Pénurie d’enseignants...

Qui veut, désormais, devenir enseignant ? Qui ambitionne d'entrer dans la fonction professorale ? Qui envisage d'exercer ce métier ingrat ? En fait, et ce n'est pas étonnant, la crise du recrutement des enseignants perdure et s'aggrave d'année en année....
Faute d'avoir pris les mesures nécessaires pour rendre la fonction attractive et pour la revaloriser, les gouvernements successifs ont laissé s'installer une crise des vocations sans précédent... Un constat s'impose : dans certaines disciplines, il y a moins de candidats admissibles que de postes à pourvoir...
A la rentrée prochaine, des postes ne seront pas pourvus, notamment en lettres classiques où l'on compte 108 admissibles pour 200 postes, en lettres modernes, on dénombre 1155 candidats admissibles pour 1000 postes... Dès lors, les jurys devront brader les places des concours et la qualité du recrutement va en pâtir...
L'image des enseignants s'est considérablement dégradée ces dernières années : ce métier n'attire plus les vocations... Pourquoi ?
En période de crise et de chômage galopant, on peut s'étonner que le professorat ne recueille plus la faveur des étudiants....
L'enseignement a bel et bien été sacrifié ces dernières années sur l'autel du libéralisme : les enseignants sont déconsidérés, souvent dénigrés par ceux là même qu'ils servent, par les élèves, les parents d'élèves, parfois par la hiérarchie et l'administration...
Accablés de tous les maux de la société, ils exercent un métier de plus en plus ingrat et difficile : leur autorité est sans cesse mise à mal par les parents, par les élèves...
Considérés comme des privilégiés, ils subissent des contraintes de plus en plus lourdes : classes chargées jusqu' à 36 élèves en lycée, contestation des parents, élèves en panne d'attention et de concentration dans un monde où les médias en tous genres règnent en maîtres.
Lors du quinquennat de N. Sarkozy, l'année de formation professionnelle a été supprimée, la fonction s'est dégradée avec des réformes successives souvent inadaptées et improvisées, les programmes, pour certains, ont été revus à la baisse...
Mal payés, jalousés par le secteur privé, accusés de paresse, parfois même d' incompétence par des parents qui se permettent de mettre leur grain de sel dans un métier qu'ils n'ont jamais exercé, dont ils ignorent les difficultés, les subtilités, les enseignants parfois à bout de souffle renoncent, pour certains, à leur métier et démissionnent !
Comment l'expliquer, si ce n'est par le manque d'attractivité dans lequel on a enfermé ce métier de transmission, plein de noblesse, d'échanges ?
Comment en est-on arrivé là ? Quand un pays néglige l'éducation, l'enseignement, c'est tout son avenir qui est ainsi mis en péril....
Source : Le Monde
111 réactions à cet article
-
Comment en est-on arrivé là ? Quand un pays néglige l’éducation, l’enseignement, c’est tout son avenir qui est ainsi mis en péril....
Le jour où on a permis à des parents d’élèves de s’immiscer dans les contenus et les méthodes pédagogiques, on a fait un bond en arrière. Chaque parent veut un truc pour son gamin, désormais, par pur égoïsme : c’est ingérable. De même que de passer des heures à apprendre une discipline de groupe qui devrait provenir d’une éducation familiale hélas souvent manquante. Le manque de goût des élèves est avant tout fabriqué par des programmes totalement inadaptés, ou par exemple l’histoire contemporaine est toujours le mouton noir de ces programmes.En prime, il y a les profs, au corporatisme affligeant : on le voit bien en ce moment à Paris, où on défend sa vie de prof à habitudes et non la vie de l’élève, dont sa fatigue, ce dont on se contrefout depuis des années. Je le plains, Peillon.Pour redonner envie, il faut beaucoup de choses, dont un salaire correct.Un jeune prof dynamique se fera tout autant éteindre par ce corporatisme que par le manque d’intérêt des élèves pour son cours les problèmes de discipline qui se résolvent ensemble à plusieurs profs (et une direction allant dans ce sens). Les autres enseignants vont lui faire comprendre qu’eux n’ont aucune envie de changer quoi que ce soit. C’est ainsi hélas depuis des années.-
y en a ici un qui me fait bidonner .
Un dénommé Morice faisant des articles illisibles ayant comme seule pédagogiede replier la quasi totalité des commentaires .Qui vient ici parler d’ éducation .Un exemple concret de ce que devient un type auquel le gaz moutardemon te au nez . -
Shawford42 29 janvier 2013 12:15Tu me diras, si dans ses classes l’ambiance était aussi électrique que sur ses fils de commentaires, ça devait être rock’ and roll
Bon, y’a du avoir quelques morts par inanition et y devait porter en permanence un gilet pare-balle, voire avoir recruté quelques gardes du corps fort sollicités pour garantir que l’injustice puisse règner en maître, mais ça devait valoir le coup d’oeil -
cogno4 29 janvier 2013 12:28Avec lui ça devait pas rigoler, genre c’est comme ça épifétou !
J’espère qu’il enseignait des matières « dures », genre des maths, parce que si c’était un prof d’Histoire, bonjour les dégâts. -
un prof d’histoires à dormir debout
-
« accusés de paresse, parfois même d’ incompétence par des parents qui se permettent de mettre leur grain de sel dans un métier qu’ils n’ont jamais exercé, dont ils ignorent les difficultés... »
Je confirme en tant que parent ! Paresse et incompétence...Ma fille est au lycée et, depuis le collège, on en a vu des professeurs qui se contentent de faire leurs cours sans se soucier des élèves...au point de devoir les remplacer par MES compétences et les sites internet très bien fait.Absences prévues sans en avertir les parents et les jeunes....et sans punitionCours imbuvables...même pour les parents. C’est ce qui démotive les élèves.Pourquoi respecter un professeur qui aligne son cours sans tenir compte des capacités réceptives des élèves et se permet des absences à répétition sans en informer les principaux intéressés ?L’éducation se fait aussi par les réseaux, internet et les médias.L’enseignant qui savait tout, c’est fini.Ce n’est plus un métier et, pour pouvoir enseigner...pendant quelques temps, il va falloiraccepter les CDD avec obligation de résultats.Entre « paresse et incompétence » et « surveillance et flicage », il y a de la marge.Les enseignants actuels ne sont que des étudiants...qui sont sortis de l’école.Il y a énormément de personnes au chômage qui sont capables de motiver voire de passionner des élèves.-
cogno4 29 janvier 2013 12:30Ben voyons, ça y va les clichés hein ?
Et remise en question degré zéro, même pas fichu de voir que cracher sur le prof devant ses élèves est la pire chose à faire.
Vive les gros cons de parents comme vous oui, venez pas chialer après.
-
« pendant quelques temps, il va falloir
accepter les CDD avec obligation de résultats. »bonne excuse libertaryenne
-
L’enseignant qui savait tout, c’est fini.
l’enseignant est là pour apprendre à apprendre désormais, en effet. -
C’est faux : l’enseignant n’est pas là seulement pour apprendre à apprendre car l’enseignant a une expérience unique : celle du contact avec les élèves...de plus les connaissances ne suffisent pas, il faut savoir les maîtriser, les trier, les sélectionner !
Bonne journée Morice... -
« l’enseignant est là pour apprendre à apprendre désormais »
@Morice
Je dirai plus : un enseignant qui écrase ses élèves du savoir qu’il possède et qu’ils n’ont pas est un mauvais pédagogue. Pour être un bon pédagogue, il faut comprendre les difficultés de l’élève et partager son ignorance. C’est la condition d’un vrai dialogue égalitaire et citoyen. J’entendais dire il y a peu, et j’en ai été surpris, qu’il n’y aurait que dix pour cent de bacheliers illettrés. C’est encore bien trop peu. Si les enseignants se préoccupaient sérieusement de pédagogie, on pourrait faire beaucoup mieux, arriver très vite à 80%.
