Quand Dominique Sopo tenait les mêmes propos qu’Eric Zemmour
Alors que vendredi, le parquet requérait la condamnation d’Eric Zemmour suite au procès intenté par différentes associations antiracistes, une citation du livre de Dominique Sopo, président de SOS Racisme, daté de 2005, vient d’être déterrée, plus le plus grand bonheur de tous.
En Mars 2010, Eric Zemmour, journaliste et écrivain, brisait les tabous et dévoilait au grand jour les réalités enfouies de notre société. Enfouies, mais par qui ? Les associations antiracistes, véritables gardiennes de la pensée unique, se relayant aux créneaux des épaisses murailles qui entourent le domaine réduit de la liberté d’expression. Des "curés du politiquement correct" comme le dit si bien le prévenu.
Suite aux propos du journaliste, qui avait avancé le 6 mars dernier, sur différents plateaux télévisés, que les jeunes issus de l’immigration étaient plus contrôlés que les autres parce que « la plupart des délinquants sont noirs et arabes », mais également que « la discrimination est un droit », ces associations dites "antiracistes" avaient, tour à tour, pris le chemin du tribunal. SOS Racisme en tête, les autres (LICRA, MRAP, UEJF, J’accuse) comme partie civile.
Vendredi, après trois jour des procès, le parquet requérait une condamnation pour diffamation et incitation à la discrimination raciale. Le prévenu risque 45 000 euros d’amende et 1 an de prison, bien que les parties civiles n’aient réclamé qu’une somme symbolique ou quelques milliers d’euros, histoire de remplir les caisses.
Le grand censeur a mis le nez dans ses contradictions
Durant le procès, un homme en particulier était très actif : Dominique Sopo, président de SOS Racisme, instigateur du procès. « Il a une façon de décrypter la réalité de manière assez spéciale et, à partir de là, il définit une population criminogène » avait-il estimé dans l’une de ses nombreuses déclarations.
Mais à propos, qu’écrivait le bon Dominique dans son ouvrage daté d’octobre 2005 et intitulé "SOS Antiracisme" ? Cet essai, qui avait pour vocation de pointer du doigt la dérive de l’antiracisme, a été ressorti d’une étagère poussiéreuse par Olivier Vial, président de l’UNI, qui remarque et souligne ce passage évocateur : « L’exemple du traitement de la surdélinquance des étrangers et des jeunes issus de l’immigration est ici éclairant. Longtemps nié en France, ce phénomène n’en était et n’en demeure pas moins réel ».
Etrange comme situation. Un président d’association antiraciste qui fait aujourd’hui exactement l’inverse de ce qu’il écrivait 5 ans plus tôt. Ces dérives de l’antiracisme, il en est aujourd’hui l’un des responsables les plus notoires. Poursuivre quelqu’un en justice plutôt que de lui répondre par le débat et les arguments, c’est lâche, mais aussi révélateur de tord. L’action est d’autant plus ridicule et insupportable quand il se trouve que le principal accusateur – inquisiteur – d’Eric Zemmour a tenu exactement, sur le fond, les mêmes propos que ce dernier, en reconnaissant « une surdélinquance des étrangers et des jeunes issus de l’immigration ».
« Nier l’évidence, c’est s’interdire d’en offrir une analyse » concluait-il. Surement le tribunal est-il, à son goût, l’endroit idéal pour l’analyse d’un phénomène si « évident ».
Chris Lefebvre (mon blog)
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Sources : Olivier Vial, Le Monde, Le Point
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