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Accueil du site > Tribune Libre > Réponse ouverte de parents d’enfants autistes aux journalistes, (...)

Réponse ouverte de parents d’enfants autistes aux journalistes, philosophes et psychanalystes

Pour une vraie liberté d’expression et d’opinion, en réponse à :

Eric Favereau (Libération du 13/02 et Libération du 14/02)

Bernard Golse (Magazine de la Santé, France 5, 14/02)

Jean-Claude Maleval (Lacan Quotidien le 15/02)

Jean-François Rey (Le Monde du 22/02)

Le Parti Communiste Français (L’Humanité du 13/02)

Guy Baillon (Huffington Post du 28/02)

Le Collectif des 39 et le Cercle Freudien (communiqué du 22/02)

Vous êtes si nombreux et si présents dans les médias que nous ne pouvons répondre à chaque publication ou plutôt à chaque tentative de victimisation de vos pairs par des procédés pour le moins douteux.

Vos démonstrations sont d’une grande malhonnêteté intellectuelle, scientifique tant par les arguments, les auteurs que par les références. Vos arguments sont flous et contradictoires à la fois.

En voici quelques exemples choisis.

Vous dites que l’on empêche une « controverse scientifique argumentée » à la psychanalyse « qui ne s’est jamais dérobée à la critique » quand on peut également lire que le « mythe scientifique […] disqualifie peu à peu les sciences humaines  » ou encore que « le scientisme est à l’œuvre ».

D’un côté, vous demandez un débat scientifique qui n’aurait jamais été proposé à la psychanalyse et d’un autre côté, quand les arguments scientifiques du débat mettent à mal la psychanalyse, vous parlez alors de scientisme.

C’est une magnifique esquive. Les psychanalystes sont alors les victimes de cette « haine » et les parents se feraient manipuler par des lobbies. La théorie du complot n’est pas loin.

Ne vous est-il pourtant pas apparu que pour l’instant, le seul lobby audible dans les médias est celui de la psychanalyse et que le changement demandé est le fait de parents d’enfants autistes, tous individuellement concernés ? Ce changement demandé, et actuellement cautionné par le Politique, vous fait tellement peur que vous parlez alors de « croisade », de « haine », de « dérive dramatique », d’ « offensive » ou encore de « persécution ». A quand le mot « génocide » ?

Vous ne lésinez pas sur les moyens et sur les références qui ne vous font pas honneur.

Vos arguments sont peu respectueux vis-à-vis des familles et des patients quand le passé et l’hypothétique - « ont le sentiment » ou encore « ont pu être malmenés » - sont utilisés pour parler des maltraitances qui ont été commises et qui continuent de l’être par des psychanalystes et des praticiens encore en fonction aujourd’hui et dont vous vous faîtes de parfaits avocats.

C’est bien mal venu quand on sait que pendant 40 ans et encore aujourd’hui, à l’encontre des connaissances scientifiques et de la communauté mondiale de leurs confrères, ce sont ces mêmes praticiens psychanalystes qui ont persécuté les mères, et enseigné des contre-vérités dans les facultés de médecine, entraînant dans leur acharnement l’ensemble des professionnels du monde médical et éducatif. Les vraies victimes, ce sont les enfants innocents qui ont eu la double malchance de naître différents et dans un pays où une corporation toute puissante n’hésite pas à les sacrifier plutôt que reconnaître publiquement son erreur.

Par ailleurs, vouloir tourner définitivement la page de la thérapie dite psychanalytique dans le champ de l’autisme serait, selon vous, une attaque à l’ « inconscient » ou à la « pensée ». C’est à peine vraisemblable mais surtout manifestement prétentieux de se poser en représentants uniques de la pensée et de l’inconscient.

Si nous nous projetons dans le champ historique et philosophique, il apparaît primordial de ne pas oublier Leibniz – même si le terme même d’inconscient n’est pas explicité – mais aussi Schelling, Schopenhauer ou encore Nieztsche.

