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Accueil du site > Tribune Libre > Parce que vous ne m’appartenez pas

Parce que vous ne m’appartenez pas

Alors que tous les jours réglementations s'alourdissent dans tous les domaines et que tout indique que ça va continuer, et que dans le même temps les taxes s'ajoutent aux taxes, nous devenons pas à pas littéralement propriétaires de la vie d'autrui. Or, est-il besoin de le rappeler, vous ne m'appartenez pas, et je n'ai aucune envie que ça change.

« Vous ne m’appartenez pas, ni en totalité, ni en partie ». Cette affirmation très simple est pourtant lourde de sens : je ne me reconnais aucun droit de vous imposer des actes ou des idées. Je peux chercher à vous convaincre, je peux passer un marché avec vous, mais je n’ai pas d’autorité sur vous, à moins que vous ne m’en accordiez une dans un ou plusieurs domaines, et que j’accepte de l’exercer. La seule personne dont j’estime pouvoir disposer, c’est moi-même. 
Ce n’est pas à moi de définir ce que vous pouvez manger ou non, tant que vous ne mangez pas ce qui m’appartient.

Je n’ai pas non-plus à vous interdire de travailler avec quelqu’un, ou à vous obliger à le faire. Je peux juste refuser de travailler avec vous, quelles que soient mes raisons.

Je n’ai aucune légitimité pour décider l’usage qui doit être fait de vos revenus, fruits de vos efforts, de votre temps, de travail.

Quant à ce que vous faîtes ou ne faîtes pas de votre corps, qui suis-je pour vous imposer mes valeurs et mes choix, tant que vous respectez l’intégrité de ma propre personne et de mes biens ?

De plus, comme vous ne m’appartenez pas, je ne peux imposer une même norme pour tous dans un domaine, car il faudrait pour cela que j’utilise la coercition contre tous ceux qui souhaiteraient échanger librement sans respecter cette norme. Et ce qu’il s’agisse du marché du transport, de celui de l’alimentaire, ou même de celui du travail. De la même façon, et toujours parce que vous ne m’appartenez pas, je ne pense avoir aucune légitimité pour prélever de manière autoritaire une part de ce que vous obtenez par votre travail, et ce même si c’est pour redistribuer le fruit de vos efforts à plus pauvre que vous. Vous n’êtes pas ma propriété, ce qui est à vous n’est pas à moi, je n’ai pas à décider quoi en faire.

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Pour déléguer un pouvoir, encore faut-il l’avoir.

Et tous ces pouvoirs qui ne m’appartiennent pas, je ne peux bien sûr pas les déléguer : si je n’ai pas ma place à une assemblée de copropriétaires, je ne peux pas envoyer quelqu’un m’y représenter et défendre mes choix. De même, si j’estime que votre vie ne m’appartient pas, comment pourrais-je mandater un Homme politique pour en diriger certains aspects ? Il m’est donc moralement impossible de soutenir, y compris par mon vote, toute mesure ou tout Homme politique qui tendrait à augmenter la pression réglementaire ou fiscale, car ce serait me considérer comme copropriétaire légitime d’une partie de vous.

Ici on pourrait objecter qu’en démocratie il existerait un consentement implicite à suivre l’avis de la majorité, et que cette majorité est donc qualifiée pour imposer ses choix à tous. Chacun pourrait ainsi légitimement tenter d’imposer ses choix à tous en essayant de convaincre la majorité, ou simplement en espérant faire pencher la balance par son vote. Si l’individu vote, c’est qu’il accepte les règles du vote (donc qu’il est consentant) et s’il ne vote pas, c’est qu’il renonce à donner son avis, et qu’il est donc consentant. Ainsi tout individu serait, par définition et sans même le savoir, consentant. Mais quelle est la valeur d’un consentement si on est obligé de consentir ? La vérité c’est que celui qu’on va mettre en cage pour avoir cultivé certaines plantes dans son appartement n’est pas implicitement consentant. La vérité c’est que quand deux personnes décident volontairement, sans y être forcées par quiconque, de passer un contrat sans payer de taxe, c’est qu’elles ne consentent pas au paiement de ces taxes. La vérité c’est que beaucoup de ceux qui ne trouveront jamais de d’emploi à cause des rigidités du marché du travail imposées « pour leur bien » n’ont jamais consenti à ce qu’on leur impose ces protections. Il serait profondément malhonnête de ma part de considérer que je pourrais m’attribuer un pouvoir sur la vie de quelqu’un, sous prétexte que je consentirais à lui accorder le même pouvoir sur la mienne. La démocratie n’est pas suffisante à mes yeux pour légitimer l’appropriation de tout ou partie de la vie d’autrui.

Quant à ceux qui pourraient dire que le consentement est implicite dès lors qu’on est sur le territoire national, que quand on vit quelque part on accepte les règles du jeu, et que ceux qui ne sont pas content peuvent toujours partir, qui sont-ils pour inclure la propriété des autres, fruit de leurs efforts et d’échanges volontaires qu’ils ont conclu, dans une notion de territoire sans leur consentement ? Oui, si vous entrez dans ma maison vous consentez à y respecter mes règles. Mais mon pays n’est ni totalement, ni même en partie, ma maison et je n’ai aucun droit de décider de ce qui est permis ou non chez mon voisin. Et je ne lui reconnais pas le droit de d’administrer ce qui se passe chez moi.

Il n’existe donc pas de consentement tacite et unanime à subir mes règles. Et le fait que l’immense majorité des gens acceptent de se soumettre à mon idée si elle est majoritaire ne me donne aucun droit sur ceux qui n’y consentent pas. Or la voie légale ne me permet pas d’épargner ces derniers, ce qui m’interdit moralement de l’utiliser pour instaurer des limitations de choix ou des prélèvements supplémentaires.

