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Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi ne pas se poser la question ?

Pourquoi ne pas se poser la question ?

Jeunes ou vieux les moutons de France sont-ils exaspérants ?

Rapidement, sans réfléchir la réponse serait « OUI » assurément ! Et en réfléchissent un peu des tas de raisons diverses accréditerait ce jugement à l’emporte pièce ! La première de ces raisons qui me vient à l’esprit est ce dernier sondage que l’on vient de nous asséner pour nous persuader que notre « Grand Berger » déguisé en « M. Sécurité + », de plus installé dans les bottes à Le Pen pourrait renouveler son bail au Château en 2012 assez facilement !

Entendre le troupeau bêler en se précipitant dans la bergerie nauséabonde de la ségrégation me chagrine quelque peu et la question qui me taraude est simplissime : les moutons de France sont-ils prêts, pour obtenir le degré de sécurité dont ils rêvent, à sacrifier la République et à offrir les pleins pouvoirs à un nouvel Empereur : Nicolas 1er ?

Et pourtant ce personnage triomphant n’a pas, dans ce domaine, obtenu de résultats probants bien que prolixe et débordant d’intentions… pas toujours très sympathiques, comme déclarer la guerre à des émigrants révulsés, car exploités jusqu’au trognon par des négriers de la nouvelle génération le plus souvent parqués dans des ghettos imaginés par des visionnaires appartenant au monde des profiteurs de notre belle démocratie.

Les champions de nos partis de gouvernement ont semé et maintenant que la récolte pose de sérieux problème rien n’est plus simple que de dresser les moutons de France, qui sont eux même à la peine, contre ces soi-disant français de fraiche date qui ont franchi la ligne en leur déclarant la guerre à grand fracas pour motiver facilement les gogos !

En effet beaucoup ont oublié que ces étranger, qui nous valent de vivre aujourd’hui dans une France très métissée, on est allé les chercher il y a bien longtemps, à l’époque ou le travail ne manquait pas et ou les petits gars de chez nous n’étaient pas facilement volontaires pour occuper des emplois jugés dégradant ou trop pénibles. Ensuite il y eut les pourvoyeurs de main-d’œuvre à bon marché, dont plus ou moins clandestine, inventés par les patrons voyous pour limiter les prétentions de la main-d’œuvre locale moins facile à manœuvrer !

Et l’on s’étonne des dérapages que l’on constate aujourd’hui !

Moi, ce qui me consterne c’est de voir que le troupeau des lobotomisés et des gobes mouches est toujours aussi important en France et pourquoi ne pas le dire cela me désole . Une grande inquiétude m’envahit car je fini par douter la solidité de notre démocratie. Il est incontestable que ces moutons là ont franchement la mémoire courte et les idées quelque peu brouillées !

Il est vrai que l’époque de Vichy, pas si lointaine, à laissé des traces indélébiles et c’est bien triste !

 

Pauvres moutons de France ils n’ont pas encore subi le pire !

 

Mais peut-on raisonnablement plaindre des soliveaux !


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4 réactions à cet article    


  • paul mohad dhib 14 août 2010 11:58

    Salut l’ancien....ceci est dit amicalement.....

    peut on plaindre des soliveaux ? (personne effacée, ...)
    je crains que la réponse soit dans la question....
    on a bien compris ce qui se passe....et même si tous les humains étaient identiques en tous point avec la même origine unique....tiens mais c’est vrai en plus...la violence des sociétés qui est la conséquence de l’action de peu qui veulent tout...sur le travail du groupe....cette violence persisterait...
    tout le reste est déclinaison de ce principe unique de celui qui veut faire du profit...action dont l’origine n’est même pas perçue..ni donc remise en question bien sur....
    il faut absolument un groupe hétérogène pour le contrôler , si il devient homogène il ne peut plus être contrôlé par une pseudo élite, ....
    profitant d’avancées techniques qui étaient inévitables par accumulation de connaissances collectives, avancées probablement même retardées pour cause de religion qui essaye de contrôler , ils ( le haut de la pyramide ) ont réussit a nous vendre leur monde idéal en voie d’achèvement ,(moi jamais, je n’ai jamais aime ce monde, spontanément ) avec des preuves visuelles de réussites techniques non négligeables, s’octroyant 100 % du mérite , alors que cette aventure est une aventure collective,sans collectif pas d ’ électricité ,de voiture ,etc etc .....débarrassés du monstre rouge, le puissant du jours a du dans les années 1970 prêter de l’argent qu’il n’avait pas....falsifiant ainsi l’histoire et les comptes..a cette époque le capitalisme était fini en tant que système d’après sa propre comptabilité
    ..., sa nécessaire  ????? progression de PIB exponentielle était déjà finie...le crédit a momentanément permis de continuer artificiellement....les guerres aussi bien sur, une guerre c’est excellent pour le PIB....
    débarrassés , c’est ce qu’ils pensent, de l’idée du collectif , l’horreur ultime pour quelqu’un qui veut capter le travail des autres...
    le collectif est incontournable, surtout pour le libéral de profit dont l’ancêtre millénaire laissait préfigurer le désastre humain a venir , désastre necessaire ??? pour une transformation radicale ??
    pourquoi incontournable ? essayez donc de profiter seulement sur vous même !! pas possible...ainsi le comble de l’histoire est que le haut de la pyramide a réussit a cacher que le collectif qui fabrique lui est absolument indispensable...donc c’est un point commun avec le communisme Russe , je veux dire on fabrique en collectif...pas difficile il ne peut en être autrement..avec d’un cote le but unique qui est de capter le résultat collectif pour le moins possible de personnes, capter le maximum de biens,
    cote URSS l’idée était la justice sociale, ne rigolez pas svp ! c’était juste une idée....car des deux cotes les leaders sont mus par la cupidité , et oui l’échec du communisme de partage est du bien sur au facteur humain, il ne suffit pas de dire partageons pour que ca marche....c’est ce que je dis entre autre, que le seul problème est humain....sa façon d’être , de penser...
    La, je dois dire que c’est un sujet qui n’intéresse pas, car il amène a se regarder comme cause du désastre , a se regarder tel que l’on est, mais a cela on préfère l’illusion de sa propre image...
    vivre ainsi c’est être sur de ne jamais , jamais rien comprendre et de ne « fonctionner » que a partir de ce programme pre-établi et automatique, je dis bien de fonctionner, ce qui donne une vie de machine , une machine c’est mécanique et froid , comme une vie d’humain normal..une machine ca écrase sans problèmes...
    alors soyons anormaux, totalement anormaux, c’est pas gagné du tout...mais alors du tout...
    et encore , la j’en suis juste a la prise de conscience qu ’il est nécessaire de prendre conscience....de savoir, de comprendre..
    merci de votre article, vraiment, je me suis laisse aller mais bon, je ne le fais pas....méchamment....
    amicalement


