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Plaidoyer pour les caricaturistes radiophoniques

Oh oui, je sais, beaucoup d’encre à coulé, tant de mots ont été prononcés, suite à la chronique de Didier Porte en date du 20 mai 2010 sur France Inter. Alors pourquoi y revenir ?
Parce que, je crois, il est essentiel, primordial, de connaître non pas l’envers du décor, mais ce que j’appellerais une réalité radiophonique qui, peut-être, échappe aux auditeurs que nous sommes.


C'Etait Didier Porte.jpgAucun, notez-le bien, aucun directeur de radio n’apprécie le caricaturiste. Il le redouterait, plutôt. Et pour une raison, une seule : le rire est – comme ils disent – segmentant. Autrement dit, il n’est pas fédérateur. Or, tout responsable de station radiophonique, obnubilé par l’audience, les parts de marché, n’a qu’un objectif en tête : rassembler le plus d’auditeurs, que ce soit à 7h55, 12h23 ou 17h12.

On pourrait observer, là, un arrêt-pipi, tant cet objectif, quantitatif avant tout, s’il est compréhensible, peut expliquer aussi, à quel point la radio, plus particulièrement en France, est aujourd’hui ce qu’elle est : fade, conventionnelle, aux mots choisis, toujours les mêmes, sans relief.
Il y eut pourtant, vers la moitié des années 70, un espoir, une petite révolution. Quand ces radios qualifiées de “pirates” (et qu’elles soient vertes, rouges, brunes, roses ou noires) ont bravé la loi, le monopole, en apportant aux auditeurs qui le voulaient bien, une autre information, une autre façon de penser le monde et la société.
Ce fut un feu de paille.
Car – et pour aller vite - contrairement à ce que l’on pourrait croire, la libération des ondes, soit la fin (relative) du monopole d’Etat sur la radiodiffusion avec l’autorisation (très réglementée) d’émettre "librement" (1981, puis 1982), puis de diffuser de la publicité (1983), a conduit à une triste normalisation du paysage radiophonique français. En clair, les radios leaders d’avant ladite libéralisation (RTL, RMC, Europe 1) ont tout raflé. Je veux dire que petit à petit, elles ont repris la main, en rachetant les franchises (et donc les fréquences : le Graal ..).
Une seule a pu se développer, et ce n’est pas la plus subversive, loin de là, vu que c’est un infâme robinet à musique : NRJ (soit : NRJ, Nostalgie, Chérie FM, Rire & Chansons …).
Il est important d’avoir en tête cet élément : la radio française a raté sa révolution.

Mais revenons au rire, à la caricature.

Sur les radios dites “FM”, ce qu’on appelle “les matinales” (soit une tranche, variante, allant de 5h à 10h du matin) sont grosso-modo consacrées, ou livrées, à l’humour. Mais ce n’est pas un humour subversif, engagé, politique. C’est un humour potache. De petites blagounettes d’adolescents destinées à des adolescents. Et si parfois, ça tourne mal (comme Cauet viré de Fun pour une vanne très maladroite sur les camps de concentration - 17 janvier 1995) c’est avant tout dû – à mon sens – à un manque de culture. Car, et c’est incontournable, si on peut rire de tout, avec tout, en revanche, sans la culture nécessaire, je veux dire une culture de base, c’est impossible.
Point de rire sans culture.

Ça ne se danse pas du tout pareil sur les radios dites généralistes : RTL, Europe 1, France Inter et RMC Info. Où les matinales sont entièrement consacrées à l’information. Cependant, elles ont, hormis RMC Info, à cet horaire précis, un caricaturiste. Nicolas Canteloup pour Europe 1, Laurent Gerra pour RTL et Stéphane Guillon, Didier Porte et François Morel pour Inter.
La question que l’on pourrait se poser est bien évidemment : pourquoi ?
Pourquoi mêler l’humour, la caricature et l’information ?
La réponse ne vous étonnera guère : c’est parce que – comme ont dit dans le métier – "ça fait de l’audience". Mais une audience atypique.
Et pourquoi est-ce une audience atypique ?
Parce qu’elle constitue un “pic”. En clair, la chronique de ces caricaturistes est bien souvent plus écoutée que ce qui s’est passé avant et que ce qui se passera après.
On comprend alors mieux la raison pour laquelle les journalistes sont chafouins (quoi le rire serait plus important que NOTRE information ?).
En revanche, on comprend moins bien l’argument des directeurs d’antenne ou de stations (et des annonceurs – ne les oublions pas) celui qui consiste à dire que le rire est segmentant. Pourtant, c’est vrai. Il l’est. Dans la mesure où, c’est moins France Inter qu’on viendra écouter que Stéphane Guillon. Et aussi, et surtout, lorsque le caricaturiste livre son papier, sur dix auditeurs purs et durs (ceux qui sont là, pour l’information, si vous voulez), il en fait rire 3, 4 ou 5 ... En d’autres termes, le “rire” (ou la caricature) fait fuir l’auditeur. Si vous ne supportez pas Guillon, vous allez zapper. C’est évident.
Le “pic d’audience” s’explique donc par un apport massif d’auditeurs, mais qui, après la chronique, partiront. Pour la plupart.
Seulement voilà, cet apport massif est une bénédiction. D’autant plus pour les radios privées qui en tirent largement bénéfice(s) avec une augmentation pour le moins intéressante de leur part de marché, et il faut savoir que c’est elle, la part de marché, qui attire les annonceurs, et non l’audience brute.
De fait, même si ça déplaît aux journalistes, aux responsables radiophoniques divers, le caricaturiste est une “bonne affaire”, si j’peux m’exprimer ainsi.
Jusqu’à ce que ..

