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Accueil du site > Tribune Libre > Obama ou Romney ?

Obama ou Romney ?

Qu’est-ce que l’on nous tympanise avec ces élections américaines. Comme si elles avaient pour nous le moindre intérêt. Comme si elles avaient la moindre importance, ou la moindre incidence sur nos existences. Certes de Gaulle avait dit que « la politique se fait à la corbeille » ! Une lucidité inutile puisque cela ne l’avait pas empêché de faire entrer les Rothschild à Matignon en la personne de M. Pompidou. Lorsqu’il s’en aperçu en 1968, il était déjà trop tard, bien évidemment. Certes maintenant la corbeille se trouve à la Cité de Londres et à Manhattan. Là-bas, loin, de l’autre côté du monde sensible ! Cependant rien n’a fondamentalement changé. Les guerres mondiales se décideront encore et à nouveau à Brooklyn et nous, nous repartirons comme en Quarante. Enfin nos jeunes gens… Gardons à l’esprit que le Service national n’est pas abrogé, il n’est que suspendu.

Obama vs Romney élections USA

Alors Obama ou Romney, tout cela est du pareil au même. Ces gens sont choisis comme on sélectionne les présentateurs de journaux télévisés : pour leur capacité à lire un prompteur sans bafouiller un sourire plus ou moins figé sur une figure peu expressive. Certains documentaires montrent Bush interrogé hors des tribunes officielles, c’est-à-dire sans l’assistance de ses spin-doctors, ces vibrions communicants qui transforment en drôleries, en pirouettes, en piquantes saillies, les sujets les plus ardus et les questions les plus embarrassantes. Las, hors du sentier balisé, il n’y a plus personne. Le chef d’État de la nation la plus puissante de la planète – celui qui aussi faillit s’étrangler en mangeant un bretzel ! - se montrait incapable de répondre, d’improviser, de réagir, bref d’avoir la moindre consistance. Un perroquet savant.

Eh bien au détour d’images impromptues, Mister Obama se révèle à peine plus doué. Livrés à eux-mêmes, sans leurs conseillers, ces gens n’existent plus vraiment, cela ne fait pas partie de leur rôle. D’ailleurs le voudraient-ils, le pourraient-ils ? Pris qu’ils sont dans un tourbillon permanent de visites protocolaires, de tournées, de représentations… l’exercice du pouvoir s’assimile de nos jours, se confond largement, avec le show-biz. Il se réduit la plupart du temps à un spectacle mettant en scène des acteurs plus ou moins doués et talentueux, plus ou moins télégéniques, plus ou moins « charismatiques ». Obama est de ceux-là : élevé en serre, formé, couvé, chouchouté, prédestiné en quelque sorte à devenir le premier président nègre-blanc de l’Amérique-monde, un condensé de tous les peuples et de toutes les cultures, un homme caméléon.

Pour lequel des deux parier ? Romney ?

À l’instar de ces parieurs invétérés et des bookmakers d’outre Manche, pourquoi ne pas parier ? De toute façon nous perdrons à tout coup… Ceux qui ont le cœur à droite, auront envie de croire que le judéo-mormon – comme on parle communément de judéo-chrétien – Romney, défendra mieux les valeurs de la civilisation que son concurrent. Les autres inclineront, par raison pure, pour le sortant.

Reprenons : les Mormons sont certes contre l’avortement et pour la famille, mais quelle famille ? Il ne faudrait en effet pas oublier qu’ils pratiquaient encore assez récemment la polygamie 1 et les épousailles de filles impubères – dès l’âge de neuf ans – pour se conformer au legs spirituel et moral de patriarches. Dispositions que l’on retrouve à l’identique au sein du tout-puissant corpus talmudique. Grands Tartuffe devant l’Éternel, les Mormons – rappelons que ces gens se sont inventés un messie qui aurait abordé les rives de la dive Amérique antérieurement à Colomb ! – sont les vrais fondateurs de Vegas 2 avant que la mafia italo-israélite n’en ait pris sa part de gâteau. Pour des ultra puritains ce n’est pas mal !

Un dernier mot, Romney est un enragé de la guerre contre l’Iran. Heureusement qu’aux États-Unis les états-majors et les Services de Renseignement freinent à mort. Les politiques - surtout lorsqu’ils se sont damnés au service des groupes de pression - sont des gens d’une dangerosité extrême. Et, contrairement à ce qu’en pensait Clémenceau en 1886, dans le cas présent et pour le paraphraser, « la guerre est une chose trop sérieuse, trop lourde de conséquence pour la laisser aux seules mains de politiques qui l’auraient confisquée aux militaires » ! À ce titre les généraux américains - mais non pas le Congrès tout acquis aux lobbies - traînent les pieds et font heureusement obstruction… non par pacifisme aigu, mais parce qu’ils jugent plus expédient de recourir, d’user et d’abuser des nouvelles formes de guerre de basse intensité, voire souterraines, que leur offre une généreuse modernité : guerre télématique via les réseaux sociaux, la diffusion de rumeurs et de fausses nouvelles destinées à induire l’embrasement des masses dans le cadre de « révolutions colorées », guerres médiatiques virtuelles, guerres cybernétiques au moyen de virus informatiques tel Stuxnet qui s’en est pris aux sytèmes informatiques des centrales nucléaires iraniennes, ou des guerres terroristes, de celles qui ravagent la Syrie et maintenant le Liban, guerres dont on ne parle pas, ou si peu, puisque tous les feux de la rampe sont actuellement concentrés sur le « duo de pitres » Romney-Obama.

Alors Obama ?

De ce dernier point de vue, Obama s’est montré – entendez, son équipe, son Administration et ses conseillers militaires – plus habile en matière d’intervention extérieure, et d’une certaine façon beaucoup plus efficace, que son prédécesseur GW Bush. Obama n’a pas été pris, lui, la main dans le sac aux mensonges. Il s’est contenté de se retirer en silence d’Irak. Honteusement mais silencieusement. Au petit matin, sans tambour ni trompette laissant derrière lui une armée de mercenaires pour veiller au grain et sur les intérêts des Majors pétroliers. En Afghanistan, après avoir claironné le retrait – ou la retraite ? – il a aussitôt envoyé trente mille hommes supplémentaires faisant passer les effectifs américains, de 70 à 100 000 personnels. Un intéressant tour de passe-passe. Nous verrons en 2014, s’il est toujours là, s’il retire – ou a retiré – la totalité de ses troupes, où si Kaboul s’est entre-temps transformé en une sorte de Diên Biên Phu du XXIe siècle… car à l’arrivée, on ne voit pas vraiment pourquoi les Yankees feraient mieux que l’Armée Rouge.

