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Accueil du site > Tribune Libre > Réflexions sur le devoir de mémoire

Réflexions sur le devoir de mémoire

Aujourd’hui, le devoir de mémoire figure comme une des grandes évidences du discours sur le passé. A de multiples reprises, nous avons entendu cette injonction qui obligeait les communautés, les sociétés, les individus et les Etats à se pencher sur leur passé, pour commémorer certains événements essentiels. Or rien n’est ici évident et l’on pourrait dire que tout est en fait problématique. En effet, le devoir de mémoire est-il un véritable devoir moral, absolu, universel, nécessaire, ou plus modestement, un devoir social et politique, donc relatif et contingent ? A-t-on alors le droit de prendre l’un pour l’autre avec la bonne conscience correspondante ? Nous acceptons relativement facilement qu’existe une mémoire collective, mais à quel collectif fait-elle appel ? A l’universalité rationnelle de l’homme, à la société politique particulière et spécifique, à des ensembles géopolitiques ? Sans ces interrogations, nous vidons de sa substance l’effort d’une réminiscence qui a sans doute bien des vertus, ou du moins ses mérites. En considérant qu’il faut en soi, comme une nouvelle sorte d’impératif catégorique, se rappeler ensemble, des événements du passé, les tenants de la mémoire risquent d’annuler toute la valeur de cet effort. Alors, comment comprendre le rapport entre devoir et mémoire ?

La mémoire est pour l’individu un ensemble de fonctions psychiques actives qui visent à identifier, à garder en soi, et à organiser des souvenirs. C’est une manière de conservation de la vie où les souvenirs personnels sont structurés avec une certaine logique affective, différente chez chaque individu. L’intentionnalité de la conscience vise donc ces images, impressions, reconstitutions selon la volonté de la personne. Se souvenir, est par conséquent toujours une activité téléologique : je me souviens car je cherche à atteindre un certain objectif dans cette mise à disposition du souvenir. L’individu cherche-t-il à re jouir en se réjouissant des moments de joie ou de bonheur du passé (1), ou peut-être souhaite-t-il conserver les traces d’un cher disparu ? A moins qu’il soit en quête d’une évaluation de son parcours pour en dresser un bilan ? Ou bien encore : le passé l’autorise-t-il à répondre plus aisément à la difficile question de son identité ? Affaire entre moi et moi, entre mon présent qui donne place au souvenir et mon passé qui répond à l’appel de cette convocation, l’individu est grand maître de sa mémoire.

D’un autre côté, et contredisant cette maîtrise, la mémoire peut être conditionnée par le traumatisme qui fait souffrir comme une plaie qui ne peut se refermer et se cicatriser. Surgi sans acceptation, il est alors lié organiquement au fait douloureux, à la puissance de son intensité, à l’expérience limite qu’il incarne. L’événement devient maître d’une subjectivité qu’il a réussi à détruire, ou en tout cas, dont il est parvenu à rompre l’équilibre. (2) Quel désir d’oublier ! L’oubli est alors vital parce que l’effacement du souvenir permet de continuer à vivre. Que ne faudrait-il oublier afin de retrouver la paix ! Oublions celui qui a tué, violé, maltraité, méprisé, torturé pour néantiser le meurtre, le viol, la maltraitance, le mépris ou la torture ! Le souvenir imposé par les plaies est un mal dont beaucoup de témoins ou de victimes souhaiteraient se débarrasser, comme s’il y avait une vertu de l’oubli.

Concluons donc provisoirement que l’individu ne semble pas a priori devoir se souvenir. Il ne se fait pas un devoir de rappeler au présent l’être tant aimé, pas plus qu’il ne se fait un devoir de se souvenir de ceux qui lui ont fait subir les pires outrages. Le souvenir est là parce que désiré, voulu ou imposé par la douleur du traumatisme. Il ne nous révèle aucune obligation morale nécessaire susceptible de le justifier.

Soit, mais en est-il de même pour la mémoire collective ?

