Pacte germano-soviétique : le révisionnisme élevé au rang de dogme
Dès que vous avez l’imprudence d’évoquer le rôle prépondérant de l’URSS dans la victoire sur le nazisme, une armée de trolls sort de l’ombre en hurlant "pacte germano-soviétique" ! La chose pourrait être risible si au-delà de ceci, ce n’était pas l’intelligentzia française à l’instar de Michel Onfray en autres qui colporte ce révisionnisme historique fruit de la propagande de la guerre froide.
Une des premières distorsions de l’histoire est la déformation du nom du pacte. Son vrai intitulé est "Pacte de non-agression germano-soviétique". L’omission de la locution "non-agression" est bien pratique, car elle sous-entend de manière pernicieuse, que ce pacte fut une alliance militaire. En réalité, il induit une neutralité entre les deux pays et le maintien des relations commerciales. Ce qui équivalait à la posture d’autres pays européens restés neutres comme l’Espagne, la Suisse, la Suède et à moindre échelle le Portugal.
Les échanges commerciaux entre l’URSS et l’Allemagne durant la durée du pacte ont été souvent présentés comme ayant été primordiaux à l’effort de guerre nazi. Cette théorie largement diffusée durant la Guerre Froide et encore aujourd’hui, ne repose sur aucune réalité historique.
Pour illustrer ce propos, nous prendrons l’exemple du pétrole.
Durant les 669 jours que dura le pacte germano-soviétique, l’URSS vendit 900.000 tonnes de pétrole à l’Allemagne nazie. (720.000/an). Il est à noter que cette exportation n’a été rendue possible que par la collaboration entre Soyuzneft et la Standard Oil américaine et la Royal Dutch Sell hollandaise. L’URSS vendait son pétrole à ces deux firmes qui se chargeaient de l’acheminer jusqu’en Allemagne. Les livraisons soviétiques ne représentent en réalité que 5 % des besoins allemands sur la même période, ou quatre semaines d’approvisionnement sur les 91 que dura le pacte. Le rôle de l’URSS dans l’approvisionnement en pétrole des nazis est bien réel, mais faible sur la période couverte par le pacte de non-agression germano-soviétique et négligeable sur l’ensemble de la guerre (1%).
Maintenant nous pouvons nous interroger sur le rôle tenu par les USA dans l’approvisionnement énergétique du troisième Reich durant la même période. Si officiellement les USA n’ont plus de relation commerciale avec Berlin, la réalité est tout autre. Les firmes américaines et principalement la Standard Oil Compagnie sont très fortement impliquées dans l’industrie allemande et principalement avec I.G. Farben. Cette dernière grâce aux brevets fournis par la firme américaine en échange de ceux du caoutchouc synthétique peut produire 3.000.0000 de tonnes d’essence synthétique par an. Ce qui correspond au quart des besoins des armées nazies. Ce transfert de technologie, a été qualifié par Roosevelt comme la plus grande trahison de la guerre et la Standard Oil fut condamnée à verser une amende symbolique de 50.000 dollars. La firme américaine ne se limita pas aux transferts technologiques, elle livra directement du pétrole à l’Allemagne via l’Argentine et d’autres pays écrans.
Le rôle des compagnies pétrolières américaines est en réalité encore plus crucial que cela. Dans son livre « Wall Street and the Rise of Hitler » Antony Sutton, révèle que le déclenchement de la seconde guerre mondiale n’a été possible que par la livraison de 500 tonnes de Tetraethyl par l'Ethyl Corp (filiale d'ESSO et General Motors) à sa filiale allemande Ethyl G.m.g.h . Cette dernière entreprise appartenait pour 50 % à IG. Farben, 25 % à Ford via Opel et 25 % à la Standard Oil via la Standart Mineraloel. Le Tétraethyl ou éthyl de plomb est un antidétonant qui entre dans la composition des carburants à haut taux d’octane pour l’aviation. Après la déclaration de guerre, le solde de la commande fut livré par la Suisse via une filiale de la Standard Oil à Bâle. L’industrie américaine a donc joué un rôle primordial dans la suprématie aérienne de la Luftwaffe lors des campagnes de Pologne, de Belgique et de France en lui permettant d’augmenter les performances de ses avions.
