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Accueil du site > Tribune Libre > Radio-France et France-Inter : Quand la vie déborde

Radio-France et France-Inter : Quand la vie déborde

Ce qui gêne certains, c’est la vitalité des agents du service public, leurs ambitions pour notre pays, leur identité aux racines profondes et les réserves de valeurs et de citoyenneté qu’ils incarnent et diffusent, leur fierté contagieuse. Ce sont des dangers à extirper selon eux. Ils sont résolus, patients et persévérants. Autant le savoir.

Pour passer un bon moment, allez donc explorer la lettre de la médiatrice de Radio-France. Cela va prendre un peu de temps. Mais vous savez bien, quelquefois, il faut savoir prendre son temps pour en gagner pleinement par après. Turbulences de la période. Ce qui est donné ici, c’est la vie qui court à pleins bouillons, ses pulsations qui font vibrer les ondes. Les auditeurs dans leur diversité, leur énergie, leurs convictions subtiles ou brutales, leurs certitudes, leur mauvaise foi, leur spontanéité, leurs ruses, une citoyenneté forte et âpre non encore entièrement domestiquée. Incroyable, nos concitoyens ont des choses à dire en dehors du cadre de ceux qui voudraient l’assigner une fois pour toute au service de la fabrication de l’opinion et sa mise en scène.

 http://link.newsletter.radiofrance.fr/mm/VHB_7535_8082794_HT53UBPWFMN9.act

https://mediateur.radiofrance.fr/non-classe/51-greves-contre-la-reforme-des-retraites

https://mediateur.radiofrance.fr/non-classe/51-comptage-des-manifestants

https://mediateur.radiofrance.fr/non-classe/51-greve-a-radio-france-la-colere-des-auditeurs

https://mediateur.radiofrance.fr/non-classe/51-greve-radio-france-soutien-des-auditeurs

https://mediateur.radiofrance.fr/non-classe/51-huit-cadeaux-anticapitalistes-a-offrir-a-noel

Il y a carrément de la "castagne" aurait dit Claude Nougaro. Sur fond d’attachement au service public de l’information et à ses qualités, aux talents qu’il permet de valoriser et de faire émerger, aux degrés de liberté maintenus envers et contre-tout même si sur la durée cet espace est de plus en plus mesuré et menacé. Une adhésion qui doit beaucoup au refus réfléchi ou simplement vécu de la loi de la publicité dominante qui partout ailleurs a gagné la bataille sans pour autant renoncer à asseoir encore plus loin, plus fort son hégémonie. La bataille de l’argent qui s’impose, impérial et brutal, en masquant son origine principal le travail des salariés et les enjeux de la répartition de cette richesse. La bataille de l’indépendance : quelle comédie héroïque quand un patron de presse éprouve le besoin de rappeler son indépendance à l’égard du milliardaire qui l’emploie ou du politique qui l’a choisi. La bataille du temps qu’elle vole à l’information. La bataille du sens en jouant de l’émotion et de la bien pensance et son catéchisme contre la réflexion. La bataille de la citoyenneté par l’infantilisation au détriment de la responsabilité. La bataille de la célébration de l’individualisme et du narcissisme contre les solidarités collectives. La bataille du langage par le slogan et la formule comme substitut de la pensée. La bataille du conformisme contre l’intelligence critique. L’aveu tranquille comme une devise " Ce que nous vendons à coca-cola, c'est du temps de cerveau humain disponible " Quels journalistes ou citoyens peuvent prétendre qu’ils n’ont pas été contaminés un jour par elle. Certains prétendent que si les extra-terrestres réputés plus évolués attendent encore avant de prendre contact, c’est parce qu’ils ont pris comme sources principales d’études de nos sociétés les contenus publicitaires. Franchement, qu’aurions-nous fait à leur place ? Si nous étions moins habités de contradictions, nous en protégerions d’urgence nos enfants.