Ainsi, comme vous ne m’appartenez pas, il m’est impossible de soutenir une nouvelle réglementation ou une augmentation de taxe, car ce serait m’approprier un part supplémentaire de votre vie et de vos choix.

Bien sûr cet obstacle ne s’applique pas quand il s’agit de demander l’abrogation d’une réglementation ou la diminution d’un prélèvement : il s’agit là de rendre une partie des pouvoirs que je n’aurais jamais dû avoir. Et puis comme selon moi vous ne m’appartenez pas, il est normal que je me batte pour que l’argent qu’on me prend (de force) ne serve pas à limiter vos choix, à diriger une partie de vos vies, ni à vous prendre de force une partie de vos revenus ou de vos biens.

Vous l’avez compris, je pense que vous n’êtes pas à moi, que je n’ai pas à décider pour vous sans votre accord, même par l’intermédiaire des urnes. Et si vous non-plus ne pensez pas que les autres sont votre propriété, et que ce n’est pas à vous de gérer leur vie pour eux s’ils ne vous le demandent pas, n'oubliez pas que chaque augmentation d'impôt et chaque nouvelle réglementation vous rendent un peu plus propriétaire d'autrui.


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63 réactions à cet article    


  • 1871-paris 1871-paris 31 octobre 2014 10:45

    « Alors que tous les jours les reglementations s’alourdissent »


    bon sang vous allez repeter cette quantique capitaliste liberal combien de temps, c’est un mensonge éhonté. depuis 1970 et l’emergence d’un pouvoir mondial d’idéolgie liberal, le monde ne cesse de se « liberalisé » et de ce dérégulé, et depuis cette date ce n’est que chomage, misère, pauvreté, et acroissement de richesse pour une minorité !

    arretez de mysthifier les faits.

    • trevize trevize 31 octobre 2014 12:03

      Tiens l’anar, va sur ce site http://www.legifrance.gouv.fr/

      Tu lis tout, et après tu viens nous faire un rapport de ce que tu as compris.
      Et aussi une dissertation sur le thème : Louise Michel serait-elle fière de ce qu’on a construit ?

      Nul n’est sensé ignorer la loi, mais franchement, je ne vois pas comment on pourrait faire autrement.
      Ce truc est un fatras incompréhensible plein de redondances et de vides camouflés par des mots pompeux.


    • Piotrek Piotrek 31 octobre 2014 10:59

      Je crois que vous les libertaires, c’est pas un problème idéologique que vous avez. Vous avez un très très gros problème politique, plus gros encore que les communistes historiques.

      Pour le français moyen, l’évocation du « libre échange », de la « liberté individuelle » sont devenus des gros mots. Tout ce que vous allez dire en faveur de votre idéologie va être interprété comme « carte blanche aux multinationales », « impunité », « justification des inégalités ».
      Etre libertaire aujourd’hui, c’est comme avoir été un pur communiste à la chute du mur de Berlin (ce qui en dit long sur l’état de santé du pseudo-capitalisme aujourd’hui)

      Vous devriez commencer par une critique en bonne et due forme du système par votre idéologie. Je sais que vous allez avoir des choses intéressantes à dire.


      • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 11:44

        Merci pour votre commentaire, fort juste à l’exception du fait que je suis libertarien, ou tout simplement libéral, mais pas forcément libertaire.

        Je pense en effet qu’un petit article expliquant en quoi les grandes entreprises sont systématiquement celles qui profitent de l’intervention de l’état dans l’économie, et rappelant à quel point les différentes réglementations les protègent de la concurrence, s’impose !


      • lsga lsga 31 octobre 2014 12:01

        Toi libéral ?


        loooooooooooooooooooooooooooooooooooool

        Non, tu es un petit moraliste bon marché. 

      • Piotrek Piotrek 31 octobre 2014 12:34

        Ha pardon c’est ma faute pour la confusion libertaire/libertarien (soucis de traduction dans ma tête les liber*, ça court pas les rues en France)

        Je pensais à votre base idéologique axée : pouvoir / responsabilité / liberté.

        Liberté = Prérogatives du pouvoir - Prérogatives du citoyen

        C’est votre point fort incontestable, et c’est brulant d’actualité.

        Cependant, pour des raisons d’actualités d’une par, vous n’avez aucune chance aujourd’hui, les gens ne s’embarrassent pas de subtilités quand la masse coule sous le seuil de pauvreté.
        Les autres raisons qui sont les miennes, ce sont :
        - Votre faiblesse face à un monde ou les ressources ne font que s’épuiser.
        - La difficulté pratique de former chaque personne en citoyen autonome, rationnel et informé. C’est soit le socialisme, soit ne pas avoir les acteurs nécessaires pour que le système fonctionne comme vous l’espériez.
        - L’extrême complexité technique du monde que vous souhaitez, qui finalement nuirait à la volonté de transparence et de simplicité que promeut l’idéologie de base. (je pense à toutes les stipulations de la société au quotidien façon Stefan Molyneux)
        Et... d’autres contradictions qui ne me viennent pas à l’esprit smiley


      • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 12:49

        Beaucoup de pistes pour des articles intéressants, et je ne vous ferais pas l’affront de vous répondre en quelques lignes par des généralités que vous avez sans doute entendues et réfléchies mille fois.


        Merci beaucoup pour cette aide ! 

