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Pauvreté

Paul Rabier est un homme quasi désespéré.
 
Au chômage depuis trois mois, il ne touche plus que 800 euros mensuels.
 
Depuis que du jour a lendemain il a sombré dans la pauvreté, autant dire la misère, il a même songé au suicide.
 
Heureusement grâce à son téléphone portable, dernier lien avec le monde des vivants, il garde le contact avec sa famille, se confie à ses amis.
 
C’est ce qui le sauve du naufrage moral.
 
Au bord de la dépression, chaque matin dés le lever il surfe sur INTERNET à la recherche d’un nouvel emploi mais sans grand espoir de retrouver son ancien salaire...
 
Alors il se change les idées en s’offrant un restaurant pas cher le soir. Un restaurant simple où on ne sert que des plats rustiques accompagnés de jus de fruits basiques.
 
Restaurant de crise.
 
Comme il en fleuri de plus en plus dans certains quartiers défavorisés, malheureusement...
 
Un restaurant de pauvres où il se rend de plus en plus souvent afin de ne pas demeurer seul à se morfondre dans son appartement trop vaste pour sa solitude de chômeur. Avec les bouquets de chaînes de sa télévision lui montrant tant de gens heureux -ce qui accentue sa détresse-, son écran d’ordinateur aux lueurs blafardes et en bruit de fond le sempiternel ronronnement de son frigo...
 
Cet été il ne partira pas en vacances et ne pourra pas davantage offrir de cadeaux à ses neveux pour les fêtes de fin d’année...
 
Dur. Très dur.
 
Ses chers neveux survivront-ils au séisme ? Leur équilibre psychologique résistera-t-il à l’outrage socio-économique ayant dévasté leur infortuné oncle ? Rien n’est moins sûr. 
 
Hanté par la perspective de ne pas voir ses neveux sourire au prochain Noël devant les cadeaux, notre martyr noie ses idées noires dans la bière. En canettes. Hé oui... Finies les bières pression commandées au bar du coin entre copains ! Désormais c’est à l’hypermarché qu’il se fournit.
 
Bières de crise.
 
Depuis qu’il est dans le besoin Paul Rabier remplit le coffre de sa voiture de produits de première nécessité : pâtes, riz, conserves, lait, yaourts, jambon, céréales, viennoiseries, plats préparés, Nutella, chocolat, glaces.
 
Pas d’extra.
 
Rien que le strict minimum. Et autant que possible en format familial, plus économique.
La gorge serrée dès qu’on évoque sa situation catastrophique, Paul Rabier fait malgré tout face à sa situation dramatique avec une grande dignité. Douloureusement conscient de faire désormais partie des français pauvres avec ses maigres 800 euros mensuels, il fait preuve d’un rare courage. Résigné mais philosophe, il se dit qu’il a encore la santé et que c’est beaucoup. Pudique consolation devant le désastre de sa situation sociale... Certes il a la santé physique, mais moralement très atteint il est détruit, ravagé. Pour lui la vie n’a déjà plus de sens. Mais il sauve au moins les apparences. Question d’amour propre.
 
Cela dit, afin de ne pas sombrer totalement dans la sinistrose aigüe, Paul Rabier envisage finalement de partir en voyage. Pas loin bien sûr et certes pas en classe “confortable”. Mais partir, partir histoire de ne pas étouffer, de conjurer le sort, de se dire qu’il est encore en vie malgré la pauvreté qui s’abat sur lui. Cette année il se contentera du siège d’un modeste charter aux côtés de ses frères de misère.
 
Il séjournera dans un pays d’Europe. L’Espagne, voire l’Italie. La Grèce à la rigueur. Mais guère plus. Ce sera surtout un voyage symbolique. On se forçant un peu il pourra se croire vraiment en vacances.
 
Vacances de crise.
 
Après tout il n’en mourra pas. En tout cas, il s’en persuade. Au passage saluons sa grande sagesse, son détachement, son sens des vraies valeurs...
 
Voici, résumée sans voyeurisme mais dans sa vérité la plus crue -même si elle dérange-, la vie difficile d’une victime de la crise aujourd’hui en France.
 
