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Pourquoi les français, de gauche comme de droite, doivent exiger la VIème République...

http://youtu.be/AYU1z9mWztQ

 2 décembre 1965 (Faire glisser le curseur à 28'40'') 

François Mitterrand : "Le candidat de la Gauche tentera de faire triompher la démocratie sur le pouvoir personnel

 

Ne faut-il pas y voir là l'invitation à ce que l'on appelle maintenant le R.I.P. et la VIème république ? 

Cette actuelle Constitution de 1958 proposée par le Général de Gaulle, qui avait besoin d’un exécutif fort face aux « événements d’Algérie », a été adoptée par référendum puis remaniée en 1962. Elle accorde au Chef de l’Etat des pouvoirs qui n’existent dans aucun autre pays occidental.

 Le « Grand Charles », ayant un sens aigu de l’état que ne posséderont pas certains de ses successeurs, eût été fort avisé de la modifier avant son départ. Entre 1958 et 1981 François Mitterrand, alors candidat, a toujours critiqué les pouvoirs étendus du Président de la République ; les Sénateurs à majorité de droite pendant ses deux septennats ultérieurs se sont toujours clairement opposés à tout changement, raison pour laquelle le président d’alors n’a pu mettre ses idées à exécution. 

 En 2000, ce qu'il est convenu d'appeler (à tort) la "démocratie" française a été encore plus mise à mal : sous la présidence de Chirac (Premier Ministre Jospin), le mandat présidentiel a été ramené de 7 à 5 ans. A priori, un progrès… 

         Cependant, regardons-y de plus près… 

         Paradoxalement, la durée du mandat du P.R. à 7 ans permettait au peuple de sanctionner éventuellement sa politique lors des élections législatives (selon les périodes, tous les 2 ou 3 ans). Ce n’est désormais plus le cas depuis que les deux élections se succèdent ... et que les risques d'avoir une assemblée "godillots", simple chambre d'enregistrement, apparaissent. Constatons que, lors de ces dernières années, 90% des projets de loi (émanant du gouvernement) contre 10% des propositions de loi (émanant des députés) ont été adoptés ! 

         Depuis, il est coutume que le Président demande au pays de lui apporter une majorité aux élections législatives devant se tenir quelques semaines plus tard afin de pouvoir gouverner. 

         Et c’est ici que survient le problème de la séparation des pouvoirs. 

        Depuis les élections législatives de 2012, il convient de se poser la question essentielle :

         L’Assemblée Nationale ne sera-t-elle qu’une chambre d’enregistrement comme elle l’a été précédemment ?

         Il est urgent d'abandonner ce régime présidentiel conférant au Chef de l'Etat des pouvoirs tellement étendus que les hommes politiques de gauche comme de droite l'apparentent à une Monarchie absolue, comme ci-dessous Alain Minc.

 

                                                                                                                                                                                            Passer à un régime parlementaire avec un Premier ministre chef de l’exécutif et un président de la république réduit, comme en Allemagne ou en Italie, à un rôle moral de garant des institutions, serait déjà un net progrès. 

         Précisons : un Premier ministre directement issu du résultat de l’élection majeure, les législatives.

         Des législatives qui devraient en outre revenir, sinon vers la proportionnelle intégrale, du moins vers une dose significative d’au moins 33 % afin que les diverses tendances du pays soient mieux représentées et ce, sans courir le risque de revenir au régime instable d'assemblées de la IVè.

         Afin que cesse cette sinistre farce : un Président de la République, qui conduit en réalité la politique du gouvernement comme nous l’avons constaté avec Nicolas Sarkozy, et qui est donc, quoiqu’en dise hypocritement la « constitution », le Chef de l’Exécutif, avec comme super fusible le premier ministre, seul responsable avec son gouvernement devant l’Assemblée qui peut les renverser par une motion de censure, le Chef de l’Etat restant, lui, inattaquable. Quid du principe du contre-pouvoir ? 

         Nous avons présentement affaire dans ce pays à un régime monarchique absolu masqué, la seule différence avec l’Ancien Régime étant que le peuple élit son monarque tous les 5 ans sur un discours de politique générale le plus souvent non tenu, le vieil adage « les promesses n’engagent que ceux qui y croient  » restant d’actualité.