      • Piotrek Piotrek 31 octobre 2014 13:26

        De l’aide, de l’aide... je n’irai pas si loin smiley

        Disons une discussion civilisé entre personnes qui ne sont pas d’accord.

        Ou encore la mise en place d’un crash-test pour tester à fond une idéologie.

        Mais pourquoi le Piotrek est-il aussi méchant :->


      • lsga lsga 31 octobre 2014 13:33

        Piotrek : ne laisse pas le concept de libéralisme à ces droitards bureaucrates qui veulent priver les individus de leur liberté et donner tous les pouvoir aux États Privés que sont les banques.




      • Piotrek Piotrek 31 octobre 2014 14:08

        Oui Isga, je suis d’accord, entre libéralisme et libéralisme économique il y a un monde d’écart.

        Cet équart étrangement explique mon parcours d’idées :

        - Apolitique de base.
        - Séduit intellectuellement par les libéraux économiques au début des années 2000 aux Etat-Unis (Ron Paul d’avant le Tea Party)
        - Perplexe face à une mise en pratique du libéralisme économique jusqu’au boutiste dans la société
        - Cherchant à comprendre les problématique au niveau le plus fondamental possible (C’est quoi la liberté ? C’est quoi le bonheur ? Neurologiquement, Comportementalement, bref scientifiquement !)
        - A compris que la liberté était relative, et que le bonheur n’était absolument pas lié à l’économie.
        - A compris qu’avant de fonder un système il faut commencer à comprendre l’homme.
        - Commence (avec une certaine horreur) à reconsidérer que le communisme sous un jour nouveau (autre que les gars qui manifestent dans la rue)

        Toutes les idéologies ont sincèrement voulu le bonheur de l’homme quelque part. Mais il y a presque personne qui s’est posé la question : Comment ça marche un être humain ? Il n’y a pas plus libéral comme question.


      • lsga lsga 31 octobre 2014 14:15
        Non, il n’y a pas un monde d’écart.

        Le Libéralisme économique est contre l’Oligarchie Financière, c’est à dire contre le Capitalisme.

        La filiation libérale, qui je le rappelle est de gauche, c’est :

        1. John Lock
        2. David Hume
        3. Stuart Mill
        4. Ricardo
        5. Karl Marx
        6. Schumpeter

        Adam Smith est le gros cancre du libéralisme, le sous-doué qui a pondu la théorie fondant la création de richesse sur les marchés (plus il y a de bulles spéculatives, mieux c’est). Les « néo » libéraux ne sont pas du tout des libéraux. Ce sont des bourgeois qui ont refusé les conclusions de Ricardo, refusé les conclusions de Marx, refusé les conclusions de Schumpeter, et tenté de sauver à tout prix le Capitalisme en retournant aux analyses du cancre Adam Smith. Se faisant, ils ne défendent plus les libertés individuelles, mais les grosses bureaucraties privées type Trust, Banques, etc.





      • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 14:16

        Piotrek : la réponse libérale à la dernière question est assez simple : je ne sais pas comment marche mon voisin, je n’ai pas la prétention de savoir ce qui fera ou non son bonheur, je le laisse le poursuivre comme il le souhaite, et si nous sommes tous les deux d’accord pour faire un bout de chenin ensemble nous nous associerons.


        Ce qui est incompatible avec une volonté de diriger son comportement (prohibition, restriction des migrations...) ou l’économie (limitation et réglementation des échanges, « redistribution »...).

      • lsga lsga 31 octobre 2014 14:23
        bon, ça se confirme, Jean Level ne connait rien du libéralisme.

        Donc, pour rappel, le Libéralisme est fondé sur 2 textes :


        - Essai sur l’Entendement Humain, de John Lock
        - Traité de la Nature Humaine, de David Hume

        C’est précisément sur l’étude du fonctionnement de l’entendement humain qu’est basé le libéralisme. David Huma sera le premier à séparer l’économie de la morale chrétienne, en rappelant par exemple comment le fait d’être jaloux de son voisin force à travailler plus, à gagner plus, à dépenser plus ; et donc permet la création de richesse. 

        La question de ce qui fonde le bonheur est bien entendu une des questions centrales de TOUS les auteurs libéraux, y compris au 20ème siècle.



      • Piotrek Piotrek 1er novembre 2014 14:02

        Non, il n’y a pas un monde d’écart.

        Il n’y a pas d’écart si l’on se réfère à l’Histoire et à la théorie comme vous le faîtes.

        Néanmoins en pratique, tous ceux qui s’estiment du « libéralisme économique » aujourd’hui ne prennent en compte que la version d’Adam Smith, de l’Ecole autrichienne d’économie et tous les autres qui ont piraté le fondement même du libéralisme sous le couvert de calculs microéconomiques (selon vos dires)

        Moi-même je ne me représentais pas cette différence (ou cette non-différence) jusqu’à aujourd’hui.


      • epicure 1er novembre 2014 18:19

        @Par lsga (---.---.---.105) 31 octobre 14:15

        « 
        Le Libéralisme économique est contre l’Oligarchie Financière, c’est à dire contre le Capitalisme.
         »
         ??????

        Le libéralisme économique a toujours été au service du capitalisme, la liste des hommes (y compris thatcher) politiques partisans du libéralsime économique est longue, elle est accompagnée d’une litanie de mesures politiques en faveur des capitalistes, dont les dérèglementations.
        Gataz défend le libéralisme économique, et il défend en arrière plan le capitalisme dont lui et ses amis des beaux quartiers profitent.