-
Bonjour rosemar,
Le métier d’enseignant n’attire plus cela pour plusieurs causes. La principale, est la marchandisation du savoir et le besoin impérieux de rentabilité voulu par les politiques libérales et le capitalisme sans limite. La seconde, est le concept de l’enfant roi. Les parents ne respectent plus le professeur et leurs chères progénitures doivent dans tous les cas être considérés comme des princes. De plus, ils pensent que l’école est là pour faire l’éducation de leurs enfants à leur place car ceux-ci en sont devenus, par paresse ou confort, totalement incapables. Les parents consommateurs pensent l’école comme une officine ou ils sont les clients, donc les rois. Troisièmement, la lâcheté de l’administration, de la hiérarchie qui abandonne ses enseignants dans les difficultés plutôt que de les soutenir, ne les appuyant que très rarement face aux problèmes rencontrés. La quatrième, le manque total de respect des enfants vis-à-vis du corps enseignant. Ceux-ci, comme leurs parents ce comportent en client où tous leur est dus et surtout le droit de ne pas être contrariés. La cinquième, c’est l’image renvoyée par les médias à la botte d’un pouvoir qui a passé son temps à faire croire que l’éducation nationale était un repère de privilégiés. Conclusion, à cracher sur une institution qui est le piliers fondamental de toutes civilisations, on en arrive à cette pauvreté éducative et culturelle dans lesquelles se complait cette société de consommateurs. Je ne suis pas enseignant, je travaille dans le privé depuis toujours et, pour rien au monde je ne voudrais leurs places que beaucoup jalouse mais, bizarrement ne prenne pas. Essayez donc vous occuper d’une trentaine de Gremlins qui passent leur temps devant leur console de jeux ou leur téléphone portable à tchatcher et qu’il ne faut surtout pas déranger sinon papa ou maman interviendront pour sermonner l’enseignant… Il est vrai que la situation est confortable pour les dirigeants car plus le peuple est inculture plus il est maniable. Il est temps de rétablir l’autorité et le respect qui est du aux professeurs car la fonction d’enseigner comme celle de soigner sont plus que des métiers, ce sont des vocations. La liberté d’un peuple est dans l’acquisition du savoir. Hugo écrivait : « Quand on ouvre une école, on ferme une prison… »
-
Bonjour Gabriel
merci pour ce message de soutien.... -
Votre commentaire est en parfaite adéquation avec les dires d’une dame, enseignante dans un collège rural.
Je n’ose imaginer ce qui se passe derrière les murs de certaines salles de classe.
Mais je ne comprends pas une chose .
POURQUOI les professeurs ne descendent-ils pas EN MASSE dans la rue, et DENONCENT OUVERTEMENT cette situation intolérable ?Que les parents s’occupent de l’instruction de leurs enfants au lieu de les laisser végéter derrières des écrans ou des images virtuelles .
-
Et les prisons sont pleines.......de toute façon l’école est finie.....enfin, c’est possible d’apprendre sans.
-
C ’est fou , j’ ai voulu lire cet article , dans la même ligne il
fallait que j’ attrape un cafard , plus haut il faut attraper une souris .Je crois qu’ Agoravox devient un site où les publicistes veulent attraper lesgogos .Tant pis je vais aller lire autre chose .-
cogno4 29 janvier 2013 12:21Oui maintenant, les pubs viennent s’insérer au milieu du texte, on arrête pas le progrès.
Les types qui vivent sur internet grâce à la pub devraient se méfier, l’overdose de pub commence à guetter, et des moyens de ne plus subir les nuisances des pubs commencent à se répendre.
Après les rues, la télé, les boites aux lettre, etc, les réactions face à la pub vont finir par devenir franchement hostile. -
« Enseignant en Lycée Professionnel dans le 95 avec 6 mois de vacances » et oui, c’est possible mais personne n’ose en parler. Pourquoi en effet venir au bahut si l’on n’y est pas obligé, quand les élèves sont en stage en entreprise pendant 3 mois ? Etre payé à ne rien faire, pour certains enseignants, c’est normal puisque c’est comme ça depuis tellement longtemps et qu’on laisse faire.
Je préférerais que les enseignants soient mieux payés mais qu’ils fassent ce pourquoi on les paye. Dévaloriser le métier, c’est se doter d’une hiérarchie sourde, c’est interdire toute autonomie aux établissements, c’est céder aux groupe de pression, c’est céder à la quantité plutôt qu’à la qualité, et tout cela ne peut mener in fine qu’à la faillite du public.On pourrait s’inspirer d’autres pays où le directeur gère et recrute son personnel sur d’autres bases que les petits avantages égoïstes de l’enseignant au détriment de ses élèves. Pour réconcilier les jeunes avec ce métier, ce n’est pas gagné. On va recruter des profs en masse alors que les effectifs sont mal gérés et qu’il n’y a pas de sous effectif réel. Et comme les caisses sont vides, je parie que CDD précaires vont turbiner à fond et les salaires resteront ce qu’ils sont...minables-
à yoan
, c’est interdire toute autonomie aux établissementsautonomie des établissements = projet socialiste des années 1984 = recrutement par les directeurs = bac spécifique a chaque établissement = structure toute prête pour l’explosion / privatisation de l’E.N. il à fallu toute l’énergie des trotskiste infiltrés dans F.O. pour faire échouer ce funeste projet !
il n’y a rien, rien ,rien (autant de rien que de réformes depuis 50 ans ) de fortuit dans ce qui arrive à l’E.N. c’est un projet du N.O.M. pour abrutir la populace afin de mieux la dominer ! et de réserver le savoir au peuple élu !
-
Pas de généralisation morice SVP : la plupart des enseignants font leur boulot !!
-
cogno4 29 janvier 2013 12:26Devenir prof ?
Quelle farce, faut un niveau d’étude que la profession ne justifie pas, le salaire non plus d’ailleurs ne justifie pas le niveau requis, ni les conditions de travail, ni le fait d’être seul contre les parents, contre la hiérarchie, d’avoir la visite régulière d’un type chargé de vous coller une note comme à un élève, non vraiment, ça fait pas envie.Faut être sacrément motivé aujourd’hui pour faire ça, et pas avoir peur s’en prendre plein la gueule pour pas un rond.
-
peut-être un créneau pour l’emploi des séniors et des retraités aux poches vides ?
-
Des cadres seniors au chômage !!!
-
Et puis horreur, malheur, en plus l’enseignant est un fonctionnaire, donc à abattre.
-
lulupipistrelle 29 janvier 2013 13:01Comment on en est arrivé là ? je vais vous le dire... Il
y a quelques décennies, j’ai fait un mois de remplacement dans le plus grand collège de mon département, dans une petite ville moyenne sans quartiers, que des blancs....Prise de contact avec le principal : voilà, surtout on ne veut pas de problèmes avec les parents.... « je suis restée estomaquée.Jour suivant : le conseiller d’éducation m’aborde : » il faut du courage à un jeune pour selancer dans cette profession« ... il me fait signe de le suivre, dans son bureau il me sort un flingue, un vrai... »je viens de confisquer ça à un élève de 5ème...«Là-dessus, des collègues, me mettent au courant : une prof de math s’est fait tabassée par toute sa classe, toujours des 5ème , et est à l’hosto.Bon en une semaine j’ai les renseignement suivants : sur environ 87 profs, il y a 7 titulaires en arrêt longue maladie, certains hospitalisés à l’année en psy. La fille que je remplace, fait une déprssion...Je suis là, depuis 8 jours, inspection . Franchement je m’en foutais complètement, et je suis restée polie... »vous ne vous débrouillez pas mal, mais votre voix est atone, il va falloir la travailler« ... tu parles.. Mais qu’est-ce que c’était cette mascarade ?Et les élèves : j’avais 7 classes, et j’ai découvert qu’il y avait 5% d’orphelins, de père ou de mère...Une collègue m’a tout de suite signaler les cas... genre enfant martyr... Et le signalement aux services sociaux ? »Ah, non... on peut pas.. «J’avais aussi un ou deux types dangereux : 15 ans, 1,90m, 60 kg.. trafiquants de pièces détachées de moto. Un jour de TP, l’un d’eux m’a piqué ma trousse. Impossible de la récupérer, elle avait circulé de main en main...Alors ni une ni deux : je ferme la porte à clef, et je leur annonce que personne ne sortirait tant que... » madame, vous avez pas le droit... - Et bien je le prends... «Derrière la porte j’entendais une prof affolée qui me suppliait... »mais tu peux pas... «Mon voleur de lève et se rue sur la poignée de la porte... ;on se demande pourquoi, j’avais la clef dans la poche... Je le chope par le colbac, et je le jette contre le mur. Chaque fois qu’il voulait se dégager , je le renvoyais contre le mur... J’avais une de ses envie de rigoler... lui 1,90 et moi 1,65m...Finalement une petite voix, dans mon dos m’avertit.. »Madame, votre trousse est sur le bureau... "Je les ai relâchés... La hiérarchie et les parents n’ont pas mouftéMais ma décision était prise, ce métier n’était pas pour moi.
