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Accueil du site > Tribune Libre > Obsèques d’un chaud lapin

Obsèques d’un chaud lapin

 Malgré son âge avancé, il avait encore bon pied, bon œil. Et tout le monde dans le village croyait qu’après avoir passé avec succès le tournant difficile des 80 ans, Marcel deviendrait centenaire. À près de 90 ans, il animait encore les vendanges chez ses petits-neveux du Lembron, moins pour couper les grappes de ces vignes à piquette – ses lombaires n’y auraient pas résisté – que pour raconter des anecdotes égrillardes à l’oreille des filles, histoire de mettre l’ambiance. Et voilà qu’il vient de casser sa pipe, sans même pousser un soupir d’avertissement, alors qu’il s’apprêtait à déguster son petit blanc limé quotidien. Marcel aurait eu 92 ans en mars. Il en avait tout juste 40 lorsque je l’ai connu. Je le revois encore avec son bleu de travail et sa casquette vissée sur la tête, caressant d’une main voluptueuse la calandre d’une Simca Beaulieu en fredonnant Bambino...
 
La calandre d’une Beaulieu ou les pare-chocs d’une paroissienne. Un phénomène, ce Viala. Plutôt du genre indépendant, il n’avait jamais songé à se marier pour, disait-il, « pouvoir continuer à péter quand il en avait envie », motif au demeurant tout aussi respectable que les fumeuses raisons métaphysiques invoquées par d’autres pour fuir les contingences matrimoniales. Une volonté de célibat en l’occurrence facile à réaliser vu que la majorité des filles du coin n’aspiraient qu’à une chose : quitter au plus vite cette cambrousse du bout du monde rythmée par la traite du bétail et dont les événements majeurs, relayés par L’Auvergnat de Paris grâce au zèle épistolaire de Rolande Sabatier, la correspondante locale, se limitaient à la phlébite de Martial Vigouroux, à l’incorporation de René-Pierre Marty au 92e régiment d’infanterie de Clermont ou à la cueillette par Marguerite Jouvente, la femme du rebouteux de Nozerolles, d’un cèpe dépassant le kilo. Pour vous dire l’animation !
 
À quarante ans passés, il était donc resté célibataire, le Marcel Viala. Cela étant, tout célibataire que l’on soit, l’appel du sexe est là qui impose à l’esprit des images émoustillantes et au bas-ventre des excitations pressantes qu’il faut bien soulager de temps à autre si l’on ne veut pas tourner fada. Et le grand Marcel échappait d’autant moins à ces pulsions libidineuses qu’il était d’une nature particulièrement vigoureuse et d’un tempérament très porté sur la chose. Hors l’exutoire traditionnel du mariage, il avait donc le choix entre trois solutions : 1) pratiquer l’autarcie sexuelle ; 2) copuler dans les meules avec les filles du cru décoincées de la craquette ; 3) évacuer son trop-plein d’énergie auprès des professionnelles de la galipette.
 
La première voie n’ayant plus les faveurs de ce brave Marcel depuis qu’il avait été déniaisé, il restait les deux autres. Mais, hormis quelques laiderons en quête d’un amant pas trop regardant sur leur strabisme, leurs poils aux pattes ou leur féminité de planche à repasser, les filles étaient le plus souvent rétives à livrer leur intimité douillette aux pattes calleuses et incrustées de cambouis de ce faune rural vieillissant. Quant aux prostituées, il n’en était guère question, Marcel s’accommodant mal des amours tarifées, pour des raisons tenant plus du portefeuille que de la morale. Comme la plupart des célibataires, il avait pourtant recours de temps à autre à ces pratiques vénales, sinon à quoi ça servirait qu’elles se décarcassent les discrètes spécialistes sanfloraines dont on se passait les adresses sous le manteau ? D’après certains échos, même les tapineuses clermontoises encoignées dans les ruelles sombres du quartier de la cathédrale avaient droit à ses visites lors de ses virées dans le Puy-de-Dôme. Mais il ne s’agissait là que d’un pis-aller en cas de surchauffe, notamment lorsque les corps des estivantes en quête de bronzage s’offraient quasiment nus à la caresse du soleil d’été ou s’encadraient à contre-jour sur les pas de porte dans des transparences acryliques tentatrices...
 
Outre les demoiselles et les putes, il y avait bien dans la commune quelques veuves pas trop délabrées physiquement, et même appétissantes pour certaines, à l’image de la sémillante Nathalie Roussilhe dont le cul ferme et généreux faisait tourner la tête des hommes et rouler des yeux furibonds à leurs épouses. Des veuves qui, dans leur frustration amoureuse et le long défilé des nuits sans étreinte, ne demandaient qu’une chose : que l’on outrageât de temps à autre, et tant qu’à faire le plus souvent possible, leur pudeur de femme et leur fidélité déclarée au défunt dont le portrait sépia trônait entre le buffet massif et l’antique horloge. Mais une veuve, c’est comme une fille, ça s’épouse. Or il n’était pas question pour le vieux gars de se laisser mettre le grappin dessus, même si lesdites veuves avaient du bien, et quelques-unes n’en manquaient pas. C’est dire à quel point le Marcel était solidement accroché à sa liberté. À la rigueur un petit coup tiré par-ci par-là, en souvenir des séances de touche-pipi à la communale ou par pure compassion pour une classarde en manque, mais sans le moindre engagement, et en se bouchant les oreilles pour ne pas entendre le chant nuptial des redoutables sirènes en noir.
 
