douceur, ce qu’il semble vouloir faire, et ne regonfle pas la bulle (!), comme Sarkozy qui a injecté des milliards pour soutenir le marché et ses amis banquiers. Et tondre les moutons…

                  • @YVESDUC bravo en plein dans la verité immobiliere

                    exactement pour un f1 a paris 250000 euros on avait une maison de 5-6 pièces en province

                    ou les prix ont baissé de 25%....Maintenant vous avez en plus 1000 mètres carrés de terrain...

                    BIENTOT LE TOUR DES BIENS PARISIENS QUAND LE PC ET LE FDG SERONT AU GOUVERNEMENT.....CA IRA....CA IRA« LES AVOCATS D AFFAIRES A LA BASTILLE.... »


                    • Esclarmonde Esclarmonde 12 janvier 2013 15:45

                      Mon frère tiens une agence immobilière de quartier en PACA, pas une des agences bidons citées plus haut puisque elle a été crée dans les années 80. Il ne demanderait pas mieux que les prix baissent vu qu’il ne vend plus rien mais les habitants, gonflées d’importance par une propagande débutée dans les années 70 qui dit que toute la planète veut habiter en PACA ce paradis ensoleillée, il n y a aucune raison de baisser les prix, au contraire... Donc son agence risque de s’ajouter aux quelques 3000 fermées l’année dernière.


                      Dans la région, il est probable que des friqués se jettent encore sur des biens hors de prix dans le Luberon, la Côte d’Azur, etc... mais dans une petite ville industrielle, je crains que non, Provence ou pas. Les friqués ne vont pas acheter une baraque à l’ombre des usines et au milieu des prolos même s’il y a 3000 heures de soleil par an...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès