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Accueil du site > Tribune Libre > On fait quoi maintenant ?

On fait quoi maintenant ?

Bon. Nous ne sommes pas tous d’accord pour les solutions à apporter au problème, mais nous sommes toutefois de plus en plus nombreux à nous accorder sur le fait qu’il y a un problème. Ce problème ne date pas d’hier, et il est le résultat combiné de plusieurs facteurs : la cupidité de nos dirigeants, celle de nos « élites », celle des petites gens, sans oublier celle du système lui-même, point de convergence de toutes les cupidités particulières.

Pour certains, ce sont les dérives de ce système qui sont en cause, pour d’autres ce sont les dérives humaines qui conduisent à la situation que l’on connaît actuellement. Je ne rentrerai pas dans ce débat, qui pour moi est déjà tranché (je le répète assez par ailleurs), mais force est de constater que si les causes ne font pas consensus, les conséquences sont observables par tout un chacun, y compris dans sa vie personnelle ; et ça ne s’arrange pas. Pour tous donc , le diagnostic est le même : le monde capitaliste est malade, et risque de nous emporter avec lui.

De deux choses l’une à présent : soit on tente de le guérir, soit il faut l’amputer. Mais il est impossible de le laisser gangréner. Il semblerait qu’à ce sujet aussi les opinions sont différentes, selon qu’elles proviennent des pauvres ou des riches, pour cette simple raison : les riches possèdent un pouvoir que les pauvres n’ont pas, celui justement de le leur faire croire.

Bientôt, c’est plus qu’un rapport de force qui nous sera proposé, voire imposé si nous ne faisons rien. Car c’est bien la négation complète des droits fondamentaux des peuples qui nous attend, et cela sans coup férir.
La liberté d’expression, ce droit fondamental qui n’est pour l’instant que difficilement remis en cause par nos gouvernants, risque de se voir rapidement limitée à sa portion congrue, c’est-à-dire celui de les soutenir, sans plus avoir celui de les critiquer.

Encore qu’il faille dire quelque chose au sujet de cette liberté d’expression : si aujourd’hui il est encore possible de critiquer, est-il possible de proposer ? car quand on regarde la scène politique actuelle, on n’y voit rien d’autre que du « classicisme économique », rien qui puisse faire se rassembler les foules, et encore moins faire trembler les puissants. Les propositions émanant d’une autre branche de la politique dite “alternative”(qu’ils soient économistes, sociologues, juristes ou philosophes) n’ont pour le moment qu’un impact soit marginal, soit relayé parce que complaisant (même sans le vouloir). Pour ceux dont la voix est différente, voire dissidente, leur exposition médiatique est négligeable, parce qu’elle est basée sur la seule force de structures circulant en cercles, comme les liens internet qui ne rassemblent en réalité que ceux qui vont chercher l’information (des « actifs »). Alors que le pouvoir dispose lui d’une position qui lui permet de s’introduire « de force », ou de « fait » dans l’espace et l’esprit de chacun (les « passifs »), par l’intermédiaire d’une grosse machinerie de pensée unique (télé plus radio plus communication administrative, affichage…)

Cela signifie que si les propositions alternatives tournent en rond dans un cadre de convaincus, elles n’ont pour ainsi dire aucun pouvoir de persuasion, car elles ne touchent pas l’opinion publique, seule à même d’exercer une pression sur un gouvernement dont la surdité s’auto-entretient (par le biais du bruit ambiant habituel qui couvre tout le reste). A grands coups de « buzzs », de polémiques savamment orchestrées, de faits divers instrumentalisés

