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Accueil du site > Tribune Libre > Réfugiés palestiniens. L’inconditionnel espoir de retour

Réfugiés palestiniens. L’inconditionnel espoir de retour

Les camps de réfugiés palestiniens au Liban se voulaient à l’origine temporaires, comme tous les camps de réfugiés. Les Palestiniens qui fuyaient la violence faisant suite à la création de l’État d’Israël espéraient naturellement retourner un jour sur la terre, pas si lointaine, qu’ils avaient quittée.

Aujourd’hui, quelque 450.000 réfugiés sont officiellement enregistrés auprès de l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA – United Nation Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East en anglais), répartis pour la plupart dans les douze camps de réfugiés. La superficie de terrain occupée par ces derniers est restée presque inchangée depuis 1948, malgré une croissance substantielle de la population de ces camps. Les familles de réfugiés doivent souvent construire des pièces supplémentaires et dans de nombreux cas, ajouter des étages à leur habitation afin de faire face à l’augmentation de la population. L’UNRWA dit de ces camps qu’ils souffrent de graves problèmes : infrastructure indigne, surpopulation, pauvreté et chômage.

Le Liban n’a pas signé la convention de 1951 relative au statut de réfugiés, ni le protocole de 1967 qui a élargi le champ d’action de la convention alors que le problème des déplacements se propageait à travers le monde. Il a cependant signé la plupart des autres traités des droits de l’homme pertinents pour la protection des réfugiés. D’un point de vue constitutionnel, ces derniers priment sur le droit interne mais ce principe est rarement respecté par les tribunaux et aucune législation ou pratique administrative interne n’est prévue pour répondre aux besoins spécifiques des réfugiés et des demandeurs d’asile.

Avant l’invasion israélienne en 1982, le Liban était le centre mondial du mouvement national palestinien. L’opération « paix en Galilée » est lancée à partir du 6 juin 1982 dans le but d’éliminer la résistance incarnée par l’OLP, alors installée à Beyrouth. Elle sera notamment marquée par le massacre par les milices chrétiennes des réfugiés palestiniens des camps de Sabra et Chatila… sous le regard de l’armée israélienne. Depuis, les mouvements de population des réfugiés palestiniens font l’objet de mesures de sécurité très strictes, souvent sans aucune considération humaine.

Représentant à peine 10 % de la population du Liban, les Palestiniens sont isolés des sphères sociale, politique et économique… quand ils ne sont pas traités avec dédain. La crainte de l’État libanais est de les voir accéder à plus de droits (dont la naturalisation), ce qui mettrait en cause selon lui le fragile équilibre politique du pays. Une loi visant spécifiquement les Palestiniens a même été introduite en 2001 pour les empêcher d’accéder à la propriété.

De sévères restrictions touchant leur droit au travail et leurs droits sur leur lieu de travail empêchent les Palestiniens d’améliorer leurs conditions de vie. Des dizaines de professions et de commerces sont réservés aux personnes de nationalité libanaise ; pendant de nombreuses années, les Palestiniens ne pouvaient travailler en tant que comptables, secrétaires, représentants, pharmaciens, électriciens, gardes, chauffeurs, cuisiniers ou coiffeurs. Ils n’ont en outre pas le droit d’être patrons d’une entreprise faisant dans le commerce, l’échange de devises, l’or, l’imprimerie, l’édition, la réparation des voitures, l’ingénierie ou les services de santé. Les choses bougent néanmoins quelque peu. Depuis 2010, seuls les métiers de militaires, de médecins et d’avocats restent réservés aux Libanais. La loi adoptée par le Parlement est une sorte de compromis entre le refus absolu des partis chrétiens d’octroyer les droits civils aux réfugiés et l’insistance des partis musulmans à leur accorder plus d’avantages.

Les restrictions à l’emploi ont eu jusqu’ici un impact direct sur le droit humain des Palestiniens. Ils font écho aux diverses restrictions sur le droit au logement et ont un impact négatif sur le niveau de vie des réfugiés. Naturellement, l’éducation des jeunes, qui ne peuvent toujours pas accéder au système scolaire public du Liban, pâtit de cette situation. L’UNRWA a mis sur pied soixante-quatorze écoles et deux centres de formation professionnelle, qui ne peuvent évidemment pas combler tous les besoins. Les Nations-Unies estiment que la moitié des adolescents palestiniens quittent le système scolaire avant que leur éducation ne soit terminée. À peine 0,1 % d’entre eux connaîtront l’université. Et même si le taux de scolarisation tend petit à petit à s’améliorer, les opportunités des jeunes générations s’en trouvent immédiatement réduites. L’idée selon laquelle les Palestiniens ne peuvent pas être employés comme les autres étrangers perdure au Liban. Ainsi, bien qu’étant né et ayant grandi au Liban, le plus jeune médecin du monde Iqbal Assa a été incapable d’y exercer en raison de son statut de travailleur palestinien.

