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Accueil du site > Tribune Libre > Pour une dédiabolisation de la musique électronique

Pour une dédiabolisation de la musique électronique

       Pourquoi écrire un article sur la musique électronique me direz-vous ? C'est vrai qu'en ces temps sombres, où l'état de santé d'un sportif et autres quenelles dévorent l'espace médiatique, cela peut paraître un peu inopportun. Le climat social est au plus bas, comme en témoigne l'affaire Continental. De plus, la reprise économique se fait attendre et François Hollande bat des records d'impopularité.

Oui mais voilà, il se trouve que la musique est l'une des rares échappatoires de notre temps moderne, nous permettant d'oublier nos problèmes quotidiens, et de nous évader d'une routine bien souvent déprimante. La musique nous rend heureux, elle nous aide à vivre. Comme disait Nieztsche, « sans la musique, la vie serait une erreur ». Et si nous oublions quelques instants nos problèmes, et tâchons d'effectuer ce qui nous rend vivant : ressentir des émotions. Car c'est bien là l'effet que produit un morceau de musique, et ce quel que soit son genre.

De nos jours, la musique électronique est partout : pubs, boîtes de nuits, films (rappelez-vous la somptueuse BO d'Inception)

      A travers cet article je souhaite briser les tabous et les clichés liés à la musique électronique, ce genre trop souvent décrié et incompris.

 

L'électro est le genre musical le plus riche. En effet, on dénombre plus d'une centaine de sous-genre de musique électronique permettant à chacun d'y trouver son goût : house, Trance, Dubstep, minimale, Techno étant les sous-genres les plus renommés avec chacun leur propre code et subtilité.

Non, l'électro ce n'est pas juste un « boom-boom » et une mélodie pauvre et répétée. Certains producteurs de musique électroniques ne sont pas moins puristes qu'un Jimmy Hendrix et n'hésitent pas à passer des jours voire des semaines à trafiquer la moindre note, agissant en véritable architecte sonores, bidouillant les fréquences, les effets dans un souci de recherche du son parfait.

La musique électronique se vit, elle ne s'écoute pas. Selon le sous-genre, elle peut nous métamorphoser, changer viscéralement tout notre être en quelque chose de bestial, ou à l'opposé elle peut nous démunir, nous rendre plus doux, plus humain. Certains sous-genres sont basés sur l'état de transe qu'ils procurent, la boucle mélodique associée aux basses provoquant une sorte d'hypnose vis à vis de l'auditeur, celui-ci se trouvant dans un monde imaginaire créé par lui-même et l'interprétation qu'il fait de la musique qu'il entend. C'est notamment le cas de la Trance ou de la minimale. D'autres au contraire cherchent à faire danser, on pense ici à la House, trop souvent associée à la « dance music », machine à fric emmené par notre David Guetta national et n'ayant rien à voir avec l'esprit de la « vraie » musique électronique.

 

Voici quelques exemples de la richesse de la musique électronique, témoignant de la diversité des effets qu'elle peut procurer (liste évidemment non exhaustive) :

 

Paul Kalkbrenner (techno minimale) :

http://www.youtube.com/watch?v=p450mjB3mxc

 

Zomboy (Dubstep) :

http://www.youtube.com/watch?v=NGrkz3w2Ii8

 

Joris Delacroix (minimale-Deep House)

http://www.youtube.com/watch?v=V4n6OjoPuJc

 

Faul (Deep House) :

http://www.youtube.com/watch?v=rc33KU-CEcI

 

Tiesto (Trance) :

http://www.youtube.com/watch?v=2EaE0_gQLw0

 

Il s'agit là de morceaux archi classiques dans leur domaine, mais qui représentent bien la variété d'émotion que cette musique procure. L'électro c'est aussi et avant tout, une culture undergroud, qui a connu une explosion fulgurante grâce à l'avènement d'Internet et de sites de partage musicaux comme Soundcloud permettant à n'importe quel être humain de créer et de partager de la musique électronique. On ne compte plus de nos jours les jeunes inconnus encore adolescent tel que Jonas Mantey, qui se sont révélé eux et leur musique au monde entier par le biais d'Internet. L'accès aux différentes techniques de production musicales étant de plus en plus simples.

 

Si vous ne vous intéressez pas à l'électro vous ne le savez pas forcément, mais la scène française fait très bonne figure au niveau mondial. De nombreux artistes tels que Laurent Garnier, Justice ou Daft Punk s'exportent merveilleusement bien dans le monde entier.

Et la relève est assurée avec des artistes pleins de talent que je vous conseille de découvrir : Rone, Gesaffelstein, Brodinski, Joris Delacroix, Klingande, etc...

La scène française est tellement influente qu'elle a même donné naissance à un genre « la french touch » popularisé par le label Ed Banger et les succès mondiaux de Daft Punk :

http://www.youtube.com/watch?v=s9MszVE7aR4

http://www.youtube.com/watch?v=5NV6Rdv1a3I

 

Elle est aujourd'hui adulée et respectée dans le monde entier. Certains artistes français comme les Dirtyphonics sont même presque plus connu à l'étranger qu'en France.

J'entends déjà venir certaines critiques associant la musique électronique à la consommation de drogue. Je répondrai à cela, que le milieu des producteurs de musique électronique est l'un des plus sain. Très peu d'artistes électro sont drogués, là où le reggae, le rock, la pop et le rap en fourmillent. Cependant il est vrai que les fans d'électro ont plus tendance à se droguer lors des concerts ce qui constitue un réel problème de santé public.

 

La musique est un art qui se consomme sans modération. Elle est facteur de rassemblement, de partage et de paix. Cet art a traversé les siècles, se bonifiant pour certain, se détériorant pour d'autres. Il n'empêche que cet art n'a cessé d'évoluer pour arriver aujourd'hui à l'un de ses tournants. La musique actuelle est-elle plus pauvre qu'autrefois ? Sans doute, en témoigne le succès continu de titres d'il y-a plusieurs décennies, de même que l'accroissement du nombre de plagiat (à ne pas confondre avec le sample, qui lui est en général un réel effort de créativité). Néanmoins, l'innovation permanente que représente la musique électronique doit faire figure d'espoir, qu'il convient de ne pas rejeter mais de comprendre et d'apprendre à aimer.

La musique est notre avenir, écoutons-là !

 

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21 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 15 janvier 2014 10:45

    heu...écrivez moi la 9eme symphonie de Beethoven avec de l’électronique qu’on rigole un peu.. ?


    • Egill Amüu 15 janvier 2014 11:24

      Ce n’est pas le but de la musique electronique. La musique electronique traite avant tout le travail du son, ce qui fait le talent d’un compositeur en electro c’est plus les sonorités qu’il créera et transformera que les mélodies qu’il écrira, en général.
      A ce niveau je recommande Isam d’Amon Tobin (dommage que cet artiste ne soit pas mentionné dans l’article). Et je pense que cet album en matière de raffinement n’a pas grand chose à envier à une oeuvre de Beethoven.

      J’en profite pour faire decouvrir mes créations :


    • Egill Amüu 15 janvier 2014 11:26

      https://soundcloud.com/egill-amuu/

      Aussi le passage sur les drogues n’etait pas nécessaire, d’autant plus que beaucoup de courant d’electro sont liés à la culture psychédélique.


    • claude-michel claude-michel 15 janvier 2014 12:41

      Par Egill Amüu.....Et quand il y a une panne de courant...vous avez des piles.. ?
      Humour !


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 15 janvier 2014 12:50

      « Faire l’âne pour avoir du son ».
      Signification post-moderne d’un vieux dicton . smiley


    • Switcher 15 janvier 2014 17:01

      Demandez à Kubrick et Walter / Wendy Carlos ce qu’ils en pensaient…  smiley


    • Jeff Parrot Jeff Parrot 15 janvier 2014 10:59

      Votre article est assez faible : le titre parle de dédiabolisation sans aborder la diabolisation en France dont la musique electro a fait l’objet. En outre il ne prononce ni le mot rave ni le mot techno, c’est assez incroyable !

      (en France, on interdit des spectacles humoristiques mais aussi des fêtes)


      • Egill Amüu 15 janvier 2014 11:34

        Aussi, dire que l’electro est le style de musique le plus riche c’est faux, dans le rock, le metal, le jazz, etc il y a autant de sous genre que dans l’electro, qui n’est pas non plus un style plus diabolisé que les autres.


        • vladsense 15 janvier 2014 12:15

          Bonjour,

          Je suis DJ - Formé au conservatoire, et ayant pratiqué le piano pendant 12ans, je suis très ouvert à toute forme de musique - ...et je ne dirai jamais que l’électro est le courant le plus riche !

          Chaque courant à ses sous-catégories et au sein de tous, on trouve de bons et de mauvais sons, de bons et de mauvais travaux de conception/création.

          Les exemples cités me semblent par ailleurs peu fouillés/recherchés.
          L’exemple de TIESTO représentant la Trance me semble même mal venu, ses productions étant d’une piètre qualité.