Freud disait que la découverte de l’inconscient était la troisième blessure narcissique infligée à l’humanité après la découverte de l’héliocentrisme et la théorie de Darwin. Mais il a aussi dit que les "La biologie est vraiment un domaine aux possibilités illimitées : nous devons nous attendre à recevoir d'elle les lumières les plus surprenantes et nous ne pouvons pas deviner quelles réponses elle donnera dans quelques décennies aux questions que nous lui posons. Il s'agira peut-être de réponses telles qu'elles feront s'écrouler tout l'édifice artificiel de nos hypothèses" (Cité par A. Bourguignon. "Avant-propos", in Sulloway F.J. (1979), Freud biologiste de l'esprit, Paris, Fayard, 1992).

Nous y voici donc : la quatrième blessure narcissique de l’humanité est non pas le créationnisme, comme il est parfois évoqué, mais bien la génétique et les neurosciences qui discréditent la psychanalyse, dans le champ de l’autisme du moins.

Il convient donc comme le mentionnent les recommandations de la Haute Autorité de Santé (janvier 2010) de ne plus employer le terme de « psychose » qui montre une fois de plus un manque d’ouverture d’esprit et un négationnisme certain des connaissances actuelles.

Mais, là où la ligne rouge est bien définitivement franchie c’est dans les références à un passé peu glorieux : le « nazisme », le « stalinisme » les « dictatures ».

C’est doublement choquant. Car associer un sain débat scientifique et thérapeutique au nazisme, c'est bien faire preuve du plus pur fascisme intellectuel : vouloir imposer par la force et la violence son idéologie. De plus quand le collectif des 39 indique que « l’exclusion de l’autisme du domaine du soin par la reconnaissance en tant que handicap a provoqué une dérive dramatique […]  », celui-ci fait référence à la loi du 11 décembre 1996 qui découle de la circulaire Veil du 27 avril 1995. Madame Simone Veil appréciera certainement la comparaison au "nazisme" tant évoqué.

La dérive « populiste » et « simpliste » que vous évoquez, nous vous la renvoyons. Nous vous la renvoyons car après les goulags, la shoah, qu’allez vous mentionner ? Les génocides arméniens, rwandais ? Après les chemises brunes, serons nous comparé(e)s aux khmers rouges ? Ces comparaisons peu ragoûtantes et particulièrement ignobles témoignent d’une incapacité de remise en cause d’un système de pensée et d’un système de soins qui d’ailleurs n’en est pas un.

Nous, parents d’enfants autistes, n’avons jamais dit ni même pensé - oui, nous aussi pouvons penser bien que cela puisse surprendre – que la responsable de l’autisme dont sont atteints nos enfants soit la psychanalyse.

D’une part, car nous ne nous abaisserons pas aux mêmes procédés de culpabilisation à outrance dont nous avons été nous mêmes victimes.

D’autre part, nous voulons croire que derrière chaque psychanalyste, chaque praticien, chaque soignant, il existe une personne qui doit ou devra prendre ses responsabilités et reconnaître ses torts. Ce qui apparaît indubitablement difficile à beaucoup aux vues de l’agressivité des missives quasi quotidiennes contre toute personne ayant un avis divergeant.

Nous ne sommes pas en quête de « responsables » mais en quête de soins de qualité pour nos enfants. Des soins qui puissent donner le maximum de chances à nos enfants d’accéder à la communication parfois même au langage, à plus d’autonomie, aux apprentissages, à plus de dignité et donc à plus de liberté. 

Voici notre quête que vous osez comparer à une « croisade » mais que vous confondez avec un combat.

Un combat contre la maltraitance au profit de la bientraitance.

Un combat contre l’attentisme au profit de l’interventionnisme.

Un combat contre l’emprisonnement au profit de la liberté de nos enfants.

Cela ne s’appelle pas du totalitarisme, cela s’appelle le sens du courage et des responsabilités.

Parce que nous ne sommes pas des dictateurs haineux mais des parents soucieux.

Parce que nous sommes mères.

