Pour les agriculteurs « achetons français » mais pas seulement
Acheter français pour soutenir les éleveurs, c'est louable, mais insuffisant. La mauvaise politique économique conduite depuis des décennies a placé la France dans une situation difficile, et la solidarité de chacun doit s'exercer, en privilégiant l'Achat Français dans tous les domaines de la production,à charge pour les gouvernants d'améliorer la politique économique.
Le Président Hollande vient de lancer un appel aux français, pour qu'ils achètent en priorité des produits (viande ou produits laitiers) d'origine française. Tout citoyen français devrait être solidaire de ses éleveurs et donc s'associer à cette recommandation. Mais il peut objecter que la situation des éleveurs est essentiellement imputable à la mauvaise politique économique menée depuis des décennies et à l'absence de vision en matière de politique agricole. Ceci doit être souligné, mais les éleveurs n'en sont guère responsables et doivent donc être soutenus par l'achat citoyen des français.
Mais cette attitude civique ne devrait pas se limiter à un secteur de l'économie, mais s'appliquer à l'ensemble des productions nationales, notamment industrielles, par exemple l'automobile. Comme précédemment, la mauvaise situation économique du pays résulte des carences des gouvernants, de droite comme de gauche, la gauche ayant sans doute accumulé le plus grand nombre de fautes au début du quinquennat Hollande. Pour autant, chacun de nous, membre responsable de la communauté nationale, désireux d'améliorer l'emploi en France, et plus généralement d'améliorer la situation économique se doit de participer au redressement par le choix de ses achats.
Celui qui serait tenté de s'exonérer de ce devoir doit réfléchir à ce qui se passerait si chaque français se tournait vers des productions étrangères ; personne n'aurait plus les moyens de ses achats, français ou étrangers : est-il normal d'agir ainsi et d'escompter que d'autres auront une attitude plus responsable qui nous assurera le minimum ?
On ne le souligne jamais assez, l'achat de produits français améliore non seulement l'emploi, mais les comptes nationaux, sécurité sociale et chômage notamment. L'amélioration de ces comptes permet, entre autres, de réduire la pression fiscale et de limiter la dérive de l'âge de la retraite.
De nombreuses difficultés et objections peuvent faire obstacle à l'Achat Français. Elles sont exposées dans mon site, de même que la façon de composer avec ces difficultés.
Bien entendu, l'exhortation à l'Achat Français ne peut être que l'un des moyens de redresser la situation, l'essentiel résidant évidemment dans l'adoption d'une politique économique efficace et courageuse.
33 réactions à cet article
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Si sur le fond je suis d’accord avec vous, en pratique c’est à voir dans le détail.
Tout citoyen français devrait être solidaire de ses éleveurs : Oui, mais quels éleveurs ? Ceux qui, en Bretagne par exemple, élèvent (?) des porcs dans des conditions telles qu’au final il en sort une viande médiocre et pas si bon marché que ça ? (ayant fondu d’un tiers à la cuisson). Personnellement, je suis plutôt solidaire de mon boucher qui ne me vend pas de la m…
par exemple l’automobile. Secteur « piégé » par excellence ! Si j’achète du Renault ou du Peugeot / Citroën, j’ai de grandes chances (à part le haut de gamme) que ça vienne d’Europe de l’Est ou du Maghreb et demain de Chine. Par contre, si c’est la « japonaise » Toyota Yaris, elle est montée à coté de Valenciennes… Ce n’est pas parce que le nom est français que ça donne automatiquement du travail en France.
En fait, on ne peut être solidaire qu’avec ce qui n’est pas délocalisable. Donc, de moins en moins de secteurs, surtout des services et encore, pour combien de temps ?
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Bonjour, Rincevent
Vous m’avez ôté ce commentaire de la souris : acheter français, notamment en matière d’élevage, c’est souvent acheter (dans la grande distribution) de la viande d’animaux élevés hors sol et nourris de manière pour le moins contestable.
A noter à cet égard que les éleveurs qui font de la vraie qualité en matière de viande ne sont pas soumis aux mêmes diktats que les paysans-industriels qui produisent du médiocre en le sachant, et en faisant retourner leurs parents dans leur tombe.
Quant à votre observation sur la construction automobile, elle est frappée au coin du bon sens, et mieux vaut parfois en effet acheter « étranger » des véhicules montés en France.
Cela dit, ne nous faisons pas d’illusions, le propos de Hollande visait moins à améliorer le sort des éleveurs qu’à faire de la com’ en direction de l’électorat.
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@Rincevent
breton francais ou étranger nos porcs et nos veaux sont dégueulasses immangeables
il n’ ya que chez les élus et les restaus chics ou on mange de la vraie viande non trafiquée et a quel prix
seul un poulet noir froid est mangeable EN FRANCE COMME EN AFRIQUE LA VIANDE EST DEVENUE DE MERDE REMPLIE DE TOXINES
HALTE A LA MAL BOUFFE POUR LES PAUVRES
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Bonjour, TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE
« MAL BOUFFE POUR LES PAUVRES »
C’est exactement de cela qu’il s’agit. Et c’est évidemment scandaleux.
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@Fergus Que les paysans francais commencent a faire le menage avec la FNSEA syndicat qui a couvert la vache folle Le mode de production agricole francais est aberrant c’est toujours le meme cirque les paysans descendent dans la rue, vorciferent ont des aides remontent sur le tracteur ( ils ont des machines a 30 000 €) et qui continuent sur la meme ligne droite. Hollande est un socilalo liberal qui cache son jeux Les paysans se sont laisse enfermer dans un mode de production qu il ne maitrise plus Quel difference entre un poulet en batterie francais ou bresiien hormis le prix ?
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@Fergus
Bien sûr que ceux qui produisent de la qualité sont ruinés aussi ! Les prix de vente sont ceux d’il y a 40 ans ! Vous avez vu le nombre d’exploitations agricoles qui ferment chaque année en France ?
Un agriculteur se suicide tous les deux jours.
Voici des exemples de décisions européennes « écologiques »..issues de cette brillante collaboration.
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@ Fifi Brind_acier
« Bien sûr que ceux qui produisent de la qualité sont ruinés aussi ! »
Certains s’en sortent, fort heureusement. Encore faut-il qu’ils travaillent dans l’excellence et en s’appuyant sur des filières de distribution aux artisans-bouchers de qualité ou en coopérative de vente directe de produits régionaux. De nouvelles structures se mettent en place qui n’ont plus rien à voir avec les élevages concentrationnaires de type FNSEA.
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@Fergus
Les artisans bouchers et les circuits courts, c’est au plus 20% de l’ensemble des ventes... -
@Rincevent
Vous savez comment se fabriquent les produits MADE IN FRANCE ?
Ils peuvent être produits en France, mais pas toujours.
- Produite en Irlande (mais elle pourrait aussi bien venir de Chine).
- Découpée en Angleterre.
- Rôtie en France, et hop ! elle devient MADE IN FRANCE. -
@Fifi Brind_acier Le syndicat majoritaire est la FNSEA ce syndicat n’en n’a rien a cirer de la production de qualite Ses dirigeants sont des farmers a l’americaine et ils veulent nous donner une image d’une agriculture raisonnee Qu ils arretent de nous prendre pour des cons et la plupart des paysans sont de connivence et incapable d avoir une nouvelle strategie Il y a un pays qui va se convertir au bio de masse : la Roumanie Les investisseurs sentent le vent tourner il ne le font pas par charite mais ciblent les consommateurs exigeant d une nouvelle agriculture La Roumanie offre cette transition ideale puisque les terres sont en train d’etre vendue a ces nouveaux agro business ( reportage sur ARTE ) . Et nous en france embourbee dans ses esprits rigides les agriculteurs remonteront sur leurs tracteurs et ne changeront pas d’un iota leur ligne de conduite .
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@mmbbb
Je n’ai aucune illusion sur la FNSEA...
J’ai lu le livre d’Isabelle Saporta « Le livre noir de l’agriculture ».
La FNSEA pousse à fond la logique productiviste et industrielle de la PAC.
Elle a poussé (avec le Crédit Agricole), les agriculteurs à se moderniser, donc à emprunter.
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@Rincevent
débat intéressant sur l’automobile. Il y a matière à réflexion entre une Renault fabriquée en Roumanie et une Toyota fabriquée en France. Les deux présentent avantages et risquesLa première donne du travail aux ingénieurs et services de DG français, moins aux ouvriers : elle améliore aussi la situation de Renault qui est un acteur français important dans la guerre économique mondialeLa deuxième donne plus de travail aux ouvriers français mais est à la merci d’une décision stratégique de Toyota d’implanter son usine dans un pays plus favorable.L’essentiel est que chacun ait le souci de soutenir l’économie française en optant pour une solution acceptable, c’est à dire évitant une usine étrangère d’une marque étrangèreToutes ces réflexions sont détaillées sur mon site -
Ah, sentez-moi cette xenophobie gauchiste, ces relents de nationalisme aveugle...
Et après, on va encore me prétendre que la différence entre l’extrême gauche et le FN, c’est que le FN est xenophobe.-
Un article franco-français, encore ? alors que l’agriculture ne fait plus partie des compétences des Etats européens, mais de Bruxelles, avec la PAC.