Son truc, au Marcel Viala, c’était les femmes mariées. Avec elles, pas de chantage au mariage : un coin de grange ou d’atelier, la chambre d’un bouvier dans le meilleur des cas, et là, cotillons relevés et brages baissées, le Casanova de la Margeride mettait vite fait bien fait « le petit Jésus au chaud dans la crèche » comme on disait alors, jusque dans les oreilles du curé pour le faire sortir de ses gonds. Malgré la rusticité des étreintes, les femmes y trouvaient leur compte. Marcel y trouvait le sien.
 
Naturellement, cela n’allait pas sans grincements de dents du côté des maris : apprendre par la rumeur publique que sa femme se fait ramoner par un autre n’a rien de réjouissant. Aussi les cocus étaient-ils pleinement rassurés lorsqu’ils découvraient l’identité de l’étalon. Inutile de sortir les fourches. Inutile de tourner la virole du Laguiole pour en bloquer la lame, histoire de piquer la viande de l’outrecuidant au détour d’une ruelle par une nuit sans lune, comme cela s’était déjà vu dans des circonstances analogues. Après tout, Viala était l’un des leurs à ces jobastres, et pour tout dire un bon ami, presque un parent ou un frère. Devoir ses cornes à un proche en allégeait le poids, au point qu’elles en devenaient presque agréables à porter. D’autant plus que dans un monde agricole devenu par la force des choses très mécanisé, il eut été particulièrement mal venu de se fâcher avec le Marcel vu que c’était... le garagiste du village ! Ce qui, dans la hiérarchie des valeurs rurales, le plaçait derrière le vétérinaire mais devant le médecin. Allez donc dans ces conditions lui reprocher de réviser personnellement le carburateur des voisines ! Et tant pis s’il y allait de son propre système d’injection !...
 
Sacré Marcel. Étendu au centre de la nef dans son robuste habit de chêne, l’ancien mécano a réuni beaucoup de monde autour de sa dépouille. Sont présents sa famille, ses amis, le Maire et quelques conseillers, soucieux de se montrer en vue des prochaines élections municipales. Mais aussi un nombre inhabituel de femmes. Par un curieux hasard, la majorité de ces dames est constituée de septuagénaires et d’octogénaires, fripées par le temps et burinées par l’écir. Que sont les séduisantes carrosseries de ces bonnes amies devenues ? Ces carrosseries que le garagiste se plaisait à faire vibrer entre la réparation d’un embrayage et le remplacement d’un joint de culasse. Plus ou moins percluses de douleurs, et pour certaines appuyées sur des cannes, ces dames, presque toutes vêtues de noir, essuient furtivement une larme sur leur visage ridé. La conjonctivite, probablement…
 
Allez, bonne route, Marcel. Je sais que la petite cousine thanatopractrice t’a mis sur ton trente-et-un pour aborder le paradis des mécanos. À toi les belles cylindrées éternelles. Et, qui sait ? peut-être trouveras-tu là-haut celle que tu chantais parfois à tue-tête dans ta fosse en parodiant Luis Mariano : « La bielle de Cadix a l’essieu de velours… »
 
 La photo du village de Saugues (chef-lieu de la Margeride) qui illustre ce texte est d’Émile Taillefer.
 

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52 réactions à cet article    


  • jako jako 15 février 2010 11:43

    Un beau texte de vie, la vraie vie merci Fergus, (c’est l’Opinel qui a une virole smiley )


    • Fergus Fergus 15 février 2010 11:57

      Bonjour, Jako, et merci pour votre commentaire.

      Vous avez entièrement raison, c’est l’Opinel qui possède une virole. Et c’est bel et bien Opinel que j’avais écrit dans un premier temps avant qu’une fausse manip n’efface une partie de mon texte, partie que j’ai réécrite en introduisant cette erreur. Pour ma peine, je serai privé de... Laguiole fermier (l’un de mes fromages préférés) à midi !


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 février 2010 13:14

      Je vous lis toujours avec grand plaisir. Si nous étions heureux nous ne lirions que des auteurs comme vous...

       
      Pierre JC Allard

      • Fergus Fergus 15 février 2010 13:25

        Bonjour, Pierre, et un grand merci à vous pour ce commentaire.

        Hélas ! la vie est ainsi faite qu’il faut de tout pour dépeindre notre environnement, y compris de la tragédie, du pathétique et de la noirceur.

        Il n’empêche, la vie rurale, encore dépourvue des artifices véhiculés par la télévision, avait du bon, même lorsqu’elle était rude.


      • Gabriel Gabriel 15 février 2010 13:51

        Traverser la vie comme son village en zigzagant pour éviter les poteaux qui se jettent sur vous après le sixième apéros. Chercher sa muse provisoire, parce que rien ne dure, pour se blottir dans sa chaleur et sous son oeil protecteur. Tout comme Marcel, des milliers d’errants traversent leur époque le cul sur le skaï d’une berline et le nez à la brise des saisons.

        Merci Fergus, toujours au top ! 


        • Fergus Fergus 15 février 2010 15:35

          Gabriel, vous êtes un poète. Merci pour ce superbe commentaire.