Or donc, vous comprenez désormais qu’il n’y a aucune solidarité, ni complicité possible, entre le journaliste et le caricaturiste. C’est de l’ordre de la cohabitation. Dès lors, il n’est pas étonnant de voir Thomas Legrand (chroniqueur de la matinale de France Inter) et Nicolas Demorand (journaliste-présentateur de la même matinale) se désolidariser de Didier Porte. Vu qu’ils ne l’ont jamais été : solidaires. Ils n’ont fait que le tolérer.
Certains, diront : le subir.
Il n’en reste pas moins que ce “lâchage” de Legrand et Demorand est, à mon sens, la marque de la mesquinerie, de la déloyauté, de la bassesse.
Et que dire de Jean-Marc Morandini [*], cet âne fini, brayant dans une tribune du gratuit Direct Soir (8 juin 2010) sa haine de Didier Porte, profitant qu’il fut à terre, pour l’achever, et de la façon la plus abjecte qu’il soit : en réclamant sa démission !

Ah, qu’est elle déjà loin cette année 2009, où Inter (comme RTL et Europe 1) communiquaient à tirelarigot sur ses caricaturistes ! Ah c’qu’ils en étaient fiers ! C’est que, voyez, en temps de crise, il est bon de rire, non ? Et peu importe que l’on mêle info et caricature, carottes et navets, après tout, ne sommes-nous pas au pays des Guignols de l’Info et de Yann Barthes ? Y’a bon la dérision ! Vas-y, fais nous rire, bouffon ! Mais que connaissent-ils du travail de ce qu’ils nomment : le bouffon ? Savent-ils le temps que ça prend de coucher des mots sur un papier, de les peser, toujours et encore ? Savent-ils combien de censures, il s’inflige, le caricaturiste ? Combien de fois, il retourne à l’ouvrage ? Combien il est difficile de faire rire quotidiennement ?
Et ceusses qu’ont porte au pinacle, aujourd’hui, les morts, hein, de préférence (ce qui prouve bien que pour eux, un bon caricaturiste est un caricaturiste mort) les Coluche (Europe 1, RMC, RFM), les Desproges (France Inter), savez-vous combien de fois ils se sont troués à l’antenne ? Combien de fois, ils sont passés à côté ? Vous souvenez-vous que de leur vivant, ils étaient nombreux, les pisse-vinaigre, les Legrand, les Demorand et les Morandini de l’époque, à les trouver “pas drôles” ou “vulgaires” ? Ah, c’est facile, aujourd’hui, hein, de leur trouver toutes les qualités, c’est sûr qu’ils ne viendront plus vous faire chier. Vous êtes tranquilles ! Ah, ça ! Ils peuvent être drôles, hein, maintenant qu’ils sont morts ! Qu’est-ce que ça vous coûte ?
Mais, enfin, au fait, et bordel à chien, qu’est-ce que cela veut dire : “Porte n’est pas drôle” ? Hein ?
Tenez, moi, par exemple, Gerra, il ne me fait pas rire. Du tout. Canteloup, rarement. Et alors ? Cela signifie-t-il qu’ils ne sont pas drôles pour autant, ces deux-là ? Apparemment non. Sinon, y’aurait personne pour venir se bidonner à leurs spectacles (tout comme à ceux de Porte, Morel et Guillon).
Qui décide de (ce) qui est drôle et de (ce) qui ne l’est pas ? Le nombre ? … Les journalistes ? … Eh bien, si c’est le cas, on va pas rigoler tous les jours. Et c’est bien parce qu’ils, les journalistes, se prennent pour un nombril (et j’peux en causer) du moins certains, et pas qu’un petit peu, ah ça non, que de leur coller un caricaturiste dans les pattes, est nécessaire. C’est pas pour cela qu’ils feront mieux leur métier ; faut pas rêver, non plus ! Mais ça leur rabat un tant soit peu le caquet !