Toute la « doctrine » Obama a donc consisté à réduire sa « signature ». À passer inaperçu, à ne pas mettre en direct les pieds dans le plat. En langue militaire cela ressort de la furtivité : l’art du camouflage. Un appareil furtif est celui qui a la plus petite signature radar, ou qui n’apparaît tout bonnement pas sur les écran. En un mot celui qui fait ses coups en douce. C’est en vertu d’un tel principe, que, de façon assez sournoise, Obama et son staff ont fait liquider le 2 mai 2011, dans leur sommeil, à Abbottābād, banlieue militaro-huppée d’Islamabad, un vieillard indéterminé et son épouse. Pompeusement présenté comme l’ennemi Numéro Un, Ben Laden en personne, le corps du supplicié est jeté à la mer dans les vingt-quatre heures supprimant du même coup toute possibilité ultérieure de confirmation d’identité. Pour ce faire Mister Obama s’est bien gardé d’avertir ses alliés pakistanais, ni avant, ni au cours de l’opération en dépit d’un viol assez manifeste de leur espace aérien souverain. Pékin, allié de la main gauche du Pays des Purs, n’a pas apprécié, mais - chut ! - la presse n’en soufflera jamais mot. Pour un coup de pub, ce fut un coup d’éclat et un coup de maître : d’un geste sûr et précis la honteuse ardoise bushiste était effacée. L’Amérique des rodéos pouvait recommencer à croire en elle-même. Oublié la crise, oubliée la dette, les banksters et le travail devenu denrée rare !

L’homme invisible

Furtivité et stay behind : Obama ne se met pas en avant. Il entend rester en arrière comme son grand ancêtre – Obama est le chef des armées, n’est-ce pas ? – le général Grant. Aussi chroniquement imprégné d’alcool que le sera son grand suiveur Churchill, le « Boucher » a été sans doute le premier chef militaire de l’âge moderne à diriger ses troupes de l’arrière. Jusqu’à Napoléon III – fait prisonnier à Sedan le 3 sept. 1870 - le commandant en chef était physiquement présent sur le champ de bataille. Avec Hiram Ulysses Grant tout change. Le généralissime ne s’expose plus. Il sacrifie cependant les hommes avec entrain. Vainqueur, Grant sera élu et réélu à la Maison Blanche. Aujourd’hui Obama, reste lui aussi en retrait : MM. Sakozy, Berlusconi et Cameron prirent en charge la guerre de Libye avantageusement troussée des oripeaux de la cause humanitarienne. Russes et Chinois bluffés, blousés jurèrent qu’on ne les y reprendrait plus. Reste que le maître d’ouvrage est resté lointain, faisant mine de se désintéresser d’un champ de bataille dont il s’est d’ailleurs un moment retiré… pour faire le coquet devant le Congrès. Pendant ce temps Sarkozy jouait à la guerre dans le vain espoir de bénéficier d’une tape sur l’épaule, soit l’adoubement de la puissance tutélaire qui dans l’imaginaire rétréci de notre ex-président devait lui valoir réélection. C’était oublier qu’au sommet de l’Olympe occidentaliste, les guerres de factions font rage. Notamment entre ceux qui veulent la gouvernance d’une technostructure mondiale façon Bruxelles et ceux qui, tenants de l’hyperclasse anonyme et vagabonde - autrement appelée « la force des marchés » - en pincent pour Londres, New-York et… Chicago, première place boursière planétaire pour les matières premières. L’endroit exacte où les « Grands bonds en avant » se concoctent et où les émeutes de la faim se programment.

Un dernier mot, Obama le furtif est l’homme des assassinats ciblés sous son seing. Une pratique israélienne[Cf. Victor Ostrovsky « Mossad : Un agent des services secrets israéliens parle » 1990.]] selon laquelle les chefs des Services spéciaux présentent au chef de l’exécutif, le Premier ministre dans l’État hébreu, une liste d’individus à abattre. Le politique avalise et l’opération humide – ou homo - peut être lancée… À partir de là, le Petit Poucet parsème son chemin de cadavres exquis. Obama est à ce propos peut-être l’un de ceux qui auront autorisé le plus d’exécutions extrajudiciaires. Évoquons pour finir la guerre des drones, en plein essor 3 . Une guerre sans nom, inavouée, officieuse, non reconnue par l’Administration des É-U concernant l’Afghanistan, le Pakistan, le Yémen, la Somalie et la Libye… opérations conduite par des « pilotes » basés à quelque vingt mille kilomètres du théâtre d’opération et coutumiers des « dégâts collatéraux ». Doux euphémisme pour la destruction d’une noce en lieu et place d’un jamboree de taliban ou d’al-qaïdistes.

La cause est entendue, Obama est un tueur aux dents blanches et au sourire Colgate, mais en quatre années il a reçu des coups, a été tiraillé, harcelé, menacé. Il a également rajouté quelques glaçons dans son whisky on the rocks. D’expérience, Obama a déjà été rendu prudent ou à défaut, un peu circonspect. L’autre par contre est un zélé zélote, pressé d’en découdre et de montrer qu’il est à la hauteur. L’un est dans l’attentisme, l’autre dans la surenchère. À tout prendre, mieux vaudrait conserver celui qui a déjà essuyé des plâtres et marque sa préférence pour les coups tordus plutôt que pour les grands affrontements cosmiques à coups de pélots nucléaires. Nous, nous sommes en première ligne. Eux sont loin en arrière du front. On ne change pas le diable que l’on connaît. Devise minimaliste certes, mais avons-nous d’autre choix ? A part la fermer et cracher au bassinet puisque nous avons été de notre côté, assez judicieux pour nous choisir un diable tout neuf, plein d’ardeur et point encore échaudé.

Notes

(1) Alors que l’islam limite les épouses légitimes à quatre, l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours était moins regardante quant au nombre des épousées. Officiellement la polygamie cesse en 1889 mais est maintenu dans certaines sectes mormones dissidentes telle L’Église fondamentaliste de Jésus-Christ des saints des derniers jours.

(2) On verra à ce sujet le film très édifiant « Casino », fiction semi ethnographique de Martin Scorsese, 1995. Mais uniquement en version originale VO. Parce que certaines paroles pourraient choquer quelques chastes oreilles communautaristes… Au cours des années soixante-dix, la mafia de Chicago, expédie Sam Rothstein interprété par Robert De Niro, à Las Vegas pour y diriger le casino Tangiers, l’une des « lessiveuses » du syndicat des camionneurs et société écran de la Mafia italo-juive. Terre promise à négocier avec les fondateurs Mormons.

(3) Actuellement l’armée américaine forme plus de pilotes de drones que de pilotes appelés à voler. Un tiers de la flotte aérienne de l’US Air Force serait composée de drones - Rapport du Congressional Research Service – et compterait précisément quelque 7.494 UAV (Unmanned Aerial Vehicles) contre près de 11.000 aéronefs avec pilote embarqué. À titre de comparaison, en 2005 les drones ne représentaient que 5% de la flotte de guerre américaine. D’après The Guardian du 5 juin 2012 le bilan des civils tués durant le mandat du Nobel de la Paix Obama atteindrait 830 civils lors des attaques de drones au Pakistan, 138 au Yémen, et 57 en Somalie.

 

Télévision 5 novembre veille des élections américaines

 

France Ô lundi 5 novembre, veille de l’élection, 20H45 « Primary colors  » de Mike Nichols, 1998, retraçant la résistible ascension du « démocrate » Clinton, magistralement incarné par le scientologue John Travolta.