          Personnellement, et même si j’ai fait des tas de choses formelles dans ma existence, je n’en ai pas moins été un « touriste de la vie » avec précisément ce regard étonné (et parfois déconcerté) sur les lieux, les objets et les gens. Et cette certitude à la clé : l’aventure est au bout de la rue ou à l’extrémité du pré, parfois plus belle, plus intense ou plus dramatique que dans les fictions audio-visuelles...

          PS : Les poteaux, ces vicieux, sont effectivement dangereux lorsqu’ils tentent de se coucher sur vous ; il en va de même pour les poubelles qui, si vous n’y prenez pas garde, prennent un malin plaisir à vous agresser lâchement. A votre santé, Gabriel ! 


        • vivien françoise 15 février 2010 14:15

          Bonjour Fergus,
          Saugues, chef-lieu de la Margeride. Robert Sabatier « les noisettes sauvages »
          Vous êtes un autre Robert Sabatier.
          Ce Marcel Viala, paix à son âme, a dû laisser des héritiers sous le manteau.
          Quand il troussait les femmes mariées, certaines ont dû par la force des choses, annoncer
          un petit Jésus à leur mari légitime ;
          La France profonde mais si merveilleuse à mes yeux.
          VF


          • Fergus Fergus 15 février 2010 15:59

            Merci à vous pour cet éloge flatteur, mais je ne prétends pas à la comparaison avec Sabatier.

            Un nom qui, soit dit en passant, me rappelle un épisode fameux de mon enfance lorsqu’en pleine fenaison j’ai vu ma grand-mère saisir dans le panier du casse-croûte un grand couteau et foncer sur un dénommé Sabatier qui passait sur le chemin et qu’elle accusait d’avoir volé du foin durant la nuit. D’un côté un un grand gaillard aux bras noueux d’une trentaine d’années, de l’autre une petite femme déjà un peu voûtée mais terriblement déterminée sous son chapeau de paille. Le Sabatier avait eu beau prendre la grand-mère de haut, il s’en était fallu de peu qu’il ne se fasse sévèrement piquer par mon aïeule. Tout cela pour 2 ou 3 malheureux tas de foin. Mais les récoltes, aussi modestes fussent-elles, étaient sacrées. Cela dit, n’en déplaise à la grand-mère, rien n’a jamais prouvé que ce Sabatier-là avait quelque responsabilité dans cette dérisoire affaire qui tenait plus de l’immémoriale rivalité qui opposait nos familles.

            Vous avez raison, tous les Marcel Viala doivent avoir, ici ou là, semé des descendants qui, par un curieux hasard, ont les mêmes yeux, la même forme de la mâchoire ou le même grain de beauté sur la fesse. Et cela d’autant plus qu’à l’époque la contraception était encore balbutiante et se heurtait dans les campagnes à l’opposition souvent farouche des médecins. Par chance, l’ADN n’avait pas encore été identifié et l’on élevait les gamins sans trop se poser de questions sur le géniteur. A l’évidence, c’était mieux ainsi !


          • gimo 16 février 2010 20:19

            bonjour Fergus 

            je me suis régaler

            il faut toujours garder son petit  jardin interdit

             pour ne pas être pris pas cette société qui marche sur la tête

            je sens l’odeur des foins séchés et le chant des oiseaux 
            et au loin l’angelus sonner

            merci
             pour ce petit ’air frais

          • Fergus Fergus 17 février 2010 10:03

            Bonjour, Gimo.

            Rien de tel pour se ressourcer de temps en temps que de se replonger, pour ceux qui l’ont connue, dans l’ambiance rurale avec son cortège d’odeurs d’étables, de pâturages couverts de rosée, de rapports humains plus ou moins chaleureux mais authentiques. Tout cela bien loin de la ville, de ses nuisances sonores et de l’indifférence de ses habitants. Tout n’est évidemment pas idyllique dans les villages, mais tout y est à taille humaine et c’est déjà essentiel. Et puis rien de tel que la présence des animaux dans les régions pastorales pour engendrer un effet apaisant.

            Merci pour votre commentaire.


          • mokhtar h 15 février 2010 14:35

            Merci à l’auteur
            C’est beau, ces tranches de vie. Bravo à l’auteur qui a décelé l’aptitude de Marcel à maintenir en place tous ses organes essentiels, y compris ses idées sur le bon choix. Puissions tous avoir quelque chose de son quotient d’intelligence... Le veinard !


            • Fergus Fergus 15 février 2010 16:05

              Bonjour, Mokhtar.

              A l’évidence, Marcel était un sage, aussi à l’aise au garage qu’en dehors, et sachant mettre à bon escient la main sous le capot !


            • Raymond SAMUEL paconform 15 février 2010 14:45

              Bonjour,

              Tous les commentaires sont positifs, et pas seulement en raison de la forme.

              Il y en a encore peu, de ces commentaires, mais tout de même, dans les futurs aussi personne ne prendra la défense des maris. J’en fais le pari. Ils se verront tous dans le rôle du Marcel et pas du tout dans celui des cocus.

              C’est beau la nature humaine......


              • Fergus Fergus 15 février 2010 16:14

                Bonjour, Paconform.

                Le propre des cocus, c’est souvent d’être aveugle. Et s’il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, il n’est également de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. A quoi bon en effet se tourmenter s’il suffir de détourner les yeux pour s’éviter un ulcère à l’estomac ?

                Cela dit, pour ce qui est de se voir dans la peau d’un Marcel, nul doute qu’il y aurait affluence tant les hommes sont, pour la majorité d’entre eux, pénétrés (si j’ose dire) de leur pouvoir de séduction et de leur capacités à donner du plaisir à leurs partenaires.