Oui, parce que l’info qu’ils nous donnent à becqueter est incomplète, partiale, standard, conventionnelle, une info à 500 mots, pas plus, parfois même complaisante, pour ne pas dire obséquieuse.
Oui, c’est bien parce que le journalisme français est plat, sans la moindre percussion, et que, par-dessus le marché, il se pense incontournable, qu’il faut lui adjoindre un bouffon. C’est vital.
Tout en précisant que le caricaturiste n’est pas là QUE pour faire rire. Ce n’est pas un clown ! Le caricaturiste caricature, c’est une lapalissade, mais il est, je crois, utile de bien le rappeler.
Et qu’on les apprécie ou pas, qu’ils nous fassent rire ou pas, peu importe ! On s’en moque ! Chacun voyant l’humour à sa porte ! 
J’estime que ces mecs font leur boulot. Et ils le font bien. Et que nous en avons besoin.

Ne laissons pas l’information aux seuls journalistes ! Parce qu’elle est, cette information, ca-ri-ca-tu-ra-le !
Alors, continuons, oh oui, à caricaturer la caricature ! Aimons nos bouffons !
Mieux : défendons-les !
Non parce qu’ils nous vengent, non parce qu’ils sont drôles, mais parce qu’ils sont : nécessaires.


[*] Dans son billet en date du mardi 8 juin 2010, Jean-Marc Morandini, courageux comme toujours, perroquet pathétique, reprend les mots de Demorand et Legrand.
Comme eux, il parle de “vulgarité” et d’”insanités”.
Il ose même écrire, ce godillot, que “nous sommes nombreux à ne pas avoir envie que notre redevance serve à financer cette vulgarité”. Et il précise : “Dans n’importe quelle autre radio, un animateur qui hurle ainsi de telles insanités à une heure de grande écoute aurait été immédiatement remercié”.
Nonobstant le fait que je ne vois pas de quelle(s) radio(s) parle ce monsieur Morandini, qui plus est, que sa vision radiophonique m’effraie, me désole, et me semble sortir tout droit d’une dictature, il me plaît de rappeler que sur Europe 1 où “officie” ledit Morandini, Laurent Baffie (que j’apprécie beaucoup) avait tagué sur les murs de la station de la rue François 1er : “Fuck Lagardère”.
Même que ça a fait un p’tit tour sur l’Internet.
Je présume que Môssieur Morandini a été derechef, voir son cher Arnaud Lagardère, pour s’offusquer de ces “insanités” de cette “vulgarité”, et réclamer la tête de son collègue, Laurent Baffie ..

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22 réactions à cet article    


  • Lorenzo extremeño 14 juin 2010 10:01

    @ l’auteur

    Bravo pour l’article ! Guillon en remet une couche sur Val ce matin qui n’hésitait
    pas á sodomiser le ministre de la culture par dessin de Cabu interposé et placardé
    sur les murs de Paris, Val depuis est á la direction de France Inter,nommé par
    not’ bon président...autres temps autres moeurs.
    voir aussi l’emission d’@si avec Porte,Morel et Charb .

    Bien á vous.


    • Bulgroz 14 juin 2010 10:24

      L’important est que tous ces pseudo rigolos soient payés par l’argent des contributions publiques.

      Si les Guillon et autres Porte étaient sur des médias privés (ils ne le seront jamais), ils ne tiendraient pas une minute.

      Sur les media privés, la sanction du client est sans appel et immédiate.

      Notons que l’audience de toutes les radios du service public tourne autour 26,3% alors que les radios privées commerciales sont à 68,4%. La radio publique coute plus de 600 millions d’euros en redevance. Les radios privées, rien, elles rapportent même à l’état. 

      L’anti sarkozisme ordurier et vulgaire des rigolos du service public est en berne. Allons nous continuer longtemps à payer pour ces branleurs ?

      • Philippe Sage Philippe Sage 14 juin 2010 11:52

        Je vous reconnais bien là, Bulgroz, étriqué comme toujours.
        Et les journalistes du service public, ils sont payés avec quoi, Bulgroz ?

        Concernant les médias privés, vous racontez n’importe quoi. Vous ne connaissez pas le monde des médias. Il se trouve que moi, je le connais bien, j’y travaille, voyez-vous. Depuis longtemps .. Et ce que vous dites, là, est stupide.
        Vos pourcentages, notamment.

        Ça ne marche pas comme ça, monsieur .. Eh non. C’est pas un règle de trois à la noix. C’est un peu plus complexe.
        Et puis vous oubliez les podcasts. Figurez-vous que ça change tout. Saviez-vous que la radio la plus podcastée était France Culture ?
        En ajoutant que les Porte, Guillon, Canteloup et consorts, voient leur audience et surtout leur notoriété augmenter considérablement par ce biais.

        Pour ce qui est de l’anti-sarkozysme (je vous laisse les termes « orduriers » et « vulgaires », vu que vous êtes sourd ou que ne savez pas faire la différence) vous avez de l’anti-gauche corsée avec Gerra. Et ailleurs, aussi. Il faut de la place pour tout le monde, monsieur, et une radio du service public n’a pas à lécher les bottes du pouvoir, bien au contraire.