Par conséquent, 56 % des travailleurs réfugiés palestiniens sont actuellement sans-emploi, ce qui laisse selon les statistiques de l’association Anena à peine 37 % de la population en âge de travailler réellement employés. 75 % gagnent moins que le salaire minimum (305 $ pour les femmes palestiniennes et 369 $ pour les hommes) et 95 % sont sans assurance maladie. Et bien qu’ayant cotisé à hauteur de quatorze millions de dollars à la caisse nationale de sécurité sociale libanaise, les travailleurs palestiniens se voient toujours refuser les avantages de la couverture santé (contrairement aux travailleurs français), selon une infographie de Visualizing Palestine.

Alors que la plupart des réfugiés palestiniens sont enregistrés auprès de l’UNRWA ou auprès des autorités libanaises, certains ne le sont pas encore. Évidemment, ces réfugiés sans papiers connaissent encore plus de restrictions. Considérés comme résidant illégalement au Liban, ils ne peuvent contracter mariage ni être diplômés de l’école secondaire, ni s’inscrire dans l’enseignement supérieur, qu’il soit public ou privé. Enfin, selon la loi libanaise, les enfants de réfugiés sans papiers ne sont pas légalement reconnus et ne possèdent par conséquent aucun document attestant de leur existence, quand bien même ils seraient nés au Liban.

Récemment, des réfugiés palestiniens de Syrie ont fui les zones de combat pour trouver refuge au Liban. Human Rights Watch et l’UNRWA ont exprimé conjointement leur préoccupation devant le blocage spécifique des Palestiniens de la part des autorités libanaises. 

Le 11 septembre 1965, la Ligue arabe a établi plusieurs recommandations dans le protocole de Casablanca à destination de tous les États arabes sur le traitement des réfugiés palestiniens. L’objectif était d’assurer l’égalité de traitement entre Palestiniens et nationaux dans les domaines de l’accès à l’emploi et la liberté de circulation, tout en préservant le droit au retour. Ratifié pleinement par l’Irak, l’Égypte, la Syrie et la Jordanie, cet accord a fait l’objet de réserves de la part du Liban et du Koweït qui craignaient, en assurant l’égalité face à l’accès à l’emploi, des distorsions sur le marché du travail. Les Palestiniens voient quant à eux leur exil et leur statut d’apatride perdurer. Ils voient paradoxalement dans ce dernier une reconnaissance de la spécificité même de leur exil : l’inconditionnel espoir de retour.

Capitaine Martin

http://www.resistance-politique.fr/article-refugies-palestiniens-l-inconditionnel-espoir-de-retour-125322818.html


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21 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 5 janvier 2015 10:26

    Les juifs bloquent 100 millions destinés aux Palestiniens et le premier sinistre des terres volées interdit au TPI de juger des militaires assassins pour crimes de guerres...Cette race et dépassée ringarde bien sur est soutenue par les USA...


    • antyreac 5 janvier 2015 11:29

      Les palestiniens sont avant tout les voleurs des terres israéliennes et de surcroît ils sont des terroristes...


      • Allexandre 5 janvier 2015 22:00

        Toujours aussi con celui là. Si c’est pour dire de telles stupidités, n’interviens pas ou vas étudier l’Histoire, si tant est que tu puisses la comprendre, tellement tu es benêt.


      • titi titi 5 janvier 2015 11:31

        « Le peuple Palestinien est le peuple le plus martyrisé de toute l’histoire »

        Elle débute quand pour vous l’histoire ?

         


        • antyreac 5 janvier 2015 11:51

          Laissez moi rire et d’en douter....


        • Massada Massada 5 janvier 2015 12:02

          C’est parce que la terre est plate et Allahou Akbar !

          t’as tout de suite compris le niveau

        • Massada Massada 5 janvier 2015 12:01

          Silence, on tue ! Congo six millions de morts, mais chuuut.. !


          Les violences en RDC ont causé la mort de 5,4 millions de personnes entre 1998 et 2007 et continuent de faire 45.000 victimes de plus tous les mois. 

