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Accueil du site > Tribune Libre > [Question] Putaclic ou article de fond ?

[Question] Putaclic ou article de fond ?

Aujourd’hui avec cette question je vais aborder un sujet qui m’interpelle énormément car je me sens directement concerné par lui. Non pas que je ne l’étais pas avec les autres, c’est juste que celui-ci me semble très important lorsqu’on publie des écrits. Et je pense que de plus en plus de personnes se posent la question et continueront à se la poser. Pour ma part je la pose mais sur le papier, et vous apporte ma réflexion accompagné je l’espère d’un début de réponse.

Putaclic, c’est quoi ?

Derrière cet acronyme qui parle quasiment de lui-même se cache les articles qui promettent monts et merveilles pour que l’on clique dessus, sans jamais ou presque, que la promesse ne soit tenu. Ces articles commencent souvent par un superlatif, ou peut parfois se cacher sous un top ayant pour attrait un sujet très largement apprécié ou racoleur. Aucun risque n’est pris avec ce genre d’article ou de vidéo, l’auteur reste dans le confort et n’a que pour but de faire du clics, rien de plus. Pourquoi ? Tout simplement pour augmenter son audience, que ce soit son nombre de lectures ou d’abonnés, et souvent pour gagner aussi de l’argent via la publicité par exemple. Bref le putaclic c’est le moyen facile de créer un contenu avec du vent, et cela dans l’espoir de gagner de l’argent.

 

Une vieille menace

Si depuis quelques temps des auteurs dénoncent cette pratique, il faut savoir qu’elle n’est pas récente comme on pourrait le croire. Loin de là. Mais pour cela il faut quitter les sphères numériques pour revenir vers son ancêtre : la presse. Car oui avant la presse était déjà friande de ce genre de chose, et l’est toujours pour certains canards. Je pense à toute cette presse people, qui pour attirer mets sur ses couvertures des filles dénudées ou des pseudo scandales. La maladie, la crise de nerf, le deuil, et autres sujets sensibles côtoient alors la photo (souvent de mauvaise qualité) des vedettes du moment. Car oui pour faire dans le sensationnelle, ces photos doivent toujours avoir l’air d’avoir été prise à la volée, en cachette, et cela même si de nos jours les appareils photo sont de plus en plus performants. Le but de ces magazines : faire des ventes en pariant sur le sensationnel.

Si la presse people (qui se vend très bien d’ailleurs) reste le fleuron de ce genre de pratique, le reste de la presse n’hésite pas à en faire de même dans d’autres registres. Meurtres sanglants, kidnapping ou agressions font les choux gras de certains magazines qui font croire qu’ils sont d’investigations. Mais cela va parfois plus loin et de manière plus détournée. Car au fond pourquoi la presse traite des sujets d’actualités et met en gros et grand leur sujet du jour sur la première page ? Pour attirer, et le sujet n’est jamais un fait peu marquant ou peu connu, non il s’agira toujours de l’info la plus alléchante du moment. Et cela fonctionne avec toutes les couvertures de magazines. Mais au fond n’est ce pas aussi ce que demande le public ?

 

Le public créateur de la demande putaclic

Loin de moi l’idée d’insulter les lecteurs, mais lorsqu’on achète un magazine, c’est souvent le gros titre qui nous attire en premier lieu, surtout si l’on ne connait pas le titre que l’on tient entre les mains. Si l’on est un peu curieux (et soucieux des fonds investis) on feuillètera le magazine, mais au début c’est bien la couverture qui nous a attiré, preuve que le système fonctionne. Et il fonctionne même très bien. Prenons deux magazines sur les jeux vidéo, croyez-vous qu’un magazine qui a en couverture un petit jeu indépendant comme Paper Please ! vendra plus que celui qui mettra en avant le remake de Final Fantasy VII (sujet béni pour la presse vidéoludique), non, bien sur que non. C’est une évidence, et un souci de serpent qui se mord la queue, et dans notre cas présent celui du jeu Snake. Le média créé le contenu, et le public influence le contenu. C’est le souci rencontré dans le cinéma avec les suites et autres remakes contre les films originaux qui n’ont aucun passé. Mais ça sera le sujet d’un autre article car si je commence sur cette pente là, je vais dévaler jusqu’en bas de la pente en oubliant au passage la question initiale. Car la question est vaste et ne se limite pas qu’au cinéma mais aussi aux jeux vidéo ou à la littérature.

