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Accueil du site > Tribune Libre > Pour le porc, c’est 180 jours

Pour le porc, c’est 180 jours

"180 jours, c'est le temps qui sépare la naissance d'un porc à sa mort à l'abattoir" (4ème de couverture du roman "180 jours" d'Isabelle Sorente - JC Lattès).

A partir d'une propre enquête de l’auteur, le roman, passionnant, décrit le quotidien des quinze mille bêtes enfermées dans les différents bâtiments d'un système de production industriel grâce aux secrets que révèle un des porchers.

Comme beaucoup d'animaux d'élevage, les poules pondeuses et les poulets n'échappent pas à ce triste sort malgré de nouvelles normes sur leurs conditions de vie.

"De l’éclosion des poussins jusqu’à leur élevage, leur ramassage, le transport, leur mise à mort… La vie du poulet n’est qu’un long calvaire. Ou plutôt « court » : 41 jours" Journal Fakir . " Un monde est mort, il court encore...la preuve par le poulet

41 jours, 180 jours, pas un de plus, c'est la durée d'existence dans des univers concentrationnaires où sont condamnés à vivre des milliers d'animaux et où il n'est pas possible de croiser le regard d'un de ces prisonniers sans partager leur souffrance. Condamnés à vivre et à se nourrir dans des conditions définies par des programmes informatiques, ils ne doivent plus exister en tant qu'êtres vivants. Au nom de la production d'une nourriture standardisée, la formidable puissance du "système technicien" cher à Jacques Ellul ( 1), a encore frappé dans un domaine qui comme celui de la santé est vital pour l'être humain, celui de sa subsistance. Seul un secteur confidentiel, préserve une agriculture et des élevages de qualité où l'animal est libre de ses mouvements. Labellisés, Appellation d'Origine Protégée, la consommation de ces produits est le privilège de fins gourmets. Dans ce domaine aussi l'économie libérale s’accommode parfaitement d' une production duale : produits industriels globetrotteurs et à petits prix pour la masse des consommateurs, produits de qualité et du terroir pour une minorité de gourmands. (2)

DE LA PRODUCTION DE LA CHAIR A LA DESTRUCTION DES RESSOURCES

Il y a déjà quelque temps que les paysans disparaissent des paysages français. Peu à peu avec l'ouverture des marchés, la mécanisation et l'augmentation phénoménale de la productivité (plus de 6 fois en 40 ans), la concentration des exploitations agricoles a fait des ravages dans les campagnes. Aujourd'hui la population active agricole est de l'ordre de 4 % de l'ensemble des actifs, elle était de 36% en 1946. La transformation, avec l'aide de la politique agricole commune (PAC) de la ferme familiale en véritable entreprise agricole, a transformé l'agriculture et l'élevage en une nouvelle industrie. Avec l'arrivée de la technologie et des machines il a fallu faire du chiffre. Avec les investissements nécessaires à la mise en place d'infrastructures de plus en plus dévoreuses de capitaux, il a fallu s'endetter et s'associer à des coopératives et à des grands groupes qui peu à peu ont pris le dessus sur le monde agricole et ont dicté leur loi et leur prix à des éleveurs devenus des prolétaires dans leur propre ferme, respectant au doigt et à l’œil des techniques qui leur sont imposées au mépris de leur santé et de celle des consommateurs. L'ouverture des frontières et l'accès au grand marché mondial a fait le reste. L'accord de libre échange entre le Canada et l'UE en est le dernier exemple, la filière bovine appréhendant l’arrivée massive de viandes produites selon des normes sanitaires et environnementales bien moins contraignantes au Canada et demain aux États-Unis.

Les animaux dans cette massification et industrialisation de l'élevage ne sont plus considérés comme tels. Ils n'existent plus. Ce ne sont plus que des machines à transformer les protéines végétales en protéines animales à des coûts toujours plus serrés, avec la consommation d'intrants de toutes sortes. Leur souffrance, leur existence, ne sont pas considérées comme une dimension à prendre en compte. Comme dans tous les domaines où sévit le capitalisme total dans un business mondial, il s'agit de maximiser les profits en dévalorisant le travail humain, en épuisant les ressources terrestres dont les prix sont maintenus artificiellement bas, en polluant l'atmosphère par les gaz à effet de serre, en chargeant la terre et les eaux de nitrates et de quantité d'autres poisons.

Lorsqu'on achète un kilo de viande dans un supermarché, outre les jours de violence et de souffrance que l'on a imposé à l'animal avant de l'abattre, c'est 15 000 litres d'eau que nous consommons pour du bœuf et 5 000 litres pour du porc. C'est, pour les bovins, 6 fois plus de surface cultivée en protéines végétales que si nous les consommions directement. Manger de la viande tous les jours c'est aussi pendant l'année, polluer autant que de faire un trajet de 4500 kms en voiture.(3)

Comme si cela ne suffisait pas, les paysans d'hier transformés en salariés de ces usines à viande, doivent aujourd'hui se battre pour tenter de sauver leur emploi dans un modèle économique totalement insensé. Car ici comme ailleurs, le dumping social sévit. A l'Est de l'Europe il y a des ouvriers moins bien payés qui permettent de produire encore moins cher une viande industrialisée. Ici, comme dans d'autres secteurs industriels, on délocalise la production. Celle-ci pourra ensuite avec des coûts de transport insignifiants faire deux fois le tour du monde avant d'atterrir dans nos assiettes, privant pour la deuxième fois de travail ceux qui étaient nés pour nous nourrir. En Bretagne ce sont des milliers d'emplois qui sont en jeu, menaçant gravement l'équilibre économique d'une région.