        Enfin, comme j’ai tenté de vous le faire comprendre, que vous les trouviez drôles ou pas, on s’en moque, cher monsieur. Vous êtes un client parmi des millions. On s’en moque. Complètement !

        Mais continuez à parler des médias, vous m’amusez beaucoup, Bulgroz .. Mais sachez qu’ils ne vous écoute pas ..


      • Bulgroz 14 juin 2010 12:45

        Excusez moi, Sage, je pensais que même un type comme moi, étriqué, ras du bube, pouvait exprimer une opinion.

        Les chiffres que j’ai cités sont ceux du dernier médiamétrie (Panel radio)

        http://www.mediametrie.fr/radio/communiques/l-audience-de-la-radio-en-france-en-janvier-mars-2010.php?id=236

        Je disais donc que les radios publiques réunissaient 26,3% d’audience cumulée (22,4% de part de marché) contre 68,4% (73% de part de marché) pour les radios privées commerciales. Derniers chiffres connus. Prouvez moi le contraire.

        Pour les chiffres du net radios, médiamétrie fait également un estimation de l’audience (Médiamétrie-eStat ) :

        http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/la-frequentation-des-sites-internet-francais-en-mai-2010.php?id=272

        Radio France est 9ième avec 12,2 miilions de visite et un temps moyen de 5minutes50 secondes quand le premier fait 114 millions avec 18minutes et 31 secondes .

        Pour les chiffres des podcasts, Médiametrie tient la stat (Catch-Up Radio)

        http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/resultats-de-la-mesure-de-la-catch-up-radio-avril-2010.php?id=260

        où pour Avril 2010 sur 18,2 millions de téléchargements, le groupe radio France fait 7,3 millions. (40%)

        Je considère donc, que compte tenu d’un budget de 625,9 millions d’euros, Radio France a une efficacité très relative.

        Car la grande différence entre les uns et les autres, c’est que les uns ne nous coûtent pas un rond. Et en ces temps de difficultés budgétaires, c’est bon à savoir.

        Quand à Guerra, je ne sais même pas où et quand on peut l’écouter. Dans le genre procès d’intention,Sage, vous êtes un champion.


      • Philippe Sage Philippe Sage 14 juin 2010 13:04

        @Bulgroz : Commençons par Gerra. Il est en lien dans cet article, je pense que vous l’avez remarqué, non ? .. Il suffit de passer sa petite souris dessus, c’est RTL. Mais c’est également cité en toutes lettres dans le billet.
        Voyez que vous ne lisez pas, cher monsieur.

        Mais vous avez tout à fait le droit d’exprimer une opinion. Pensez donc ! Seulement voilà, je fais partie du monde des médias, je connais l’arrière-boutique. Et vous me citez quoi ? Médiamétrie.
        Bien.
        C’est un monopole. Médiamétrie. Alors que nous avons, ailleurs, partout, des enquêtes faites sur des sujets divers, par IFOP, CSA, Opinionway, Sofres, etc, etc ..
        En radiodiffusion, comme en télévision, il n’y a qu’un seul outil de mesure : Médiamétrie. Or, donc, ça pose un problème .. Car, voyez-vous, il suffit d’entrer dans le capital de Médiamétrie, pour être bien « sondé » .. Vous suivez ?
        Étonnant, non ?
        Bizarre, surtout ..
        Les chiffres de Médiamétrie, monsieur, sont tout à fait contestables.

        Mais quand bien même, savez-vous combien de radios, de fréquences, il y a en France ? Combien de groupes mangent à la même gamelle ? Dans ce combat acharné, le service public s’en tire plutôt bien. Oui, il fait d’excellents chiffres. Vu la concurrence féroce. Le réseau France Bleu ne cesse de progresser. Inter fait de bons scores. Seul, et c’est un fait, Le Mouv’ est en difficulté. Chacun sa lecture des chiffres, monsieur, mais vu la concurrence, le nombre, ceux du service public sont honorables. Même avec un institut contesté, qui détient le monopole, sujet à caution ..

        Enfin, pour les procès d’intention, vous êtes bien aimable, monsieur, mais je vous renvoie derechef à votre premier « post » sur les « peudo rigolos » .. Si c’est pas un procès d’intention que vous leur faites, je suis la Reine du Danemark.
        Or, donc, veuillez, svp, me donner du majesté.

        Cordialement.


      • Bulgroz 14 juin 2010 13:20

        Oui, bien sur, Sage, tout est faux, on nous ment, c’est un complot, c’est connu.


        et comme Médiamétrie ment, on est bien obligé de vous croire.

        J’ai juste ?

      • Philippe Sage Philippe Sage 14 juin 2010 13:30

        Vous avez faux, Bulgroz.