    • HELIOS HELIOS 14 août 2010 12:20

      Bonjour...
      ...a vous et aux commentateurs.
      C’est bien bon de sentir le fremissement de la prise de conscience... mais il y a encoore loin de la coupe aux levres.
      Permettez moi de soulever un point que je trouve « petit » en plus d’être totalement faux. vous ecrivez :

      .... où les petits gars de chez nous n’étaient pas facilement volontaires pour occuper des emplois jugés dégradant ou trop pénibles....

      C’est un lieu commun rabaché depuis des années pour justifier et excuser une immigration qui a bien servi la France.

      Non, jamais les « p’tits gars » comme vous dites n’ont pas voulu faire les boulots penibles
      Les boulots etaient penibles et... SOUS PAYES. c’est bien pour cela que dans un marché de l’emploi riche, les choix se portent d’abord sur les postes les plus valorisés, et evidement les moins penibles.

      Nous vantons la loi du marché, mais lorsque celle ci doit s’appliquer, hop, il n’y a plus personne. Dans les années dont vous parlez, puisque le personnel pour ces taches manquait, il aurait fallu faire jouer ce marché : a salarié rare, salaire et conditions plus attractives ! Helas ce ne fut pas le cas, et la, malgrés ce qu’on peut lire, les patrons VOYOUS ont agit, et c’est entre autre pour cela que nous leurs en voulont encore et encore.

      il faut bien comprendre que les regles du marché ne s’appliquent pas au travail. Le marché, produit et vends des biens et des services dans des conditions favorables aux entrepreneurs. Peu importe les besoins, peut importe les couts, ce qui s’achete se paye au prix le plus haut possible dans l’acceptation economique des clients.
      Pour le travail, c’est exactement l’inverse. L’objectif est de diminuer les couts drastiquement de l’humain afin de gagner le plus possible. tous les coups sont permis de l’automatisation forcenée a l’appel aux forces de travail exterieures echappant aux consensus sociaux.

      Les eboueurs des années 60 sont justement l’exemple type de cette pratique, mais n’’accusons pas les immigres, ils n’y sont pour rien, n’accusons pas non plus les travailleurs, ils etaient prets a bosser aussi.


      • paul mohad dhib 14 août 2010 12:46

        salut helios
        je trouve tes propos justes et indispensables
        salutations..


      • Spip Spip 16 août 2010 00:57

        La sécurité et donc son pendant, l’insécurité...

        Même les journalistes les plus dociles ont employé souvent la formulation « sentiment d’insécurité » plutôt que sécurité tout court. Et c’est différent.

        La sécurité peut se mesurer, se raisonner, doit se justifier à partir de faits significatifs et avérés et proposer des solutions efficaces, réalistes et évaluables..

        Le sentiment d’insécurité, lui, peut fort bien se passer de tout ça. Il suffit de quelques éléments bien présentés pour l’auto-entretenir, voire prospérer. Nos politiques l’ont bien compris et c’est ça qui les intéresse, le sentiment, manipulable, plus que les faits qui le sont moins.

        Au fil des sondages on peut s’apercevoir qu’à la question (quand elle est posée...) « avez-vous été personnellement victime d’une agression ? » les tenants de la répression à tout crin répondent souvent non. Et pour cause : ils ne sont pas nombreux à habiter dans des zones dites à risques.

        Quant à aller interroger les principaux intéressés dans ces mêmes zones et qui auraient autre chose à dire en plus que leur sentiment, plutôt des faits vécus, là, la gent journalistique se bouscule moins...

        De la délinquance il y en a toujours eu, et à certaines époques, bien plus violente qu’aujourd’hui. Mais comment les Français ne se rendent-ils pas compte que l’ insécurité première c’est d’avoir à s’angoisser à propos de son travail, de l’avenir de ses enfants, de la désagrégation des liens sociaux ?

        Et ça, c’est bien le sous-produit d’une société voulue par une minorité dirigeante.

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