                Enfin je parle là en général car pour ce qui me concerne, je n’ai jamais eu le moindre talent pour le donjuanisme. Et d’ailleurs je ne suis pas une affaire, c’est mon épouse qui l’affirme. Mais soyez sympa, ne le répétez pas !


              • vivien françoise 15 février 2010 17:10

                MME FERGUS n’ a pas du être trop contente de son cadeau de ST Valentin !!
                Pour se laisser ainsi à divulguer des informations privées.
                Elle s’ évite en tout cas des ulcères et des migraines inutiles. Son Fergus est bien sage devant son écran ;
                Ptit coucou à mme Fergus, ya pas de raison.


              • Fergus Fergus 15 février 2010 21:40

                Mme Fergus et moi-même vous saluons avec un sourire amusé !

                Bonne nuit.


              • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 février 2010 16:17

                Tchika Tchika tchi aï aï aï .....

                Super récit Fergus . plein d’ esprit .

                Bravissima ..


                • Fergus Fergus 15 février 2010 16:27

                  Salut, Capitaine, et merci à vous d’être venu faire un tour dans la Margeride pour cet hommage à Marcel.

                  Bonne journée.


                • Raymond SAMUEL paconform 15 février 2010 16:22

                  Bonjour FERGUS,

                  Que je suis donc bête !
                  Il m’aurait donc suffit de détourner les yeux, et à mon fils aussi, pour éviter à chacun de nous et à nos enfants la catastrophe !
                  Bon Dieu ! Merci FERGUS, mais c’est trop tard pour nous.


                  • Georges Yang 15 février 2010 17:43

                    Salut Fergus
                    Ce qui est etonnant c’est que des gens comme votre "heros’ etaient bien acceptes dans un mileu rural catholique et seraient de nos jours traites de vieux salopard par des laics defenseurs des droits d’on ne sait trop quoi


                    • Fergus Fergus 15 février 2010 18:03

                      Salut, Georges.

                      Cette acceptation pouvait être toute relative, et nécessité faisant loi, on était plus indulgent avec ceux dont avait besoin. C’était quelque peu hypocrite mais humain. Quant au « milieu rural catho », certes il était composé de baptisés mais qui fréquentaient l’église plus pour rencontrer les voisins le dimanche et boire l’apéro avec eux au bistrot que par conviction religieuse ; on croyait juste ce qu’il fallait pour ne pas injurier l’avenir !

                      D’autre part, je vous trouve bien sévère avec les « défenseurs des droits d’on ne sait trop quoi ». Certes il existe des intégristes dans un nombre de plus en plus grand d’activités militantes, mais aussi une majorité de personnes mesurées et respectueuses des autres. Du moins je le crois...

                      Bonne journée.


                    • gruni gruni 15 février 2010 17:50

                      Bonsoir Fergus .

                      Apparemment le célibat est un bon moyen pour vivre vieux et garder une certaine jeunesse de l’esprit et du corps .
                      Moi qui croyais que c’était le contraire, si j’avais su !


                      • Fergus Fergus 15 février 2010 18:48

                        Bonsoir, Gruni.

                        Toute règle a ses exceptions. Et la verdeur, même limitée au langage en raison de l’âge, peut être un bon palliatif à un régime alimentaire parfaitement équilibré. La verdeur et la curiosité : comme l’a dit un jour Nicolas Boileau (je crois que c’est de lui), « l’ennui naquit un jour de l’uniformité ». Et avec l’ennui, le refus du combat pour la vie...


                      • snoopy86 15 février 2010 18:42

                        Une histoire belge Chantecler .... Volontaire ou non ?

                        En tous cas bravo à l’auteur...


                      • Fergus Fergus 15 février 2010 18:59

                        Bonsoir, Chantecler et Snoopy.

                        Eh oui, belles bagnoles que celles-là, encore que je n’en étais pas trop fan. Celle que je préférais, c’était la Ford Mustang. Rien que le nom faisait déjà rêver les gamins que nous étions et qui découvraient les westerns sur les premières télévisions à pénétrer dans les foyers.

                        Mais effectivement, qu’est-ce qu’elles suçaient !


                      • snoopy86 15 février 2010 19:15

                        C’est pour cela qu’à l’époque on disait que les flics avaient arrêté un individu pantalon baissé au volant d’une Mustang en plaques belges smiley

                        Amis d’outre-quiévrin, je vous présente toutes mes excuses ...


                      • olivier cabanel olivier cabanel 15 février 2010 19:13

                        Fergus,
                        magnifique texte,
                        j’ai vraiment apprécié...
                         smiley


                        • Fergus Fergus 15 février 2010 19:19

                          Bonsoir, Olivier, et merci à vous pour ce commentaire et cette incursion dans la Margeride.