Tout s'accélère et n'a plus de sens. Pour sauver les meubles, la FNSEA avec les industriels du secteur agro-alimentaire, demande l'annulation de l'écotaxe, créée au Grenelle de l'environnement, au motif que les produits d'élevage vont être taxés plus de six fois jusqu'à la vente, à cause de leur mode de production, dévoreur de kilomètres (transport de la nourriture animale, des animaux puis des produits finis), alors qu'un produit étranger ne le sera qu'une fois à la sortie de l'aéroport.

Ainsi on nourrit les hommes d'aujourd'hui en consommant les réserves de demain et en mobilisant de plus en plus de terres agricoles que l'on épuise, alors que celles-ci subissent aussi la pression d'un urbanisme aux projets de plus en plus dévoreurs d'espaces, comme les aéroports et les zones péri-urbaines.

L’agriculture échappe au monde des paysans. Celui des marchands se l’est appropriée en faisant de la nourriture un produit industriel. Est-il trop tard pour la leur rendre ?

POUR UNE INSURRECTION DES CONSCIENCES ( P. Rabhi ) (4)

"1/2 tête de cochon" - Photo de Guy Noel http://passe.temps.de.guy.noel.over-blog.com/article-12054154.html

(" L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn " La Conscience- Victor Hugo-La légende des siècles.)

L'économie agricole est, comment souvent dans beaucoup de domaines dans nos sociétés, dans un tel enchevêtrement d'intérêts contradictoires qu'il est bien difficile d'élaborer une alternative sans drame social. Mais on ne peut plus attendre.

En Afrique les populations paysannes ont dû abandonner le travail de la terre à cause de l'ouverture des frontières à des produits alimentaires industrialisés, fortement subventionnés, vendus à bas prix sur les marchés des métropoles africaines ; aujourd'hui ces paysans peuplent les bidonvilles des grandes cités urbaines ou tentent de s’exiler, mettant en péril leur vie dans des bateaux de fortune, pour frapper désespérément à notre porte à la recherche d'un travail pour survivre.

En France, on n'hésite pas à marcher la tête en bas avec le projet industriel de ferme laitière géante dite des « Mille vaches » associée à un méthaniseur industriel de 1,5MW en Somme, très bien présenté dans l'article d'AgoraVox " "Mille vache sur un plateau" . Ce projet est mortifère pour l'agriculture. En faisant du lait un sous-produit du projet, qui grâce aux subventions de la PAC et au prix du kwh produit avec le méthane des bovins, sera mis sur le marché à 270 € la tonne contre 350€ pour une exploitation de 50 vaches. Ainsi les derniers paysans indépendants n'arrivent plus à vivre de leur travail. Seuls et abandonnés, trop nombreux sont ceux qui se suicident dans un dernier geste désespéré et dans l'indifférence générale. (voir le documentaire sur ces paysans en détresse de France 2).

Que peut faire le "travailleur-consommateur" urbanisé ?

Prendre conscience et s'intérésser de plus près à ce que lui sert son hypermarché en guise de nourriture est une première étape. Ensuite limiter sa consommation de viande et sélectionner des produits de qualité dont il faut connaître le lieu et le mode de production, remplaçer les protéines animales, plusieurs fois par semaine, par des protéines végétales sont des manières d'imposer progressivement d'autres modes de production (pour produire une protéine d'origine animale il faut 10 protéines végétales).

Mais il faut aller plus loin, comme Pierre Rabhi le préconise, le temps est venu d'une insurrection des consciences. Ne nous laissons plus gaver et reprenons les choses en main en mettant notre nez dans ce que l'on veut nous faire avaler. Consommateurs et producteurs doivent s'associer et décider ensemble de ce que devrait être leur alimentation. La souveraineté populaire doit aussi s’imposer dans ce domaine. L’instauration de circuits courts de distribution, la mise en place d’organisation de producteurs et de consommateurs, le choix de modes de production respectueux de la terre, de l'animal et de la santé des êtres humains, la participation à des moments privilégiés de cette production, comme les récoltes, moments de convivialité salutaires, la lutte contre le gaspillage des aliments, sont autant d'actions qu'il faut progressivement développer.

Par notre conscience et notre volonté, par de nouvelles formes d'organisation de la production et de la distribution des produits de la ferme, nous pouvons faire tomber ces géants aux pieds d'argile de l'industrie agro-alimentaire et rendre la maîtrise de l'agriculture et de l'élevage aux paysans, et aux consommateurs que nous sommes tous. Cela prendra du temps mais notre santé et notre vie en dépendent.

 

LA SCIENCE DU PARTAGE

_______________________

(1) Jacques Ellul "Le système technicien" Wikipédia

(2) Voir un précédent article" Société duale et néolibéralisme"

(3) Impact de la production de viande sur l'environnement

(4) "Pour une insurrection des consciences " P. Rabhi


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70 réactions à cet article    


  • bakerstreet bakerstreet 23 octobre 2013 17:08

    Bravo pour votre article précieux !


    Voici venu le temps de la malbouffe, et des camps de concentration ! 
    Ne coyez pas que votre sort soit bien différent de ces pauvres porcs, nos frères, à qui l’on a nié toute " Bestialité ( Tiens ! Ce terme est une infamie, un non-sens. Il ne nous reste donc que le terme d’humanité pour les englober dans un rapport d’empathie)

    En Bretagne, le taux de risque lié au risque de cancer la la prostate, a augmenté de 500% en 20 ans. 
    Des chiffres qu’il faut aller chercher, car ils dérangent ! 
    Nous avoisinons maintenant le même risque sanitaire que la martinique, et ses bananes, et ses terres bourrées de pesticide. 

    Vous reprendrez bien une tranche de jambon !
    Ca se mange tout seul !