          Un rapport de 2011 estime que 400.000 femmes sont violées tous les ans.

          Mais les Palestiniens battent des records d’aide au développement qu’ils reçoivent de la communauté internationale. 

          En 2008, un Palestinien recevait 682$, alors qu’un Congolais ne recevait que 25$.

          De la part de la France, un Congolais a reçu 0,49$ et un Palestinien 20$. De la part de la France, un Palestinien a donc bénéficié de 40 fois plus d’aide au développement qu’un Congolais.

          Allez savoir pourquoi, engraisser les dirigeants palestiniens plus corrompus les uns que les autres a toujours semblé être un choix plus judicieux. 

          Une seule réponse, ce conflit de basse intensité n’intéresse uniquement parce que des juifs sont impliqués et ça fout les boules aux gauchistes, islamistes, ultra catho et j’en passe. 

          Pauvres congolais s’ils étaient musulmans et en conflits territoriale avec les juifs, ils seraient chouchoutés par tous les hypocrites d’Europe. 

          • titi titi 5 janvier 2015 12:07

            Il faut dire que nos dirigeants aiment la vaseline

            http://www.ina.fr/video/CAC00010517


          • Massada Massada 5 janvier 2015 14:10

            Combien faut-il de cadavres congolais pour un linceul gazaoui ?


            Le conflit avec les Palestiniens est plus grave, plus intense, plus tragique — bref, plus tout et n’importe quoi que tout et n’importe quoi. 

            La couverture de l’affrontement israélo-palestinien obéit à des règles différentes de celles qui prévalent pour les autres conflits, et Israël est jugé selon des principes spéciaux. 

            Dans le cas de la Palestine, la ligne de fracture passe entre les forces progressistes, d’une part et tous les nostalgiques de la colonisation, qui se vengent, par Israéliens interposés, des déboires d’une guerre d’Algérie toujours pas digérée.

            Voilà votre problème en France, un passé colonial honteux que vous tentez de réparer en projetant votre histoire dans la notre.
            Alors que notre conflit n’a rien de coloniale ou guerre d’expansion, c’est l’histoire d’un peuple inventé en 1967, le soi-disant peuple palestinien bat sur des mensonges historiques et des falsification de l’histoire. Et ce dans le seul but de nuire au jeune état d’Israël.

            Vous le savez très bien, inutile de tourner autour du pot. 

          • ETIENNE 5 janvier 2015 22:00

            Pourquoi Massada souhaitez vous que nous changions de sujet ? On dirait que ces massacres vous réjouissent car ils vous permettent de relativiser ce que vous cautionnez. Puisque vous evoquez les juifs, ce qui me dérange de la majorite des juifs de France est leur soutien inconditionnel (donc quelles que sout les horeurs commises) pour l’état d’Israël. J’aurais aime un mouvement du genre #notinmyname vis à vis de l’utilisation du phosphore blanc ou du blocus et des bombardements de civils. J’aurais aimé que la communauté se désolidarise de tout ca. J’aurais été rassuré quant à ces compatriotes, leur allégeance et ce qu’ils jugent acceptables.


          • Allexandre 5 janvier 2015 22:05

            Ce qui se passe au Congo est terrible. Mais il ne faut pas tout mélanger. Les Congolais, comme les Palestiniens ont été spoliés par les Européens. Les Palestiniens aussi. Mais avec un cynisme supplémentaire, c’est que les juifs ashkénazes prétendent que c’est leur terre. Là ils se foutent de nous et nous entubent bien profond, comme toujours. Ils pleurnichent et pendant ce temps, ils te foutent un coup de couteau dans le dos !!!


          • A. Nonyme A. Nonyme 5 janvier 2015 22:31

            Il faut apprendre de ses erreurs, et pour le coup, admettre que la création d’Israël en était une. Mauvaise idée, en tout cas à cet endroit. Bon on efface tout et on recommence. Où alors ? St Pierre et Miquelon ? L’ex RDA ? La Libye (c’est tellement le bordel qu’il y a sûrement un espace à prendre) ?... Des idées ?


            • exocet exocet 5 janvier 2015 23:37

              Pourquoi pas en France ?

              Notre population est tellement divisée, par les cadeaux faits aux uns et le racket pris sur les autres, que nous autres Français ne résisterions pas quelques semaines.
              voire même pas du tout.

              Nous aurions alors ce que nous méritons par nos égoïsmes respectifs.

