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Plaidoyer pour l’union des souverainistes

Le premier tour des élections du gouverneur de la province française, rattachée à Bruxelles, vient de donner son verdict. Quel constat tirer du duel UMPS qui se profile à l’horizon ? Où en est le vote anti-système ? Que sera la France durant ces cinq prochaines années ? Autant de questions essentielles pour les citoyens français, mais qui font l’objet d’un débat de façade, dans cet entre-deux-tours de fumistes, relevant la farce de notre démocratie française.

Quel quinquennat ! Durant ces cinq dernières années, les citoyens français ont été témoins de bouleversements majeurs tant économiques (crise des subprimes, crise des dettes souveraines), que politiques (printemps arabes, guerre en Lybie, intervention officieuse en Syrie, réélection de Vladimir Poutine). Face à ces évènements la réponse de la France n’a pas toujours été à la hauteur des espérances, ce qui a pu mettre à mal l’unité de notre pays, son aura, mais aussi le message que la France porte vis à vis des autres pays du monde. Suite aux diverses politiques menées de concert par l’UMP et le PS, au cours des trente dernières années, le mécontentement était énorme chez les citoyens français qui s’entendaient au moins sur une chose : plus rien ne tourne rond dans notre beau pays.

 22 avril. Duel UMP-PS. Troisième place pour Marine Le Pen. Quatrième place pour Jean-Luc Mélenchon.

 Une chose est sure. Peu importe le gagnant de ce nouveau jeu de téléréalité, nous subirons le diktat de Bruxelles préparant dans l’ombre une austérité généralisée à l’ensemble des pays du vieux continent[1]. Il est d’ailleurs intéressant de noter que le véritable Président de la République française, résultera de la probable fusion entre le Président de la Commission européenne, et le Président du Conseil de l’Europe[2]. Mais qu’importent ces questions quand chez nos journalistes le détail devient principal, et le principal devient détail.

Malgré les belles promesses, qui n’engagent que ceux qui les croient, les mondialistes de Bruxelles, de Wall Street et de la City garderont la maitrise de l’appareil exécutif français tant Nicolas Sarkozy et François Hollande sont gangrénés par ces réseaux d’influence, de cooptation, et de domination. Aucun changement de paradigme n’émergera durant ces cinq prochaines années. Prenons en acte le plus rapidement possible afin de se tourner résolument vers les prochaines élections présidentielles de 2017. Le pouvoir réside dans l’anticipation.

 Parallèlement à cela, le Front National de Marine Le Pen semble avoir agrégé une majeure partie du vote eurosceptique. Les déçus du PS et de l’UMP mais aussi de feu le parti communiste, ont voté en masse, peut être par défaut pour certains, pour ce parti présentant un programme souverainiste.

Le Front (National) de Gauche de Jean-Luc Mélenchon a également concentré un nombre important du vote anti-système. Même si certains doutent, à juste titre peut être, des intentions réelles de Jean-Luc Mélenchon, force et de constater que son électorat souhaite mettre un terme au catéchisme ultra-libéral et euro-atlantiste actuel.

 Mais la France n’a pas été mise sous surveillance par Reporter Sans Frontières pour rien[3]. Les habitudes ont la peau dure, tant les divers commentateurs se sont offusqués de la présence d’un parti fasciste sur le podium de l’élection. D’autres ont simplement fait part d’un vote de contestation, pour que les partis encore en lice puissent faire la danse du ventre vis à vis de cet électorat anti-système. N’ont-t-il réellement rien compris de la signification de ce vote ? Malgré les appels de certains, une incompatibilité de principe oppose les programmes des deux Fronts, à ceux de l’UMPS. Cela montre une fois de plus l’incroyable servilité de nos médias institutionnels, qui au lieu de tirer les bonnes conclusions de ce vote, continuent dans le journalisme de spectacle. Non ce n’est pas la peur de l’immigré qui a impulsé ce choix. Ce n’est pas non plus l’affaire Merah qui aura davantage profité au candidat de l’UMP qu’à celui du FN. Mais il s‘agit bel et bien d’un refus clair et conscient de la trajectoire prise par notre pays depuis une trentaine d’année. Face à ce mondialisme de l’hyper classe, ce terrorisme planétaire que constitue le capitalisme financier, une majeure partie des citoyens, a affirmé la conviction qu’une autre mondialisation est possible. Une mondialisation respectueuse des peuples et des Nations. Une mondialisation qui donne toute sa puissance à la notion de souveraineté nationale, et à l’intérêt des peuples, et qui place donc la Nation au centre de tout. Malgré le matraquage médiatique prônant la disparition des diverses souverainetés nationales, un sentiment enfoui en chacun de nous, même s’il n’est clairement établi, nous rappelle « qu’a celui qui n’a rien, la Patrie est son seul bien »[4].

 Comme avait pu le dire Mendes France, une course de vitesse est lancée entre l’Internationale des peuples et l’Internationale des capitaux. Face à l’avance qu’a prise cette dernière, le vote du 22 avril montre clairement que les citoyens veulent réorienter le curseur vers la première. L’argent n’a pas de patrie, ce qui a clairement facilité le projet des prédateurs nomades qui sévissent aux quatre coins du globe, faisant et défaisant les gouvernements au gré de leurs intérêts. Mais si le rejet de cette mondialisation semble bien partagé, les contours de cette Internationale des peuples semblent plus flous que jamais. Comment unir des citoyens ancrés sur un territoire, n’ayant aucune visée autre que celle de bien vivre en communauté, tout en ayant les moyens de subvenir à ses besoins localement. L’Internationale des peuples ne passerait-elle pas justement par une réaffirmation des Nations, développant (enfin) entre elles des relations de confiance et d’échange en fonction des intérêts de chacun. Au fond, la souveraineté nationale, cet héritage de 1789 dilapidé en quelque siècles, était venue consacrer l’idée qu’une décision n’émanant pas de la Nation n’avait aucune légitimité, aucune raison d’être. La volonté du peuple était à la base de toute décision. Aucune autre entité, et de surcroît privée, ne pouvait dicter la marche à suivre à la Nation française. Cette idée simple, que nous croyions à tort acquise, a été réaffirmée avec fracas le 22 avril. Et face à cela que nous est-il proposé pour cet entre-deux-tours ? Un néant idéologique. Un vide programmatique. Pire : une litanie de sophismes et de mensonges divers et variés. L’UMPS, bien aidé par nos médias, poursuit sa technique « d’un sujet par jour ». Hier la réforme économique. Aujourd’hui le logement. Demain les pâquerettes. Cette technique de l’autruche, que l’on pourrait au début penser être un accident, semble se transformer en profession de foi. L’asservissement et la soumission de ces derniers aux puissants de ce monde, n’a d’égal que la traîtrise dont ils preuve vis à vis de la Nation française.

 Le vote du 22 avril réaffirme le principe de souveraineté nationale, unique moyen pour aboutir à une politique juste et respectueuse de la volonté de chacun. Une politique qui ne serait pas faisandée par les collusions et les corruptions. Plus le pouvoir s’éloigne de la volonté nationale, qui en constitue son essence, plus il devient anti-démocratique et nébuleux, pour finir par être totalitaire.