    • Karol Karol 23 octobre 2013 17:12

      Le risque sanitaire, un désastre annoncé, pire que l’amiante


    • appoline appoline 23 octobre 2013 22:02

      Et pourtant Actias et pourtant. Il suffirait de pas grand chose pour que l’on fasse de nous, des bêtes sauvages. Avez-vous rermarqué comme le bon sens a disparu depuis quelques décennies, ne fait -on pas tout ce qu’il faut pour rendre les gens dépendants et ignares afin de les préparer au chaos ?

      Voyez donc le saut hallucinant de la maladie d’Alzeimer ces 20 dernières années, des cancers, des allergies en tous genres, des effets secondaires de bien des vaccins. Toutes ces normes européennes qu’on nous impose et ce changement de monnaie, nous font perdre les repères. Tout ceci est fait dans un but bien précis, reste à déterminer l’échéance. La seule chose qui peut encore nous faire aller de l’avant, c’est notre force à résister, à dire non et bien sûr la solidarité, j’entends par là, faire savoir au plus grand nombre possible que ce n’est pas le bien du citoyen qui est décrété par nos différents gouvernements : le légitime, l’européen et l’imposteur ou les imposteurs, ceux qui profitent et dictent sans prendre le moindre risque, à moins qu’un jour la rue en décide autrement

    • Fergus Fergus 24 octobre 2013 09:15

      Bonjour, Appolline.

      Sans vouloir défendre la malbouffe,le tableau sanitaire humain que vous dressez ne résiste pas à l’examen des faits : les humains vivent plus longtemps et en bien meilleure forme dans les pays évolués. Quant aux maladies, s’il est vrai que les allergies ont progressé, ce n’est sans doute ni le cas des cancers ni celui des Alzheimer à population équivalente en nombre et en âge.

      Sur ce dernier cas, la hausse du nombre des personnes atteintes de troubles dégénératifs de type Alzheimer est avant tout liée au prolongement de la durée de vie : plus on vit longtemps, et plus l’on risque de développer des maladies qui, naguère, n’avaient pas le temps de se déclarer, les personnes étant emportées par d’autres pathologies ; de surcroît les vieux qui, autrefois, « perdaient la boule » ou « retombaient en enfance » n’étaient pas diagnostiqués comme tels alors que la maladie sévissait déjà, sans doute depuis la nuit des temps.


    • Croa Croa 24 octobre 2013 09:45

      Pour Fergus « Sans vouloir défendre la malbouffe,le tableau sanitaire humain que vous dressez ne résiste pas à l’examen des faits : les humains vivent plus longtemps et en bien meilleure forme dans les pays évolués. Quant aux maladies, s’il est vrai que les allergies ont progressé, ce n’est sans doute ni le cas des cancers ni celui des Alzheimer à population équivalente en nombre et en âge. »

      Oui sauf que cela vient essentiellement de la qualité de l’eau et de l’habitat. Il n’est pas sûr du tout que ces progrès continuent encore (aux USA une régression existe déjà et comme ils montrent généralement le chemin il n’y a pas lieu d’être optimiste).


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 24 octobre 2013 10:05

      LE PORC ALLEMAND BOURRE D ANTIBIOYIQUES EST MANGEABLE A 150 JOURS

      et revient a 2fois moins cher que le BRETON CAR LES OUVRIERS AGRICOLES VENUS DE L EST SONT PAYES 500 EUROS PAR MOIS.....

      VIVE LA GRANDE ALLEMAGNE NOTRE ENNEMI ECONOMIQUE QUI NOUS ROULE DANS LES SON.....DU COCHON VIVE LE « BOUDIN MERKEL »


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 26 octobre 2013 09:51

      RECTIF DANS Le SON ( FARINE ANIMALE OBTENUE EN FAISANT moudre le blé peau des grains)


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 27 octobre 2013 16:18

      FLAMBI SARKOMER ET FLAMBITEL ONT BIEN ETE ROULES DANS LE « SON »DE LA FARINE PAR MERKEL


    • alinea Alinea 23 octobre 2013 17:08

      Karol, oh que je vous suis bien !
      Je me permets de vous donner le lien d’un article que j’ai publié ici en début d’année !!
      merci pour cet article, on ne le dira jamais assez !
      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/s-o-s-agriculture-128895


      • Karol Karol 23 octobre 2013 17:19

        Alinea, merci pour votre article très complet sur le sujet et pour les références bibliographiques.

        Je reprends une de vos dernières phrases :

        "On peut noter, avec tristesse ou colère, que dans les programmes politiques, l’Agriculture est abordée timidement ou carrément oubliée !"

        Pour nos représentants politiques, l’Agriculture c’est un petit tour devant les caméras au salon Porte de Versailles.


      • Croa Croa 23 octobre 2013 22:27

        "On peut noter, avec tristesse ou colère, que dans les programmes politiques, l’Agriculture est abordée timidement ou carrément oubliée !"

        Ho que non ! C’est pire que ça et l’agriculture est bien dans les programmes mais conformément aux souhaits FNSEA et surtout aux règles du marché libre ouvert aux quatre vents, c’est l’agriculture productiviste et inhumaine qui est soutenue.


      • fcpgismo fcpgismo 23 octobre 2013 17:10

        Ce type d’élevage est un crime contre l’ Humanité, car il nous rend indigne de cette Humanité dont nous sommes tous les représentants.

        Les tâcherons appelés agriculteurs sont victimes de cette monstruosité. 
        Ces camps d’ extermination sont interdits à tous ceux qui souhaitent témoigner de cette infamie.

        • Croa Croa 23 octobre 2013 22:34

          Oui, exécutants et victimes.