          Il eut été intéressant de donner quelques bribes de culture de cette musique :
          - origines géographiques (Allemagne, USA, GB, France essentiellement),
          - origines culturelles (musique concrete, tribale, disco (sens US du genre et non française)...), - voire origines sociétales/sociales (Détroit et revendications de certains groupes afro-américains, Chicago/NYC et revendications homosexuelles, ...)

          « Puriste » diront certains. Je dirais juste informatif
          Dans un objectif d’ouverture d’esprit à cette musique, rien de mieux que de donner ces élements sur ce courant qui n’est effectivement pas juste du boum-boum pour s’en mettre plein la tête en gobant n’importe quoi en même temps...

          Electroniquement votre
          Vlad


          • Mortargent 16 janvier 2014 03:48

            Pas tout à fait vrai. Il existe des branches de cette musique particulièrement mélodieuses et calmes. On en parle un peu plus bas : le chillout. Des groupes tels que Conjure One par exemple, des artistes comme Aly et Fila, des chanteurs/euses comme Tiff Lacey font effectivement des morceaux parfois boumboum avec un rythme effréné, mais sont beaucoup plus connus pour leurs versions soft particulièrement agréables.

            Essayez de trouver du Blank and Jones, du Armin van Buren, Sunlounger, ATB, Headstrong, Vargo, etc... Bien souvent vous êtes endormis avant même d’avoir fini d’écouter un titre tellement c’est doux et reposant.

            Pour ceux qui veulent des bonnes compils de chillout, essayez de voir ce que publient Enigmatic Voyager ( 1 et 2 ) ou Vasily Nikitin sur Youtube. Ils font des compils d’environ 1h avec beaucoup de très bonnes choses.


          • Mortargent 16 janvier 2014 03:48

            Pas tout à fait vrai. Il existe des branches de cette musique particulièrement mélodieuses et calmes. On en parle un peu plus bas : le chillout. Des groupes tels que Conjure One par exemple, des artistes comme Aly et Fila, des chanteurs/euses comme Tiff Lacey font effectivement des morceaux parfois boumboum avec un rythme effréné, mais sont beaucoup plus connus pour leurs versions soft particulièrement agréables.

            Essayez de trouver du Blank and Jones, du Armin van Buren, Sunlounger, ATB, Headstrong, Vargo, etc... Bien souvent vous êtes endormis avant même d’avoir fini d’écouter un titre tellement c’est doux et reposant.

            Pour ceux qui veulent des bonnes compils de chillout, essayez de voir ce que publient Enigmatic Voyager ( 1 et 2 ) ou Vasily Nikitin sur Youtube. Ils font des compils d’environ 1h avec beaucoup de très bonnes choses.


          • Scual 15 janvier 2014 16:57

            Effectivement cet article a complètement laissé de coté la raison de la diabolisation de cette musique : l’indépendance de ses artistes.

            Dans les années 90 il s’avérait plus aisé de signer n’importe qui dans une major que de faire signer des DJ/musiciens/producteurs qui avaient presque systématiquement leur propre label... Non seulement ils ne signaient pas et étaient totalement indépendants mais en plus il étaient des concurrents !

            Les radios serviles ont donc après quelques années d’hésitation ont donc dans la deuxième moitié des années 90 accepté de suivre les ordres et de se lancer tête baissée dans la promotion des deux styles musicaux exigés par les majors pour supplanter la « techno » (qui ne s’appelait pas encore « électro ») : le Rap suivi un peu plus tard du R’n B « pour les meufs » et le tour est joué.

            Passons sur le fait que le Rap et le R’nB des années 1990/2000 sont dans 99% des cas de la musique électronique puisque fait avec des synthétiseurs, des sampleurs ou des sons complètement altérés par des logiciels, et pas avec des instruments enregistrés en live. A eux deux ils étaient loin de faire le poids artistiquement et créativement face à l’émergence d’un courant majeur comparable tout les 2 ou 3 mois. En effet c’est seulement APRÈS le lancement de ces styles par les radios que l’effet de mode les a fait croitre au point d’élargir la quantité de production loin au dessus des autres styles. Bref quand Skyrock à misé sur le rap au tout début y avait qu’une quinzaine de groupe crédibles dans toute la France et c’est le choix de Skyrock qui a entrainé la vague de Rap... y avait aussi une quinzaine de types crédible dans la plupart des autres styles de musique électronique... une question de choix arbitraire de la part de Skyrock a façonné la culture musicale de la jeunesse de ce pays, sans aucune exagération, c’est ça le pouvoir du monopole radios/majors. Et là je parle du Rap qui a vraiment pris rapidement, mais pour le R’nb à partir des années 2000, y avait tout simplement personne ! Il a fallu des années de martelage de R’nB américain avant d’en entendre du français, et encore qu’il a fallu que les majors les produisent elles mêmes ex nihilo...