-
lulupipistrelle 29 janvier 2013 13:13Sur mon clavier les guillemets déconnent, désolée.
-
votre trousse.... c’était moi, désolé !
-
lulupipistrelle 29 janvier 2013 14:08@Ronald : vous vous êtes un peu remplumé depuis ?
-
« La hiérarchie et les parents n’ont pas moufté »
Personnellement en 8 ans de vacation j’ai foutu une claque une fois à un élève (pourtant plus grand que moi).
Mes « collègues » (on peut pas vraiment utiliser ce terme, mais bon ce n’est pas le sujet) se sont divisés en deux groupes : ceux qui m’on dit c’est super... depuis le grand con est calmé voire toute la classe. Les autres qui m’ont dit que c’était pas « pédagogique ».
Un enfant ca s’éduque, ou à défaut ca se dresse.
-
cogno4 30 janvier 2013 08:45Un enfant ca s’éduque, ou à défaut ca se dresse.
C’est vrai, d’ailleurs, dans le langage courant, on pratique l’élevage....
-
et ça vient donner des leçons ici...
-
lulupipistrelle 30 janvier 2013 11:27@titi :
Enseigner c’est une choses éduquer une autre.Ce mois dans ce collège, m’a convaincu que je n’avais pas envie d’éduquer les enfants des autres.. c’est peut-être le dessein de l"Education Nationale, éduquer les gosses...mais je considère que l’éducation repose dur un choix de valeurs personnelles que l’on juge supérieures.Je n’avais pas envie d’imposer mes valeurs à d’autres familles... j’aurais trouvé ça malhonnête. Ah mais j’ai rien compris ? il faut éduquer les mômes avec les valeurs de l’EN. ? Désolée, j’ai pas la vocation .Et voilà comment des tas de gens se détournent de l’enseignement.Et comment d’autres choisissent l’Instruction en famille. -
cogno4 30 janvier 2013 12:30et ça vient donner des leçons ici...
On sait même pas à qui tu causes.
Sinon je t’encourage à retourner sur tes machins à rallonge, à te mettre une grosse coquille blanche sur le crâne, et à aller jouer ton rôle favoris de martyr. -
« et ça vient donner des leçons ici... »
Si ca s’adresse à moi je réponds que qu’on a beau couper les oreilles d’un âne, il n’en devient pas un cheval de course.
Le collège unique, le lycée, la fac hébergent actuellement des gens qui n’ont rien à y faire.
-
@lulupipistrelle
Il y a déjà cinq ans que j’ai définitivement quitté l’école, j’avais un peu oublié, mais votre petite expérience (la mienne aura été beaucoup plus longue !) me rappelle bien des choses. C’est exactement ça, on s’y croirait encore.
Je disais que j’avais un peu oublié, mais non : il m’est encore arrivé de me réveiller, il y a quelques semaines, très préoccupé par un paquet de copies dont je pensais que je n’arrivais jamais à finir la correction. Un vrai cauchemar. C’est délicieux, une fois qu’on est vraiment réveillé, de pouvoir se dire qu’on est à la retraite et qu’on ne vivra plus jamais ça. Vous avez bien raison de fuir. Dans les dernières années, quand un élève me confiait son intention de devenir professeur, je lui proposais systématiquement un rendez-vous au milieu du Pont-Neuf ; quand son étonnement était à point, je l’assurais que je le pousserais, manu militari si nécessaire, à franchir le garde-fou et qu’il souffrirait beaucoup moins et moins longtemps qu’en entrant dans l’abominable carrière.
-
lulupipistrelle 31 janvier 2013 15:51@Christian Labrune : ma belle-soeur est psychiatre et psychanalyste, pédopsychiatre aussi, experte auprès des tribunaux. Sa clientèle : 60% de profs et 40% d’élèves.
-
une tranche de vie Lulu ....
Il n’ y a pas que la dérive des continents ,il y a la complète dérive de l’ organisation sociale française .A force de laisser aller , d’ irresponsabilité , de nous , des parents ,des enseignants on va dans un joli mur .Quand tout le monde aura démissionné de soi-même de ses obligationsnaturelles comme élever ses enfants avec des principes et une moraleon se retrouve dans la situation que vous décrivez .Des milliards de coups de pied au cul et de baffes qui se perdent .-
il y a la complète dérive de l’ organisation sociale française .un exemple ; les boulangers en retraite à la dérive qui viennent insulter sur le net. -
cogno4 30 janvier 2013 14:58Autres exemple, les vieux profs à la retraite qui viennent jouer les pleureuses parce que les gens ne sont pas béats d’admiration devant sa science, et surtout parce qu’ils osent émettre des interrogations sur ses affirmations.
-
Bonjour rosemar,
J’ai envie de vous dire :
« Dans la France de 2013, de quoi ne manquons-nous pas ? »Si on fait un bilan édulcoré, on manque :
- d’enseignants
- de médecins et de personnel soignant
- sans compter les ophtalmologistes, dentistes, etc.
- de policiers et gendarmes
- de travail
- de logements
- ...
Et par contre, qu’avons nous en excès :- des financiers
- des vétérinaires
- des avocats
- des dealers
- des voleurs, (quoique voleurs et financiers soient synonymes
)...
- des coiffeurs,
- ...
-
lulupipistrelle 29 janvier 2013 13:53..ça dépend où.
Nous avons des médecins tous les 100 m, en cabinet de groupe, des spécialistes à la pelle, des dentistes... et on est pas mieux soigné pour autant.J’ai rencontré un médecin de campagne super, dans le trou où un de mes enfants fait des cures, 2 fois par an. J’attends cette période pour consulter. -
C’est vrai qu’on manque de tout. Par contre je ne trouve pas qu’on manque de policiers ni de gendarmes... En tout cas pas en Nouvelle Calédonie puisque il y en a partout. Le territoire est sous haute surveillance. Ils nous envoient donc ceux qu’ils vous manquent.
En excès vous avez oublié les hommes politiques ;o) -
Bonjour la râleuse
ce bilan est inquiétant : les apparences, l’argent, la loi parfois et même souvent injuste : c’est ce qui domine nos sociétés... -
Pour ne rien arranger, tous les nouveaux enseignants sont direct expédiés « sur le front » servir de chair à canon, dans les territoires occupés, là où prolifère la « diversité » et le « multiculturalisme »...
Certains craquent et abandonnent leur métier.-
Pénurie d’enseignants ?
18.000 sans classes avec activités pédagogiques21.000 détachés26.500 exerçant en dehors du secondaire ou du ministère de l’Education nationale32.000 sans classe et sans activité pédagogiqueSoit un total de 97.000 profs sans élèves pratiquement tous payés à ne pas être devant les élèves.N’oublions pas un l’absentéisme 6 millions de journées d’absence par an.2 fois plus souvent en arrêt maladie que dans le privé.Un temps de présence des enseignants dans les établissements insignifiant.Salaires moindres ?A savoir....20 milliards sont donnés en primes et heures supplémentaires !Ce qui relativise.Indemnité de suivi et d’orientation des élèves : 645 M€,Prime de fonctions et de résultats,Indemnité d’administration et de technicité,indemnité forfaitaire pour travaux supplémentairesIndemnité de gestion allouée aux gestionnaires d’EPLE : 105 M€,Indemnité d’éloignement COM et primes d’installation outre-mer : 79 M€,Indemnité allouées aux chefs d’établissement : 62 M€,Indemnité de sujétions spéciales « Zone d’éducation prioritaire » : 46 M€,Indemnité de congé formation : 31 M€,Indemnité pour l’accueil et l’accompagnement des étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement créée à la rentrée 2010 : 30 M€,Prime spéciale pour les enseignants assurant au moins trois HSA : 23 M€,Indemnité de sujétions spéciales de remplacement : 22 M€,Indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat : 20,5 M€,Indemnité de charges administratives aux vice-recteurs et aux personnels d’inspection : 16 M€,Prime d’entrée dans le métier : 12 M€,Indemnité pour fonctions d’intérêt collectif créée à la rentrée 2010 : 11 M€,Indemnité de caisse et de responsabilité allouées aux comptables d’EPLE : 11 M€,Indemnisation du contrôle en cours de formation pour le baccalauréat professionnel créée à la rentrée 2010 : 5 M€.Total indemnités 17.1 milliardsHeures supplémentaires .........2.1 milliardsSécurité de l’emploi, le statut, les avantages sociaux, retraite...Et ils n’arrêtent pas de ce plaindre !On n’entend que eux !Par contre, pour eux, les autres professions, ingratitude et difficultés, vous ne connaissez pas !Ça commence a bien faire la complainte misérabiliste du crocodile.-
on va comparer avec ton parachute doree
-
PAUVRE TYPE !!