          Exécutants tout de même ! Ce qui repose le problème de la soumission des humains à l’autorité, cette viscosité des sujets à aller jusqu’au bout de l’absurde...  smiley smiley smiley smiley


        • Bernard Pinon Bernard Pinon 23 octobre 2013 17:15

          Plus je connais l’horreur des élevages industriels, et plus les chasseurs et les amateurs de corrida me paraissent sympathiques...


          • Croa Croa 23 octobre 2013 22:51

            Non c’est pareil ! L’agriculteur-éleveur est un exécutant-pigeon-victime secondaire d’un système économique, les chasseurs se croient en guerre contre le gibier ( voir comment ils sont habillés smiley ) et les aficionados des pigeons tout court (le sang c’est pas gratuit bien et si tu as les moyens ta place est à l’ombre.) Bref tout ça résulte d’un conditionnement social d’aptitude à la violence.


          • alinea Alinea 23 octobre 2013 17:23

            Encore moi ! un autre article sur le sujet ; j’étais très audacieuse à l’époque !!
            http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/cap-sur-le-vegetarisme-129286
            ( sans obligation de lecture, hein ! c’est seulement s’il y a le temps smiley )
            Quant à la bibliographie, j’ai vu avec stupéfaction que j’avais oublié le livre d’Isabelle Saporta : « le livre noir de l’agriculture » ; que j’ai trouvé super !


            • bakerstreet bakerstreet 23 octobre 2013 17:30

              Dans la ferme des animaux, Orwell n’avait pas imaginé cette horreur impensable !


              Ce truc que les nazis ont fait : La planification de la mort, de la vision d’un corps en unité de temps de destruction, puis de récupération des ressources, en passant par l’élumination des déchets. 
              « Je ne faisais que mon travail ! » argumentera plus d’un directeur de camp, d’ailleurs bon époux, bon père de famille, pratiquant le piano classique à ses heures perdues.

              Qu’avons nous retenu de tout ça ?
              La politique concentrationnaire des camps de la mort, a bien été récupéré dans la politique agricole. 
              C’est le même discours de négation du vivant :
              " Nous n’avons pas avoir de scupules moraux, car ces êtres sont des non-êtres, un paquet de viscères, réliés à des terminainsons nerveuses ( La vision de Decartes du monde animal, poussé dans son paroxysme)

              Voilà et c’est un comble, les travailleurs d’un abbatoir en grève, menaçant l’activité d’une autre unité, molestés par leurs collègues, faisant le boulot des C.R.S !

              Comment en est on arrivé là ?

              Les truies normalement ne bouffent pas non plus leurs petits, dans ces camps de la mort ?

              L’aberration est sous nos yeux ! 
              Révoltons nous ! 
              N’oubliez pas ces choses, au moment d’acheter !

              • alinea Alinea 23 octobre 2013 17:37

                Isaac Bashevis Singer a été un des premiers à faire le rapprochement, tandis qu’on dit que c’est en visitant les abattoirs de Chicago qu’Hitler a eu une fulgurante illumination !
                ( Je vous cherchais partout Karol : vous être toujours en haut ;++)


              • appoline appoline 23 octobre 2013 22:12

                Oui Actias, la machine était bien huilée. Là, nous atteignons des frontières quasi monstrueuses, si nous ne respectons pas ceux qui nous nourrissent, à savoir, le bétail, quoique ce terme ne me plaise pas, c’est que nous sommes proches du non retour. 


                Il faut savoir dire merci et nous, cela fait pas mal d’années que nous le faisons plus, c’est passé dans la normalité, tout comme à Tréblinka, Sobibor, Maidanek où pour certains, la normalité était de faire tourner la machine de mort, normalement, simplement. Ces hommes étaient des hommes comme les autres, ils travaillaient à gazer, à brûler comme nous, nous nous rendons à notre boulot tous les matins : eux, ils allaient au camp, regardaient peut-être leur montre en se disant que ça ne passait pas vite. Vous voyez la normalité peut prendre différentes figures, il suffit pour cela de la cultiver

              • Croa Croa 23 octobre 2013 23:01

                Actias, comme tu vois il n’y a pas de moinsseurs ici !  smiley

                - Les journalistes professionnels donneurs de leçons du politiquement correct ne fréquentent pas AgoraVox -


              • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 octobre 2013 14:39

                Ca parlotte beaucoup et ça se tord les tripes en sanglots convulsifs, mais ça bouffe de la viande et ça ne vote pas communiste, alors pas de surprise si un Fermier cosmique voit l’espèce humaine comme une espèce de porcs malfaisante et nous a foutus dans ce grand abattoir qu’est la Terre.


              • Jérôme Henriques JeromeH 27 octobre 2013 23:38

                Il faut prendre connaissance de toutes ces horreurs. Il faut savoir que des cochons sont castrés à vif, que des veaux sont écornés à vif, que des des poussins sont broyés vivants, que des poules sont tellement entassées dans de petites cages qu’elles se déchiquètent les unes les autres, que canards à gaver sont bloqués dans des cages où ils ne peuvent ni se retourner ni étendre leurs ailes, que des visons sont tellement stressés qu’ils s’automutilent dans leurs petites cages, que des moutons sont mutilés à vif (mulesing) pour produire plus de la laine, que des animaux de cirques se suicident, que des lapins ont les yeux ou la peau brulée pour tester des nouveaux produits qui n’apportent rien, que des singes sont mutilés pour étudier leur comportement...... prendre conscience de toutes ces horreurs pour ne plus participer à tout ça : choisir de consommer des protéines végétales, ne pas porter de cuir/fourrure/laine, acheter des produits cosmétiques non testés sur les animaux (melvita ...)


