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Accueil du site > Tribune Libre > Quelles sont les chances de réduire le déficit budgétaire ?

Quelles sont les chances de réduire le déficit budgétaire ?

L’idée de réformer n’a pas bonne presse parmi les salariés : la dernière réforme, celle de la retraite n’a pas laissé que des bons souvenirs, en attendant la prochaine concernant l’indemnisation du chômage… Par contre, elles sont bien accueillies chez les patrons qui les attendent, voire les suscitent. Donc pas de réformes qui iraient à l’encontre les intérêts des secteurs économiques et financiers, sanctuarisés. Quant à des réformes de structures pour l’Etat et les collectivités locales, il est permis de rêver…

Par conséquent, pour combler le déficit de 5.5% de 2023 on aura donc recours au rabotage qui se concentrera sur les particuliers, d’une manière ou d’une autre. Alors on rabotera les indemnités de chômage, et on dégradera le transport des malades en VSL. Un petit coup aussi sans doute sur certaines niches fiscales, et on augmentera les franchises médicales pour les hauts revenus, tout en proclamant qu’on « n’augmentera pas les impôts « pour ne pas piocher dans la poche des français », comprenne qui pourra…

On ne règle rien par conséquent et on attend simplement que la croissance reparte, que cela créé des emplois et des recettes fiscales grâce au fameux « ruissellement » : toujours le même refrain asséné par Bruno Le Maire qui semble marqué par un biais d’optimisme qui consiste à penser que les choses vont s’arranger alors que les crises se succèdent.

La limite du discours est cependant atteinte parce que l’inflation, la shrinkflation ou la cheapflation et les taux d’intérêts élevés ont déjà fait beaucoup de ravages chez le consommateur qui réduit drastiquement ses dépenses, ou reporte des achats d’équipement. On ne peut donc pas se satisfaire de la seule demande pour relancer la croissance.

Il serait donc urgent d’élargir le champ de la réforme

Réformer, c’est d’abord faire le bilan des subventions diverses et variées, des dégrèvements de cotisations sociales, des baisses d’impôts, concédés aux entreprises ou aux rentiers et en mesurer l’efficacité sur notre économie. On découvrira certainement les limites de ce genre de politique qui enrichit surtout ceux qui en bénéficient et qui préfèrent sans doute conforter leur rente plutôt que d’investir dans des activités créatrices d’emplois et arrêter le discours qui consiste à dire que les aides évitent des suppressions d’emplois à défaut d’en créer. Les baisses d’impôt sur le capital devraient donc être conditionnées au financement d’actions nouvelles, productives.

Une seconde piste de réforme concerne l’organisation décentralisée du pays et la manière dont les élus locaux utilisent l’argent public qui provient de dotations de l’Etat ou du reversement d’impôts et de taxes et qui servent in fine à faire des investissements qui profitent aux entreprises bénéficiant par ailleurs d’aides de l’Etat… Mais ne s’intéresser qu’à ce circuit serait passer à côté d’une source importante des dépenses des collectivités territoriales, à savoir le trop grand nombre de prescripteurs de dépenses dû à la multiplicité de ces strates ainsi qu’à toute la logistique humaine et matérielle induite par ce trop-plein d’élus. On doit avoir comme objectif de supprimer une strate (le Conseil Départemental en redonnant à l’Etat, qui est responsable de la situation sociale du pays, l’action sociale, compétence qui représente environ 70 % des dépenses et en donnant aux régions les compétences collèges et infrastructures routières).

Troisième piste, la recherche d’efficacité des services de l’Etat avec ses multiples « succursales » (Agences, Etablissements publics et autres structures qui peuvent parfois servir à recaser d’anciens ministres ou des recalés du suffrage universel…), soit en redonnant aux Ministères leurs compétences de base soit en taillant dans les structures ministérielles les services qui font double emploi avec ces « succursales ».

Quatrième piste, la réforme complète de la fiscalité, en particulier l’impôt sur le revenu (barème, niches fiscales) afin d’y intégrer les revenus du capital (loyers, intérêts, dividendes et plus-values) dont on ne comprend pas pour quelle raison ils sont taxés différemment, les revenus salariaux et ceux du capital participant à la constitution du PIB. (Patrick ARTUS, économiste en chef de Natixis)

Analysons maintenant les freins à cet élargissement du domaine de la réforme

1 – le modèle économique politique du pays est celui du ruissellement qui plait bien aux secteurs économique et financier puisqu’on voit bien qu’ils peuvent aisément le contourner au profit de l’augmentation de la rente. Par ailleurs, l’Etat impécunieux est un Etat faible et peu capable, s’il se trouvait qu’il en ait envie, d’imposer un changement de règles aux entreprises qui n’hésitent jamais à utiliser le chantage à la suppression d’emplois afin d’obtenir une énième baisse d’impôts (les impôts de production actuellement).

Afin d’obscurcir le paysage pour obtenir que rien ne change, on convoque quelques supplétifs afin de masquer les ravages du néolibéralisme qui nous est imposé :

  • Le pauvre petit agriculteur pour justifier des aides de l’Etat (avec nos impôts) alors que la solution des prix agricoles réside avant tout dans le profit réalisé dans les filières de transformation agricole avec l’aimable complicité de la FNSEA.
  • Les « pauvres petits investisseurs immobiliers » qui ont acheté un « petit » appartement pour compléter leur « petite » retraite, et qui n’ont pas les moyens de faire des travaux d’isolation, et revoir à la baisse l’ambition gouvernementale et permettre à nouveau la location de passoires thermiques.
  • Les « classes moyennes », concept très flou, pour dire qu’on va leur baisser l’impôt sur le revenu avec comme artifice de communication, l’espoir que beaucoup de ceux qui sont soumis à cet impôt s’y reconnaitront et se détacheront du reste des français en étant valorisés.

On le voit, le monde merveilleux de l’entreprise a beaucoup de nécessiteux dont il est utile de « recueillir la parole » avant de prendre des décisions qui pourraient leur être néfastes et surtout nuire à leurs intérêts tout en faisant croire au monde du travail qu’il pourrait être possible cependant qu’on leur jette quelques miettes.

C’est compliqué, tout ça, et surtout difficile à expliquer aux Français qui ne vont rien y comprendre. C’est du domaine des experts, les « sachants » en particulier les économistes et autres journalistes dévoués à la « cause ». Difficile donc de faire Nation, de parler du consentement à l’impôt, voire de consentir à la réforme du modèle social français. C’est donc camp contre camp que cela se passe, sachant que dans le camp de l’économie et de la finance, outre les facilités offertes pour l’optimisation fiscale (qui permet de minorer les impôts à payer en France), on possède l’arme ultime, celui de la délocalisation des activités à l’étranger, menace un peu foireuse toutefois en cette période d’incertitudes liée aux conflits actuels et à la pression sur le trafic maritime mondial.

2 – Dans le camp d’en face, celui des salariés, les manœuvres de division créent des clivages artificiels basés sur la peur de se faire remplacer dans son emploi à partir d’un certain âge, on suscite la jalousie, le maintien de clivages (hommes/femmes). En l’absence de cohésion liée également au chantage à la fermeture d’activités, on fait donc le gros dos en se permettant parfois de regarder de travers les « Fonctionnaires privilégiés » qui sont les mêmes que ceux dont ils se moquaient il y a trente ou quarante ans avant que les grilles salariales du privé ne soient indexées sur le SMIC… Ce monde du salariat, qui a fait le constat que le ni gauche, ni droite était une escroquerie aurait tendance aujourd’hui (au nom du « on n’a pas encore essayé ») à alimenter les troupes des partis populistes ce qui donnera en fait un délai supplémentaire pour parfaire l’influence du monde économique et financier sur la marche du pays.

3 - Autre catégorie très clivante, qui fait office de repoussoir (plus dans le camp des salariés que dans celui de l’entreprise qui sait s’en accommoder), celles des « assistés » qui vivent grassement, bien sûr, sur le dos des autres, à savoir les chômeurs, les malades, les handicapés qui perçoivent des allocations « à rien foutre », auxquels on peut ajouter, selon le discours les qualificatifs de fraudeurs, le summum étant atteint lorsqu’il s’agit d’un immigré.

 

Voilà pour les « forces en présence » mais le tableau serait incomplet si nous ne parlions pas d’une autre catégorie très importante et dont le rôle est injustement méconnu, la classe politique qui met en scène le récit qui précède, légifère, adopte les normes qui plaisent aux industriels, et vote tout ce que le gouvernement propose en matière de restriction sociale entre deux lois dites « sociétales ». On a déjà vu que les clivages entre politiques étaient déjà gommés ce qui a grandement facilité les reniements et donc les transferts entre partis pour participer à un gouvernement « ni gauche, ni droite » et favorisé la montée en gamme de partis populistes qui ne tarderons pas à faire leur « coming-out » pro patronal après être arrivés au pouvoir.

Pour que le système puisse s’implanter durablement, le monde politique a déployé un immense paravent basé sur l’électoralisme, avec des collectivités locales nombreuses, au point de rendre le dispositif illisible pour le citoyen moyen, et des « opérateurs de l’Etat » chargés de préserver le pouvoir central,

On imagine bien que tout ce dispositif favorise la déresponsabilisation, créé de faux débats qui entretiennent l’illusion populaire d’une vie démocratique riche, illusion construite par un lobby peut visible mais très actif, celui des élus et des partis politiques.

Il serait injuste de ne pas parler également des corps de hauts fonctionnaires de l’Etat et des Collectivités territoriale qui s’opposeront le moment venu à toute réforme qui pourrait nuire à leur prestige et au déroulement de leur carrière et feront bloc avec des élus qui pourraient être concerné par la suppression d’un niveau de collectivité territoriale.