            Un style majeur tout les trois mois, c’était comme ça à l’époque avant que ça se calme vers 2000, une fois que presque tout ait été réinventé. Entre 1989 et 2000 une bonne centaine de styles sont apparus. La plus grande explosion créative musicale... de l’histoire de l’humanité (si, si), même si au niveau qualitatif, on reste généralement très loin de la musique scientifique (et vraiment hein, faut pas déconner). Les productions ont atteint une qualité sonore tout à fait comparable à toutes les musiques pop instrumentales du 20 siècle, jazz, blues, rock et autres inclus, à partir de la fin des années 90 grâce à l’amélioration des instruments et outils de production, ce qui n’enlève bien sur rien au génie créatif des morceaux crées avant.

            Voila donc en termes de créativité pure ce qui c’est passé entre disons 1990 et 2005. Tout le rock des années 60 pourrait tenir dans seulement 5 ou 6 styles à tout casser. Voila l’ampleur de ce qui vous a été complètement occulté par les radios...

            Ajoutez y une gigantesque campagne de dénigrement sur deux niveau : le plan artistique, comme si la plupart des groupes de pop avaient la moindre légitimité à prétendre avoir quoi que ce soit de supérieur, et bien sur cette fameuse drogue qu’on ne trouvait bien entendu absolument jamais dans les concerts ou boites de nuit où il n’y avait pas de techno, c’est tellement évident.

            Bref la diabolisation de l’électro est en réalité ni plus ni moins qu’une opération de propagande des majors avec pour seul et unique but le maintient de leur quasi monopole sur le marché de la vente, de la production et de la distribution de la musique pour les années 1990/2000. Guerre gagnée grâce à leur relations incestueuses avec un autre monopole, celui des radios sur la diffusion.

            Si vous croyiez que la mode est une question de gout, désolé de vous l’apprendre mais non, c’est le gout qui est une question de mode. A ce jeu là c’est la diffusion qui compte car on ne peut aimer que ce que l’on connait, pas ce qui nous est inconnu. Ainsi le jeu était couru d’avance, les majors ont gagné car elles avaient la télé et la radio derrière elles pour ne faire connaitre que ce que les majors décidaient que vous connaitriez et en faire automatiquement la mode que vous le vouliez ou pas.

            L’effet néfaste de ce véritable attentat contre la libre circulation de la culture et preuve du caractère dictatorial des majors est à mettre en parallèle avec l’importance complètement occultée pour l’histoire globale de la culture humaine de cette révolution musicale.

            On peut évidement en relativiser l’importance. Une grosse partie des « nouveaux » styles ne sont que des versions électroniques d’anciens styles instrumentaux, démontrant d’ailleurs la bêtise de certaines critiques pratiquant une sorte de « racisme » sonore absurde alors qu’ils écoutent de fait quasiment la même chose. Les limites des premiers instruments (ou outils, ça dépend desquels on parle) sont également pour beaucoup dans l’émergence de certains styles vraiment propres à la musique électronique. De même que la distorsion des amplis de guitare électrique est la vraie raison du rock, les séquenceurs et boites à rythmes sommaires des débuts sont la raison de la Trance, un certain synthétiseur de Rolland est même carrément à lui tout seul la seule est unique raison de l’apparition de l’acid. Mais tout cela n’enlève rien à l’ampleur du phénomène. Aujourd’hui le travail de post production sur n’importe quel album de « chanson française » est suffisant pour entrer largement dans la définition de musique électronique des début... en vérité il n’y a plus que ça. Et à ce propos je laisse de coté la question de la « loudness war » qui à elle seule démontre que c’est bel et bien tout les styles qui sont touchés par le travail des ingénieurs du son qui s’il n’est pas forcément artistique et bel et bien présent dans tout les style et totalement électronique...

            En vérité cette musique n’est pas un style musical, elle est la multiplication par l’infini des possibilités des anciens styles musicaux, autrefois cantonnés à un nombre réduit d’instruments et de notes et désormais ouvert à tout les sons et tonalités pouvant être entendus par l’oreille humaine, INSTRUMENTS INCLUS. La musique électronique n’est ni une mode, ni un style mais une révolution sans précédent de la production musicale. Elle permet aux artistes d’utiliser pour leur musique potentiellement l’ensemble des sons audibles par l’oreille humaine. Rien ne peut aujourd’hui rendre justice au choc que pouvait provoquer l’expérience de certains « nouveaux sons » au caractère tellement « différent » de tout ce qu’on connaissait qu’il faudrait comparer à découvrir une nouvelle couleur. Aujourd’hui on a tout entendu et on ne peut pas faire comprendre le caractère résolument pionnier des débuts. Il ne peut pas y avoir de nouvelle révolution de cette ampleur avant que l’on ait amélioré les capacités de l’oreille elle-même... tout un programme.