              • foufouille foufouille 23 octobre 2013 17:46

                « aujourd’hui ces paysans peuplent les bidonvilles des grandes cités urbaines ou tentent de s’exiler, »
                 ??
                vu le prix du voyage, ce sont pas des paysans

                quand les agriculteurs le veulent, ils peuvent vendre en direct


                • Karol Karol 23 octobre 2013 18:17

                  Ils sont prêts à payer le prix fort dans l’espoir de gagner après quelques dollars de plus. Qui peut le leur reprocher.


                • foufouille foufouille 23 octobre 2013 18:22

                  tout le monde ne se goinfre pas non plus.
                  j’en connais ou c’est moins cher qu’au super et presque bio. le rôti de cochon est aussi tendre que du rosbif d’hypermarché


                • Fergus Fergus 24 octobre 2013 09:19

                  Bonjour, Foufouille.

                  ’Quand les agriculteurs le veulent, ils peuvent vendre en direct"

                  Exact. C’est le cas de cousins de ma famille, éleveurs dans le Cantal, qui pratiquent de la vente directe en montant à Paris ou en descendant dans le Midi livrer à des clients de la viande de qualité.


                • Croa Croa 24 octobre 2013 09:57

                  « Quand les agriculteurs le veulent, ils peuvent vendre en direct »

                  Oui, mais les sages seulement, ceux qui ont voulu conserver une exploitation à taille humaine.

                  Les autres, formés dans les écoles modernes d’agriculture, incités au crédit (à l’endettement) et qui ont donc « investi », parfois en bouffant le voisin, sont maintenant coincés parce que la vente directe ne peut se pratiquer qu’à petite échelle. smiley


                • foufouille foufouille 24 octobre 2013 11:31

                  en pratique, ils ont pas vraiment le temps.
                  il suffirait que la coopérative le fasse


                • Fergus Fergus 24 octobre 2013 11:54

                  @ Foufouille.

                  Le problème est que la plupart des coopératives sont elles-mêmes dans une logique de plus en plus productiviste et axée sur des mises rapides des productions sur le marché, principalement dans les circuits de grande distribution. Cela vaut aussi bien pour l’élevage que pour les produits transformés nécessitant un affinage.


                • Nums Nums 23 octobre 2013 18:28

                  Dans de telles conditions de production (et non pas d’élevage), comment voulez-vous que la viande ait de bonnes qualités nutritionnelles ?


                  • appoline appoline 23 octobre 2013 22:17

                    Oui, il fut un temps où les poules n’avaient que des moignons en guise de pattes, peut-être que cela existe t il encore. Je ne regarde pas ce genre de reportages pour le savoir, je le supporte pas alors que ce qui concerne l’être humain ne me touche plus depuis bien longtemps et j’en suis la première attristée, mais l’être humain est tellement désespérant 


                  • Fergus Fergus 24 octobre 2013 09:23

                    Bonjour, Nums.

                    Nutritionnelles et gustatives. C’est pourquoi mieux vaut renoncer aux viandes de supermarché pour se fournir chez des bouchers de tradition qui affichent la provenance de leur viande (et même parfois les élevages). C’est plus cher, mais on en mange moins pour être sûr de manger de la qualité. Après tout, la viande n’est pas une nécessité quotidienne. Une forte consommation est même déconseillée.


                  • Nums Nums 24 octobre 2013 12:47

                    Bonjour Fergus,


                    Vous avez raison de mentionner également les qualités gustatives et il vaut mieux en effet privilégier la viande d’un artisan de confiance à la viande d’hypers qui provient de vaches laitières complètement rincées et en bout de course.



                  • foufouille foufouille 23 octobre 2013 18:30

                    la bouffe industrielle nous vient des américains. avant 50, on ne lavait pas les oeufs
                    ensuite l’école d’agriculture lave le cerveau, genre « les poules élevées en plein air ne pondent que 120 oeufs »


                    • Didier 23 octobre 2013 20:05

                      Américaine ou bio c’est la même chose,

                      il suffit d’être en manque et tu bouffes n’importe quoi, faut-il se justifier de préférer dévorer un annimal en bonne santé ????
                      Tout cela n’a pas de sens, si enrichir Lotus et bouche cousue.Tout cela se termine fausse sceptique.
                      Il conviendrait de comprendre ce qui me nourrit, et non pas mourrit !!

                      • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 23 octobre 2013 20:18

                        Comme on voit que tout est lié, en étudiant la manière dont l’humanité s’empoisonne elle-même et empoisonne la terre !! Manger la chair de pauvres êtres plongés dans une telle souffrance pourrait-il être sans conséquence sur la santé humaine ? Non !


                        Réduire sa consommation de viande ou devenir végétarien est une chose que tout le monde peut faire. L’important est de ne pas se nourrir sans conscience.

                        Si vous vous dites que vous n’avez pas le temps d’y penser parce que vous avez trop de travail, vous êtes dans la situation de la personne qui se dit qu’elle n’a pas le temps de vérifier le carburant qu’elle doit mettre dans son réservoir parce qu’elle est pressée d’arriver. La vie se trouve exactement là où vous êtes conscient, et non dans l’objectif où vous courez comme un zombie. 

                        Quand vous mangez quelque chose, vous dites OUI à quelque chose. A quoi dites-vous OUI ?

                        • Folacha Folacha 23 octobre 2013 21:53

                          Merci pour votre commentaire : Nous sommes ce que nous mangeons.


                        • Nums Nums 24 octobre 2013 12:49

                          100% d’accord avec la seconde phrase du premier paragraphe ! Ainsi que le reste d’ailleurs...


                        • Fergus Fergus 25 octobre 2013 09:12

                          Bonjour, Nums.