 

Pour conclure, quelques citations qui vont bien avec cet article :

 

  • Le suffrage universel peut conduire à la dictature des imbéciles lorsqu’il n’est pas assorti d’une instruction publique éclairant les esprits (Condorcet)
  • « Le système ne choisit pas les meilleurs, il choisit les plus conformes, et c’est dangereux ». (Albert Jacquard)
  • Rien n’est plus difficile à prendre en main, rien n’est plus délicat à guider, rien n’est plus incertain dans ses résultats que de chercher à promouvoir le changement, l’introduction d’un nouvel ordre des choses. Ceci s’explique par le fait que ceux qui pourraient gagner au change en identifient mal les bénéfices, alors que ceux qui ont à y perdre en connaissent exactement les conséquences et sont prêts à tout pour les éviter. (Machiavel)

 


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100 réactions à cet article    


  • Eric F Eric F 2 avril 09:47

    D’accord avec l’article pour l’essentiel.
    Sur le fond, effectivement on ne réduira pas les déficits en rabotant quelques prestations sociales, au lieu d’engager une profonde réforme de l’état, et une remise en cause de certains principes de fiscalité.

    Concernant l’indemnisation chômage, c’est une cible facile, mais d’une part les économies réalisées seront faibles (centaines de millions, et non milliards) et la caisse est par ailleurs à l’équilibre. S’Il faut revoir des points : aides à la mobilité professionnelle et géographique, et recentrer la formation sur celle effectuée sur le terrain.

    Concernant la réforme de l’état, c’est une bonne piste de supprimer le département -et peut-être aussi les communautés de communes-, mais supprimer les redondances doit conduire à réduire le personnel administratif, sinon ça ne sert à rien comme on a vu avec la fusion des petites régions.
    Réduire drastiquement la multiplicité des agences, effectivement, la cour des comptes a certainement une étude sur la question.

    A propos de la fiscalité, conditionner les réductions de charges des entreprises à des compensation en matière d’emploi est également une bonne piste (et ne pas y ajouter des alternatives comme l’environnement, qui sont des esquives pour ne pas embaucher).
    Il faut effectivement réintégrer les revenus financiers dans le barème normal en supprimant la flat tax (précisons que contrairement à ce qui est indiqué dans l’article, les loyers sont intégrés dans le même barème que les salaires)

    Concernant les dépenses publiques, il faut notamment revoir les aides à la transition énergétiques, ruineuses pour l’état et mal ciblées. Pour l’isolation, se concentrer sur les vraies passoires thermique (huisseries non étanches, fin vitrage...) pour rendre utilisable les logements classés G -vouloir améliorer ce qui est déjà correct pour le rendre parfait est du gaspillage-. Ah, et au passage, supprimer les 13 000 euros par voiture que coute à l’état l’aide à la voiture électrique à 100€/mois, une partie infime du parc est concerné pour un cout faramineux sans effet tangible à l’échelle planétaire.

    Pour ce qui est des dépenses sociales, sur ce point je suis en partie en désaccord avec l’article, il y a une multitude de primes et chèques (énergie, rentrée, Noel, ravaudage de vêtements, etc.), il faut en revenir au s͇y͇s͇t͇è͇m͇e͇ ͇s͇o͇c͇i͇a͇l͇ ͇a͇s͇s͇u͇r͇a͇n͇t͇i͇e͇l͇ de cotisants/bénéficiaires, les minima d’assistance devant constituer un recours temporaire (la proportion de bénéficiaires du RSA+CMUc a décuplé depuis sa création).

    Alors, il reste un point dans le viseur du gouvernement mais seulement après les élections : les retraites. Eh bien le ’’taux de remplacement’’ en France est inférieur à celui en Grèce qu’on nous présente comme ayant du serrer la vis de manière impitoyable, et par ailleurs il y a eu depuis dix ans des années de gel ou quasi gel du niveau des pensions (et ajout CSG sur les moyennes retraites). C͇e͇u͇x͇ ͇q͇u͇i͇ ͇o͇n͇t͇ ͇c͇o͇t͇i͇s͇é͇ ͇o͇n͇t͇ ͇a͇c͇q͇u͇i͇s͇ ͇d͇e͇s͇ ͇d͇r͇o͇i͇t͇s͇,͇ ͇c͇’͇e͇s͇t͇ ͇u͇n͇ ͇e͇n͇g͇a͇g͇e͇m͇e͇n͇t͇ ͇d͇e͇ ͇l͇a͇ ͇s͇o͇c͇i͇é͇t͇é͇,͇ ͇n͇o͇n͇ ͇u͇n͇e͇ ͇f͇a͇v͇e͇u͇r͇.͇


    • Michel DROUET Michel DROUET 2 avril 10:59

      @Eric F
      Merci pour votre contribution
      Je vais creuser un peu plus la question des loyers : Une erreur de ma part n’est pas impossible.
      En ce qui concerne l’action sociale, il s’agit uniquement des compétences départementales qui retourneraient à l’Etat (PAPH soit personnes âgées personnes handicapées et l’aide de proximité par l’action des centres sociaux et le RSA déjà géré en partie par les CAF)
      La multitude de primes et chèques ne sont que des caches misères du gouvernement qui démontrent seulement que des personnes n’ont pas les moyens de faire face à leurs dépenses courantes en raison de leur situation financière (et de la communication politique)
      D’accord avec vous, « on a vu » avec la réforme des régions sous Hollande : ça a coûté plus cher qu’avant (Action « payante » des lobbies d’élus et des cadres de haut niveau des collectivités).
      Si on supprime un niveau, il ne s’agit pas de regrouper les moyens de deux collectivités et de prendre en compte systématiquement en compte intégralement les effectifs (collèges et infrastructures routières transférées à la Région, par exemple). Des postes devront être supprimés (ou redéployés) à l’occasion de départs (mutation, retraites,...) pour arriver à un effectif « cible » à moyen terme.
      Pas question non plus de « recycler » l’intégralité des élus dans d’autres collectivités avec les frais de fonctionnement de la collectivité supprimée (membres des cabinets, des directions générales, les services de communication,...)
      (J’avais estimé il y a quelques années ces coûts de fonctionnement, avec les indemnités d’élus à plus de 15 Millions d’€ par an (fourchette basse) dans mon conseil départemental. On a bien dû atteindre les 20 € aujourd’hui (note : il y a 101 départements en France...)


    • Eric F Eric F 2 avril 11:26

      @Michel DROUET
      Merci pour votre réponse et vos précision.

      Concernant les questions d’emploi, chômage et assistance, nous avons en France un problème de flexibilité et mobilité, notamment pour les emplois saisonniers ou horaires atypiques. Nombre de ces emplois sont donc assurés par recours à de la main d’oeuvre étrangère et/ou non déclarée.

      De manière générale, la question des activités professionnelles non déclarées se pose, ainsi je vois dans mon quartier semi-rural des maisons en construction sur lesquelles les travaux se passent uniquement le week-end. On constate également des camionnettes banalisées effectuer des livraisons de colis y compris le dimanche. Ce sont là des exemples du quotidien, qui doivent donc recouvrir un phénomène plus vaste. Le recours à des pseudo-micro-entrepreneurs (souvent non déclarés) se multiplie, le donneur d’ordre s’en lave les mains. Pourtant, les importantes réductions de cotisations patronales sur le salaire minimum devraient réduire le travail clandestin, mais chacun y trouve son compte, notamment en cumulant revenu d’assistance ou temps partiel, et activités non-déclarées. .


    • Aristide Aristide 2 avril 11:55

      @Eric F

      Il est trop beau le monde idéal où il suffirait de le vouloir pour réduire notre dette pour le faire ...

      Allons, il suffit de voir comment sont reçues les moindres mesures qui toucheraient les serviteurs de l’État, la structure, les bases mêmes, ...il n’y a rien de mieux pour en rajouter aux dépenses.

      L’exemple récent des classes de niveaux, pour savoir qu’une réformette assez limitée et cadrée suffit à mettre en grève l’ensemble du corps enseignant avec des mots d’ordre mesurés : "« Nous ne trierons pas nos élèves ! ». Et ils continueront à les noter ?

      Notre état a atteint un tel niveau de rigidité qu’il est impossible de le réformer, changer d’un côté entraine un mouvement inverse de l’autre côté. Et en pire. L’exemple de la réforme régionale en illustration parfaite de cet état de fait ...


    • Michel DROUET Michel DROUET 2 avril 13:52

      @Eric F
      Le travail au noir, puisque c’est de cela qu’il s’agit n’est pas suffisamment poursuivi, même si des progrès ont été fait dans ce domaine. Il n’empêche que les caisses sociales en sont les premières victimes, les personnes qui y ont recours également (aucune garanties) et les acteurs eux mêmes qui privilégient les revenus à court terme, voire l’escroquerie.
      Et ce ne sont pas apparemment les baisses de cotisations sociales qui réduisent le phénomène


    • Michel DROUET Michel DROUET 2 avril 14:02

      @Aristide
      Certains « serviteurs » de l’Etat peuvent également profiter du système et n’ont aucun intérêt à ce que cela change. Leur servitude vis à vis du privé leur assure parfois de confortables pantouflages et des aller-retour entre privé et public...


    • Eric F Eric F 2 avril 15:54

      @Michel DROUET
      Le pantouflage concerne une infime minorité de décideurs, mais les rigidités qu’évoque Aristote sont plus vastes : corporatismes, conservatismes, routines, etc. Donc même lorsque, par exception, les gouvernants engagent une réforme pour améliorer l’efficience (meilleure efficacité à moindre cout) de l’état, ils se heurtent d’abord aux autres partis, puis à leur propre administration, et ensuite aux syndicats, usagers et bénéficiaires.