Tous ces contenus sont un véritable document pour études sociologiques. Un peu tronqué puisqu’ils sont le fruit malgré tout d’un tri et d’un choix, ce qui relèverait d’un autre type d’études. Certains voudraient depuis toujours supprimer les grèves qui les dérangent en faisant semblant d’oublier qu’une grève est toujours le fruit d’un rapport de forces disproportionnées. Le pouvoir après avoir affiché sa bienveillance à discuter de tout hormis des points déterminants et promis que l’on pourrait toujours s’arranger plus tard sur les détails cherche au final à s’imposer brutalement par l’intimidation, la division, l’épuisement et la coupure avec les auditeurs qui ne doivent surtout pas comprendre combien ils auraient à perdre. L’éternel chantage à la rigueur budgétaire qui masque de moins en moins le holdup du paiement par les finances publiques des pays européens des pertes spéculatives des financiers lors des crises qu’ils provoquent.. Les mêmes font semblant d’oublier que celui qui paye cash et cher en entraînant la vie des siens dans une grève voulue longue et dure par l’adversaire, c’est le gréviste qui est acculé à lutter pour que la dignité et la valeur de son travail soient reconnues, non par les auditeurs qui le manifestent chaque jour mais par un pouvoir qui serait minoritaire si nos institutions étaient plus démocratiques et qui n’est pas gêné de se comporter en propriétaire souverain et prévaricateur, bien protégé par le cercle des médias qui l’ont fait. Feignant de ne pas voir la durée imposée au mouvement afin de l’asphyxier, ils s’indignent de l’efficacité d’un faible pourcentage de grévistes au quotidien pour faire vivre le mouvement. La contrainte du fort au faible rend malin et bien entendu, les grévistes se relaient. Faudrait-il en plus qu’ils soient bêtes !

Mon point de vue est éminemment subjectif, vous l’aurez compris et je parle de la gauche qui se situe au-delà de la social-démocratie qui cherche à préserver l’essentiel du libéralisme tout en affichant le contraire et en mobilisant quelquefois avec sophistication toute l’ingénierie de nos pères jésuites. Puisqu’il s’agit d’évoquer le service public de l’information, je fais le constat que l’on peut se chicaner à l’infini sur les partis-pris de tel ou tel journaliste, sur l’équilibre de la parole accordée entre les différentes tendances etc… Si déjà scrupuleusement, les journalistes apportaient ou rappelaient les faits essentiels sur un sujet sans biais idéologiques, rappelaient certains aspects dérobés à notre attention par leurs interlocuteurs , ne laissaient pas passer les demi-vérités sans les compléter pour notre bonne compréhension , ne reprenaient pas les éléments de langage des uns et des autres comme des allants de soi sans signaler leur origine, oubliaient un peu la mise en scène de leur personne en privilégiant les contenus informatifs et les déclarations de leurs invités qu’il leur appartient de questionner sans complaisance ni parti-pris, signalaient les sources primaires ou secondaires de l’information mise en avant à chaque fois que c’est utile. S’ils délaissaient la comédie de la neutralité si commode qui entretient un jeu de masques pour initiés et laisse le champ ouvert à tous les démagogues, les mercenaires et les manipulateurs de métier mais se mettaient au service du débat authentiquement démocratique fondé sur une information préparée et élaborée à destination du citoyen présumé intelligent et responsable avec le respect des paroles qui se succèdent et se répondent en proscrivant les effets rhétoriques qui relèvent du spectacle de bonimenterie ou de comédie à l’italienne. Vous voyez, ce n’est pas si difficile avec de la volonté et du courage.et alors tout le pays aura fait un pas en avant.

Certains visiblement pensent que faire le contraire de ces pratiques est le meilleur gage d’audience, que cela fait vendre comme on dit, que cela garantit le pilotage de l’information dans le sens qui les arrange, que cela leur rapporte la notoriété recherchée par les employeurs du moment et beaucoup d’argent, ce qui n’est pas non plus un mince argument pour eux. Parce qu’ils ont beaucoup à perdre, ils vous diront que ce n’est pas possible. C’est pour cela que la publicité a maintenant toute cette place, qu’elle en veut plus encore et qu’elle est défendue au cœur du métier par certains. C’est pour cela aussi que dorénavant 9 milliardaires possèdent tranquillement dans notre beau pays nanti d’institutions en forme démocratique 90% des médias, que le nombre de journalistes baisse et que le nombre de communicants et publicitaires de tous poils augmente, que le statut de journaliste se fragilise, qu’ils ont intérêt à bien peser l’équilibre entre indépendance et soumission pour conserver un emploi et espérer une évolution professionnelle. C’est pour cela que je vous invite à aller consulter cette lettre de la médiatrice de Radio-France et ses compléments. Je sais, il faut du temps et au fond à quoi tout cela sert-il, qu’y pouvons-nous ?

Nous avons tous un peu oublié (et nous le payons cher) qu’il n’y aura jamais de démocratie aboutie si nous citoyens ne nous prenons pas nous-mêmes en main et nous n’y intervenons pas un peu nous-mêmes au plus proche de notre vie. Nous l’avions un peu oublié ces dernières années parce que, hommes et femmes de bonne volonté occupés par ailleurs à construire nos vies autant qu’on le pouvait, largement distraits par un déferlement publicitaire, la promotion de l’individualisme, du consumérisme à tout va, de la surenchère exhibitionniste et provocatrice dans les médias, un travail toujours plus stressant ou le chômage, nous faisions confiance en nos représentants et aux dits-médias dont on nous a tant dit qu’ils étaient consubstantiels au fonctionnement de la démocratie et de la liberté. Ce que nous ne demandions qu’à croire et que nous avons raconté à nos enfants.

Secoués par les crises économiques qui concentrent des richesses en progrès constants dans les mains de quelques uns et qui remettent en cause des droits dont nous pensions être légitiment titulaires (santé, éducation, culture, retraites décentes, travail, solidarité pour les plus faibles…) faute de richesses maintenant disponibles nous dit-on du soir au matin, nous nous sommes aperçus progressivement que nos représentants ne respectaient à peu-près aucun de leurs engagements dès lors qu’ils remettaient en cause cette nouvelle dynamique de partage de plus en plus inégale des richesses tout en ayant dit le contraire pour acquérir une légitimité de plus en plus fragile par les urnes. Non sans avoir parallèlement facilité et organisé le contrôle de la presse et des médias au profit de leurs véritables maîtres évoqués en début de paragraphe.

Je rappelle que déjà présents dans les souvenirs des plus anciens auditeurs de France Inter interviennent chaque matin aux heures de grande écoute un unique éditorialiste du principal journal économique libéral du moment, un unique éditorialiste politique solidement campé dans le politiquement correct en cours qu’il transgresse occasionnellement par une tirade anticonformiste dont on peut penser qu’elle est utile à son hygiène mentale et aussi à la préservation des apparences de la diversité des points de vue, un unique éditorialiste à l’international qui comme tous les éditorialistes choisit de privilégier les faits qui servent son propos qu’on trouve bien partagés ailleurs, qui se distingue par le choix de ses formules et fait preuve comme ses confrères de fidélité à la direction du vent qui souffle le plus fort ce jour là. Là aussi, il y a quelquefois des surprises météorologiques qui maquillent l'espace d'un instant le conformisme mais confirment la tendance principale.

Il est difficile de prétendre que comme leurs prédécesseurs, les titulaires du moment de la matinale, le tonitruant Nicolas Demorant et la majestueuse Léa Salamé traitent avec égalité et impartialité les partisans du pouvoir en cours et ceux qui pensent autrement. Si vous me trouvez trop subjectif, prenez le temps de faire un tour sur un site web d’hébergement de vidéos. Deux, trois exemples suffiront .Ils ne sont pas les seuls, ils sont les plus exposés. Cela dit, il n’y a pas de honte à avoir, il suffirait d’assumer.