A vous lire on comprend que vous avez fait parti des classes où les profs ne venaient jamais.. !!
-
@ spartacus
Vous deviez être un piètre élève et vous devez être un piètre parent. Votre com montre clairement votre haine du corps enseignant. Si vous partagez cela avec vos enfants ne vous étonnez pas qu’ils soient ce que vous ne souhaitez pas qu’ils deviennent. -
@Spartacus
Votre tentative de démonstration (de quoi d’ailleurs ?) cultive l’amalgame.Chefs d’établissements et professeurs détachés envoyés dans les lycées français à l’étranger qui pour certains dépendent du ministère des affaires étrangères n’ont évidemment rien à voir sur le plan des revenus avec les « petits profs » enseignant en métropole dans des conditions parfois difficiles.Si vous considérerez que 1400 euros net par mois en région parisienne, avec les montants des loyers que l’on connaît, font de vous un Nabab vous fixez la barre tout même assez bas.Avec un point d’indice qui a tout juste pris plus de 10% en 15 ans et le pain de 400g qui vient de prendre près de 10%, rien que cette année dans certaines boulangeries, il n’est pas besoin d’être un expert en suites géométriques pour se rendre compte qu’à ce rythme là de régression du pouvoir d’achat, certains profs seront peut-être obligés de faire la manche pour pouvoir bouffer d’ici une quinzaine d’années. -
@TSS
En général quand on tape juste il ne reste que les attaques ad homminem. Classique chez les bobos@ morteluneLe corps enseignant serait intouchable ?Mais vous enseignante de Nouvelle Calédonie, que dites vous au couple d’enseignants du Nord de la France à 2900€ chacun et le couple à 7000€ net au soleil ?Avez vous expliqué aux Français que la catégorie sociale en nouvelle Calédonie qui paye le plus l’ISF ne sont pas les patrons mais les couples de fonctionnaires de l’éducation nationale « détachés et »sur-primés".@macDésolé mais les enseignants de région parisienne sont prioritaires sur le logement social.Hors augmentation du point d’indice, les augmentations à l’ancienneté sont de 3 % par an dans le secteur publicLa régression du pouvoir d’achat des fonctionnaire de l’éducation nationale ce sont des larmes de crocodiles !Votre corporation se complaît dans le misérabilisme mais c’est de loin l’une des plus privilégié de la redistribution clientéliste de l’état......Chiffres à l’appuis. -
« les augmentations à l’ancienneté sont de 3 % par an dans le secteur public »
Merci pour votre démonstration, vous confirmez ce je dis à savoir que comme l’augmentation du point d’indice ne suis pas l’inflation officielle et encore moins l’officieuse, il faudra bientôt attendre 45 ans pour avoir le pouvoir d’achat qu’avais jadis un enseignant de 25 ans voire moins si le différentiel perdure. C’est mathématique car vous comptez sur l’augmentation à l’ancienneté pour compenser l’absence d’augmentation tout court mais ceci ne dure qu’un temps.
Quant aux logements sociaux tout le monde sait qu’on les obtient facilement en région parisienne...
Mais c’est vrais, il y a plus malheureux que les enseignants en France. Peut-être faites-vous partie de ces gens qui seront heureux quand le salaire médian français atteindra celui du Bengladesh ? Si c’est votre souhait alors ne vous en faites pas, c’est peut-être pour bientôt... -
cogno4 30 janvier 2013 08:53Classique chez les bobos
Aaaaaah, y avait longtemps, ça me manquais cette puissance d’argumentation, cette force de conviction qu’on trouve chez ceux dont les lacunes intellectuelles les contraignent à utiliser des raccourcis qu’ils ne comprennent même pas.
Allez répète après moi : bobo écolo, bobo écolo, bobo écolo !
-
-
Salut Rosemar
Vous visez juste dans l’ensemble, permettez-moi cependant d’intervenir.
Singapour ne connaît pas de crise de recrutement, pourtant c’est un pays libéral. Le libéralisme ne peut donc être accusé.
Aujourd’hui, un certifié débutant gagne 1600 euros par mois pour un bac+5. C’est effectivement pas terrible, mais d’autres bac+5 ne gagnent guère plus. D’autre part, il ne faut pas oublier que la rémunération est annualisée. Le prof a plus de vacances que d’autres professions, même si d’années en années, les écarts se resserrent. Mais si on compare avec les autres professions, à jour de travail égal, la rémunération d’un prof est supérieure à 1600 euros. En plus, il y a quelques primes.
Au sujet de la rémunération, il y a un immense scandale : les agrégés. Ces profs ont un service de 15h par semaine. Ils ont étudié davantage pour enseigner moins. C’est fou comme cela sert aux élèves. Ne me dites pas qu’il y a nécessité d’être agrégé pour enseigner en lycée, et même en prépa, vu le niveau. De plus, les agrégés trustent les heures sup, comme quoi ils ont vraiment envie de travailler ! Des heures sup payées bien plus que pour un certifié, un vacataire ou un contractuel. Un agrégé (bac +4 + concours) qui se fait 5000 euros nets, ca n’est pas rare. Combien de profs (agrégés ou non) qui font option théâtre, avec un service allégé ? Combien de profs qui exercent l’activité de conseiller municipal avec une décharge ? Combien de profs de prépa payés une somme folle pour surveiller les colles ? Vraiment, l’Etat est très très mal géré, il y a pas mal d’économies à faire.
Et puis il faut arrêter avec les bac+X qui veulent être arrivés avant d’être partis. Le diplôme n’a plus le même sens qu’autrefois vu tous les outils disponibles pour aider celui qui travaille, vu toutes les sources disponibles pour étudier tout au long de sa vie, y compris pour le prof (Internet, livres). Et comme autrefois, c’est l’expérience qui compte. Un jeune frais émoulu d’une école ne sait rien de son métier, il fera comme tout le monde, il apprendra sur le tas. Alors oui, il ne m’apparaît pas incongru qu’un bac-1 puisse gagner plus qu’un bac+7. Combien de Doctorats vraiment originaux, des thèses qui ne reprennent pas à 90% les travaux d’autrui ?
Je ne pense pas que la crise de recrutement soit due à la rémunération, parce que pour le moment, un prof, même s’il n’est pas terrible, a son salaire garanti à vie. On ne peut pas le virer. Même si tu manges des patates, tu manges.
Je pense que la crise de recrutement est surtout liée aux conditions d’exercice, or ces conditions sont désormais connues, soit parce que la presse en parle régulièrement, soit parce qu’on a un prof dans sa famille. Alors, honnêtement, on comprend qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour aller travailler chez les Zivas nique ta mère en short devant le prisu, or les établissements qui accueillent des élèves irrespectueux et fainéants sont légions. Les maisons de repos sont pleines de profs. En Allemagne, ils arrêtent à 50 ans !
Si vous faites votre travail correctement, les parents ne sont pas un problème et peuvent même être des alliés si vous savez y faire (cependant, pas évident quand on n’a pas l’habitude de travailler avec des adultes murs et responsables), invitez-les dans la classe si c’est possible. Dans les charters schools US, les parents sont très présents. Aucun problème. Quand j’ai enseigné en prépa et en fac étrangère, mes étudiants me notaient, aucun problème. Il faut juste descendre de son piédestal et accepter de prendre des leçons, on est tous perfectibles. Certes, l’Enfer, c’est les autres, mais tous les métiers au contact d’un public connaissent les problèmes relationnels, il faut faire avec. Aujourd’hui, le prof doit accepter d’être concurrencé dans son savoir par d’autres, il n’est plus l’un des trois détenteurs du savoir avec le curé et le maire.