            Personnellement je ne crois pas que cette musique soit toujours diabolisée aujourd’hui. Certains styles sont dénigrés par certains mais on est loin de ce qu’on pouvait entendre au plus fort de la campagne anti-techno des années 90. Il y a même des milieux ou il fait très élitiste de dire que l’on écoute certains styles dont le seul nom fait prétentieux. Il faudrait juste enseigner le gout des beaux sons, et apprendre aux gens comment appréhender la musique répétitive ou « qui monte », qui est incompréhensible pour beaucoup d’entre eux. Cela dit il est effectivement peut-être temps de revenir sur cette période en la jugeant enfin pour ce qu’elle est plutot qu’en parlant des années Rap ou du succès de la BO de Titanic...


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 15 janvier 2014 19:42

              Rien à redire !
              Et pour les 90’ ,totalement exact ,des fusions de partout menant partout ...


            • Switcher 15 janvier 2014 17:10

              Il n’y a jamais eu de « diabolisation » de la musique électronique.

              Jamais.

              Elle a eu des adversaires. Particulièrement acharnés en France (Phil Manoeuvre et une partie de la presse « Rock », la pauvre) après avoir été encensée ici dans les premiers temps. Mais elle n’a jamais arrêté d’évoluer depuis la fin des années 60 (même si ça patine sérieusement depuis les années 2000). Ses adversaires ont été balayés car elle a su s’immiscer dans tous les genres.

              Non à la réécriture de l’histoire culturelle, la lutherie électronique / numérique n’a pas attendu Detroit, Prince ou les clubs pour tonner.

              • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 15 janvier 2014 19:40

                La musique électronique est antisémite aussi ?  smiley


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 15 janvier 2014 20:11

                  Le « Quenellotor » est un nouvel orgue de barbarie électronique inventé par un franco-camerounais,et qui fait le son « ouille » sur cinq octaves .
                  Certains bidouilleurs israeliens en ont déjà fait une version qui fait « heil ».


                • foufouille foufouille 15 janvier 2014 19:57

                  ça me fait plutôt penser a boum boum, ein zwei drei .........
                  chacun ses goûts en boum boum


                  • neurone 15 janvier 2014 22:16

                    ../..

                    Dans le registre de l’article : il y aussi tout le mouvement ’chillout" (popularisé av. Buddha Bar, Pompugnac et autres DJ de la place électro...) une petit trouvaille à 18’400 vues : http://www.youtube.com/watch?v=ZnkmCgFEmMM : plaisir des yeux & des oreilles !!!

                    ... de manière plus générale, les aficionados, qui pour écouter une chaine radio avec les différents courants Zélectronique sur le canal http://di.fm

                    Bonne écoute, a tous - Neurone.

                    Ps : et super bravo à Shazam Ze logiciel audio de reconnaissance !!!


                    • Antoine 15 janvier 2014 23:15

                      Surtout dans l’ascenseur, cette soupe me gonfle puisque je ne peux alors fuir aussi vite que je le voudrais !


                      • Brochet Nantua Brochet Nantua 16 janvier 2014 05:58

                        Pour les anglophones : Henri Rollins on rave and modern rock music.

                        http://www.youtube.com/watch?v=AyRDDOpKaLM

                        have fun ;)


                        • Baarek Baarek 16 janvier 2014 09:44

                          Bonjour,

                          La musique électronique est à l’image de notre monde actuel, facile, rapide, sans passion...

                          Néanmoins, certains artistes, parviennent à élaborer un concept, et à le sublimer. On ne peut décidément pas dire que tout est à jeter dedans. Beaucoup d’artistes que vous évoquez dans votre tribune sont effectivement talentueux. La musique électronique se vit, je suis bien d’accord. Et je trouve personnellement qu’elle produit de très bonne musique d’ambiance, pour les films par exemple.

                          Son côté sauvage lui peu aider à l’immersion dans un jeu vidéo (Je pense à Electronic super joy). Il est très intéressant de penser au contraste qui est employé lors de la fusion des gens classiques et électronique.

                          Vous finissez votre texte en parlant de la consommation de drogue vis à vis de ce genre de musique. La je me demande bien pourquoi vous en parlez, tous les autres genre aussi ont eu de pareils péripéties. (Opium pour le classique, cannabis reggae, lsd rock...)

                          Cordialement.

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Foaly


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