 

        Rappelons que dans les monarchies parlementaires actuelles (Grande-Bretagne, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Suède, Danemark…), le chef du gouvernement est nommé par le Parlement et responsable devant lui. C’est lui qui conduit la politique du pays et, en cas de manquement, le parlement peut le renverser par une motion de censure, le monarque se réduisant à être le représentant de l'État au titre de Chef de l'État et le garant de la continuité des institutions.. 

        Quant aux législatives, elles devraient revenir, sinon vers la proportionnelle intégrale, du moins vers une dose significative d’au moins 33 % afin que les diverses tendances du pays soient mieux représentées et ce, sans courir le risque de revenir au régime instable d'assemblées de la IVè et que soit instauré lemandat unique pour les parlementaires afin que ceux-ci puissent contrôler le gouvernement et enquêter sur les dysfonctionnements de l’administration sans avoir à craindre pour leur intronisation aux élections suivantes au sein du parti.

       A propos du 3è pouvoir, l’indépendance de la Justice, il serait judicieux d’élire le Garde des Sceaux au suffrage universel et ce, avant tout début de campagne présidentielle ou législative afin que l’électorat ne soit influencé. Une réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature offrant  la garantie d’un organisme réellement indépendant voudrait que les magistrats y soient minoritaires afin d’échapper aux toujours possibles problèmes de copinage, la question à résoudre étant de trouver les autres membres échappant à toutes influences et lobbying. 

       Nous ajouterons qu’il serait souhaitable que le CSM s’affranchisse du rôle consultatif qu’il a eu jusqu’ici quant à la nomination des membres du Parquet pour arriver à un rôle décisionnaire pour les dits membres ainsi que pour les magistrats du siège en raison du principe de la séparation des pouvoirs comme réclamé par le Syndicat de la Magistrature.

       On pourra ajouter finalement le 4è « pouvoir », les médias, qui serait effectif s’il n’était soumis aux censures des propriétaires de journaux, souvent proches de la finance….Des journaux télévisés offrant une information de qualité, non tronquée, devraient constituer un minima sur les chaînes de télévision publiques. 

      Rappelons que, curieusement, les USA (et le monde anglo-saxon plus généralement) semblent s’être affranchis en partie de cette censure.

 

      Quatre idées fortes supplémentaires à retenir :

-Mandat non renouvelable. 

-Non-cumul des mandats.

 -Compte-rendu à la population, à mi-mandat, et sanction aux manquements aux engagements (les fameuses " professions de foi) pris lors de l'élection. 

 -Un Référendum d'Initiative Populaire, comme il en existe dans certains pays européens comme la Suisse, soumis à un certain nombre de pétitions préalables, est indispensable pour redonner la voix au peuple.

 

Ex. :Art. 138 Initiative populaire tendant à la révision totale de la Constitution Suisse

1) 100 000 citoyens et citoyennes ayant le droit de vote peuvent, dans un délai de 18 mois à compter de la publication officielle de leur initiative, proposer la révision totale de la Constitution.

2) Cette proposition est soumise au vote du peuple.

 

Commentaire : La population de la Suisse se montant à près de 9 millions d’habitants, ramené à notre pays il faudrait, proportionnellement, 500.000 signatures….

 

       Et lorsque les « intellectuels » évoqués en début d'article se proposaient d’aller interpeller les parlementaires, pourquoi n’ont-ils pas rappelé à la population qu'il était de son devoir de le faire également, par le biais si possible d'associations citoyennes ? En république, il n'existe en théorie aucun "super citoyen" et chacun a le droit et le devoir de s'exprimer. (ce que nous préconisions il y a quelques mois) :

       Le député devenu, par la voie des urnes, officiellement le représentant des citoyens de sa circonscription a non seulement des attributions mais aussi des devoirs : 

       1) Il vote les lois

       2) Il interroge directement les ministres, soit oralement (questions au gouvernement, questions orales sans débat, soit par écrit : 13 à 15 000 questions sont publiées chaque année au Journal officiel.

       3) Avec ses pairs, par une motion de censure,(nécessitant la majorité absolue soit 289 voix), il peut renverser le gouvernement.

       4) Il est tenu d'animer le débat politique dans sa circonscription avec tous les habitants. Il est l'acteur principal du débat démocratique quotidien sur le plan local. 