-
« D’autre part, il ne faut pas oublier que la rémunération est annualisée. »
Elle l’est sur la base de 11/12. Un mois n’étant pas rémunéré (un mois de vacances scolaires) le salaire mensuel servi est calculé sur une moyenne annuelle. Dans la théorie les enseignants doivent se tenir à la disposition de l’éducation nationale durant le second mois des ’grandes vacances’Juste une petite remarque concernant les agrégés. Le temps de recherche est calculé dans les heures de travail. Vous savez comme moi que ce temps est généralement supérieur à celui d’un professeur de collège. -
Autant pour moi ma com n’est pas bonne. Le salaire est bien annuel sur la base des 12 mois et pas 10 ou 11. Il semblerait que ce soit un mythe. Veuillez ma pardonner.
par contre pour les agrégés j’ai bon. Le tableau suivant montre qu’ils sont ceux qui ont le plus d’heures de travail à effectuer. (41h02) -
Bonjour Tristan
Merci pour ce message...je n’aime pas que l’on oppose les différentes catégories de profs : agrégés, certifiés....on fait tous le même métier, même s’il y a des différences, de la même façon on peut opposer les profs de français aux profs de maths, par exemple : les charges de travail ne sont pas les mêmes mais ce n’est pas l’essentiel : on se retrouve tous devant des élèves en nombre jusqu’ à 36 dans les lycées et le relationnel est forcément parfois difficile...Pour ce qui est des savoirs, le prof reste malgré tout un spécialiste par ses études, par son expérience...c’est irremplaçable : enseigner permet d’apprendre beaucoup... -
« mais tous les métiers au contact d’un public connaissent les problèmes relationnels »
Je pense que c’est plus cela le problème de recrutement...
Il y a concours pour savoir celui qui aura le plus d’amis sur Facebook, mais dans la « vraie vie » il y a un renfermement sur soi, qui ne permet pas d’affronter un auditoire.
-
-
cogno4 30 janvier 2013 14:59Ben pour lui y a les élections cantonales.
-
Pour ce que j’en vois, la pénurie d’enseignants n’est pas liée au contrat de travail (les conditions sont plus qu’acceptables, il ne faut pas pousser), mais bien au comportement hallucinant des élèves. Qui veut se faire insulter, se faire gifler ou pire, se faire tutoyer, s’entendre dire « mêle-toi de ton cul pétasse » (comme je l’ai entendu une fois), etc. ? Le problème est uniquement dans l’éducation des mômes et la vision qu’on leur offre de leurs profs et ça, ma foi, on aura beau retourner le problème dans tous les sens, c’est la responsabilité des parents.
Sans vouloir polémiquer, j’ai pas mal bougé dans ma vie et j’ai remarqué que dans les collèges et lycées où le niveau social des parents était plus élevé, les gamins avaient de meilleures manières et les profs semblaient plus contents de leur sort. Enfin, là je suis hors sujet...-
lulupipistrelle 29 janvier 2013 17:43Si les règlements disciplinaires étaient appliqués, si l’on ne maintenait pas n’importe qui au collège ou au lycée, si l’instruction générale au-delà de 13ans se méritait, bref s’ il y avait un enjeu : avoir un comportement minimal ou se faire virer, on ne connaîtrait pas ces problèmes.
Le Droit à l’instruction, Ok, mais pas au prix d’un laisser-aller.Or, dès la maternelle on rencontre des enseignants incapables de faire respecter un règlement. C’est une évidence, parce que le recrutement des enseignants, ne retient que les plus dociles... comment attendre d’eux une autorité quelconque ? A-t-on jamais vu un enseignant porter plainte contre sa hiérarchie, parce que celle-ci lui impose un public inadapté ?Les parents rechignent ? pas de problème, il faut leur rendre leur gosse, et qu’ils se débrouillent avec. -
@lulupipistrelle
Il me semble que vous retardez un peu, en parlant d’instruction. Depuis Anatole de Monzie, que chatouillaient, au début des années 30, les réussites du fascisme italien, il n’est plus question d’instruction publique, mais d’Education nationale.
Il s’agit désormais, par toute sorte de divertissements programmés, de former des « citoyens ». Sans doute, leur condition ressemblera-t-elle quelque peu, étant donné la crise, à celle des esclaves dans Athènes, mais les esclaves n’y votaient pas puisqu’ils n’étaient pas citoyens. L’esclave moderne a le droit de voter. Il a le choix entre la droite et la droite ou les fascismes aux extrêmes. C’est quand même un sacré progrès !
-
Pour détendre un sujet difficile et pas vraiment fédérateur, je vous propose l’humoriste Franck Lepage en deux vidéos. Il résume assez bien la situation de la culture et de l’éducation nationale.
-
Je suis ’moinsée’ à peine 2 minutes après avoir mis ma com en ligne. Soit le toto qui l’a fait connait F Lepage et il n’adhère pas, soit c’est un toto pas fair-play du tout qui me ’moinse’ par principe. Dans ce dernier cas je le laisse à sa médiocrité et qu’il mache quelques chewing gum à la menthe pour cacher sa mauvaise haleine.
-
Dans un article le journal ’le monde’ propose un article concernant le temps de travail des enseignants.
-
Rosemar
Vos propos sont beaucoup plus mesurés quand vous parlez d’autres sujets.
Là, vous enfilez tous les clichés, qu’on serait obligés d’encaisser sans broncher, en les prenant pour des vérités entières.
Je ne suis pas enseignant, et sans doute, je l’espère, si je l’étais, j’écrirais de la même façon, refusant de chausser les bottes du corporatismes, de la manipulation et de la contre vérité.
Savez vous que le salaire médian en France est de 1600 euros.La moitié des français gagne moins, pour une année de travail sans ses fameuses vacances ( j’entends la les hauts cris, mais c’est bien une vérité, si prenante d’ailleurs, qu’on a vu la mobilisation des instits contre le retour pour une demi journée de travail en plus.)....Alors c’est bien un avantage incontestable, qu’il faudrait payer par un mi temps, si vous travaillez dans le privé......
Allez donc travailler au Luxembourg, là bas les enseignants émargent, pour leurs merveilleuses qualités, à 6000 euros pour le moins....
Pour ma part, je rêve de la justice sociale des pays nordiques, dont les OS et les techniciens, ont eux aussi de bons salaires, contre de vrais compétences, conformément à toutes les professions.
Ces pays se caractérisent d’ailleurs par des grilles de salaires beaucoup plus serrées qu’en France. Notre pays est en effet avec l’Europe celui où les différences sont les plus marquées.
Même les assedic, en France, valident cet esprit de corps, en garantissant des indemnités royales aux cadres.....
Ce que je trouve lamentable, surtout, c’est le niveau du smic, pas le salaire des enseignants dont le sort ne parvient pas à m’arracher des larmes de compassion.Vous parlez de la crise de l’autorité....Il faudrait être aveugle pour voir quelle ne touche pas tous les métiers, du policier, au juge, en passant par le médecin, dont l’autorité sera débattue et confrontée aux fiches de femme actuelle...De même la brutalité, les incivilités, doux euphémisme pour camoufler les propos orduriers..
Quand à la crise du recrutement, faudrait il avoir l’honnêteté qu’elle tient en grande partie au niveau du concours : Choix stupide de la monter au niveau du master. On se questionnera de sa pertinence pour enseigner aux maternelles, aux primaires, et même à l’essentiel des élèves.
Il aurait fallu orienter cette sélection vers des visées en rapport avec les terrains, et la qualité pédagogique, bien sûr.
Point n’est besoin d’avoir la tête bien remplie, si l’on n’a pas de capacité d’empathie et l’envie de faire passer les choses, ça et quelques autres trais qui font la différence au niveau du jugement des élèves et des parents....Pour autant, ils reconnaissent le mérite, et l’amour du travail de la plupart des enseignants.
Un métier sans doute superbe, car travaillant avec les savoirs, la jeunesse, et qu’on aurait voulu vous voir glorifier, plutôt que de sombrer pareillement dans les jérémiades, et un esprit corporatiste assez détestable, assez loin, des subtilités du métier, que vous évoquez, si brièvement..-
eugene
vous m’avez mal lu et cela arrive souvent aux lecteurs sur ce site : même si je le dis de manière rapide, voici ce que j’écris :ce métier de transmission, plein de noblesse, d’échanges !! -
Rosemar
Je vous reçois cinq sur cinq
Je ne voudrais pas que mes propos apparaissent trop caricaturales non plus, et c’est un peu, à la relecture, comment ils m’apparaissent. Il est difficile en de billets si courts, et variant sur une humeur, ou une réponse rapide, d’épouser tant de choses, d’une façon pertinente.
J’apprécie par ailleurs vos billets. -
Envoyez des maçons enseigner pour 1600 euros par mois et 4 mois de vacances : ils seront super heureux ... les parents un peu moins !
Je vous confirme qu’en ce moment on trouve des vacataires sans problèmes.