Honte à nos hommes politiques insensibles qui de leurs tours d’ivoire ignorent les larmes du peuple ! Malheur aux patrons qui licencient à tour de bras, jetant des hordes de travailleurs dans l’arène des souffrances sociales sans fin ! Je ne la souhaite à personne cette terrible, affreuse, hideuse précarité qui provoque tant de suicides dans notre pays ! Pour les sans-emploi dévorés par la crise, c’est la mort assurée. Les licencieurs n’imaginent pas les préjudices qu’ils font subir à leurs ex-employés ! Imposer à ces gens une existence de crise, cela équivaut à les tuer !
 
Bref, Paul Rabier survit.
 
Il survit héroïquement, silencieusement, dignement.
 
Paul Rabier, un nom, un numéro d’URSSAF, un anonyme.
 
Un malheureux parmi tant d’autres en France.

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46 réactions à cet article    


  • jako jako 5 juillet 2012 10:03

    Bel article merci à vous.


    • non667 5 juillet 2012 11:03

      c’est du 2° degrés ?


      • jako jako 5 juillet 2012 11:12

        non667, on peux y voir effectivement du deuxième degré ou même du 13 qui tache mais comme cela ressemble à la vie que subissent beaucoup de gens autour de moi , j’ai bien aimé.


      • foufouille foufouille 5 juillet 2012 11:10

        avec 800, on va pas au resto, meme pas cher
        et encore moins en vacances


        • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 5 juillet 2012 11:11

          Deuxième degré ? Premier degré ? 


          Et encore, je n’ai pas évoqué la fameuse « prime de Noël » accordée aux chômeurs...

          Personnellement avec beaucoup moins de 800 euros de revenus mensuels (670 pour être précis), je fais logiquement partie des « très défavorisés » du système français.

          Non seulement je ne me plains pas de mon sort de « défavorisé social » mais il m’arrive même d’avoir honte de l’opulence dans laquelle je nage avec mes « maigre » revenus.

          Raphaël Zacharie de IZARRA

          • AntoineR 5 juillet 2012 11:32

            J’ai bien aimé votre texte. Du Nième degré, qui relativise bien la crise, qui décrit bien notre situation privilégié d’européens et qui surtout montre du doigt la médiocrité de notre style de vies et de nos valeurs (matérialisme de base, société du paraitre...).

            Cependant, ce que je n’arrive pas à cerner, c’est l’objectif de votre article.

            Avez-vous pour but de montrer par l’ironie que les valeurs de la majorité des français sont médiocre, qu’ils suivent des miroirs aux alouettes ? Ou voulez-vous montrer qu’il y a trop d’aide, que l’état vit au dessus de ses moyens.... (bref, un discours libéral de base).

            Votre discours est excellent mais il peut être raconté par 2 types de personnes très différentes :
             - un néo libéral manipulateur qui veut encore plus se gaver
             - un éclairé qui essaye de nous sortir de « la caverne »


          • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 5 juillet 2012 12:09

            AntoineR,

            A travers cet article je dénonce définitivement tous ces privilégiés qui s’ignorent, ces pauvres imaginaires ne cessant de se palindre de leur sort, se disant victimes de l’insjustice sociale alors qu’ils sont les premiers bénéficiaires de l’opulence et de la justice sociale de notre pays.

            Soeur Emmanuelle disait une chose fort juste à propos de nos sociétés de gavés : plus les gens ont accés aux richesses matérielles, plus ils se plaignent de leur sort.

            Les gens parlent de la crise, se persuadent d’être pauvres, malheureux, alors qu’ils jouissent d’un niveau de vie élevé et confortable même avec 800 euros mensuels. Malheureusement l’habituide de l’opulence a pourri les mentalités.

            Vivre sans stéléphone portable ou sans partir en vacances et sans cadeaux de Noël, que je sache n’est pas une calamité. Cette société infantilisée a besoin d’une bonne fessée izarrienne !

            Sur ce, je pars faire mon vélo, ensuite j’irai manger au restaurant indien (véridique). Même avec 670 euros mensuels j’ai les moyens d’aller au restaurant (huit euros le repas du midi, copieux et délicieux). Je suis un privilégié. Avec le double de mes revenus, certains se persuaderaient encore d’être des pauvres ! 

            Raphaël Zacharie de IZARRA


          • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 5 juillet 2012 12:13
            (BEUG, je recommence, les fautes corrigées n’ont pas été prises en compte)

            AntoineR,

            A travers cet article je dénonce définitivement tous ces privilégiés qui s’ignorent, ces pauvres imaginaires ne cessant de se plaindre de leur sort, se disant victimes de l’injustice sociale alors qu’ils sont les premiers bénéficiaires de l’opulence et de la justice sociale de notre pays.
            Soeur Emmanuelle disait une chose fort juste à propos de nos sociétés de gavés : plus les gens ont accès aux richesses matérielles, plus ils se plaignent de leur sort.