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/travail_depute.asp

 

          Problème : tout le monde sait parfaitement, que le député, une fois élu, de quelque bord qu’il soit, ne tient plus de grandes réunions où l’électeur puisse l’interpeller sur ses interventions au Palais Bourbon et lui rappeler le cas échéant le rôle de l’Assemblée Nationale dans le contrôle du Pouvoir exécutif.

         Ni l'UMP ni le PS ne souhaitent rappeler cette obligation essentielle au peuple normalement souverain puisque ce sont toujours ces deux partis qui sont élus alternativement : sur ce point constitutionnel, ils s'entendent comme larrons en foire, tenir la population à l'écart du débat démocratique, le rôle du député, véritable potiche de l'exécutif, se bornant à étrenner le nouveau pont local ou la nouvelle école en coupant le ruban symbolique. 

 

           Et c'est bien là que le bât blesse !

Organiser des réunions publiques tous les ...5 ans lorsqu'on est candidat ne suffit pas !

         Tant que le citoyen, quelle que soit son appartenance politique (sauf à accepter le risque d’être infantilisé et irresponsabilisé) ne le rappellera pas à ses devoirs, tant qu'il continuera, ignorant ses propres responsabilités et pouvoirs, de râler au café du commerce ou, mieux, je le concède, de se perdre en discussions (stériles car n'aboutissant sur aucune action) sur certains forums, pourquoi voulez-vous que ce parlementaire aille se mettre en position difficile devant une foule d'anciens électeurs qui pourraient lui rafraîchir la mémoire ?

         Il est du devoir du député, représentant du peuple qui l'a élu, de rendre compte dans sa circonscription et d'accepter le débat contradictoire en réunions publiques et ce, tout au long de son mandat !

 

          Il est du devoir du citoyen de le lui rappeler en formant si possible, afin d'avoir plus de "poids", des associations citoyennes locales, chaque membre :

1)Lui envoyant un même courrier email (qui aura été préalablement adopté en assemblée) avec CC à la presse locale.

2) En cas (probable) de non-réponse, en allant l'interpeller poliment mais fermement à sa permanence par groupes de quatre ou cinq et ce, régulièrement. Ces quatre ou cinq personnes seront différentes, si possible, chaque fois, ce qui ne devrait pas poser problème quand on sait combien d'électeurs comptent une circonscription.

 

L'événement finira fatalement par être rapporté dans la presse locale ou régionalece qui est le but : faire entendre la voix du citoyen. 

 

          Et que résonnent constamment à leurs oreilles ces paroles de Danièle Mitterrand :

 En France on élit et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. Est-ce la démocratie quand après avoir voté nous n’ayons pas la possibilité d’avoir de l’influence sur les élus ?

 


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26 réactions à cet article    


  • Guy BELLOY Guy BELLOY 21 mai 2013 14:17

    La 6ème a été demandée par A.Montebourg et Benoit Hamon,Emmanuel Maurel , le FDG. ; le RIP a été demandé par NDA ; si on ne rassemble pas les français sur un projet de constitution où ils peuvent s’exprimer, on n’en sortira pas. Vous remarquerez que mon propos concernait uniquement ce changement qui serait déjà un grand pas en avant. Ensuite, en ce qui concerne le programme et les choix sociétaux, ce serait à tous les français d’en débattre et d’en décider.


     Tant que les citoyens à l’esprit ouvert se cantonneront strictement aux programmes des partis quels qu’ils soient, les français resteront divisés et un climat préjudiciable d’incompréhension voire de haine s’installera.

    J’ai déjà pensé à écrire un florilège reprenant toutes les bonnes idées qui se trouvent dans certains partis et qui aurait des chances de rencontrer l’adhésion populaire


    • vesjem vesjem 21 mai 2013 20:51

      très bon .


    • agent orange agent orange 21 mai 2013 15:27

      Le président de la république ne décide plus grand chose. C’est Bruxelles who call the shots...

      Ne mettons donc pas la charrue avant les boeufs. Commençons par abroger le Traité de Lisbonne !



      • Gontran Gontran 21 mai 2013 15:44

        Un Référendum d’Initiative Populaire (dans une sixième république ou non) pourrait contraindre nos dirigeants à abroger ce traité. Je ne vois pas de façon plus réaliste à court ou moyen terme d’arriver à ce résultat.


