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Accueil du site > Tribune Libre > Pour sauver le soldat Sarkozy : La tentation de la grande manip

Pour sauver le soldat Sarkozy : La tentation de la grande manip

Non seulement le doute ne subsiste plus sur la défaite annoncée du déjà ex-président Sarkozy, mais il est même hautement probable qu’il risquera d’entraîner dans sa chute d’innombrables élus professionnels, et autres politiciens carriéristes, qui commencent à donner de sérieux signes de panique. Ils comprennent désormais qu’ils ont amarré, de façon par trop imprudente, leurs précieuses situations à une locomotive dont ils viennent de se rendre compte qu’elle est lancée à tombeau ouvert sur un sombre inconnu. 

Le tout récent bouleversement  du Sénat, l’un des bastions les plus inexpugnables de la Droite française, qui était resté dans son giron depuis la création de la 5eme république, pendant plus d’un demi-siècle, est un signe supplémentaire, si tant est qu’il en fallait encore un,  pour se convaincre de l’inéluctable débâcle.

Au sein du sérail politique de l’UMP, pire qu’un glas solennel, qui aurait sonné, à la limite, la fin d’un cycle, et le commencement d’un autre, dans un ordre républicain qui en vu d’autres, ce sont les tocsins de tous les clochers de France, les tambours et les trompettes, et même toutes les sirènes de pompiers qui se sont mis à battre la chamade, dans un indescriptible charivari. Il faut dire qu’ils ont été lents à la détente dans la cambuse. Non parce qu’ils ne se doutaient pas de l’imminence du sinistre, mais juste parce que des règles de clan les soudaient les uns aux autres, dans la posture des singes de la sagesse, dans un reflexe grégaire qui réunit des poussins sous l’aile protectrice de leur maman-poule. Ils voyaient bien que de noirs nuages s’amoncelaient au dessus de leurs ronronnantes certitudes, mais ils n’en étaient que plus pétrifiés. Parce qu’à trop se confondre dans une mentalité de clan, on perd ses ressorts individuels. On n’ose pas être le premier à se rebiffer, à oser la première et toute timide protestation. Et donc, ils attendent tous qu’un plus audacieux, un plus fou, un plus irresponsable ose enfin expectorer la peur collective, le premier reproche, l’anathème qui sommeille en boule dans la gorge de la multitude apeurée, pour qu’éclate enfin la colère trop longtemps contenue, contre celui et ceux qui ont osé jouer avec les carrières bien empaquetées de toute la famille UMP.

A ce moment là de la libération, lorsque les barrières consensuelles tomberont, ce sera la ruée, la curée, une curée de poules sur un grand fauve devenu vermisseau. A ce moment là, on ne s’entendra plus.  Pendant que les uns caquèteront de prudes recommandations  à l’impénitent ambitieux, pour lui suggérer, pour le bien de toute la Fratrie, et la sauvegarde des intérêts de tous, y compris, et surtout les siens,  de passer la main, d’autres monteront sur leurs ergots compensés et appelleront ouvertement à la rébellion. Ils  encourageront le Zorro le plus en vue à accourir sur son noir destrier, pour prendre sous son manteau tous les sergent Garcia de  l’Union.  

Mais le problème, dans cet ultime sursaut de survie serait qu’il viendrait un peu tard. Voire trop tard. Il serait bien difficile au candidat de dernière minute, un canasson au pied levé, de pouvoir s’aligner avec les favoris des autres écuries dont il ne pourra qu’admirer les sabots, loin devant lui.

Alors quoi faire ? Quoi faire pour que ceux qui ont laborieusement monté la construction Sarkozy ne perdent pas la main ? Quelle botte secrète pourraient-ils utiliser, puisqu’ils n’ont plus le temps de remplacer leur principal atout ?

Une seule ! Il ne leur reste qu’une seule possibilité pour s’assurer que malgré son écrasante  impopularité, Sarkozy puisse être élu, et bien élu.

Qu’au second tour il n’ait pas le candidat du PS en face de lui, mais celle du Front National. Parce que là, ce serait un vote chantage, un vote refuge, un vote quasi forcé, qui pourrait même le propulser à un taux d’élection de républiques bananières.