      Ainsi, une consultation avait été effectuée en Corse pour instituer une collectivité territoriale unique (allant dans le sens de l’autonomie), ils ont refusé, considérant que deux niveaux administratifs assuraient davantage d’emplois de ronds de cuir, et de subventions cumulées.


    • Michel DROUET Michel DROUET 2 avril 16:05

      @Eric F
      Oui, j’ai pu observer moi aussi ces comportements tellement bien résumés dans la citation de Machiavel. L’intérêt général suppose un abandon partiel de soi-même et tout le monde n’est pas prêt à franchir le pas et on en revient donc à la citation de Condorcet sur l’instruction publique éclairant les esprits dont nous sommes très éloignés. Entre les deux, il y a un fossé qu’illustre bien Jacquard avec le danger des décideurs « conformes ».


    • Octave Lebel Octave Lebel 2 avril 11:26

      L’impasse économique. En sortir.

      Qui sont les riches et que veulent-ils ? - Monique Pinçon-Charlot (publié le 24/02/2024 Par Olivier Berruyer, 1h28, en accès libre).

      Des repères indispensables dont le citoyen doit être tenu éloigné sinon, comme on dit dans les casinos, « Rien ne va plus » smiley

      https://elucid.media/societe/qui-sont-les-riches-et-que-veulent-ils-monique-pincon-charlot


      • Michel DROUET Michel DROUET 2 avril 13:53

        @Octave Lebel
        Merci d’avoir signalé ce livre que je n’ai pas encore lu, mais je vais le faire...


      • Aristide Aristide 3 avril 08:35

        @Michel DROUET

        Churchill : “Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère.”


      • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 08:53

        @Aristide
        Et entre les deux, rien n’existe ?

        Beaucoup d’eau est passé sous les ponts depuis Churchill et Thatcher aurait pu proclamer : « La vertu inhérente au capitalisme consiste en une confiscation intégrale des richesses et abolit toute idée de partage inhérente au socialisme. »

         


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 avril 10:06

        @Aristide
         
         ’’ Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère.”
        >
        « Si l’éthique était source de profit, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin de travailler, plus besoin d’entreprises, plus besoin du capitalisme – les bons sentiments suffiraient. Si l’économie était morale, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin ni d’État ni de vertu – le marché suffirait. Mais cela n’est pas…. C’est parce que l’économie (notamment capitaliste) n’est pas plus morale que la morale n’est lucrative – distinction des ordres – que nous avons besoin des deux. Et c’est parce qu’elles ne suffisent ni l’une ni l’autre que nous avons besoin, tous, de politique. » André Comte-sponville ( "Le Capitalisme est-il moral ?’’ édité en 2006 au Livre de Poche)
         
         ps. Je remarque que ce n’est pas de profits dont nous, le peuple, avons besoin, mais de manger et toutes ces sortes de choses qui font le bonheur des gens simples et honnêtes.


      • Aristide Aristide 3 avril 10:54

        @Michel DROUET

        Vous devriez apprendre la distance sur un propos qui n’est qu’un mot…

        En l’occurrence, dans sa radicalité toute relative, il est assez signifiant sur deux points. Le premier est que Winwston parle de vice du capitalisme et de vertu du socialisme. Ironie assez bien vue à mon sens quand on sait ce qu’est le camp du bien. Le deuxième est tout de même assez juste : la fixette d’une certaine partie de la gauche sur la richesse et la pauvreté ... Ils sont trop gentils ....


      • Aristide Aristide 3 avril 12:39

        @Michel DROUET

        Et entre les deux, rien n’existe ?

        Si, si, une France qui fait une dette abyssale et pas au bénéfice de tous les riches ...

        Le poids moyen des prestations sociales dans le revenu des ménages a diminué d’un quart entre 1975 et 2016, mais celles-ci sont devenues plus concentrées vers les bas revenus : alors que les 10 % de ménages les plus modestes avant redistribution recevaient 25 % du total des prestations en 1975, ils en perçoivent 46 % en 2016.


        Quarante ans d’inégalités de niveau de vie et de redistribution en France (1975-2016)

      • Eric F Eric F 3 avril 18:41

        @Aristide

        ’’ les 10 % de ménages les plus modestes avant redistribution recevaient 25 % du total des prestations en 1975, ils en perçoivent 46 % en 2016’’

        Je ne connaissais pas ces chiffres, mais ils confirment que le système social assurantiel profitant à tous, donne place à une proportion croissante d’assistance, qui devient le moyen unique de subsistance pour une partie de la population pauvre. Notons que le RSA a été créé dans les années 80, et que le nombre de bénéficiaires a décuplé depuis sa création, cela doit être une des rasons principales.


      • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 21:31

        @Eric F
        Une des raisons provient du transfert des conséquences du chômage sur la solidarité nationale autrement dit les profits tirés des réductions d’emplois de la part des entreprises qui part dans les bénéfices et les dividendes.


      • Et hop ! Et hop ! 4 avril 20:48

        @Michel DROUET

        Jusqu’à l’époque de Mittérand, l’impôt sur les bénéfices des sociétés était au taux de 50%, ça n’avait pas gêné le boom des trente glorieuses.
        Il était impossible à une entreprise étrangère de travailler ou de vendre en France sans passer par une entreprise française, et à une entreprise française de payer son impôt sur les bénéfices à l’étranger (Luxembourg).


      • Michel DROUET Michel DROUET 4 avril 21:38

        @Et hop !
        Les temps changent.... L’IS est aujourd’hui descendu à 25 % , si je ne me trompe


      • tiers_inclus tiers_inclus 2 avril 12:33

        "Le suffrage universel peut conduire à la dictature des imbéciles lorsqu’il n’est pas assorti d’une instruction publique éclairant les esprits (Condorcet)

        "

        Le système représentatif conduit inéluctablement à la dictature des corrompus et dénie le suffrage universel (Dorcet).

        « Le système ne choisit pas les meilleurs, il choisit les plus conformes, et c’est dangereux ». (Albert Jacquard)

        De nos jours l’indiscutable clairvoyance et sagesse d’Albert Jacquard le conduiraient probablement à constater que le système sélectionne désormais les psychopathes affidés.

        "Rien n’est plus difficile à prendre en main, rien n’est plus délicat à guider, rien n’est plus incertain dans ses résultats que de chercher à promouvoir le changement, l’introduction d’un nouvel ordre des choses. Ceci s’explique par le fait que ceux qui pourraient gagner au change en identifient mal les bénéfices, alors que ceux qui ont à y perdre en connaissent exactement les conséquences et sont prêts à tout pour les éviter. (Machiavel)"

        La seule question qui vaille est : qui conduit le changement et pourquoi ? 

        En dehors de toute considération machiavélique sur l’aversion au risque, certes bien établie mais qui sert démagogiquement de prétexte au changement alors que le délit d’initié et la rétention de l’information sont opérés.

        Les solutions homéopathiques utiles mais négligeables qui soignent les symptômes (la dette) sans traiter les causes (l’UE, emprunts au privé...) ne valent que pansements à valeur thérapeutique Coué, sinon euthanasie douce.


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 avril 13:20

          @tiers_inclus
           

          ’’ La seule question qui vaille est : qui conduit le changement et pourquoi ? ’’
          >

          La réponse est parfaitement claire dans les 4 premières minutes de cette longue vidéo :

          Qui sont les riches et que veulent-ils ? - Monique Pinçon-Charlot

           


        • Michel DROUET Michel DROUET 2 avril 13:58

          @tiers_inclus
          Qui conduit le changement et pourquoi : vaste question qui permet aux politiques de tous horizons de se prévaloir du « changement »
          On se souviendra par exemple de Hollande qui avait proclamé au début « le changement c’est maintenant » ainsi que « mon ennemi c’est la finance » alors qu’à la fin on a eu notamment le CICE distribué largement pour créer des emplois. On sait ce qu’il en est advenu !


        • tiers_inclus tiers_inclus 2 avril 15:59

          @Michel DROUET

          La question reste bien posée car notre système au résultat 50/50 (opposition/majorité) censé « définir » la démocratie est un leurre qui autorise la conduite d’une même politique de fond par les affidés élus et réversibles à volonté par leurs maîtres à moindre coût.

          Hollande « young leader » et candidat improbable ne présageait rien de bon si ce n’est de chasser son pathétique prédécesseur et grand prophète du nouvel ordre mondial incontournable qui n’adviendra pas. Mauvais disciple, Hollande préféra l’inertie et ralentit le calendrier, ce qui lui valut la porte.

          Le tout nouveau larbin zélé a récupéré le retard mais son « changement » ne sert ni la nation ni la société ni le peuple, mais il reste adoubé.

          S’agissant de changement, lorsque le pourquoi est limpide, par exemple congédier l’usurpateur pour arrêter le massacre, point de résistance au changement, point d’aversion au risque, le billet de loterie est gagnant à coup sûr et tout le monde y voit son intérêt, mais « tout le monde » n’est plus souverain.

          Recompter fébrilement les points à l’issue d’une partie truquée dans les grandes largeurs, c’est se rendre complice quand il aurait fallu renverser la table.


        • Michel DROUET Michel DROUET 2 avril 16:11

          @tiers_inclus
          En fait, le vrai pouvoir est économique et impose sa façon de penser au politique quel qu’il soit.
          Renverser la table ? J’ai des doutes sur l’efficacité : un moment de plaisir le soir de l’élection et on continue comme avant avec un pouvoir économique qui est toujours là et qui survivra au renversement de table... Et après, que fait-on ?


        • Eric F Eric F 2 avril 16:11

          @Michel DROUET
          Ceci dit, FH a réduit les déficits publics comme rarement auparavant, du fait que que la dette met l’état sous la coupe des financiers.
          Evidemment la dette filante est plus populaire, le ’’quoi qu’il en coute’’ démagogique devient addictif : un peu de manne pour beaucoup, beaucoup de profit pour quelques uns.