            Les gens parlent de la crise, se persuadent d’être pauvres, malheureux, alors qu’ils jouissent d’un niveau de vie élevé et confortable même avec 800 euros mensuels. Malheureusement l’habitude de l’opulence a pourri les mentalités.

            Vivre sans téléphone portable ou sans partir en vacances et sans cadeaux de Noël, que je sache n’est pas une calamité. Cette société infantilisée a besoin d’une bonne fessée izarrienne !

            Sur ce, je pars faire mon vélo, ensuite j’irai manger au restaurant indien (véridique). Même avec 670 euros mensuels j’ai les moyens d’aller au restaurant (huit euros le repas du midi, copieux et délicieux). Je suis un privilégié. Avec le double de mes revenus, certains se persuaderaient encore d’être des pauvres !

            Raphaël Zacharie de IZARRA

          • non667 5 juillet 2012 15:10

            à raph

            Deuxième degré ? Premier degré ?

            merci d’avoir reconnu que je savais lire le français ! (méthode syllabique  ! )

            peut être y ais-je été aidé pour avoir vécu une situation bien pire dans les années 55 ou avec une ardoise chez l’épicier les fins de mois étaient difficiles ! surtout les 30 derniers jours ! smiley smiley smiley



          • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 5 juillet 2012 11:19

            Avec 800 euros de revenus mensuels, on n’a pas l’indécence de se plaindre. 


            Moi, non seulement je ne me plain pas avec mes 670 euros de revenus mensuels, mais en plus je remercie le sort d’être si généreux avec moi. Comment peut-on se prétendre victime de la crise quand on vit en France, un pays opulent, fort, confortable, aux infrastructures enviés dans le monde entier, un pays socialement juste et même très généreux avec ses « pauvres » ?

            Ceux qui se plaignent mériteraient qu’on les prive de leurs avantages et privilèges que dans leur immense, dégoûtante ingratitude ils considèrent comme des injustices ! Ainsi ils pourraient se plaindre pour quelque chose.

            Raphaël Zacharie de IZARRA 

            • foufouille foufouille 5 juillet 2012 11:25

              vu ton article, je me disais que tu avait pris tes cachets
              pas le cas

              800 est sous le seuil de pauvrete
              avec 670, on ne vis pas bien non plus ou tu oublies certains avantages
              quand on a plusieurs cases en moins, ca aides peut etre


            • stanh 5 juillet 2012 11:41

              @raphael de machin de truc

              Belle leçon de larbinisme , merci.


            • calimero 6 juillet 2012 03:20

              L’auteur a raison de souligner ici la différence entre pauvreté et misère. En France avec ses 670 il est pauvre ok, mais s’il tombe malade il ne va pas crever tout seul faute de moyens, il a toujours de quoi manger, un toit en dur, la télé, internet, un vélo, etc... Autrement dit vu d’ailleurs ou c’est moins la joie il vit dans l’opulence.


            • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 5 juillet 2012 11:52

              Oui avec 670 euros mensuels je jouis de divers avantages, en effet. Je suis donc un privilégié et en suis très heureux. Je n’ai pas l’indécence de me plaindre de mon sort comme le font tous ces faux pauvres se croyant des victimes de la crise !


              La crise est un mot qui n’a aucun sens quand on vit en France. 

              Un « pauvre » aujourd’hui c’est un homme vivant selon les normes alimentaires et de confort d’un travailleur de la classe moyenne des années soixante et même soixante-dix. Un « pauvre » de nos jours à accès à des services, privilèges et autres merveilles que même les riches, les vrais riches je veux dire, des années cinquante ne pouvaient même pas imaginer !

              Même les SDF sont munis de téléphones portables et ont accès aux soins vétérinaires pour leurs chiens. Tant mieux pour eux. Je vous rappelle au passage que les vétérinaires sont plus chers que les médecins spécialistes.

              Raphaël Zacharie de IZARRA

              • foufouille foufouille 5 juillet 2012 12:13

                "Sur ce, je pars faire mon vélo, ensuite j’irai manger au restaurant indien (véridique). Même avec 670 euros mensuels j’ai les moyens d’aller au restaurant (huit euros le repas du midi, copieux et délicieux)."

