Quelques livres de la rentrée
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai l’impression qu’avec Yann Moix on nous fait le même scénario qu’avec Houellebecq. Il va se retrouver Goncourt un de ces quatre, le Yann, pour la seconde fois, car il a déjà obtenu le Goncourt du premier roman pour un bouquin insipide, Jubilations vers le ciel (1996 – Grasset). Et si mon impression est fausse, vous corrigerez vous-même avec votre bon cœur. En tout cas, le Moix, ou plutôt ses livres me tombent des mains et me font bâiller. Tout comme ceux de Houellebecq. C’est peut-être cette similitude « d’appréciation » de ces pisse-copies qui me les fait classer dans la même série des talents fabriqués. Je sais, c’est méchant et vous avez sans doute bien d’autres soucis. Mais pas BHL (qui lui ouvrit les portes germanopratines d’une intelligentsia de luxe dont la bonne pratique est l’entre soi, semble-t-il) ni Onfray, qui défendent bec et ongles (ça les regarde, après tout, on dit que ce sont des philosophes) un Yann insignifiant malgré ou à cause de ses « incartades » passées, révélées par L’Express, ou plus proches sur France 2 chez Ruquier (ONPC), sur lesquelles je ne reviendrai pas, le monde médiatique tout spectacle s’en chargeant abondamment.
C’est la rentrée, donc, et bien sûr, c’est aussi la rentrée des livres, vous savez, cinq cent nouvelles « œuvres » au bas mot, tous les ans. Avec les prix Truc et Machins, avec leurs ambiances feutrées, leurs stratégies (de toi à moi), dans leurs univers clos où se rejoignent et se concentrent les jurys les maisons d’édition et tout et tout.
Tiens, par exemple, la nouveauté Nothomb. Pas elle bien sûr, mais son dernier opus ! "Soif", chez Albin Michel, agrémenté de cette phrase clé inoubliable : « Pour éprouver la soif il faut être vivant ». On en reste coi ! Statufié. Les "philosophes" Onfray, Enthoven, et les autres, peuvent remballer leur logorrhée, ils ne font pas le poids devant pareille découverte. Mais enfin elle fera sans doute un tour sur France 5 à "La Grande Librairie", qui décline un peu plus chaque année pour devenir un club d’abonnés permanents, à quelques exceptions près. Je sais, c’est méchant. Accordons-lui le mérite, tout de même, de présenter, de façon trop brève il est vrai, chaque semaine des librairies indépendantes de quartiers et de province.
Malgré tout, lisez. Lisez des livres. Lire c’est vivre.
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