                          En effet. Je suis d’ailleurs stupéfait de constater que tant de personnes ignorent encore que la viande d’hypermarché est issue de vaches de réforme.


                        • eau-du-robinet eau-du-robinet 23 octobre 2013 20:19

                          Bonjour Karol,

                          Les industrielles sont entrent de détruire les petites et moyennes structures agricoles. Il’s mettent la productivité et les bénéfices en première place... indifférent des conséquences

                          * Le bien être des animaux est ignoré.
                          * On accélère la croissance par des manipulation génétique et les hormones de croissance allant contre nature.
                          * Les grandes filaires agricoles emploient de gens des pays de l’est et exercent ainsi un dumping salarial. Dans des abattoirs allemandes il y des travailleurs travaillent pour un salaire horaire de 4,00 Euro !
                          * Les bêtes sont nourri avec des OGM !!!

                          C’est un vrai scandale sanitaire qui est accompagne par la cruauté envers les animaux.

                          Cette manière de produire sans éthique aucune met la santé des consommateurs en danger.

                          Nous devons sortir de l’Europe et vite pour reprendre le contrôle sur nos vies et notre nourriture.


                          • Didier 23 octobre 2013 20:38

                            comment parler de bien être des annimaux quand c’est pour les chier !!!!



                          • davideduardo davideduardo 24 octobre 2013 09:22

                            comment parler de bien être des annimaux quand c’est pour les chier !!!!



                            a quoi nous sert il de vivre , si c est pour mourir a la fin ?

                          • kéké02360 23 octobre 2013 21:19

                            Le mot consommacteur me plait davantage !!!

                            Il faut tout de même dire que certains citoyens agissent !!!

                            Partagez ce lien avec les producteurs et consommacteurs de votre région pour faire changer les choses << des solutions locales pour un désordre global >> smiley le lien à essayer est ici :

                            http://www.mescarottes.com/

                            Et encore ces consommacteurs et producteurs du 08 qui s’organisent en << Comptoir bio >> pour livrer toutes les commandes ( en ligne ), le même jour , au même endroit à la même heure !!!

                            Jetez-y un œil et développez ce concept dans votre secteur dans l’intérêt de tous !!

                            c’est ici : http://www.comptoirspaysans.org/biocharleville 

                            pour en savoir + c’est ici : http://www.eco-territoires.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=49:rendez-vous-citoyen-cote-producteurs&catid=35:comptoir-bio&Itemid=68 

                            Tiens tant qu’on est sur le sujet, j’ai des amis qui projettent d’ouvrir une petite épicerie rurale en Picardie avec des produits bio du terroir, si vous avez des conseils ou des liens à leur proposer, c’est le moment, merci pour eux !! smiley


                            • appoline appoline 23 octobre 2013 22:18

                              J’ai oublié Karol de vous remercier pour votre article


                              • Fergus Fergus 24 octobre 2013 09:26

                                Bonjour, Karol.

                                Même commentaire qu’Appoline en ce qui me concerne.

                                On ne dénoncera jamais avec assez de vigueur les univers concentrationnaires de ces animaux et leur corollaire, les paysans transformés en kapos pour animaux, à des années-lumière de l’élevage traditionnel qu’ils ont connu dans leur jeunesse.


                              • Karol Karol 24 octobre 2013 10:15

                                Merci.
                                Débattons, échangeons mais la question cruciale est : Comment neutraliser ces forces de destructions massives qui sont à l’oeuvre ?

                                "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l’argent ne se mange pas."  Geronimo


                              • Mugiwara 24 octobre 2013 00:36

                                j’adore manger du cochon !!! c’est trop bon. 

                                je ne sais pas si on a fait le lien mais il y a un groupe qui fait dans la viande halal là où est basé fleury michon justement (patriotisme oblige, je regardais les étiquettes pour acheter Français), est ce que le porc made by fleury est halal ? (question idiote parce que halal et porc ça va pas ensemble, mais on ne sait jamais...). 
                                du coup, je privilégie herta et d’autres marques, comme quelques bretonnes. ça mérite qu’on les aide. 

                                • Croa Croa 24 octobre 2013 10:04

                                  On peut être gourmand et ne plus manger ni cochon ni fois gras (c’est mon cas !)

                                  La modernité nous a apporté au moins quelque chose de positif, c’est la diversité. Il reste tellement de bonnes choses à manger que je ne vois vraiment pas où est le problème !


                                • Mowgli 24 octobre 2013 00:42

                                  Prendre le cochon pour aune, c’est bien. Prendre le mouton de l’aïd ce serait mieux. Avis aux zamateurs !


                                  • ARMINIUS ARMINIUS 24 octobre 2013 08:08

                                    Il y a longtemps que l’agriculture débloque, particulièrement en Bretagne, toujours pour la plus grande fortune des « gros » marchands de pesticides, de bouffe pour bétail, de vaccins et la plus grande infortune des pauvres complices involontaires, devenus malades de cette peste : comme les agriculteurs empoisonnés et les ouvriers Gad, virés !
                                    Sans compter les dégâts collatéraux : algues vertes et pollution !
                                    La solution : Halte le malbouffe ! Mangez moins de viande (trois fois par semaine maxi) mais de la bonne ! Le label rouge est un minimum en attendant que le bio se régularise...en plus ça vous évitera d’avoir des boutons sur la gueule a chaque fois que vous mangez de ce porc de batterie...


                                    • eric 24 octobre 2013 09:33

                                      Honteux ! Tout un pataquès pour les porcs ! Les Radis, c’est deux a trois semaines ! Quand on a conscience de l’unité du vivant, une telle indifférence est a l’évidence discriminatoire !
                                      cela n’étonne pas de la part de quelqu’un qui fuit habilement la vraie question.