 Dès lors, que faire ? Comment faire aboutir cette idée que la Nation doit être à la base de tout, pour en finir à jamais avec cette Internationale des capitaux qui, elle, est plus unie et puissante que jamais. Il n’y a qu’à étudier l’histoire de plus près pour voir ce qui arrive aux gouvernements dans le monde qui ont des visées nationalistes sans être belliqueux.

Mossadegh, désireux d’implanter un régime parlementaire et de mener une politique dans l’intérêt des Iraniens, nationalisa le secteur du pétrole qui était aux mains de la société anglo-iranienne du pétrole (ancienne British Petroleum). Il fut renversé par un coup d’Etat fomenté par les Etats-Unis et l’Angleterre.

Sankara, révolutionnaire marxiste burkinabé, fut assassiné pour avoir eu l’outrecuidance de mener une politique pour son peuple.

L’histoire entière de l’Amérique du Sud et Centrale, au cours du XXème siècle, est jalonnée de divers coup d’Etat, le plus souvent sur ordre de Washington, afin de faire tomber tout gouvernement nationaliste, qui ne confierait pas les ressources naturelles de son pays aux prédateurs nomades, qui exercent eux un réel fascisme depuis plusieurs dizaines d’années s’en en être inquiétés.

 Cette notion de Nation est aujourd’hui attaquée de toute part, par nos ennemis communs, qui ont compris depuis longtemps le manque à gagner dans leurs business-plans, que constitue un Etat souverainiste qui promeut une politique en accord avec la volonté de son peuple. Mais cet esprit apatride n’emporte pas la majorité. Il a donc fallu diviser, fractionner, segmenter et éloigner cet électorat qui, unit, pourrait être le germe du nouveau monde vers lequel nous aspirons tendre. Voilà où se situe l’électorat souverainiste aujourd’hui : partagé entre le Front de Gauche, le Front National, Debout la République. Cumulé, cet électorat pèserait dans les 35%. Si l’on compte les diverses voix perdues dans l’UMPS, à cause de trente années de débat tronqué, il apparaît alors clairement que le nouveau clivage n’est pas celui opposant la droite à la gauche, mais les souverainistes aux mondialistes.

 Marine Le Pen, arrivée sur la dernière marche du podium, est-elle dès lors en mesure d’incarner cette opposition souverainiste. Rien n’est moins sur tant le parti semble ne pas avoir encore tourner la page de ses vieux démons. Il ne fait aucun doute que le résultat du 22 avril donne une légitimité au FN. Mais pour faire aboutir cette idée de souveraineté à la plus haute marche de la République, encore faudrait-il que Marine Le Pen opère un changement idéologique au sein de son parti, afin de sortir de la diabolisation dont elle fait l’objet. Car cette union des souverainistes doit épouser l’ensemble des français quelque soit leur origine, leur appartenance idéologique, ou religieuse. Ne pas faire ce constat montre toute la forfaiture de ce parti, qui ne sert dès lors qu’à bloquer une partie de l’électorat anti-système.

 Le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon agrège également une bonne partie du vote anti-système. Mais tout comme son homologue droitière, M. Mélenchon ne semble pas aller au bout de sa logique critique. Sur l’immigration par exemple, où le Front de Gauche ne tire pas les bonnes conclusions de son engagement, en oubliant par exemple de dire que cette question était initialement une problématique communiste. Le discours de G. Marchais de Montigny les Cormeilles[5] est là pour en faire foi. En oubliant également de préciser que cette immigration incontrôlée a été voulue par le patronat français, afin de bénéficier d’une main d’œuvre bon marché, et d’effectuer une pression à la baisse sur les salaires nationaux. En oubliant enfin d’expliquer que, loin du French dream tant espéré par les immigrants, c’est un ascenseur social inversé qui les attend. Sa logique ne devrait-il pas le pousser à favoriser des échanges économiques équilibrés avec les pays d’Afrique du Nord et sub-saharienne, afin d’aider ces derniers à se développer, tirer vers le haut leurs populations, et éviter les déracinements vers des pays occidentaux qui n’ont rien d’un El Dorado actuellement ?

 Ce manque de réflexion et d’analyse de la part de nos représentants anti-système devient de plus en plus douteux. Avec l’effondrement économique qui se profile à l’horizon, la désorganisation est immense, et l’enfumage généralisé. Nous devons essayer de faire évoluer les deux Fronts sur ces questions, car ce travail nous illustrera enfin toute l’imposture de ces deux partis.

 Dans ce détricotage idéologique, notamment sur la question de l’Islam et de l’immigration, une lueur d’espoir apparaît pour tout ceux qui ont à cœur une union des souverainistes. Camel Bechikh, président de l’association Fils de France[6] risque d’opérer un travail salutaire et ô combien nécessaire pour faire apprendre l’amour de la France à ces « nouveaux français » qui ont été éduqué, à la sauce SOS Racisme, à mépriser ce pays au regard de l’histoire de la colonisation et de la collaboration.

Une alliance de ces deux tendances entrainera une réconciliation nationale, une union des patriotes 2.0, qui nous permettra de nous hisser à la hauteur des enjeux. Au fond, il s’agit simplement d’une alliance sur le modèle de celle de l’après-guerre ayant lié les gaullistes aux communistes avec le succès que nous savons. Cette réconciliation constituera un exemple pour le monde entier. Elle permettra également de recréer l’axe économique euro-oriental, cet axe historique autour de la Méditerranée. Car une politique qui met en avant sa Nation, est respectueuse des autres Nations. Elle ne cherchera pas à les piller, mais au contraire à les aider à se développer.

 Une majeure partie des citoyens français viennent de réaffirmer le principe de souveraineté nationale. Qu’ils l’aient fait de façon consciente ou non, le résultat est là. N’y a-t-il pas qu’en se respectant soi même, en respectant son pays, que l’on respectera les autres Nations dans le monde ? Au fond, malgré ce que veulent nous faire penser les commentateurs médiatiques parisiens, ce résultat ne signifierait-il pas un profond renouveau humaniste ? Nous ne devons pas lâcher cette idée, car au lendemain du 6 mai, la Bourse va reprendre sa marche folle, et les mondialistes vont poursuivre leur fuite en avant meurtrière. Les idées sont bien plus fortes qu’une armée en marche. Souverainistes du monde entier, émancipez-vous, considérez votre prochain, et respectez les différences de chacun. Ne donnez pas un blanc seing à vos représentants, poussez-les au contraire au bout de leur logique. Pour cela nous devons nous réappropriez le sens des mots, des valeurs, et de l’Histoire. C’est la seule façon de mériter notre démocratie et sortir des antagonismes fictifs dans lesquels nous ont enfermé nos bourreaux.



[4] Citation de Jean Jaurès


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49 réactions à cet article    


  • Ruut Ruut 3 mai 2012 16:05

    En attendant 5 ans de délocalisations suplémentaires...


    • Maurice Maurice 3 mai 2012 16:08

      Si ce n’est que cinq ans, je signe immédiatement ! 


    • foufouille foufouille 3 mai 2012 19:51

      mais apres, plus rien a delocaliser


    • Maurice Maurice 3 mai 2012 19:58

      Effectivement quand il ne nous restera plus que des entreprises de service la chute s’arrêtera...