        Où ai-je dit qu’il y avait là, un complot ? En aucune façon.
        C’est votre mot, je vous le laisse.

        Je vous explique quelque chose de simple à comprendre, pourtant.
        UN SEUL institut est autorisé à mesurer les audiences.
        C’est donc un monopole.
        Je vous dis, en outre, qu’il suffit d’entrer dans son capital pour obtenir des sondages convenables. Ou de siéger dans cette noble entreprise.
        C’est pas compliqué à saisir, cela ?
        Non ?

        Comme je n’ai pas dit que Médiamétrie ment. Juste, et c’est un fait, que ces chiffres sont contestables, par le fait, évident, qu’il a le monopole et qu’on peut (une radio, un groupe de radios ..) entrer dans son capital ou y siéger ..
        Et je vous le redis, partout ailleurs, sur tous les sujets, nous avons quantité d’outils de mesure.
        Pourquoi la télé-radiodiffusion n’en a qu’un ?
        Voilà tout.

        Pourquoi me prêtez-vous des termes que je n’ai pas employés, des pensées que je n’ai pas ?
        Encore une fois, Bulgroz, j’en suis fort marri, mais celui qui fait des procès d’intention, il me semble bien que c’est vous.
        Relisez-vous, c’est criant.

        Cordialement.


      • Bulgroz 14 juin 2010 14:01

        Je vous donne des chiffres, des liens et vous me dites que Médiamétrie, c’est contestable.


        et en retour, qu’est ce que vous donnez, d’autres chiffres, d’autres liens ?

         rien.

        Il faut donc vous croire sur parole.

      • Philippe Sage Philippe Sage 14 juin 2010 14:11

        Vous êtes formidable, Bulgroz. Je vous explique qu’il n’y a pas d’autre institut de mesure d’audience que Médiamétrie, et vous me dites, que voilà, je ne donne aucun chiffre pour étayer mon discours.
        Mais enfin, Bulgroz, comment voulez-vous que je vous en donne, puisque il n’y en a pas ? Enfin, il n’y a que ceux de Médiamétrie .. Vous voulez que je les invente ? Allons, ce ne serait pas sérieux ..

        Je voudrais préciser que je ne travaille pas pour le service public. Mais le pour privé.
        Et je maintiens que Médiamétrie est contesté par une partie de la profession. Voilà tout. C’est un fait. Que voulez-vous que je vous dise .. Allez vous contester un fait, juste pour le plaisir de contester ?
        Si un garagiste vient vous expliquer comment ça se danse chez les garagistes, vous allez lui dire : sortez-moi des liens, des chiffres, jurez-moi sur l’honneur que ... Pourquoi douter ainsi de la bonne foi des gens, Bulgroz ? C’est assez symptomatique, non ? .. Il me semble. Mais je peux me tromper. Je ne suis pas médecin ..

        Je ne vous demande pas de me croire sur parole. Je fais simplement part d’une réalité professionnelle, Bulgroz.


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 14 juin 2010 10:25

        des années 60 on se souvient des yéyés

        des années 2010 on se souviendra des vas te faire enculer , fuck you , nique ta grand-mère 


        • PhilVite PhilVite 14 juin 2010 11:01

          Faut pas dire « Jean-marc Morandini ». Ça salit la bouche !


          • non666 non666 14 juin 2010 11:45

            1) Je ne partage pas vraiment votre analyse de la lecture de la « liberalisation des ondes » qui aurait juste loupé sa révolution.

            Si dans les années 80 , le gouvernement socialiste avait dit :
            Nous abandonnons le monopole d’Etat sur els Radios et les Télévisions et nous en confions le pouboir a des interets privés, il se serait separé de son electorat.
            Les souverainistes aussi auraient reagis

            En creant ces « radios pirates » , aux lourds moyens (cela coute TRES cher en emetteur , en locaux, en frais de personnel) , des groupes financier ont organisé une revolution qui ne pouvait se faire qu’avec des partis de gauche au pouvoir dans le role de l’idiot utile.
            Un Etat souverain aurait pu immediatement coupé les emetteurs, discuter de l’attribution des ondes , imposer des règles.
            Cela s’est organisé, mais hors de l’appareil d’Etat.
            Le mythe de cette emergence de la liberté est plutot a chercher dans les decisions europeennes, celles de la trilaterale d’imposer un pouvoir des medias hors du controle des Etats sous pretexte de garantir la « liberté ».
            Ce qui s’est passé , c’est un transfert de pouvoir sans vote, avec l’utilisation des militants « de gauche » comme idiots utiles....