Les entretiens de recrutement durent une petite demi-heure, juste pour s’assurer que les candidats comprennent le français et ne ressemblent pas trop à des pédophiles -
@Tf1Groupie
Vous oubliez un critère de recrutement pour les vacataires : qu’ils prennents les heures du Vendredi après midi et du Lundi matin.... ce qui prolonge d’autant les week ends des non vacataires...
C’est d’ailleurs peut être le seul critère qui compte vraiment...
-
lulupipistrelle 30 janvier 2013 11:41Ah, ça oui... dans certaines matières, on prendrait n’importe qui pour assurer des vacations.
C’est même comme ça, que je vais sans doute passer ma retraite le moment venu, ha,ha,ha... Avec comme références mes diplômes, et l’instruction en famille de mes deux gosses, qui fait que je connais mieux le programme que n’importe qui. -
Bonsoir Rosemar,
je crois qu’il n’y a rien à ajouter sur les causes de cette pénurie, tu as tout dit .Des élèves de plus en plus difficiles soutenus pas les parents .Ces mêmes parents qui savent mieux que les profs ce qui est bon à enseigner .Des politiques qui abaissent le corps enseignant .Une société ou la réussite scolaire n’est plus un gage de réussite professionnelle .Des salaires médiocres .Voici quelques éléments qui font que notre jeunesse ne voit plus ce métier comme on le voyait encore il y a une trentaine d’années .Belle soirée Rosemar .-
Ce métier se dégrade dangereusement : c’est un sujet d’inquiétude parmi d’autres, quand les régressions sont à l’ordre du jour tout le monde y a droit, hélas...
Tâchons de lutter contre ces régressions de tous ordres....Belle soirée.... -
MERCI à tous pour vos témoignages ou votre participation au débat...
-
Spartacus
Vous venez d’ apporter la preuve du naufrage de l’institution éducation nationale : les rats quittent le navire.
C’est un constat qui illustre parfaitement ce que dénonce rosemar.-
Le plus grave, c’est que les étudiants ne choisissent plus cette profession : bientôt le règne des ordinateurs ???
-
Pourquoi les professeurs ne dénoncent-ils pas EN MASSE ce phénomène ?
S’ils ne sont pas solidaires, il est évident que la moindre faille se transforme en brèche gigantesque dans laquelle ne manqueront pas de s’engouffrer tous ceux qui ont directement intérêt à s’approprier le marché juteux de l’éducation.Allez donc voir les bénéfices d’Acadomia ou autres.Moins cela va pour l’éducation nationale mieux cela sert leurs intérêts.Au sens propre du terme.
-
Les profs font des grèves mais aussitôt tout le monde leur tombe dessus : encore des grèves de profs ! Le métier est déconsidéré par beaucoup de gens....
-
Pourquoi les professeurs ne dénoncent-ils pas EN MASSE ce phénomène ?
parce qu’ils ont peur pour leur POSTE. ça va pas plus loin. -
L’ école est selon loi, le miroir d’une société.La nôtre est en déliquescence et il ne faut donc pas s’étonner de l’état calamiteux de l’institution, jadis chargée de la transmission des savoirs.
A qui la faute ? A tout le monde.Notre société a changé.Or, l’ institution, elle n’a pas évolué d’un iota.
J’avais un jour, déjà écrit un commentaire sous un de vos articles, rosemar.
Le fléau actuel-et il n’est pas propre à l’ institution scolaire-, c’est l’état de servilité de la masse des gens, préoccupés à rassembler en fin de mois- pour les plus malchanceux- quelques morceaux de papier coloré sans valeur à qui ils croient devoir leur vie.
Ils sont tellement conditionnés par cette croyance, que leurs plus vils instincts sont exarcerbés par cette chasse digne de l’ âge des ténèbres.
Quelqu’un parmi les enseignants, s’est-il déjà préoccupé de savoir comment fonctionnait ce système carcéral dans lequel 99% s’enferment volontairement ?
Quelqu’un connait il le système de l’argent-dette, qui transforme le moindre d’entre ceux qui touchent une pièce de monnaie ou un billet, en esclave ?Je ne fais pas de mon cas une généralité, mais j’ai dès le début refusé de me plier à ce système, ce qui fait que j’en suis préservée.
J’ai éduqué mes enfants moi même, je les ai instruits moi -même.Ne voyez dans mes propros ni critique envers quiconque, ni orgueil déplacé.
Je suis partie de ce simple constat : qui SUIS-je ?J’ai constaté que je ne suis ni un numéro, ni une identité.Je n’appartiens à personne.Je ne travaille pour personne.
Forte de ce constat et avec un groupe de plusieurs personnes nous nous sommes regroupés -bien que nous ne vivions pas en communauté - en cellules indépendantes d’échange.
LIBRE à chacun de faire de même.Lorsque les gens commenceront à comprendre qu’ils naissent LIBRES, ils comprendront qu’ils sont SEUL RESPONSABLE et perdront l’envie de chercher la responsabilité de leurs maux et problèmes chez un tiers.
Cela peut durer très longtemps.Je n’ai pas eu de temps à perdre et cela fait longtemps que je vis entourée de gens libres.
-
Et oui lloreen, c’est cohérent. La liberté çà se prend et ne s’apprend pas. C’est toute la rhétorique de gauche qui s’effondre, demain on vous libererat , avec un t, demain...........çà fait seulement 140 ans que çà dure cette plaisanterie. L’école est finie........allo maman bobo.
-
lulupipistrelle 30 janvier 2013 11:47Salut loreen, alors vous aussi vous avez choisi l’IEF ?
Et bien voila qui répond aux question de rosemar : oui, il est passionnant de transmettre des connaissances, un savoir, et à ses enfants en premier lieu. -
L’ école est selon loi, le miroir d’une société.La nôtre est en déliquescence et il ne faut donc pas s’étonner de l’état calamiteux de l’institution, jadis chargée de la transmission des savoirs.
A qui la faute ? A tout le monde.la remise en cause des CONTENUS n’a jamais été faite : les élèves en SAVENT PLUS aujourd’hui, et oui, mais ils ne savant pas TRIER l’info.Lorsque les gens commenceront à comprendre qu’ils naissent LIBRES, ils comprendront qu’ils sont SEUL RESPONSABLE et perdront l’envie de chercher la responsabilité de leurs maux et problèmes chez un tiers.c’est LIBERTARIAN comme idée : on ne fait pas de nation avec une somme d’égoïstes.ce qui tue l’enseignement, c’est la baisse dramatique du syndicalisme enseignant.et une profession devenue salaire d’appoint familial à prépondérance féminine, fort peu tournée vers le syndicalisme ;, hélas.-
ce qui tue l’enseignement, c’est la baisse dramatique du syndicalisme enseignant.
que vient faire cette foutaisique phrase idiote d’ un simili enseignant ?En quoi la transmission d’ un savoir passe par quelconque syndicalisme ?Au contraire , si les enseignants enseignaient au de passer leur tempsà le perdre au détriment des élèves .Il y a t-il des syndicalistes quand Yehudi Menuhin , Picasso , Ducasse ,Voltaire Hugo Chopin transmettent leur savoir .C ’est bien un gogol de base celui qui dit de pareilles insanités .La passion la vraie n’ a rien à voir avec les ubusques et obsolètes défiléspancartiques .L’ art , et l’ enseignement en fait partie c ’est la fougue , le talent , la vivacitéla création et toutes les choses qui illuminent .Tu as déjà vu un Krasuki , Thibaut , Berger Groison illuminer quelque chose ? -
lulupipistrelle 30 janvier 2013 11:51@rocla : vous tapez dans le mille...je ne connais pas de syndicalisme chez les profs de Conservatoire... mais dans les conservatoires on transmet un savoir-faire, ceux qui ne bossent pas sont virés... s’ils veulent s’amuser avec la musique, il leur reste les écoles de musique, avec un apprentissage loisir..
-
Morice, votre article est sorti. Vous pouvez lâcher les articles des autres.
-
Shawford42 30 janvier 2013 11:03J’approuve à 100%.
Une des premières choses dont devrait a priori se préoccuper un enseignant, c’est d’apprendre la modération.Et charité bien ordonnée commence pas soi même -
Shawford42 30 janvier 2013 11:13par soi même
et j’ajoute au surplus et si besoin était que mon message a exclusivement pour cible celle que désigne Tic-Tac. -
« Envoyez des maçons enseigner pour 1600 euros par mois et 4 mois de vacances : ils seront super heureux ... les parents un peu moins ! ».