Il ne faut pas s’y tromper par ailleurs, les radios de Radio-France sont de magnifiques outils d’informations et de culture, sophistiqués, tirant avec beaucoup d’intelligence et de maîtrise le meilleur des technologies actuelles.

 Il y a là des hommes et des femmes de culture et de communication hors pair. Radio-France a toujours su attirer des talents confirmés ou prometteurs qui par la musique, l’humour, les chroniques, l’intelligence difficile à domestiquer, la promotion d’une culture ouverte et libératrice, l’impertinence joyeuse, la chaleur nous font du bien chaque jour dans la médiocrité complaisante que répandent la plupart des médias à la hauteur de l’estime qu’ils portent à l’égard de ceux qu’ils cherchent à séduire. Il y a là quelque chose d’insupportable pour certains qu’il s’agit d’étouffer. Je pense que ce sont les raisons de fond qui les incitent à encore vouloir ici affaiblir et transformer. Il y a là une respiration vitale, notre pays aurait beaucoup à perdre si ces gens-là arrivaient à leur fin. Ne nous laissons pas endormir ou distraire, soyons conséquents, vigilants et actifs. 

 https://www.change.org/p/minist%C3%A8re-de-la-culture-la-radio-publique-en-danger?recruiter=false&utm_source=share_petition&utm_medium=twitter&utm_campaign=psf_combo_share_initial&recruited_by_id=0cf6f370-154c-11ea-bdfc-83ee1258bef8&share_bandit_exp=initial-19331316-fr-FR&share_bandit_var=v3

Merci à tous les personnels et les journalistes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes et laissent passer un peu de lumière pour que leurs concitoyens soient des citoyens éclairés, debout, lucides et joyeux.


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30 réactions à cet article    


  • berry 23 décembre 2019 11:21

    Radio de merde 100 % propagande.


    • vesjem vesjem 31 décembre 2019 09:18

      @Le Sudiste
      t’as oublié : « lol »


    • Old Dan 23 décembre 2019 12:32

      Radio France (sans trop de pub) reste la seul radio « écoutable » hors de France*...

      Les autres sont radio-fric, avec un peu d’actualités choisies ou branchées rentabilité libérale ou religieuse ou de loisirs = crétinisation de masse !

      .

      [... *avec 3 radios anglophones célèbres et 1 brésilienne ! ]


      • vesjem vesjem 23 décembre 2019 13:52

        désolé de ne pas vous défendre, quand je vois la liste des premiers signataires, dont beaucoup participent à la désinformation de masse des merdias mainstreams

        bien entendu, les premiers virés seront les rebelles , car tout le monde est fiché ; le pouvoir n’aura aucun mal à discriminer des collabos


        • Octave Lebel Octave Lebel 23 décembre 2019 18:09

          @vesjem

          Il y a toujours des gens pour s’afficher dans une pétition bien loin de leurs convictions et pratiques pour donner le change, faut-il leur donner le pouvoir exorbitant de la torpiller ?


        • vesjem vesjem 23 décembre 2019 20:20

          @Octave Lebel
          tu as raison, mais çà me pose problème quand même ; les 3/4 des employés ont la lourde tâche de devoir supporter le quart restant c.à.d les collabos, qui vont conserver leur emploi


        • mmbbb 24 décembre 2019 11:26

          @vesjem Les service public francais coute cher et sa ligne éditoriale est tres oriente Quant a la qualité de l information , Les medias publics sont comme Ago, ils s en prennnet aux merdias « Maistreens » mais ils n aiment pas trop la contradiction , Censure censure Cabanel Verdi Dugue etc .France Inter est devenu imbuvable ; 

          Ces poncifs sans cesse enonces ! 