                MDR !!!!!!!!!!!
                tes ressources sont bidon
                a ce niveau, faut faire les poubelles pour trouver un ordi


                • non667 5 juillet 2012 14:50

                  à foufou
                  a ce niveau, faut faire les poubelles pour trouver un ordi

                  t’en veut un ? gratos : pentium III 450 MHZ ?
                   ???? non ! non ! mon mac je le donne pas ! quand j’aurais mon I.... smiley smiley smiley smiley


                • foufouille foufouille 5 juillet 2012 15:19

                  @non
                  c’est un PII a 450 mhz

                  tu peut juste y mettre un vieux ligne
                  j’ai deja trouver des celeron a 733 mhz, par contre


                • foufouille foufouille 5 juillet 2012 15:20

                  tu peut juste y mettre un vieux linux


                • foufouille foufouille 5 juillet 2012 12:15

                  je dirais plutot que 670 est ton reste a vivre, hors loyer, chauffage, etc
                  et qu’on t’a donne ta plaque vitro ceramique ou a induction


                  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 5 juillet 2012 12:27

                    Je ne chauffe pas en hiver depuis cinq ans. Est-ce que j’en suis mort ?

                    Même pas par économie, juste par avarice. J’ai les moyens de me payer le chauffage. Mais j’’estime que c’est une dépense superflue et surtout un mode de vie amollissant, mauvais pour mon confort mental. Le froid tient mon moral en éveil, me permet de mieux jouir des menus plaisirs de l’existence, d’être en phase avec les éléments.

                    Je précise que je résiste fort bien au froid. Question d’habitude. Ca n’a rien d’extraordinaire de ne pas chauffer chez soi l’hiver. Je ne connais aucun pauvre mort de froid chez lui en France.

                    Raphaël Zacharie de IZARRA


                    • foufouille foufouille 5 juillet 2012 13:17

                      fais toi soigner
                      quand on chauffe pas, les tuyaux d’eau eclatent
                      par -10


                    • foufouille foufouille 5 juillet 2012 14:38

                      et une bonne arthrite a 50a


                    • jef88 jef88 5 juillet 2012 12:41

                      téléphone portable,
                      il surfe sur INTERNET
                      un restaurant pas cher le soir
                      Avec les bouquets de chaînes de sa télévision
                      son écran d’ordinateur
                      remplit le coffre de sa voiture
                      Paul Rabier envisage finalement de partir en voyage
                      un modeste charter
                      L’Espagne, voire l’Italie. La Grèce à la rigueur.

                      apparemment il ne paye pas de loyer parce que ce n’est pas véritablement le train de vie d’un « fauché »

                      son détachement, son sens des vraies valeurs...
                      Si c’est cela ses valeurs il est réellement conditionné par le capitalisme....

                      notre martyr noie ses idées noires dans la bière. En canettes. Hé oui..
                      Et une petite apologie de l’alcoolique .......


                      • lokoma lokoma 5 juillet 2012 14:56

                        Ecoeurée par cet article !!! Moi je vis avec 450 € mensuels alors le loyer, l’électricité payés je fais comment pour aller au "resto indien à 8 € ??

                        Vous êtes un imposteur Raphael et je trouve même cet article cruel car vous omettez de dire que dans cette société il n’y a pratiquement plus de solidarité entre pairs et que s’il n’y avait pas les miettes que l’Etat nous redistribue après des années de labeur nous serions morts physiquement car mentalement, socialement etc... c’est déjà fait
                        Quel cynisme !!! 

                        • foufouille foufouille 5 juillet 2012 15:21

                          il a pas toute sa tete
                          c’est tout
                          il oublie certaines choses dans ses comptes


                        • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 5 juillet 2012 17:08

                          lokoma,

                          Visiblement vous faites partie de ces éternels geignards à qui l’on offre des trésors d’opulence mais qui n’en ont jamais assez pour se sentir exister, éternels geignards qui ont TOUT et surtout le superflu (comme l’accès à INTRENET via un ordinateur) mais qui sont toujours insatisfaits car blasés, repus, gavés...

                          Honteux.

                          Allez vous plaindre de votre triste sort à des affamés des pays vraiment pauvres. Votre pauvreté est imaginaire, virtuelle, abstraite. En un mot, très relative. inexistante.