C’est ce qu’on appelle un manque d’éducation, du mépris et de l’ignorance.Pourquoi un maçon serait un mauvais prof ?Pourquoi « ça se passe bien » avec un intervenant extérieur qui vient régulièrement en classeet beaucoup moins bien avec le ou la prof ?Pourquoi un étudiant qui passe le concours et devient enseignant serait un bon prof...alors qu’il sort de l’école pour y entrer à nouveau ?Pourquoi un professionnel, maçon ou autre, manquerait de pédagogie ?Politiciens, enseignants même combat ! On ne connaît pas grand chose, on sait mieux que les autres : parents, maçons, électriciens, commerçants....élèves.La seule façon de dégraisser le mammouth c’est de le faire disparaître et de le remplacer par des professionnels plutôt que par des étudiants à vie.-
Ben ecolittoral
les enseignants ont fait de longues études pour exercer leur métier : ils rentrent sur le marché du travail plus tard q’un maçon ....les enseignants sont des spécialistes de leur discipline : ils ont été formés pour ça...Il faut vous renseigner.... -
cogno4 30 janvier 2013 12:40Ce « ecolittiral » est l’exemple typique du parent qui chie sur l’école, sur les profs, à longueur de temps, et qui ensuite viens pleurer maman que ses gosses sont des illétrés..... mais il n’a qu’a s’en prendre à lui même.
Cette lopette est incapable s’assumer ses erreurs, alors il les rebalances sur les autres.
Minable. -
Bonjour Cogno
ecolittoral méconnaît totalement le métier de prof ...Il dit n’importe quoi....MERCI pour vos commentaires.... -
cogno4 31 janvier 2013 12:12MERCI pour vos commentaires....
Euh.... ça c’est une première, j’ai plutôt tendance a être un gros connard qui dit ce qu’il pense avec très peu de tact.
-
« les enseignants ont fait de longues études pour exercer leur métier : ils rentrent sur le marché du travail plus tard q’un maçon ....les enseignants sont des spécialistes de leur discipline : ils ont été formés pour ça...Il faut vous renseigner.... »
Euh... Voilà comment ca se passait il y a 20 ans..
Il y a 20 ans, les élèves orientés vers l’IUFM étaient ceux qui avaient le plus faible niveau au sortir de la licence....
Ceux qui atterrissaient à l’IUFM n’étaient pas les meilleurs, et loin de là.
Donc en général plusieurs années de retard (deug en 3 ans, licence en 2 ans), puis un IUFM vide de contenu, et une certification au bout du 3ème ou 4ème passage de coucours.Certe ils arrivent sur le marché du travail après le maçon... mais pour ce qui est de la maitrise des concepts, on est plus dans le réflexe conditionné que dans la compréhension.
Pour l’anecdote, dans l’université où j’ai usé mes fonds de culotte, il y avait dès le Deug « une option » pour ceux voulaient devenir prof... avec un emploi du temps qui faisait que pour eux les cours finissaient le Vendredi à 12h00... je pense que se casser plus tot que les autres ca faisait partie de la préparation...
-
@ Rosemar et Mortelune
Il n’y a pas à opposer les catégories de profs. Juste à dénoncer un statut inutile pour les élèves, et coûteux pour l’Etat. En plus, le gars qui passe l’agrégation interne peut demander une disponibilité d’1 an avec paiement de son salaire (75 à 90% je crois). Et qu’est-ce qui motive le gars à passer son agrégation ? Certainement pas les élèves mais gagner plus en travaillant moins. C’est strictement la réalité. Et quand un agrégé à 15h de temps-classe hebdomadaire réclame des heures sup pour se payer sa piscine, eh bien, c’est tout simplement dégoûtant. Des abus, il y en a, et beaucoup, il faut arrêter le corporatisme. Vous avez parlé des batailles au début d’année pour avoir le meilleur emploi du temps (et les nouveaux venus qui ont toujours l’emploi du temps le plus pourri), les options qui nécessitent moins de temps de préparation (ah mais oui, les profs sont connus pour être de grands metteurs en scènes et de grands artistes, j’oubliais) des luttes entre collègues pour les heures sup, et bien d’autres types de luttes (quota de photocopies, sorties encadrées, etc.), bref toutes les petites mesquineries qui ne sont pas l’apanage des profs, mais tout simplement humaines et que l’on retrouve partout ? Mais ça existe, alors il faut être honnête.
En ce qui concerne le temps de travail, si un prof qui fait du copier-coller de sites internets ou « livres de profs » et qui de fait économise du temps de préparation, parvient au même résultat que le prof qui réalise intégralement ses cours et exercices, moi ça me va, je m’en fiche. C’est le résultat qui prime, et s’il y en a qui s’organisent mieux que d’autres ou sont plus malins, tant mieux.
Il n’y a pas à opposer les catégories de profs, mais ils ne font pas le même métier. Rien à voir entre un collège et un lycée (d’ailleurs Mortelune, il y a aussi des agrégés en collège, et au lycée, il y a plus de certifiés que d’agrégés), entre un établissement calme et un établissement difficile, entre le temps de préparation et correction pour un prof de lettres, d’histoire, de philo, d’éco et un prof de maths ou de sciences, entre ceux qui ont des classes à examens et les autres, entre ceux qui se tapent 3 ou 4 niveaux (et qui doivent donc préparer des cours différents pour chacun des niveaux) et ceux qui ont 2 niveaux. Alors oui, il y a profs et profs. Des profs supers, compétents et qui triment comme un bossu pour pas grand-chose, et d’autres qui n’en font pas une rondelle, et au milieu, la majorité qui fait correctement son travail.
Et franchement, l’étude de l’EN sur le temps de travail n’est pas scientifiquement valide. Se baser uniquement sur des témoignages, c’est très insuffisant. Un agrégé ne fait pas de recherche, sauf s’il est détaché à l’université et travaille dans un labo ; il se documente. C’est un praticien, pas un chercheur, et c’est déjà pas mal.
Je n’aime pas le corporatisme.
-
Tristan
des copier coller sur internet ? Mais vous méconnaissez complètement le métier de prof en disant cela : ce sont les élèves qui font des copier coller et qui ne savent pas utiliser internet....Les cours, ce sont les profs qui les font pas les ordinateurs : c’est en tout cas mon expérience... -
cogno4 30 janvier 2013 15:15J’aimerai savoir parmi ceux qui beuglent le plus contre les profs, combien se sont présenté au concours genre CAPES ou Agreg ?
Juste histoire de savoir s’ils ont une petite notion de ce dont ils parlent.-
lulupipistrelle 30 janvier 2013 18:50Bien vu... moi un mois dans un collège m’a suffit pour comprendre que je n’avais pas envie d’y passer ma vie... jamais. Et je conseille à tous ceux qui veulent présenter ces concours d’aller d’abord voir à quoi ressemble leur future entreprise.
Ceci dit j’ai des amis profs et heureux*.Donc, il faut faire un essai avant de s’investir.*J’ai aussi un proche qui a failli en crever... -
Je confirme aussi comme « ecolittoral » et en tant que parent,
Moi aussi j’en ai a vu des professeurs qui se contentent de faire leurs cours sans se soucier des élèves... ;...........au point de devoir les remplacer par MES compétences et les sites internet très bien fait !Des bons enseignants, il en existe, tout de suite on voit la différence, l’enfant progresse et oh miracle il apprécie d’aller en cours. Et puis il y a les autres et là aussi on voit tout de suite la différence, des cours non structurés, indigestes, ........... Et ça c’est insupportable.
Aux profs râleurs : « faites des cours dynamiques, en empathie avec vos élèves et vous verrez la différence ! »
-
Bonjour alice
des sites internet très bien faits ??? je n’en connais pas en français par exemple : on trouve parfois sur ces sites des erreurs monumentales...ou alors les analyses sont très incomplètes...Les cours, ce sont les profs qui les pensent, qui les peaufinent au fil des années.... -
lulupipistrelle 30 janvier 2013 18:51@rosemar : votre blog en est un... pas de fausse modestie.
-
Rien que des enseignants ici,
Agoravox, c’est la salle des profs
qui n’arrêtent pas de se voir si beau en ce miroir, et crier qu’ils méritent plus que les autres, attendus qui sont intelligents, dévoués, qu’ils ont fait des études, pas comme ces cons de maçons.