 

Une plongée de 2h23’ dans les coulisses de la campagne démocrate de 1992. Adapté d'un roman de Joe Klein, rédacteur en chef à Newsweek, « Primary Colors » de Mike Nichols retrace le parcours de William Clinton dans sa course à la Maison Blanche. Ceux qui sont familiers des mœurs électorales américaines goûteront la crudité du tableau, celle du cynisme politiquement correct qui commande le travail de « communication » du candidat. Rien n’y manque, toutes les minorités sexuelles et raciales y sont représentées. Maintenant « communication » traduit en langage ordinaire, entendez « propagande », quelle soit publicitaire (commerciale) ou politique. L’Amérique d’Edward Bernays - neveu de Sigmund Freud, qui recombine en 1928 dans « Propaganda », son œuvre fondatrice, Gustave Le Bon et le pansexualisme de l’École de Vienne - invente entre les deux Guerres les « relations publiques ». Autrement dit, l’art et la manière de conditionner et de formater l’opinion et l’inconscient collectif. Par ailleurs, l’un des intérêts du film, notamment au plan psychologique, tient en l’ambiguïté du candidat : est-il réellement convaincu de ce qu’il dit… mais alors est-ce compatible avec l’indéniable propension au mensonge dont il fait abondamment preuve pour dissimuler ses frasques sexuelles ? Qui ment un peu, ment beaucoup, non ? S’il est insincère avec les siens, peut-il ne pas l’être de façon générale ? L’histoire nous a donné la réponse. Dans les derniers jours de son mandat, Clinton a gracié une brochette d’escrocs et de malfaisants d’envergure. Cela ne l’a évidemment pas empêché par la suite, tout comme l’ancien Premier ministre Blair, l’un des inventeurs des armes de destruction massive qui servirent de prétexte à faire « couler des fleuves de sang » bien réels en Irak, de poursuivre son petit bonhomme de chemin, et de donner ici et là des conférences à un million de dollars la prestation. Excusez du peu !

Bref, pour ceux qui voudraient, au-delà de la fiction, voir à nu ce qu’est la classe politique américaine, la séance n’est pas inutile… et ne prédispose pas à l’indulgence. Les récents scandales de notables de gauche en France – une ancienne collaboratrice de Julien Dray, arrêtée pour sa participation à des vols à main armée, une élue verte du XIIIe arrondissement de Paris impliquée dans un réseau de trafiquants internationaux de stupéfiants, etc. – nous donnent une idée de plus en plus précise de la corruption des classes dirigeantes occidentales, vérolées par le sexe, le goût du lucre et du pouvoir. Au final, « Primary Colors » est un film virulent, mais hélas un peu édulcoré sur sa fin par un retournement en forme de happy end pour les petits enfants.

 


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55 réactions à cet article    


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 4 novembre 2012 12:12

    Il n’y aura pas de surprise, Obama est presque assuré d’être réélu. Les médias entretiennent un faux suspens pour susciter l’intérêt de leurs téléconsommateurs et vendre leurs plages de pubs. La tableau de projection du Huffington Post (US), mis à jour heure par heure, ici en lien, donne 277 grands électeurs déjà « garantis » à Obama contre seulement 200 en faveur de Romney. Seuls quatre états sont toujours considérés comme étant « en balance » et, même là, Obama y est en tête dans les études d’opinion. Mieux, encore, l’Ohio - si prisé - ne fait plus parti des swing states, puisque considéré comme acquis aux démocrates.

    Dans l’éventualité, peu probable, où Romney fait le plein des états en balance, il est néanmoins battu. Il n’y a pas de suspens, juste une mise en scène médiatique.

    PS : Si je me goure je vous autorise à ressortir ce commentaire pour vous foutre de ma poire.  smiley


    • wesson wesson 4 novembre 2012 15:24

      Salut Peachy,


      Couillu !

      Je voyait pas ça comme du tout cuit pour Obama, parce qu’il est black et que l’Amérique est quand même assez fondamentalement raciste. Mais il faut avouer que Romney est un repoussoir. Les cadres de son parti le haïssent, mais ils n’ont que lui. Et il y a surtout le fait que Romney est un grand costume vide, et qu’il fera tout ce que ses conseillers vont lui dire - et là ça fait peur y compris aux plus acharnés. Je ne vais en citer que 4 qui sont particulièrement gratinés. Pour Mourdock et Huckabee, « le viol c’est la volonté de dieu et il en résulte des enfants bénis qui donnent des gens formidables ». Pour King et Akim, « le viol ne peut pas donner d’enfant ». Bref, avec de tels progressistes, difficile d’avoir le vote des femmes...

      Quand à l’enjeu, personnellement ça me fait penser à un Hollande/Sarko. Certes il fallait éviter le nabot à tout prix, mais on savait bien ce que l’autre valait... 


      « Si je me goure je vous autorise à ressortir ce commentaire pour vous foutre de ma poire »

      De toute manière, je crois pas que on t’aurai demandé l’autorisation ...

    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 4 novembre 2012 15:33

      Salut Wesson.

      Je n’en ai aucun doute.

       smiley smiley


    • 1 2 + 1 2 + 4 novembre 2012 15:48

      @ P C,
       Je ne sais si cette info peut changer votre opinion, mais Goldman Sacks et J.P Morgan ne distribuent leurs dollars sanglants que sur la candidature de Romney.
       Inutile de répéter que de toute façon, que ce soit l’un ou l’autre, la marionnette élue poursuivra l’ agenda liberticide et totalitaire exigé par les mêmes prédateurs sataniques.
       L’Europe va très mal, mais les u.s.a, malgré la montagne de faux dollars de la f.e.d, ne peuvent rien espérer de salutaire dans leur fuite en avant empirique et nauséabonde.


    • bigglop bigglop 4 novembre 2012 17:51

      Bonjour à tous,

      A l’instar de notre dernière « érection » présidentielle en France, le changement pour ne rien changer (ou en pire : affaire Aurore Martin), les présidentielles américaines sont un non choix car quelque soit l’élu, les vainqueurs seront les « généreux donateurs » qui perpétuerons la généreuse tradition néolibérale des banques d’affaires, des hedge funds, des multinationales transnationales (Google, Microsoft, Boeing, Halliburton, International American Products, possédant une forte éthique basée sur le profit maximal.
      Il suffit de comprendre les circuits de financement des campagnes :
      - les super pacs : sans limite, particuliers, entreprises, syndicats
      - organisations « 501 » : organisations caritatives recueillant des dons avec une limite de 50% pour les activités politiques.
      Open secrets
      The Center for Public Integrity


    • Yves Dornet 4 novembre 2012 18:31

      racistes les U.S ?

      pauvre wesson, changez votre vieux logiciel...les racistes sont aujourd’hui de l’autre côté mais chez nous... (mais allez vous comprendre la « subtilité » de la phrase ?)