            2) Le role des clown/fou du roi.
            La aussi j’ai un leger desaccord.
            La contestation verbale, meme vul gaire ou violente est necessaire au pouvoir.
            tant que les gens ont des « heros » qui contestent« (en leurs noms ?) , il y a ecoute de ces medias, adhesion aux messages diffusés (tous les autres messages en beneficient).
            Cette »critique« vaut par le phenomene de CATHARSIS qu’il provoque.
            Un autre a dit des verités, je ne suis pas le seul a le penser, MEME a la radio il y en a qui ont ENCORE du courage...Je peux donc continuer a ecouter CETTE radio....
            Si ces »fous du roi" n’etaient pas la, d’autres messagers pourraient echapper aux interets imposés par ceux qui controlent ces medias.
            Les médias n’etant plus credible, les français (en fait tous les peuples qui subissent ce controle) se creraient plus facilement de veritables porte parole les representants REELEMENT.
            Les pseudos comiques sont donc des agents necessaire du controle global , qu’ils en soient conscient ou pas.


            • Philippe Sage Philippe Sage 14 juin 2010 12:10

              @non666 : Il se trouve je suis en plein dans cette histoire de libération des ondes. Il y aurait beaucoup à en dire. Pardonnez-moi, mais je crois que vous connaissez mal cette histoire. Dans les radios pirates, il y avait des radios franchement socialistes (Radio K), oui, mais aussi souverainistes (Lumière 101, par exemple et bien d’autres ...) des radios communistes, des radios écolos (Radio Verte ...) des radios militantes (Radio CGT94) libertaire (Carbone 14 ..) etc, etc.
              Toutes les tendances étaient là. Bien représentées.
              Carbone 14 a été fermée par le pouvoir socialiste en août 83. Radio K, radio ouvertement socialiste, a été également fermée par le même pouvoir, via Jérôme Clément en janvier 1982, qui l’a déclara illégale. Et je pourrais multiplier les exemples. Cette histoire, je vous le dis, est bien plus complexe que ce que vous en dites. Et finalement ce sont des intérêts privés qui l’ont, oui, emporté.
              Je persiste et je maintiens : la radio française a raté sa révolution. Pour moi, c’est un fait. Je connais bien cette histoire. Si vous pensez le contraire, libre à vous, mais je ne crois pas que cela corresponde à la réalité.

              Pour le reste, écoutez, « moui » ... Je ne pense pas que Didier Porte, par exemple, se considère comme un « agent du contrôle global » .. Vraiment pas. Il est lucide, conscient, il sait où il est, ce qu’il fait là où le fait.
              Et puis, il fait de la scène, où là, c’est totalement différent. Il est libre.

              Cordialement.


            • non666 non666 14 juin 2010 12:27

              1) Vous etes en train de reconnaitre que les seules actions du pouvoir ont été de tuer les radios authentiquement militantes et que celles qui ont survecu sont toutes aux mains des controleurs des medias , mais vous ne partagez pas mon analyse ...
              Bon, ok, le peuple jugera.

              2) Vous doutez de l’existence des phonomenes de cathrsis dans les stratégies médias ?
              Moi je n’en doute pas.
              J’insiste juste sur le fait que certains comiaques sont inconscient du role qu’ils jouent.
              C’est ça « l’idiot utile ».
              Vous etes sur que vous avez suivi tous les cours de propagande/manipulation de foule/publicité ?


            • Philippe Sage Philippe Sage 14 juin 2010 12:46

              @non666 : J’ai fait court. Voilà ... Sinon, si vous voulez la liste complète (et elle est copieuse), vous constaterez qu’il n’y a pas que des radios de « gauche » qui ont été fermées par le pouvoir (présumé) socialiste. Lumière 101, par exemple, radio d’extrême-droite a été saisie en 1983. Comme toutes les autres radios de cette sensibilité, non666.
              Et c’est Michel Droit, en 1987 (année de cohabitation), qui usera de son pouvoir (il était membre de l’ancêtre du CSA) pour la ressusciter en accordant une fréquence à Radio Courtoisie.
              Il y aura procès, d’ailleurs. Contre Droit.

              Mais la « chasse » avait commencé avant.
              Radio G92, de gauche, fut fermée par la pouvoir giscardien.

              Etc, etc, etc.

              Et si vous vous plongez dans l’histoire de Radio Verte (Antoine Lefébure) un cas d’école, vous verrez bien, que c’est bien plus complexe que droite, gauche.

              La radio a un pouvoir, non666. C’est tout. Peu importe sa couleur. Or donc, il faut la tenir (en laisse). Il ne fallait pas qu’elle soit libre ... Tout en lui donnant l’illusion de l’être : et c’est là que ça s’est joué.

              Pour votre second point, je vous suis prudemment. Là encore, ça mériterait un très long développement.
              Voyez, il se trouve que je suis plutôt de l’avis de Bourdieu ou Noam Chomsky.
              Donc, ça va smiley


              • Bulgroz 14 juin 2010 13:17

                APPEL AU MEURTE D’ESTROSI ET APPEL A FAIRE SAUTER UNE ENTREPRISE EMISSION DE MERMET : MISE EN GARDE DU CSA A FRANCE INTER

                http://www.csa.fr/actualite/decisions/decisions_detail.php?id=131215

                Là-bas si j’y suis : France Inter mise en garde (2 mises en garde en une !!)