                          Raphaël Zacharie de IZARRA


                        • foufouille foufouille 5 juillet 2012 21:09

                          « Gagnes tu vraiment 670 euros par mois ? car vous donnez une sacrée leçon de modestie... »

                          bien sur que non
                          pas de resto, sinon


                        • Nums Nums 5 juillet 2012 16:12

                          J’ai tendance à croire que cet article est un fake (un faux) !


                          Qu’est-ce qui nous prouve que l’auteur vit réellement avec 670€/mois ?

                          Poussons ensuite le délire un peu plus loin :

                          -Le pseudo de l’auteur est-il sa véritable identité ? Si oui, il a un nom à particule.
                          -L’auteur a pour avatar un monarque. Lequel ? Je ne sais pas, on distingue mal.

                          Et si l’auteur était tout simplement un aristocrate rentier, qui donc ne bosse pas, et possédant un portefeuille d’action dont il palpe les dividendes ?

                          Le message de l’auteur dans cet article ne serait-il pas :

                          « Pauvres, contentez-vous de ce que vous avez, vous n’êtes pas si à plaindre que ça. N’oubliez pas que vous vivez dans un généreux pays », je cite :

                          « Ceux qui se plaignent mériteraient qu’on les prive de leurs avantages et privilèges que dans leur immense, dégoûtante ingratitude ils considèrent comme des injustices ! Ainsi ils pourraient se plaindre pour quelque chose. »

                          Suite

                          « Salariés pauvres des entreprises dans lesquelles je possède des actions, contentez-vous de votre sort. Plus votre rémunération sera faible, plus élevées seront mes dividendes. » 
                          La masse salariale étant le poste budgétaire N°1 d’une boîte.

                          Depuis plus d’une décennie, on comprime les effectifs, on maintient les salaires à des niveaux anormalement bas. Du coup, cela permet à certains actionnaires d’obtenir la rentabilité record qu’ils exigent.

                          • foufouille foufouille 5 juillet 2012 16:47

                            il suffit de taper son pseudo dans google
                            on le voit en video, appart compris


                          • Nums Nums 5 juillet 2012 17:08

                            En effet foufouile, FAKE TOTAL :



                            Les 30 premières secondes suffisent à griller l’imposteur...

                            Ensuite, qui est Raphael Zacharie de Izarra ?

                            OISIF mélancolique, oiseau unique, ange joliment plumé, ainsi se présente l’auteur de ces lignes (une sorte de Peter Pan cruel et joyeux, mais parfois aussi un rat taciturne). Au-delà de cette façade MONDAINE, loin de certaines noirceurs facétieuses j’ai gardé en moi une part de très grande pureté. Dans mon coeur, un diamant indestructible d’un éclat indescriptible. Cet éclat transcendant, vous en aurez un aperçu à travers mes modestes oeuvres. Est-ce une grâce de me lire, pensez-vous ? Osons le croire. 


                            En bas de page. Heureusement, l’auteur n’a pas un coeur de pierre mais de diamant (indestructible d’un éclat indescriptible). Beaucoup plus classe et plus noble (dans tous les sens du terme). Avec des putains de chevilles sur-enflées. Le type doit marcher en canard, c’est pas possible...

                            Monseigneur Zachachose, tu es purement et simplement PUANT !

                          • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 5 juillet 2012 17:32

                            Sauf que cette vidéo, cette présentation c’est de l’IRONIE.

                            Je vis réellement sous le seuil de pauvreté telle qu’elle est définie actuellement : bien au-dessous de 800 euros mensuels d’ailleurs.

                            Et le pire (aux yeux des repus-blasés se qualifiant de « pauvres »), c’est que je suis très heureux ainsi. Matériellement j’estime nager dans l’opulence la plus totale.
                            Même en vivant « modestement ».

                            Aucun Dupont geignard en France n’accepterait de vivre avec les mêmes avantages et privilèges que moi. Ces insatisfaits repus considèrent mes "maigres revenus et divers avantages" comme des miettes indignes de leurs attentes de matérialistes décadents.
                            Eux pensent mériter mieux que 670 euros.

                            Moi je me contente du « peu » que j’ai et remercie encore le ciel et la société pour toutes ces grâces qui me comblent bien au-delà de mes espérances.

                            Raphaël Zacharie de IZARRA

                          • Nums Nums 5 juillet 2012 18:01

                            En effet, en parcourant d’autres vidéos, j’ai pu me rendre compte qu’il s’agit d’ironie.


                            Mes excuses pour ce que j’ai écrit précédemment (surtout la dernière phrase).