 

Mon expérience

Vous n’êtes pas sans savoir que j’écris depuis de nombreuses années des articles, et ces derniers temps surtout sur les jeux de société, et un peu sur le reste. Et si vous ne le saviez pas c’est maintenant chose faite. Et pour les besoins de cet article j’ai effectué un test sur le site sur lequel je publie mes écrits. Un était parfaitement involontaire et à rencontrer un fort succès, alors que je ne pensais pas avoir créé un contenu putaclic, tandis que la seconde tentative était véritablement fondée et disposait d’un titre putaclic bien comme il faut. Je suis vil parfois, je sais, j’en est conscience. Le premier concernait les sites ludiques, c’était un article (sans le mot top dedans) que j’avais écris pour partager avec la communauté des sites que j’avais dans mes favoris, et qui n’était pas forcément connus mais qui étaient intéressants ou insolites. Très vite l’article fut lu avec plus de 10 000 vues et très commenté, plus de 100 commentaires. Chacun allant de son avis ou de son site. Je n’avais pas pensé qu’il aurait autant de succès

Le second était titré de la sorte « Le meilleur jeu du monde ! », avouez que ça envoi du rêve, enfin de la prostitution éditoriale. Celui-ci a récolté à l’heure actuelle plus de 3700 vues. C’est certes 3 fois moins que le précédent mais aussi 3 fois plus que mes articles habituels.

Quelle conclusion tirer de tout ceci ? Simplement que les articles possédant un titre putaclic fonctionnent (tiens j’aurais dû essayer de mettre une femme nue en plus), c’est un fait les chiffres sont là. Il y a donc un public, non pas d’idiots mais de curieux tout simplement. L’être humain est curieux c’est ainsi. Et au fond cliquer sur un tel article n’a aucune incidence sur le lecteur, au pire il pourra être déçu, ce qui passera très vite.

 

Viens maintenant le retour des commentaires

Car oui ma petite histoire n’est pas terminée. Si le titre de mon article était volontairement putassier, ce n’était pas le cas de mon contenu, qui était certes assez léger et qui pouvait tourner bisounours, mais dont ce n’était pas l’effet désiré au départ. Bien entendu chacun interprète selon son ressenti ce qu’il vit ou lit, surtout à l’écrit encore plus dans un dialogue de vive voix. Les commentaires désignant un manque de contenu, d’effet guimauve ou dénonçant un putaclic outrancier ne tardèrent pas à arriver. Et je ne peux pas leur donner tort, ce n’est pas par ce que je n’avais pas prévu ce ressenti au départ, que celui-ci ne peux pas exister chez certains lecteurs. D’autres par contre avait parfaitement compris où je voulais en venir, et c’est le principal au fond. Cependant cet article a récolté pas moins de 27 commentaires, soit bien plus que ce que récoltent mes articles en règle général. Celui-ci ayant été commenté par des personnes qui ne lisent probablement pas mes écrits habituellement, et donc généralisaient mes propos à l’ensemble de mes écrits. Je me permets d’avancer cela car ça sera important par la suite.

Le putaclic fonctionne, c’est un fait, aussi bien au niveau des lectures que du nombre de commentaires. Par contre les retours négatifs sont aussi plus nombreux, et c’est assez normal je dois dire. Et écrire cet article ne m’a pas pris beaucoup de temps, quelques minutes. Par contre ce qui est dommage c’est de se rendre compte que ce type d’article attire plus et fait plus parler que des articles de fond.