      • Guy BELLOY Guy BELLOY 22 mai 2013 14:28

        @agent X « ne mettons pas la charrue avant les boeufs »



        C’est exactement ce que je pensais de votre propos ; tant que le peuple ne pourra s’exprimer, la Finance régnera sur l’Europe.

      • Guy BELLOY Guy BELLOY 22 mai 2013 14:55

        @Agent orange « c’est Bruxelles who call the shots »


        Plutôt qu’essayer de « vous la péter » sur l’expression anglaise, vous devriez d’abord soigner le fond du raisonnement avant la forme. 

        D’autant plus que la forme elle-même n’y est pas. 

        « which callS the shots » serait plus correct. Don’t you think so ? 

      • agent orange agent orange 22 mai 2013 20:22

        Frankly, cherry picking on a spelling mistake I may have done, is a pretty lame argument, mate. 

        What a waste of time. Stop talking non sense.

        PS : I maintain the cart shouldn’t be put before the horse when it comes to a new constitution.
        Let’s get out of the EU first.


      • Gontran Gontran 21 mai 2013 15:47

        Un RIP bien pensé (avec un seuil de déclenchement suffisamment bas) semble être la clé pour réformer efficacement nos institutions. Le peuple pourrait commencer à exister en tant que contre-pouvoir, et pourquoi pas, au fil des référendum, commencer à mettre en place un début de souveraineté.


        • Guy BELLOY Guy BELLOY 22 mai 2013 14:30

          @Gontran


          Merci pour votre clairvoyance...

        • Nicolas_M bibou1324 21 mai 2013 17:05

          En ce qui me concerne, qu’on soit en démocratie, en oligarchie ou en monarchie, je m’en fiche complètement. Les gens ont tellement rien à faire qu’ils se passionnent à quelque chose d’aussi ennuyeux que la politique, où le commun des mortels n’est de toute façon que spectateur, y compris dans une vraie démocratie ?


          Oui, ce que cet article dénonce est exacte, nous sommes actuellement en oligarchie, le peuple n’a pas son mot à dire dans les décisions politiques. En quoi les décisions politiques affectent-elles nos vies de tous les jours ? Les régimes n’influent pas ni sur nos amitiés, ni sur notre façon de vivre, ni sur rien qui a de l’importance.

          Il suffit de voir la Belgique, lorsque tout régime a disparu et que seules les affaires courantes ont été traitées, le pays s’est relevé. AUCUNE décision politique n’a été prise pendant plus d’un an. Le pays n’est jamais mieux allé.

          Je ne veux pas d’une n-ième république. Je veux la suppression de la notion de pilitique, d’état et de pays, vide de sens

          • Hireche 21 mai 2013 18:03

            La Constitution de la Ve république n’est pas parfaite j’en conviens aisément. Mais croyez-vous vraiment qu’aujourd’hui, le président a trop de pouvoir ?? Bien sûr que non, c’est tout le contraire ! Les pouvoirs du président ont été volé par l’Union Européenne et les technocrates non élus de bruxelles ! Ce qui est urgent est d’abord de sortir des traités européens qui priment sur notre constitution et tuent notre industrie, notre agriculture, notre modèle social etc. Cela passera forcemment par la sortie de l’UE (car une autre europe à 27 est impossible, 30 ans que l’on nous fait croire au mythe de « l’autre europe »). Lorsque nous seront sorti de l’UE et auront enfin récupéré la souveraineté du peuple, alors nous pourrons réfléchir à une 6e république qui serait meilleure que la 5e. Mais dire qu’il faut faire la 6e république aujourd’hui est incohérent, c’est mettre la charrue avant les boeufs !


            • Guy BELLOY Guy BELLOY 22 mai 2013 14:26

              @Hireche "c’est mettre la charrue avant les boeufs !


              C’est exactement ce que je pensais de votre propos ; tant que le peuple ne pourra s’exprimer, la Finance régnera sur l’Europe.

            • Peretz1 Peretz1 21 mai 2013 20:05

              Une Constitution de réelle démocratie est lisible sur : www.citoyenreferent.fr. Et 110 nouveaux articles : www.voiescitoyennes.fr Bon courage ! À ne pas mettre dans les mains des députes !


