A chaque Jogging, à chaque réunion où il y a plus de trois chefs d’état, à chaque promesse, notre Kaiser nous dit que c’est historique. Mais pour le coup on est certain que le « volontarisme » du Prince des Ténèbres est efficace. Se croire au-dessus des contraintes dire que l’on peut tout du moment que la volonté est là, abuser du pouvoir pour le prouver, dire qu’on est le meilleur et a contrario que la majorité des autres sont tour à tour ou ensemble des nuls c’est le bréviaire médiatique de celui qui fait le job de président.
La Caisse des Dépôts et de Consignation existe depuis 1806. Elle a traversé les guerres (1870, Indochine, Algérie)) dont deux mondiales (14/18 et 39/45), la méga crise de 1929, les deux chocs pétroliers sans jamais avoir été en pertes. Elle n’aura pas résisté à Sarkozy.
La perte de 1,8 milliards d’euros de la CDC, une première depuis près de 200 ans, d’un organisme qui n’a jamais été en déficit depuis qu’il a été créé, a subi la conjonction de plusieurs phénomènes :
- l’appétit des politiques pour utiliser son pactole
- la crise financière
- le « volontarisme » de Sarkoko, le Financeur International avec l’argent des autres, qui mesure sa puissance au nombre de gardes du corps qui l’entourent, aux invitations des milliardaires, aux CRS dans la rue pour ses meetings et à l’abus de pouvoir qu’il exerce sans arrêt
La vocation de la CDC est tout autre que celle de prendre des participations. Plutôt que de créer un établissement à cet usage, notre Kondukator a puisé sans gêne au détriment de la fonction principale de cette CDC qui est le bien de la nation par le financement d’infrastructure et de logements. Et cela aura des conséquences.
Au lieu de faire un grand emprunt européen pour financer le plan de soutien, notre Economiste a plongé sa main dans le coffre fort de la CDC dont les fonds ont un tout autre usage. D’abord 43 milliards pour les banques privées.
Puis il y a Dexia qui a annoncé plus de 3,2 milliards de pertes : 2 milliards de la CDC
C’est le FSI auquel la CDC doit apporter 10 milliards. 3 milliards en cash et le reste ? Il faut trouver d’où vient la vente des bijoux de famille comme les 35 000 logments de sa filiale Icade, et au plus mauvais moment. Or cela pose un assez grave problème. Pour trouver des sous que notre Lider Massimo dépense sans compter on tape dans le logement social et si la CDC récupère 2,69 milliards à un prix élevé, les sociétés qui vont racheter (HLM) vont devoir soit en répercuter le prix par les loyers soit faire des pertes. C’est à dire que la CDC à cause de l’inconséquence majeure et permanente de celui qui a le job au château, va faire payer aux plus pauvres le financement des ceux qui ont joué au casino de la finance, alors qu’il aurait fallu avec réflexion et concertation trouver le moyen que les joueurs soient les payeurs. Il faut bien insister sur le fait que la CDC est le numéro un des financeurs du logement social. On se sert donc de cet établissement à vocation d’utilité générale pour satisfaire aux caprices du Volontariste Universel. Et il faut aussi remarquer qu’un seul, notre Unique, réussit le tour de force que tous les autres acteurs qui ont du pouvoir dans la CDC (représentant du parlement, du Conseil d’Etat, de la cour des comptes, de la CCI, le directeur du trésor) y compris son directeur qui est inamovible pour cinq ans, plient devant lui.
Voilà comment gouverne le Governator : il décide tout seul dans son coin, puis ensuite abuse de son pouvoir pour tenter de trouver une solution fût-elle une catastrophe du moment que ce qu’il a décidé soit historique selon ses propres termes, alors que souvent cela n’est rien d’autre qu’anecdotique ou alors ce sont les conséquences qui elles sont historiques. Les exemples sont innombrables comme la suppression de la publicité à France Télévision, la suppression de la Taxe Professionnelle, les 2 milliards de Dexia. N’ayant aucun plan à long terme mis à part deux points précis : la sauvegarde des riches et l’utilisation de la sécurité comme arme électorale, tout le reste réagit au gré du vent, des sautes d’humeur, des sondages. Edgar Faure disait que ce n’est pas la girouette qui tournait mais le vent, notre Guide fait plus fort, il transforme tous les vents en tempête tropicale.
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Les malheurs de la Caisse des Dépits et Consternations n’empêcheront malheuresement pas la presse people de vanter les hauts mérites du co Prince du paradis fiscal d’Andorre et du co chef de l’UMP.
« Sarkoco rico au Costa Rica » ou « Sarkococo chez les Ricains »et la croisière de nouveau s’amuse !
Au delà du rouleau compresseur médiatico-politique,des « envolées » de Sarkozy et des godillots de l’UMP qui la main sur le coeur vous assurent et vous jurent que la « moralisation du capitalisme » est en route...la réalité comme quoi rien ne change est plus qu’une évidence ! Dernier exemple parmi des centaines... A.Orsatelli,ex-patron de Natixis,responsable de la perte de 2,8 milliards d’euros et de la suppression de 1 250 emplois a empoché 1,8 millions d’euros !!! Officiellement il a démissionné le 14 février 2008...pourtant ,à la lecture du rapport annuel de la banque,il a été « remercié » et son « préavis » a pris fin le 21 janvier 2009.Il a continué a percevoir son salaire fixe ( sans travailler ) de 450 000 euros annuel plus une indemnité pour « préjudice » ( il faut oser !!! ) de 1,35 millions d’euros.
Mais comme le dit l’inénarrable Parisot il y a « une grande souffrance psychologique chez un patron qui doit licencier du personnel. »C’est cher payé la thérapie d’un psychanaliste !!! Quand au licencié lui...il nage dans le bonheur !!!
Et çà continue...le gavage intensif ( ou « La Curée » roman de Zola sur la bourgeoisie montante ) des dirigeants du Cac 40 n’arrête pas. On apprend que A.Lauvergeon,Pdg d’AREVA,a vu son salaire fixe grimpé de 33% en 2008,soit un total annuel de 918 616 euros ( à ce revenu « minimum » il faut ajouter 149 124 euros de jetons de présence dans plusieurs C.A. ) alors que le résultat de l’entreprise a chuté de 21% !!! N.Sarkozy,le calife des califes,déclarait le 1er avril ( était-ce une bonne blague ? ) au « Washington Post » : « Ce que le monde attend de nous c’est que nous recontruisions,ensemble, un capitalisme rénové,mieux régulé,plus moral et plus solidaire. »
Il est vrai qu’associer au mot « capitalisme »...« régulé,moral et solidaire » relève d’une grosse farce pour naifs !!!
Avant de vous montrez si affirmatif et si dédaigneux vous feriez bien de vous renseigner quelque peu. Sarkozy est responsable des pertes de la CDC et je vais vous le prouver. En effet la majeur partie des pertes est due à deux investissements : Eiffage et Dexia, or c’est sur l’ordre de Sarkozy que la CDC a investi dans DEXIA (2 milliards). La CDC n’a aucune vocation a sauvé des banques de la perdition. Sa vocation c’est l’investissement à long terme et non de jouer aux pompiers. Il fallait pour cela créer une structure d’Etat adossée à un prêt.
Et cette information est donnée dans l’article pour Dexia . Voici ce qu’en écrit le Figaro et vous verrez que j’ai parfaitement raison. Pour l’ensemble des pertes du portefeuille qui représentent 3 milliards, 921 millions sont dus aux participations boursières mais l’essentiel à Dexia et Eiffage c’est à dire plus de 2 milliards (s’il n’y a qu’1,5 milliards de pertes c’est parce qu’il y a des bénéfices par ailleurs) : (’Figaro article cité) 921 millions d’euros parmi ces 3 milliards proviennent du portefeuille d’action de la CDC et 2,082 milliards sont la conséquence de ses participations dans Dexia (à hauteur de 17,6%) et dans BTP Eiffage (à hauteur de 20,1%).