          PS : le CICE aurait évidemment du être conditionné par des contreparties tangibles, mais les prélèvements obligatoires élevés conduisent aux délocalisations. 


        • Michel DROUET Michel DROUET 2 avril 16:31

          @Eric F
          Comme je le note dans mon texte, la menace de délocalisation, toujours présente trouve ses limites, par rapport à l’activité de l’entreprise par exemple pas toujours délocalisable. Par ailleurs, ceux qui ont délocalisé l’ont déjà fait, dans l’industrie automobile par exemple. Enfin, il y en a qui en reviennent, de la délocalisation et l’instabilité politique mondiale qui apparait durable va en freiner quelques uns (cf déconvenues française en Russie), sans parler de ce qui se passe sur les routes maritimes mondiales.
          PS. les prélèvements obligatoires ont semble t’il été déjà beaucoup baissés. J’ai entendu parler d’un rapport (cour des comptes ?) qui faisait état de 200 Milliards, à vérifier...mais le rapport de la même cour de 2019 parlait de « niches sociales » à hauteur de 100 Milliards (tout dépend quels sont les périmètres d’étude des ces rapports)


        • Eric F Eric F 2 avril 17:17

          @Michel DROUET
          On ne peut hélas pas esquiver le problème de compétitivité et productivité. En effet, on consomme de plus en plus de produits naguère fabriqués en France mais désormais importés à moindre cout ; Et on fabrique peu qui puisse être exporté, le déficit commercial se creuse.
          Dernier exemple en date, plutôt qu’augmenter notre capacité de fabrication de munitions pour les exporter, il a été décidé de construire une usine en Ukraine pour ses besoins (d’ici là l’actuel conflit sera soldé) 

          Les filiales françaises en Russie pour les besoins locaux ne sont pas revenues en France, la Russie achète en Chine et a repris à son compte une part des fabrications des entreprises qui se sont retirées.

          Par contre les délocalisations se font en masse vers les pays de l’Est accédant à l’UE ; et par ailleurs certains secteurs ont quaisment disparu corps et biens, comme le textile ou l’électronique grand public l’Asie ayant pris le quasi-monopole

          PS : oui les prélèvements sur les bas salaires ont été réduits, mais le cout de l’heure travaillée reste élevé. Et l’impôt sur les bénéfices des entreprises baisse en France, mais davantage encore en moyenne mondiale. Cela ne changerait pas en cas de frexit, malheureusement.


        • Seth 2 avril 19:14

          @Francis, agnotologue

          L’a pas maigri Berruyer. smiley


        • Michel DROUET Michel DROUET 2 avril 19:22

          @Eric F
          Le problème est également dans la surconsommation d’une multiplicité de produits à courte durée de vie fabriqués en Chine, notamment. Alors oui, on peut regretter qu’il n’y ait plus d’industrie en France qui pourrait faire valoir la qualité des produits plus durable et sans doute plus cher, mais là encore c’est avant tout par manque d’éducation qu’on se livre pieds et poings liés à d’autres pays.
          L’exemple des obus est très parlant, il révèle que la France à force de tout brader au plus offrant n’est même plus capable d’assurer sa propre sécurité, sans parler de celle des autres...
          Alors, oui problème de compétitivité et de productivité, mais pas que. En bradant tout au plus offrant, le pays est nu et à la merci du chantage financier des entreprises.
          P.S. S’agissant des loyers, il faut distinguer la location qui ne représente pas l’essentiel des revenus des assujettis à l’IRPP et qui est soumise à cet impôt, des revenus locatifs de sociétés dont c’est l’activité principale et qui sont exclus de cet impôt ; 


        • Aristide Aristide 3 avril 10:42

          @Seth

          L’a pas maigri Berruyer.

          Encore un qui reste assis et ne marche pas ... Je vais tu lui envoyer Rosemar, il va comprendre ....


        • Eric F Eric F 3 avril 19:03

          @Michel DROUET
          Concernant les revenus locatifs, que ce soit des loyers de logements ou des parts de SCPI, ils font partie du revenu imposable au même titre que les salaires ou retraites. Ils ne sont pas considérés comme des revenus de placements financiers.

          Néanmoins, un amendement introduisant une flat tax (30%) en cas d’engagement de modération de loyer et un diagnostic thermique performant a été proposé en commission, je ne sais pas s’il a été adopté par l’assemblée pour 2024 -cela avait été retoqué en 2023-


        • Eric F Eric F 3 avril 19:07

          Vérification faite, la flat tax sur les revenus fonciers sous certaines conditions a été rejetée dans la loi de finance 2024 ...le 49.3 a balayé les amendements


        • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 21:34

          @Eric F
          Je crois qu’il faudra attendre les décrets modifiant les caractéristiques du DPE...


        • zygzornifle zygzornifle 2 avril 16:05

          Ce gouvernement se fiche totalement de réduire le budget car en 2027 il ne sera plus la, il prend du plaisir a s’en prendre aux chômeurs et aux malades qu’il déteste et après les européennes ce sera les retraités les RSA et les smicards qui s’en prendront plein la poire ....

          Macron représente la droite la pire qu’il n’y ai jamais eue et il est capable de nous déclencher la troisième guerre mondiale avec ses idées a la con.

          Je pense qu’il est déficient mentalement et qu’il devrait être interné en soins intensifs avant que la situation devienne irréversible .... 


          • Michel DROUET Michel DROUET 2 avril 16:16

            @zygzornifle
            Oui, le pouvoir économique et financier promeut des petites mains recrutées en CDD, mais là on est arrivé à l’os.
            Quid pour la suite ? aucune crédibilité affichée dans les programmes politiques quels qu’ils soient, on se contente simplement de voter contre.


          • Et hop ! Et hop ! 4 avril 20:53

            @Michel DROUET
            Il y a même les travailleurs détachés qui travaillent en France mais dont les employeurs ne paient aucune cotisations sociales, ni impôts, ni taxes en France. 


          • karibo karibo 2 avril 19:03

            Bonsoir .

            A votre question ? 

            AUCUNE !


            • papat 2 avril 20:13

              il n’y a pas de dette dans ce pays ,il y a juste un banquier qui à volé l’émission de la monnaie au peuple Français le 3 janvier 73. (Rothschild).le même qui vous a volé 2 ans de votre vie en 2023.


              • Eric F Eric F 3 avril 10:28

                @papat
                Le peuple n’a strictement jamais créé de monnaie, et ses gouvernants ont parfois fait marcher la planche à billets sans limite ; jadis, le roi faisait fourrer de plomb les Louis d’or.

                Ne pas confondre la création monétaire temporaire par octroi de crédit par les banques commerciales (détruit au remboursement) d’une part, et le fait que l’état recoure à des emprunts auprès de banques privés d’autre part (ça existait déjà avant 73, mais l’état empruntait alors très peu même à la BDF car les budgets étaient équilibrés)


              • Eric F Eric F 3 avril 18:32

                Pour info : je viens de vérifier que la création de monnaie par les banques privées par le mécanisme dit de ’’réserves fractionnaires’’ (elles peuvent accorder prèts au delà de leurs dépots) existait déjà dans les années 1920, et du reste ses excès ont entrainé la crise de 1929, des régulations ont ensuite été apportées à plusieurs reprises. Donc ça existait bien avant la loi de 1973, objet de tant de fantasmes.


              • papat 3 avril 19:49

                @Eric F
                si ce n’était pas intéressant de voler la fabrication de la monnaie , mayer amschel Rothschild n’aurait pas dit la phrase«   »Donnez moi le contrôle de la monnaie, et je me passerai de ceux qui font les lois. ".
                vous constaterez qu’a peine sortie de chez Rothschild, pompidou s’est empressé de faire se pourquoi il avait été mis en place.


              • Eric F Eric F 4 avril 10:07

                @papat
                Ce que j’ai indiqué est que la création de monnaie par le mécanisme des prêts des banques commerciales existait déjà dans les années 1920/1930, donc bien avant la loi de 1973 (en cherchant, il apparait que la déclaration attribuée à Rotschild a été citée la première fois en 1914, mais elle est apocryphe)

                La loi de 1973 porte spécifiquement sur les conditions des avances de la Banque de France à l’état, contrairement à la légende elle ne les supprime pas mais indique les mécanisme de limitation.

                Le problème de la dette ne vient pas de Pompidou (dont les budgets étaient équilibrés) ni de cette loi, mais du fait que les plans de relance économique suite au premier choc pétrolier ont amené l’état à emprunter bien au delà des capacités d’avances de la BDF, et donc auprès des banques.

                Si on regarde les déficits budgétaires, on s’aperçoit que le budget de 1979 sous Giscard était revenu à l’équilibre or son nom est aussi associé à la loi de 73.
                Depuis, paradoxalement c’est sous Jospin en 2000 et 2001 que les plus faibles déficits ont été obtenus. Hollande avait diminué les déficits, et les deux premières années de Macron (bien que lui aussi issu de chez Rothschild), mais ça a réaugmenté lors des GJ puis explosé lors de la crise sanitaire.