Face à cette mainmise du pouvoir sur l’espace médiatique, il faudra bien quand même se réveiller, et peut-être tenter de trouver le moyen de faire porter plus haut et plus loin les voix dissidentes, afin qu’elles puissent toucher les consciences plus largement qu’elles ne le font actuellement (même si on avance doucement). Au début de la résistance, comme avant la révolution française, internet n’existait pas. Mais les informations passaient quand même, par des tracts,des journaux clandestins, et même le bouche à oreille. Au départ doucement, puis avec de plus en plus de force. Je crois qu’il est temps aujourd’hui de se préparer à nouveau, pour faire renaître cet état d’esprit, car aujourd’hui les moyens techniques nous rendent cette tâche possible mais plus difficile à accomplir ; car la multiplication des canaux médiatiques noie toute l’information dans un même bain, en mélangeant le vrai et le faux, l’utile et le superflu, le bon grain et l’ivraie. Mais il nous reste encore quelques libertés, et celle d’association en est une. Il faut que tous le mouvement contestataire se regroupe enfin, se rassemble, et mette en place une structure commune permettant d’avoir une visibilité commune assez nombreuse pour être entendue par tous. Il faut cesser de compter sur les politiques, qui n’ont au fond que les intérêts de leur propre classe sociale, bien éloignés de celui du peuple pour lequel ils sont censés oeuvrer.

Que ceux qui croient en un monde sinon meilleur, du moins plus juste, montrent l’exemple et s’assoient tous à la même table pour réfléchir à des propositions concrètes, sans préjugés électoraux ni intérêts particuliers. Que ces propositions soient expliquées, diffusées, par tous les moyens qui sont à notre portée, et que les volontés d’avancer ensemble dépassent les intérêts particuliers. Car les idées sont là, les volontés également. La seule chose qui manque sont les moyens de les diffuser.

Ce n’est pas qu’ils n’existent pas, mais les canaux de diffusion alternatifs sont trop épars, pas assez visibles. Lorsque l’on suit un peu l’actualité “alternative” ne serait-ce que sur internet, on s’aperçoit rapidement que ce monde est vaste mais désorganisé : pour ne prendre que mon cas, ma “revue de web” augmente ses liens chaque jour, et cela me prend un temps fou, pour parfois un tour pour rien, parfois pour retomber toujours sur la même chose. Le fait est que les bonnes volontés qui se mettent au service de cette sorte de “presse alternative” ne sont pas non plus financés (et pour cause, ils sont véritablement indépendants), et il est très rare de voir ses participants vivre de leurs écrits, qui se font donc pour la plupart en dehors des heures de travail, et qui pour certains coûtent aussi de l’argent. J’en vois même qui, régulièrement, abandonnent ou sont tentés de le faire, et d’autres qui se lassent de chercher des réponses qu’ils ne trouvent jamais, et qui cessent de pratiquer car lassés, blasés par toutes ces critiques du système qui ne conduisent jamais à aucune construction, à aucun effet concret.

C’est pour toutes ces raisons qu’il faudrait réellement penser à réunir toutes ces bonnes volontés autour d’un même projet commun, une sorte de plate-forme informative et critique qui ne soit pas qu’un agrégateur de liens ou de sites, mais un véritable organe de presse alternative. Que tous les blogueurs et autres commentateurs de l’actualité puissent se faire les porte-voix d’une autre manière d’informer, plus unitaire et plus puissante, qui serait à même de porter plus haut les voix contestataires… que se retrouvent réunies en un même lieu les critiques politiques, mais aussi des médias. Qu’ils décryptent et analysent ensemble l’actualité, de manière non objective mais réellement engagée. Il faut agir, maintenant, et proposer aux peuples autre chose que ce qu’ils sont habitués de recevoir. Si une telle plate-forme venait à voir le jour, elle pourrait être le point de départ d’une réflexion sur la société différente, plus largement populaire et par le nombre, et par la force.

Un tel lieu pourrait également devenir l’origine d’un plus vaste mouvement, rassemblant dans une même réflexion commune les véritables changement dont nous avons et besoin, et envie. Car il ne s’agit plus aujourd’hui de se contenter de sauver ce qui peut encore l’être, mais tout simplement d’exprimer clairement notre volonté, et nos propres solutions. Que le peuple reprenne le pouvoir qui doit être le sien : nous serons alors de nouveau en démocratie.

 

Caleb Irri

http://www.calebirri.unblog.fr


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15 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 4 mai 2010 11:04

    Décidément ... On ne peut que féliciter à nouveau l’auteur pour la clarté des ses exposés, la richesse de ses idées et ... ses valeurs humanistes. Merci à vous.

    Il est clair qu’il faut fédérer, réunir. De fait, je pense moi, que les « opposants » au système en place sont la majorité d’entre nous. Il suffit d’en parler, n’importe où, pour s’en rendre compte. Il n’y a plus personne pour le défendre. Reste évidemment, la peur de l’inconnu et de perdre ... ce que l’on a, à commencer par un certain confort, voire le minimum de survie.