Il apparaît donc que les USA, avant leur entrée en guerre en décembre 1941, ont joué un rôle bien plus important que l’URSS dans l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne nazie. Ceci s’explique par le fait que les industriels américains étaient anti-communistes par nature et ont joué jusqu’à la déclaration de guerre la partition du "Mieux vaut Hitler que Staline".
Une autre des fausses idées reçues ou plutôt inculquées durant la guerre froide est : le pacte germano-soviétique est une trahison de l’URSS envers les occidentaux.
Pour confirmer ou infirmer cette idée, il est essentiel de regarder avec un œil critique les cinq années qui ont précédé la signature du pacte Molotov-Ribbentrop. Nous nous apercevrons que la réalité est bien éloignée du mythe mis en place dès 1939. Là encore, le "Mieux vaut Hitler que Staline" a été la ligne de conduite diplomatique des pays capitalistes avant-guerre.
Jusqu’en 1933, l’URSS entretenait des relations cordiales avec l’Allemagne. Ces relations privilégiée reposaient sur le rôle prépondérant joué par l’Allemagne dans le déclenchement de la révolution de 1917. L’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933 marqua une rupture entre les deux pays (fin du traité de Rapallo).
L’avènement du troisième Reich est ressentie par toute l’Europe prétendue "démocratique" (Finlande, Allemagne, Pologne, Pays Baltes, France, Tchécoslovaquie) et l’URSS comme une menace.
La France sous l’initiative de Louis Barthou tenta de regrouper les européens dans un pacte collectif de non-agression. Suite au refus de l’Allemagne et de la Pologne, le pacte fut un échec. La France et la Russie décidèrent alors de recréer une alliance Franco-Russe à l’image de celle 1892. En associant à cette dernière la Petite Entente (Roumanie, Tchécoslovaquie et Yougoslavie), l’Allemagne hitlérienne serait alors encerclée et contenue dans ses frontières. Pour cela ; le Roi Alexandre 1er de Yougoslavie est invité en visite officielle en France le 9 octobre 1934. Malheureusement, cette visite ne dura que 15 minutes et se solda dans des conditions qui interrogent encore par l’assassinat du Roi Alexandre 1er, la mort de Louis Barthou et la blessure du général Georges. Si le général Georges survécut, ce ne fut pas le cas de sa carrière militaire. Pressenti pour devenir généralissime (commandant en chef des armées en cas de guerre) à la place du général Weygand, le général Gamelin lui fut substitué. L’éviction du général Georges plus germanophobe, moins timoré et plus offensif que Gamelin sera lourde de conséquence lors de la remilitarisation de la Rhénanie. Ce 9 octobre 1934 est certainement le point d’inflexion historique qui a entraîné le déclenchement de la seconde guerre mondiale.
Après la mort de Louis Barthou, tous les ministres des Affaires étrangères à l’exception de ceux du Front Populaire1 furent acquis à la politique du "Hitler plutôt que Staline" et furent durant la guerre des cadres de la collaboration vichyste .
Louis Barthou fut remplacé par Pierre Laval (1934-1936), futur chef du gouvernement de Pétain. Au moment des faits, son regard n’était pas encore tourné vers Berlin mais vers Rome comme la majorité de l’extrême droite française encore germanophobe.
Son successeur Pierre-Etienne Flandrin anti-communiste assumé, surnommé "le premier Munichois", fut ministre des Affaires étrangères de Vichy. Après l’interlude du Front Populaire, Georges Bonnet prit la tête du Quai d’Orsay, futur pétainiste, il œuvra essentiellement pour la reconnaissance du général Franco (accord Bérard-Jordana) et n’eut de cesse de faire des ronds de jambes à l’Allemagne nazie. Ce rapide survol de la diplomatie française acquise au fascisme, montre à lui seul l’état d’esprit d’un pays qui ne sera que trop heureux de trouver à la fin de la guerre en la personne du général de Gaulle un rédempteur…
De son côté, l’URSS qui connaissait depuis la parution de Mein Kampf en 1925, le sort qui lui était réservé par Berlin n’aura de cesse de créer une alliance anti-fasciste.
En 1935, la mollesse des anglais face au réarmement de l’Allemagne, allant jusqu’à l’autoriser à recréer une puissante marine de guerre et un revers majeur à la politique d’endiguement du nazisme. A cette époque, l’Angleterre ne comptait qu’un germanophobe : Winston Churchill. Malheureusement, pour Maxime Litvinov, commissaire du peuple aux Affaires étrangères, ce n’est que la première désillusion.
Le 1er Janvier Édouard VIII, accéda au trône d’Angleterre entraînant derrière lui un aréopage de nazis convaincus. Le roi alla jusqu’à enseigner à sa nièce, la future reine Elisabeth II encore enfant, le salut nazi.
Le 7 mars 1936, Hitler, envoya 3.000 soldats remilitariser la Rhénanie avec comme consigne de se replier à la première résistance. Le général Gamelin à la tête de l’armée française, se cachant derrière la mollesse des anglais refusa de s’y opposer.
Une fois le réarmement de l’Allemagne accompli sans qu’aucun des pays garants des accords de Versailles n’intervinrent, Adolf Hitler, passa à l’étape suivante de son plan énoncé dans "Mein Kampf" : le pangermanisme (réunification de tous les peuples germains). Le 12 mars 1938, les troupes allemandes envahirent l’Autriche qui suite à un plébiscite fut intégrée au Reich.
Le manque de réaction de la France et de l’Angleterre face à l’Anschluss (invasion de l’ Autriche) créa un clivage dans la politique étrangère de l’URSS. D’un côté Litvinov restait partisan de la sécurité collective contre le nazisme, de l’autre Molotov, lassé par tant de lâcheté et de compromission, prônait de « laisser les fascistes et les capitalistes s’entretuer".
Mais à cette date, Moscou n’avait pas encore bu la coupe jusqu’à la lie. A la mi-septembre 1938, Hitler annonça qu’il annexerait le 1er octobre 1938 les sudètes (région à forte population allemande en Tchécoslovaquie).
L’URSS proposa alors d’envoyer l’Armée Rouge en Tchécoslovaquie, mais pour cela, elle devait traverser la Pologne. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères le colonel Beck, Varsovie refusa et pour cause, les polonais étaient partie prenante avec les nazis pour dépecer la Tchécoslovaquie. Malheureusement, la Pologne semblait ignorer que lorsque l’on dîne à la table du diable, il faut une longue cuillère. Lors d’une conférence à Munich, à laquelle les diplomates russes ne furent pas invités pour ne pas froisser la susceptibilité d’Hitler, la crise se régla par la soumission de l’Europe. Pour forcer la main aux autres diplomates, Georges Bonnet, le ministre des Affaires étrangères françaises fit courir la fausse rumeur que selon Litvinov les russes n’interviendraient pas. Au comble de l’infamie, la France au lieu de soutenir son allié Tchécoslovaque dont elle était pourtant garante de la sécurité, fit pression sur elle pour qu’elle se laissa dépecer. 6 mois plus tard, la Tchécoslovaquie n’existait plus.
Le 6 décembre 1938, Georges Bonnet reçut en visite officielle à Paris son homologue allemand Ribbentrop pour la signature d’un pacte de coopération pacifique Franco-Allemand. Lors du repas officiel suivant la signature, les membres du gouvernement de confession juive ne furent pas invités pour ne pas froisser (encore) la susceptibilité du ministre nazi..
Suite à l’invasion de l’Albanie par l’Italie le 7 avril 1939, l’idée d’un pacte tripartite (anglo-franco-soviétique) refit surface à l’initiative de la France et de l’URSS. Au sujet de cette proposition Sir Alexander Cadogan, sous-secrétaire d’état permanent aux Affaires étrangères écrivit :
...] il est très difficile de refuser l’offre soviétique. Nous avons prétendu que les Soviétiques prêchaient "la sécurité collective" sans jamais faire de propositions pratiques. Ils en ont fait une maintenant, et ils nous en voudront de la rejeter. On peut compter sur la gauche ici pour tirer profit de la situation [...]. Il y a même un risque — mais je penserais qu’il est plutôt éloigné — qu’en cas de rejet de cette proposition, les Soviétiques passent un quelconque accord de "non-intervention" avec les Allemands.
L’Angleterre de sont côté n’envisageait qu’un accord unilatéral. L’URSS s’engagea à soutenir l’Angleterre en cas de conflit alors que Londres n’interviendrait pas en cas d’invasion de l’URSS. Le responsable de l’Europe du Nord au Foreign office écrivit qu’en lisant les commentaires de Chamberlain, on ne pouvait "s’empêcher de sentir que le véritable motif de l’attitude du Cabinet était le désir de s’assurer l’aide russe, tout en restant libre de permettre à l’Allemagne de s’étendre à l’est aux dépens des Russes".
Un sondage réalisé auprès des britanniques montra qu’ils étaient 87 % à souhaiter une alliance avec la Russie pour contrecarrer les nazis. Malgré cela, Chamberlain tenta de berner les soviétiques en exigeant que l’intervention anglaise se fît sous l’égide de l’article XVI de la SDN. Ainsi le pacte prenait un caractère temporaire facilement dénonçable le moment venu.
Les atermoiements stériles des anglais et français durant ces cinq années finirent par provoquer le 3 mai 1939, le limogeage de Litvinov et son remplacement par Viatcheslav Molotov. Malgré ses convictions personnelles ce dernier n’abandonna pas le projet de "Sécurité Collective" de son prédécesseur, mais à la différence de ce dernier, il n’était pas fermé aux pourparlers avec Berlin. L’Europe occidentale par sa politique hypocrite et irresponsable a donc favorisé voire initié, la politique du pire en URSS en faisant limoger Maxime Litvinov.
Malgré cela, le projet de triple alliance avança sous la pression d’une guerre imminente. Malheureusement le 22 juillet, une indiscrétion à la presse de Robert Hudson du ministère du commerce extérieur britannique, révéla une tentative de conciliation avec le Reich via un accord économique. Malgré cela, le projet sous la pression publique et l’imminence de la guerre avançait cahin-caha. L’étape suivante pour permettre d’avancer sur l’aspect militaire du traité tripartite était l’envoi d’une mission d’état-major en Russie. Pour hâter les choses, Moscou demanda que le voyage des chefs militaires plénipotentiaires anglais et français se fit par avion dans les plus brefs délais.
En réponse à cela, la mission Drax-Doumenc fut envoyée à bord d'un vieux cargo poussif construit en 1914. Partie le 4 août, elle n’arriva que cinq jours plus tard. Lorsque l’ambassadeur russe à Londres demanda des explications sur le choix d’un navire si lent, on lui rétorqua cyniquement que les membres de la mission avaient trop de bagages et que seul un cargo pouvait convenir. Staline se désola de l’arrivée de l’amiral "Nobody" et du général "Genesaisqui".