              • papat 4 avril 19:45

                @Eric F
                vous cherchez trop d’explication la ou il n’y a que du vol !
                vous êtes en train de m’expliquer que quand ma mère me prête 100 000 à 0% , je suis tellement con que je vais emprunter au crédit agricole a 3%.
                si les banques privées prêtent à l’état Français, c’est qu’elles se gavent sur son dos !
                vous écrivez « mécanisme de limitation »,...c’est quand la dernière fois que la France a pu emprunter a 0% a sa propre banque ?
                merci 
                 


              • Et hop ! Et hop ! 4 avril 21:00

                @Eric F : «  jadis, le roi faisait fourrer de plomb les Louis d’or. »

                C’est une légende.
                J’ai trouvé une trentaine de grands trésoriers et ministres des finances qui ont été pendus ou décapités par les rois. Le denier ministre des finances condamné à mort a été Fouquet, gracié par Louis XIV qui a commué sa peine en prison à vie.
                Après la Régence, la Chambre ardente a condamné des centaines de hauts fonctionnaires à de amendes de restitition et des confiscations, c’est comme ça que l’hôtel où se trouve le Ministère de la Justice a été acquis par l’État.


              • sylviadandrieux 4 avril 23:21

                @Et hop !
                Fouquet n’ a jamais été condamné à mort


              • Et hop ! Et hop ! 5 avril 15:56

                @sylviadandrieux

                Si, et sa peine a été commuée par le roi Louis XVIV en prison à vie.

                C’est rarement mentionné dans les livres d’histoire bourgeoise et républicaine qui motivent cette condamnation par la jalousie de Louis XIV (et de Colbert), plutôt que par la punition méritée du vol de l’argent public par un ministre des finances et par toute une bande de complices de la haute bourgeoisie d’affaire et de finance.

                Comme si un ministre des finances pouvait devenir plus riche que le roi sans avoir volé tout l’argent dans la caisse.

                La peine de prison n’existait pas dans le droit criminel de l’Ancien Régime, il y avait seulement la mort ou le bagne (galères), c’est la Révolution qui l’a inventé.


              • Fergus Fergus 3 avril 09:16

                Bonjour, Michel

                Très bon article qui pose bien les données du problème et ouvre des pistes pertinentes.

                Cela fit, on a affaire  dans une société caractérisée par des intérêts le plus souvent divergents, et parfois contradictoires  à un sacré challenge car, comme le rappellent souvent les observateurs de la vie économique, « dans chaque niche il y a un chien prêt à mordre ». Et même des meutes...

                Il n’en demeure pas moins vrai qu’il va bien falloir endiguer la dérive de la dette si l’on veut éviter que la charge de celle-ci ne devienne insupportable.

                Bien que peu au fait de ces questions, il ne m’en semble pas moins évident que la solution ne réside certainement pas dans les mesures, insuffisantes et stigmatisantes, qui sont envisagées par Le Maire.


                • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 15:18

                  @Fergus
                  Bonjour Fergus et merci
                  Comme d’habitude on a droit à beaucoup de com de la part de Le Maire destinée à noyer le poisson pour arriver au final à protéger les intérêts des plus favorisés.
                  Aujourd’hui ,sur le Canard Enchaîné un article qui illustre très bien les méthodes de Le Maire pour torpiller la taxation des superprofits.


                • L'apostilleur L’apostilleur 3 avril 09:37

                  @ Michel Drouet

                  « ..Le suffrage universel peut conduire à la dictature des imbéciles.. »

                  Oui.

                  On retrouve d’ailleurs chez 

                  Mélenchon l’inspiration de la tyrannie expérimentée chez les grecs anciens 

                   

                  Tyrannie et démocratie. Sœurs ennemies mais plébiscitées.https://onenpensequoi.over-blog.com/2023/03/642d3ba4-dacb.html


                  • L'apostilleur L’apostilleur 3 avril 09:53

                    Pour éviter « ..d’imposer un changement de règles aux entreprises qui n’hésitent jamais à utiliser le chantage à la suppression d’emplois.. » il existe une piste que n’exploitent ni les syndicats ni les partis de gauche ou de droite, comme s’ils craignaient de créer des salariés/patrons incontrôlables avec les SCOP.

                    Par ailleurs développer la participation et l’intéressement n’est pas dans leurs gènes non plus, et pourtant...

                    https://onenpensequoi.over-blog.com/2020/05/plutot-qu-un-nouvel-impot-ps-pourquoi-pas-la-participation-et-l-interessement-de-darmanin.html 


                    • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 15:21

                      @L’apostilleur
                      Vous avez raison, les SCOP sont un bon moyen, trop méconnu et qui font souvent l’objet de mesures discriminatoires de la part des entreprises « normales »


                    • ZenZoe ZenZoe 3 avril 09:57

                      On débat beaucoup chez nous, mais on n’avance pas.

                      On se perd des heures, des semaines et des mois durant en discussions et en polémiques sans faire bouger l’édifice, ou franchement à la marge. A chaque fois, je pense à une citation anglaise que j’aime beaucoup : ’’ At the end of the day, when all is said and done, a lot more is said than done’’, ce qui donne grossièrement ’’ Au final, quand tout a été dit et fait, on en a dit bien plus qu’on en a fait’’.

                      Plusieurs présidents l’ont constaté, la France est irréformable. Ce n’est pas le cas dans beaucoup d’autres pays. Ici, rigidité et poids de l’administration, corporatismes, divisions dans la population, tout concourt à ce que chaque fois qu’un projet finit par voir le jour, les obstacles rencontrés finissent par le mettre par terre. Ici, il nous faut une révolution. A chaque fois que la France a revu sa copie, c’était à la suite d’une grave crise qui menaçait de tout démolir. Attendons donc... Avec Macron, on est en bonne voie d’équarissage. Croisons les doigts, le sursaut doit être bien proche...


                      • Fergus Fergus 3 avril 11:01

                        Bonjour, ZenZoe

                        Le problème n’est pas que la France soit « irréformable », mais que les gouvernants manquent cruellement de courage politique.


                      • ZenZoe ZenZoe 3 avril 11:18

                        @Bonjour Fergus
                        Il y a de ça aussi, et celui, lié, du laissez-faire et de l’irresponsabilité politique.
                        De nombreux problèmes en France pourraient être réglés bien plus simplement si on s’y attaquait dès leur apparition, mais non, on ferme les yeux, on refile la patate chaude au successeur, et pendant ce temps-là, le problème a pris des proportions gigantesques, d’où une crise... d’où une solution... enfin... (mon message précédent). C’est culturel chez nous (contrairement aux Allemands et aux Scandinaces peut-être).

                        Pour prendre une métaphore mécanique, on ne fait pas l’entretien de son véhicule, on attend, on attend, et quand il est bon pour la casse, on le remplace.


                      • Aristide Aristide 3 avril 11:28

                        @Fergus

                        Non, je crois vraiment que notre superstructure étatique a atteint un point tel de rigidité que la réforme est impossible. Il ne s’agit pas de courage politique mais de lucidité sur cette impossibilité. Les gouvernements et les ministres passent, les hauts fonctionaniresrestent ...

                        De Gaulle, encore lui, disait « Il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur des réalités. ». De Gaulle est parti en 1946 sur le constat de l’impossibilité d’agir avec le régime des partis. Il est revenu en 1958 comme recours pour régler le « problème algérien », il a compris que seule une réforme constitutionnelle qui lui donnerait les pleins pouvoirs pouvait aboutir. C’est ce qu’il a fait et réussi, jusqu’en 1968 où il a compris que le système était sclérosé, En 1969, l’occasion du rejet du référendum n’est qu’un alibi, il a compris que la « réforme est impossible ». La superstructure gagne toujours…

                        Juppé s’y est essayé en 1995, il a réussi à mettre dans la rue des centaines de milliers de fonctionnaires et assimilés. Depuis, et même avant, ce terme de « réforme de l’État » est devenu un incontournable des programmes électoraux. Résultats ? Aucun, 


                      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 avril 11:41

                        @Fergus
                         
                         ’’Le problème n’est pas que la France soit « irréformable », mais que les gouvernants manquent cruellement de courage politique.’’
                        >
                         C’est quoi, le courage politique ? Faire ce que vous voudriez qu’un élu fasse ce que vous attendiez de lui ?
                         Vous rigolez ?


                      • Fergus Fergus 3 avril 15:03

                        Bonjour, Francis, agnotologue

                        « C’est quoi, le courage politique ? Faire ce que vous voudriez qu’un élu fasse ce que vous attendiez de lui ? »

                        Faire ce qu’il s’est engagé à faire, quelle que soit sa couleur politique.
                        C’est possible dans d’autres pays. Pourquoi serait-ce impossible chez nous ?


                      • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 15:24

                        @ZenZoe
                        Vous savez ce qu’on dit : quand on veut se débarrasser d’un problème, on créé une commission
                        Ou bien comme le disait Henri Queuille : « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout »

                        La fameuse concertation ou les débats citoyens ne sont que des pièges


                      • ZenZoe ZenZoe 3 avril 15:59

                        @Michel DROUET
                        L’inaction et la procrastination sont des pièges. Les problèmes ne disparaissent jamais, ils grossissent et nous explosent à la figure. Outre la dette, dont vous parlez très justement, il faut ajouter trafic de drogue, délinquance juvénile, immigration, niveau scolaire, logement, islamisme, bétonisation, pauvreté, désindustrialisation, fraude sociale et fiscale... Certains de ces problèmes, que nos élus ont laissé courir, nous explosent d’ailleurs littéralement à la figure, et ça ne va pas s’arranger.


                      • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 16:08

                        @Francis, agnotologue
                        Le courage politique n’existe pas, il n’y a que de la connivence.


                      • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 16:40

                        @ZenZoe
                        Bien d’accord avec vous !


                      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 avril 18:07

                        @Michel DROUET
                         

                        si le courage politique avait un sens, les courageux ne feraient pas carrière.


                      • L'apostilleur L’apostilleur 3 avril 10:04

                        @Michel Drouet

                        « ..L’idée de réformer n’a pas bonne presse .. »

                        Les grecs, les portugais, François Hollande, Meloni... s’y sont essayés en montant à Bruxelles pour s’en prendre à la finance.