    • Unispourlemeilleuretpourlepire 3 mai 2012 17:40

      Diviser pour mieux régner. Voila la doctrine de nos chers oligarques ! Ils ont bien entendu peur de cette masse silencieuse que nous représentons. Merci pour cet article, je vous rejoins à 100% sur cette idée de nouveau clivage mondialiste/souverainiste.
      Bonne journée


      • Henri Francillon Henri Francillon 4 mai 2012 15:34

        Je me joins de grand coeur à cette intervention, et félicite l’auteur pour avoir écrit le seul texte de l’entre deux tours qui présente une vision lucide et intelligente de la situation.
        Bravo !
        Je commençais à désespérer.


      • Maurice Maurice 4 mai 2012 15:43

        Bonjour Henri,

        merci pour votre message. On fait ce que l’on peut !
        Bonne journée

      • Brontau 3 mai 2012 19:34

        Vous n’avez visiblement rien compris. Loin d’être un point commun entre les deux fronts, le non au traité constitutionnel en est la ligne de fracture indépassable. Nos deux « non » recouvrent des valeurs totalement et j’espère, définitivement, antagonistes. Celui de gauche n’a qu’un seul ennemi, le libéralisme. L’autre a pour ennemis tous ceux que nous défendons.


        • Maurice Maurice 3 mai 2012 19:46

          Bonjour Brontau,

          merci pour votre commentaire. Mais je suis désolé de vous dire à mon tour que vous n’avez rien compris à mon article. L’idée générale est justement de distinguer l’électorat des partis. Sans affirmer clairement son souverainisme, Mélenchon remet profondément en cause la mondialisation actuelle (Europe, finance etc...). Et cet électorat souverainiste se divise à cause de ces partis. Et cette division est notre faiblesse si l’on veut impulser un vent nouveau. Il n’y a qu’à voir le 2eme tour de notre élection. Si l’on ne veut pas que cette situation se reproduise ad vitam eternam, il va falloir trouver d’autre solution. A commencer par apprendre à se parler, parce que je pense que dans l’électorat du FN, il n’y a pas que des racistes comme nous le répète à longueur de temps les médias. Par contre le parti de MLP est « grillé », si bien qu’il ne fait que bloquer entre 15 et 20 % de l’électorat (à cause des questions dont je parle dans l’article). 
          J’espère vous avoir éclairé sur le message que j’ai voulu diffuser.

        • Maurice Maurice 3 mai 2012 19:56

          Et je voulais rajouter, à propos de votre référence au combat du Front de Gauche contre le libéralisme. Nous ne sommes même pas dans un monde libéral. Je m’explique. Dans un monde libéral, le plus fort est sensé remplacer le plus faible. Ainsi, une entreprise qui fait faillite, et bien elle disparait pour être remplacée par sa concurrente qui aura fait une meilleure gestion, etc... Or, actuellement, si une entité financière ou bancaire fait faillite elle est sauvée par la puissance publique, donc par nous. Et le pire est que nous ne soumettons ce sauvetage à aucune garantie (les Etats auraient pu prendre une participation, ou un certain contrôle des établissement).

          Nous ne vivons pas dans un monde libéral, mais dans une oligarchie. Notre démocratie représentative est une farce, tout comme l’ensemble des partis qui sont sensés représenter les différentes tendances. Tant que nous ne comprendrons pas cela, rien ne changera... 

        • Fred59 4 mai 2012 10:27

          Voilà qui ressemble à la description du drapeau français, cette démonstration que l’indépassable peut et doit, en particulier dans les moments de crise nationale, devenir synthèse. On représente souvent ce drapeau :

          - soit comme l’alliance et la réunion en un seul peuple et en une nation des 3 corps représentés au Parlement (noblesse, bourgeoisie, tiers-état), incarnée par la victoire de Valmy

          - soit comme l’alliance des démocrates (rouges) et des royalistes (sang-bleu) pour préserver la souveraineté de tous (blanc) contre tous les empires. J’aurais tendance à voir les deux fronts comme les avatars modernes de ces deux forces conservatrices d’une nation forte et protectrice contre les intérêts privés et/ou étrangers.


        • Maurice Maurice 4 mai 2012 10:42

          Bonjour Fred.

          Merci pour votre commentaire et ce rappel historique que nous ne devons pas oublier. Nous devons être le ciment unifiant ces deux couleurs, il n’y que comme cela que nous y arriverons. Le nombrilisme de chacun doit cesser, afin d’identifier nos ennemis commun, et lutter efficacement contre eux.
          Bonne journée

        • Brontau 3 mai 2012 21:34

          Cher Maurice, je vous remercie, je vous avais bien lu et bien compris... Ecoutez ou réécoutez le discours de JLM à Marseille, regardez les sympatisants du FDG, ils ont été de tous les combats pour s’opposer avec leur seule détermination à ce que vous dénoncez si bien dans votre 2ème commentaire, puis écoutez n’importe quel discours de MLP, regardez bien les visages de ceux qui la suivent (ou la précèdent), jamais ils n’ont été et ne seront à nos côtés dans une seule de ces luttes. Vous êtes jeune, si vous croyez vraiment qu’il faut combattre l’oligarchie financière, qui n’est que la conséquence, ne vous en déplaise, d’un libéralisme débarrassé des barrières du communisme, alors il est encore temps de nous rejoindre, si vous attendez les électeurs de BM (le nouveau sigle ?) il vous faudra attendre longtemps... Ces électeurs sont encore plus incompatibles que ceux pour qui ils votent ! Si nous arrivons à en convaincre quelques uns, tant mieux, mais je n’y crois pas. Je ne leur ferai pas l’injure de croire qu’ils n’ont pas de valeurs, c’est juste qu’elles sont incompatibles avec les nôtres, et heureusement je le répète.


          • Maurice Maurice 3 mai 2012 22:38

            Mais je ne suis pas convaincu non plus que Mélenchon soit le vecteur qui fera triompher nos attentes. Car il ne va pas au bout de sa logique. Notamment sur la question de l’immigration. Je pense vraiment qu’il vient pour faire simplement obstacle au FN. Alors même s’il est en désaccord avec ce parti, il me semble que ses principaux ennemis sont les deux partis qui ont alterné à la présidence de la République. Alors pourquoi met-il autant de vigueur contre le FN qui n’a jamais été au pouvoir. C’est plus que douteux. Et il tombe également dans l’antisarkozisme primaire. Croyez le ou non, moi non plus je ne veux plus voir cet exécuteur des basses oeuvres de l’OTAN à la tête de la France. Mais il faut être honnête, et dire que Hollande aura la même politique en moins bling-bling. 

            Et je pense vraiment que des gens qui ont voté FN l’ont fait par défaut. Il doit y avoir des gaullistes dans le tas, qui ne sont ni raciste, ni xénophobe, ni rasé aux yeux bleux. Je trouve que tout englober et crier à la menace fasciste est la pire erreur que peuvent faire les souverainistes. 
            Un monde nouveau est a créer, et je ne vais surement pas donner ma confiance à un nouveau imposteur, de quelques partis qu’il ou elle soit.
            L’alliance des gaullistes et des communistes de l’après guerre doit être notre phare. Si nous ne faisons pas ce travail de remise en question, nous n’y arriverons jamais...