    Le « jeu » du pouvoir est vieux comme le monde : diviser pour régner. Chacun de nous continue à se croire seul dans son coin, en tout cas très minoritaire et, de ce fait, n’échange pas avec ses voisins ou rencontres. Aussi longtemps qu’il en sera ainsi, le système actuel restera en place. Il n’y a rien d’étonnant à ce que les « élites » fassent tout pour maintenir, sinon renforcer leur mainmise. C’est à nous d’oser nous lever et prendre ainsi conscience de notre nombre et force..
    Nous sommes nombreux, très nombreux, à « rêver » à un monde différent, plus solidaire, qui fera toute la place à l’individu et son épanouissement.

    « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ».


    • Abraracoutrix 4 mai 2010 11:34

      Bravo. La toute dernière phrase est particulièrement importante : « Que le peuple reprenne le pouvoir qui est le sien, nous serons alors de nouveau en démocratie ». Il faut pour celà que le peuple dans le sens le plus large du terme, c’est à dire hommes et femmes de ce pays qui vivent de leur travail rejettent sans aucun regret les politiques de tous bords. Oui, nous pouvons le faire par un vote blanc massif à chacune des consultations, oui nous pouvons le faire en nous éloignant de l’écran catodique (pardon plat !!!) à chaque débat annoncé, nous pouvons le faire en boycottant les mettings et autres rassemblement de gogos, nous pouvons le faire en tournant le dos aux visites ministerielles (ou presidentielles), nous pouvons le faire en renvoyant nos cartes d’adhérents à telle ou telle chapelle pour ceux d’entre nous qui sont le plus engagés, nous poiuvons le faire en refusant nos modestes contributions (financières) à chaque campagne électorale des uns et des autres, des autres et des uns qui sont tous d’accord entre eux pour vivre à nos dépens. et ainsi de suite. C’est de la desobeissance passive qui sera une arme de destruction massive de toute l’intelligencia politiquo-financière et...culturelle, car le show-bizz vit également de notre attitude à ne rien faire. Nous devons éliminer ces parasites, c’est la première étape primordiale. Ensuite nous pourrons accorder notre confiance à des hommes et femmes nouveaux dans de nouvelles conditions et Constitution : Pas de cumul de mandats, mandat non renouvellable, durée du mandat revu et corrigé (à la baisse, 4 ans), possibilité par les citoyens de demander la révocation d’un dirigeant ne remplissant pas son mandat (pourquoi ne pas pouvoir revoquer son député ?), instauration d’une expertise-comptable des deniers publics qui aurait pour vocation de contrôler les dépenses, suivant le sacro-saint principe que l’on ne dépense pas plus que ce que l’on a ! Comme par magie, vous verrez que vos impôts n’augmentent plus et que tous ces beaux messieurs voyagent moins... Et j’en passe...


      • Le chien qui danse 4 mai 2010 14:31

        La révolution de 1789 n’a jamais abouti, nous sommes encore entrain de tourner autour du pot, la fin des privilèges n’a pas été sifflée et la fin de la propriété privée non plus. Les jacobins et montagnard n’en finissent pas de tergiverser sur des pseudos questions de fond et les enragés son toujours bien campé sur les bas coté de la voie royale qui ne peut que de nouveau mener à l’exploitation outrageuse des peuples et des personnes.
        Il n’y a rien de nouveau à faire, il faut conclure ce qui à été arraché in-extremis il y a 220 ans, aujourd’hui nous serions bien en mal de retrouver les conditions similaires de cette époque pour de nouveau se soulever.
         Peut-être dans deux ou trois siècles quand après avoir subi les ravages du despotisme on sera de nouveau capable de remettre en cause l’homme en lui-même et refaire une révolution qui elle pourrait peut-être aboutir, si nous ne nous sommes pas anéantis d’ici là.
        D’autres problèmes surgiront avant, sur le plan énergétique ou écologique mais n’apporteront pas le terreau d’une révolution spirituelle profonde.