                        Résultat ils sont tous rentrés dans le rang.

                        Les dettes sont tellement crontraignantes qu’aucun gouvernement ne peut plus réformer sans grabuge. Nos acquis sont des mécanismes avec cliquet anti-retour, y toucher même en cas de nécessité est une ligne rouge compréhensible tant que les inégalités et les écarts de richesses grandiront.

                        Les mesures doivent toucher tout le monde pour avoir une chance d’être admises.


                        • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 15:32

                          @L’apostilleur
                          Le discours et les méthodes libérales, voire néolibérales sont très puissants et les partis trop faibles pour y répondre, toutes orientations confondues. Ce sera la même chose si ceux qui veulent renverser la table en votant RN (cf Meloni...) y parviennent.
                          Tous les partis se battent pour avoir leur part du gâteau du pouvoir en sachant d’avance qu’ils seront obligés de se cantonner à quelques réformettes de société (et encore, sur l’immigration, il faudra que ceux qui nous dirigent sans élection soient d’accord avec le RN par exemple sur l’immigration dont certaines branches de l’économie sont friandes) 


                        • L'apostilleur L’apostilleur 4 avril 12:13

                          @Michel DROUET
                          « ..ils seront obligés de se cantonner à quelques réformettes .. »
                          Le but des élections européennes c’est quand même d’agir pour des changements. On imagine mal que cette Europe puisse continuer sans des changements profonds qui génèrent autant de mécontentements partout. 
                          Perso je suis très sceptique quant à la possibilité de voir un jour des corses, des portugais ou des maltais s’engager avec fougue dans une armée européenne qui interviendrait à la frontière lituanienne !!!
                          Ou mieux encore des turcs s’ils parvenaient à s’emparer de Bruxelles après leurs échecs à Vienne.


                        • Christophe 3 avril 10:20

                          @l’auteur

                          En fait il me semble que la croyance économique soit toujours basée sur le même principe : l’enrichissement général d’une société conduira à un équilibrage des inégalités. Cette approche a été théorisée en 1955 par Kuznets et sa fameuse courbe des inégalités.

                          J’avais écrit un article il y a plusieurs années sur l’approche économique et ses croyances axé sur la transformation de la courbe de Kuznets sur les inégalités transposées en courbe de Kuznets sur l’environnement.

                          Dès lors que nous sommes dans un monde de croyance dans lequel nous avons « faussement » modéliser les bases et les rouages, il n’y a plus rien à faire, l’aveuglement est la règle cardinale.


                          • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 15:33

                            @Christophe
                            Hélas, oui !


                          • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 3 avril 10:59

                            Ha ces fonctionaires nantis depetits privilèges et qui veulent pas qu’on y touche et qui sont des millions et qui nous coutent jouent sur le chapitre « ne nous regardez pas, regardez ailleurs »...

                            L’auteur parles de l’assurance chomage ?

                            Mais lui qui vocifère la « sôôôôôlidarité » toute sa vie il n’a jalais cotisé un fifrelin.

                            Ses potres de gauche, les « artistes » eux avec leur régime des intermitants du spectacle une minorité qui se gavent des prestations d’un buget UNEDIC destiné aux chomeurs. Le plus qu’ils y prenent c’est l’argent en moins des gens dans le droit commun..

                            Non le chomage, si tu veux pas baisser les prestations, faites payer ceux qui ne cotisent pas, les hordes a réserves de gauchistes. Fonctionaires, SNCF, EDF, RATP.

                            L’inflation ?

                            C’est un impot qui ne dit pas son nom. La cause, les dépenses débiles de l’état et les politiques ecolos-marxistes qui ont détruit la capacité des entreprises a produire en France. 

                            Les energies bon marché sont devenues hors de prix, a cause des nantis des privilègiés des sociétés d’état, des ernergies renouvelables qui ne proiduisent rien, de la destrucvtion des centrales nucléaires, des politiques de sur-administration et sur-règles en overdose.

                            Sur administré, la France produit des fonctionnaires a la pelle, et chaque fonctionaire produti son propre besoin.

                            Si une admnistration travaillait bien, on en aurait vite plus besoin.

                            Mais en France les fonctionnaires dirigent le pays. Un conflit d’interet.

                            Les fonctionnaires détruisent le pays par leur masse, leur mentalité de haine de l’entreprise, du secteur privé et c’est une caste fermée, intellectuellement malhonnète, qui cencure, persécute la société en entier pour ses propres interet en invoquant le bien, pour cacher la face trop visible de leur recherche de leur propre interet.


                            • Fergus Fergus 3 avril 11:04

                              @Spartacus Lequidam

                              « Ah, ces (grands patrons) nantis de (gros) privilèges et qui veulent pas qu’on y touche » !


                            • ZenZoe ZenZoe 3 avril 11:28

                              Spartacus a raison à vrai dire, comme souvent, même si son discours manque de diplomatie. Tout le monde sait que le pays est très mal et pourtant très lourdement et très chèrement administré, qu’il faudrait revoir tout le système, système qui, semblable à du gui, peut sembler joli, mais aspire la sève d’un arbre malade et finit par le tuer. C’est ça le problème et rien d’autre. Sans crise majeure, la France finira par étouffer sour le poids de son administration.


                            • ZenZoe ZenZoe 3 avril 11:36

                              Et que fait le gouvernement pour résoudre le problème ? Il vise les chômeurs qui, comme chacun sait, sont tous des tire-au-flancs profiteurs nageant dans un bien-être matériel et mental et profitant honteusement du fait que leur caisse soit relativement bien gérée elle et excédentaire. Montant moyen d’indemnisation 960 euros, un scandale, vite, des économies à faire là-dessus !


                            • Aristide Aristide 3 avril 11:51

                              @Fergus

                              Il est bien de parler des riches et des nantis. Mais soyons modeste… Il faut aller au détail, de temps en temps ...

                              L’État envisage de casser le régime de retraite complémentaire AGIRC-ARCO. en fait, il s’agit d’un holdup à la manière de ce qui a été fait avec la Sécurité sociale en supprimant la gestion paritaire pour passer à une gestion de l’État.

                              Ce régime est en équilibre et dégage des excédents, chaque année et pour en rajouter à l’attractivité d"un futur holdup, il dispose de réserves immenses autour de 65 milliards !!! L’Etat aura facile de piocher dans ce régime pour rétablir l’équilibre des régimes fonctionnaires et assimilés

                              Vous connaissez la situation du régime retraite de la RATP  : Déficitaire, la caisse de retraite de la RATP est actuellement subventionnée par l’Etat à hauteur de « 780 millions d’euros », souligne le directeur général de la caisse de retraite des personnels de la RATP, Christophe Rolin.

                              La solution ? Piquer dans les cotisations complémentaires du privé. L’alibi ? Pas difficile, depuis septembre 2023, les nouveaux embauchés cotisent au RG, juste compensation, diront-ils !!! 

                              Quand vous, retraité de la RATP, vous parlez de justice sociale et de réforme de l’Etat, je me marre… Vous n’êtes pas les premiers, l’État a fait la même manipulation avec l’EDF/GDF !!!


                            • Aristide Aristide 3 avril 12:25

                              @ZenZoe

                              Et que fait le gouvernement pour résoudre le problème ? 

                              Le problème est que la somme de tout cela fait la dette… Il ne s’agit pas de taper sur les chômeurs, pour ma part, je crois en la gestion paritaire patronnât syndicats. C’est à eux à décider ce qu’il advient de ce régime excédentaire et de prendre les mesures pour le préserver !!! En aucun cas, il ne doit être là pour boucher les trous creusés par ailleurs !!!

                              Notre État est hypertrophié, son budget global est en déséquilibre depuis 50 ans. Tous les gouvernements ont démontré leur incapacité à régler ce problème, pire tous ont à leur mesure réussit à faire exploser cette dette. 

                              Je ne suis pas pour une privatisation, mais tout de même, il faut constater que la gestion paritaire obtient de bien meilleurs résultats. Ailleurs, .... Enfin, bon, tout cela sont des vœux pieux et rien ne bougera tant le système étatique se défend de toute modification ... 


                            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 3 avril 13:43

                              @Fergus
                              Un « privilège » est une droit que que les autres ne peuvent avoir.
                              Seuls les abonnés a la gamelle de l’état ont des droits différenciés.

                              Toi fonctionnaire, t’a aucune responsablité de tes actes, tu craint pas la failite ou le licenciement, t’a un « régime »spécial’
                              On calcule favorise pas le calcul de ses droits à la sa retraite mieux que les autres comme toi, sortant des favorisés de la gamelle de l’état.

                              T’es un privilégié, pas le patron.
                              Un patron est dans le secteur privé, il n’a aucun privilège. Ce qu’il l’a il l"obtien par son offre dans une concurence, toi par le statut de privilégié.


                            • Fergus Fergus 3 avril 14:59

                              @ Spartacus Lequidam

                              Je n’ai jamais été fonctionnaire ! Et je ne nie pas qu’il y ait du gras ici et là dans la fonction publique d’état et territoriale. Encore faut-il ne pas amalgamer toutes les composantes de ladite fonction publique.

                              « Un patron est dans le secteur privé, il n’a aucun privilège »
                              C’est vrai en principe. Car dans la réalité, si les petits patrons  parfois moins bien rémunérés que certains de leurs employés  n’ont « aucun privilège », nombre de grands patrons bénéficient de subventions très largement indues et profitent de montages fiscaux complexes d’optimisation pour échapper très largement à l’impôt. Il y a là une source d’injustice flagrante très choquante entre ceux qui mouillent réellement le maillot et ceux qui se payent les meilleurs experts fiscalistes !!!


                            • Aristide Aristide 3 avril 15:31

                              @Fergus

                              Je n’ai jamais été fonctionnaire ! 