            • Maître Yoda Castel 4 mai 2012 08:51

              Je suis complétement d’accord avec vous. Mélenchon n’a été présent que pour pencher le débat vers une gauche anti-frontière (et donc anti-front). De plus, Sarkozy a fait croire qu’il était gauliste alors qu’il ne l’était pas (Atlantiste, Européiste, anti-référendum anti-démocrate) . Par conséquent, il est évident qu’un gaulliste préférera voter MLP ou le NPA plutôt que Sarkozy.
              La manœuvre a donc parfaitement bien marché puisque c’est Hollande qui devrait être élu et donc tous les amis de Mélenchon et de DSK seront au pouvoir !


            • Maurice Maurice 4 mai 2012 09:02

              Bonjour Castel,

              merci pour votre commentaire. Je n’ai aucune confiance vis-à-vis de ce monsieur. Le seul intérêt que je lui trouve, et d’avoir réussi la prouesse, dans notre pays amorphe, d’avoir intéresser certaines personnes à la politique. Mais n’est-ce pas pour mieux les enfumer ? Je viens de l’entendre dire (il passait chez Bourdin ce matin) qu’il n’allait peut être pas se présenter pour les législatives, il préfère restait député européen (faut-il rappeler que le Parlement européen n’a aucun pouvoir d’initiative au niveau législatif, tout se décide au niveau de la Commission). Mais quel blague pour ses électeurs. C’est un imposteur qui n’a aucune envie de diriger le pays, et faire front à un certain mondialisme. Il en est partie prenante !

            • bluerage 4 mai 2012 11:44

              Entièrement d’accord avec vous Brontau

              Melanchon n’a fait que refaire Stalingrad en jouant au gentil communiste luttant contre le fascisme, et à coté il a fait un nombre effarant de promesses démagos dignes de l’extrême gauche pour ratisser un max, et comme la lutte contre le FN n’est pas un programme en soi (comme le « moi ou Sarko » de Hollande, il a eu le résultat qu’il méritait


            • Maurice Maurice 4 mai 2012 12:20

              Exactement. Il n’a rien de « rouge » ce monsieur, mis à part la cravate peut être. Ou était-il lors de l’adoption du Traité de Mastricht ? Ou était-il quand P. Seguin a fait son discours tonitruant contre ce traité, à la tribune de l’Assemblée Nationale ? 


            • taktak 4 mai 2012 13:52

              Oué, vos accusation sur Mélenchon n’ont pas de sens. Car il est avant tout le représentant du front de gauche, c’est à dire de la fraction du PS qui a rejoint le PCF suite à la campagne du Non

              Et le PCF a toujours été souverainiste. Ses atermoiement sur la question européenne ne date que de la gauche plus rien.

              Sur la thèse de votre article, je ne vous rejoins pas vraiment.
              Ce qu’il nous faut c’est une gauche forte, porteuse des idéaux de gauche en terme de justice et d’égalité, mais ancré dans la réalité du peuple, c’est à dire souverainiste et qui défende la nation face à la prédation capitaliste.
              Il ne manque pas tant que cela au FdG pour y arriver : sortir complétement de l’illusion européenne issu des dogmes gauchistes qui se trompe sur le fondement de l’internationalisme.
              En revanche, il manque presque tout au FN : dans le fond, le FN est pour perpétuer l’ordre établi de l’exploitation du peuple, il est pour la religion et le communautarisme, pour le pouvoir d’un chef et non celui de la collectivité. Bref, il n’est souverainiste que dans le discours, dans les faits, il refuse la souveraineté de la Nation en tant que souveraineté du peuple.

              Alors, le vrai combat, c’est de peser à gauche, pour que partout, le drapeau rouge soit associé au drapeau tricolore de la révolution, de Valmy, de la résistance et qu’il ne puisse plus être dans les mains des Thiers, Pétain, Le Pen ou Sarkozy qui l’usurpent.

              Et ce faisant, c’est empécher le FN d’instiller son venin, sous couvert d’un discours social et souverainiste qui fait illusion auprès d’une masse de gens qui pense que ce bulletin de vote traduit réellement le rejet de l’europe capitaliste et du mépris de la souveraineté du peuple. Et qui au final les conduit à penser que l’ennemie c’est le magrébin, pas le banquier ou l’actionnaire


            • Maurice Maurice 4 mai 2012 14:38

              Bonjour taktak,

              Et bien non Mélenchon a été crée, poussé, médiatisé, relayé... à outrance. Et pourquoi ? Afin de taper sur le FN. Et il a tellement bien fait le boulot que même ses sympathisant ne comprenne pas ce qui lie l’électorat du FN (moins les racistes et xénophobes, et je suis sur que ça en fait un paquet, pls que ce que tout le monde pense), et l’électorat du FdeG. Il n’y a qu’à voir le vote ouvrier pour voir que eux ont bien compris la tartuferie de Mélenchon.
              Cette violence dont il fait preuve vis-à-vis du FN est plus que douteuse, car malgré ce que l’on veut vous faire penser, les programmes des deux fronts ont beaucoup à voir. Bien plus qu’entre celui du FdG et celui du PS en tout cas. Il y a une incompatibilité de principe entre le PS et le FdG, est-ce si dur à comprendre. Il n’aurait pas du appeler à voter Hollande, car son électorat aurait directement voté pour lui. Pas besoin de ralliement. Il aurait au contraire pu impulser un nouveau élan, en s’émancipant du PS et jouant le tout pour le tout aux législatives. Mais qu’apprenons nous ce matin ? M. Mélenchon ne pense pas se présenter aux législatives... Il vient ainsi de cocufier 13% des électeurs de la présidentielle... 

              Je pourrais multiplier ses contradictions. 
              Sortie de l’OTANT vs « on ne moufte pas sur notre intervention officieuse coloniale en Syrie »
              Critique de la mondialisation vs. discours de béni oui oui sur l’immigration (j’en est parlé dans les commentaires et dans l’article)...

              Arrêtons de donner une confiance aveugle à des gens, tout cela pour de beaux discours. Les grecs avaient bien compris le danger des sophistes contre les tenants de la logique. Un sophiste l’emporte toujours. Et cela continuera tant que nous resterons dans ces oppositions de façade entre FN et FdG. 
              Je sais que je prêche dans le désert, mais je continuerai... 

            • taktak 4 mai 2012 15:53

              1) Oui, il y a opposition entre le PS et le FdG. Et le fait d’appeler à battre sarkozy, sans aucune négociation programmatique avec le PS et donc sans accord gouvernemental le FdG restant dans l’opposition, n’est en rien contradictoire avec cela. Vous avez raison de demander la plus grande clarté, afin de ne pas reproduire les erreurs de la gauche plus rien. Mais, cela ne vaut pas discrédit par avance de toute dynamique à guahce

              2) Non le FN et le FdG sont radicalement opposé sur le plan politique. Par contre oui il vise le même électorat populaire.
              Sur la question du partage des richesses : le FN est pour conserver et amplifier l’ordre établi. Le FdG est pour la revalorisation du travail, c’est à dire la baisse du profit des capitalistes. Les gros pic assiettes, c’est les actionnaires, pas les immigrés.
              Sur les questions de valeurs républicaines : le FdG est pour la laicité républicaine = réligion uniquement dans la sphère privé. Le FN est pour reconduire les croisades contre les musulmans
              Sur l’europe, le FdG (un peu timide à mon gout, moi qui suit pour une sortie de l’UE et de l’euro) est pour une refondation de l’UE sur des bases sociales, et sur la pleine prise en compte de la volonté du peuple français. Le FN est pour une entente avec le patronat allemand
              Sur la dette : le FdG est pour le réexamen de la dette, le contrôle de la monaie par la souveraineté populaire afin de promouvoir l’égalité et la fraternité. Le FN est pour le remboursement intégral d’une dette injuste, pour rétablir un franc fort, lié au mark par un un SME, au service des capitaux, aussi désastreux pour le peuple que l’euro.
              Sur la question de l’exploitation des travailleurs : le FN est pour le corporatisme, la négation du syndicalisme indépendant du patron, la fin du droit du travail, le FdG est pour le progrès social, l’émancipation du travailleur en lui permettant de prendre part à la destinée de la production...
              etc etc...