La mémoire collective est un ensemble de reconstitutions partielles, partiales, voire parfois mythiques du passé. Un peuple construit sa mémoire qui participe de son identité grâce aux travaux des historiens ainsi que de l’imagerie sociale, de la propagande de l’Etat, voire des simples associations ou communautés. Mais à la différence de l’imaginaire social ou des distorsions de la propagande officielle, les historiens garantissent leurs recherches par une méthode et par un souci de vérité, et ce sont eux qui, en priorité, fournissent les matériaux de la mémoire collective. Foucault avait pour qualifier cette activité une belle phrase dans L’Archéologie du savoir : L’histoire, c’est ce qui transforme les documents en monuments. Les historiens préparent donc le terrain pour que le document soit matière de la commémoration officielle. Considérons dans cette mesure que toute commémoration est en réalité politique, une œuvre politique. Il en va ainsi de la position de l’Etat français dans la reconnaissance de sa participation au génocide juif. En 1993, le président François Mitterrand décrète une journée nationale de commémoration des persécutions racistes et antisémites, et en 1995, le président Jacques Chirac reconnaît officiellement la responsabilité, donc la culpabilité de la France de Pétain, c’est-à-dire de l’Etat, dans la politique antisémite qui est allée au-delà des souhaits des autorités allemandes d’occupation. En ce qui concerne le génocide des arméniens par les Turcs, la loi de 2006 sur l’interdiction du négationnisme fournit une autre illustration de l’intervention de l’Etat français dans le respect d’une mémoire tragique (3). Dans un autre registre, Le Bulletin officiel de l’Education nationale française dans sa circulaire n° 2005-172 du 2 novembre 2005, indique aux recteurs, aux inspecteurs et aux directeurs départementaux que l’institution éducative accorde une place privilégiée aux réflexions sur la mémoire : à ce titre, le thème de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions s’inscrit dans la mission d’éducation, comme l’a rappelé le rapport du Comité pour la mémoire de l’esclavage remis au Premier ministre le 12 mai 2005. Cette mémoire participe en effet à la formation d’esprits éclairés et de citoyens responsables, tolérants et ouverts à autrui. Il convient de souligner auprès de la communauté éducative l’importance de cette dimension de notre mémoire nationale et d’inciter à mieux la prendre en compte dans les enseignements et dans les actions éducatives. L’on pourrait compléter cette suite d’exemples significatifs avec la proposition de loi sur la positivité de la colonisation française qui a donné lieu à de bien vives polémiques et à une déclaration commune de nombre de nos historiens. (4)

Que l’on ne s’y trompe pas, dans ces exemples, on repère des intentions assez différentes, mais qui nous montrent toutes, l’instrumentalisation du devoir de mémoire. D’abord, ce qui est en œuvre dans la reconnaissance de la politique antisémite de la France de Vichy (cf. les mesures du statut des Juifs, les rafles, la déportation), c’est ce que nous pourrions appeler la politique de l’aveu. Le modernisme de notre démocratie devrait se dire dans cet acte lucide, d’une grande responsabilité qui assume la France de la collaboration. Pour résumer, nous sommes d’autant plus grands que nous avouons nos fautes. De cette façon, l’on se distancie de ces hommes politiques qui ont trahi. C’est négliger qu’il y avait là presque toute la classe politique et que Vichy était une nébuleuse de convictions, d’opportunisme, de carriérisme et d’ambitions. Reconnaître la responsabilité de l’Etat suppose qu’un Etat peut trahir, mais que celui d’aujourd’hui, non ! Qui pourrait parier sur sa fidélité à nos valeurs dans des temps troublés et violents ? L’on pourrait aussi y voir pragmatiquement la volonté du président Jacques Chirac de rompre totalement avec le mitterrandisme dont on sait qu’il avait été fort prudent avec Vichy.

Après la politique de l’aveu, le devoir de mémoire est stratégie de réconciliation ou de séparation. Voyons dans l’insistance, assez tardive, de l’Etat français à faire étudier et réfléchir l’esclavage, la volonté de réconcilier certaines communautés avec la République, à un moment où le thème de la difficile intégration des populations immigrées occupe les médias et assure le fond de commerce électoral du FN (5). L’esclavage n’est ici qu’un moyen de cette stratégie : n’y a-t-il pas d’autres voies pour former des esprits éclairés, et des citoyens responsables tolérants et ouverts à autrui ? Et pourquoi maintenant et non il y a dix, vingt, trente ans, etc. ?

Avec le cas de la Turquie, nous sommes en présence d’une autre instrumentalisation du devoir de mémoire. Afin de satisfaire un intérêt purement pragmatique, on veut l’isolement d’un Etat vis-à-vis d’une communauté à laquelle il souhaite adhérer (6) . Le souvenir du génocide particulièrement horrible et sadique perpétré par les jeunes Turcs sur les populations arméniennes se mue en un incroyable instrument de pression sur la candidature turque. En d’autres temps, cet événement aurait-il été l’objet de tant d’attentions politiques ?

Enfin, on ne peut pas ne pas souligner le devoir de mémoire comme une extraordinaire propédeutique à l’ « énergétisation » des sociétés. Il est surprenant de constater le peu de cas que fit l’Etat d’Israël des premiers témoignages sur la Shoah. Ces témoignages n’étaient pas les bienvenus pour cette nouvelle expérience politique qui avait besoin d’aventuriers courageux et idéalistes, plutôt que de victimes d’une effroyable extermination. Mais quand Israël souffre dans la guerre du Yom Kippour et vit l’incertitude des combats, alors les déportés deviennent tout d’un coup les hommes d’une parole essentielle et fondamentale qui dit le risque de la disparition des juifs.On se battra avec ces idées en l’esprit et l’énergie de l’espoir sioniste remportera la victoire.