    • bigglop bigglop 4 novembre 2012 18:44

      Quand Obama, par une pré-reprise de l’immobilier, crée une nouvelle bulle immobilière du « housing », trahit les citoyens (les 99%) au profit des plus riches (1%), truque les statistiques de l’emploi, etc....


    • Yohan Yohan 4 novembre 2012 19:07

      Je me fous par avance de ta poire


    • Constant danslayreur 4 novembre 2012 19:50

      "racistes les U.S ?

      pauvre wesson, changez votre vieux logiciel...les racistes sont aujourd’hui de l’autre côté mais chez nous... (mais allez vous comprendre la « subtilité » de la phrase ?)« 

       smiley ça en effet, c’est très subtil Thierry

      Allez, le courage il n’y a que ça de vrai, nous allons mon neurone et moi, essayer de relever ce défi très très difficile je l’admets volontiers. Voyons voir ».les racistes sont aujourd’hui de l’autre côté mais chez nous..." :

      - Bibi a déménagé de l’autre côté de la rue ? Non

      - Le KKK ouvre un bureau à Tel aviv ? Non

      - Hitler a ressuscité à Beersheva ? Non plus

      Bon ben tant pis hein, z’êtes trop subtil, z’êtes trop subtil, pas de votre faute smiley



    • Yves Dornet 4 novembre 2012 19:56

      salut constant, ça roule ??? smiley

      “Je détruirai vos maisons, je tuerai vos enfants…” “Un jour le drapeau de l’Islam flottera sur le parlement de Londres. Nous musulmans le verront aussi flotter sur la Maison Blanche..."

      Vidéo : L’islam mis à nu en moins de 30 minutes


    • Constant danslayreur 4 novembre 2012 20:20

      Salut Thierry,
      Pour ce qui est de rouler, ça roule bien merci, j’espère que pour vous aussi.

      Sinon il est très bien votre lien, en effet sans ce genre de bénévoles pour vous annoncer que Ben Ladin et Mollah Omar sont à deux doigts de prendre Washington, Londres et Paris, vous risqueriez de ne pas vous en apercevoir à temps smiley

      Ils se paient déjà le portrait de l’armée française, c’est inadmissible
      http://www.youtube.com/watch?v=HJXeOJvBusg
      http://www.youtube.com/watch?v=a4o0VVtz35Q


    • Yves Dornet 4 novembre 2012 20:45

      ben non Constant, j’ai le genou en vrac ... pffff ET en plus je dois lire Talon, Wesson, jonathan...des aigris de la vie alors que les vagues sont là...bon allez, faut positiver.

      Je passe quelques jours assez exceptionnels ici au Maroc... non à Marrakech chez moi mais à Essaouira chez un poto d’amour...

      à bientôt Constant smiley


    • wesson wesson 4 novembre 2012 23:24
      Bonsoir Thierry « Israel » Jacob,


      « mais allez vous comprendre la »subtilité« de la phrase ? »

      Vous faites bien de me le faire remarquer, car effectivement la subtilité chez vous, ça doit être quelque chose d’assez récent.

      Sinon je persiste et je signe : Une bonne partie des Américains ne peuvent pas encadrer Obama juste parce qu’il est black. Il se fera probablement réélire non pas parce que les gens l’apprécient, mais parce que l’autre est vraiment zinzin.

    • Leo Le Sage 4 novembre 2012 23:51

      @Peachy dont j’admire le courage
      Vous dites : « Si je me goure je vous autorise à ressortir ce commentaire pour vous foutre de ma poire » [...]

      Comme tu t’en doutes, je ne me foutrais jamais de ta poire.

      C’est un comportement irresponsable.
      Tu as le droit de te tromper, même Sarkozy avait le droit de se tromper.
      Mais les erreurs de Sarkozy ont un impact sur le monde lorsque le tiens n’engage que toi.

      Tout le monde peut se tromper, moi compris.

      Je suis du même avis sur un point : Obama est celui auquel on donnera le pouvoir, mais la vraie question est de combien d’avance on va lui donner  ?
      A mon avis ce sera d’une très courte tête, que dis-je d’un cheveu.

      Il y a un an j’ai été au courant qu’il serait là pour un deuxième mandat.
      Je crois comprendre que c’est parce qu’il n’y a pas de candidat capable en face.
      Malheureusement c’est vrai.
      Lorsqu’on sait que 20% des fonds reçus par les Republicains est d’origine inconnu et il est de 10% pour les Democrats, on devine bien où çà cloche.
      Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse vouloir voter Romney plutôt qu’Obama, compte tenu des informations pertinentes sur Romney, et de surcroit disponible sur le net.

      @Yves dornet
      Il est de notoriété public que vous êtes un incapable n’est-ce pas ?
      Je suis pourtant au regret de reconnaître que vous avez raison sur le point sur le racisme enfin presque.
      Rageant.

      Votre femme, çà va ? Elle dor[ne]t bien ? smiley

      @Par Yohan (xxx.xxx.xxx.224) 4 novembre 19:07
      Vous dites à Peachy : « Je me fous par avance de ta poire » [...] smiley
      Il a la pêche [Peach] donc çà ne peut pas coller avec sa description. smiley

      @Par wesson (xxx.xxx.xxx.43) 4 novembre 15:24
      Vous dites : « l’Amérique est quand même assez fondamentalement raciste » [...]
      Ce n’est pas tout à fait exact.
      Mais on va dire que l’idée est là.

      J’ai une connaissance [african type] qui a vécu en France et qui vit maintenant aux USA.
      Il vit dans une zone particulièrement raciste, la Pensylvanie.
      Il m’explique que c’est nettement mieux aux USA.
      « racism is overated »

      Romney l’incapable de service :
      C’est vrai qu’il est détesté par les républicains, mais ils savent aussi que s’il ne réussit pas, ils pourront lui dire « adios amigos ».
      S’il échoue, à supposer qu’il soit élu, ils pourront encore lui dire « casse toi... ».
      Donc c’est le meilleur atout.
      Par contre, bizarrement aucun ne s’est posé la question : et s’il réussit sa présidence... ? smiley

       
      Cordialement

      Leo Le Sage
      (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


    • wesson wesson 5 novembre 2012 00:57

      Bonjour Leo,


      « J’ai une connaissance [african type] qui a vécu en France et qui vit maintenant aux USA.
      Il vit dans une zone particulièrement raciste, la Pensylvanie.
      Il m’explique que c’est nettement mieux aux USA. »

      Je n’ai jamais dit que nous étions moins racistes que les Américains, je vous assure que dans mon environnement immédiat j’en ai quelques uns qui n’ont rien à envier aux rednecks les moins dégrossis de la bible belt.

      D’autre part, n’allez pas tirer de conclusion générale sur ce qui reste un cas particulier.

      Et pour finir, le racisme le plus inacceptable, ce n’est pas le pauvre type qui parle « des gris » , mais c’est lorsque il est institutionnel, c’est à dire lorsque des politiques commencent à l’utiliser à des fins électorales, et à le faire rentrer dans la loi. Et là franchement, lorsque je vois comment à évolué la législation sur le séjour de longue durée des étrangers résidant en France, on as effectivement plus guère de leçon à donner même à l’Amérique Redneck.