 

Le revers

Je vais prendre un autre exemple, mon article intitulé « Tenter de prédire l’avenir des jeux de société à partir des jeux vidéo », qui m’a demandé bien plus de travail, de nombreuses heures, plus d’une dizaine n’a récolté que 1274 vues et 16 commentaires (passionnants d’ailleurs). Et c’est ici que le mal blesse, surtout l’auteur.

Qui aurait envie de se prendre la tête à passer bénévolement des heures à écrire un article si celui-ci récolte moins de vues qu’un simple article putaclic qui ne demande que quelques minutes à être rédigé ? Peu de personne, et encore moins une personne qui débute dans le domaine, que ça démotivera tout naturellement. Surtout si l’idée derrière c’est de faire de l’argent. L’humain ira toujours à la facilité et c’est parfaitement normal, mais ce n’est pas pour cela que ça ne fait pas de dégâts autour. Fort heureusement la passion, l’envie de partager et de débattre sur des sujets sérieux ou de fonds, poussent souvent les auteurs à passer des heures à peaufiner un contenu de qualité, et c’est tout à leur honneur, mais en face la récompense en chiffre n’est pas toujours là, et celle en reconnaissance de ces pairs souvent absente. Après il est certain qu’un article de fond, même peu lu, donnera à son auteur une meilleur image qu’un article putaclic, et que ce dernier gagnera bien plus en reconnaissance de son public dans son domaine d’expertise. La récompense n’est donc plus chiffré mais dans un rapport de confiance et de reconnaissance de valeur et de qualité. Mais cela ne fait pas tout malheureusement.

 

Un seul faux pas suffit

Il faudra des années pour être reconnu à sa juste valeur, ou pour que votre entourage, cercle personnelle ne prenne conscience de votre potentiel ou de votre travail. Il faudra montrer patte blanche et tenir la pose durant un temps infini. Et parfois en vain. Alors qu’il ne suffira que d’un instant pour être sous les feux de rampe pour certaines vedettes éphémères et peu profondes. Pire encore il ne faudra qu’un seul faux pas pour sombrer et perdre cette reconnaissance durement acquise. Ça laisse perplexe, et cela à le mérite de créer des sueurs froides auprès de certaines personnes qui s’en seraient bien passé.

Mais disons-le clairement le succès est éphémère ou du moins ne dure que très rarement, et à la fin il ne reste toujours que le noyau dur, celui qui est insécable de fans. Cette communauté qui vous suit et n’a que faire de vos erreurs, qui ne sont de toute façon que des erreurs humaines, et qu’ils peuvent oublier ou pardonner. C’est celui-ci le véritable succès, et pas l’attirance soudaine par effet de mode d’une manne informe de personnes qui vous aura oublié dès la prochaine vedette en vogue arrivé sur scène.

 

La valeur du succès et de la reconnaissance

La qualité de la reconnaissance que l’on reçoit de ses pairs à donc une valeur énorme, bien plus que le succès en lui-même. C’est celui qui vous fera durer sur la longueur. Mais il prend du temps à naitre, à pointer le bout de son nez, si jamais il vient un jour. Pour cela il faut se démarquer, être unique et devenir le leader d’un mouvement, le votre (sans élan politique vous l’aurez compris). Plus facile à dire qu’à faire. Pourtant cela nous apporte déjà un élément de réponse à notre question initiale. Le succès créé par un putaclic sera toujours éphémère, et sa valeur bien moindre qu’un article de fond. Certes un putaclic est plus facile à produire, mais de qui serez-vous le plus fier d’être l’auteur d’un article de fond ou d’un article putaclic ? Je pense qu’il n’est pas nécessaire que je vous donne la réponse. C’est peut-être peu comme compensation mais c’est déjà ça. Surtout que nous voulons tous laisser notre trace et que l’on souvienne de nous, et personne n’a envie que plus tard ces enfants disent à leurs enfants « Tiens regarde c’est le top 10 de papy sur les stars avec les plus gros seins. » Non vraiment pas, sans façon. Ça sera certes une trace, mais passez moi l’expression, plutôt de trace de merde.