                            Quand bien même vous arrivez à vous satisfaire de maigres ressources, j’ai quand même du mal à comprendre cette démarche qui consiste à « fustiger » ceux qui réclament plus. 
                            Parmi ces gens là, certains on vraiment besoin de plus car ayant une famille à nourrir. Tous ne sont pas forcément matérialistes à vouloir se payer le dernier iJoujou ou un bel écran plasma.

                          • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 5 juillet 2012 18:10

                            Nums,


                            Je fustige ici non pas les vrais pauvres réellement dans le besoin, rares en fait, mais la majorité des geignards se prétendant victimes de la crise et qui en réalité nagent tout comme moi dans l’opulence matérielle et alimentaire la plus indécente.

                            Sauf que moi, au lieu de me plaindre de la prétendue injustice sociale, je rends grâce au système, à mon pays de tous ces bienfaits dont je bénéficie. J’estime que celui qui a le même niveau de vie que le mien et qui ose s’en plaindre ne mérite pas tous ces privilèges octroyés par le sort.

                            Raphaël Zacharie de IZARRA



                          • Nums Nums 5 juillet 2012 18:44

                            Ok Raphael.

                            C’est plus clair maintenant, merci.

                          • foufouille foufouille 5 juillet 2012 21:11

                            il est handicape mental
                            670 c’est le RSA + APL


                          • alinea Alinea 5 juillet 2012 16:14

                            C’est du deuxième degré ? Ou de l’innocence ? Peut-être du foutage de gueule.
                            Ah, les petites viennoiseries !!!


                            • Hermes Hermes 5 juillet 2012 16:23

                              La pauvreté de coeur est une misère encore plus grande...



                                • Nums Nums 5 juillet 2012 18:51

                                  Si vous aviez laissé un lien vers cette vidéo, que je viens de visionner, en pied de page de votre article, l’ensemble des lecteurs aurait compris le message que vous tentez de faire passer. smiley


                                • foufouille foufouille 5 juillet 2012 21:14

                                  « Vous voulez que je vous dise là où vous faites fausse route. Les pauvres ne se plaignes pas... »
                                  sissi, faut souvent mendier de l’aide ou bouffer de la soupe ou rien
                                  et des fois, avec le temps, 5 ou 10a, ca laisse des traces


                                • fredleborgne fredleborgne 5 juillet 2012 21:12

                                  Article mal fait pour de mauvaises raisons.
                                  Oui, il y a des gens qui se plaindront toujours.
                                  Néanmoins, un « déclassement » subi injustement est une épreuve qui n’a rien à voir avec la pauvreté, mais qui est une atteinte à l’individu.
                                  Cet homme avait un niveau atteint par des années de travail. Il perd le travail, il perd des revenus, il doit changer tout son environnement pour le mettre aux normes de son nouveau niveau de vie.
                                  Oui, on peut remercier notre état providence qui assure à chacun un minimum à peine digne, qu’on ne bosse pas ou qu’on bosse à bas prix (RSA).
                                  On peut quand même souffrir d’avoir été spolié de son travail et de son niveau de vie par un système financier qui rachète des entreprises pour les « dégraisser » puis les fermer tout en prenant gras pour eux et brevets pour faire travailler à vil prix à l’étranger.
                                  On peut quand même souffrir de ne pas pouvoir exercer un métier qu’on aime, en sachant qu’en plus l’inactivité tue la performance, et compromet une nouvelle embauche au fur et à mesure que le temps passe.
                                  Vous écrivez bien, vous touchez 670 euros par mois. Comment se fait-il que vous ne touchiez pas en plus quelques revenus d’un travail intérim, payé smic + 10% précarité et 10% congés payés«  ? Auriez vous peur de vous salir les mains, de vous lever la nuit, de travailler en extérieur, de lever des charges lourdes, de ne pas avoir de vacances en été parce que là, on trouve du travail occasionnel...
                                  Avec 670 euros d’argent de poche, un loyer pour un studio payé par la CAF, oui, on peut se complaire... Je ne juge pas, car je suis pour le revenu inconditionnel de vie qui peut permettre à des Diogène comme vous de vous détacher de la folie matérialiste, et d’avoir un rôle de »critique« , rôle que vous êtes je pense apte à tenir, même si votre démo d’aujourd’hui me semble loupée. Il peut permettre aussi à des artistes de vivre chichement autour de leur passion, il assure un rempart anti-pauvreté pour certains défavorisés n’ayant pas les aptitudes au travail sans discrimination due au handicap...
                                  Mais, que vous vous moquiez du pauvre gars qui bossait, et que des mesures supérieures ont »écarté« un peu sauvagement, cela, je le trouve plutôt déplacé.
                                  Car, ce n’est pas le »luxe pour péquenot" qui lui manque vraiment... mais, êtes-vous à même de comprendre ce qui lui manque ? Un petit défi pour un nouvel article  ;o)
                                  Cordialement 


                                  • credohumanisme credohumanisme 5 juillet 2012 22:42

                                    Le calcul du seuil de pauvreté est une imposture qui est dénoncée par l’observatoire des inégalités.