        Il y a deux façons de renforcer un pouvoir :
        la manière autoritaire, explicite
        la manière libérale , implicite, par l’accord d’une licence de pouvoir , c’est à dire autoriser à tout faire sur la base d’un privilège, il suffit de laisser faire. C’est ainsi que les capitalistes du 19ème siècle ont pu exploiter à mort les ouvriers, grâce à l’absence totale de règle qui aurait pu limiter leur pouvoir.
        Mais voilà les socialistes etc... ont gâché tout ça , en poussant à la rédaction de règles limitant ce pouvoir sans limite.
        Cette deuxième forme existe par deux facteurs importants : l’agressivité ( la volonté pour faire politiquement correct ) des des prétendants à la licence( ici le capitaliste ), et la différence de rapports de force.

        Hors tout ceci est ignoré par les libéraux. Dans le discours libéral est confondu la liberté et l’exercice de cette licence de pouvoir. Surtout dans le cadre du libéralisme économique (mais c’est aussi valable pour le libéralisme religieux par exemple, suffit de voir les états unis où les religieux peuvent se permettre beaucoup de chose dont limiter la liberté des autres )

        Tiens Marx libéral ? depuis quand ? lui qui a critiqué l’hypocrisie du libéralisme des bourgeois.


      • lsga lsga 1er novembre 2014 18:29

        Tatcher n’était pas libéral. L’école de Chicago n’est pas libérale. Ce qu’on appelle les « néo-libéraux » ne sont que les défenseurs de la bureaucratie privée, des États privés que sont les Banques. Ce ne sont pas le moins du monde de libéraux, même au sens le plus économique du terme. 


        Le libéralisme est totalement incompatible avec le Capitalisme, comme Ricardo avait commencer à le comprendre, comme Marx l’a démontré, comme Schumpeter l’a répété du bout des lèvres.


      • jocelyne 2 novembre 2014 19:36

        sur ce point lsga tu as raison tatcher n’était pas libérale, mais nazi fruit du libéralisme


      • lsga lsga 31 octobre 2014 11:25

        Dans le cadre du Capitalisme, vous louez votre force de travail à votre employeur. 


        • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 11:51

          Echange volontaire de biens et de services, parfaitement compatible avec le fait que l’autre ne m’appartienne pas. Chacun n’engage que lui-même :)


        • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 12:19

          Vous ne voulez pas être salarié ? Libre à vous. Vous pensez que votre intérêt (et je ne parle pas que de l’intérêt matériel) est de travailler à votre propre compte ? Parfait. Je n’ai pas à vous imposer mes propres choix. Et vous, voudriez-vous interdire aux gens de se salarier ?

          Cela dit, si vous échangez les biens que vous produisez vous même contre d’autres (des pommes contre des poires, ou que sais-je encore), alors vous avez loué votre force de travail contre ces poires, tout comme un salarié qui échange le produit de son travail contre de l’argent. 


        • lsga lsga 31 octobre 2014 12:34

          Interdire ?


          Non, du tout. 

          Par contre, mosieur le libéral, je vous rappelle comme ça que nous ne vivons pas dans une société libérale, mais dans une société Capitaliste, dans laquelle de gigantesque trusts et multinationales, institution ultra-bureaucratique, États privés, empêchent les individus de librement s’organiser.

          Aujourd’hui, les individus ne sont plus libres d’interagir librement et ainsi de permettre l’émergence d’une auto-organisation. Aujourd’hui, c’est la bureaucratie financière qui dirige le monde ; comme jadis le Conseil Suprême Économique de Lénine en URSS.

        • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 13:33

          Pour faire court :
          Sans intervention de l’état dans l’économie, une entreprise est contrainte de satisfaire ses clients pour survivre et grandir, car elle est sous la menace permanente de la concurrence. Car le jour où elle Les intérêts du clients convergent avec ceux de l’entreprise. 

          Avec intervention de l’état, il devient rentable pour l’entreprise de consacrer une partie de ses ressources au lobbying à la place de les consacrer à la satisfaction du client. car ce lobbying peut lui permettre d’éliminer la concurrence par pression réglementaire, durcissement du marché du travail (favorable aux grands groupes, pression fiscales (à laquelle les grands groupes savent échapper). Sans compter les brevets, ce monopole protégé par l’état, et l’argent frais des banques centrales (qui fait gonfler le prix des actions, facilitant le financement des entreprises cotées par rapport aux autres). Au final la possibilité pour l’état d’intervenir dans l’économie favorisera toujours les grands groupes sur les petites entreprises car ce sont eux qui peuvent se permettre le lobbying le plus efficace, et échapper le plus facilement aux mesures qui les dérangent.

          Vous voulez la fin des empires industriels ? retirez aux états la possibilité d’intervenir dans l’économie, et vous aurez gagné.



        • lsga lsga 31 octobre 2014 13:41

          Pour faire court :


          Les entreprises en situation de monopole ou de quasi monopole empêche toute forme de concurrence. C’est pour cela que les libéraux (doit-on rappeler que « liberal » veut dire « gauchiste » en anglais ?) avaient instauré des lois anti-trust au début du siècle aux USA et en Europe.

          Les libéraux ont toujours été contre l’émergence des monopoles, qu’ils soient privés ou publique, car trusts et monopoles empêchent la libre interaction entre les individus.


          Bref, le Libéralisme n’est absolument pas possible dans le cadre d’une économie Capitaliste (qui n’est une économie de marché que durant ses brefs débuts).


          Vous devriez relire John Lock, David Hume, Ricardo, Marx et Schumpeter. Ça vous aiderait à devenir Libéral. 

        • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 13:54

          Je suis désolé mais dire que le libéralisme économique (puisque vous semblez vous focaliser sur cette partie du libéralisme) nécessite un contrôle du marché par la démocratie (décision de la majorité qui s’impose à tous les individus), alors même que le libéralisme prône la priorité à l’individu dans tous les domaines (et pas seulement économiques) vous disqualifie totalement pour donner des leçons de philosophie libérale.



        • lsga lsga 31 octobre 2014 13:58

          alors, j’ai dit, tout comme vous même, que le libéralisme n’est pas possible dans le cadre de l’économie de marché.


          Le Capitalisme, comme vous l’avez expliqué vous-même, engendre nécessairement Trust, Monopoles, et Bureaucratie Privée.

          Je n’ai donc pas parlé de contrôle du marché par la démocratie ; j’ai parlé de remplacement du marché par la démocratie pour permettre de donner la priorité à l’individu dans tous les domaines.

          Aujourd’hui, le Capitalisme est dominé par les bureaucratie privées et publiques, c’est à dire par les banques et les états, nous n’avons jamais été aussi éloigné des rêves des gauchistes anglo-saxon. 


        • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 14:05

          « Le capitalisme est ». Et c’est inévitable. L’agriculteur des temps anciens qui a mis de côté un peu de nourriture (un capital) pour pouvoir manger le temps d’organiser l’irrigation de son champ était capitaliste. 
          Ce qui rend la situation actuelle absurde ce n’est pas le capitalisme, mais la tentative de contrôle de l’économie, du capitalisme par l’état.

          Quant aux grands groupes bancaires, ils sont les premiers à profiter des largesses des états, de leurs politiques monétaires, de leur manière de favoriser les grandes entreprises par rapport aux petites par la réglementation permanente. Les états bancaires que vous craignez tant sont intimement dépendants de l’intervention de l’état dans l’économie.



        • lsga lsga 31 octobre 2014 14:09

          non mais sans rire ? vous vous prétendez libéral ? Le Capitalisme inévitable ?

          Allez, encore un faux libéral qui n’a pas lu Schumpeter. 

          Les Banques Privées SONT des États Privés. Il s’agit d’une bureaucratie qui empêche la libre interaction entre les individus. 

          Dans le cadre d’un marché libre, les petites entreprises se font NÉCESSAIREMENT avaler par les plus grosses. Une grosse entreprise avec des process de production industrielle peut vendre à un prix inférieur aux coûts de fabrication des petites entreprises. Sans rire, la concentration du Capital, ça vous dit rien ? 

          Libéral en toque... Défenseur de la Bureaucratie Privée. 

        • Rounga Rounga 31 octobre 2014 14:21

          Intéressante, cette discussion, y a du Level.


          Ok, je sors...

        • oliderid 1er novembre 2014 10:53

          « Les Banques Privées SONT des États Privés. Il s’agit d’une bureaucratie qui empêche la libre interaction entre les individus. »

          Ce n’est pas en affirmant constamment la même chose que ça va convaincre quiconque. Comment êtes-vous arrivé à cette conclusion ?

          Un Etat se caractérise par sa capacité à vous forcer à faire des choses contre votre gré.Il peut user de la violence. Une banque ne peut pas (il n’y a pas de policiers armés salariés de la banque qui peuvent débarquer chez vous).

          PS : inutile d’être à ce point désagréable pour partager vos idées. Certains m’ont parues intéressantes mais votre ton est parfois juste trop repoussant.


        • Piotrek Piotrek 1er novembre 2014 14:14

          @olidreid

          En théorie je ne saurai vous répondre, mais en pratique c’est évident :

          - Une banque a de facto le droit de vie ou de mort sur n’importe quelle unité économique. Pour l’obtention ou non de monnaie supplémentaire (le crédit), elle définit les règles.
          Elle ne garantit qu’une infime partie de l’argent que vous déposez.
          La banque a le pouvoir de créer ses propres lois économiques.
          Si on pousse le système dans ses retranchements, on voit le pot aux roses

          Pour ma propre expérience en Grèce, je bossais dans une boite qui gagnait de l’argent. La crise arrive, la banque coupe la ligne de crédit estimant que la société représentait trop de risques sur le papier. La boite coule uniquement à cause de cela.
          La moitié des sociétés qui ont coulé en Grèce à cause du défaut de paiement de l’état (presque toutes les sociétés pharma qui fournissaient les hopitaux par exemple) L’autre moitié à coulé car les banques ont cessé de faire leur boulot avec des entreprises viables.


        • lsga lsga 1er novembre 2014 18:32

          La banque ou l’État : deux mots pour une même chose.

          Qu’est-ce qu’un État ? Qu’est-ce qu’une Banque ?


          Une bureaucratie qui prend les décisions économiques pour l’ensemble de la société. 

          Que produit-on ? Comment le produit-on ? Comment le distribue-t-on ?

          Dans le Capitalisme d’État façon Union Soviétique, c’est la bureaucratie étatique qui décide.
          Dans le Capitalisme libre échangiste façon USA, c’est la bureaucratie financière qui décide. 

          Le libéralisme, qui consiste à placer l’individu au coeur du processus de décision économique, n’est simplement pas possible dans le cadre du Capitalisme. 

        • sleeping-zombie 31 octobre 2014 12:47

          Hello,

          Assez bizarre cet article, il est écrit comme si a tout moment l’auteur a le choix d’aller à un endroit où il pourrait vivre sa vie sans interférence avec l’ensemble du reste de l’humanité.
          Sauf qu’un tel endroit n’existe pas, n’existe plus (s’il a jamais existé...)