 

Ecrire des articles de fond et réussir c’est possible ?

Au fond la véritable question était plutôt celle-ci, mais cela aurait été trop simple de vous donner d’emblée, il fallait passer par tout un processus avant. Franchement à l’heure actuelle je me pose encore la question, surtout lorsqu’on voit le succès de certains livres au vue de leur qualité, il suffit de prendre 50 nuances de Grey pour comprendre le sens de ma critique. Ah j’oubliais ça parle de cul ce qui aide pas mal. Non plus sérieusement, avoir du succès en n’utilisant pas des ficelles éculés comme le sexe, la violence, l’argent ou les chatons semblent de plus en plus compliqué dans le monde actuelle. Il sera bien plus facile de réussir (éphémèrement je vous le rappelle) avec des articles légers, voire bidons, voire putaclic qu’avec des articles de fond. Mais cela ne durera pas, et si cela arrive vous aurez du succès après de personnes que vous n’aviez pas forcément envie de toucher, et qui se délaisseraient de vous dès les premières secondes de déclin, dès que la mode sera passé. Donc pour retenir son public sur la longueur, n’importe quel auteur sera obligé d’ajouter de la profondeur à ce qu’il fait, ne serai-ce que pour compenser le vieillissement naturelle de son public.

Au final tout dépend de la fierté que vous voulez tirer de ce que vous faites, de ce que vous recherchez au fond de vous, et cela sur le long terme, pas uniquement dans l’instant présent. Et c’est en répondant à cette question (ce que je ne pourrais faire à votre place) que vous saurez ce que vous devez créer comme contenu, dans quel plateau de la balance vous vous situez.


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8 réactions à cet article    


  • MaxBalance MaxBalance 24 juin 2016 16:35

    Dans le jambon de l’ego, trancher entre complexe d’infériorité et complexe de supériorité, n’être finalement qu’un lego parmi les gens, bon... après ca va mieux. Se pardonner et tout donner


    • Zolko Zolko 24 juin 2016 19:24

      « Ecrire des articles de fond et réussir c’est possible ? »
       
      @l’auteur : vous semblez obnubilé par le succès et la réussite aux yeux des autres. Typique N°3


      • doctorix, complotiste doctorix 24 juin 2016 19:55

        Bien sûr que le titre est important... au début. Ainsi que les premières lignes (qui sont bien souvent décourageantes, assez pour ne pas avoir envie d’en savoir plus).

        Parce qu’après, si vous décevez le lecteur, il ne viendra plus, votre nom suffira à le faire fuir.
        Un bon article, c’est-à-dire un bon sujet bien écrit, fait toujours du chiffre. Surtout s’il est polémique et solidement argumenté : on n’est pas là pour lire ce qu’on trouve dans le figaro.
        Ariane Walter, qui est toujours un plaisir à lire, a pu monter jusqu’à 78.000 lecteurs. 
        Je trouve d’ailleurs dommage que les auteurs ne soient pas mentionnés dans la liste journalière, on rate surement des perles.
        Il devrait aussi y avoir des étoiles pour les auteurs les plus lus, c’est la moindre des choses quand on donne gratuitement le fruit de son travail : un peu de reconnaissance ne serait pas de trop, pour encourager l’artiste.

        • Taverne Taverne 24 juin 2016 19:58

          La reconnaissance immédiate ne construit pas un succès pérenne. Il il y a deux dimensions parallèles : celle de la joie et celle du désir. La première est plus lente à réagir et sa première étape (ou condition originelle) est celle de la confiance.

          En revanche, la dimension du désir est d’activation immédiate, mais superficielle.