              Bref, sur le fond, non vraiment, le FdG est idéologiquement à gauche, le FN a droite. Le FdG sert l’intéret du peuple contre le capital, le FN se sert du peuple pour défendre le capital.

              Alors, on peut, on doit faire (et je le fais depuis des années sur ce site dans toute les discussions) la critique de la gauche molle, la critique de l’européisme, oui la gauche doit reprendre le flambeau, tel le PCF, de la défense de la Nation et de la souveraineté du peuple, la défense de la culture française. Mais, c’est totalement se leurrer que de croire que le FN, avec un peu de maquillage social, 3 citation de Jaures, défend les intéret du peuple. Bien au contraire.

              Je ferais par ailleurs remarquer que si la seconde partie de la campagne de mélenchon a été dirigé contre le FN, toute la première partie c’est à dire depuis les régionales, ont été tournés principalement contre l’UMP et le FN.
              Et le FN, marine le pen en tête n’est pas en reste pour attaquer de façon privilégié la gauche et surtout l’extrème gauche plutot que la droite ou le centre... Elle se pose d’ailleurs clairement en force de recomposition à droite, pour occuper la place de l’UMP...


            • Maurice Maurice 4 mai 2012 16:06

              Et Mélenchon avec son intervention de ce mation chez Bourdin vient de dégonfler la baudruche. Visiblement vous n’avez pas compris le sens de mon article : je fustige tout autant Mélenchon que MLP. 

              Ou étais Mélenchon pendant le traité de Maastricht ? Ou était il pendant que P. Seguin lançait une diatribe anti Maastricht devant les députés de l’Assemblée Nationale ? Je vais vous le dire où il était. La. Alors peut être qu’une illumination lui ait apparu entre temps, mais en politique, rien n’est fortuit, tout est malheureusement calculé au millimètre près.
               Mélenchon est un grand orateur, qui a saisi les aspirations des français, et qui les sali par toute la traîtrise dont il fait preuve vis à vis de son électorat.
              Un nouveau monde sera à reconstruire dans quelques années, et ce n’est ni Mélenchon ni Le Pen qui ne porterons ce flambeau. Peut être que vous êtes un militant du FdG et je respecte cela. Mais poussez votre parti à aller au bout de sa logique, notamment sur la question de l’immigration, et je pense que vous serez surpris.

              Il nous faut distinguer les divers électorat qui se ressemble quoique vous en pensiez (d’ailleurs où est le vote ouvrier en majorité ?), des partis.

            • taktak 4 mai 2012 17:20

              Si j’ai bien compris que vous rejetiez les deux. Votre propos les mets sur un plan d’égalité ce qui est à mon avis une erreur politique. Car si les prétentions « sociale » et « souverainiste » du FN sont totalement du vents, en revanche, le fond politique du discours de mélenchon est profondément républicain, social et démocratique. Avec de sérieuses défaillance sur la question européenne, ou sur la prise en compte de question sociétale dans le discours politique concret.

              Oui mélenchon (mais je crois que c’est surtout la partie mutante oportuniste qui sclérose la tête du PC qui en est l’origine) est confus sur la question européenne. Il l’est, tout comme sur l’immigration, ou sur la poltique internationale vis à vis de la libye ou de la syrie, car il se trompe sur ce qu’est l’internationalisme en raisonnant sur un idéal (les hommes sont tous frères) qui ignore parfois la réalité.

              Le sens de mon propos n’est pas de conduire cette critique pour démolir le FdG comme vous le faites, mais de le faire évoluer (c’est bien là toute l’utilité de la politique en démocratie). Car tout le reste du programme, du discours du front de gauche réafirme correctement les valeurs de la gauche qui sont celle du peuple : liberté égalité, fraternité, solidarité justice... et affirme que notre modèle sociale doit être préservé en le défendant contre la prédation des riches et des puissants. Ce programme conduit à la prise de conscience du peuple qu’il constitue une classe opprimé par une oligarchie : la classe capitaliste et son mot d’ordre « place au peuple » est le vecteur d’une dynamique d’une gauche enfin décomplexé qui affirme que la démocratie c’est le pouvoir du peuple pour le peuple par le peuple.

              Cette dynamique, qui veut peser autrement que par l’agitation gauchiste, est effectivement en correspondance avec l’aspiration du peuple, puisqu’elle a trouvé un écho puissant le long de la campagne et quoi qu’on en dise dans les urnes (il suffit de regarder le vote dans les grandes villes, en banlieue parisienne etc...). Si puissante que le FN s’essaye à surfer, avec un certain succès malheureusement, dessus.
              Et cette dynamque, on se doit d’y participer, et de la renforcer à gauche, en montrant quelles sont ses faiblesses.

              Le discours tous pourris, ne faisont rien, c’est l’immobilisme et le conservatisme

              Certe Mélenchon et le FdG sont imparfait. Ok, Et alors ? quoi faire pour qu’il le devienne ?


            • Maurice Maurice 4 mai 2012 18:53

              @ taktak,

              Vraiment ne croyez pas que j’ai pris le FdG en grippe, je tire le même constat pour le FN. Je ne crie pas au tous pourris, mais j’essaye de faire évoluer les lignes. En ce sens je vais répondre à votre question finale : je pense que de l’intérieur, il sera très difficile de faire évoluer les partis. Il n’y a que si les électeurs de ces différents partis comprennent qu’ils sont dans le même bateau que nous pourrons enfin faire évoluer les choses. Vous pensez que Mélenchon est la bonne personne. Soit. J’en prend acte et je respecte bien évidemment votre choix. Mais dites moi alors :
              - pourquoi son discours sur l’Europe est-il si flou, ou plutôt si petit-bas ? J’ai noté que vous pensiez qu’il serait bon de sortir de l’euro et de l’Europe, je vous suis à 100% la-dessus, c’est la seule façon de faire naître l’Europe que nous attendons tant. Car il devrait clairement affirmer sa rupture sur ces questions.
              - pourquoi son discours sur l’immigration ne va pas au bout de sa logique, qui est de crtitiquer la mondialisation ?
              - et surtout. Pourquoi se lance-t-il dans l’antisarkozisme primaire alors que, soyons sérieux, Hollande est lié aux mêmes intérêts que ceux de Sarkozy. En moins bing-bling je vous l’accorde.
              - pourquoi ne compte-t-il pas engranger de la popularité, à la suite de ses 11%, aux législatives. Regardez son intervention chez Bourdin ce matin, je peux vous dire que j’ai été surpris.