L’équation est somme toute très simple. Si Marine Le Pen arrive au deuxième tour, et sauf grosse surprise, elle fédérera contre elle la quasi-totalité des mouvances politiques, des lobbies, des syndicats, des médias, et de tous les faiseurs d’opinion. Le candidat qui sera face à elle sera assuré d’engranger les consignes de vote « utile » de presque tout le monde. Un peu comme lors des élections de 2002 ou Chirac l’emporta à plus de 82%. Juste parce qu’il avait Jean Marie Le Pen en face.

La question se posera, cependant, de savoir quel sera le modus operandi pour inciter les électeurs à voter Front National plutôt que PS, lors du premier tour. Parce que toute la stratégie devra reposer sur l’objectif que le  PS doit être absolument éliminé lors du premier tour. C’est une condition siné qua nun.

Pour Nicolas Sarkozy, en effet, l’ennemi qui pourrait lui barrer la route d’une réélection ne sera pas Marine Le Pen, mais le PS. Avec Marine Le Pen, même si un effet pervers sera toujours envisageable, il sera calculé en conséquence, et de toute façon, si elle est élue malgré tout, et bien que le risque qu’elle le soit  mobilisera contre elle un formidable potentiel, y compris celui du premier parti politique de France, celui des abstentionnistes, son accession à la première institution du pays  sera de toute façon plus digeste pour la droite classique, et moins périlleuse que celle d’un PS dont l’organisation et le potentiel lui permettront d’occuper l’ensemble du paysage politique, alors que le FN reste un lilliputien politique, malgré sa grosse voix et son bombage de torse. Il sera comme un nain qui s’invitera à une table de géants, en termes d’occupation du prisme politique, toutes facettes confondues.

Ca ne serait ni facile, ni sans risque donc. Mais il n’est pas interdit de penser que cette stratégie de la manipulation serait peut-être dans les moyens, et les pensées, de l’UMP, mais aussi des lobbies qui le chapeautent, ou qui lui sont conjoncturellement acquis.

Mettre en place une campagne insidieuse, tout à fait discrète, voire subliminale, pour étoffer le rang des électeurs du FN, en réservant toutefois les techniques adéquates pour les débaucher de nouveau au moment voulu, est susceptible d’être envisagé par un groupement politique en perte de vitesse, qui risque de tout perdre en un tournemain. A fortiori que de très gros intérêts, de toute nature, y sont arrimés.

Vaste programme ! Serait-on tenté de me répondre. C’est un scénario assez invraisemblable en effet. Une sorte de galéjade politique sortie d’un esprit qui vadrouille dans un fouillis fait de théories du complot, et de fumisteries en tout genre. Difficile à croire, et  à réaliser. Disons que c’était juste pour mettre un grain de sel dans une purée de pois.

 D.Benchenouf


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19 réactions à cet article    


  • devphil30 devphil30 28 septembre 2011 09:51

    Oui c’est hélas le seul calcul qu’il reste au nabot mais il n’est même pas sur que cela puisse fonctionner car à ce jour et ce que j’entend il y a un tel ras le bol que les gens seraient prêt à partir vers l’extrême droite pour évincer ce président.


    Une telle envie de le faire partir que si cela ne se produisait pas en 2012 , je crains des troubles importants.

    Une chose est sûr si le PS passe en 2012 et qu’il se rate alors en 2017 je crains le pire par rapport au FN car sans solution droite ou gauche , il ne resterait plus que les extrêmes dans une logique du pire cela n’est pas sans rappeler les années 1930 ....avec les conséquences qui ont suivi 

    Philippe  

    • DSKprésident 28 septembre 2011 18:06

      A la fin des années 30, c’était la SFIO, la gauche, le front populaire qui était au pouvoir, qui n’a rien fait contre l’allemagne, qui a même laissé envahir le pays en 40...
      C’est cette même gauche qui par la suite a collaboré et a commis l’irréparable !

      Pour info la Droite de de Gaulle est partie à Londres, et puisque vous faites allusion au FN et à Le Pen, ce dernier, malgré son jeune âge, était résistant...