                Date de publication sur le site : 25 mai 2010
                Assemblée plénière du 4 mai 2010

                Radio France a été mise en garde à la suite de la diffusion, le 5 avril 2010 à 15 h 07, dans l’émission Là-bas si j’y suis, de l’enregistrement du message d’une auditrice soutenant les salariés de Sodimatex et les exhortant à faire sauter l’usine avec ses dirigeants à l’intérieur, ainsi que M. Christian Estrosi, ministre de l’industrie. De tels propos, à l’égard d’une personne nommément désignée, méconnaissent l’article 1er de la loi du 30 septembre 1986 ainsi que l’article 5 du cahier des charges de la société Radio France relatifs au respect de la personne humaine et de sa dignité.

                Par ailleurs, dans cette même émission, le 10 mars 2010, des propos radicaux ont été tenus par une personne interviewée au sujet de son mouvement, L’Arme révolutionnaire marxiste, propos qui sont susceptibles d’être considérés comme portant atteinte à la liberté d’autrui, à la dignité de la personne humaine et à la sauvegarde de l’ordre public. De tels propos sont également en contradiction avec l’article 1er de la loi du 30 septembre 1986 ainsi que l’article 5 du cahier des charges de la société Radio France. Le Conseil a rappelé au président de Radio France que les journalistes sont tenus d’intervenir pour modérer les propos d’un intervenant à l’antenne lorsque celui-ci tient des propos pénalement répréhensibles. 

                IL faut rappeler que les interventions des auditeurs dans cette émission sont éditorialisés : c’est à dire, que la volonté et la responsabilité de MERMET est entière. Croyez vous que de tels dérapages aient été sanctionnés ?

                On comprend mieux maintenant à quoi sert la redevance audiovisuelle et ce que signifie « Service public ».


                • Philippe Sage Philippe Sage 14 juin 2010 14:01

                  @Bulgroz : avant toute chose, je ne conteste pas cette mise en demeure du CSA concernant France Inter et M. Mermet.
                  Mais allons plus loin.

                  Car voyez-vous, il faut être complet. Vous citez une mise en demeure concernant une radio du service public. Formidable !
                  Vous auriez pu, vous qui aimez les chiffres, leur faites confiance, poursuivre ce travail.
                  Ainsi, si vous vous rendez sur le site du CSA (c’est gratuit, hein ..) vous trouverez toutes les mises en demeure ET avertissements concernant TOUTES les radios françaises.

                  Bien.

                  Et là, qu’allez-vous constater, Bulgroz ?

                  Eh bien que les mises en demeure ET avertissements adressés aux radios du service public sont très (très, très) inférieures à celles concernant des radios du service privé.

                  Eh oui, mais c’est important, Bulgroz. Il faut être précis. Aller jusqu’au bout d’un travail. Pour avoir un panorama complet. Plus proche de la réalité. Or là, vous n’en citez qu’une. Qu’encore une fois, je ne conteste pas. Je le redis, car il semble qu’avec vous, il faut rappeler les faits, les choses, les réalités, plusieurs fois.

                  Et je tiens, pour ceusses qui suivent ce débat entre nous, n’est-ce pas, qu’on soit un tant soit peu complet sur ce sujet.

                  Or, donc, les mises en demeure ET avertissements du CSA concernent beaucoup plus les radios privées, c’est un fait, c’est sur le site du CSA, que les radios du service public.
                  Je pense qu’il était utile d’avoir cet élément.

                  Bien à vous.


                • Bulgroz 14 juin 2010 14:42

                  Donc, vous admettez qu’il n’y a pas d’autres chiffres que ceux de médiamétrie et vous affirmez qu’ils sont faux.


                  et s’il n’y a pas d’autre méthode, c’est quoi votre méthode pour affirmer qu’ils sont faux ? 

                  Quant aux mises en garde du CSA, merci de me donner des stats entre radios privées et publiques, car moi, je ne n’en ai pas.

                  Par contre, des condamnations publiées dans le Journal Officiel de la République Française, je n’en connais pas.

                  en dehors, de celle ci : 
                  Décision n° 2006-232 du 19 avril 2006 mettant en demeure la société nationale de programme Radio France
                  Imaginez une société d’état subventionnée par l’état condamnée par l’état. S’acharner sur un patron assassiné par des terroristes, quelle classe !!!!

                  et puis, publier un article à la gloire de Guillon le jour même où celui ci parle de sodomiser Sarkozy après les « j’encule Sarkzoy » de Porte, quelle classe !!!

                  Et pour vous, Sage, qu’est ce qui est le plus drôle, le plus fin, Guillon avec son « je sodomise Sarkozy » ou Porte avec son « j’encule Sarkozy » ?