              Tout ça pour vous dire que je n’y crois plus à nos représentant. Je crois par contre en notre vigueur. Et comme l’éffondrement éco arrive à grand pas, je veux qu’au moment où nous aurons le plus besoin d’être soudé, nous ayons préalablement effectué ce travail sur nous même. 

              Peut être ai-je tort, et Mélenchon est l’homme de la situation, mais je ne me risquerai pas à mettre un centime la-dessus.

              Bonne soirée

            • Maître Yoda Castel 4 mai 2012 19:15

              « Car si les prétentions »sociale« et »souverainiste« du FN sont totalement du vents, en revanche, le fond politique du discours de mélenchon est profondément républicain, social et démocratique. »

              Comme avant les années Mitterrand, la gauche devrait prendre le problème de l’immigration à bras le corps. Il n’y a pas de respect vis-à-vis des travailleurs dans un contexte où il y a de la concurrence avec des travailleurs immigrés bon marché. En d’autre terme, ne pas prendre l’immigration au sérieux comme Mélenchon est une preuve simple et évidente qu’il se fout des travailleurs et qu’il est pour notre déracinement complet. Il a permis de gagner du temps jusqu’au prochaine élection. Une vrai élite contre le peuple ce Mélenchon.


            • stanistrash 3 mai 2012 22:50

              Bonjour Maurice,

              je n’ai pas encore fini de lire votre article mais je viens de noter une erreur qu’il faudrait corriger !
              Dans votre 3ième paragraphe, vous écrivez "Il est d’ailleurs intéressant de noter que le véritable Président de la République française, résultera de la probable fusion entre le Président de la Commission européenne, et le Président du Conseil de l’Europe[2].« 
              La Commission Européenne est un organe de l’Union Européenne (UE) avec à sa tête le Président J.-M. Barroso. Le Conseil de l’Europe ( »Council of Europe« - CoE) par contre est une Organisation internationale à part entière créée en 1947, pour tout dire sans réels pouvoirs. En l’occurrence vous parlez du Conseil Européen (réunion des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE), autre institution de l’UE comme la Commission, et dont H. Van Rompuy est le 1ier Président comme précisé dans votre note de fin de page.

              L’erreur est une faute récurrente même chez les journalistes professionnels - si ça peut vous rassurer - comme sur cet article de LeMonde.fr (http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/05/03/le-conseil-de-l-europe-s-alarme-de-la-montee-des-discours-xenophobes_1695604_3214.html), où l’image du Berlaymont (Siège principal de la Commission Européenne à Bruxelles donc de l’Union Européenne) est sous-titrée »conseil de l’Europe" (Organe international siégeant à Strasbourg créé avant l’Union Européenne).

              Cela peut paraître être un détail, mais ça ne l’est pas ! En effet, premièrement ça montre que l’Europe (en général, l’UE en particulier) c’est un sacré bordel. Deuxièmement, faire la différence entre Union Européenne et Conseil de l’Europe est centrale pour un souverainiste, car la première citée tend vers un fédéralisme (portant atteinte à la souveraineté des États qui la compose), le second est une organisation intergouvernemental respectant la souveraineté des membres (la preuve : la Russie est l’un des 47 pays membre).

              Je reprend ma lecture avec beaucoup d’intérêt et déjà un avis convergeant au votre !

              Cordialement.


              • stanistrash 3 mai 2012 23:04

                J’ai fini !! Gé-nial !!! Merci Maurice !


                • Maurice Maurice 4 mai 2012 00:24

                  Bonsoir Stanistrash,

                  merci pour vos commentaires. Effectivement je voulais parler du Conseil européen. Merci d’avoir rectifié cette erreur. Il est vrai qu’il est difficile d’y voir clair dans ce mesclun administratif ! 
                  Bonne soirée 


                  • Maurice Maurice 4 mai 2012 11:00

                    Bonjour Beo,

                    je viens de lire l’article que vous mettez en lien. Très intéressant. « La propagande est aux démocratie, ce que la violence est aux dictatures », un moyen indispensable de contrôle des masses. 
                    Bonne journée

                  • _Ulysse_ _Ulysse_ 4 mai 2012 10:41

                    D’accord avec l’article sur le principe. Mais pas de proposition concrète pour le long terme.

                    C’est bien de remarquer que l’anti-monsialisme représente plus de 35% des voix.
                    Le TCE en 2005 a été rejette à 55%. Ce sentiment était donc déjà majoritaire dans la France de 2005. Au vu des événements depuis lors, l’écart s’est sans doute creusé encore.

                    Mais le principal est quoi faire concrètement ? Après le constat, l’action que proposez vous ?
                    A part prôner l’abstention (comme moi d’ailleurs ! ), que proposez-vous ensuite ?


                    • Maurice Maurice 4 mai 2012 10:51

                      Bonjour Ulysse,

                      le plus dur est bien évidemment de se fédérer. Et comme je n’ai aucune confiance en quelques partis que ce soit, je vous dirais que le principal travail à effectuer est de vulgariser cette idée de rassemblement de l’électorat des deux Fronts, d’en parler autour de soi. Créer une petite asso dans sa ville, essayer de faire venir des intervenants à ce sujet...
                      Compte tenu du verrouillage actuel, le pus important et d’éclaircir les esprits. Je pense que les événements économiques et financiers dans les quelques années à venir vont donner du crédit à ce propos. Il faut se prendre par la peau des f....s, et mériter la démocratie que nous voulons. Le travail sera rude, mais le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ? :)

                    • _Ulysse_ _Ulysse_ 4 mai 2012 11:34

                      Le jeu en vaut bien la chandelle car c’est une question de survie de la liberté, de la démocratie et du niveau de vie décent pour les Français et plus généralement pour les européens et même le monde.

                       Le totalitarisme nous guette en Europe, les médias asservis à l’oligarchie contrôle les masses pour les bloquer dans un carcan électoral avec les deux Fronts que vous avez très bien décrit.

                      Vous proposez donc de créer un mouvement afin de rassembler. Mais connaissez-vous l’UPR de François Asselineau ? Lisez la charte, elle semble correspondre en tout point à vos analyses :

                      http://www.u-p-r.fr/charte-fondatrice

                      Ce mouvement comptait 700 adhérents il y a environ 6 mois, ils ont dépassé les 1500 il y a peu. La croissance ne fait que s’accélérer et ils auront probablement dépassé les 3000 adhérents d’ici la fin de l’année.


                    • jaja jaja 4 mai 2012 11:54

                      L’UPR mouvement de fumistes qui prétendent rassembler toutes les classes de la société dans le même but... Exploiteurs et exploités unis contre l’oligarchie européenne... Quelle farce sachant que ce sont ces mêmes exploiteurs qui ont construit cette Europe capitaliste au service de leur classe parasitaire....

                      La vraie rupture c’est avec le capitalisme qu’il faut la faire ! Dominés contre dominants, classe contre classe !
                      Le peuple soulevé dénoncera tous les traités européens comme il dit aujourd’hui que cette Europe n’est pas la nôtre....