               Les medias publics je ne les ecoute peu ou regarde peu 


        • vesjem vesjem 31 décembre 2019 09:14

          @Le Sudiste
          oui, mais faut bien bouffer, quand on n’est pas sponsorisé par le réseau pour obtenir un taf ;
          c’est sûr qu’il doit y avoir un grand nombre de pistonnés dans cette « boutique »


        • vesjem vesjem 31 décembre 2019 09:22

          @mmbbb
          ok ; moi je les écoute pour savoir ce qu’ils veulent me faire penser, et parfois connaître le niveau de propagande qu’ils ont atteint ; c’est IMPRESSIONNANT  ! ! !


        • troletbuse troletbuse 23 décembre 2019 13:55

          Comment peut-on encore écouter Radio Rance ou France Tout Faux ?

          Faut être taré ou bien mougeon !


          • HELIOS HELIOS 23 décembre 2019 14:04

            ... j’aime le service public et je le défendrai... mais quand j’écoute France-Info, je me dis qu’il faudrait un grand ménage dans les rédactions, car les journalistes, si on peut encore les appeler comme cela, ont mis leur déontologie dans la poche, le mouchoir dessus.


            • kirios 23 décembre 2019 15:32

                ;je suis pour le service public quand il est service du Peuple, les journalistes mériteraient qu’on les soutienne....s’ils faisaient leur travail d’investigation et d’information avec un maximum d’objectivité.

              Radio France et France Télévision sont une véritable bande de larbins, ignobles, qui nous considèrent comme une bande de crétins crédules .

              je ne signerai pas la pétition !


              • Octave Lebel Octave Lebel 23 décembre 2019 19:19

                @kirios

                Je pense qu’il ne faut pas généraliser. Il y a des gens qui font du mieux qu’ils peuvent en attendant des jours meilleurs. Une écoute attentive permet de repérer quelques finesses, quelques clins d’œil en forme de salutaires mises à distance du discours officiel qui se déroule sous l‘autorité sourcilleuse des chef(e)s de rédaction et direction de l’information qui sont des personnes toujours très discrètes. Ce sont eux les gardiens de l’orthodoxie avec comme les autres leur poste et carrière en jeu même si à ces postes l’on trouve des gens ambitieux qui donnent des gages et aussi des mercenaires très adaptables (pour info, la directrice de l’info de France Inter était directrice de l’information à TF1). Ce n’est pas spécifique à ce milieu non plus. Je trouve contre-productives certaines condamnations outrancières qui s’invalident par leurs excès et généralisation et font le bonheur des responsables ainsi victimisés cités plus haut .Ce que redoutent ces gens-là, ce sont la dénonciation de faits précis, de procédés employés, que viennent de leurs concitoyens des exigences explicites sur ce que doit être l’information et le débat parce qu’ils savent bien qu’il existe des journalistes soucieux de répondre à ces attentes et porteurs eux-mêmes de propositions. Leurs commanditaires et eux-mêmes feront tout pour retarder ce moment. En attendant, ils sont eux-mêmes les arbitres des jeux qu’ils déploient tout en se disputant les places férocement.


              • kirios 24 décembre 2019 08:43

                @Octave Lebel
                "Je pense qu’il ne faut pas généraliser. Il y a des gens qui font du mieux qu’ils peuvent en attendant des jours meilleurs.
                non ! je ne suis pas d’accord !
                les individus m’importent peu , c’est l’esprit des stations, particulièrement celles du service public, et de leurs « journalistes » totalement soumis qui considèrent l’auditeur comme un mougeon écervelé. Aucun respect pour celui qui paye si ce n’est une condescendence ,indécente , pleine de morgue.... et souvent d’ignorance.
                la désinformation est la règle l’affaire du brexit est un exemple flagrant  , il faut aller sur internet ou écouter des médias étrangers (souvent moins pourris) pour faire la part du vrai et de la propagande. des émissions (comme plus belle la vie) dont l"objectif est de nous formatiser aux slogans de la bien pensance ....
                les médias, non les merdias français , dans leur globalité sont vraiment de la merde.