          Dès la naissance, tu appartiens à un groupe (en France : famille puis nation) que tu le veuilles ou non.
          Ce groupe ne se gène pas pour t’imposer ses us et ses lois, dès ton plus jeune âge, si bien qu’en l’absence d’un réel travail sur toi, tu les acceptes sans les discuter, sans même te rendre compte que tu as la liberté de les rejeter. Je parle de la religion, de la représentation économique (par l’argent) ou « démocratique » (par l’élection) et même le langage qui contient sa propre philosophie..

          Là tu écris un article sur le thème « vous ne m’appartenez pas », où la réciproque est lisible entre les lignes...
          « Je n’ai aucune légitimité pour décider l’usage qui doit être fait de vos revenus »
          Qui a décidé que tu pouvais disposer librement de « tes » revenus ?
          « si vous entrez dans ma maison vous consentez à y respecter mes règles »
          Mais qui a décrété quelle était ta maison ?
          « ni à vous prendre de force une partie de vos revenus ou de vos biens »
          Qui a décrété quels sont tes biens ?

          Assez amusant cette capacité qu’ont les apôtres du « libéralisme » d’ignorer que la propriété privée n’est qu’une règle aussi arbitraire que la CSG, la durée maximum de travail ou l’ISF...


          • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 13:18

            L’angle que j’ai choisi n’est pas innocent : je n’ai pas déterminé quelles étaient les limites de ma propriété, ni que je souhaitais les imposer à d’autres. Je me contente de dire ce qu’en m’arrogeant le droit de décider de ce qu’autrui peut faire ou non de son corps et des fruits de son temps et de ses efforts j’en deviens implicitement propriétaire, au moins en partie, ce que je refuse. Ca ne supprime pas le côté arbitraire, mais limite grandement son impact sur les autres. 

            D’ailleurs ma conclusion est « si vous pensez comme moi que les autres ne sont pas votre propriété, alors... », et non « vous devez pensez comme moi... ». Libre à vous d’estimer que les gens ne s’appartiennent pas, et que la communauté est plus importante que l’individu (et bonne chance pour répondre à la question : « jusqu’où la communauté peut-elle sacrifier les individus qui la composent » ?)


          • sleeping-zombie 31 octobre 2014 14:11

            L’angle que tu as choisi n’est pas innocent, en effet. Mais à l’instar de tous tes coreligionnaires (oui, je vois la propriété privée comme une religion), tu choisis toujours le même angle d’attaque du « problème individu vs. société », en considérant la notion de propriété comme un fait établi, une réalité, et non comme un accord social.

            J’attends avec impatience un article écrit de bonne foi par un pur libéral sur la nature de la propriété privée, au lieu de la considérer comme un axiome indiscutable.


          • trevize trevize 31 octobre 2014 14:25

            Bien la propriété privée c’est dans les droits de l’homme, voilà tout. Si on veut la remettre en cause, il faut remettre en cause les droits de l’homme (ce qui est fort possible si on s’autorise à le faire)


          • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 14:25

            Encore une fois vous me faites un procès d’intentions : mon article ne vise pas à définir ce qui est ma propriété privée, ou celle de mon voisin, et n’affirme pas qu’il existe un « axiome propriété privée » (pour tout vous dire je n’y crois pas, ou en tout cas pas au sens où vous l’entendez).

            Il mentionne juste une partie de ce dont j’estime ne pas être propriétaire et les conséquences que j’en tire.
            Après vous pouvez chercher un moyen de justifier qu’on me rende propriétaire de quelque chose sur lequel je refuse ce titre, mais ça risque d’être ardu


          • sleeping-zombie 31 octobre 2014 16:36

            @jean :
            je ne fais pas de procès, je remarque jusque que tu utilises la notion de propriété privée, sans la passer par le filtre de ta pensée libérale. Il en ressort une incohérence.

            @trevize
            j’aime bien le concept des droits de l’homme, mais niveau hypocrisie, c’est un bon exemple :
            article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
            —> comment justifier la prison ?
            article 9 : Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.
            —> ...et la garde a vue ?
            article 10 : Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
            —> en droit français le huis-clos est automatiquement accordé si la victime le demande, niant le droit de l’accusé.
            (...) et de manière générale, tous les articles de 18 à 30. le 18 dit clairement qu’on a le droit de porter le voile ou une burka, le 19 dit clairement qu’on a le droit de nier l’holocauste ou d’admirer ben ladden..

            Bref, la déclaration des droits de l’homme, c’est un bon principe canonique, mais il ne faut pas croire qu’elle sacralise tout ce qu’elle touche. La plupart des articles connaissent plein d’exceptions, alors en rajouter une pour la propriété privée...


          • epicure 1er novembre 2014 18:54

            @Par Jean Level (---.---.---.186) 31 octobre 14:25

            pourtant dans l’article, et souvent chez les libéraux et libertariens, vous utilisez la propriété privé pour pouvoir tout justifier à partir du moment où c’est sa propriété privé.
            C’est à dire qu’à partir du moment où les travailleurs sont dans la propriété privée du capitaliste, ce dernier peut leur imposer ses quatre volonté, les pires exploitations.
            Ce qu’on appelait le capitalisme de droit divin au 19ème siècle, avant l’apparition des premières lois et règles sociales dans les entreprises, pour rappeler que les travailleurs ne sont pas la propriété du capitaliste mais des êtres humains avant tout.

            D’autre part la concentration de propriété privée, limite la liberté de ceux qui n’en disposent pas.
            Un simple exemple : quand je me promène ce n’est pas la propriété collective (communale , eaux et forêts, état etc... ) qui limitent ma liberté et celle des autres, mais bien les propriété privées, la propriété collective étant dans ce cas le lieu de la liberté.