Alors avant de jouer au donneur de leçons renseignez vous plus avant et lisez les articles associés. Dexia est de la responsabilité entière de Sarkozy qui a joué au sauveur du monde belge. Quant à Eiffage c’est sur ordre de Sarkozy avec l’intervention du fameux monsieur Pérol que la CDC a pris cette participation. En voici la preuve : Alors qu’un conflit oppose le groupe français Eiffage à la firme espagnole Sacyr, qui contrôle 33,32% de son capital, le secrétaire général adjoint de l’Elysée, François Pérol, ancien associé-gérant de la banque Rothschild, a finalisé un « deal » avec les Espagnols pour que leur participation soit rachetée par des investisseurs, dont la Caisse des dépôts et consignation (CDC). Cette interférence de l’Elysée dans une affaire privée – que l’intéressé conteste – peut susciter une controverse identique à celle qui a eu lieu autour d’EADS.
C’est une interférence élyséenne qui risque de faire des vagues. Alors qu’un conflit juridique oppose depuis près de deux ans le groupe français Eiffage à la firme espagnole Sacyr, qui contrôle 33,32% de son capital, le secrétaire général adjoint de l’Elysée, François Pérol, ancien associé-gérant de la banque Rothschild, s’est placé depuis plusieurs mois au cœur des tractations entre les deux sociétés.
Vous avez peut-être manqué aussi l’épisode tonitruant où Sarkozy a dit que la CDC devait être le bras armé de la France dans les investissements. . Et si vous retirez les 2 milliards de ces deux investissements demandés par l’Etat c’est à dire 2 milliards de pertes la CDC aurait fait 500 millions de bénéfices, et ce malgré la crise, et ce malgré les 900 millions de moins value de son portefeuille autre que les investissements ordonnés par le Kondukator. Donc Sarkozy est entièrement responsable des pertes de la CDC.
Vous voulez avoir raison, grand bien vous fasse. Cependant plusieurs raisons :
1- la vocation de la CDc n’est pas de prendre, n’a jamais été de prendre des participations pour sauver les banque (Dexia). Cela ne ait pas partie de ses attributions. Elles doit prendre des participation non pour sauver mais pour développer à long terme. La preuve en est malgré la baisse de la bourse les provisions pour ce portefeuille sont nettement inférieures à celle de DEXIA et Effiage. En revanche c’est la volonté de Sarkozy d’utiliser cette société pour en faire une sorte de fonds souverain à la française.
2- votre argument comme quoi tant que ce n’est pas vendu cela ne compte pas. Je vais vous faire deux réponses : a- c’est la règle comptable et ce sont des pertes et la provision pour dévalorisation d’actifs qu’ils soient boursiers ou autres (stock) font partie de la vie économique et malgré ces provisiosn autre fois (la bourse a aussi baissé en 2007, c’est la première fois à comptabilité égale. b- si ela n’avait pas tant d’incidence expliquez moi pourquoi il a fallu recapitaliser des banques qui ont fait elles aussi des pertes virtuelles et non réelles. Ensuite, je ne sais si vous avez dirigé une entreprise, mais si vous l’avez fait j’aimerais savoir comment vous pourriez, dans une situation normale, même pas en matière de crise internationale, aller négocier un prêt avec un bilan avec des pertes et allez lui expliquer à ce banquier que ce n’est pas grave que ce n’est que virtuel. Et pour preuve, les milliardaires russes se sont développés par des emprunts auprès des banques, emprunts cautionnés par les portefeuilles boursiers. La bourse de Moscou a perdu 85 %. Les banques ont réclamé immédiatement les remboursement entraînant des faillites en cascade. Mais vous qui êtes si fort vous auriez réussi à les convaincre que finalement ce n’est as grave tant que les actions ne sont as venus c’est du virtuel. En fait vous défendez ce système virtuel. Vous faites parties de ceux qui expliquaient que la crise virtuelle n’entraîneraient pas la crise financière qui n’entraînerait pas la crise économique.