    • Leo Le Sage 5 novembre 2012 01:18

      @Par wesson (xxx.xxx.xxx.43) 5 novembre 00:57
      Vous dites : « Je n’ai jamais dit que nous étions moins racistes que les Américains » [...]
      Je ne vous accuse de rien, çà ne vous a pas échappé.
      Et je n’ai pas dit non plus qu’en France il y a plus de racisme.
      C’est plus compliqué que cela.
      Ce que je dis c’est que de manière générale, c’est mieux aux USA pour une personne de couleur.
      Et comme vous le savez, il y a des crimes racistes qui n’existeront jamais en France, cela va de soi.
      [Texas...]

      Tous ceux qui ont eu la chance d’y mettre les pieds vous le diront, à quelques nuances près.
      Mon propos est seulement de préciser que lorsqu’un « african type » qui vit dans une zone de raciste affirme sans prosélitisme que c’est mieux làbas, devrait nous interroger.
      Je ne sais pas vous, mais moi çà m’interpelle.

      Ce discours n’a pas changé depuis des dizaines d’années.
      Ce serait même une insulte à votre intelligence que d’affirmer si ce n’est que simple spéculation.
      Et vous le savez sûrement que j’ai horreur des affirmations gratuites...

      Et je ne vous ai jamais vu raconter des salades, pas comme quelques uns en tout cas.
      (Si si, il m’arrive fréquemment de lire vos commentaires.)

       
      Cordialement

      Leo Le Sage
      (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


    • ETIENNE 5 novembre 2012 14:15

      Salut Yves Dornet, ça roule ?

      « Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici, et égorgez-les en ma présence. » (Jesus Christ)

    • Fergus Fergus 5 novembre 2012 14:50

      Bonjour, Peachy.

      Je crois, moi aussi, et depuis longtemps, que l’on nous amuse avec un faux suspense uniquement basé sur le vote global des Etasuniens alors que la seule chose qui compte, c’est le nombre des grands électeurs. Et là, guère de surprise à attendre : Obama devrait l’emporter sans trop de difficultés comme tu l’as pertinemment souligné.


    • curieux curieux 5 novembre 2012 17:05

      @ Wesson
      mais on savait bien ce que l’autre valait.
      Non, en bassesses, reniements « Fromage puant » a atteint des abysses.


    • ETIENNE 5 novembre 2012 19:18
      désolé de vous contredire
      Il s’agit bien de paroles de Jésus rapportées par Luc, et il s’est montré cruel et/ou mesquin à plus d’une reprise


    • merci pour ces supers précisions

      ET VIVE OBAMA


    • Constant danslayreur 4 novembre 2012 12:46

      Sympa, j’ai appris un nouveau mot merci (ça m’en fait 117, pas mal non)

      •  TYMPANISER, verbe trans.
      Vx, littér.

      A. − Critiquer, ridiculiser, décrier publiquement quelqu’un ou quelque chose. On dit que cet écrivailleur ose se remontrer dans Besançon, il peut me tympaniser avec adresse, et de façon à ce qu’il soit impossible de l’amener devant les tribunaux (Stendhal, Rouge et Noir, 1830, p. 126).Le petit journal rendait des services inappréciables à Lucien et à Coralie en maintenant le tailleur, la marchande de modes et la couturière, qui tous tremblaient de mécontenter un journaliste capable de tympaniser leurs établissements (Balzac, Illus. perdues, 1839, p. 470).

      B. − Tympaniser (les oreilles de) qqn. Casser les oreilles de quelqu’un. J’ai un ami qui m’a plusieurs années tympanisé les oreilles de Berquin (Baudel., Art romant., Drames et Romans honnêtes, 1851, p. 417).Des airs surtout de La Fille de la Mère Angot (...) me tympanisèrent jusqu’à l’aube (Verlaine, Œuvres compl., t. 4, Mes pris., 1893, p. 374).

      C. − PATHOL. Gonfler l’abdomen. Le trèfle a l’inconvénient de météoriser ou tympaniser les bestiaux ruminants qui le pâturent (C. Ragut, Statistique du département de Saône-et-Loire, 1838, p. 550 ds Quem. DDL t. 22).

      http://www.cnrtl.fr/definition/tympaniser

      Sur Obama-Romney la seule chose qui m’intéresse est de savoir quand s’arrêtera enfin ce simulacre qui a déjà coûté plus d’1 milliard d’euros ?
      http://globservateur.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/11/02/etats-unis-obama-et-romney-ont-depense-plus-d-un-milliard-de.html


      • Constant danslayreur 4 novembre 2012 12:47

        Dollars pas euros, sorry Messrs presidents de mes xued


      • kettner 4 novembre 2012 12:46

        quoiqu’il en soit

        Il n’y aura qu’un élu ..... le dollar .


        • goc goc 4 novembre 2012 13:04

          @ l’auteur

          bravo pour l’article

          on en a assez de cette americanisation des médias
          déjà la semaine dernière, alors que nous subissions une tempête qui avait fait 3 morts, les journaux télé ouvraient sur les risques de la tempête « machin » qui devrait faire des dégâts la-bas, puis après quelques infos sur la campagne électorale us, on a enfin eut le droit de connaitre les dégâts chez nous. bravo et merci pour les familles de disparus !!
          Et quand on sait que la dramatisation de la dite tempête est totalement artificielle et électoraliste, on est encore plus honteux de l’attitude collaborationniste digne de Vichy, de notre presse.

          et puis n’oublions pas qu’aux USA, les lecteurs ont le droit de choisir entre « Madelin » et « DeVilliers » et c’est tout, c’est dire ou se situe la notion de « démocratie » américaine, sans oublier que le parti communiste est toujours traité comme un pestiféré alors que le KKK a toujours pignon sur rue dans certains états.


          • Fergus Fergus 5 novembre 2012 16:59

            Bonjour, Goc.

            Il y a pourtant d’autres candidats dans cette élection, et pas forcément des « pestiférés ». Mais ils sont laminés par la puissance financière développée en faveur des représentants des deux grands partis. Cela dit, même sans cette puissance, il est probable que la bipolarisation l’emporterait quand même.

            Le pire est que l’on risque de suivre le même chemin, le fric en moins.


          • goc goc 5 novembre 2012 18:47

            Bonjour Fergus

            cette bipolarisation a été totalement institutionnalisée, en effet, pour qu’un candidat puisse participer à un débat télévisé, il doit auparavant avoir obtenu 15% de voix aux sondages d’opinion

            c’est à dire que premierement, ce sont bien les sondages qui font les présidents, et non les électeurs (bravo la démocratie) et deuxièmement, alors qu’en France tous les candidats ont le même temps de parole, aux USA, ce sont seulement les deux (voir localement les trois) candidats les plus connus (donc ayant dépensé le plus d’argent en pub, meeting et autres gadgets), qui peuvent passer à la télé.


          • sirocco sirocco 4 novembre 2012 13:24

            La France étant devenue une marionnette des USA, et notre président (depuis plusieurs années) un caniche aux pieds de l’Oncle Sam, le résultat de l’élection américaine nous concerne quand même un petit peu. Pour savoir à quelle sauce nous serons mangés et combien cela va continuer à nous coûter de servir les intérêts américains partout dans le monde.


            • Fergus Fergus 5 novembre 2012 17:02

              Bonjour, Sirocco.

              D’accord avec vous et de facto en désaccord avec l’auteur sur ce point : quoi que l’on pense des candidats étasuniens, nous sommes évidemment concernés. Ne serait-ce que sur leplan international avec un Romney qui, poussé par ses amis les plus radicaux, pourrait relancer la guerre froide avec la Russie.


            • Ariane Walter Ariane Walter 4 novembre 2012 14:47

              SIMULACRE
              Si vous voulez savoir qui dirige les Us et le monde lisez
              « American War machine » de Peter Dale Scoot.
              de la grande histoire contemporaine.


              • Ariane Walter Ariane Walter 4 novembre 2012 14:52

                Le blog de Mélenchon sur le sujet.

                Oncle Sam et oncle Ben : l’élection américaine selon jean-Luc :

                Q ue voit-on ? La compétition entre un réactionnaire mormon aveuglé de nationalisme le plus obscurantiste et un démocrate à la ramasse qui n’a tenu parole sur presque aucune de ses promesses et rend le monde dans un état pire qu’il l’a trouvé en arrivant. Leur commune intention de maintenir le reste du monde à leur botte, le bilan épou
                vantable de leurs aventures militaires, l’incroyable dictature de leur monnaie qui déstabilise le monde entier, leur prison secrètes, les tortures qu’ils utilisent, l’affreux camp de torture de Guantanamo, leur 19 agences « d’intelligence », leur droit d’entrer dans les comptes en banques de chaque européen, leur droit de contrôle des embarquements à bord des avions qui survolent leur territoires et tous ces indices de la décadence paranoïaque de ce pays, ne seront pas évoqués. Un spectacle beaucoup plus simple a été sélectionné pour nous. Nous ne serons pas désorientés. On nous donnera nos points de repères habituels. Nous disposons donc du frisson convenu, chacun selon son camp. Un Disneyland pur et sans tache.
                ---------------------------------------


                • bert bert 4 novembre 2012 15:45

                  maudits soient les amerlocks car se sont des hypocrites !!!!!!

                  (c’est perso j’me suis fait larguer par une « fan d’obama »)

                  • alinea Alinea 4 novembre 2012 16:18

                    Chomsky dénonce tout cela depuis plus de quarante ans ! Cela ne fait pas si longtemps que les bouches s’ouvrent à des oreilles moins fermées ; que les choses se savent !
                    Mais tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ou bien, à force de tirer sur la corde, on finit pas la rompre !
                    C’est inéluctable, comme dit l’autre ! Aujourd’hui c’est bien cet inéluctable que l’on craint, non pas parce qu’il n’est pas nécessaire, mais bien que parce que l’on devine que ça ne se passera pas en douceur !


                    • lemouton lemouton 4 novembre 2012 17:33

                      Je vais être un peu hors sujet.. mais je vais poser une question..

                      « Ne trouvez vous pas suspecte sur BFMTV, cette information répétitive, à micro bien ouvert, et banderoles non floutées, accordées aux identitaires.. ? »

                      moi... chais pas.. smiley


                      • Jean-Louis CHARPAL 4 novembre 2012 18:00

                        Ce qui est certain, c’est qu ’aux Etats-Unis, le lobbying est une forme de corruption et que dans le contexte de l’immense bond en arrière qu’a engendré partout la sauvagerie ultra libérale, aucun politicien américain ne peut aller au plan économique et social au-delà du centre droit.

                        Celui qui s’aventurerait plus à gauche, se ferait serait aussitôt flingué politiquement (voire physiquement...).Il y a donc une lutte factice entre un homme de centre droit, otage de ses banquiers donateurs qui l’entourent de conseillers chargés du retour sur investissements, et un autre qui a un pied dans la droite extrême et un autre dans l’extrême droite.

                        Aucun des deux n’a actuellement la volonté ni la possibilité, de revenir sur un partage des richesses délirant. Les millions de pauvres continueront à souffir et à se trouver devant ce choix enthousiasmant : crever dans la rue ou crever en prison.

                        Quant à la politique étrangère, inutile de jouer les autruches : aucun des 2 candidats ne changera le logiciel impérialiste qui est la seule carte à jouer du pays pour continuer à exister à ses propres yeux et à ceux de la communauté internationale, ni concernant l’Amérique Latine, ne changera le logiciel colonialiste qui va du harcélement médiatique aux coups d’Etat, le tout piloté par une CIA qui n’a toujours rien compris, ni rien appris.

                        Cela étant, l’amitié entre les peuples doit toujours être présente à l’esprit de tout démocrate progressiste. Il y a aux USA de nombreux citoyens,très actifs et de toutes conditions, qui luttent pour un monde meilleur et plus juste.

                        Le cinéaste Michael Moore a fait des films cinglants contre la misère galopante, les injustices sociales et la dictature des marchés. Des manifestations massives ont fait échoué des projets de l’OMC et de nombreux économistes et universitaires (qu’on retrouve souvent dans le Monde Diplomatique) condamnent la brutalité et l’inhumanité d’un ultra libéralisme poussé aux limites de l’absurde.

                        Rien n’empêche qu’à l’avenir émerge un parti réellement progressiste.

                        C’est du moins ce qu’il faut souhaiter et espérer, même si ce n’est pas pour la semaine prochaine.


                        • alinea Alinea 4 novembre 2012 18:25

                          Un État corrompu, au vu et au su de tous est une État décadent ; une société corrompue est une société décadente.
                          Qu’arrive-t-il à un monde décadent ?
                          Zorro ?


                        • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 novembre 2012 18:31

                          « Une lucidité inutile puisque cela ne l’avait pas empêché de faire entrer les Rothschild à Matignon en la personne de M. Pompidou. »


                          Allez, du grand n’importe quoi pour commencer... Sa phrase exacte était : «  »La Bourse, en 1962, était exagérément bonne, en 1966, elle est exagérément mauvaise, mais vous savez, la politique de la France ne se fait pas à la corbeille" (1966).

                          Un bon gros contre-sens pour commencer. Sur une copie, c’est zéro d’office.

                          • Yves Dornet 4 novembre 2012 18:40

                            oui, OBAMA ou ROMNEY...peu importe, l’essentiel est ailleurs. Renforcer l’OTAN contre les états qui promeuvent des idéologies liberticides (islam, communisme, fascisme)


                            • bonnes idées 4 novembre 2012 20:17

                              O’bwana, t’es qu’un bouffeur de bananes.  smiley


                              • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 4 novembre 2012 21:53

                                On t’a reconnu, Jean-François Copé.


                              • Thorgal 4 novembre 2012 23:03

                                Obamney ou Rombama ? That is the question ...


                                • L’immigré 5 novembre 2012 04:53

                                  Heureusement qu’il existe des enfants comme Abigail (thank you, little girl, and stop crying now, it’s nearly over) pour manifester leur ras-le-bol de cette médiatisation des élections américaines sur YouTube. Cependant, qu’on le veuille ou non, les élections américaines auront une influence, si minime soit-elle, sur l’évolution du monde, d’où l’importance d’y manifester un certain intérêt.
                                  Le peuple américain aura le président qu’il mérite. Souhaitons que son choix soit dicté par des considérations factuelles plus que par des considérations émotionnelles.
                                  On parle souvent de l’American Dream et de l’American Way of Life, mais, clairement, les États-Unis sont tout ce qu’on veut, sauf, un monde de Bisounours...

                                  @Talon [d’Achille] :
                                  I’m sorry, guy, I do not agree with you.
                                  Peut-être que Romney est plus beau qu’Obama, mais, Obama a
                                  nettement plus de classe que Romney. Je ne voterais jamais pour un pignouf (sic), si j’avais le droit de voter. J’ai déjà dit pourquoi et c’est ce qu’il y a de plus important à mes yeux. Obama pourrait très bien être un real WASP, comme on dit en Amérique, et Républicain que mon opinion ne varierait point.

                                  @Jean-Louis CHARPAL :
                                  Loin de moi l’idée de contester ce que vous affirmez, mais, que vous le croyez ou non, Michael Moore votera Démocrate. Et pourtant, il n’est pas complètement corrompu par la politique, que je sache. Ses films sont en effet, selon ce que je compris, très engagés et, donc, forcent le respect. Dommage qu’il soit peu écouté.
                                  En outre, bien que votre critique soit logique, la philosophie américaine est, je ne vous apprends rien, la libre entreprise formalisée par le laisser-faire et laissez-passer et surtout l’esprit pionnier : pas de place pour un discours de gauche. Sorry, that’s typically American !

                                  @Peachy Carnehan :
                                  Si tu te goures, on ne se foutra pas de ta poire, on dira seulement que t’es une pomme.
                                  Sans vouloir t’offenser, mec.

                                  @goc :
                                  La démocratie à l’américaine vous choque ? That’s America, man ! Didn’t you know that ?
                                  La tempête
                                  « machin » est dénommée « Sandy », je crois. Malgré les dégâts qu’elle causa, elle permit aux New-yorkais de se réveiller de leur torpeur et de sortir de leur bulle. Je voulais dire par là que c’est ce qu’il y a de positif à relever de la tempête.

                                  @sirocco :
                                  « à quelle sauce nous serons mangés » ? Heu... Hem... Un dindon de la farce bien rôti à la broche, peut-être ? Miam !

                                  @Dornet :
                                  Your comment is not needed, stupid guy ! Grow up or shut up !

                                  Have a nice day, wise people !


                                  • goc goc 5 novembre 2012 09:20

                                    @ l’immigré

                                    La démocratie à l’américaine vous choque ? That’s America, man ! Didn’t you know that  ?
                                    Ce qui me choque, c’est qu’on puisse appeler cela de la démocratie, et qu’au nom de cette mascarade, on puisse aller de par le monde, semer la terreur et la barbarie.
                                    De plus, ce qui me choque c’est que cette vision de la démocratie autorise aussi l’installation de régimes dictatoriaux qui écrasent les vraies démocraties, comme au Chili de pinochet ou en Argentine. Enfin oser parler de démocratie pour un pays qui applique le « patriote act », c’est comme si on nous faisait croire que les régimes communistes respectaient leurs populations.

                                     Je voulais dire par là que c’est ce qu’il y a de positif à relever de la tempête.

                                    tant mieux pour eux, mais cela ne nous concerne pas, ou tout du moins, largement moins que notre tempête qui a frappé notre pays, qui a tué 3 personnes, et privé une partie de nos habitants d’électricité. Alors ouvrir les journaux tv ou mettre en première page, les problèmes des ricains, et passer au second plan nos problèmes internes, c’est plus que choquant, c’est honteux !. c’est d’autant plus honteux qu’avec cette méthode digne de Coué, nos médias cautionnent un régime largement antidémocratique, guerrier et qui considère notre Europe comme leur paillasson et accessoirement leur caisse de retraite


                                  • L’immigré 6 novembre 2012 03:48

                                    @goc :
                                    La démocratie à l’américaine requiert qu’elle soit appréciée avec un regard américain. Ce que vous dénoncez s
                                    eraient plutôt les agissements de l’administration américaine qui n’est pas, jusqu’à preuve du contraire, le reflet de la culture américaine telle que je la connais : je doute fort, par exemple, que le peuple américain accepte sans réserve ‒vous l’évoquiez‒ l’assassinat d’Allende, président chilien démocratiquement élu, sachant que cela fut orchestré pour l’exploitation du cuivre au profit de l’Amérique, même au nom de la sacro-sainte idéologie capitaliste business is business. Je suis bien placé pour le dire puisque j’ai des copains américains et je connais des proches qui suivirent une formation aux États-Unis.
                                    À mon humble avis, votre erreur est d’avoir oublié que votre vision de la démocratie est trop française comme si c’était la seule qui vaille dans le monde. Si on appliquait votre vision de la démocratie à l’Amérique, Al Gore aurait été président des États-Unis.
                                    Un Américain, pour vous contredire, vous dirait à juste titre : « Et, si nous aussi on jugeait la France avec notre regard d’Américain, cela vous plairait-il ? » Connaissant la manière dont les Américains imaginent la France, clairement, non !
                                    Même si j’aime votre façon de voir les choses, je crains qu’il faille que vous regardiez les choses sous des aspects plus internationaux, c’est-à-dire, plus objectifs : la meilleure façon de juger un peuple est de l’apprécier avec les yeux de ce peuple (au pire, des yeux combinés à sa propre vision des choses). Personnellement, je m’abstiens de juger un peuple.
                                    Les Américains n’aiment pas tous leur pays (dont son administration) et le montrent comme ils le peuvent. Mais, ils sont très minoritaires. Avec un regard français, qui se veut démocratique comme vous le sous-entendiez, ces derniers auraient tort parce qu’ils sont minoritaires, donc, logiquement, l’Amérique aurait peu à se reprocher...
                                    Moralité : ce n’est pas parce qu’on est minoritaire qu’on a forcément tort.

                                    En outre, je souligne que lorsque je parlais de la démocratie à l’américaine, je pensais à la démocratie telle qu’elle se pratique aux États-Unis et non à la manière dont les États-Unis exportent leur vision de la démocratie. Peu d’Américains se sentent concernés par ce qui se passe en dehors de leurs frontières. On se doit de les comprendre puisque ce sont des êtres humains comme vous et moi.