                                    Si par un coup de baguette magique on doublait les revenus de tous les français il y aurait toujours autant de pauvres « statistiques ».
                                    Dire qu’il y a 8 millions de pauvres ou que l’on est pauvre à moins de la moitié du revenu médian n’a pas de sens.
                                    J’ai une amie qui vit sous ce seuil de pauvreté, mais elle est à la campagne et propriétaire de son logement, j’ai moi-même connu des années où j’avais des revenus faibles, voir négatifs (activité professionnelle déficitaire), mais je n’étais pas et ne suis pas réellement pauvre (j’ai un train de vie « modeste » mais une grande maison et un peu d’économies).

                                    Il y a de véritables pauvres en France (et encore plus dans d’autres pays), ce mode de calcul ne permet pas de cibler efficacement le problème.

                                    Je vous invite vraiment à lire les articles de l’observatoire des inégalités, c’est peut-être le message que voulait faire passer l’auteur.

                                    http://www.inegalites.fr/spip.php?article936&id_mot=30

                                    On y lit par exemple :
                                    "Du point de vue des revenus stricto-sensu, il faudrait distinguer la population pauvre des catégories les plus modestes ou à « bas revenus », comme les qualifie la Caisse nationale d’allocations familiales. [1]. Derrière ce débat sur le seuil de pauvreté, se profile en fait une façon de comprendre la réalité sociale. Il en est de même avec les inégalités, les travailleurs pauvres ou la fracture sociale en général, que certains voient « exploser » en France. Exagérer un phénomène n’est pas la meilleure solution pour conduire à le résoudre, tant on génère alors d’incompréhensions. Pire, cela peut entraîner l’effet inverse."


                                    • Le péripate Le péripate 5 juillet 2012 22:52

                                      Oui, mais ce « seuil de pauvreté » permet à de nombreux imbéciles de vous assener vigoureusement : mais mooosieur il y a 8 millions de pauvres en france...

                                      Généralement les mêmes qui disent que la presse est vendu... allez comprendre.


                                    • Wendigo Wendigo 5 juillet 2012 23:56


                                       Au lieu d’aller faire le rupin au resto, il ferait mieux d’investir son pécule, même si ça ne lui rapporte rien, que sa misère serve au moins à quelque chose ou quelqu’un .... qu’il y ai au moins un truc qui bosse chez lui !!!
                                       C’est ça les pauvres, trop égoiste pour penser aux autres ; quand on pense à ces braves gens de wall street qui actuellement se suicident, justement parce que les pauvres s’accaparent leur propre argent ....
                                       Tous ça alors que les banques ne veullent que leur bien ..... tout leur bien en plus, c’est dire comme les miséreux n’ont pas la reconnaissance du ventre !

                                       Salauds de pauvres !!!


                                      • calimero 6 juillet 2012 03:42

                                        C’est vrai que l’article est un peu bizarre, notamment le coup partir en avion avec 800/mois. Mais sur le fond il a raison : on a la pauvreté plutôt douce en France comparé à beaucoup de pays dans le monde ou là être pauvre c’est hardcore pour de vrai : il s’agit plus de savoir si on va chauffer ou non mais de lutter contre la mort.


                                        • samuel 6 juillet 2012 08:59

                                          Pourquoi s’adresser aux pauvres qui se plaignent ? De toute façon ils n’ont pas le choix de vivre avec les revenus qui sont les leurs. Et ils ne vous gêne pas en se plaingnant, si on considère qu’ils se plaingnent à longueur de journée.

                                          Allez donc prêcher l’oisiveté et la frugalité à Neuilly-sur-seine. Eux ont toute latitude pour faire le choix suivant :

                                          - se chauffer l’hiver ou pas ???

                                           

                                          Monsieur, vous êtes un cuistre !

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