        Pour qu’il y ai du changement il faut comprendre que c’est à l’homme de changer ses intentions et vous et moi en premier.


        • Frabri 4 mai 2010 15:13

          « On fait quoi maintenant ? »

          Depuis Adam et Eve il n’y a jamais eu autant de « nouveau monde possible »

          http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=%22nouveau+monde+possible%22&meta=&btnG=Recherche+Google

          Ce serait plus simple s’il y avait un « seul nouveau monde possible », pour mettre la majorité des
          citoyen-ne-s d’accord.

          Peut être que la « grève des chômeurs et précaires » va nous en proposer un

          http://www.google.fr/search?hl=fr&ei=BB3gS-WXB4essAaf6vzsBA&sa=X&oi=spell&resnum=0&ct=result&cd=1&ved=0CA4QBSgA&q=%22gr%C3%A8ve+des+ch%C3%B4meurs+et+pr%C3%A9caires%22&spell=1


          • joelim joelim 4 mai 2010 17:35

            C’est pour toutes ces raisons qu’il faudrait réellement penser à réunir toutes ces bonnes volontés autour d’un même projet commun, une sorte de plate-forme informative et critique

            C’est techniquement faisable : organiser des propositions par thème, sous-thème... Permettre aux internautes de donner leur appréciation, et afficher les plus plébicitées (faire des « hits » : les 10 meilleures idées sur tel sujet, etc.). Et que plein de sites proposent cela, afin d’éviter toute pensée unique.

            Mais il faut aller plus loin que les votes oui/non, il faut des échelles du genre de 0 à 5 comme :
            0 : très mauvaise idée
            1 : mauvaise idée
            2 : idée plutôt mauvaise
            3 : idée plutôt bonne
            4 : bonne idée
            5 : très bonne idée

            Evidemment on pourrait aussi péréniser ainsi des articles de référence, ce qui est toujours le talon d’Achille de sites citoyens comme Agoravox. Exemple : les 10 meilleurs articles du mois sur l’économie, le social, la politique, l’environnement, etc. 

            Je ne comprends même pas que cela ne soit pas encore fait, tellement je pense que cela boosterait le lectorat, qui a parfois peu de temps à consacrer à la foultitude d’articles quotidiens sur le net.

            • Peretz Peretz 4 mai 2010 19:16

              Caleb Irri a parfaiement raison : la difficulté de se rassembler est énorme et ne peut se faire que lentement. Déjà il faudrait que ceux qui en sont partisans ne se cachent plus deriière l’anomypmat facile du Web. Ensuite qu’ils se rencontrent physiquement comme c’est quelquefois le cas (CAFÉS CITOYENS,Cafés Repaires etc.). En ce qui concerne les propostions j’en ai concocté quelques unes, plus ou moins utopiques, sur le Net (voir mes blogs). Mais il faudrait que ce soit repris effectivement par les médias. Je suis en train d’essayer de faire publier deux manuscrits particulièrement subversifs, mais les édteurs s’en foutent : eux aussi sont dans le système du rapport du tout et tout de suite. C’est normal dans notre monde d’ultra concurrence. Passer au-dessus de ces médias suppose des actions de grande envergure. En tout cas, je suis disposé à donner des aperçus, sur le projet économique et sur une nouvelle constitution que j’ai rédigé depuis pas mal de temps. Qu’on se le dise...


            • caleb irri 4 mai 2010 19:49

              @ joelim et Peretz

              bonjour,

              effectivement c’est incroyable de voir le nombre de gens que la question politique (au sens noble du terme) intéresse, et qui seraient prêts à y participer si l’occasion leur était donnée.

              moi aussi je voudrais qu’il soit possible de le faire, mais comme chacun attend que l’autre fasse quelque chose nous aurons du mal à y parvenir. mais il faut tenter quand même de lancer quelque chose à un moment ou un autre... savez vous si il est difficile, techniquement, de mettre en place une plateforme genre « forum » dédié à la rencontre de tous ceux qui voudraient le faire ? en lançant un appel à tous les blogueurs et internautes qui ont cette volonté, peut-être pourrions- nous rassembler tous ceux-là dans une même réflexion, plus forte, plus visible...

              mais effectivement, peut-être le mieux serait-il d’abord de se retrouver physiquement, pour en parler déjà. ce n’est peut-être pas si difficile à mettre en place. à vrai dire c’est sans doute plus simple de se rencontrer « physiquement ». j’y réfléchis

              pour revenir à agoravox, je suis bien d’accord avec joelim.


            • joelim joelim 4 mai 2010 23:54

              Il faut mettre en concurrence les idées de façon démocratique, décentralisée, avec une sélection des « meilleures » idées et aussi des meilleurs arguments et contre-arguments.

              Un peu comme des élaborations collectives d’« ontologies » (observations, choses utiles à faire...), avec pour chacune les meilleurs arguments des contributeurs, en pour et en contre. C’est ainsi que je « vois » le web 3.0. 

              Tout çà peut se faire anonymement sans rencontre physique (le courriel c’est pratique), çà permet selon moi une meilleure liberté des idées. Ce type de projet pour moi c’est juste un problème de temps d’apprentissage de programmation (Ajax/PHP). Çà se fera forcément un jour prochain. Peut-être ferai-je un article sur les fonctionnalités d’un tel outil, si des internautes voulaient le programmer plus vite que moi.

              Bien sûr des sites de débat existent, mais leur aspect est souvent statique (les contributions fraîches sont trop cachées) et il manque de synthèses automatiques ; comme les appréciables « réactions les plus appréciées » d’Agoravox ...

            • patdu49 patdu49 4 mai 2010 18:43

              « Si une telle plate-forme venait à voir le jour » ..

              et si par exemple ceux qui en ont encore les moyens, avaient été soutenir les chomeurs en grêves ... ils essayent de se regrouper, de se faire entendre ... résultats : en garde à vue, expulser par les flics, et aucune couverture médiatiques digne de ce nom ...

              les medias sont très importants à notre époque, mais à qui appartiennent les médias, ... même les médias dit « alternatifs » ... c’est à des riches ou au pire des fils de riches ...

              certainement pas à des gens qui ont la rage au ventre, certainement pas au petit peuple d’en bas ...

              même s’ils ont içi ou là un fond humaniste, ça restera des petits nantis, qui auraient trop à perdre à se mettre en avant, à soutenir les vrais humanistes ...
              ils preferent zaper, en passant du sérieux au plus superficiel blinbling et inutile ...


              • liberta 4 mai 2010 18:43

                l’Europe est entre les mains qu’on le veuille ou non du FMI qui a besoin de la faillite des états pour exister

                Le capital ne pouvant se nourrir que de lui-même il est prévu que l’Europe tombe dans l’escarcelle de la haute finance, celle-là même qui a été l’instagatrice de la création de l’Europe à travers leur Organisation mortifère qui s’appelle le CFR (council Foreign Relations)

                Nous y sommes ils ont tout réussi et nous vivons aujourd’hui la dernière partie de leur programme

                Il faut remarquer que les pays dégradés par les agences de notation sont des pays socialistes - Est ce le hasard ?








                • gimo 5 mai 2010 00:49

                  auteur bon article merci !!!


                  les abus des politiques est à la hauteur de la lâcheté des citoyens car !!là est le point faible !!!! de ne pas être uni !!!!!!!! tout est là !!!!!!!
                  le jour ou
                  le peuple qui soufre s’unira 
                  alors sa vie digne sera !!!!!!



                  • Nicolas 5 mai 2010 12:30

                    Bonjour,


                    Depuis maintenant deux ans, je consulte régulièrement AgoraVox.
                    Mais, jusqu’à ce jour, je n’avais jamais commenté un seul article ( faute de temps, de motivations ... )

                    Cependant, votre article m’a touché, il est juste et tombe à pic, vu l’accumulation incessante des provocations de la part de nos dirigeants. La manipulation à suffisamment duré. 

                    Il est grand temps que la France se réveille. 

                    @ Joelin : Oublier le temps d’apprentissage de ses technologies. Si aujourd’hui je vous écris, c’est pour vous donner mon soutien en tant que développeur web apte à réaliser cette plateforme. 

                    @ Gime : le peuple n’est pas lâche, il ne sais juste pas, comment, ou et avec qui faire. Il est coincé. 



                    Cordialement,


                    Un internaute prêt à vous aider. smiley





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