              Tout est prêt, par chez moi, on a tellement spéculé sur l’immobilier que chaque chemin de terre, chaque tout petit carrefour est bordé de maisons nouvelles : plus qu’à en faire des check points et en piste....


            • Allexandre 6 janvier 2015 20:54

              9A, CE FUT UNE ERREUR INCROYABLE. Jamais l’ONU n’aurait dû accepter ce marché de dupes, même dans le contexte de la Shoah. Les Tziganes auraient dû faire la même chose, les Slaves aussi (3M5 de morts dans les camps, sans parler des 24 millions sur le champ de bataille et dans les régions pilonnées par la Wehrmacht. Mais il n’y a que les juifs qui ont souffert pendant la guerre, c’est vrai !!!


            • Massada Massada 6 janvier 2015 09:18

              http://www.anony.ws/i/2015/01/06/8c1adf4b2ad1f9927381c27d6fe87c21_h.jpg


              Triste vérité, votre obsession maladive anti-Israel vous aveugle aux malheur du monde.
              Seul compte à vos yeux la destruction d’Israel, peut importe les conséquences.
              Mais vos désirs de génocide sont voués à l’échec.


              • Allexandre 7 janvier 2015 14:19

                Non je ne suis pas aveugle et n’ai aucune envie de génocide. Ca c’est votre fantasme. Moi je dis seulement qu’Israël payera un jour toutes les exactions commises en Palestine. Sous quelle forme, je ne sais pas. Mais cette impunité, protégée par les Etasuniens ne peut rester en l’état. Toutes les dominations illégales se sont effondrées un jour. Les Israéliens et les sionistes ne veulent pas comprendre. C’est leur problème !


              • Massada Massada 7 janvier 2015 14:27

                Prendre un pseudo pour cacher son origine ! encore faut-il le faire correctement


                c’est Alexandre et non Allexandre

                terrible, aucune éducation et ça écrit n’importe quoi....

              • njama njama 11 janvier 2015 12:36

                Devant le caractère insoluble, violent et fratricide de la question israélo-palestinienne, plus de 60 ans que cela tourne en rond et que la situation s’aggrave, que les morts et les maux s’accumulent ... , une solution serait de déplacer le problème
                Théodore Herzl fondateur du sionisme, faux-prophète des Juifs, n’y aurait pas vu d’inconvénient puisque il ne situait pas le sionistan précisément en Palestine, donc bien d’autres endroits sur la planète pourraient convenir

                Que ceux qui n’ont rien à proposer se taisent, merci. Pour les autres vos avis, critiques, et propositions seront les bienvenus, seules celles intégralement pacifiques pouvant être retenues
                ...

                RELOCALISER ISRAËL DANS LES ÉTATS-UNIS !
                POURQUOI ?

                Les Israéliens sont très aimés par les américains.
                Les États-Unis pourraient pleinement avoir Israël comme 51e État vu le grand espace disponible sur le territoire.
                Israël pourra avoir un État Juif entouré d’États amicaux dans la paix.
                Les USA ne paieront plus les 3 milliards de $ de taxes annuelles pour la défense d’Israël.
                Les Palestiniens récupéreront à nouveau leur pays d’origine.
                Le prix du pétrole descendra, et tous les produits qui sont reliés,

                LA PLANÈTE ENTIÈRE SERA HEUREUSE 

                ...

                RELOCATE ISRAEL INTO UNITED STATES : THE ONLY SOLUTION FOR ISRAEL-PALESTINE CONFLICT :

                Israel and Palestine both should be happy about it !!!!

                HIGHLIGHTS
                - Israelis are most loved by americans.
                - Americans will welcome Israelis with open arms into their homes.
                - America has plenty of land to accommodate Israel as its 51st state.
                - Israel can have a real safe Jewish state surrounded by friendly states.
                - America will no longer have to spend $3 billion tax payer money per year for Israel’s defense.
                - The transportation cost will be less than 3 years of defense spending.
                - Palestinians will get their land and life back.
                - Middle East will again be peaceful without foreign interference.
                - Oil prices will go down, inflation will go down,

                WHOLE WORLD WILL BE HAPPY 

                https://www.facebook.com/pages/Relocate-Israel-Into-United-States/872502099445042?fref=photo



                • njama njama 12 janvier 2015 10:15

                  ben alors, vous manquez d’inspiration ...
                  j’aurais aimé lire quelques remarques et suggestions ...