              • François Vesin François Vesin 23 décembre 2019 16:01

                 « le tonitruant Nicolas Demorant et la majestueuse Léa Salamé »

                ...un animateur et une speakerine !

                Il n’y a pas de sots métiers mais franchement

                si ces deux là osent se prétendre journalistes

                c’est comme si bhl se prétendait philosophe !!!

                Audiard n’a pas été compris : « les cons ça ose tout »

                c’était un constat, pas un ordre de mission !


                • kirios 24 décembre 2019 08:22

                  @François Vesin

                  " : « les cons ça ose tout »

                  c’était un constat, pas un ordre de mission !"

                  EXCELLENT !


                • Spartacus Lequidam Spartacus 23 décembre 2019 17:34

                  Radio des branleurs de la gamelle de l’état...

                  Une absence d’intégrité a vomir.....

                  Les seules radios ou le temps passé en grève est supérieur au temps de travail.

                  Radio de la gabegie d’argent public, absentéisme, corruption, initingrité d’information ...

                  La majorité des journalistes travaillent moins de 192 jours par an, ce qui leur permet de totaliser l’équivalent de 14 semaines d’absences....

                  Le temps de travail des employés est de 4 jours par semaine, il faut dire qu’il y a 95% de sur-effectifs......

                  L’encadrement a tellement peur des syndicats que personne ne bosse, et si un cadre « ose » il est démoli par eux. Y’a pas de patron réel.

                  N’importe quoi est prétexte ne rien foutre.

                  La redevance pour payer ces branleurs n’est pas payé par les ondes mais par les gens. L’absence de travail et d’étique journalistique monte un vol manifeste d’argent public....

                  Il faut fermer ces merdes de radios pour donner du pouvoir d’achat a nos concitoyens et cesser d’engraisser ces nantis d’argent public d’une redevance pour payés la branlette entre gauchistes dans ces radios prosélytes.

                  Fin de la redevance pour ces radios..... Et les profiteurs indécents du contribuable......


                  • Fanny 25 décembre 2019 00:18

                    @Spartacus

                    Jugement sévère. Est-il juste ?

                    L’efficacité de notre fonction publique est une vraie question.

                    En couple avec une personne ayant travaillé dans le public, moi-même dans l’industrie privée (retraité), j’ai pu observer avec ma femme deux mondes très différents.

                    Le privé, c’est une pression terrible, celle de la concurrence internationale. A chaque pas, on se pose la question : comment optimiser, comment produire moins cher, comment gérer les humains pour qu’ils se sentent bien et donnent leur maximum. Veiller à promouvoir les vrais talents, à ne jamais laisser pourrir une situation de conflit. Quand le produit marche bien, que la situation économique n’est pas mauvaise, on peut être très heureux dans une boite privée bien gérée. Un peu comme dans une bonne équipe de foot qui marche bien.

                    Le public, c’est tout autre chose, un autre monde. Il fut un temps où la mission de service public était sacrée (le sacré issu de la révolution de 1789, après le sacré religieux). Cette notion de sacré s’est effacée, sauf dans certains métiers (militaires …). Comme motivation, il subsiste la notion de carrière, mais le milieu est assez figé, avec des critères de promotion souvent opaques. La cogestion encadrement/syndicats - révolutionnaires mais qui ne feront jamais la révolution - assure un équilibre peu motivant, car souvent paralysant.

                     En termes d’efficacité, le résultat est assez médiocre, mais l’efficacité n’est pas l’objectif premier. Continuité du service, stabilité, pérennité, sécurité, respect de l’égalité des citoyens/usagers devant la loi et les prestations servies caractérisent davantage la fonction publique. 

                    Les fonctions publiques allemande, britannique, danoise … seraient-elles plus efficaces que la nôtre ? C’est possible, on n’en sait trop rien, sujet tabou, des analyses l’affirment.