Ceci dit, j’aimerais en voir certains au pied du mur.... C’est vrai, certaines professions ne se gargarisent pas à bac pus cinq, ou six." Dit moi combien d’années après le bac, je te dirais qui tu es !...Bien des savoirs et des compétences, ne sont pas chiffrables ainsi, et ne sont pas médiatiquement reconnus, c’est une spécialité française. On peut donc les sou payer, et les mépriser, en se prenant pour le dessus du panier....Reste que c’est pas en cinq ans qu’on devient un ébéniste, par exemple.
Si j’osais, je dirais qu’un ébéniste serait plus capable de tromper son monde, dans une salle de classe, qu’un prof, face à un tas de planches à assembler
Bon, disons que c’est de l’humour. Ca en manque terrible, ici !
Bon , je sais , je prends des risques, aussi difficile de faire de la provocation ici, que de parler d’un état palestinien, devant le mur des lamentations.Je sens que je vais me faire lapider !
-
Et c’est toute la vie comme ça ,meme adulte devoir supporter un con qu’a le sézame, parce qu’il a un diplome, et toi pas, alors que sur le taf t’es 50 fois plus compétent que lui .....
Merde in France .... -
Mais non vous ne risquez rien : je ne méprise personne et surtout pas les travailleurs manuels : mon père en faisait partie ....
Si je ne méprise pas les autres, j’attends en retour de ne pas être moi même méprisée...et je sens un peu de mépris dans ces propos bakerstreet.... -
lulupipistrelle 30 janvier 2013 22:40Ne vous inquiétez pas, il y a aussi des surdiplômés qui ne bossent pas,ou très peu...parce que finalement il n’ y a aucun intérêt à perdre sa vie pour faire vivre les autres, si vous voyez ce que je ne dis pas.
Si vous voulez mon avis, comparez l’heure de main d’oeuvre d’un maçon ou d’un mécano, au tarif horaire d’un prof, et vous verrez qui fait le boulot économiquement le mieux reconnu. le problème c’est que l’Etat via l’URSSAF se gave, il n’ y a pas assez de corporatisme chez les artisans, ha,ha,ha. -
Salut Rosemar
Oui, les cours, ce sont les profs qui le font. Un site Internet pour les profs de lettres ? Weblettres.net, réservé aux profs ; c’est apparemment le meilleur d’après mon serveur communautaire qui recense de nombreux outils. Mais il y a d’autres bons sites, je sais que les académies les recensent dans leurs bulletins. Sinon, il existe dans toutes les matières des manuels de profs qui n’existaient pas quand j’ai commencé, avec exercices corrigés. Mais c’est normal d’utiliser les outils, un soldat a bien une arme, et un maçon sa truelle, et les profs du secondaire ne sont pas des chercheurs, ils transmettent ce que les chercheurs ont trouvé, et encore une fois, c’est déjà beaucoup. J’espère que vous avez compris que je ne nie nullement la somme de travail à laquelle un prof est confronté ; il n’est pas rare qu’il travaille jusqu’à 23h-minuit. Ceci dit, ils ne sont pas les seuls, dans le Privé, même de « simples » employés travaillent chez eux jusqu’à cette heure pour conserver leur job, triste époque. Mais là encore, beaucoup de disparités entre profs. Un prof qui a 20 ans d’expérience n’a pas besoin de travailler autant qu’un jeunot, il se repose sur son stock de cours, et même si le programme change tous les 3 ans, il faut être honnête. Je voulais juste dénoncer le statut d’agrégé qui ne sert à rien et qu’il faut supprimer.
Et il faut arrêter avec les diplômes, c’est très surfait. Demain, cela ne voudra plus rien dire.
Amicalement
-
@rosemar
Pour l’orthographe, la grammaire, l’analyse de texte, les sites conviennent et permettent à l’enfant au mieux de s’entrainer, au pire d’apprendre, puisque je ne sais pas pourquoi ce n’est pas suffisamment abordés en classe !
Pour les expressions du langage, l’enrichissement du vocabulaire, les règles d’écriture, effectivement l’enseignant est la personne la plus appropriée. Mais encore faut-il en avoir un ! Un qui ne se contente pas de lire son texte et basta !
Refaire le cours ce n’est pas reprendre le cours. Pour un parent aider un enfant dans l’apprentissage c’est inévitable, mais refaire le cours alors que l’enfant a déjà eu une journée de classe que l’adulte a déjà eu sa journée de travail ce n’est pas souhaitable, ce n’est même pas profitable.
-
C’est pas très grave. Il y a l’enseignement catholique qui avec moins de moyens ( 30%) parvient a de meilleurs résultats (ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/revue66/question15.pdf), même la ou il connait la même mixité sociale que le public. Et c’est un rapport fait par le public....on imagine son objectivité....Mieux, un chercheur trotskiste a prouvé que pour les plus défavorisés, le privé était un facteur de réussite absolument déterminant. Je n’ai plus le lien, mais cela doit pouvoir se retrouver.
Conscient de sa mission éducative et sociale, l’enseignement catholique se mobilise pour s’implanter dans les banlieues désertées qualitativement par le secteur public.
Même si le ministère leur met des bâtons dans les roues, ils y arriveront.Existe-t-il une pénurie d’enseignant dans le privé, avec moins d’avantages, de moins bons salaires ? On en trouve pas trace facilement sur le net. Ce serait intéressant de savoir.
-
Une des difficulté de l’acte d’enseigner tient à son essence même : comment faire passer une connaissance, un savoir faire... sans que l’élève ne ressente plus ou moins confusément une sorte d’humiliation. Jusqu’alors, peut-il se dire, j’étais donc ignare ? L’art du métier consiste donc, en partie, à considérer que l’élève ne part peut-être pas de zéro, et de valoriser ses progrès. Il y a sur ce fil manifestement des aigris, traumatisés à coup sûr par des profs qui n’avaient pas assez de velours sur leur main de fer (la faute ne peut que leur incomber !).
Je trouve dommage de tirer à boulets rouges sur l’ensemble d’une corporation, dont les membres de font pas tous de corporatisme. Certes, il y a des profs géniaux, d’excellents maîtres d’apprentissage...qui savent transmettre magnifiquement leur pêche en même temps que leur savoir. j’en ai bien rencontré... un ou deux au cours de ma scolarité, et il y a de nombreux enseignants qui font honnêtement leur travail, avec une grande conscience professionnelle (comme les routiers sympas d’autrefois, qui « roulent pour vous »)’. Et puis il existe aussi des cons, des paresseux, des nullités malheureusement indéboulonnables.
Quant au système, qu’on pointe du doigt ses anomalies , soit...et il en est de nombreuses (un de mes potes sur un poste TZR, c.à.d. titulaire remplaçant a connu une période de 5 mois sans activité, payé à plein traitement...)mais jeter le discrédit sur l’ensemble des profs, ça pue la haine, c’est de la même mouture qu’insinuer qu’’ils sont tous de sales privilégiés, qui ne songent qu’à leurs congés, qu’ils se beurrent au gros rouge au cours de manifs, qu’ils se marient entre eux (Allègre) qu’ils sont inutiles,que l’étude d’un texte littéraire une future guichetière n’en a que faire (Sarko)-
Puisqu’on est en salle de prof, paraît-il, j’en raconte aussi une. Mais les non enseignants peuvent écouter aux portes.
Un jour en début de cours, (il est 8h)alors que les élèves viennent d’être invités à s’asseoir, j’en vois un immense , un nouveau-venu qu’on a été tenu d’accueillir suite à l’envoi dans un autre collège d’un cas difficile (tentative de viol), qui montre en douce à son voisin un objet tiré de son sac. Je ne connais pas le lascar, ayant pour principe de ne jamais me renseigner sur le CV de mes élèves, mais j’imagine, pour avoir été le pourvoyeur de la pornothèque du principal, qu’il s’agit d’une photo ou d’un dessin cochon. La routine à cet âge...Je vais donc vers l’élève et lui demande de me montrer ce qu’il tient sous la table. Et là...surprise, il s’agissait d’un couteau, que j’ai d’abord pris pour un instrument d’élagage...Je n’avais jamais vu ça : une lame de 30cm, avec des dents crochetées (pour faire mal...bien sûr). Et bien cette armoire à glace, qui s’abreuvait de la vie d’Al Capone qu’il connaissait par coeur, avec son blouson orné de « Scarface », m’a de lui-même donné ce couteau en me disant « gardez-le, je vous le donne si vous voulez, mais n’en parlez pas au Principal ». j’ai eu ce jour la une certaine peur rétrospective...
Et ça se passe dans un collège de petite ville, tranquille...C’est du pipi de chat au regard de ce qui agite les zones difficiles
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON