OSP 4# La diversion climatique (1/2)
Observation d'une Sentinelle du Peuple - 4# - version écrite
La diversion climatique (1/2)
Le réchauffement climatique s'est imposé comme un lieu commun en quelques décennies. La question du réchauffement climatique doit être comprise et approfondie, particulièrement par ceux d'entre nous qui sont sensibles aux questions environnementales et écologiques. Le documentaire « Le réchauffement de la planète – une escroquerie », diffusée sur la chaîne PLANETE est une bonne entrée en matière.
De nos jours, le réchauffement climatique (d'origine anthropique) constitue un dogme que seul Éric Zemmour, Emmanuel Goldstein[1] médiatique, ose contester[2]. La contestation par les intégrateurs négatifs[3] ayant justement pour objectif de renforcer la croyance antagoniste, c'est-à-dire le lieu commun et la cohérence du surmoi social. (Zemmour=mal=mensonge)
Ma forte carence en bien-pensance a prédisposé mon esprit à la contamination climato-sceptique. D'ordinaire, j'ai le goût des démonstrations rigoureuses et structurées. Je souhaitais donc organiser cette série en présentant les aspects politiques et les aspects techniques. Finalement, ce débat se présente de manière tellement loufoque, surréaliste, invraisemblable et consternante... que j'ai l'impression de parler d'art contemporain. [Emmanuel Macron va être sacré « champion de la terre » et « champion du climat »]
Aussi, mon regard sceptique se contentera de contempler ce feu d'artifice de mauvaise foi, ces éclats de mensonge, ces lueurs manipulatrices comme s'il s'agissait d'un divertissement coloré.
- En préambule -
Avant que le spectacle ne commence, je tiens à préciser que je ne suis pas dénué de conscience écologique. C'est précisément parce que je suis sensible aux problèmes écologiques et environnementaux qu'il me semble important de dénoncer cette propagande.
Il apparaît vite que le « problème » du réchauffement climatique a pour premier objectif de masquer les problèmes écologiques réels, nécessitant des solutions concrètes, et pour second objectif de justifier la mise en place d'une gestion mondiale des ressources naturelles, nécessitant un gouvernement mondial.
Les problèmes écologiques et environnementaux sont à la fois, nombreux, graves et urgents. En voici une liste non exhaustive :
- Les conséquences de l'énergie nucléaire
- Le traitement des déchets
- La déforestation, la gestion des terres cultivables et des ressources halieutiques
- La surpopulation et/ou la surconsommation des ressources naturelles
- Les conséquences de l'agriculture intensive et de l'usage des OGM
- La dégradation de la biodiversité (domestique et sauvage)
- La pollution atmosphérique, électromagnétique et sonore
- La raréfaction des ressources d'eau potable
Ces problèmes sont apparus, de plus en plus nettement, dans les années 70, avec l'épanouissement de la production et la consommation de masse. Sous un angle structurel, certains de ces problèmes sont repris par le « club de Rome » qui établit les limites physiques au développement économique. Ces difficultés sont à l'origine de l'écologie politique.
Pièce à conviction n° 1 : Faut-il croire au réchauffement climatique - — Science étonnante[4]
Dans une première partie, David, sur sa chaine YouTube « Science étonnante », valide plusieurs aspects relatifs au changement climatique. Ces aspects ne sont pas faux, mais ils sont terriblement partiaux. Ces trois éléments relèvent selon moi d'un très net biais de confirmation.
- Premier biais de confirmation : Les activités humaines rejettent du co2
Cette affirmation est vraie, mais,
Ces rejets de CO2 ne constituent qu'une partie relativement faible de l'augmentation et du CO2 total présent de l'atmosphère.
« Il est impossible de croire que 50 % à 60 % voire 83 % des émissions anthropiques restent ou resteront “perpétuellement” dans l'air alors que les observations montrent une durée de vie moyenne dans l'air des molécules de CO2 de cinq à six ans !
La croissance des teneurs en dioxyde de carbone est à 75 % à 80 % l'effet naturel du dégazage des sols et des océans selon la relation d[CO2]naturel/dt = a (T(t)-T0) qui a été démontrée indépendamment et par des voies différentes par plusieurs auteurs. »
[...]
« Les évaluations robustes des paragraphes II et III attribuent aux gaz de combustion au plus 6 % du CO2 de l'air. Doubler la production de CO2 anthropique de 9 ou 10 Gt-C à 20 Gt-C n'aurait pour effet que de doubler les 23 ppm à 46ppm et la teneur totale passerait de 400 à 423ppm. L'augmentation des ppm “naturels” ou “non anthropiques” de 310 ppm en 1958 à 376 ppm en 2013 correspond à des dégazages attribuables à la croissance des températures (incréments des températures superposables à d[CO2]/dt comme vu au § I). »[5]
« Les activités humaines rejettent du co2 »
>> Cette affirmation est vraie mais elle néglige totalement la part naturelle de l'émission de CO2 d'environ 75% et la capacité d'absorption de la biosphère.
- Second biais de confirmation : Le CO2 est un gaz à effet de serre
Cette affirmation est vraie, mais,
En outre comme l'eau est très supérieurement abondante dans l'atmosphère elle sature, par son abondance, les créneaux de longueur d'onde dans lesquels les autres molécules ont encore un effet résiduel.
Ceci explique pourquoi l'eau, avec environ 80 % d'efficacité, est le principal gaz à effet de serre de l'atmosphère terrestre.
Ces caractéristiques se traduisent aussi dans les chiffres suivants définis à partir de la banque de données spectrales HITRAN CO2 barrett_ee05.pdf( J.Barrett 2005) .
Résultats des relevés de la base spectroscopique moderne : HITRAN
On peut déduire directement du tableau que le CO2 contribue pour 6,7 °K à l'effet de serre total de 33K et qu'un doublement de la concentration de CO2 n'entraine qu'une variation de contribution de 1,3 % soit 0,45 °K à l'élévation de température[6].
En raisonnant par l'absurde, voici ce que l'on pourrait conclure :
Les relevés de Vostok portant sur plus de 400000 ans montrent que des variations de la température moyenne du globe d’environ 10 °C ont été accompagnées d’une variation du CO2 d’environ 100 ppm.
Depuis le début de l’ère industrielle, le CO2 est passé de 280 à 400 ppm, soit 120 ppm d’augmentation. Si la température était uniquement fonction du CO2, la hausse moyenne des températures devrait être de 12 °C
Le CO2 est un gaz à effet de serre
>> Cette affirmation est vraie mais elle néglige totalement la contribution du CO2 à l'effet de serre, seulement 20% et le fait qu'une quantité de CO2 qui doublerai ne ferait passer sa contribution à l'effet de serre de 19,6% à 20,9%.
- Troisième biais de confirmation : L'effet de serre réchauffe la planète
Cette affirmation est vraie, mais,
L’étude de la variation de la température moyenne atmosphérique sur 25000 ans a été réalisée en utilisant la concentration en oxygène 18 dans les glaces du glacier de Nevado Huascaran dans les Andes Péruviennes.
Ce graphique montre que :
- Un réchauffement général et naturel (A) de l’atmosphère d’environ 8 °C a provoqué la fin de la dernière glaciation (Würm dans les Alpes).
- Ce réchauffement a été suivi depuis 10000 ans d’un refroidissement naturel de 3 °C environ.
- Les 1000 dernières années (B) s’inscrivent dans une phase de réchauffement dont les causes naturelles ne sont pas discutables.
On note aussi que les températures des époques historiquement connues comme plus froides du petit âge glaciaire ainsi que des périodes connues historiquement plus chaudes comme l'optimum climatique du Moyen-âge sont bien traduites sur cette courbe de résultats observationnels. Voir ci-dessous.
La valeur moyenne des températures actuelles de la planète n'est pas « sans précédent » ,comme l'affirme avec force le GIEC. Les relevés ci-dessus le démontrent.
D'autres facteurs comme l'activité solaire et les courants océaniques ont des influences majeures sur le climat.
La règle climatique de l'activité solaire serait :
Moins d'activité solaire donc plus de rayonnements du Cosmos dans l'atmosphère, donc plus de nuages et donc tendance au refroidissement de la Terre. ( Bien entendu d'autres phénomènes peuvent influencer le climat régionalement et globalement, mais il semble bien que la variation d'irradiance du Soleil soit le facteur prépondérant pour le climat à l'échelle de temps de quelques siècles ). Voici la mise en relation, sur les 50 dernières années, de l'intensité des rayons cosmiques avec les variations de la moyenne des températures. La corrélation est de -0,31 et -O,47.
L'importance et la méconnaissance des courants océaniques sur le climat global peuvent s'illustrer avec le phénomène El Nino :
El Niño désigne à l'origine un courant côtier saisonnier chaud au large du Pérou et de l'Équateur mettant fin à la saison de pêche. Le terme désigne maintenant par extension le phénomène climatique particulier, différent du climat usuel, qui se caractérise par des températures anormalement élevées de l'eau dans la partie Est de l'océan Pacifique Sud, représentant une extension vers le Sud du courant chaud péruvien. Il a été relié à un cycle de variation de la pression atmosphérique globale entre l'Est et l'Ouest du Pacifique, nommé l'oscillation australe, et les deux phénomènes sont réunis sous le titre de ENSO (El Niño-Southern Oscillation).
« L'effet de serre réchauffe la planète »
>> Cette affirmation est vraie mais elle néglige totalement le fait que la planète a connue des périodes beaucoup plus chaudes lors des 10 000 dernières années et elle omet de signaler les autres facteurs de réchauffement du climat.
Dans une seconde partie, après avoir reconnu qu'à ce stade la science est incapable de déterminer de manière fiable l'ampleur des boucles de rétroaction négative et positive entrant en compte dans la variation du climat, David se livre à une comparaison pour le moins douteuse :
Il compare le fait de sauter d'un immeuble et d'émettre des gaz à effet de serre.
Pourquoi cette analogie est-elle douteuse ?
Sur le mécanisme de causalité : elle compare les lois physiques parfaitement maitrisées, évidentes (telle que la gravité) à des boucles de rétroaction négatives ou positives [dont David lui-même déclare que la science ne peut pas les mesurer et les anticiper de manière précise]. Cette première comparaison est donc inappropriée.
Sur les conséquences : elle compare la mort inévitable d'une entité avec les catastrophes et conséquences attribuées au réchauffement climatique.
> Les résultats prétendument « catastrophiques » ne s'appuie sur aucune étude scientifique sérieuse mais sur des rapports d'organes politiques proches du GIEC. (Cf la pièce à conviction n°2) Cette seconde comparaison est donc inappropriée si l'on compare la mort certaine d'une entité (un être humain ou l'humanité) avec des conséquences imprécises, non démontrées scientifiquement et outrageusement exagérée.
Sur le bon sens : Le bon sens peut se définir comme « la capacité de discerner clairement ce qui est évident, sans en être distrait par d’autres considérations. ». En prétendant qu'il n'existerait que deux solutions : sauter ou ne pas sauter, David présente la question du réchauffement climatique comme un faux dilemme du type « croire ou ne pas croire » ? Comme si le fait de « croire » nous épargnerait toute les souffrances imputées au réchauffement climatique. [Comme avec le pari de Pascal dans lequel, le fait de « croire en Dieu » nous épargnerait la damnation éternelle]
Mais cette comparaison douteuse n'est pas qu'un « Faux Dilemme », elle peut également être vue comme un usage assez subtil de la culpabilité par association. En effet, dans cette comparaison, les « climatosceptiques » sont comparés à un individu sautant d'un immeuble de son plein gré.
Or, qui sont généralement les « individus sautant d'un immeuble de leur plein gré » ? Sauf exception, ce sont des fous ou des suicidaires.
Ainsi, cette « petite comparaison », apparemment innocente, compare et assimile les climatosceptiques à des fous ou à des suicidaires. Les idées « climatosceptiques » sont donc associées (puisque comparée et assimilée) à des indésirables : les fous et les suicidaires.
[1] cf. Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Goldstein
[2] L'écologie, religion d'une société : https://www.youtube.com/watch?v=psZha6QeT-M
[3] cf. Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Int%C3%A9grateur_n%C3%A9gatif
[5] Source sur l'origine du CO2 dans l'atmosphère : https://kin152.gadz.org/climatologie/carbone_anthropique.pdf
[6] Un schéma explicatif reprenant ce raisonnement est repris sur la page internet suivante : http://co2thetruth.e-monsite.com/pages/francais/le-giec-utilise-une-definition-fausse-de-l-effet-de-serre-et-ne-tient-pas-compte-de-la-vapeur-d-eau.html
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