      Dire que « si le FN passe c’est le retour aux années 30 » est une bêtise qui vous dépasse, car votre cerveau a été lobotomisé par plus de 30 ans de discours sioniste et internationaliste qui nous mène aujourd’hui au bord du gouffre.

      L’organisation des camps de Gaza et de Guantanamo, c’est qui ?
      Et c’est bien l’UMPS qui les soutient et qui signent, la semaine dernière, une pétition contre le peuple Palestinien....


    • jaja 28 septembre 2011 09:56

      Oui c’est probablement ce qu’il va tenter mais j’ai très peur du résultat, abstention massive puis massage de la blonde...


      • jaja 28 septembre 2011 09:56

        pas massage je voulais dire passage


        • BA 28 septembre 2011 10:04

          Affaire Karachi : l’incroyable confession d’un trésorier politique.

           

          EXCLUSIF. Alexandre Galdin, qui travaillait à la campagne électorale d’Edouard Balladur en 1995, raconte comment il transportait de grosses sommes d’argent liquide. Il a été entendu comme témoin dans l’enquête sur l’affaire Karachi.

           

          06.03.2011

           

          Lors de la campagne présidentielle de 1995, il fut le « porteur de valises » de l’Association de financement de la campagne d’Edouard Balladur (Aficeb). Alexandre Galdin, 43 ans, a été entendu le 25 février 2011 comme témoin par le juge Renaud Van Ruymbeke, tout comme l’avait été, quelques jours auparavant, l’ex-trésorier de l’Aficeb, René Galy-Dejean. Devant le magistrat du pôle financier, les deux hommes ont chacun fait part de leurs doutes sur la provenance des fonds utilisés durant la campagne.

           

          Leurs auditions, capitales, viennent contredire l’assurance affichée jusqu’à présent par les proches d’Edouard Balladur. Elles jettent une lumière crue sur le financement d’une candidature que l’on disait « gagnée d’avance ».

           

          Dans le cadre de son enquête sur l’attentat de Karachi, le juge Van Ruymbeke veut savoir si la campagne d’Edouard Balladur a pu être financée par des rétrocommissions liées aux contrats d’armement Agosta (Pakistan) et Sawari II (Arabie saoudite). Avec, en ligne de mire, cette obsédante question : l’arrêt brutal du versement des commissions, ordonné par Jacques Chirac au lendemain de sa victoire, peut-il être à l’origine de l’attentat de Karachi qui, le 8 mai 2002, a coûté la vie à onze ingénieurs français de la direction des constructions navales ?

           

          LE PARISIEN : Dans quelles circonstances avez-vous été amené à travailler pour l’Aficeb ?

           

          ALEXANDRE GALDIN : René Galy-Dejean, dont j’avais été l’assistant parlementaire, m’a demandé en janvier 1995 de le rejoindre à l’Aficeb, qui venait d’être créée pour les besoins de la campagne et dont il avait été nommé trésorier. Il souhaitait que j’étoffe son équipe, installée au dernier étage du quartier général de la campagne, au 84, rue de Grenelle. La cellule de trésorerie était alors composée de deux personnes, un homme et une femme, déjà en place avant son arrivée. Débarquant de mon service militaire, je suis allé les rejoindre. Nous étions les « petites mains » de la campagne.

           

          LE PARISIEN : En quoi consistait votre travail ?

           

          ALEXANDRE GALDIN : Nous faisions des copies de chèques, nous tenions des registres, c’était un travail très paperassier. Et puis, tous les trois jours environ, j’allais déposer de l’argent en liquide, dans une mallette, au Crédit du Nord.

           

          Comment cela se passait-il ?

           

          C’était toujours le matin. On me confiait une mallette. Je la portais à pied jusqu’à la banque, où j’en déposais le contenu. L’argent était compté. On me faisait signer un bordereau. Et je rentrais au siège de la campagne. En tout, entre le 13 mars et le 24 avril 1995, j’ai dû procéder à vingt-deux dépôts.

           

          De quelles sommes s’agissait-il ? Sous quelles coupures ?