Cette lenteur volontaire permit aux nazis de relancer leurs négociations avec Moscou. Début août par le biais de leurs attachés de presse respectifs, les allemands firent savoir aux soviétiques qu’ils n’avaient aucun plan d’agression contre l’URSS. Le 3 août, l’ambassadeur d’Allemagne von der Schulenberg rencontra Molotov et nota :
"À partir de l’attitude générale de Molotov, conclut Schulenburg, il est évident que le gouvernement soviétique est, de l’avis général, de plus en plus préparé à une amélioration des relations avec nous, bien que la vieille méfiance à notre endroit persiste. J’ai l’impression que le gouvernement soviétique est déterminé en ce moment à conclure un accord avec la Grande-Bretagne et la France si ceux-ci acquiescent à tous leurs vœux. Néanmoins, les négociations peuvent encore durer longtemps, particulièrement du fait de la grande méfiance envers la Grande-Bretagne. Je crois que mes déclarations ont fait impression sur Molotov ; il nous faudra toutefois déployer des efforts considérables pour faire changer de cap le gouvernement soviétique".
De leurs côtés, les britanniques continuèrent de négocier secrètement avec Hitler qui était prêt à un accord avec eux contre des colonies et l’annulation du Traité de Versailles. Le 10 août, l’amiral Drax et le général Doumenc débarquèrent enfin à Léningrad. Malheureusement arrivés les mains vides, les deux représentants dont seul le français était plénipotentiaire, n’avaient rien de concret à proposer à Moscou. Chamberlain demanda juste à Drax de gagner du temps partant du principe que tant que les négociations dureraient, les soviétiques ne dialogueraient pas avec les allemands. Terrible erreur ! Alors que les pourparlers stagnaient depuis deux semaines et que la Pologne consentait à peine à des concessions, Ribbentrop, nanti lui des pleins pouvoirs et de propositions concrètes favorables aux soviétiques, (non agression et retour aux frontières de 1914) arriva à Moscou. Le lendemain, le pacte germano-soviétique fut signé.
Hitler, sachant son armée prête en partie grâce à l’aide technologique américaine et débarrassée d’ennemi de revers peut déclencher la seconde guerre mondiale. Le 1er septembre 1939 débuta l’invasion de la Pologne.
Le pacte germano-soviétique n’est pas le fruit de la trahison de l’URSS, mais de celles des pays capitalistes qui n’ont vu en Hitler qu’un rempart contre le communisme, ne réalisant que trop tard leurs bévues.
Pour ceux qui auraient du mal à le croire, je ne saurais que trop conseiller la lecture du livre "1939, l’alliance de la dernière chance" (Open Edition) ou le documentaire d’Arte, chaîne que nul ne saurait qualifier de russophile. Néanmoins, la conclusion partisane de ce reportage semble répondre à une demande expresse du Président de son Conseil de surveillance, Bernard-Henry Levy. En effet, celle-ci prend le contre-pied de l’ensemble du documentaire en accablant la Russie. Pour cela, le rôle des échanges commerciaux entre l’URSS et les nazis durant le pacte germano-soviétique est comme toujours surévalué. Les protocoles secrets concernant les gains territoriaux sont présentés comme la seule motivation des soviétiques, alors qu’en réalité ils ne sont qu’une concession de l’Allemagne. Cette dernière était en effet prête à tout pour détourner l’URSS du projet de sécurité collective initié par Litvinov et ainsi avoir les mains libres pour déclencher la guerre.
Dès 1939, Chamberlain, Bonnet et Daladier, pour sauver leur tête face à l’opinion publique affirmèrent avoir été victimes d’une trahison des soviétiques oubliant leurs tergiversations et l’entêtement suicidaire de la Pologne. Dès l’été 1939, Maxime Litvinov et sa politique de "sécurité collective", ainsi que Jean Barthou sont voués à la damnatio memoriae. Avec la guerre froide et sa propagande, le mythe de la trahison du "pacte-germano-soviétique" est élevé en dogme.
Prochain article : 8 Mai 1945 : la victoire volée.
1 Yvon Delbos (ministre du Front Populaire en poste 1 an et 1 mois) et Joseph-Paul Boncour (en poste 1 mois), tous deux futurs résistants.
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