            Et la pire forme d’exploitation économique repose elle aussi sur le fait qu’un propriétaire peut tout imposer dans sa propriété, : l’esclavage.

            Et donc al question par rapport à l’article est :
            est ce que tu dois te considérer comme le propriétaire d’un esclave détenu par un esclavagiste pour faire en sorte que l’esclavage soit interdit ?
            Où alors tu considère que l’esclavage n’est pas une menace pour ta personne, et ne nécessite pas de mesure spécifique ?


          • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 13:07

            L’angle que j’ai choisi n’est pas innocent : je n’ai pas déterminé quelles étaient les limites de ma propriété, ni que je souhaitais les imposer à d’autres. Je me contente de dire ce qu’en m’arrogeant le droit de décider de ce qu’autrui peut faire ou non de son corps et des fruits de son temps et de ses efforts j’en deviens implicitement propriétaire, au moins en partie, ce que je refuse. Ca ne supprime pas le côté arbitraire, mais limite grandement son impact sur les autres. 

            D’ailleurs ma conclusion est « si vous pensez comme moi que les autres ne sont pas votre propriété, alors... », et non « vous devez pensez comme moi... ». Libre à vous d’estimer que les gens ne s’appartiennent pas, et que la communauté est plus importante que l’individu (et bonne chance pour répondre à la question : « jusqu’où la communauté peut-elle sacrifier les individus qui la composent » ?)



            • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 13:23

              Très incomplet. Si ce n’est faux. L’échange librement consenti est le moyen le plus fréquent de devenir propriétaire de quelque chose dans les théories libérales.


            • lsga lsga 31 octobre 2014 13:30
              Vous connaissez mal l’histoire du courant auquel vous prétendez appartenir.

              Dans le cadre féodal (bureaucratie monarchiste), en effet, la propriété était basée sur le primo-accédant (premier arrivé sur une île : l’île lui appartient), sur l’héritage, ou sur le commerce. 


              LE TRAVAIL : voilà le fondement de la propriété privée chez les libéraux.

              Encore aujourd’hui, les canadiens sont obligés de planter des boites aux lettres qui ne servent à rien le long de leur frontière avec les USA pour démontrer qu’ils utilisent les terrains. Car si le terrain n’est pas utilisé, peu importe qui s’en prétend propriétaire, celui qui l’utilisera en deviendra propriétaire. Le droit nord-américain repose encore sur ce principe fondateur du libéralisme. 


            • oliderid 1er novembre 2014 10:56

              « La grande innovation des Libéraux, avec John Lock, consistera à affaiblir la propriété privée en la fondant avant tout sur le travail »

              Je ne vois pas en quoi il va l’affaiblir ? De tout évidence il va l’enrichir.


            • lsga lsga 1er novembre 2014 18:34

              Non, les libéraux, John Lock en tête, va AFFAIBLIR la propriété privée, en la fondant sur le travail.


              Si un noble était propriétaire d’une terre et ne l’exploitait pas : libre à lui.

              Après la révolution libérale de John Lock, si quelqu’un possède une terre et ne l’exploite pas, et que quelqu’un s’installe sur cette terre et l’exploite, alors cette nouvelle personne qui va travailler la terre peut s’en revendiquer propriétaire (c’est LA BASE de la colonisation US).

              C’est ce raisonnement, pousser jusqu’au bout par Marx, qui revient à partager la propriété entre tous les travailleurs, c’est à dire, à abolir purement et simplement la propriété privée. 





            • epicure 1er novembre 2014 19:00

              Là tu te contredis

              La théorie libérale permet de justifier l’appropriation et la confiscation par des particuliers de propriétés collectives.

              C’est ce qu’on fait les colons qui se sont accaparé des terres qui pouvaient être utilisés par les indiens à certains moment, mais qui avaient « le défaut » de ne pas clôturer ce qui appartenait à tout le monde.
              Donc en fait tu dis que le libéralisme est à la source d’un génocide basé sur la propriété privée. Ce n’est pas un affaiblissement de la propriété privée, mais uniquement la validation de comportements agressifs et opportunistes.
              Ce que reprochent bien Marx et les autres socialistes au libéralisme.


            • lsga lsga 1er novembre 2014 20:59

              Les terres des indiens ? Des propriétés collectives ??


              MUAAAARF !!!!

              Vive la théorie du bon sauvage banania et des belles amazones vahiné c’est gonflé !

              Les indiens avaient une structure économique de type tribale, et comme toute économie tribale, les guerres pour le contrôle du territoire occupait l’essentiel de leur Histoire (enfin préhistoire, puisqu’ils n’écrivaient pas). Les indiens étaient des peuples sanguinaires, extrêmement violent, totalement phallocrates, dans lesquels une hiérarchie militaire et religieuse opprimait l’essentiel de la population.


              Hey : on vit sur une planète de sauvages, et l’Histoire est un torrent de bout et de sang.


            • bébert 31 octobre 2014 13:23

              Excellent article.


              • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 13:24

                Merci beaucoup !


              • foufouille foufouille 31 octobre 2014 13:51

                "La vérité c’est que beaucoup de ceux qui ne trouveront jamais de d’emploi à cause des rigidités du marché du travail imposées « pour leur bien » n’ont jamais consenti à ce qu’on leur impose ces protections"
                -
                mdr ! du pur facho libéral !
                il faut que tu paye la totalité de tes études de médecine pour voir ta liberté


                • Jean Level Jean Level 31 octobre 2014 13:58

                  Oui oui, le grand classique. Obliger les gens à passer par l’état en interdisant la concurrence dans un domaine, puis leur interdire toute critique quand ils s’engagent dans ce domaine.