           

          Cela pouvait aller de 100 000 à 500 000 F maximum (NDLR : environ de 15 000 à 75 000 €), car la mallette ne pouvait pas contenir plus. L’essentiel des coupures était constitué de billets de 500 F (75€). Mais il y avait aussi, en proportion très faible, des coupures plus petites, de 10 F ou 50 F (de 1,50 à 7,50 €). Ce mélange répondait sûrement à une volonté de dissimulation.

           

          Connaissiez-vous la provenance de ces fonds ?

           

          Non. On ne me le disait pas et personne ne posait vraiment la question. En mon for intérieur, je pensais alors qu’il s’agissait de fonds secrets de Matignon. Tout le monde, au QG, le subodorait.

           

          Etiez-vous toujours seul lors des dépôts ? Oui. Sauf la dernière fois. Ce jour-là, le 26 avril 1995, René Galy-Dejean m’accompagnait. Il faut dire que le volume de ce dépôt était particulier.

           

          Pourquoi ?

           

          Ce matin-là, quand je suis arrivé au siège de l’association à 9 heures, nos bureaux étaient recouverts de dizaines de hautes piles de billets de 500 F. Un spectacle incroyable. J’étais stupéfait. « Qu’est-ce que c’est ? », ai-je demandé. La réponse qu’on m’a faite, en substance, c’était : « Ne pose pas de questions. » Et je n’en ai pas posé.

           

          Et à la banque ?

           

          Cette fois, le volume d’argent était tel que ce n’est pas une mallette mais une valise en faux cuir marron, de très mauvais goût, que j’ai apportée à la banque. Sans doute pour la même raison, René Galy-Dejean m’accompagnait. A la banque, ils ont tout compté. Je me souviens de leurs regards effarés devant le volume qu’ils avaient en face d’eux.

           

          Cela représentait combien ?

           

          Je ne m’en souviens pas exactement. Peut-être trois millions de francs, soit l’équivalent de six mallettes.

           

          A part René Galy-Dejean, qui fréquentait le 84, rue de Grenelle ?

           

          Tous les ministres du gouvernement Balladur y disposaient d’un bureau, le plus souvent occupé par un homme de confiance. On croisait Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire, Brice Hortefeux, Frédéric Lefebvre, Michel Barnier, François Fillon, François Léotard, Michel Giraud…

           

          Avez-vous évoqué, avec eux, la question de la provenance de ces fonds ?

           

          Jamais.

           

          Cet argent pouvait-il provenir des meetings ou des quêtes, comme l’a ensuite affirmé Edouard Balladur ?

           

          Non. C’était impossible. Les explications d’Edouard Balladur, à cet égard, sont évidemment mensongères.

           

          Le 12 octobre 1995, les comptes de la campagne d’Edouard Balladur ont été validés.

           

          Oui. Et j’ai été très soulagé quand j’ai appris qu’Edouard Balladur avait désigné un autre mandataire que René Galy-Dejean pour les défendre devant le Conseil constitutionnel. Je savais que les explications officielles ne tenaient pas la route.

           

          Que pensiez-vous de ces méthodes de financement ?

           

          C’était politiquement inavouable et moralement condamnable, mais je ne me sentais pas, alors, dans l’illégalité.

           

          Croyez-vous toujours qu’il s’agisse des fonds secrets de Matignon ?

           

          Pour partie, peut-être. Mais pas seulement. Même si nous n’en parlions pas à l’époque, la thèse selon laquelle cet argent liquide pourrait provenir de rétrocommissions liées aux contrats d’armement me paraît également plausible. En tout cas, elle doit être explorée. Ma seule certitude, dans cette affaire, c’est que l’Aficeb et son trésorier, René Galy-Dejean, ont été instrumentalisés.

           

          http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-karachi-l-incroyable-confession-d-un-tresorier-politique-06-03-2011-1345003.php


          • mbdx33 mbdx33 28 septembre 2011 10:11

            Je partage votre analyse. Un calcul risqué quand même.
            Ce qui pose problème c’est que si cela est vrai, cela veut dire que seule sa quête du pouvoir compte. Il ne poursuit pas d’autres buts. Et je crains vu le quinquennat qu’il vient de faire que ce ne soit le cas.


