Relancer l’Industrie automobile :
La crise de l’industrie automobile ne se limitera pas au plan social de PSA. Il va y avoir des répercussions sur les sous-traitants directs, puis sur les commerces et services de proximité.
Ensuite ce sera les concessionnaires qui verront, c’est évident, leurs activités revues à la baisse. La chaîne se poursuivra, privant d’emplois des dizaines de milliers de salariés. De petits commerces seront réduits à la faillite. (petits bistrots, restos ouvriers, tabacs, commerces divers, etc …)
Deux voies sont généralement évoquées pour remédier, même partiellement, à cette crise maudite. La première consiste à faire payer les actionnaires. Ce n’est pas idiot sauf que même tous dépouillés jusqu’au « trognon » il n’y aura pas le compte tellement les besoins en capitaux sont immenses.
L’autre voudrait que l’Etat injecte des milliards, pratiquement à fonds perdus, alors que la dette est déjà considérable. Et financer la production de voitures qui resteront, invendues, sur un parking, ne semble pas être la solution idéale.
Alors il faut vendre ses bagnoles. Mais à qui , Ceux qui ont les moyens en ont déjà une, forcément. Et ceux qui ne les ont pas (les moyens), ne peuvent pas acheter. Y a du Monsieur de La PALICE, dans ma démonstration, je sais bien. Mais justement : quitte à employer de l’argent public, pourquoi ne pas joindre l’agréable à l’utile. Amoindrir les effets de la crise, favoriser l’existence des plus démunis, tout en améliorant la sécurité routière. Bien sûr avoir une bagnole neuve ça vous remplis pas la gamelle des gosses, ni vous aide à faire le chèque au propriétaire. La bagnole ce n’est pas forcément le bonheur, ni la panacée tant attendue.
Mais quand même : des tas de Français roulent avec des voitures anciennes, qui coûtent très cher en entretien à des gens qui, par définition, n’en n’ont pas les moyens. A l’évidence s’il les avaient ils changeraient tout simplement de voiture !
Alors pourquoi ne pas obliger les banques à accorder des crédits – à faibles taux, bien entendu – à des clients qui, sur le papier, n’y serait pas éligibles. A la condition qu’ils détruisent leurs guimbardes. Non, ce n’est pas pareil que la prime à la casse. Cette dernière ne prenait ni en considération les revenus des bénéficiaires, ni les catégories de véhicules. Là ces prêts s’adresseraient, en premier lieu, à des gens au revenus modestes qui ne peuvent absolument pas prétendre à un crédit et en ciblant les catégorues de véhicules. La durée du crédit serait allongée par rapport è la pratique en la matière, afin de diminuer le montant de chaque mensualité. Les constructeurs offriraient l’entretien en étendant les garanties aux sept premières années (les asiatiques le font bien déjà !)
Les assureurs seraient contraints par la loi, d’apporter leur pierre à l’édifice en accordant les mêmes garanties, pour des primes moindres et obligatoirement mensualisées. (la banque qui est maintenant aussi assureur, pourrait inclure le montant dans le prêt, pour réduire encore les échéances)
On relancerait ainsi les ventes en rajeunissant le parc automobile, donc en améliorant la sécurité routière. Les banques et les assurances y trouveraient, même avec des bénéfices à la baisse, leur compte. L’Etat n’aurait qu’à garantir les prêts pour le cas où les bénéficiaires viendraient à perdre leurs revenus. Pas de grosses sommes d’argent public à sortir, seulement calculer, prévoir les éventuelles défaillances de paiement et les provisionner.
Ce n’est par plaisir, ni par âme de collectionneurs que l’on se déplace avec une vieille voiture, c’est parce que l’on ne peut pas faire autrement. Ces voitures sont dangereuses, pour leurs occupants comme pour les tiers, sont polluantes et coûtent plus cher en entretien. Mêmes les « casseurs » y gagneraient, même s’ils vendraient moins de pièces détachées, ils récupéreraient le manque à gagner sur la destruction des vieux véhicules.
Allez, roulez, roulez, bolides !
(source : GOOGLE Images)
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