                        • pigripi pigripi 15 février 2010 20:57

                          Que de banalités, que de clichés, pour un texte conventionnel écrit à la manière de...une copie soignée de nos écrivains les plus franchouillards, les plus misogynes, les plus machos, les plus méprisants vis à vis des femmes qui ne sont pour eux que des porte-vagins.
                          Le Marcel, il est égoïste, il ne pense qu’à son plaisir
                          Le Marcel, il est criminel, il baise sans préso
                          Le Marcel, il est vorace, il prend et rechigne à donner
                          Le Marcel, il veut le beurre, l’argent du beurre et la crémière sans lacher un radis
                          Le Marcel, il fait partie du gang des mâles vicelards de son village qui se refilent « leurs » femmes pour s’en... par femme interposée
                          Le Marcel, il est irresponsable puisqu’il se fiche des conséquences de ses actes : combien de suicidées, combien de frustrées, combien de prostituées, combien de rejetées, combien de tabassées après avoir été culbutées par le joyeux Marcel ?

                          Qu’en 2010 ce genre de portrait fasse rigoler est absolument lamentable au regard du respect de l’humanité mâle et femelle.

                          Et un lapin, je rappelle que c’est une rencontre annulée, un animal qui éjacule en 3 secondes mais aussi une version du conil, origine de con (celui d’Irène, of course)


                          • Fergus Fergus 15 février 2010 21:17

                            Merci, Pigripi, pour votre commentaire.

                            Sincèrement désolé si ce texte vous apparaît franchouillard et bourré de clichés. C’est malheureusement mon style et il est peu probable que j’en change.

                            Quant à Marcel Viala (ou à ses semblables), il n’est ni le criminel ni le pervers que vous décrivez, mais un type qui a des appétits sexuels et qui trouve des partenaires consentantes.

                            La seule différence entre la réalité urbaine et celle des villages réside dans la difficulté à vivre ce type de sexualité dans la discrétion en dépit des précautions prises par les uns et les autres.

                            Je vous souhaite une excellente nuit.


                          • pigripi pigripi 15 février 2010 21:14

                            Vous avez raison, tous les Marcel Viala doivent avoir, ici ou là, semé des descendants qui, par un curieux hasard, ont les mêmes yeux, la même forme de la mâchoire ou le même grain de beauté sur la fesse. Et cela d’autant plus qu’àl’époque la contraception était encore balbutiante et se heurtait dans les campagnes àl’opposition souvent farouche des médecins. Par chance, l’ADN n’avait pas encore été identifié et l’on élevait les gamins sans trop se poser de questions sur le géniteur. A l’évidence, c’était mieux ainsi !

                            Vous croyez vraiment qu’a « l’epoque », le terme « batard » n’existait pas ? qu’il n’y avait pas de discrimination entre les enfants adulterins et les enfants legitimes ? que les enfants illegitimes n’eaient pas maltraites, souvent cruellement ? que les batards n’etaient pas mis au ban de la societe, assignes aux taches les plus dures dans les campagnes ? Que meme sans recherche Adn on ne savait pas qui etait le veritable geniteur ?


                            • Fergus Fergus 15 février 2010 21:26

                              Vous avez raison, Pigripi, le terme batard existait en effet et était employé ici et là pour quelques enfants issus de relations adultères et mal acceptés. Mais j’ai connu également, y compris dans ma propre famille, des enfants manifestement adultérins qui étaient parfaitement intégré et faisaient corps avec leurs frères et soeurs.

                              De même, j’ai connu (là aussi jusque dans ma propre famille) des cas de devoir d’un frère envers son frère aîné décédé, le cadet épousant la veuve pour ne pas laisser les enfants du mort sans père.

                              Sans doute n’avez-vous pas connu la vie dans ces montagnes car vous sauriez qu’il y a finalement plus de caricature dans les sentiments et les actes que vous prêtez à ces populations rurales que dans la relation de la vie d’un Marcel Viala.


                            • Fergus Fergus 15 février 2010 21:39

                              Bonsoir, Waldgänger.

                              Question bien indiscrète à laquelle il m’est impossible d’apporter une réponse. Cela dit les hommes comme les femmes sont actifs de plus en plus tard...

                              Saint-Germain-Lembron est en effet le chef-lieu du Lembron. J’y ai quelques cousins dans la commune de Madriat où subsistent quelques vignes. Mais les meilleures de ces vignes sont à Boudes où l’on produit des vins de bonne qualité qui furent, paraît-il, servis à la table d’Henri IV.

                              A noter l’architecture des maisons du Lembron, très méridionales et couvertes de tuiles romanes, qui contrastent avec celles, beaucoup plus sèvères et couvertes d’ardoises ou de lauzes, que l’on trouve à 20 km de là en montant vers les hauts plateaux du Cézallier ou vers le massif du Sancy. Une région séduisante et très reposante.


                            • pigripi pigripi 15 février 2010 21:48

                              Sans doute n’avez-vous pas connu la vie dans ces montagnes car vous sauriez qu’il y a finalement plus de caricature dans les sentiments et les actes que vous prêtez àces populations rurales que dans la relation de la vie d’un Marcel Viala.

                              Je n’ai pas connu la vie de vos montagnes mais celle de mes campagnes du Sud-Ouest ou il faut croire que les gens sont plus tares en ce qu’ils traitent mal les batards, que les femmes seduites et abandonnees s’entaillent les poignets, etc.

                              Je crois que je parle a un sourd qui campe droit dans ses cliches chauvinistes males...Si pour une fois vous essayiez de vous mettre dans la peau d’une veuve qui au lieu d’etre joyeuse est contrainte d’epouser son beau frere, coutume tres rependue dans de nombreuses ethnies ou la protection des biens et de la descendance passe par l’endogamie...