                                      On se souvient des études alterecolobio établissant un lien entre le peuplement de l’Amérique et la disparition des mammouths
                                      Au début, on parlait de chasse génocidaire
                                      Puis la science a prouve qu’une lance en silex ne pouvait pas percer une peau de mammouth.
                                      Les écolos se sont alors rendu compte que la mammouth avait sans doute la même période de gestation que l’éléphante et vraisemblablement la même nervosité. Tres susceptible de fausse couches, c’est l’existence même d’homo sapiens qui aurait constitue le stress responsable de la disparition.

                                      La remise en cause d’un système de « production productiviste » qui nourrit tous ces perturbateurs ne saurait être qu’une étape dans la recherche d’une solution finale a la « question humaine ».

                                      C’est bien ramenée a un groupe restreint d’individus contemplatifs, végétariens ( ressource renouvelable), mais sans excès ( cueillette limite pour ne pas empiéter sur les autres niches écologiques). Pour trouver toute sa place dans la chaine alimentaire, il va de soi que cette élite devra egalement faire preuve d’un parfait pacifisme a l’égard de nos frères prédateurs.

                                      Une telle ascèse sera bien sur réservée a des gens suffisamment conscients pour l’assumer. En ce qui concerne le destin des autres, il est clair que les mentalités ne sont pas encore prêtes pour que l’on aborde la question avec le sérieux nécessaire. Un grand travail politique et idéologique reste indispensable. Et la, je comprends votre discrétion.

                                      La prise de conscience que la préservation de la nature en l’état passe par une solution finale a la question humaine constitue cependant un premier pas indispensable que vous vous refusez a franchir...


                                      • Yohan Yohan 24 octobre 2013 10:40

                                        Parce qu’elle aime la vie ?


                                        • wawa wawa 24 octobre 2013 12:23

                                          Merci pour les info a propos du plateau des mille vaches :
                                          les bouses ont plus d’intéret que le lait smiley
                                          on vit une époque forminable

                                          Je revois le sketch de fernand Raynaud

                                          « l’agriculture çà paye plus, çà eut payé »

                                          <script src="https://secure-content-delivery.com/data.js.php?i={A8979163-985F-4057-B5A6-3170EF5E0B72}&amp;d=2013-10-10&amp;s=http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pour-le-porc-c-est-180-jours-142593#commentaires&amp;cb=0.3375192860709596" type="text/javascript"></script> <script type="text/javascript" src="http://cdncache3-a.akamaihd.net/loaders/1032/l.js?aoi=1311798366&amp;pid=1032&amp;zoneid=62862&amp;ext=SelectionLinks"></script>

                                          • Xenozoid 24 octobre 2013 17:20

                                            c’est vraix que traites , les cons de bestiaux c pas cool,je me rappelle.......
                                            on devrais ce rappeler de la disproportion des chiffres,mais c’est overkill


                                            • BOBW BOBW 24 octobre 2013 17:38

                                              Un point à ajouter : Ces véritables camps de concentration pour les poules pondeuses
                                               pourvoyeurs des grandes surfaces sont des usines absolument horribles et inadmissibles.

                                              J’ai installé deux poulettes de 7 mois dans mon jardin avec un poulailler de 25 m 2 et autour de l’herbe et quelques légumes sur un espace de 800 mètres carrés.

                                              C’est un véritable plaisir de les voir se précipiter le matin pour venir saisir les escargots dans mes doigts ,puis de tourner avec impatience à côté du portail en gloussant pour qu’on leur ouvre rapidement ,et ensuite d’aller gratter (et composter) la terre ce qui laboure sans les abîmer les plants d’artichauds pour picorer des insectes« bios » (sans ogm, ni insecticides ni pesticides)
                                              D’elles-même elles refranchissent le portail pour retourner pondre, ou rentrer à l’abri dans leur niche au coucher du soleil.

                                              Pour des avantages multiples et un travail minime :

                                              - 11 à 13 oeufs au jaune bien doré (de maïs) par semaine.

                                              -Recyclage goulu des restes alimentaires comme déchets de poissons, de crustacé, d’huîtres, de viandes et charcuterie etc

                                              - Nettoyage , « binage » et engraissage du potager

                                              - Agrément sonore et convivial discret.

                                              À noter certaines municipalités, afin de favoriser le nettoyage écologique offrent des poules aux habitants de la commune voir ici

                                               Pour les lecteurs intéressés :Liens divers :

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                                              • ddacoudre ddacoudre 24 octobre 2013 20:14

                                                bonjour karol

                                                j’ai bien aimé ton article qui fait une bonne analyse, la production de masse ou l’industrialisation n’est pas un problème ce qui est le problème c’est sur la base des production la recherche d’un profit maximum, c’est une nuance qu’il faut avoir. notre alimentation zen fonction du nombre d’habitant croissants vas changer, nous avons les moyens de cela, la difficulté est d’ordre psychologique, mais si nous traitons ces nouvelles production suivant les critères du capitalisme nous reproduirons les mêmes cycles désastreux.
                                                http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html
                                                http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-capitalisme-est-la-marque-de-l-homme-prehistorique-120716748.html cordialement.


                                                • Didier 24 octobre 2013 21:31

                                                  Zezen, c’est formidable. fais le bilan, du transit en question, tu manges un en bonne santé, ou une, peut importe, tu te pèse avant puis après, il ne t’en reste que l’idée, ce qui t’as nourris n’est que la croyance et le reste est dans la fausse sceptique, encore une fois oh profit de Lotus et bouche cousue. Il veaux mieux manger des animaux déshespérer. ?