            • impertinent3 impertinent3 28 septembre 2011 10:35

              Et il vous a fallu un quinquennat pour vous rendre compte de ce qui était parfaitement clair bien avant l’automne 2006 ?


            • DSKprésident 28 septembre 2011 18:17

              L’Empire oligarchique USrael sait que son pion sioniste Sarko est grillé.

              Il nous avait préparé son nouveau pion DSK, et fait monté Marine dans les sondages pour nous jouer au théâtre démocratique, le technocrate internationaliste champion d’économie et sauveur de la crise contre la Nationaliste raciste menace faciste mangeuse d’enfants et faiseuse de crise M Le Pen...

              Sauf que leur champion DSK s’est pris les pieds dans le tapis du Sofitel...

              Aujourd’hui l’empire oligarchique qui broie les peuples peut toujours compter sur les faux socialistes, mais vrais ultra-libéraux du PS français, vendus à la caste financière internationale, et traitres à leur peuple.

              L’Empire peut aussi compter sur les médias sionistes français toujours très habiles pour apprendre aux français à démolir leur candidat Nationaliste anti-système et anti-Empire.

              « la manipulation mensongère est à la démocratie ce que la violence est à la tyrannie ». Churchill
              Mais le peuple commence à comprendre : attention aux surprises pour le système oligarchique international qui nous ruine depuis 40 ans...


            • Ronny Ronny 28 septembre 2011 10:49


              @ auteur

              Scénario plausible, puisqu’il s’est déjà produit, et à mon avis l’un des deux seuls qui puisse conduire à la réélection de Talonnette 1er. Dans ce cas, une de ses possiblités sera de discréditer par des coups foireux Aubry ou Hollande, puisqu’a priori le candidat PS sera l’un des deux. Pour Aubry, cela a déjà commencé entre sa soi disant addiction à l’alcool et son mari pro islamiste. Pour Hollande je ne sais pas quoi à quoi m’attendre, une grosses pipe dans une suite d’un hôtel peut être smiley ... Ou alors on discréditera le PS, avec une ssale affaire de financement occulte ou un bon gros dossier autour de plusieurs membres notables identifiés comme pédophilie...

              Pour moi l’autre scénario, encore plus plausible et plus grave, c’est « l’état de siège ». Une bonne grosses série d’émeutes après des incidents à répétition dans des banlieue dites sensibles ou un attentat majeur conduisant à un report des élections, voire au vote des pleins pouvoirs à Talonnette 1er.

              Constitution Art. 16
              " Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.[...]"

              Ne rigolez pas, l’attentat de Bologne en Italie attribuée à l’extrême gauche ou aux Palestiniens était en fait un coup de l’extrême droite contrôlée par la CIA via les réseaux Gladio, pour faire s’effondrer les équilibres politiques constitutionnels...

              Bon, avec l’arrivée de la gauche au Sénat ce sera maintenant plus difficile, heureusement !


              • pens4sy pensesy 28 septembre 2011 14:06

                Le Sénat passé à gauche pourrait-il réellement empêcher le nabot d ’obtenir les pleins pouvoirs ?

                Car ce scenario d’émeutes (avec violences provoquées ou non suives de répressions) me semble extrêmement valable. Il est impossible qu’il ne soit pas envisagé par la dream team Sarko-Gueant et consorts.


              • Beaurepaire Beaurepaire 28 septembre 2011 11:17

                Tout ceci n’est qu’un ramassis de mots, de vieux clichés qui dénotent une méconnaissance totale de l’opinion en 2011. Nous ne sommes plus en 2002 et encore moins en 2007. Fillon a d’ailleurs dit aux socialiste à l’Assemblée hier qu’on allait les voir prochainement à l’oeuvre. Coppé le sait aussi. Même les sénatoriales, élections au suffrage indirect, ont confirmé les résultats des trois précédentes élections depuis 2007, c’est à dire une nette victoire du PS qui maintient en vie le PCF et aide les verts, qui sont en perte de vitesse du fait d’Eva Joly. Le FN a triplé le nombre des maires qui le soutiennent (300/1031). La plupart des sénateurs de droite ont dit lors des repas et discutions qu’ils n’étaient plus sarkozystes aux élus de terrain. 