- L’interdiction faite au Gouvernement de légiférer pour imposer aux intermédiaires et aux centrales d’achat, des prix minimum aux agriculteurs qui leur assure des revenus viables. Il est interdit dans l’ UE, de faire des politiques intérieures nationales. D’où les appels désespérés du Gouvernement à la responsabilité de chacun. C’est tout ce qu’il peut faire.
Des pays comme l’ Allemagne, les Pays Bas, avec leurs fermes industrielles, la Roumanie etc qui produisent à bas coût, inondent le marché européen et français de leurs surplus, qu’ils ne peuvent plus vendre à la Russie. Ce qui s ’ajoute aux pertes sèches des Mistral non livrés.
Merci la politique étrangère de la France !
Le recours massif de l’Allemagne aux travailleurs détachés.
L’euro sous évalué pour l’ Allemagne et surévalué pour la France, sans possibilité de taux de change, ce qui plombe les exportations.
CF le programme de l’ UPR sur l’agriculture et l’environnement, chapitre 14.
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@Le p’tit Charles
Les médias ne leur proposent que « des brèles incompétentes », tous favorables à l’ Union européenne. Ceux qui proposent autre chose, sont censurés. -
J’ai besoin d’une paire de chaussures : je veux acheter français : Bata à Limoux n’existant plus, il me reste Weston à Limoges ( environ 1000 € les mocassins )
Ma femme a aussi besoin de chaussures : il reste Louboutin à Paris ( 2000 € la paire ). Il lui faut aussi un sac à mains : à part Chanel, Vuitton ou Dior ( environ 3000 € ) pas le choix. Je voudrais bien changer de montre mais Lip nest plus alors j’ai le choix entre une mauvaise copie chinoise ou un original Suisse de chez Rolex, Blanc pain, Cartier, Zenitf ou Breitling. Un beau stylo m’aiderait pour écrire : Waterman ? pas français, Mont blanc ? pas français...
On peut écrire tout un livre comme cela ! Vive la mondialisation ! A bas le nationalisme !-
@marmor
Un français a vécu pendant 4 mois uniquement de produits français.
Il a d’abord débarrassé son appartement de tout de ce qui était produit ailleurs. Il lui ait resté 4% ou 5 % de tout ce qu’il avait chez lui, puis il a cherché à remplacer par des produits français...
Il a dû se priver de réfrigérateur et de machine à laver. Il a fait un documentaire sur son expérience, qui en dit long sur la fin de l’industrie française...
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@marmor
Bonjour,Si vous avez déjà le souci d’acheter français là où c’est possible, et si tous les français font comme vous, ça ira beaucoup mieuxAmicalement -
Ils achètent quoi comme matériel agricole les agriculteurs ?
Faites ce que je dis, pas ce que je fais...-
Hier , j’ai entendue hier la réaction de Valls sur le problème des éleveurs, à part manier le bulldozer et le karcher , sa réponse a été lamentable, une ineptie de connerie, et le pire c’est que tous le monde semble être contant ..... !
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Et un secteur de plus qui est en train de disparaitre à cause de la concurrence déloyale mondiale, un !
Solution : Consommer Français c’est bien, mais pour être sérieux il faut des taxes aux frontières, histoire de mettre un gros coup de démondialisation dans le c... de nos chères amis les libéraux.
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@Corentin Le Floch
ce qui est proprement scandaleux, c’est que non seulement ,nos zozos verts ont réussi à véhiculer une image d’agriculteur, crétin, empoisonneur,vivant de subventions,limite criminels, mais ils ont su imposer des normes absconses,pour la plupart,qui assomment littéralement les gens du terrain.
Par contre, des produits nous arrivent du monde entier, et là, les contrôles sont quasi inexistants,
On va sans doute interdire les pesticides, et on bouffera des salades venues du Maroc, arrosées par un pauvre type, qui ne sait sans doute même pas lire la notice.Qui fera un jour le bilan des imbécilités ruineuses du green blob ?
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@Corentin Le Floch
Ce sont les consommateurs qui préfèrent des normes élevées, plutôt que de la malbouffe tuberculeuse nourrie aux farines animales...Mais ce qu’on sort par la porte rentre par la fenêtre, la Commission européenne, en attendant TAFTA, impose que les farines animales nourrissent les poissons d’élevage ; que les huiles végétales contiennent jusqu’à 10% d’huile de vidange etc . « Les mesures écologiques de Bruxelles. »
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Petit calcul simple pour faire la difference entre l’élevage du porc en batterie et en semi traditionnel.