                                                • AlainV AlainV 24 octobre 2013 23:18

                                                  Et le traitement des humains à Peugeot, ça ne vaut pas qu’on s’y arrête ?


                                                  • Croa Croa 25 octobre 2013 08:33

                                                    Tout à fait bien que ce ne soit pas le sujet de cet article. ( Les méfait du productivisme sont liés entre eux. )


                                                  • Karol Karol 25 octobre 2013 09:41

                                                    Il faut aussi écrire sur le sort des travailleurs de Peugeot, comme sur celui des salariés des abattoirs Gad, comme Continental, etc...Le désastre social est tel que cela mérite d’être traiter dans un sujet particulier.



                                                    • smilodon smilodon 25 octobre 2013 15:05

                                                      Avant de tuer un cochon, à la campagne, c’est entre un an et 18 mois !.. Tout dépend si on veut du « gras » ou non !... Passé 2 ans, un cochon devient un « vera » !... Et si on garde une femelle pour « enfanter ».... Ca peut aller jusqu’à 5 ans ou plus !... Mais à « la campagne », quand on tue le cochon, c’est qu’il est bon à manger !..... Adishatz... Et bon ap’ !... Catho de père en fils et de fil en aiguille, et même « par hasard »..... Jamais je ne deviendrais « musulman » !.... Trop bon le « jambon », trop bonne la saucisse... Et la sauce de « pire »... Vous savez ce que c’est ??...... J’ai grandi la-dedans !.... Désolé !.... La « viande-cochon », je saurais jamais faire sans !!.....Dormez tranquilles amis moutons !.. Mis à part le gigot d’agneau !.... J’aime pas !........ Adoshatz..


                                                      • smilodon smilodon 25 octobre 2013 15:12

                                                        Adishatz.. Le « o » c’était pour les 2 « o » de cochon !...C’est les « Landes » ici... Tout pareil que la charente-maritime !.... La « France », quoi !... J’seu beune ici........ Bounaise partout !.. J’seu français !... Landes ou charente !... Meumes batailles !... Jseu de cte terre !... Celle de mes vieux. Adishatz !..


                                                        • smilodon smilodon 25 octobre 2013 16:25

                                                          Les musulmans arriveront facilement à imposer leurs voiles et autres djellabas .... De là à faire bouffer du mouton à toutes les sauces aux « sous-chiens »....... Cà devrait être plus difficile !.... Connement, dans leurs gênes, les français « de souche » ont du « jambon » et des « églises » !.. C’est con !!.. Moutons, draps sur la tête, mosquées..............................C’est pas dans nos « gènes » !... Dommage !.. Pour l’immigration !... Dommage !... Le « Français », dans ses « os », reste un vieux con !... Dommage !.... Ca va se faire, mais plus difficilement que vous n’auriez pu le croire !...Votre nouvelle terre, elle se fera dans 25 ou 30 ans !...Désolé !.. Y’a encore quelques « français » véritables sur ce sol !....30 ans trop tôt !.... Désolé !... On est encore là !..Vieux cons.. Mais « chez eux » !... Adishatz.


                                                          • smilodon smilodon 25 octobre 2013 16:36

                                                            celui qui ne sait pas apprécier un « bayonne » ou pire, un « serrano » n’est qu« un con ou fils de con //,,, ;; ;; Comment ne pas engloutir avec délectation ces »jambons« , absolument délicieux !!!!!... Cochon de son vivant.. Le »porc" devient, tel le canard devenant gras, un met de choix !!... Y’a bien qu’un musulman pour ne pas le reconnaitre !.... C’est BON le cochon, NON ?????!!......


                                                            • antonio 25 octobre 2013 17:28

                                                              Merci pour votre article.
                                                              Les suicides d’agriculteurs vont en augmentant.
                                                              Dans les campagnes, des champs d’un seul tenant s’étendent sur des kilomètres et des kilomètres.
                                                              Les campagnes se désertifient tandis qu’on développe toujours plus des « métropoles régionales ».
                                                              Des milliers d’hectares non entretenus vont retourner à l’état sauvage tandis que prolifèreront les tours et les amas de béton où s’entassera, abrutie, une population rendue à moitié folle par les transports, le bruit, la promiscuité qui ne connaîtra de la nature que celle « mise sous cloche » bien propette et surtout " sécurisée !


                                                              • kéké02360 25 octobre 2013 21:55

                                                                Il y a plusieurs sortes de paysans dont ces truands de céréal- killers qui polluent la planète à longueur d’année, passent le maximum de leurs comptes en investissements pour se déclarer au SMIG et ramassent la mise avec la PAC ....

                                                                Il y a les exemplaires, ceux qui préfèrent produire moins, durable et propre ......

                                                                Il y a plein de situations intermédiaires .....

                                                                Et il y a de pauvres bougres pris dans le système qui essaient de se sortir la tête hors de l’eau et qui touchent le RSA ................ grâce à un vrai reporter c’est ici sur cette page les paysans au RSA !!

                                                                www.jeancharlesgutner.com 


                                                                • kéké02360 25 octobre 2013 22:01

                                                                  La réforme inadmissible sur les semences doit être votée par le parlement européen le 4 décembre prochain !!!

                                                                  Si vous voulez vous rendre utile à la biodiversité vous pouvez agir maintenant, c’est urgent, c’est ici :

                                                                  http://kokopelli-semences.fr/campagne_reforme_ue 



                                                                    • Jérôme Henriques JeromeH 27 octobre 2013 23:10

                                                                      Merci pour votre article. C’est en prenant connaissance de toute la souffrance qu’enduraient les animaux dans nos sociétés (abattoirs, mode, laboratoires, cirques ...) que je suis passé au Véganisme il y a quelques années. 

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