                      En effet, l’Europe, dès le départ, n’a été conçue que comme un grand marché unifié pour les grandes entreprises industrielles et financières, à commencer par celles des pays les plus puissants, comme la France et l’Allemagne. Résultat  ? Le capitalisme européen nous rend malades des mêmes absurdités que partout ailleurs dans le monde, à force d’écraser les salaires et de tout financiariser à outrance.

                      "L’Europe que nous voulons, c’est une Europe de la solidarité et de la coopération, une Europe démocratique des travailleurs et des peuples  ! Nous proposons «  un plan d’urgence pour l’Europe  ». Une véritable Europe démocratique signifie pour chaque peuple le droit à sa langue, à sa culture, le droit de choisir ses institutions  ; c’est-à-dire, de façon générale, le droit de décider de son destin. Elle permettrait de planifier démocratiquement la production et les échanges avec le souci permanent de préserver la nature et l’environnement. Elle affirmerait l’égalité absolue entre les hommes et les femmes, l’égalité des droits des étrangers et le premier entre tous  : le droit du sol  ! Nous continuerons à nous battre contre l’Europe forteresse pour la régularisation et le droit d’installation de tous les sans-papiers, l’égalité des droits sociaux et politiques."


                    • Maurice Maurice 4 mai 2012 12:33

                      @ Ulysse : 

                      Je connais l’UPR et F. Asselineau dont je partage la justesse de ses analyses. Mais je n’ai pas voulu en parler dans cet article, car comme vous pouvez le constater avec l’intervention de Jaja, les petits affrontements de partis reviennent sur le tapis. Il faut avant tout pousser les gens à s’interroger, non sur l’individu, mais sur les idées. Les ralliements (à Asseineau ou à d’autre, je ne suis bien entendu pas fermé) se feront naturellement. De plus, il n’y a qu’à voir le traitement médiatique de la candidature de F. Asselineau pour voir la difficulté de faire avancer politiquement ces idées. Il n’y a que le terrain, l’associatif, et la rue qui nous sortirons de la panade.

                      @ Jaja,
                      Je ne sais que parti vous défendez, sûrement le NPA, mais votre point de vue que je respecte n’est pas le mien. Je vous suis à 100% pour lutter contre le capitalisme financier. Mais le communisme n’est pas la solution. C’est une idée qui prône également la disparition de l’Etat, et donc de la Nation. 
                      Je pense réellement qu’un capitalisme social est à construire. Un capitalisme qui bénéficierait au plus grand nombre, ou le long terme serait privilégié sur le court terme. Ou l’intérêt de la société serait pris en compte. Tout est une question de critère que l’on met en avant.
                      Enfin, pour votre référence à l’immigration, aux sans-papier, etc... je ne peux que vous conseiller de réfléchir sur les origines de cette immigration incontrôlée (mais voulue sciemment), sur les dégâts qu’elle peut faire tend dans le pays de destination (notre système social va-t-il survivre et pouvoir accueillir tout le monde ? Pourquoi croyez vous qu’en ce moment Draghi ne cesse de faire des déclarations pour dire que le système social européen est mort ?), que dans les pays d’origine. Je donne des clés dans cet article. Les clés pour que nous arrêtions de nous taper dessus, et pour que nous fassions chacun un pas vers l’autre. Sinon nous l’aurons toujours dans le baba. A vous de voir...

                    • _Ulysse_ _Ulysse_ 4 mai 2012 14:24

                      @Jaja

                      Au moins, vous partagez un des objectifs de l’UPR à savoir en finir avec l’UE.

                      Par contre, vous semblez confondre Asselineau avec Jean monnet.


                    • _Ulysse_ _Ulysse_ 4 mai 2012 14:27

                      @Maurice.

                      Autant pour moi, je m’en doutais un peu. Il est clair que le terrain reste la meilleure solution.
                      Il ne faut pas compter sur les médias nationaux. il pourrait y avoir la révolution en cours qu’ils n’en parleraient même pas...


                    • Cocasse Cocasse 4 mai 2012 11:57

                      Excellent article que je tacherai de conserver pour le communiquer autour de moi.
                      Le point important, c’est le consensus des électeurs anti-mondialistes sur les questions de fonds, quelque été leur choix de représentant.
                      Le deuxième point, c’est la difficulté de rassemblement. A ce titre, Marine est en tête, mais se pose effectivement la question du seuil indépassable, compte tenu de la nature sulfureuse de l’histoire de son parti, tout autant que la campagne de diabolisation historique à son égard.


                      • Maurice Maurice 4 mai 2012 12:39

                        Bonjour Cocasse,

                        merci pour votre commentaire. Effectivement nous ne devons pas lâcher cette idée du consensus anti-mondialiste. Il est nécessaire de faire un travail sur nous mêmes, et accepter les points de vue différents (que l’on doit mettre de côté en ce moment pour promouvoir l’idée qui nous lie à tous). Quand les plans de Bruxelles commenceront à se mettre en place, il nous faudra être unis, plus que jamais, et mettre de côté les pseudos divergences qui nous opposent inutilement. Et il ne faudra pas avoir peur d’aller dans la rue, mais toujours pacifiquement bien entendu ! 
                        Bonne journée

                      • captain beefheart 4 mai 2012 13:42

                        On peut s’etonner de la reussite des deux courants politique dominants de savoir diviser les francais anti-mondialisation en deux camps visceralement opposes de facon haineuse.
                         Est-ce du au prescriptions outrageuses d’antidepressifs et autres psychotopes en quantité phenomenale aux francais ? Est-ce fait a’l ecole ? Les jeunes ont d’ailleurs moins les reflexes pavloviens des 30naires et 40naires .


                        • Maurice Maurice 4 mai 2012 14:24

                          Bonjour Captain,

                          Effectivement l’usage de substances psychotropes n’est pas recommandé pour l’élévation de la conscience citoyenne. Après, pour votre remarque chez les jeunes, je suis mitigé. Même s’il est vrai que beaucoup ont l’impression de se faire avoir et n’ont aucune confiance aux politiques actuelles, beaucoup sont déjà enfermé dans le cercle vicieux. Il n’y a qu’a voir les jeunesses socialistes, et celles de l’UMP pour constater toute l’énergie inutilement perdue ! Et puis certains ont déjà bien intégré le carriérisme, et comment marche l’ascension dans ces deux partis. Il est vrai que l’on devrait peut être insisté sur cet électorat. Au fond il s’agit des élites de demain !
                          Bonne journée

                        • clercobscur 4 mai 2012 14:23

                          Rassembler les souverainistes au-delà des partis... A n’en pas douter, mon souhait politique le plus cher.

                          Mais je crains que ce ne soit pas pour demain, je passe sur les problèmes d’ego, vous semblez oublier plusieurs choses :
                          - le clivage gauche / droite n’est pas mort, en tout cas pas à gauche, loin de là ! J’en veux pour preuve les minables ralliements de Chevènement et Mélenchon à un programme qui n’a rien pourtant à voir avec les leurs. Et par pitié, ne me sortez pas l’argument du vote qui serait moins pire qu’un autre, je n’en peux plus d’entendre et de lire ça !
                          - précision préalable afin d’éviter toute ambiguité, le propos qui va suivre portera uniquement sur les militants, non les électeurs : cette haine qui anime nos deux extrèmes rend impossible toute coopération.
                          La dernière fois que MLP est venue dans ma région, c’était propos raciste sur propos raciste, pas dans le discours officiel bien entendu, j’en suis toujours après les militants.
                          A l’extrème gauche, ça ne vaut pas mieux... On ne peut pas prononcer le mot « patron » sans voir les filets de bave jaillir. Quand je lis Jaja, ça me donne envie de gerber, pardon d’être grossier, mieux vaut être grossier que violent, parce que c’est bien de violence dont il s’agit.