          Si vous voulez favoriser l’option de la dimension de la joie, il faut accepter de creuser patiemment un sillon, d’essuyer les moqueries des imbéciles superficiels. Il faut investir beaucoup de vous-même et donner du temps au temps.


          • Taverne Taverne 24 juin 2016 20:11

            Je développe parce que j’admets que ce n’est pas évident. On a l’habitude de croire que désir et joie sont cousines et sont donc dans une même dimension, alors qu’elles sont deux conditions originelles de deux dimensions parallèles.

            - La dimension de la joie se fonde sur la confiance (qui se gagne avec du temps) et cette dimension conduit au bonheur (voir les 3 triangles du bonheur de mon dernier article).

            - La dimension du désir suit un parcourt plus court (le désir veut arriver plus rapidement à sa fin), avec moins d’étapes.

            La joie et le désir sont deux sources absolument primaires et essentielles à l’homme. Mais il n’y a pas toujours des passerelles entre ces deux dimensions parallèles.

            A vous de choisir la dimension pour laquelle vous optez. Et, éventuellement de connaître les passerelles entre les deux dimensions.


          • Montagnais .. FRIDA Montagnais 25 juin 2016 10:48

            Bonjour l’auteur ..


            C’est vous qui écrivez : «  je vais aborder un sujet qui m’interpelle énormément car je me sens directement concerné par lui. »

            ...

            C’est bien ! continuez ..

            Bien à moi

            • soi même 25 juin 2016 14:52

              Comme je vous comprend, écrire un marronnier, c’est tentant , un article mode aussi , bref c’est pas par hasard que vous écrivez sur se site votre article, si vous avez une bonne expérience de se site vous verrais au combien il y a des nombrilistes journalistiques qui ont surtout compris comment renforcé leur ego que de s’avouer franchement leurs incompétences et leurs ignorances sur le sujet.
              Pour ce qui est des commentaires et je me place dans le lot, c’est tous et n’importe quoi, et surtout pas une once de générosité .

              Il faut bien se dire avec cette engeance, une bonne dose de culot vous fais une renommé des plus frelates.


              • Roger le Suisse 25 juin 2016 22:10

                @ L’auteur


                Article des plus intéressants même si vous auriez pu le fignoler quelque peu sur la forme. N’en prenez pas ombrage, mais comme le fait justement remarquer Montagnais, certaines formules laissent à désirer, ce qui est regrettable pour un article traitant... de rédaction d’articles. Je le dis sans méchanceté aucune. 

                Sur le fond, je vous rejoins globalement, mais que voulez-vous, les lecteurs 3.0 veulent de l’info fast food, alors certains sites/rédacteurs s’adaptent et font ce qu’ils peuvent pour émerger dans cet océan d’informations, même si, bien sûr, les titres racoleurs deviennent insupportables à la longue. Certains sites ressemblent à s’y méprendre à des sapins de Noël publicitaires, tant leurs titres renvoient aux méthodes de marketing direct si chères aux spécialistes de la vente à distance les plus conditionnés.

                En ce qui concerne un hit parade des auteurs les plus lus, Doctorix a raison et ça l’arrangerait bien, lui qui est très lu et qui propose systématiquement des articles de bonne facture : il prêche pour sa paroisse ^^ Il est vrai qu’Agoravox regorge de talents aux expertises diverses et variées : Ariane Walter (honneur aux femmes pour commencer cette liste), Doctorix, Laurent Herblay, Rakotoarison, le génial philosophe qui cherche un éditeur audacieux (le nom ne me revient pas), Robert Gil (même si nous ne sommes pas d’accord sur le fond), Fergus, Laurent Criado... Il y en a certainement beaucoup d’autres et un système de hit parade permettrait aux visiteurs de passage de découvrir de bonnes feuilles comme on dit. Nombre d’entre eux font un vrai travail de journalisme et ce, bénévolement. Je me demande si AV gagne beaucoup d’argent grâce à ces journalistes bénévoles bien inspirés.

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