1- je ne parle pas au nom du Moudem comme vous dites avec autant d’humour
2- je vous conseille de lire la page de garde de la CDC cela vous instruira les quatre vocations : a- partenaire des collectivités locales (pas le genre investissement de pompier) b - financement du logement social (pas vraiment genre investissement pompier) c- gestionnaire de référence épargne retraite fonds protégés par la loi (pas vraiment genre investissement pompier) et d- grand investisseur institutionnel à long terme (pas vraiment genre investissement pompier). Vous vous enfoncez
3- c’est justement ce que je reproche à Sarkozy d’utiliser cet organisme pour autre chose que ce pour quoi il est fait
4- Eiffage n’a rien à faire comme investissement d’Etat. vous auriez dû lire de près qu’il y a eu une action en justice pour dénier à l’Etat à entrer dans un établissement privé. C’est une action anticoncurrentielle qui en plus pour l’instant est extraordinairement perdant
5- si vous parler de virtuel puisque vous dîtes que ces pertes ne sont que virtuelles or je vous a démontré que même avec des pertes qui ne sont pas constater mais simplement virtuelles on peut non seulement ne pas trouver de prêt à son besoin mais qu’en plus on peut faire faillite. Et votre argument est de dire que comme ces participations ne sont pas vendues c’est du virtuel donc ça ne compte pas. ce qui est évidemment faux. Cela compte et cela est comptabilisé et cela a d’énormes incidences.
6- pour Dexia il y avait d’autres solutions, ce qui du reste a été mis en place : un financement par le marché, l’Etat servant d’intermédiaire. L’etat emprunte et reprête. c’est exactement ce mécanisme qui a été fait ailleurs. Il y a d’autres possibilités comme la Berd.
7- vous faites le beau pour paraître juste et bon, celui qui fait de la bonne opposition cependant vous insultez copieusement Sarkozy et vous le traitez de nain quelque chose. Alors là à propos d’argument nul celui-là se pose là. A votre différence je ne prend jamais son physique, mais jamais pour cible. Je ne l’insulte jamais. Je ne m’attache qu’aux faits et à ses traits de caractères. Son égocentrisme, ses colères, sa lâcheté, son bling bling, ses abus de pouvoir, son amoralité. Mais jamais d’insulte. Alors j’aimerais bien savoir lequel est le plus médiocre en matière d’opposition.
Capital investissement régional et capital risque : CDC Entreprises CDC Entreprises met en œuvre le programme d’investissement d’intérêt général mené par la Caisse des Dépôts depuis 1994 sur les deux segments du marché qui nécessitent d’être développés et confortés : le capital investissement régional et le capital risque technologique. CDC Entreprises joue un rôle pivot dans le nouveau dispositif France Investissement mis en place en novembre 2006 avec les pouvoirs publics, qui vise à apporter 2 Md€ de fonds propres aux PME sur 6 à 8 ans. CDC Entreprises est l’outil de mise en œuvre de cette politique, qui couvre, sur l’ensemble du territoire, tout le spectre du capital investissement depuis l’amorçage technologique jusqu’aux petites transmissions.
Capital développement et LBO : CDC Capital Investissement CDC Capital Investissement développe les activités concurrentielles sur deux segments du marché : les LBO et les opérations importantes de capital développement. Avec 1,6 Md€ d’actifs sous gestion, CDC Capital Investissement participe en majoritaire ou en minoritaire à tout financement en fonds propres des entreprises de moins de 1 Md€.
C’est bien ce que je dis : ni Eiffage ni DEXIA ne correspondent à ces deux critères. Je conteste donc que la CDC soit utilisée aux usages qu’en a fait Sarkozy. Ensuite où dans cet article ai-je dit qu’il ne fallait pas aider les banques ? Je le répète je conteste l’utilisation de la CDC. Et je constate (constate) que c’est la première fois malgré toutes les crises et guerres (une guerre me paraît encore plus grave) que la CDC est déficitaires et ce à cause des actes demandés par Sarkozy. C’est un constat. Et en effet vous insultez mais vous critiquiez ma façon de critiquer sous entendant que la vôtre serait meilleure puisque vous n’aimez pas Sarkozy et que vous disiez que ce n’était pas la bonne solution pour s’en débarrasser. Je pense que l’insulte est bien pire. Et enfin vous vous êtes bien placé en censeur de meilleur aloi que moi ce qui m’autorise à me défendre et à juger votre jugement et à vous retourner la pareille. ceci dit je n’ai rien contre vous. Je me situe au niveaux des arguments et donc ce sont vos arguments et vos écrits ici que je critique. Vous, je ne vous connais pas et ne me permet pas de vous juger intitui personnae.