                              • pigripi pigripi 15 février 2010 21:58

                                Je suppose que dans vos montagnes, Fergus, les femmes ne mouraient pas en couches trop rapprochees, qu’elles n’avortaient pas en sautant d’un pont ni en risquant le tetanos en s’enfonçant une queue de persil dans le col de l’uterus, que les familles recomposees paour cause de mortalite perinatale n’inspiraient pas les contes dans lesquels les enfants des premiers lits sont martyrises par une maratre (Cendrillon, la Belle et la bete, Peau d’ane, etc.)

                                Quant au consentement des femmes, j’aimerais bien avoir leur point de vue, celles qui n’ont jamais dans vos montagnes connu le harcelement, le viol, l’inceste, etc.


                                • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 février 2010 22:21

                                  Pigripi ,

                                  Soyez gentille , lisez entre les lignes , le billet parle d’ un célibataire dans une zone rurale des années passées .

                                  C ’est une relation imagée d’ un garagiste dans le milieu paysan d’ une époque donnée .

                                  Ni le viol , ni l’ inceste ni le harcèlement ne sont la trame de ce récit .

                                  La projection de vos problèmes personnels dans vos commentaires ne relèvent pas des compétences de l’ auteur ni des lecteurs . 

                                  Dans d’ autre cas libre à vous de commettre un ou plusieurs articles exposant votre pathologie .

                                  Merci de votre compréhension et bonne soirée à vous .


                                  • Fergus Fergus 15 février 2010 22:43

                                    Merci, capitaine, pour ce soutien et ce commentaire qui vient à point nommé remettre les choses en place face aux attaques d’une Pigripi qui confond manifestement ce texte avec un traité sociologique écrit par un universitaire souffrant de multiples pathologies.

                                    Je ne nie évidemment pas tous les problèmes évoqués par Pigripi et qui, aujourd’hui encore pour ce qui concerne les enfants, me restent familiers par l’intermédiaire de ma soeur et de mon beau-frère qui accueillent depuis de nombreuses années des gamins de la DDASS parfois en grande détresse.

                                    De même, et je crois l’avoir démontré dans de nombreux articles et commentaires, j’ai beaucoup de respect pour les femmes et je me range sans la moindre hésitation au côté de celles qui sont battues et humiliées.

                                    Mais tout cela est hors sujet dans le cas présent.

                                    Je vous souhaite une excellente nuit, Capitaine, ainsi qu’à Pigripi.


                                  • vivien françoise 16 février 2010 00:39

                                    Fergus,
                                    J’ espère que Pipigri aura compris en lisant vos autres articles que vous êtes non pas un infâme mysogine mais un conteur né ;
                                    Ayant eu la même réaction au début, je peux témoigner que j’ai changé d’avis en vous lisant avec un réel plaisir au fil de vos histoires.
                                    J ’espère que Pipigri comptera parmi vos lecteurs assidus dès qu ’elle aura compris quel gentleman vous êtes.
                                    (un peu de pommade ne peut faire de mal !)


                                  • Fergus Fergus 16 février 2010 09:09

                                    Un grand merci à vous pour ce soutien. Vivien Françoise, et je peux vous assurer que, ma modestie dût-elle en souffrir, cette pommade n’irrite pas mon épiderme.

                                    J’écris comme je le sens, en m’efforçant de récréer les ambiances que j’ai connues et qui perdurent encore parfois ici et là. Et je regrette sincèrement lorsque des lecteurs ou des lectrices, comme Pigripi, font des interprétations erronées (ou hors sujet) et me prêtent des sentiments que je n’éprouve évidemment pas. Ainsi que l’a écrit Rocla, il faut aussi savoir lire entre les lignes. Cela dit, peut-être devrais-je me montrer plus explicite, mais je crains que cela ne se fasse au détriment du récit et de cette ambiance évoquée plus haut.


                                  • fifilafiloche fifilafiloche 15 février 2010 23:21

                                    Je me joint à l unanimité pour vous féliciter pour ce texte divertissant et sans prétention. Aussi rafraichissant qu’ un Bourville chantant « la tacataca trique du gendarme » ;o)


                                    Attention quand même, les féministes veillent, il vous faudra aussi faire un texte sur Germaine et ses amants où une femme sera l héroine !

                                    • Fergus Fergus 16 février 2010 09:29

                                      Bonjour, Fifilafiloche, et merci pour ce commentaire.

                                      J’ai déjà écrit des articles concernant plus directement les femmes. Quelques-uns pour faire sortir de l’ombre des artistes ou militantes méconnues :
                                      Artemisa
                                      Sofonisba
                                      Adelaïde
                                      Hubertine la suffragette.

                                      D’autres à la tonalité plus variée tels :
                                      Violée, humiliée… Détruite !
                                      L’orchidée et l’artichaut
                                      Confession d’une « salope » 

                                      J’ai beaucoup de respect pour les femmes, et je serais navré qu’elles puissent penser le contraire.


                                    • zadig 16 février 2010 07:26


                                      Merci pour cet article reposant et calme.


                                      • Fergus Fergus 16 février 2010 09:30

                                        Et merci à vous, Zadig, d’avoir pris le temps de le lire.
                                        Bonne journée.


                                      • Salsabil 16 février 2010 10:03

                                        Bonjour Fergus,

                                        Article sympa et rafraîchissant.

                                        Tu vas désormais pouvoir nous en faire un sur l’hystérie....... smiley

                                        Amicalement.