              • louphi 21 mai 2013 21:52

                Guy BELLOY

                « Pourquoi les français, de gauche comme de droite, doivent exiger la VIème République… »

                La réponse à cette question est simple et évidente. La voici.

                Les français de gauche, c’est la bourgeoisie de gauche. Les français de droite, c’est la bourgeoisie de droite. La république bourgeoise, la maison commune, étant ravagée par la crise du capitalisme qui ne fait et ne fera que s’amplifier, il faut dès à présent désamorcer la révolte du prolétariat, la révolte des esclaves, qui ne manquera pas d’éclater top ou tard risquant d’aboutir à la révolution communiste de type bolchevique léniniste-staliniste.

                Le seul moyen de sauver la baraque commune c’est de rafistoler, et de badigeonner. On l’a toujours fait en pareilles circonstances. On avait commencé par la 1ère république, on était passé à la 2ème, puis la 3ème, puis le 4ème, puis la 5ème. L’actuelle 5ème étant branlante, il n’y a qu’à passer à la VIème république et ainsi de suite. Et le tour est joué pour stériliser le prolétariat pour encore un bon bout de temps.



                • Guy BELLOY Guy BELLOY 22 mai 2013 14:21

                  @LOUPHI


                  Relisez l’article autant de fois que nécessaire et surtout réfléchissez !  smiley 

                • soi même 22 mai 2013 01:16

                  Quand un qui ne veux pas pensé, avant de pensé à la 6ème, assurons nous d’être sortie du guêpier de UE.
                   Après on aura tous le loisir de réfléchir sur sa modalité.


                  • Relladyant Relladyant 22 mai 2013 10:47
                    Cet article est du détournement d’attention, il est bien beau de nous expliquer les excés de la Véme République quand dans la réalité, depuis longtemps, il ne reste plus rien de la Véme République et notre souveraineté et a Bruxelles entre les mains de Commissaires, cela l’auteur n’en dit pas un mot. Vous pouvez faire un VIeme, VIIeme ou LXIIeme Republique, tant que les politiques economiques, budgetaires et de plus en plus, geopolitiques, viendront de Bruxelles, il y aura un probleme.

                    PS : Mitterrand voulait le pouvoir du peuple contre le pouvoir d’un seul ? Dans les faits, le seul a s’etre retires un référendum perdu, c’est de Gaulle, pas Tonton... Tonton lui gardait le pouvoir meme avec Chirac Premier Ministre, ce qui, soit dit en passant, contredit la these du monarque avec un Premier Ministre fusible.

                    • Guy BELLOY Guy BELLOY 22 mai 2013 14:11

                      @relladyant : qui représentez-vous pour débiter de telles sornettes ? 


                      Bien sûr que la politique budgétaire est décidée à Bruxelles mais parce que ce gouvernement comme le précédent l’accepte ! Les traités, ça peut se détricoter (voyez les menaces de la G.B. qui parle de filer ...à l’anglaise. Nous ne pourrons retrouver un minimum d’autonomie que par un changement de constitution avec l’appui de la majorité des citoyens.

                      Sinon que proposez-vous ? L’inaction qui mène tout droit à l’abîme ?

                      Votre défaitisme est largement suspect...

                    • Relladyant Relladyant 22 mai 2013 13:28

                      RIP par ci, RIP par la, votre referendum ne servira pas a grand chose puisque de toute facon les resultats des referendums, eh bien nos dirigeants s’en fichent.


                      Nous avons donc affaire a des clowns demandant le droit de faire des referendums, c’est a dire demandant le droit d’ouvrir leur gueule plus souvent mais surtout pas de revendiquer le droit qu’on les ecoute.

                      Entre le droit de faire 50 autres referendums qui seront violés par les dirigeants, et le droit de faire UN referendum dont le resultat serait appliqué (Lisbonne), mon choix est vite fait...

                      • Guy BELLOY Guy BELLOY 22 mai 2013 14:17

                        Nous avons donc affaire a des clowns demandant le droit de faire des referendums

                        Vous parliez de clowns ?   smiley

                        Bizarre votre dernière phrase en guise de conclusion...

                      • Gontran Gontran 22 mai 2013 16:55

                        Pourquoi choisir ? Exigeons le droit de faire autant de référendum que le peuple le juge nécessaire. Et si le pouvoir ne respecte pas la décision populaire, le peuple peut déclencher un référendum sur la révocation des dirigeants en place et l’organisation d’élections prématurées. 