Vous n’aimez pas Bayrou et vous faites rejaillir ce sentiment sur ce que j’écris et vous jouez - de ce que j’en ressens - à ceux qui pensent que l’opposition doit être politiquement correct c’est à dire qu’on est bien au-dessus de tout cela et que certains arguments des autres (bien sûr) ne seraient pas fond mais seulement de l’antisatkozysme primaire. Genre remarque de Valls et Cie. Mes arguments sont des attaques frontales mais elles ont toujours toujours un rapport avec l’actualité, les faits de Sarkozy et sont fondées, du moins elles sont raisonnées et non une sorte de Lefebvre modémqiue.
Avec plus de 28 millliards de réserve dont 19 au titre de résultats positifs non distribués accumulés fin 2007, plus un notation AAA/Stable/A-1+, je ne vois pas l’intérêt de dramatiser les 1,8 miilards de pertes de 2008.
Le résultat négatif 2008 du groupe de – 1468 M€ porte la marque de l’engagement d’actionnaire de long terme de la Caisse des Dépôts. Il s’explique par des provisions passées sur des titres qui n’ont pas été vendus.
Les fondamentaux de la Caisse des Dépôts demeurent solides avec un résultat récurrent du groupe en progression de 6 % à 1 535 M€.
Hors provisions liées à la crise financière, le résultat récurrent du groupe Caisse des Dépôts, c’est-à-dire le résultat une fois neutralisé l’impact des moins-values provisionnées et des tests de dépréciation, ressort à 1 535 M€ en 2008 contre 1 453 M€ en 2007.
La CDC a donc fait des pertes potenntielles sur des des titres qu’elle détient et qui ont donc fortement été dévalorisés du fait de la crise boursière.
Ce sont des pertes comptables qui correspondent à la loi. Le problème n’est pas le montant mais le double fait :
1- que c’est historique
2- que Sarkozy impose à la CDC ses vues qui ont un impact très négatif (DEXIA, les 43 milliards pour les banques) alors que ces financements devraient fait par d’autres organismes (l’Etat, les banques).
Marianne devient illisible ! Ou plutôt me tombe
des mains, et pourtant je vous dois d’avoir voté oui à la
constitution européenne et Bayrou à l’élection présidentielle.
Mais, depuis l’arrivée de Sarkozy aux affaires, je
m’ennuie. Marianne devient quasiment antisarkozyste
primaire - et Dieu sait que je le crains et le déteste copieusement
-, et il ne pense qu’à ça. Je pense que, devant les débuts d’un
président et de son gouvernement, il convient d’observer avec
distance et objectivité, c’est-àdire sans les préjugés ou les
présupposés qui truffent toutes les analyses.. Pourquoi ne pas
faire une liste de ses promesses, et pointer ce qui est fait et ce
qui ne l’est pas : la fidélité à ses engagements me paraît avoir
une certaine valeur.
Ensuite, on doit analyser ce qui est
fait, et surtout faire des contrepropositions. Je trouve que la
critique, si elle est indispensable, est déprimante quand elle
reste le mode de réaction dominant. Ce que j’attends tout autant
d’un organe de presse, c’est qu’il fasse avancer la réflexion en
faisant des contre-propositions, en portant à la connaissance des
lecteurs des expériences positives conduites en France ou ailleurs
dans tous les domaines. Je reçois à l’instant le dernier
numéro deMarianne : encore Sarkozy en couverture, j’ai eu envie
de le mettre directement à la corbeille. Par ailleurs, je trouve
lassant à la longue les pages « Tu l’as dit, bouffi ! » et « Ils
l’ont fait », peutêtre drôles parfois, mais elles jouent sur
l’émotionnel et ne font guère avancer la réflexion. Bref, je suis
assez déçue et me demande vers quoi me tourner, vos concurrents ne
m’ attirant nullement. Tristement et sincèrement.
Les milliards perdus à des acheter des participations dans
des fonds pas clairs ne sont pas perdus pour tout le monde !L’opacité financière
permet tous les abus.
En pleine crise internationale en janvier 2009 La CDE par le
biais de la CNP achète quoi ?
« A l’international, CNP-Marfin tirera profit des
opportunités de développement du réseau bancairedu groupe Marfin en Europe de
l’Est là où elles seront créatrices de valeur pour les actionnaires. »
Au train où vont les choses les fonctionnaires français ont
du souci à se faire pour leur retraite et les français pour leur épargne qui
risquent de disparaître dans l’escarcelle de la voyoucratie financière
internationale.