                La misère est grande. Une faillite de la zone € se prépare. Et malgré cela Sarkozy mène la même politique et les socialistes se préparent à faire de même, en y ajoutant quelques uns de ces remèdes qui ont foutu le pays à zéro en 1981. 

                L’incertitude pour 2012 c’est Marine Le Pen qui prépare un programme alternatif. Cela ci lui permet de récupérer des conseillers de gauche, centristes ou gaullistes. C’est la seule à être rallié par des universitaires ! 2012 ne sera 2002, même si le système va essayer de faire un remake du scénario. 

                Sarkozy fera t’il 5% des voix si l’économie s’effondre ? Étudions ce qui s’est passé en Argentine quand l’Etat a fait faillite. Si le krach ne se produit pas, la situation va se détériorer encore. Sera t’il en 3e position ? C’est cela à mon avis qui risque d’être la surprise de 2012. Quelqu’un a t’il encore un ami sarkozyste ? La plupart des miens sont passés de l’UMP à Marine et c’est le cas progressivement de leurs parents. Ceux de gauche sont les amis des ennemis de la Parisot.

                Devant ces sombres perspectives pour la zone € un couple d’amis espagnols me disaient cet été : « Vous vous avez Marine, nous on n’a pas de leader qui propose une alternative au système. Le PP va revenir au pouvoir et il mènera la même politique que le PSOE. » En Argentine et en Russie, les Kirchner, Poutine et Medvedev ont appliqué des solutions économiques et sociales qui sont présentes dans ce qu’on connaît déjà du programme de Marine. Ses deux nations ont 8% de croissance depuis 10 ans et ils sont réélus. Les libéraux font 5% §

                • potatoes potatoes 28 septembre 2011 11:49

                  L’extrême droite a passé en Autriche et dans bien d’autres pays parce que la « droite » devenait trop nauséabonde. Rien n’est impossible !
                  Excepté le fait que les valises pleines à craquer de fric auront plus de mal pour arriver à Paris afin de financer la campagne de l’UMP.
                  Reste à espérer que Hollande n’ait pas de cadavre dans son buffet !


                  • PtitLudo PtitLudo 28 septembre 2011 14:03

                    Encore une fois tout dépendra des journalistes, c’est eux qui feront l’élection de toute manière, de la façon dont ils relaieront tel ou tel événement.

                    Sarkozy sans les médias pour relayer le storytelling, n’est rien. Apparament ils n’ont pas encore retourné leur veste, la preuve, « on » a gagné en Lybie...


                    • Peau lisse vaut pas pied Peau lisse vaut pas pied 28 septembre 2011 17:41

                      "Encore une fois tout dépendra des journalistes, c’est eux qui feront l’élection de toute manière, de la façon dont ils relaieront tel ou tel événement."

                      Je n’en suis pas si sur que ça, lors de la campagne pour le referendum de 2005 au sujet de la constitution européenne, tous les médias appelaient à voter OUI et, en définitive, c’est le NON qui est passé ...


                    • BA 28 septembre 2011 17:23
                      France : les patrons de la police et du contre-espionnage entendus par la justice.

                      Les patrons de la police et du contre-espionnage français, deux proches du président Nicolas Sarkozy, vont être entendus par la justice dans une affaire d’espionnage de journalistes qui embarrasse la présidence de la République, a indiqué mercredi une source proche du dossier.

                      Le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, et le directeur central du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, ont reçu leur convocation par la juge chargée d’enquêter sur une plainte du journal Le Monde, dont les relevés de téléphone portable ont été espionnés en 2010.

                      L’audition est prévue à la mi-octobre. La source proche du dossier n’a pas précisé en quelle qualité les deux hommes seraient entendus et s’ils risquaient d’être mis en examen (inculpés) dans ce dossier.