                        C’est une clé indispensable pour commencer à mettre en place une souveraineté populaire, ce n’est pas un hasard si on rencontre cette pratique dans toutes les démocraties directes ou semi-directes depuis l’antiquité. 


                      • louphi 22 mai 2013 15:22

                        Guy BELLOY


                        « @LOUPHI Relisez l’article autant de fois que nécessaire et surtout réfléchissez ! »

                         

                        C’est à vous de relire votre propre article autant de fois que nécessaire et de réfléchir ! Si vous n’y parvenez pas, en voici le résumé.

                        Vous prônez l’abandon de la Ve république et le passage à la VIe république. Voici vos propres termes et vous corrigerez si je me trompe, mais je n’ai fait que copier et coller :

                        « Il est urgent d’abandonner ce régime présidentiel conférant au Chef de l’Etat des pouvoirs tellement étendus que les hommes politiques de gauche comme de droite l’apparentent à une Monarchie absolue, comme ci-dessous Alain Minc. (…) Passer à un régime parlementaire avec un Premier ministre chef de l’exécutif et un président de la république réduit, comme en Allemagne ou en Italie, à un rôle moral de garant des institutions, serait déjà un net progrès. »

                        Et vous complétez les bases de votre VIe républiques par quatre idées fortes :

                        « Quatre idées fortes supplémentaires à retenir : -Mandat non renouvelable. -Non-cumul des mandats.-Compte-rendu à la population, à mi-mandat, et sanction aux manquements aux engagements (les fameuses « professions de foi) pris lors de l’élection. -Un Référendum d’Initiative Populaire, comme il en existe dans certains pays européens comme la Suisse, soumis à un certain nombre de pétitions préalables, est indispensable pour redonner la voix au peuple. »

                        Voilà la réponse finale que vous avez apportée à la question que vous vous êtes posée pour vous mettre en devoir d’expliquer : « Pourquoi les français, de gauche comme de droite, doivent exiger la VIème République… ».

                        C’est parce que votre réponse à votre propre question est réponse convenue de la bourgeoisie que j’apporte la réponse des masses laborieuse. Et cette réponse des masses laborieuses à votre question, la voici que je répète.

                        Les français de gauche, c’est la bourgeoisie de gauche. Les français de droite, c’est la bourgeoisie de droite. La république bourgeoise, la maison commune, étant ravagée par la crise du capitalisme qui ne fait et ne fera que s’amplifier, il faut dès à présent désamorcer la révolte du prolétariat, la révolte des esclaves, qui ne manquera pas d’éclater top ou tard risquant d’aboutir à la révolution communiste de type bolchevique léniniste-staliniste.

                        Le seul moyen de sauver la baraque commune c’est de rafistoler, et de badigeonner. On l’a toujours fait en pareilles circonstances. On avait commencé par la 1èrerépublique, on était passé à la 2ème, puis la 3ème, puis le 4ème, puis la 5ème. L’actuelle 5ème étant branlante, il n’y a qu’à passer à la VIème république et ainsi de suite. Et le tour est joué pour stériliser le prolétariat pour encore un bon bout de temps.



                        • Guy BELLOY Guy BELLOY 22 mai 2013 20:42

                          @louphi : Les français de gauche, c’est la bourgeoisie de gauche. Les français de droite, c’est la bourgeoisie de droite. La république bourgeoise, la maison commune, étant ravagée par la crise du capitalisme qui ne fait et ne fera que s’amplifier, il faut dès à présent désamorcer la révolte du prolétariat, la révolte des esclaves, qui ne manquera pas d’éclater top ou tard risquant d’aboutir à la révolution communiste de type bolchevique léniniste-staliniste.


                          Assertion des plus fantaisistes. Aterrissez !

                        • louphi 22 mai 2013 22:10

                          Guy BELLOY 


                          Le communisme, le bolchevisme, le léninisme-stalinisme, c’est bien le spectre « fantaisiste  » qui vous hante, qui hante la bourgeoisie contrainte de recourir aux subterfuges tels que la 6e république.


                        • Julien.M 22 mai 2013 18:23

                          Le problème est sans doute moins l’édification d’une nouvelle constitution que la mise en oeuvre d’une volonté politique se donnant les moyens de mettre en oeuvre celle déjà existante. 