Parce que nous sommes pères.

Parce que ce sont nos enfants.


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34 réactions à cet article    


  • jef88 jef88 1er mars 2012 10:38

    Bien placé !!!
    Je plussoye ......................


    • ANNE 1er mars 2012 11:26

      très juste comme toujours. merci et bravo au collectif EGALITED dont le sérieux et l’objectivité ne sont plus à démontrer. 



      • L’Ankou 1er mars 2012 11:29

        « nous voulons croire que derrière chaque psychanalyste, chaque praticien, chaque soignant, il existe une personne qui doit ou devra prendre ses responsabilités et reconnaître ses torts. »

        Hélas ! On dirait que vous n’avez jamais eu à lutter contre le dogmatisme, l’endoctrinement et l’obscurantisme... Nous avons affaire à des gens convaincus. Et comme dit Nietzsche : « Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges. »

        Pourtant, il ne manque pas de sorties honorables pour qu’ils renoncent sans déchoir, à se mêler de l’autisme.

        Beau père d’un enfant « extra-ordinaire », j’aurais tendance à suggérer l’une de ces sorties honorables  :
        - La psychanalyse est une thérapie de communication verbale entre le patient et son thérapeute.
        - L’autisme, dans ses formes les plus graves, porte une atteinte rédhibitoire aux capacité de communication verbale.
        La psychanalyse est donc inopérante.

        Pas nécessairement parce qu’elle repose sur des fondements fallacieux, mais avant tout parce que les conclusions qu’elle pourrait tirer de ses méthodes d’approche (à supposer qu’elles ne soient pas viciées par les présupposés de la communication verbale), n’ont juste aucune traduction clinique possible. Quoi qu’elle puisse comprendre aux causes, elle n’est juste pas équipée pour influer sur les effets...

        On ne demande pas à un pâtissier de faire de la maçonnerie, entre autre, et principalement, parce qu’il n’est pas équipé pour. Ca ne remet pas en question la pertinence de ses outils, ni la validité éventuelle de son savoir-faire dans son domaine, mais il n’y a pas de honte, pour lui, à constater que toutes les activités humaines ne sont pas de sa compétence. On devrait pouvoir clore ainsi le débat sans se fâcher ou se vexer et passer à plus constructif !


        • easy easy 1er mars 2012 12:18

          J’apprécie votre tournure d’esprit.


        • Famillia 1er mars 2012 11:54

          Très bon article.


          • Capautisme 1er mars 2012 12:08

            Merci, Egalited, de remettre les pendules à l’heure par cet article qui n’est ni haineux, ni outrancier, contrairement à ceux publiés par Libé, Le monde, l’Huma et autres fans de psykk !
            Je ne peux qu’être d’accord avec vous : me voir assimilée, en tant que parent d’enfant autiste, au nazisme, stalinisme et autres amabiltés, me blesse au plus haut point et me conforte dans ma résolution de combattre de toutes mes forces la prise en charge psychanalytique des personnes autistes en France !
            Alors, comme Egalited, je continue la lutte pour que la raison triomphe...


            • sarasvati 1er mars 2012 13:09

              Superbe article !

              Merci Egalited......

              • easy easy 1er mars 2012 13:24



                J’apprécie votre juste protestation.


                Concernant :

                «  »« Freud disait que la découverte de l’inconscient était la troisième blessure narcissique infligée à l’humanité après la découverte de l’héliocentrisme et la théorie de Darwin »«  »« 
                Le tout premier problème qui ressort de cette assertion de Freud c’est qu’il généralise. S’il est fort possible que les Occidentaux aient mal vécu ces découvertes et en aient été blessés, c’est loin d’être le cas des autres peuples.

                En 1989, je suis allé revoir les montagnards des hauts plateaux du Sud Vietnam. Je les avais quittés dans mon enfance. A ces gens qui commençaient à peine à se vêtir un peu plus qu’autrefois, j’ai raconté tout ce que j’avais appris de la science occidentale. L’héliocentrisme, l’évolution, la pesanteur, la sphéricité de la Terre, la Lune, les chromosomes, le scaphandre autonome, rien de tout ça ne les a heurtés ou blessés.