                                    Quand je parlais de l’aspect positif de la tempête, je critiquais indirectement le comportement de beaucoup de personnes, dont des Américains, qui oublièrent qu’il existe des choses plus importantes dans la vie que la bulle dans laquelle certains étaient (totalement ?) enfermés (ostentation, luxe, luxure, Fouquet’s et autres potins). Ils sont rapidement descendus sur terre suite à un fâcheux événement. Cela peut aussi s’appliquer à ce qui se passe en France. Donc, cela vous concerne, même indirectement.

                                    Quant à la médiatisation que vous jugeâtes excessive, si j’étais vous, je me poserais plutôt la question de savoir à quel marché s’adresserait les informations diffusées. Une jeune Française de souche d’une vingtaine d’années titulaire d’un BTS dans le domaine social (rien d’extraordinaire, donc) me dit qu’elle rêverait de vivre en Amérique. Je lui posai naïvement la question : « Vous parlez anglais ? » Je la vis acquiescer dans l’embarras. Peu convaincant. Cet exemple montre l’intérêt des jeunes pour l’Amérique et donc logiquement justifie cette médiatisation si outrancière soit-elle. La question n’est pas de condamner ou d’approuver. It’s only a market problem.

                                    En résumé, vos assertions ‒pertinentes, certes‒ auraient plus de poids si elles étaient relatées de façon plus objective.


                                  • agent orange agent orange 5 novembre 2012 06:52

                                    « Ce n’est pas celui qui vote qui décide. C’est celui qui compte les votes qui décide ». Staline (?).


                                    Certaines rumeurs affirment que le résultats des élections US sera truqué, comme en 2000 et 2004. Hart Intercivic, est l’une des quatre compagnies qui fournit les machines à voter électronique dont le boss n’est autre que Tagg Romney himself, le fils de Mitt ; celui même qui voulait casser la gueule à « Barky » (Obama).
                                    Les patrons des autres fournisseurs (Diebold, ES&S et Sequoia) sont proches du parti républicain. Etant donné que les sondages annoncent un résultat serré, il sera d’autant plus facile de manipuler le scrutin.
                                    Si tel est le cas, quel ultérieur motif les néoconservateurs veulent ils réaliser ? On se souvient que la nomination de W Bush par la cour suprême avait rendu possible la réalisation du 11/9.
                                    Est ce que Romney attaquera l’Iran, comme le rêvent ses supporters du lobby israélien ? Pour se faire, il faudra d’abord qu’il purge son état major des éléments de la faction Trilatérale (Bzrezinski, Rockeffeler, Soros), qui elle préfère affaiblir la Chine et la Russie par des « actions de basse intensité ».
                                    Bref, comme le conclu l’auteur, on ne change pas un diable que l’on connait... Je n’ose m’imaginer les US sous l’emprise d’un ordre messianique incarné par le chrétien fondamentaliste Paul Ryan, le co-listier de Romney.



                                    • Roubachoff 5 novembre 2012 07:22

                                      Un article assez bizarre, somme toute. La différence entre Obama et Romney ? Peut-être une guerre contre l’Iran, par exemple, tout le monde semble d’accord pour le dire. Avec quelques risques que ça dégénère en conflit mondial.

                                       Vraiment, aucun impact sur nos vies !

                                      Mouais...


                                      • lemouton lemouton 5 novembre 2012 08:17

                                        sondage du matin

                                        « ....En France, les sympathisants de droite préfèrent Barack Obama à 75% contre 9% à Mitt Romney,..... »

                                        ha bon ??? smiley...euh.... Obama est donc de droite ??..

                                        ou la droite de France est une des plus bêtes ou des plus compléxées ???
                                        ou le sondage est pipo ??


                                        • Jimmy le Toucan 5 novembre 2012 08:19

                                          De toute façon, aucun des deux ne pourra redressa la barre de ce pays, la seule différence, c’est que le simple d’esprit Romney (comme nouveau président) pourra gouverner un peu plus longtemps que le neuneu de Obama s’il continue à ne pas tenir ses promesses, de toute façon ce dernier sera élu et uniquement grâce à Sandy




                                              • curieux curieux 5 novembre 2012 17:12

                                                Demander aux illuminatis, aux Bildenberg, ils connaissent le résultat. De toute façon l’un ou l’autre appliquera les décisions que ces premiers ont prises, sinon rappeler vous JFK.


                                                • L’immigré 6 novembre 2012 09:45

                                                  @Gars d’Affi :
                                                  « Signé : devinez qui ? »
                                                  Je peux jouer aux devinettes, moi aussi ? The answer is China ! No ?

                                                  « Vous, on n’en a rien à foutre. »
                                                  hem... Puis-je respectueusement me permettre de vous retourner le compliment, monsieur le
                                                  conn... heu... le canard ?
                                                  Maintenant que j’ai trouvé la réponse,
                                                  à mon tour de jouer aux devinettes. Puis-je ?
                                                  Vous on n’en a rien à foutre aussi. Si vous êtes un connard ayant une politique mondiale sous votre houlette parce que vous êtes l’atelier du monde, vous n’êtes qu’un milliard et demi, nous sommes un groupe de connards politiquement, socialement, ethniquement, etc. hétéroclites ne faisant que pousser le reste du monde à nous suivre. Nous sommes presque trois milliards avec un PIB nominal de plus de douze milliards de dollars américains. On vous emmerde ! Fuck you ! We fuck you ! Qui sommes-nous ?
                                                  [réponse : la prochaine fois]

                                                  Juste au cas où : loin de moi l’idée de vous insulter, je vous taquinais. Toutes mes excuses au cas où je vous aurais choqué.


                                                • UN EVEQUE MORMON PRESIDENT .........NON MERCI .

                                                  pas dans un pays dont une loi empeche un député ou sénateur de recevoir des cadeaux de plus de 100 dollars ne peut etre corrompu comme le notre

                                                  nous 577 deputes eux 370 .....environ.senateurs nous plus de 400 eux 200.

                                                  1 elu pour 1000 hb chez eux et nous 1 pour 120hb

                                                  nos sénateurs et députés roulent avec et pour les « lobbies » les lobbyiste des gros groupes pharmaceutiques ont table ouverte au sénat e a l’assemblée

                                                  RAPPELEZ VOUS DU MEDIATOR DE SERVIER 101 DEPUTES ET SENATEURS mouillés ...aucun inéligible aux dernières législatives battus...oui pour beaucoup....
                                                  ET LE DEPUTE CARDIOLOGUE PS PRESIDENT REMET CELA AVEC SANOFI

                                                  DU CLUB PROMETHEUS vendeurs d’arles comme commissionnaires des takkiedine...gaubert et d’autres sarkozystes convaincus..


                                                  • vendeurs d armes (van Ruymbek ce juge incorruptible vient de faire saisir les biens de 2

                                                     commissionaires....genr e takkiedine.

                                                    CA SENT MAUVAIS POUR BALLAMOU(dur...) ET SARKO 1ER...........

                                                    espèrons que le bagne de cayenne est pret..cail va en falloir de la place pour 50 %DE L UMP


                                                  • bonnes idées 6 novembre 2012 17:34

                                                    les démons jouent de l’HAARP. Les peuples ensorcelés attendent impuissants le nouvel ordre mondial.

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