                          Rassembler les souverainistes autour d’un projet républicain, oui, mille fois oui. Mais la grave crise sociale, qui va venir à la suite de la crise économique et financière que nous subissons actuellement, me fait craindre la montée en puissance des extrèmes, ce sera la faute des riches ou la faute des étrangers...


                          • jaja jaja 4 mai 2012 14:35

                            Moi ce qui me fait gerber c’est d’imaginer qu’un tas de fachos dissimulés sous le vocable « souverainisme » imagine pouvoir rassembler dans un même camp des classes sociales antagoniques.... les travailleurs et leurs exploiteurs...

                            Le tout sous la direction de politiciens richards ou le cul bien enfoncé dans des fauteuils de hauts fonctionnaires... Risible...

                            Il faut partager le temps de travail et partager les richesses...Ceux qui vous appellent à vous battre pour « votre chère patrie » n’ont l’intention que de vous laisser dans votre misère et sous la coupe du patronat qu’il font parfois semblant de critiquer pour mieux vous berner....

                            Il souffle un vent mauvais en Europe... Méfions nous des diverses boutures fascisantes qui tentent d’essaimer sur les conséquences de la crise du capitalisme... Ce n’est pas eux qui se battront contre les mesures d’austérité à venir.....


                          • jaja jaja 4 mai 2012 14:40

                            «  On ne peut pas prononcer le mot »patron« sans voir les filets de bave jaillir. »

                            En espérant que bientôt ce ne sera plus seulement de la bave mais surtout l’expropriation généralisée de ces parasites de nos moyens de production smiley


                          • Maurice Maurice 4 mai 2012 15:01

                            @ clercobscur,

                            Merci pour votre commentaire. Effectivement les divers ralliements en disent long sur l’état de conscience de nos hommes politiques. La gamelle doit être plus importantes sûrement. Et comme vous le remarquez à juste titre, les militants sont encore plus irrespectueux les uns envers les autres. Chacun croit défendre sa chapelle alors que nous sommes tous dans le même bateau...

                            @ Jaja,
                            merci de me traiter de facho parce que je veux vous pousser au bout de votre raisonnement. Si vous cherchez un coupable pour l’état actuel de notre pays, ne cherchez as bien loin, il vous suffit de vous mettre devant une glace. Et ça je le dit à tous, électeurs du FN, et du FdG. Voyez le manque de respect que vous manifestez à mon égard, à l’égard de clercobscur et de tant d’autre. L’alliance de De Gaulle avec les communistes avaient bien associé des classes antagonistes me semble-t-il ? Preuve que cela est possible quand on sort du militantisme haineux qui règne dans notre pays. 

                            Et enfin quand vous parlez des patrons, il serait quand même bon de ne pas faire d’amalgame non plus entre la majorité de patron de PME qui font avancer notre pays, et les quelques familles qui se partagent les énormes entreprises du CAC. Un patron de PME paye 33% d’impôt, là ou une entreprise comme Total ne paye que 18% d’impôt sur ses bénéfices. Ne mélangez pas tout. 
                            Expropriez quoi ? Ce qu’il faudrait déjà c’est séparer banque d’affaire et banque de dépôt. Boycotter les banques ayant des filiales dans les paradis fiscaux. Et mettre au pas la finance. C’est le capitalisme FINANCIER que vous fustigez, et que l’on fustige tous. Vous avez un compte dans une banque je suppose. Et bien regardez si votre banque à des filiales dans les paradis fiscaux. Ou regardez également si votre banque appartient à un groupe plus important qui a la majeure partie de son activité dans des paradis fiscaux. Les parasites, ou les prédateurs nomades se situent là. Et ce ne sont pas les patrons producteurs quoi que vous puissiez en penser. Regardons nous tous dans une glace avant de jeter l’anathème sur les autres, et les choses iront bien mieux vous verrez.

                          • jaja jaja 4 mai 2012 15:17

                            Non je ne fustige pas que le seul capitalisme financier mais bien le capitalisme en tant que système et dont le capitalisme industriel est partie intégrante. D’ailleurs comment séparer les deux aujourd’hui tellement il sont imbriqués....

                            Vous êtes des anti-systèmes et vous vous dites même être les seuls, les vrais...et quel système défendez-vous ? et bien le système capitaliste qui est celui qui justemment règne sans partage sur notre société. Les PME (que vous adorez) sont celles qui exploitent le plus férocement les travailleurs. C’est là où il est très difficile de faire respecter les droits syndicaux les plus élémentaires....Là aussi les travailleurs devront s’emparer de l’outil de production qui est le leur et qui ne peut vivre que par leur travail...

                            Quand aux banques séparer banques d’affaires et de dépôt c’est de la réformette sans intérêt. Moi je veux voir le système par terre donc les gros actionnaires des banques expropriés sans indemnités ni rachat et leurs banques socialisées donc devenues monopole de service public sous le contrôle de la population et des travailleurs....


                            • Maurice Maurice 4 mai 2012 15:24

                              Dans ce cas là Jaja, vous n’avez qu’a attendre le Grand soir. Je mettrai un cierge ce soir afin d’apporter ma contribution. Mais ça n’arrivera jamais. Pendant ce temps, laissez ce qui veulent faire avancer les choses faire ce qu’ils peuvent avec la boite à outil qu’ils ont à disposition. Je ne prétend pas représenter l’anti système, je suis malheureusement tout seul derrière mon ordinateur. J’essaye simplement de faire évoluer les lignes, ne vous en déplaise.

                              Quant à vos références sur les patrons de PME, vous êtes aveuglé par vos certitudes et ne voyez pas les gens qui sont dans la même galère que vous. Le drame se situe là...
                              Bonne journée

                            • aliante 4 mai 2012 15:20

                              je ne comprends pas parceque tout le monde fait des procès d’intentions à l’Upr de François Asselineau qui juge que Melenchon comme Lepen sont là pour empêcher les gens de se rassembler autour du dénominateur commun qui est le rejet de la tutelle étrangère de leur pays
                              dans un referendum pour sortir de l’Europe de Schengen,de l’otan ,et de l’euro
                              Est ce que les gens n’ont pas droit à ce débat dans un referendum d’auto détermination
                              rien n’empêche les pays européens de garder leur frontière ouverte comme depuis 1992 mais à condition que les droits de douanes et les pouvoirs politiques soient souverains


                              • Maurice Maurice 4 mai 2012 15:41

                                Bonjour aliante,

                                Et non les gens n’ont pas droit à ce débat, car si débat il y avait (un vrai débat non tronqué), et si un référendum s’en suivait, il ne fait pas l’ombre d’un doute que le château de carte mondialiste s’effondrerait... Alors nous devons manger du mensonge politiciens 24h sur 24, 7j sur 7 !
                                Bonne journée

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