                                        Gül


                                        • Fergus Fergus 16 février 2010 10:16

                                          Salut, Gül, et merci pour ta visite.

                                          Blague à part, pourquoi pas en effet un article sur l’hystérie ? Encore que je ne sois pas trop bien armé sur le sujet car j’ai plutôt tendance à fuir les intégristes de tout poil. Des intégristes qui, par leurs opinions exacerbées et leur agressivité récurrente, se coupent des réalités et refusent tout débat contradictoire courtois. Dommage ! 

                                          Et toi, n’as-tu pas un projet en préparation ?

                                          Je te souhaite une excellente journée.


                                        • Raymond SAMUEL paconform 16 février 2010 10:34

                                          Bonjour,
                                          Quelle que soit la qualité du texte et le plaisir que l’on a à le lire, on ne peut pas éliminer ce qui est dit et qui résonne pour beaucoup, dont moi-même.
                                           Même si le véritable sujet c’est la vie rurale (que je porte moi aussi dans mon cœur), ce qui est dit n’est pas sans effets.
                                          Quand ma belle-fille a accueilli le retour de chantier de mon fils en lui envoyant son amant pour le prévenir, et qu’elle croyait dur comme fer que les enfants lui appartenaient en propre, elle a donné une autre image de la vie rurale ; mon fils et mes petits-enfants sont abîmés à vie.
                                          Ce n’est pas le sujet mais il est bon de remettre les choses en place. Dans cette remise à plat il faut aussi interpeller le féminisme de PIGRIPI qui essaie illico de faire croire que le Marcel violait forcément les femmes ou peut-être qu’elles croyaient toutes que le Marcel avait l’intention de les prendre dans son harem. Il faut prendre l’habitude de se défendre contre cette certitude que l’homme naît coupable et que la femme est toujours douce, bonne, respectueuse des autres, aimante...et victime.
                                          A propos, PIGRIPI, que pensez-vous des six ou sept femmes entre trente cinq et cinquante ans qui me font comprendre sans ambiguité (l’une avec insistance pendant plus d’un an) qu’elles ont la main sur le string ? que pensez-vous du fait que leurs avances de femmes mariées et mères de famille (enfants souvent à la dérive) sont faites à un homme dont les quatre vingts ans ont sonné ?
                                          Peut-être pourriez-vous avoir un peu le sens des réalités plutôt que vous aligner systématiquement sur une l’idéologie féministe mortifère.


                                          • Fergus Fergus 16 février 2010 10:55

                                            Bonjour, Paconform, et un grand merci pour ce commentaire pertinent et nuancé dans lequel je me reconnais totalement.

                                            Oui, il existe des problèmes familiaux (parfois dramatiques) en milieu rural, mais ni plus ni moins que dans les autres milieux, contrairement à ce qui a été longtemps colporté sur les moeurs paysannes.

                                            Et si les militantes ont raison de défendre la cause des femmes (j’ai moi-même participé à une manifestation de Ni Putes Ni Soumises), cela doit se faire dans la lucidité et non dans l’anathème. Car comme vous le soulignez, les comportements sexuels ont beaucoup évolué et les femmes, désormais désinhibées psychologiquement, ne sont aujourd’hui guère différentes des hommes dans leur comportement.
                                             
                                            Enfin, les Marcel Viala n’agissent pas en prédateurs comme le croit Pigripi, mais en individus qui aiment le sexe et la vie sans pour autant contraindre qui que ce soit à avoir des rapports avec eux. Je connais quelques femmes qui n’ont strictement rien à leur envier sur ce plan. Et c’est humain, rien de plus ! 


                                          • brieli67 16 février 2010 11:30

                                            ha ha les pépés !
                                            http://www.meimon-nisenbaum.avocat.fr/lexique/?mot=frontal-syndrome

                                            Les GO des clubs du troisième âge ! Ces déments « vasculaires » traités à temps par les confrères se font de plus en plus rares.
                                            Au grand dam de ces dames de tout âge...

                                            Difficile d’admettre la conversion d’un bon père de famille timide effacé bien sous tous rapports en un satyre courant la gueuse.

                                            Caaaaaaaaaaaaaaaaaar !!
                                            Ceux à qui la choooooooooooose ne fait rien
                                            n’aiment pas ceux à qui la chose fait du bien !!


                                            • Fergus Fergus 16 février 2010 11:41

                                              Salut, Brieli, et merci pour cet amusant commentaire.

                                              Bonne journée.


                                              • vinvin 17 février 2010 03:12

                                                (@L’ auteur).


                                                Merci infiniment pour cet article romanesque, mais charmant, d’ un personnage de milieu rural nommé MARCEL.

                                                J’ ai eu un grand plaisir a vous lire, ainsi que la majorité des réactions, ( sauf PIGRIPI qui me semble un peu coincé de la chose !....)

                                                Etant moi-meme de milieu rural, ( natif d’ un petit village se situant a 25 euros de la gare TGV D’ Avignon,) je pense que chaque villages dans les provinces ont eu, ou ont leur « MARCEL » !.....

                                                D’ ailleurs, votre Marcel me rappelle mon Grand-père, ( qui s’ appelait lui aussi MARCEL,) quelle coïncidence !

                                                Mon Grand-père était lui aussi un bon vivant coureur de « jupons », et il adorait le rosé, et le 51 !
                                                Normal vu qu’ il était originaire d’ un petit village du Gard nommé TAVEL. ( Tavel et son célèbre rosé...).