                  Quand je vois ASTANA nouvelle capitale du Kazakhstan surgie de terre en une douzaine d’années je me dis que faire une NOUVELLE JERUSALEM magnifique, resplendissante, taillée « sur mesure » pour le Peuple Juif c’est vraiment réalisable, en Arizona, ou dans un autre État
                  Ne vaudrait-il pas mieux repartir sur une page blanche plutôt que de cette vieille ville fortifiée de Judée qui suinte toutes sortes d’héraldismes et « le religieux » de tous poils et tous acabits qui n’en finissent pas de se disputer leur petit pré carré et chaque caillou ? Comment la religion des Israélites pourrait-elle prospérer sereinement, harmonieusement dans une telle ambiance théo_cacophonique...
                   smiley


                  • njama njama 12 janvier 2015 10:38

                    Franchement prier ici ou ailleurs, se lamenter ici ou ailleurs, pleurer ou rire ici ou ailleurs, qu’est-ce que ça change ? ... prières, lamentations, pleurs et rires valent autant ici ou là
                    Par quels sortes d’attachements œdipiens les Israélites dont bon nombre descendent des Kazakh convertis au IV° siècle sont-ils charnellement enchaînés, ensorcelés à la Judée, à un passé qui remonte à Mathusalem ? par les lumières vacillantes de leurs ménorahs, par des faux-prophètes, ou par quelle idéologie politique ?


                    • njama njama 12 janvier 2015 18:09

                      L’inconditionnel espoir de retour ...
                      je profite de ce billet de Résistance et du vent de Liberté qui souffle sur la France pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah, libérable depuis 1999, et otage de la France après 30 ans passés en prison
                      http://liberonsgeorges.over-blog.com/

                      ----------------------
                      Il est libérable depuis 1999.

                      Le montage policier et judiciaire qui a permis sa condamnation a depuis été dénoncé par de hauts personnages de l’État. L’ancien chef [2] des services secrets français de l’époque a ainsi jugé « anormal et scandaleux » le fait de le maintenir encore emprisonné, parlant de « vengeance d’État ». Cet aveu, tout comme la condamnation sans preuve, ouvrait la possibilité d’une demande de révision.

                      En 2003, la juridiction de Pau autorise sa libération, mais sur ordre du ministre de la Justice, suite à une intervention des États-Unis – « Les Américains [3], partie civile, s’opposent et s’opposeront toujours à sa libération »-, cette libération est annulée.

                      En 2009, la cour d’appel rejette une nouvelle fois une demande de libération conditionnelle.

                      En novembre 2012, le tribunal d’application des peines émet un avis favorable à sa libération, le parquet fait appel qui, cette fois, est rejeté. Georges Ibrahim Abdallah n’attend plus que son arrêté d’expulsion. C’était sans compter avec l’intervention du gouvernement américain qui, par la voix de sa porte-parole, donne le ton « Nous avons des inquiétudes légitimes quant au danger qu’un M. Abdallah libre représenterait pour la communauté internationale".

                      Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, bloque la décision des juges en refusant de prendre l’arrêté d’expulsion et agit, de facto, contre la décision des juges. Ce passage en force du ministre de l’Intérieur n’aurait-il pas dû donner lieu à une sérieuse remise en cause ?

                      Une demande de libération conditionnelle pourrait-elle être demandée avec un arrangement portant sur sa présence sur le territoire français, entre 6 et 12mois, sur la prise en charge de sa sécurité et de son hébergement qui pourraient, éventuellement, être assurés par l’ambassade du Liban, en attendant un départ définitif vers le Liban, ce qui éviterait de repasser par une procédure incluant un arrêté d’expulsion qui risque, une fois encore, d’être refusé ?

                      Le Liban attend Georges Ibrahim Abdallah ; en visite officielle à Paris en février 2012, le Premier Ministre libanais, avait demandé la libération de Georges Ibrahim Abdallah, qui pour lui était un « prisonnier politique » et assuré au gouvernement français que les autorités de Beyrouth s’engageaient à le prendre en charge et à le ramener au Liban.

                      Le 4 avril 2013, après trois ajournements, deux appels et un recours en cassation, la demande de libération est déclarée irrecevable.

                      En septembre 2014, Georges Ibrahim Abdallah a déposé une nouvelle demande de libération : l’audience a eu lieu le 30, la décision du tribunal est attendue pour le 5 novembre.

                      http://www.legrandsoir.info/soiree-georges-ibrahim-abdallah-comite-lyonnais-de-soutien-a-gia.html

                      http://www.palestine-solidarite.org/analyses.mohsen_abdelmoumen.231214.htm

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