                  Parce que moi, entre ces 2 défenseurs de la liberté publique, j’hésite.

                • Philippe Sage Philippe Sage 16 juin 2010 11:04

                  @Bulgroz : vous êtes lassant, vous savez .... Je ne vous dis pas que les chiffres de Médiamétrie sont faux. Je ne l’ai jamais dit. Je vous dis, simplement, calmement, qu’ils sont contestés (vous comprenez le sens de ce mot : con-tes-tés ?) par une partie non négligeable de la profession, car jugés imparfaits. Est-ce que vous saisissez la nuance, qui, tout de même, est importante ? Ou n’entendez-vous que vous ?

                  Pour la mise en demeure, je maintiens qu’il y en a plus concernant les radios du privé que du public. C’est un fait.
                  Vous n’en citez qu’une, toujours la même. Libre à vous. Mais il est primordial de rappeler, - et je le refais - que cela concerne moins le public que le privé (voir site du CSA).
                  J’ajoute que le service public n’est pas là pour faire allégeance au pouvoir, ou à qui que ce soit. Ou alors, nous retournons à l’ORTF. Et les journalistes communiquent ce que le pouvoir leur autorise à communiquer. Vous comprenez bien que je ne suis pas pour cette option. Car je suis attaché à la démocratie, la République et la liberté d’expression (qu’elle vous sied ou non).

                  Concernant Guillon, Porte, enfin leurs dernières frasques, écoutez, ce qui se passe en interne depuis l’arrivée de Philippe Val est assez copieux (y’aurait de quoi écrire un bouquin, voyez-vous ..). C’est tout ce que je peux vous dire.

                  Je n’ai aucun avis tranché, définitif, sur les « j’encule » ou « sodomise ». Porte a reconnu lui-même que son papier était raté. Ce qui est vrai. Il a eu l’occasion de démontrer moult fois par le passé, que sa plume était autrement plus brillante (y compris avec des « enculeries »). Voilà ..

                  Encore une fois qu’ils vous plaisent ou pas, franchement, on s’en tape. Eux les premiers, et là, je leur donne raison. Ils n’ont pas à se plier à vos exigences. Ni aux miennes. Ni à celles de personne.

                  Allez, bonne nuit, maintenant.


                • Bulgroz 14 juin 2010 13:41

                  Appel à diffuser et à envoyer au CSA :

                  Les graves insultes de Stephane Guillon à l’égard de la religion catholique, du Pape, des curés, d’Eric Besson et de bien d’autres personnalités dites de droite sont puantes , vulgaires et profondément blessantes.

                  Rien n’est drôle, aucun esprit, aucun humour, sinon un matraquage forcené anti catholique et anti Sarkozy avec en toile de fond les rires des animateurs de France Inter.

                  Cette liberté d’expression que vous revendiquez bien commodément est financée par de l’argent public.

                  Tout cela est insupportable pour une majorité de citoyens qui n’entendent pas se faire insulter tous les jours.

                  Le site internet de France Inter cache fort opportunément les réactions des auditeurs en ne permettant pas la consultation des diverses réactions que ces derniers peuvent laisser ici. 

                  Par ailleurs, Monsieur Demeurand met un point d’honneur à ne jamais répondre. En ce sens , c’est la même tactique utilisée par l’infâme Guillon : ne jamais répondre à ses détracteurs, et nous obliger à subir et à écouter sans broncher les insultes permanentes à sens unique.

                  La mission de Radio France n’est pas de salir les fondements de notre société mais d’informer et de divertir. Les chroniques de Guillon abaissent le niveau du service public.

                  Vous pervertissez la liberté d’expression conquise de haute lutte et qui n’a pas été conçue pour la seule liberté de vos animateurs payés par l’argent des contribuables.


                  • Lorenzo extremeño 14 juin 2010 17:00

                    @ Bulgroz,

                    Nicolas Demorand, mieux que Demeurand non ? smiley


                    • Radix Radix 20 juin 2010 14:32

                      Bonjour monsieur Sage

                      Ayant travaillé (bénévolement) dans une radio libre et avant qu’elle ne soit libre mais encore « pirate » je pense que ce qui a tué ces radios c’est l’autorisation de la pub !

                      Le problème que nous avions était que la diffusion de la musique était soumise aux fourches caudines des maisons de disque et de la redevance aux droits d’auteur.

                      Le deal était simple : on accepte les conditions des maisons de disque et on bénéficie des disques gratuits et un tarif préférentiel pour la redevance, mais on balance de la merde à l’antenne.

                      Ou alors on reste libre, on paye tout plein pot et il faut des revenus pour financer tout çà !

                      Mais la pub pour une radio locale est très limité et ne suffit pas à éponger les frais, la subvention d’état non plus !

                      Alors soit on rentre docilement dans le système ou on disparaît... nous avons disparu !

                      Radix

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