                                                Je connais actuellement un MARCEL de 77 ans qui lui aussi est un amateur de belle femmes.....

                                                Pour en revenir au MARCEL que vous connaissiez, dans votre article vous parlez du PUY DE DOME, donc j’ en déduis que ce bon Monsieur était originaire de la France profonde ?.....

                                                C’ est excellent, j’ adore cette région, le Massif central et ses environs. Les gens y sont très accueillants et agréables.

                                                J’ ai eu l’ occasion de me rendre a ST ETIENNE, ainsi qu’ a COURNON D’ AUVERGNE, ( via Clérmond-Ferrand,) A l’ occasion de la tournée de Johnny, et j’ ai beaucoup aimé les quelques échanges que j’ ai pu avoir avec la population résidente de ces régions, beaucoup plus chaleureuse que les populations des grandes métropoles.

                                                Encore une foi merci pour votre excellent article. Un vrai plaisir !



                                                Bien cordialement.




                                                VINVIN.



                                                • Fergus Fergus 17 février 2010 09:43

                                                  Bonjour, Vinvin, et un grand merci pour ce long et chaleureux commentaire.

                                                  En réalité, si les petits-cousins cousins de ce bon Marcel et les dames de petite vertu de Clermont vivent dans le Puy-de-Dôme, le décor se situe aux confins du Cantal et de la Haute-Loire, dans la France profonde comme vous le soulignez vous-même.

                                                  Comme vous l’écrivez, des Marcel à l’image de votre grand-père ou de mon garagiste, il en a existé et il existera dans tous les petits bourgs ruraux, et contrairement à ce que laisse entendre Pigripi, ce ne sont pas des prédateurs, mais des gens qui aiment la vie et qui font avec des partenaires consentantes ce que d’autres rêvent de faire sans l’assumer, au risque d’alimenter leur aigreur. 

                                                  J’ai entendu parler de Johnny au Zénith de Cournon. Dommage pour les fans auvergnats que le concert de janvier 2010 ait été annulé. Mais c’est peut-être partie remise.

                                                  Pour ce qui est de l’Auvergne et de ses paysages, poussez un jour, si vous en avez l’occasion, jusque dans les monts du Sancy ou du Cantal et vous serez frappé par la quiétude et la simple humanité qui émane de ces immensités pastorales. Cela dit, il existe également de très beaux sites non loin d’Avignon, entre les Cévennes d’un côté et le Ventoux ou le Luberon de l’autre.

                                                  Cordiales salutations.


                                                • vinvin 17 février 2010 15:23

                                                  (@L’ auteur).


                                                  Merci pour votre réaction a mon post et votre réponse.

                                                  Oui, j’ espère pouvoir un jour ou l’ autre visiter les monts du Sancy, et du Cantal.

                                                  Pour ce qui est de COURNON, j’ étais a « l’ hôtel du Midi », et j’ ai fait mon apéro et mon repas au bistro qui se trouvait de l’ autre coté de la rue en face de l’ hôtel. Les gens y sont très sympathiques !

                                                  J’ aime ces petites villes et villages de la France profonde, car il en ressort une grande quiétude, et une grande humanité, contrairement aux grandes agglomérations.

                                                  Bon, je sais que cela n’ a rien a voir avec l’ article mais je savais que Johnny devait faire en Janvier un autre concert a COURNON, pour la bonne raison que j’ avais le billet....

                                                  Entre janvier et Février je devais me rendre a AMIENS, COURNON, CAEN, RENNES, NANTES, LYON, MARSEILLE, GENÈVE , et je devais finir avec 3 concerts au palais omnisports de Paris BERCY !

                                                  J’ avais déjà assisté a 19 concerts en 2009, don celui de COURNON bien sur, mais celui de la tour éffel le 14 Juillet. Puis LILLE, DIJON, LE MANS, TOULOUSE, PAU, BORDEAUX, MARSEILLE, NICE, LYON etc, etc.... 

                                                  pour en revenir aux sites de milieux rural, j’ adore, car il y a de très belles région en France, avec bien sur le massif central et sa région, , mais comme vous le dites il y a de très beaux sites également dans le parc du Lubéron, avec sa célèbre ville de Gorde, un peu plus haut il y a Vaison-la-Romaine, Venasque, et a l’ autre bout du parc coté EST il y a la belle petite ville de Manosque !

                                                  Le parc des Cévennes est plus a l’ Ouest par rapport a la ville d’ Avignon, c’ est le parc qui sépare le département du Gard, du département de la Lozère. (Je connais bien la Lozère également pour y être aller camper plusieurs fois,) la route de VILLEFORT-MENDE, La route qui mène a LANGOGNE, et jusqu’ au PUY EN VELLEY et sa célèbre Vierge Noire !

                                                  J’ aime bien ses endroits de la france profonde, ou on est en contact, et en Alchimie avec les habitants et la nature qui nous entoure.

                                                  C’ est calme, ( et avec mon sens de l’ humour je dirais que c’ est tellement calme que le soir on pourrait entendre « péter » le moustiques.....hahaha....) Mais c’ est avec ce calme, l’ odeur de la campagne, le bruit de l’ eau d’ une rivière, l’ odeur de l’ herbe mouillée, que je ressent une certaine spiritualité.

                                                  Bref, c’ est magique !




                                                  Bien cordialement.




                                                  VINVIN.

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