Réchauffement climatique et extinction de la race blanche
Il n’y a évidemment pas de relation directe entre le réchauffement climatique et l’extinction prévisible de la race blanche (non hispanique). Pourtant, les deux phénomènes proviennent tous les deux de la frénésie de consommation de combustibles fossiles.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET EXTINCTION DE LA RACE BLANCHE
Jacques-Robert SIMON
Définir une race constituée d’individus identiques est évidemment hors de portée ; il est déjà impossible d’avoir des atomes strictement identiques, les isotopes (éventuels) vont perturber les classements. Généralement, on décide que si les différences à l’intérieur d’un groupe sont plus importantes qu’entre groupes, la distinction n’a pas de sens. Du point de vue génétique, l’espèce humaine est remarquablement homogène. Lorsque Homo Sapiens quitte l’Afrique il y a environ 80 000 ans pour aller peupler l’Eurasie puis le reste du monde, sa population est ridiculement faible, elle comprend quelques centaines à quelques milliers d’individus. Cette maigre population est probablement due aux effets dévastateurs d’une éruption volcanique (super-volcan Toba). Les autres hominidés vont disparaître et Homo sapiens restera le seul du genre Homo à peupler le monde entier. Prenons cependant trois catégories plus ou moins arbitraires noires, blanches et jaunes qui, si elles ne se distinguent pas par ce qu’elles sont, vont se distinguer considérablement par ce qu’elles vont faire.
L’espèce humaine a envahi la totalité de la planète et sa population est passée d’environ 1000 il y a 80 000 ans à plus de 7 milliards de nos jours : 60% en Asie, 16% en Afrique, 10% en Europe, moins de 9% en Amérique du Nord. Des caractères liés avec la géographie, le climat, les conditions locales apparurent. L’évolution des espèces peut être rapide puisqu’il a été démontré que la transmission de caractères acquis au cours d’une vie à la descendance est possible.
Pour tracer les habitudes des diverses populations, il est judicieux de déterminer la quantité d’énergie utilisée par personne et ce qu’il en a fait par ingéniosité. L’Homo sapiens (l’Homme) a très longtemps dû se contenter de l’énergie solaire pour sa vie ou sa survie. Les baies et les plantes qu’il cueillait avaient transformé et stocké pour lui l’énergie lumineuse en produits consommables grâce à la photosynthèse. Le rendement (énergie utilisable sur énergie lumineuse reçue) de la photo-réaction est faible, bien inférieur à 1%. La perte d’énergie se fait sous la forme dégradée de chaleur. La densité de population doit rester faible pour que l’énergie solaire puisse subvenir entièrement à ses besoins, à moins qu’un centre urbain donné possède les structures hiérarchiques nécessaires pour « esclavagiser » la population d’un vaste territoire autour de lui.
L’ingéniosité des Hommes va donc devoir pour longtemps se contenter de l’énergie solaire. Il va découvrir le feu, ses armes et outils en pierre taillée, la roue, ses premiers émois artistiques… L’âge du bronze survient de 3000 à 1000 av. J.-C notamment au Proche-Orient. L'âge du fer débute vers 1100 av. J.-C. dans le monde méditerranéen, puis plus tard dans le nord de l'Europe et en Afrique. Ce sont les exploits technologiques les plus marquants qui sont généralement retenus. Le degré d’organisation et de sophistication des sociétés est relié au pouvoir d’assujettissement du suzerain qui, pour ce faire, s’identifie toujours à un ou des dieux surnaturels, inaccessibles, infaillibles. La lumière du soleil permettait la création de structures moléculaires et supramoléculaires sans égales de perfection pour les plantes, les animaux, les Hommes mais aussi d’une certaine façon pour leurs sociétés.
À l’aide des seuls machines solaires : les ânes, les bœufs, les chevaux mais surtout les esclaves, des civilisations se créèrent et des monarques s’identifiant à des dieux firent bâtir de phénoménaux monuments en unissant par l’asservissement les forces d’une multitude de sujets. Ainsi virent le jour les grandes pyramides vers -2500 ans en Égypte mais aussi postérieurement la grande muraille de Chine, les aqueducs Romains ou les temples incas. La seule énergie solaire permettait donc de construire des édifices stupéfiants tant par leur caractère imposant que par leur esthétisme. L’esclavagisme, plus ou moins intériorisé par les sujets, était la condition sine qua non pour permettre de tels exploits car il permettait de joindre des forces individuelles en un tout cohérent. L’ingéniosité devant être déployée tenait compte de l’énergie disponible, le nombre d’esclaves en particulier.
« Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ». Pour ce qui nous préoccupe, il s’agit de cerner les sources d’énergie et ce qu’il en advient lors des phénomènes ultérieurs, physico-chimiques mais aussi sociologiques. Jusque vers 1800 environ, la consommation d ‘énergie par habitant de la planète était approximativement constante et était très majoritairement liée à l’énergie solaire. À partir de cette date la consommation de gaz naturel, de pétrole et de charbon prend une importance considérable, la croissance (encore en cours) devenant phénoménale de 1940 à nos jours. Très rapidement l’apport des énergies fossiles accumulées pendant des millions d’années surpasse considérablement l’énergie humaine, ce qui change drastiquement les possibilités d’organisation des sociétés humaines. L’ingéniosité permettra d’utiliser au mieux ces nouvelles sources d’énergie, par exemple avec la machine à vapeur ou le moteur électrique.