                    Mon impression : la fonction publique a perdu la flamme, le bonheur de servir, d’enseigner. Une armée de semi-dépressifs, de malheureux plus que de « branleurs de la gamelle de l’Etat » comme vous l’écrivez. Reste plus qu’à s’accrocher aux zavantagezakis (tout à fait honorables au demeurant, ils ont raison), comme on le constate dans la bataille pour les retraites, mais c’est assez triste s’il n’y a plus que ça.

                     

                     

                     

                     

                     

                     



                  • velosolex velosolex 23 décembre 2019 18:01

                    France inter et en particulier la matinale, est un enjeu de politique intérieur. Je n’ai pas de mémoire précise d’un événement, mais bien souvent après cinq minutes, je vais voir ailleurs, excédé par le parti pris des pataugas. .

                    Qu’ont t’ils dit sur les violences policières ??? Grand silence...Les gilets jaunes ont été qualifié de populistes, de poujadistes, et d’archaïques...Quant au billet d’humour, bien courtisant avec les maitres, préférant enfoncer les portes ouvertes, et tirer sur les ambulances, on reconnait qu’il est dans le ton de la direction, quand les Demorand et Salamé rient à gorge déployée ; Quand c’est le silence gêné, c’est révélateur de la qualité d’un comique dérangeant, un spécimen en cours de disparition. La grande ligne de conformité, qui se veut anticonformisme c’est la défense du lobby LBGT, avec ses invités en mission commandée. Le lobbying imposé au bulldozer. Ne parlons pas de l’instrumentalisation outrancière et tapageuse de l’antisémitisme, phénomène sans doute déplorable mais amplifié à loisir, et collé sur n’importe quel fait de société. Ne parlons pas du traitement de la grève actuelle, se contentant comme la 2 de faire du radio trottoir auprès des usagers, et faisant la conclusion que la réforme est indispensable...

                    France culture c’est sûr est plus intéressant. Il semble que le collaborationnisme en gros sabot est moins exigé, car s’adressant à une minorité d’auditeurs. C’est dommage car les émissions sont de qualité, du billet d’histoire de Mauduit le matin, aux « pieds sur terre », et à l’émission d’économie et de littérature à la suite. Je n’écoute plus guère qu’eux


                    • velosolex velosolex 23 décembre 2019 18:11

                      @velosolex
                      Ah si...je me rappelle quand même Thomas Piketty invité à la matinale, et finissant par demander, un peu interloqué, à Lea Salamé, suite à ses interventions douteuses et orientées, si elle faisait partie des grandes fortunes de France.

                      A force de trop défendre ses maîtres et de justifier les « réformes nécessaires », Léa Salamé sortant ses griffes dés qu’on s’attaque à la moulure du monde actuelle, a du encaisser pour le coup un retour de service. 

                      Pas trop moufté cette fois ci.
                      Piketty c’est sûr est une pointure, et parfois il faut bien savoir encaisser.
                      Si on veut tenir dans le temps, et nourrir ses ambitions 

                      C’était un bon moment de radio, sur inter, en dépit de leur propre grés, comme dirait l’autre


                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 23 décembre 2019 18:36

                      @velosolex

                      Lea ...bourgeoise libanaise.


                    • Octave Lebel Octave Lebel 23 décembre 2019 20:31

                      @velosolex

                      Je suis d’accord avec vous notamment à propos de France Culture. Un des objectifs de la réforme qui ne sera pas publiquement revendiqué, c’est bien entendu de réduire ces îlots où il y a encore de l’indépendance, de la diversité, de la controverse, un véritable espace d’interview rigoureuse, exigeante et respectueuse qui nourrit la réflexion, donne envie d’en savoir plus et au final sert la citoyenneté. Vous imaginez si cela devenait contagieux. Regrouper les moyens d’informations c’est bien entendu affaiblir les degrés d’indépendance qui restent, mieux tenir et concentrer les hiérarchies, encadrer sérieusement les velléités de créativité ou d’expérimentation non conformes. Les élites financières et commerciales auxquelles s’identifient maintenant une partie des élites politiques veulent liquider cet esprit d’indépendance qu’ils considèrent comme une menace à leur volonté d’hégémonie sur les médias, l’éducation, les arts etc…