Toute cette analyse montre clairement que la géopolitique ne peut en aucun cas valoir comme une justification morale ou une légitimité universelle du devoir de mémoire. Il est à géométrie variable et répond à des intérêts conjoncturels limités.

L’hypothèse d’un devoir de mémoire moral, universel, absolu, objectif, nécessaire et explicitement justifié serait-elle alors légitime ?

Or, pour qui la réfléchit sans a priori, son caractère religieux apparaît d’emblée. Ceux qui ont souffert, qui ont vécu leur passion comme le Christ a vécu la sienne, aspirent au royaume des Cieux. Par le souvenir des douleurs, des injustices et de l’innocence des suppliciés, la félicité éternelle est permise. En Christ, le souvenir des miséreux de la torture trouve son dépassement dans la transcendance de leur humanité déchue. Racheter les morts, c’est-à-dire, faire en sorte qu’ils ne soient pas morts pour rien, c’est donner un sens à leur souffrance dans sa bénédiction.

Malheureusement, l’athée ne s’en remettra pas à cette analyse et refusera de célébrer les souvenirs du devoir de mémoire, substances d’une loi morale supérieure et surtout d’origine transcendante.

Pour fonder le devoir de mémoire, une autre piste pourrait être suivie : celle de l’humanité de l’homme. En partage, nous avons notre condition. Celle-ci exprime souvent que rien d’humain ne nous est étranger par la pitié, ce sentiment naturel éprouvé à la vue de l’autre qui souffre. Unificatrice, cette perspective rassemble dans la même douleur le disparu chilien de la dictature de Pinochet, le déporté juif d’Auschwitz, les torturés du FLN algérien, etc. En réalité, c’est de ma capacité à me mettre à la place de l’autre que je souffre par projection. Ce marquage de l’âme fonde l’orientation de la mémoire vers cet égal de moi qui, placé au cœur des vicissitudes de l’Histoire, a subi, ce que je pourrais aussi subir. En nous souvenant de l’autre, nous unissons l’homme à l’Homme, introduisant dans notre présent les possibles de la violence. Grâce à une vigilance active, nous préservons ainsi notre monde, des utopies pacifiques et angéliques qui font du pire une chimère de notre imagination créatrice. Mais dans cette thèse, nous ne pouvons trier. Se souvenir, c’est se souvenir de tout : le Rwanda, le Darfour, Auschwitz, Sabra et Chatila, les opposants jetés des hélicoptères de la junte des militaires argentins, les enfants arméniens morts de faim dans les déportations, les prisonniers du Goulag, les noirs réduits en esclavage, etc. Le risque devient évident : y a-t-il une mémoire humaine assez grande pour toutes les injustices du passé ? L’homme ne deviendra-t-il point malade de la morbidité de l’Histoire ? L’oubli ne devrait-il point être appelé comme la bouée de sauvetage d’une mémoire hypertrophiée ?

Il nous paraît que l’individu, une fois de plus, peut être la solution. Partons du fait que je ne suis pas d’abord et immédiatement un homme si je ne me reconnais pas dans l’homme, dans ce qu’il y a de commun à tous les hommes, c’est-à-dire leur humanité. Celle-ci ne peut être une essence hypostasiée au risque de se voir accusée de pure abstraction vide. Elle est bien révélée dans l’expérience de la pitié, qui nous découvre la sympathie que nous avons pour l’homme qui souffre. En cette découverte, l’individu reconnaît la dette qu’il a contractée avec le persécuté. Pour rédiger cet article, nous avons dû, par exemple, enquêter sur le génocide arménien et sur Sabra et Chatila. Partout les mêmes exactions, et ce, même si les concepts qui les classent les différencient. L’enfant palestinien assassiné dans le camp de Sabra et Chatila ou arménien que l’on a fait mourir de faim dans les marches du désert de Syrie, touche en nous notre humanité par la pitié que nous éprouvons. Par la suite, nous faisons nôtres les souvenirs de ces crimes. C’est donc par l’expérience personnelle de la rencontre de toute souffrance, dans le fond de l’intimité de notre être, que nous nous élevons à l’universel de l’homme. Par identification, le devoir n’est plus une règle universelle formelle à laquelle nous devrions nous soumettre rationnellement mais ce que la souffrance de l’autre oblige en assurant la métamorphose de mon individualité en homme. Voilà la véritable révélation de la mémoire : l’homme fait humain ! C’est à notre sens, seulement à ce prix, que le devoir de mémoire pourra détenir la suprême légitimité : celle de la dette des vivants à l’égard des morts.