                          A cet égard la citation que vous faites de Mittérand est hautement révélatrice : « faire triompher la démocratie sur le pouvoir personnel » n’est pas une invitation à l’élaboration d’une 6ème république mais à l’application de la 5ème, dont la constitution dans son titre premier « De la Souveraineté », stipule noir sur blanc que « Son principe [de la 5ème République ] est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » (article 2) et qu ’ « Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice » (article 3). Si pour certains la gauche n’a pas le monopole du coeur, elle n’a en tous cas pas le monopole de l’esprit républicain, si l’on entend par gauche cette gauche moderne justement - dont Cahuzac ou encore tout récemment la députée Me Andrieux le rappellent chaque jour si nécessaire. 


                          Cette citation de Mittérand est d’autant plus révélatrice qu’elle dit au fond l’inverse de ce qu’elle prétend défendre, à savoir la récupération proprement politicienne, partisane et idéologique cad au fond clivante politiquement de principes qui furent dès leur origine principes de ce que l’on nomme aujourd’hui « cohésion nationale » cad valables pour tous en tant que citoyen, quelque soit la couleur politique de chacun, et bien évidemment a fortiori quelque soit son « origine, sa race et sa religion » (article 1er). Car cette même constitution rappelle que le rôle du président de la République est de se cantonner à veiller « au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. » (article 5). 


                          Quelle que soit la tête présidentielle, depuis Maastricht et la violation du résultat de son référendum populaire jusqu’aux engagements européens infrangibles grignotants toujours un peu plus la souveraineté du peuple nation, Mr Sarkosy hier ou Mr Hollande aujourd’hui ont ils encore quelque légitimité en s’ abandonnant à ces Etats unis d’Europe voulus par Mr Barosoo et G. Saachs ? Se démunissant du pouvoir régalien monétaire, celui bientôt - si ce n’est déjà- budgétaire sont il encore les garants de l’indépendance nationale et de la souveraineté nationale ? avalisant les directives européennes visant à sacrifier l’essentiel des services publiques jugés non rentables sur l’’autel de la productivité assurent ils encore le « fonctionnement régulier des pouvoir publics »et la « continuité de l’Etat » ? Accréditant la mise en place des euros -régions assurent ils encore l’intégrité du territoire ? Encore récemment la loi Fioraso va t-elle dans le sens de l’article 2 de la Constitution « La langue de la République est le français. » ? 


                          Il est à craindre que non. Et il est à craindre que le problème ne soit pas seulement, pas essentiellement un problème de mots - entendre de Constitution, ni un problème de chiffres - entendre de calendrier ou de durée de mandats. Mais un problème d’ hommes, et on peut oser la majuscule, du sens de l’Homme, comme la Constitution , la 5ème ,le précise encore en son préambule rappelant son origine proprement révolutionnaire lors des évènements de 1789. S’il y a une gauche qui peut se réclamer de « faire triompher la démocratie sur le pouvoir personnel » , si on peut l’appeler gauche ce qui est très discutable c’était celle - là, certainement pas celle d’aujourd’hui. C’est à l’aune de cette histoire que l’on peut mesurer la perversité de ce cher M. Minc que vous citez jusqu’en vidéo pourfendant la 5ème république en terme de « monarchie absolue » alors qu’elle tire sa sève de la mort du roi si j’ose dire. Car quand Mr Minc, un des plus fervents européistes crache ainsi sur cette soit disant monarchie absolue il ne s’agit pas pour lui de redonner le pouvoir au peuple, à la souveraineté nationale, mais juste de faire un joli tour de passe passe  : couronner l’euro -atlantisme dans la disparition des états nations, avec son clergé médiatique et sa cour oligarchique. 


                          Je me permets de donner un lien d’une conférence de Mr Asselineau, d’ un intérêt civique et politique notoire, intitulée « Mais où est passée la République française ? »


                          http://www.youtube.com/watch?v=5Lg0RkEnL_E


                          • Guy BELLOY Guy BELLOY 22 mai 2013 20:48

                            Il n’est pas nécessaire de posséder un doctorat en droit pour se rendre compte que cette actuelle constitution est bourrée de contre sens et d’hypocrisie d’où la nécessité d’en changer rapidement ! 

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