                              Mais agent d’une entreprise publique de la RATP qui avait un système de retraite très avantageux, système qui est en déficit chronique, amendé par l’Etat, presque le milliard !!! Et comme l’Etat en a marre de combler les trous, il souhaite passer le bébé au RG et au régime AGIRCC-ARCO, 
                              En gros faire payer des retraites surcotées par des cotisations du privé .... La caissière de supermarché au secours des retraités de la RATP...


                            • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 15:37

                              @Spartacus Lequidam

                              Votre aveuglement anti fonctionnaires vous fait écrire des conneries (comme d’habitude...)


                            • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 15:50

                              @Aristide
                              Il fut un temps, pas si éloigné, où les fonctionnaires au sens large du terme, étaient moqués par les salariés du privé qui menaient grand train : salaires supérieurs, avantages divers dont les véhicules pour les commerciaux et techniciens.
                              Et puis au début des années 80, on a vu arriver ces salariés à qui ont avait réduit drastiquement salaires et primes et avantages venir nous demander comment faire pour rentrer dans la fonction publique.
                              Ma réponse était claire : le concours et leur réponse était Quoi, passer un concours pour ne gagner que ça ?
                              Et puis quelques temps après, certains d’entre eux sont allés ponter au chômage parce que leur boîte a fermé ou a été délocalisée...
                              Alors quand je demande (titre de mon article) Quelles sont les chances de réduire le déficit public ? et que je pointe les clivages nombreux au sein des salariés (public ou privé), je me dis que les gourous du néolibéralisme ont encore de beaux jours devant eux


                            • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 15:52

                              @Fergus
                              Les clivages existent au sein du monde économique mais comme je le dis dans mon article, les petites entreprises ont toujours l’espoir que ceux qui sont au sommet leur balancent quelques miettes.


                            • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 15:58

                              @Aristide
                              Oui à la gestion paritaire.
                              Dans un monde merveilleux (et utopique), je serais même pour la renationalisation de certains secteurs privés où les actionnaires se font beaucoup de gras (les autoroutes, par exemple,...)
                              Je ne suis pas certains que l’Etat soit hypertrophié, je pense surtout que c’est la répartition qui est mauvaise (blocage des grands corps de l’Etat...)


                            • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 16:06

                              @Aristide
                              Finalement, la dispersion des caisses des organismes de gestion ou bien des collectivités territoriales ou autres succursales des ministères arrange bien les bidons de l’Etat. Cela permet d’introduire de la fausse concurrence, de laisser l’autre se faire désigner comme seul responsable et d’introduire au final des clivages supplémentaires entre des catégories sociales qui n’en n’ont pas besoin, pendant que le patronat fait ses choux gras de ces oppositions factices.


                            • ZenZoe ZenZoe 3 avril 16:27

                              @Michel DROUET
                              Je ne suis pas certains que l’Etat soit hypertrophié, je pense surtout que c’est la répartition qui est mauvaise

                              Hypertrophie et mauvaise répartition ! Les deux, mon colonel, les deux !

                              Quand on pense à l’Etat, on devrait plutôt parler de tout ce qui concerne l’administration en général : l’Etat, l’Hôpital public, les collectivités locales (le mille-feuilles !) auxquels il faut ajouter toutes les institutions étatiques, tous les organismes avec mission de service public, toutes les commissions, observatoires, instituts, agences etc. Sans compter les associations subventionnées qui dans certains cas pallient à l’inefficacité des pouvoirs publics. Tout ceci aspire des moyens précieux qui seraient mieux utilisés ailleurs et surtout est à l’origine d’un phénomène curieux : plus il y a de fonctionnaires qu’il s’agit d’occuper, plus les tâches vont s’élargir, et plus les besoins en personnel vont augmenter...

                              Quant à l’efficacité, en effet, comme vous le dites, elle pêche par une mauvaise répartition des personnels, des budgets et des tâches. Succinctement, trop de monde dans les bureaux à établir des courbes ou de nouvelles missions / règles / justificatifs etc. ou vérifier des formulaires, et pas assez sur le terrain, au contact direct avec les administrés.

                              Et pour quel résultat ?


                            • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 16:39

                              @ZenZoe
                              Manque de contact avec le terrain et trop de monde dans les bureaux je suis bien d’accord, mais c’est aussi la demande des élus (il faut arrêter d’emmerder les gens) pour lesquels, c’est le pas de vagues et le manque de courage politique qui priment et sont à l’origine de cette situation que j’ai bien connue.
                              Maintenant, le must de la modernité administrative, c’est de « communiquer » par plateforme interposée, autrement dit « dites nous de quoi vous avez besoin et on vous dira comment vous en passer ».


                            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 3 avril 17:13

                              @Michel DROUET
                              Mais non ce ne sont pas des coinneries, et vous le savez parfaitement que les fonctionnaires sont trop nombreux, une caste et des elus trop nombreux et privilégiés.

                              Vous êtes dans le déni eternel des faits. votre intéret c’est le déni et faire croire que les autres pourraient payer pour vous.

                              Mais les faits sont les faits et venez pas vous faire passer pour des « gentils qui s’interessent aux autres ».
                              Jmais vous avez réclamé ni même une seule fois eu l’idée de réclamer le droit commun identique aux autrres.


                            • Michel DROUET Michel DROUET 3 avril 18:00

                              @Spartacus Lequidam
                              "Mais les faits sont les faits et venez pas vous faire passer pour des « gentils qui s’interessent aux autres ».

                              Ça ne risque pas de vous arriver !


                            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 4 avril 09:20

                              @Michel DROUET

                              Ne parlez pas de risques, vous ne savez pas ce que c’est ni en avez un seul échantillon sur vous.

                              Avec « mon argent » j’emploie et permet de faire des foyers.
                              J’offre a des gens les biens qu’ils demandent, je fais travailler des usines et des prestataires et je rend heureux mes clients.
                              La preuve, ils me paient avec plaisir pour ça, jamas je leur met le couteau sous la gorge, alors que vous vous êtes payés par le statut et la force corcitive de l’état.

                              Celui qui ne choisit pas le confort d’être un privilégié statutaire est bien plus social et gentil vous ne le savez pas ?
                              Bien plus le gauchiste qui s’affirme être dans le camp du bien mais dans le concret ne rêve que de voler les autres par l’intermédiaire de l’état, et in-finé espère en les taxant être comme statutaire le 1er passager clandestin profiteur de la redistribution qu’il explique que ca ira pour tout le monde en publicité. 


                            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 4 avril 09:40

                              @Fergus

                              Procès d’intention absurde et diabolisation méchante classique de gauche privilégiée, pour essayer de minimiser des privilèges.indécents.

                              Vous venez de la RATP, mais qui dans le privé a 17 jours de RTT ?
                              Fonction territoriale, il faurt en suprimer 80%. Des payés a rien faire.
                              Ma propre famille qui y travaille n’y va que pour pointer et jouer au téléphone. On a regroupé les activités des régions, mais pas les personnels, alors là ou on effectue plus rien ils sont rester a peindre la girafe. Ils ne s’en cachent même pas, ne s’y plaisent même pas a rien faire, mais restent pour les privilèges...

                              Un patron n’a evidement pas de « subventions », il n’est même pas payé pour le travail public de percepteur qu’on lui impose de faire gratuitement.
                              Les « subvnetions » c’est un épouventail, elles sont rares et ne peuvent être que l’outil de travail ou par son intermédiaire des aides à l’embauche pour les employés.

                              Arretez la messe aux mensonges sir vos privilèges, les gens sont informés et ça ne passe pas votre misérabilisme. Il en est indécent !
                              Et plus grave, c’est votre déni. Au moins dans ma famlle ils admettent qu’ils sont des privilégiés mais pas vous. Votre message n’est qu’hypocrisie par votre déni et refus d’admettre et avouer ce que tout le monde sait.


                            • Aristide Aristide 4 avril 10:06

                              @Michel DROUET

                              je pointe les clivages nombreux au sein des salariés (public ou privé)

                              Vous êtes tout de même… surprenant. Il n’y a aucun clivage entre salariés privés et public !!! Chacun a ses avantages et ses inconvénients, chacun choisit, ... Les agents de la RATP peuvent bénéficier de tout ce qui est lié à leur statut, personne de logique ne peut le critiquer !!!

                              Par contre, le système de retraite très, très généreux, celui de la RATP, est à la ramasse, il est en déficit chronique depuis des décennies, un milliard par an, une paille !!! L’État, et c’est sa responsabilité, compense ces déficits, pas de problème pour moi si cela continue…

                              Mais voilà que l’État cherche des ressources et veut piquer dans le système de retraite complémentaire du privé qu’est l’ARGIC-ARCO. Un système qui est géré paritairement et dégage des excédents depuis des années, une réserve de presque 10 milliards. C’est là le problème quand on fait ce genre de hold-up !!!

                              L’État avait fait la même chose avec l’EDF-GDF, un véritable scandale, une soulte ridicule versée à la sécu en compensation de la récupération dans le RG des agents d’EDF-GDF !!!


                            • zygzornifle zygzornifle 3 avril 12:50

                              LES SANGSUES DE LA RÉPUBLIQUE ...... STUPÉFIANT !!!!CERTAINS SERVENT à QUOI !DES NOMS POMPEUX QUI NE VEULENT RIEN DIRE !!!!! 

                              Et ils n’ont pas honte

                              C’est quoi un Ambassadeur chargé de la Lutte contre le VIH-SIDA et les maladies transmissibles et ça gagne combien ?

                                Quand on lit ça, on se dit que, dans le fond, les Gilets Jaunes n’ont pas tort !!

                                Haute Fonction Publique :« Des Privilèges hors du temps

                                Les « Ambassadeurs Thématiques » !!!!