                      Pour France Inter, le contrôle idéologique est plus fort, cela se sent, le slogan pourrait être " Bonne humeur et rigolades du moment que la caravane ne dévie pas " Ça va, les pilotes et copilotes sont habiles et vigilants. La formule mise au point est un véritable tour de force, la catharsis humoristique finit par épauler à l’insu de son plein gré le politiquement conforme même s’il y toujours quelques graines folles qui pourraient donner des enfants sauvages. 


                    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 23 décembre 2019 18:27

                      Même en grève c’est bidon, avant on pouvait au moins s’attendre à une playlist musicale variée, maintenant c’est la même qui tourne en boucle smiley ^^


                      • Samy Levrai samy Levrai 23 décembre 2019 22:26

                        Radio Paris ment, Radio Paris ment radio Paris est ...


                        • troletbuse troletbuse 23 décembre 2019 22:37

                          @samy Levrai
                          allemand ou teuton. Les deux riment


                        • Samy Levrai samy Levrai 23 décembre 2019 23:03

                          @troletbuse
                          « Américain » ne rimait pas...


                        • claire1549 claire1549 24 décembre 2019 13:03

                          Un « humoriste » de France inter semble avoir le droit de tenir des propos graveleux du niveau d’un obsédé sexuel quand sa cible est une belle journaliste catholique pratiquante !
                          Si sa cible avait été une femme de la gauche bien pensante, non seulement il aurait été viré sur le champ de Radio France mais tous les mouvements féministes auraient alerté le CSA et auraient porté plainte pour incitation au viol ou quelque chose comme ça, mais comme la cible était une journaliste de Valeurs actuelles, pas un mot de la ministre Schiappa et des féministes !
                          Sur France inter, on confond humour et propagande !

                          https://www.youtube.com/watch?v=YvcI4E8iiSU


                          • xana 24 décembre 2019 14:04

                            Pour moi la chose a été jugée depuis 2005 : Tous jes médias sont des traîtres et des collabos. Seules les feuilles à petit tirage n’ont pas été rachetées parce que leur public est trop faible, et le pouvoir s’en sert pour montrer qu’il existe une certaine liberté dr la presse. Mais ce n’est qu’une feuille de vigne.

                            Pour se tenir au courant il faut connaître d’autres langues que le français, et lire des médias sur internet : Lire la propagande étrangère, qui n’est pas aussi mensongère que la nôtre. lire les sites américains alternatifs, lire les sites chinois, russes ou iraniens. Beaucoup de déchet, sans doute car rien n’est garanti. Au contraire des médias français qui garantissent une information truquée.

                            Et surtout exercer constamment son droit de ne pas croire ce qu’on nous raconte.


                            • Old Dan 25 décembre 2019 09:37

                              (Plié de rire !)

                              Vous râlez sur Fr.Inter ?

                              Alors vive radio-Ikéa, vive radio-Trump, Vive radio-Valeurs Actuelles, vive radio-CAC40 et radio-Servier & C° !...

                              .

                              [ Patientez, c’est pour bientôt ; d’évidence, la REM s’en occupe, héhé !... ]


                              • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs SPQR Sono Pazzi Questi Romani 25 décembre 2019 12:44

                                La radio avant l’ère Sarkozy c’était acceptable.

                                Puis les époques Sarkozy, Hollande, Macron se sont suivis.

                                Avec des changements de directions et de gestion les plus surprenants.
                                 

                                « La radio c’est la démocratie en direct » Qu’elle a dit ....

                                Seulement quand la voix insistante de France Inter a merdé au cour de son interview.

                                Ben.. ! La démocratie en direct a tourné à la censure et la suppression de l’interview malheureuse a été immédiate .

                                  smiley

                                 

                                 

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