L’utilisation des combustibles fossiles s’accompagne d’émission de dioxyde de carbone, les températures moyennes de la planète s’élèvent lentement. Le réchauffement climatique est dû à l’utilisation massive d’énergies non renouvelables afin d’injecter des quantités considérables d’énergie dans les sociétés : c’est une mesure globale de multiples changements sociétaux toujours inséparables.
Parler de race blanche (non hispanique) est probablement provocateur sauf pour dénoncer ses méfaits. Les pays occidentaux (Europe et Etats-Unis) peuplés jusqu’à nos jours d’individus correspondants à peu près à cette description sont responsables de la très grande partie de la pollution induite par la consommation frénétique d’énergies fossiles. La consommation d’énergies fossiles par habitant est mesurée par la quantité d’émission de CO2 correspondante ; celle-ci était 13 fois plus importante aux USA qu’en Chine en 1960, le chiffre était encore de 2,5 plus grand en 2011.
Un individu donné absorbe environ 2000 Calories (kcal) par jour pour se maintenir en vie. Il y a "travail" au sens physique du terme lorsqu'une force F déplace un corps sur une certaine distance. Le rendement entre l’énergie ingérée et le travail fourni n’est que de l’ordre de 1%, le reste est dissipé sous forme de chaleur : l’Homme utilise son apport en énergie d’une façon très inefficace. Un moteur classique conduit à des rendements en énergie mécanique de 20-40% : 1 litre d’essence est équivalent à environ 100 paires de bras d’hypothétiques esclaves. Si l’on considère maintenant la consommation totale d’énergies fossiles d’un citoyen nanti, on se rend compte que c’est comme si il avait 23 esclaves à plein temps pour son agriculture, 237 pour son secteur tertiaire et résidentiel, 145 pour son industrie, 22 pour ses transports. La simple consommation de gaz, de charbon et de pétrole conduit donc à engendrer des suzerains solitaires régnant sur d’hypothétiques esclaves : l’individualisme règne en maître.
Les pays occidentaux riches d’esclaves mécaniques ont donc comme trait commun dominant d’exaspérer l’individualisme : les régimes despotiques ou même seulement contraignants n’ont pas pu survivre à cette tendance incontournable. Les démocraties mêmes sont fragilisées constituées qu’elles sont devenues d’une somme d’égoïsmes. L’apport des énergies fossiles est la contribution dominante à cette inutilité de rassemblement pour vivre ou construire.
Une société individualiste ne permet pas toujours (voire jamais) une liberté économique, par contre les autres libertés sont possibles. Une énumération n’est pas nécessaire mais l’envie de jouir sous toutes ses formes de la vie se répand parmi la plupart des gens habitant les pays dits riches. Ces sociétés meurent de ne plus faire aucune distinction entre le nécessaire et le superflu. La première des conséquences de la libération de la Femme fut l’éclatement de la famille et le faible taux de natalité qui en découle.
L’indice de fécondité (le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer) était en 1960 de 2,85 en France et 2,37 en Allemagne. Le nombre d’enfants diminua considérablement pour devenir en 2012 2,01 en France et 1,38 en Allemagne. Le chiffre apparemment haut noté en France correspond sans nul doute à des apports exogènes. Les femmes françaises de parents français n’ayant qu’une fécondité de 1,7. Les USA ne rechignent pas à publier des statistiques « ethniques » contrairement aux pratiques européennes. En 2014 l’indice de fécondité des blancs américains était de 1,88, les noirs 1,87, les asiatiques 1,72 et les hispaniques 2,13. Le désir de procréer dépend apparemment plus des conditions environnantes que de l’ « ethnie », quand bien même on attacherait une importance quelconque aux apparences Une baisse de la natalité est visible dans tous les pays européens (2014), Espagne 1,32 ; Italie 1,37 ; Pologne 1,32 … Russie 1,74. Il est donc bien certain qu’un groupe d’apparence blanche issu d’Europe qui a permis une métamorphose scientifique, culturelle et religieuse du monde inégalée depuis un millénaire va s’éteindre.
Les pays qui ont émis et qui émettent le plus de gaz à effet de serre sont donc ceux qui connaissent une baisse très significative des naissances : représentent-ils le futur de tous ? Dans le cadre de négociations internationales sur le climat, tous les pays se sont engagés à contenir leurs consommations d’énergies fossiles. Une augmentation de la consommation globale est cependant prévisible si l’on permet l’émergence des pays émergents (Chine, Inde, Brésil…). Cette mise à disposition d’esclaves mécaniques se traduit et se traduira par des changements importants des façons de vivre, survivre, procréer dans d’autres sociétés qu’Européennes ou nord américaines. L’uniformité qui se dessine des couleurs de peau, des besoins énergétiques, des modes de vie peut laisser place à quelques différences culturelles si on y prend garde.
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