Notes

1- Epicure le suggère comme thérapie de la vieillesse dans La Lettre à Ménécée, $122, Editions Nathan,1982.

2- Le cas de la névrose traumatique. Freud, Introduction à la psychanalyse, CH XVIII, P255, Payot.

3- La loi du 29 janvier 2001 a reconnu officiellement le génocide des Arméniens par la Turquie. Le 12 octobre 2006, l’Assemblée nationale française a adopté une loi pénalisant la négation de ce génocide sur le modèle de la loi Gayssot du 13 juillet 1990 sur la négation du génocide juif.

4- La loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français expatriés stipule dans son article 4 : Les programmes de recherche universitaire accordent à l’histoire de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, la place qu’elle mérite. Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l’histoire et aux sacrifices des combattants de l’armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit...

5- La loi Taubira du 21 mai 2001 reconnaît comme crime contre l’humanité la traite négrière et l’esclavage. En 2006, une journée de commémoration de l’esclavage et de son abolition, le 10 mai exactement, a été instituée.

6- Les critères d’adhésion à l’Europe sont définis dans la Convention de Copenhague de 1993. Le critère politique concerne directement la Turquie : le nouveau pays désirant entrer dans la CEE devra être doté d’institutions stables garantissant l’état de droit, la démocratie, les droits de l’homme, le respect des minorités et leur protection


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7 réactions à cet article    


  • Avatar 19 juillet 2007 11:38

    « Devoir de résilience » serait-il une terminologie plus appropriée selon vous ?


    • mandrier 19 juillet 2007 12:48

      Justement, on voudrait bien se pencher sur la « dépopulation » de la Vendée, de la préparation de la même operation en Bretagne (programmée à sa suite !), et au massacre des Vénètes par César. Il n’y a pas eu que les Juifs !


      • NPM 19 juillet 2007 17:38

        Il n’y a aucun devoir de mémoire. C’est juste de la branlette d’intello pour faire plaisir aux minorités..


        • NPM 19 juillet 2007 17:38

          Il n’y a aucun devoir de mémoire. C’est juste de la branlette d’intello pour faire plaisir aux minorités..


          • Barbathoustra Barbathoustra 19 juillet 2007 21:05

            « C’est juste de la branlette d’intello pour faire plaisir aux minorités.. »

            C’est moi ou vous faites une fixette sur les intellos NPM ? Vous êtes complexé ou quoi ?


          • Vigilance 19 juillet 2007 21:08

            C’est profondément insultant pour toutes les victimes que de dire cela.

            Heureusement que le devoir de mémoire dépasse le cadre du microcosme intellectuel.

            Il ne faut pas comprendre le devoir de mémoire comme une obligation légale et un viol de la liberté d’opinion, il s’agit là d’un impératif moral et d’une nécessité absolue pour avancer sereinement.

            Se souvenir de ceux qui nous ont précédé, c’est leur permettre de rester vivant pour l’éternité.

            Perdre la mémoire, ce serait mous perdre nous même. Qu’est-ce qu’une civilisation, si ce n’est une accumulation au cours de l’histoire de progrès techniques, linguistiques, politiques, artistiques, etc. Effacer cet héritage et la mémoire de ceux qui l’ont bâti, ce serait nous renier nous-même. Car nous sommes avant tout le produit de toute cette construction historique.

            Pourquoi parlez-vous français, pourquoi avez-vous une conscience politique, une sensibilité forte à la culture de votre pays, à votre histoire familiale, au patrimoine architectural, social, technique, etc. si vous rejettez vraiment ce devoir de mémoire ?

            Ce qui me semble important de préciser en revanche, et c’est peut-être cela qui explique votre attaque envers les intellectuels, c’est l’instrumentalisation à des fins politiques de la mémoire de certaines catégories de la population. Il y a effectivement de ce côté là quelques dérapages.

            Cordialement, Vigilance.


          • faxtronic faxtronic 20 juillet 2007 10:14

            oui, oui, c’est l’utilisation politique, systematique qui est dramatique :

            - Tu reconnais un genocide et je te donne du petrole, ou un bien de l’argent, ou bien j’arrete de te calomnier, ou bien je fais ma propre communauté

            Un devoir de memoire c’est bien, a condition que :

            - Cela ne soit pas une penitence et une punition collectives
            - Cela soit ouvert, donné aux historien, debatable
            - Que l’on se souvienne de tout, et pas seulement de quelques points
            - Que l’on considere cela comme un enrichissement pour l’’ avenir, et pas comme une repentance du passé

            Helas, tous ces points sont systematiquement bafoués, systematiquement.

            Donc, dans ces conditions, non au devoir de memoire.

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