                                François Croquette :

                                Ambassadeur pour les Droits de l’Homme chargé de la Dimension internationale de la Shoah, des Spoliations et du devoir de mémoire

                                Xavier Sticker :

                                Ambassadeur délégué à l’Environnement

                                Nicolas Galey :

                                Ambassadeur, Délégué interministériel à la Méditerranée

                                Luc Hallade :

                                Ambassadeur délégué à la Coopération régionale dans la zone de l’Océan Indien

                                Maxime Lefèbvre :

                                Ambassadeur pour les Commissions intergouvernementales,

                                a Coopération et les Questions frontalières

                                Brigitte Collet :

                                Ambassadrice chargée des Négociations sur le Changement climatique pour les Energies renouvelables et la Prévention des Risques climatiques

                                Stéphane Visconti :

                               

                                Ambassadeur pour le Partenariat oriental de l’Union Européenne et de la Mer Noire, Co-Président du groupe de Minsk

                               Odile Roussel :

                                Ambassadeur chargé de l’Adoption internationale

                                Jean-Bernard Nilam :

                                Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane

                                Michèle Boccoz :

                                Ambassadeur chargé de la Lutte contre le VIH-SIDA et les Maladies transmissibles

                                Patrick Maisonnave :

                                Ambassadeur chargé de la Stratégie internationale en matière de Lutte contre le Terrorisme

                                Ségolène ROYAL :

                                Ambassadeur chargé de la Négociation internationale pour les Pôles Arctique et Antarctique (même elle.. !) (il fallait le trouver, cet emploi !

                                ils sont actuellement au nombre de 28,

                                le Montant réel de leurs indemnités est secret, vraisemblablement du même ordre que celui de Ségolène. (17 500 euros/mois)

                                Directeur/Président de la Cnil,160.000 euros annuel

                                Directeur/Président du CSA, 188.000… euros annuels

                                La Sénatrice UDI Nathalie Goulet, interrogée par l’émission Pièces à Conviction sur France 3 :

                                 “Ces « Emplois » sont l’expression d’un « véritable Copinage aux Frais des Contribuables »…

                                 “ Et pourtant, en tant que Sénatrice elle sait de quoi elle parle, parce qu’au SENAT…"

                               

                              Demandez aux Jardiniers, aux Chauffeurs, et aux Agents d’entretiens à 6000 euros par mois

                              Quelques autres gagnants……

                              François VILLEROY de GALAU… :

                              Waouh Gouverneur de le Banque de France 37 580 euros par mois + indemnité logement 5643 euros par mois....

                              Les deux Sous-Gouverneurs ont touchés 223.255 euros en 2016.

                              Bruno LASSERRE :

                              vice-président du Conseil d’Etat 65 ans et toujours en activité (si l’on peut dire..) touche 16 170 euros chaque mois plus autres avantages…..

                              Isabelle Falque-Pierrotin

                               qui perçoit 160.891 euros annuels en tant que Présidente de la CNIL.

                              Robert OPHELE :

                              Président de l’Autorité des Marchés Financiers avec un Salaire annuel de 238.735 euro

                              Isabelle SILVA :

                              Présidente de l’Autorité de Concurrence 14 800 euros par mois

                              Thierry DALARD

                              Président de la Société du Grand Paris 17 000 euros/Mois

                                Etienne CREPON :

                                Président du Centre Technique du Bâtiment 16 330 euros/Mois

                                Philippe NICOLA :

                                Directeur du Centre national de la Chanson, des Variétés et du Jazz, 12 000 euros/mois

                                Jean Pierre GENELAY :

                                Directeur Général de l’AFPA 16 230 euros/Mois

                               

                                Les Enarques de BERCY :

                               Ils sont 600…. Vous avez bien lu 600… Hauts Fonctionnaires de BERCY qui touchent un salaire supérieur à

                                15 000 euros par mois (et certains beaucoup plus….)

                                Sylvie HUBAC :

                                Présidente de la réunion des Musées grand Palais 16 000 euros/Mois

                                Christophe LECOURTIER  :

                                Chargé de promouvoir l’internationalisation de l’économie Française 16 000 euros/Mois

                                Arnaud LEROY :

                                Président de l’ADEME 15 830 euros/Mois

                                Laurent VALLET :

                                Président de l’INA 15 400 euros/Mois

                                Olivier KLEIN :

                                Président de l’Agence de Rénovation Urbaine 14 290 euros/Mois

                                Chantal Jouanno :

                                Présidente de la Commission de débat public 14 666/Mois (A la une en début d’année...)

                                Directeur régional des Finances Publiques d’Ile-de-France :

                                21.290 euros nets par mois

                                Secrétaire Général du Ministère des Finances :

                                15.710 euros nets par mois

                               


                               

                               

                               

                               

                               

                               


                              • jymb 3 avril 13:39

                                @zygzornifle
                                Bof
                                Rien de sorcier
                                Quelques sur-obligations de lenteur absurdes en plus et quelques palettes de radars en plus et tous ces admirables personnages sont payés 
                                C’est facile les finances publiques
                                Faire raquer ceux qui vont bosser (pour de vrai) tôt le matin et tard le soir 
                                Et leur expliquer en plus que c’est pour leur bien 
                                Le cynisme, Y a que ça de vrai 


                              • titi titi 3 avril 22:13

                                @L’auteur

                                Quel gloubi boulga !

                                Vous nous avez sorti les lieux communs habituels en mélangeant ce qui est du ressort de l’Etat, ce qui est du ressort de la solidarité, ce qui est du ressort du comportement des consommateurs.

                                Le fait est que les « mesures sociales » depuis 40 ans ont été mises en place sans aucun financement.

                                Et comme il serait suicidaire politiquement de revenir dessus, on ne change rien.

                                On en rajoute même : déficit de l’Etat, déficit de la balance commerciale, désindustrialisaion.... Et de quoi parle Attal ? de la semaine de 4 jours.
                                 


                                • Michel DROUET Michel DROUET 4 avril 08:34

                                  @titi
                                  Désolé, mais vous semblez être le seul de cet avis parmi les commentaires reçus, ce qui ne signifie pas forcément que vous avez tort, mais cela relativise fortement le contenu de votre propos.
                                  Et si vous écriviez un article pour partager avec nous votre pensée profonde ?


                                • Aristide Aristide 4 avril 12:35

                                  @Michel DROUET

                                  Le seul ?


                                • Jean Keim Jean Keim 4 avril 08:17

                                  Quand nous entrevoyons les mécanismes de l’argent-dette, alors nous commençons à comprendre que la dette, quel que doit l’emprunteur, particulier, entreprise ou état, a l’exacte réalité que nous lui accordons.

                                  La dette est semblable à un prêt fait par un quidam à un autre quidam, simplement en inscrivant sur un bout de papier le montant de ce que le premier prête au deuxième, seulement le prêteur de par sa position dans le système, à une signature reconnue sans pour autant forcément posséder l’argent prêté, ce système en soi n’est pas nécessairement mauvais, seulement il est devenu l’apanage, autrement dit le privilège exclusif d’intérêts privés.

                                  Si ma mémoire est bonne les prémices de ce système on pris naissance au seizième siècle quand pour financer les voyages commerciaux on manquait de liquidité, alors des financiers ont obtenu des puissants de l’époque contre remises de dettes (faire la guerre est ruineux), le privilège de prêter 9 fois la somme d’argent qu’ils détenaient réellement, ils fabriquèrent donc de la fausse monnaie en toute impunité.

                                  Bien entendu le système a évolué, maintenant ‘’le marché’’ consent des prêts simplement après quelques clics sur un clavier d’ordinateurs, il est admirable d’être un financier.


                                  • Ruut Ruut 4 avril 09:02

                                    Il est aisé de réduire le déficit budgétaire de la France.

                                    1. Fini les aides
                                    2. Fini les dépenses de l’état avec l’argent du contribuable
                                    3. Fini les détournements de fonds vers des bien privés.
                                    4. Interdiction a l’état d’émettre une dette au nom du peuple de France hors référendum direct.
                                    5. Si ce n’est pas suffisant une application au niveau des citoyens lui permettant d’autoriser ou d’interdire certains financements via l’argent de ses impôts. (Il choisit donc combien il donne et a qui.)

                                    Si 49.3 Budgétaire, tout déficit est a la charge des signataires du 49.3 sur leurs fonds propres.


                                    • Eric F Eric F 4 avril 15:32

                                      @Ruut

                                      ’’Fini les aides’’


                                      C’est mal barré, ils viennent encore d’inventer le ’’pass rail’’, pour 700 000 jeunes (tirés au sort ?), aucun budget n’était prévu mais l’état et les collectivités subventionneront, pas étonnant qu’on passe de 4,9 à 5,5%/PIB de déficit public. Chaque mois des nouvelles centaines de millions offerts ici ou là. Ça va s’ajouter au repas étudiant à 1 euro, au pass culturel (pour les boites de nuit) et autres largesses. L’entrée dans la vie active, on verra plus tard.

                                    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 5 avril 07:21

                                      À taper fort, autant ne pas picorer des économies de bouts de chandelles. Qu’en est-il des milliards aux entreprises paraît-il sans contreparties ? Quant à la lutte contre l’évasion fiscale... 



                                        • zygzornifle zygzornifle 7 avril 13:30
                                          Quelles sont les chances de réduire le déficit budgétaire ?

                                          Aucune car ceux qui sont a l’origine du déficit sont encore au pouvoir « Macron grand spécialiste de la finance », ils vont seulement l’amplifier et appauvrir les citoyens en faisant croire que ce n’est pas de leur faute mais celle des chômeurs, des retraités, des malades, des assistés etc sans jamais se remettre en question ..... 

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