                  D’ailleurs je suppose que je ne devrais pas me balader dans les rues, vues qu’elles sont financées de manière publique ? 


                • foufouille foufouille 31 octobre 2014 14:12

                  en bon liberfacho, tu devrais exiger un péage.
                  et faire médecine sans aucune aide c’est possible à l’étranger.
                  donc, libertoi libertasplusrien. vends ton cul à mitterrand, c’est libéral.
                  ou fait un crédit. comme tu es aryen, tu réussiras et tes études pourra faire semblant de soigner ta patientèle en te goinfrant


                • TSS 31 octobre 2014 17:56

                  vends ton cul à mitterrand,

                   Mitterand est mort depuis pratiquement 20 ans... !!


                • foufouille foufouille 31 octobre 2014 18:23

                  pas son neveu fred


                • foufouille foufouille 31 octobre 2014 14:13

                  "je m’intéresse en particulier aux injustices faites aux plus faibles dans le monde d’aujourd’hui. 

                  "
                  -
                  mdr ! en étant libéral ?


                  • jymb 31 octobre 2014 15:52

                    @ l’auteur


                    Bel article
                    Désolé pour vous que certains aiment à être surchargés de chaînes, et le jouet de réglementations absurdes à délirantes où ils seront toujours perdants. 

                    • Jean Level Jean Level 1er novembre 2014 09:45

                      Ce qui est terrible c’est qu’ils veulent que vous ou moi continuions à imposer ces chaînes à d’autres, sous prétexte qu’eux-même veulent être enchaînés (en échange du droit d’enchaîner leur voisin, of course).


                    • Corox 31 octobre 2014 16:02

                      Excellent article Jean.


                      • jymb 31 octobre 2014 16:06

                        @ l’auteur


                        Bel article
                        Désolé pour vous que certains aiment à être surchargés de chaînes, et le jouet de réglementations absurdes à délirantes où ils seront toujours perdants. 

                        • lloreen 31 octobre 2014 19:37

                          A l’ auteur.

                          Je pense que ceci devrait vous intéresser.
                          http://comprendre-oppt.blogspot.be


                          • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er novembre 2014 08:44

                            Jean Level, s’il n’y avait que Je et l’Autre (que vous et moi), on arriverait assez facilement à s’arranger. Mais le problème n’est pas là. Le problème est que toute relation fait apparaître le nous. 


                            C’est le COMMUN qui constitue la difficulté essentielle. Là est le politique. 

                            • Jean Level Jean Level 1er novembre 2014 09:48

                              Qui est ce « nous », ce « commun » qui aurait la légitimité pour m’obliger à imposer des chaînes à d’autres alors que je ne le souhaite pas. Peut-il simplement légitimement me forcer à cautionner et à financer cette limitation de la Liberté d’autrui ?


                            • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er novembre 2014 10:11

                              « Qui est ce « nous », ce « commun » qui aurait la légitimité pour m’obliger à imposer des chaînes à d’autres alors que je ne le souhaite pas. » 


                              Voilà une question à laquelle ni vous ni moi ne pouvons répondre séparément. Mais nous pouvons y répondre ensemble avec tous ceux qui sont inclus dans ce « nous ». On peut commencer par se demander ce qui nous est commun ? Par exemple la rue, l’air, la lumière du soleil, la pluie... dont chacun doit jouir librement mais que nul ne doit pouvoir s’approprier. N’avons-nous pas tant de choses en commun ?

                            • dithercarmar dithercarmar 1er novembre 2014 21:22

                              Bonsoir jean,
                              et merci pour cet article qui est plutôt inattendu dans cet univers de citoyens franco/pro-français.

                              Nous ( parce que 2) avons un bémol à proposer au titre de votre article « Parce que vous ne m’appartenez pas » : « Parce que je ne vous appartiens pas ». C’est plus direct, et à notre sens aussi important et indiscutable.
                              Nous avons mis en place, il y a quelques années déjà, des soirées-débats aux thèmes variés dont quelques uns « Appartenir à », « Jamais sans mon consentement » etc .
                              La synthèse des tendances fut toujours liée aux croyances et à leur concept premier -une idée fixe- : la hiérarchie comme nécessité, un TOC. Cette obsession, à l’échelle d’une société, est meurtrière.
                              Petite précision : pour nous, l’origine même de toute croyance dogmatique est induite par une religion. Lois, justice, morale, société, valeurs, politique, institutions ne sont que des dogmes pré-établis dictés par les religions. Au fil des siécles, ceux qui ont appris transmettent... institutionnalisent. Les traditions en sont un des plus beaux exemples, tout comme le vote : faire croire au peuple qu’il fait partie activement d’un ensemble, alors qu’il n’est qu’un coolie (esclave volontaire) sans idendité ni pouvoir décisionnaire sur sa vie ni sur son environnement.

                              Avoir l’illusion « d’appartenir à » ou que quelqu’un (ou quelque chose) « nous appartienne » est une croyance.
                              La liberté n’est pas un concept, c’est une expérience à vivre, c’est un ressenti qui échappe à toute définition, donc à toute L O I .

                              Conclusion : la vie en société est contraire à la vie. Choisir le ou les personnes que l’on désire cotoyer est la vraie liberté.
                              Les lois faites par des gens qui ne nous sont rien ne nous intéressent pas.

                              En tout cas merci de nous avoir inspiré.... un prochain article peut-être.

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