Que vaut-il mieux pour un éleveur :
20 porcs de 80 kilos produits en 9 mois , insipides et degeulasses, vendus à la grande distribution à un euro le kilo soit :
20 x 80 x 1€ = 1600 € x 2 (18mois)= 3200 € Ou bien
20 porcs de 200 kilos produits en 18 mois en élevage semi traditionnel, donc de bien meilleure qualité et avec beaucoup moins de perte en eau
20 x 200 x 2€ = 8000 € sur 18 mois ( et encore, à 2 €, pour du traditionnel, c’est pas cher !)
8000 € pour un, 3200 € pour l’autre.....
Quand les agriculteurs vont - ils reprendre en main leur destin et sortir du dictat de la grande distribution ?-
@marmor
n 18 mois en élevage semi traditionnel, donc de bien meilleure qualité
si vous le dites...
le problème de l’élevage du porce, c’est que ce n’est pas une denrée stockable sur pied.
Quand un porc, quelque soit la filière, arrive à son optimum, il faut le vendre, tous les jours qui suivent sont une perte d’argent, ce qui rend ce marché hautement fluctuant.L’autre jour, j’ai acheté des cotes de porc chez Leclerc( pourvu qu’ils lisent mon intervention, je suis ouvert à toutes propositions), elles étaient excellents,tout comme tout leur rayon boucherie en général
comme quoi.. les idées reçues
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@joletaxi
Celui qui n’a pas eu la chance de déguster du porc élevé en traditionnel, ou à la maison, ne peut que trouver bonnes les côtes de chez Leclerc, demandez donc au prince Sampiéro !
Nous n’avons peut-être pas les mêmes valeurs....
Achetez vous un daurade chez Leclerc, celles d’élevage, sans écailles car elles n’en ont pas ( trop nombreuses dans les parcs, en se frottant les unes aux autres, elles arrivent à poil sur les étals ) ( difficile à griller au barbecue sans les écailles ! ) puis allez voir le prince Sampiéro, pêchez en une avec lui sur son île, et vous verrez peut-être la difference ! L’une sera bonne, l’autre excellente. -
@sampiero
Oui, enfin, la charcuterie réservée aux corses.
Car celle vendue sous l’appellation corse, vient surtout de Bretagne. -
@Corentin Le Floch
avant d’insulter, consultez.... 4 mois c’est la période d’engraissage, avant, il faut qu’il naisse et le sevrer ce qui prend encore 4 mois, soit 8 mois CQFD !
Quant au calcul, apprenez à lire, je n’ai pas parlé du coût de revient, mais du prix de vente ! CQFD
Pour ce qui est du goût de la viande, je pense que nous n’avons pas les mêmes critères.... -
@sampiero
Vous détournez le sujet. L’essentiel de la charcuterie corse est d’origine bretonne, et vendue bien plus cher que la même, sans étiquette « corse ». Ce qui est une tromperie sur la marchandise.
Je ne vois pas ce qu’ Asselineau vient faire dans cette magouille corse ? -
Dans l’Ariège, où vivaient mes grands parents, on achetait un porcelet de 2 à 3 mois en fevrier /mars. La tradition disait qu’il fallait qu’il passe deux mois d’août, donc abattu en septembre /octobre l’année d’après, ce qui faisait environ 18 mois.Poids moyen à l’abattage : entre 200 et 230 Kilos. Le « Tessou » ou « Moussu » (appellation en patois languedoc du porc ) mangeait deux fois par jour ( matin et soir ) une « soupe » composée de eau, petit lait, son (beaucoup), betteraves fourragères( tubercules et fanes ), patates, topinambours , orties, et toutes les épluchures domestiques. Cette soupe cuisait des heures dans d’immenses marmites et on en aurait mangé nous aussi !
Inutile de vous dire le goût des jambons, saucisses, boudins, pâtés, confits etc... Ceci n’a pas de prix ...-
Si les agriculteurs nourrissaient les français, l’on verrait des cultures de haricots, de tomates, des champs de fraises, ou des serres de légumes et fruits ? Or, rien de tout ça...
Ce que je vois, un peu partout, lors de mes déplacements, c’est invariablement des champs de blé, de colza et de mais, basta !
Quid de la concurrence des porcs charcutiers bretons avec le concurrent allemand ?
Une concurrence libre et parfaitement faussée, par les teutons qui ont ré-ouvert chez eux les goulags polonais en utilisant une main d’œuvre à bas coût, logée dans des baraquements, un sort à peine supérieur aux animaux zigouillés à la chaîne, 24 h sur 24 h !
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@Alex
Et il n’y a pas de SMIC agricole en Espagne, pas plus qu’en Allemagne.
Je me souviens de la vallée du Rhône au printemps, c’était un verger en fleurs quasiment tout le long.
Maintenant, une grande partie est en friche.
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