                      L’espionnage de journalistes du Monde visait à identifier leur source dans l’affaire Bettencourt, un dossier politico-financier lié à la milliardaire Liliane Bettencourt, héritière du groupe de cosmétiques L’Oréal, et potentiellement gênant pour le pouvoir.

                      L’affaire Bettencourt était partie d’un différend familial entre la milliardaire et sa fille. Elle a rapidement dégénéré en un scandale politico-financier, mêlant soupçons de favoritisme et de financement illégal, qui a coûté son poste fin 2010 de ministre du Travail à Eric Woerth.

                      Début septembre, le directeur de la police avait endossé la responsabilité de l’espionnage d’un journaliste.


                      • bigglop bigglop 28 septembre 2011 18:48

                        Bonjour,

                        Après les débats sur :
                        - la Lettre de Guy Mocquet
                        - l’Identité Nationale
                        - la déchéance de la Nationalité pour les « tueurs de flics »
                        - le choix de la nationalité pour les binationaux, proposition de GOASGUEN (député UMP) mais il avait oublié que dans sa circonscription il a été élu par le vote de juifs français dont beaucoup étaient des binationaux (franco-istaëliens).
                        - le « si tu n’aimes pas la France, tu la quittes »
                        - le droit du sol de la naissance contesté.

                        La Droite Populaire de l’UMP nous agite le chiffon rouge de « l’allégeance aux armes »

                        L’UMP, pour exister, avec son bilan catastrophique, chasse sur les terres du Front National en réveillant les plus bas instincts de nos concitoyens comme le patriotisme « franchouillard », style "saucisson, gros rouge", le nationalisme exacerbé, avec des relents de racisme, de discrimination d’où suinte une connerie crasse, immonde.

                        Sarkozy a favorisé, discrètement, l’émergence du courant de la « Droite Populaire », clone du Front National, représentée par C Vanneste, T Mariani, L Lucca, avec 43 députés. Ce courant, très présent sur des positions extrêmes, nationalité, immigration, état providence, patriotisme économique (soutien au PME, TPE, protectionnisme modulable) a un programme très proche du FN, sauf sur l’Europe (MLP = sortie de l’Europe).

                        Aujourd’hui, de nombreux responsables de l’UMP, députés, sénateurs, conseillers généraux et régionaux, maires craignent pour le renouvellement de leurs mandats, et encore plus après le basculement de Sénat qui est la manifestation de leur inquiétude.

                        Souvenez-vous que lors des élections intermédiaires, de nombreux candidats UMP se sont inscrits sous des étiquettes « neutres ».

                        Pour 2012, il serait préférable que Sarkozy soit le candidat unique de l’UMP, car il sera plus facile, dans l’absolu, de le baffer, lui botter le cul, car une autre personnalité plus « lisse », plus rassurante, rassembleuse serait susceptible de l’emporter.

                        Bon, je regarde en ce moment le « débat » de la primaire du PS et je ne suis toujours pas convaincu par leurs propositions à l’exception, peut-être, de Montebourg, car ils restent dans un modèle économique capitaliste en plain effondrement.

                        A croire que « le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde » B. Brecht.


                        • LE CHAT LE CHAT 28 septembre 2011 22:35

                          ça va être dur au nain d’être au second tour , et l’ersatz appelé « droite populaire » ne sera pas crédible une seule seconde dès qu’ils essaieront de vendre la camelote Sarko ! les gens reculeront de trois pas en arrière , un repoussoir , le gnome !


                          • Hermes Hermes 29 septembre 2011 10:16

                            Il faut être en alerte. Un prédateur blessé est un animal extrèmement dangereux.

                             


                            • D.BENCHENOUF D.BENCHENOUF 9 octobre 2011 00:09

                              La manip idéale serait de demander, d’une façon ou d’une autre, aux militants et sympathisants UMP de voter massivement pour Royal, dans les primaires socialistes. Ainsi Sarko pourrait avoir, dès le 1er tour Royal et Le Pen. Il deviendrait de facto le moins mauvais candidat. Surtout s’il s’arrange pour que ça se sache. Que Royal est passée grâce à des votes UMP. 

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