                L’inconscient ? Ils ne voyaient pas trop l’utilité de ce concept (car je leur disais bien qu’il ne s’agissait que d’un concept). Ils entendent les comportements des hommes via les fantômes ou plus exactement les esprits des morts qui parfois nous envahissent, nous squattent trop et qu’il faut prier de déménager. 

                Comme les esprits des morts sont toujours en relation avec le passé, la théorie freudienne ne les blesse nulle part.
                A ceci près que chez eux, le vécu d’un enfant est immédiatement collectivisé. Et que toute responsabilité est collectivisé d’autant (à l’échelle du seul village) parce qu’ils vivent isolés de la civilisation.

                Chez eux, il est inconcevable que des gens n’ayant pas participé à leur collectivité des responsabilités, aient quelque possiblité ou droit de les juger.



                Concernant tout ce qui ressemble à l’autisme, ils le traitent par l’adaptation »Il est des nôtres mais ne parle pas notre langue alors pratiquons la sienne« .
                Là-bas quand une personne perd une jambe sur une mine, la collectivité la garde en elle et se fait à son infirmité. Elle ne fantasme pas de lui rendre sa jambe. Quand le village doit déménager, il intégre le fait que le groupe a une jambe de moins, qu’il y a deux enfants malades, qu’il y a trois vieux qui ne marchent pas. Le groupe ne se prétend donc jamais totalement valide ou puissant. Il intègre ses infirmités et fantômes dans sa définition.

                Ils parlent la langue des daims, des arbres, des ruisseaux, des pierres et des morts alors ils peuvent parler la langue des muets ou celle des autistes. Le multi langage ou transversalisme des sens qu’ils pratiquent leur donne, aux yeux d’un observateur occidental, une allure d’êtres partiellement daims-arbres-morts-autistes-tarzan-muets-sourds-singe-pierre. 
                 
                 »Ils ne réagissent pas comme nous. Ils ne poussent pas des cris aigüs quand Mickael Jackson apparaît sur scène. Ils ne font pas de différence entre une Lip et une Rolex. Ils ne traitent personne de fasciste. Ils ne placent pas le verbe au centre de tout. Ils réagissent à l’envers. Ils sont en dehors des clous"


                Mais attention.
                Soumettre au grill de l’inquisition ces montagnards, dans leur village, quand ils sont bien entourés des leurs, permet à ces curieux hommes de ne pas paniquer et de rester le plus ouvert possible.
                Qu’on en chope un, qu’on l’emmène au loin, qu’on le soumette au même grill dans Paris et il ressortira complètement paniqué, bloqué ou idiot.
                Ils se sentent contribuer à la définition de leur village et définis par lui. 
                Isoler l’un d’eux c’est le tuer et autister ce qui restera de son village. 


                • olivier 1er mars 2012 14:22

                  j’ai adoré cette semaine la, ou je me suis fais traité de facho, de scientiste, ou je me suis fait accusé d’être manipulé par le lobby comportementaliste.

                  A y réfléchir, c’est incroyable comme ses journaux dit « de gauche » donc du peuple, ont pu laissé passer autant de messages haineux et insultant envers nous, parents d’enfants autistes, qui jusqu’à preuve du contraire, faisons partie du peuple. A moins, que déjà que nous sommes partiellement exclu socialement de par l’handicape de notre enfant, il y ait aussi une volonté de nous exclure de notre citoyenneté.
                  A priori, l’autisme ne regarderai pas la couleur politique du foyer, avant de tomber sur un (ou plusieurs) enfant de ce foyer.
                  A ma connaissance, aucune association de famille ne demande de cartes d’électeurs a ses membres mais pourtant, elles sont toutes d’accord pour dire que la psychanalyse n’a pas sa place dans l’autisme.
                  D’ailleurs, s’il y a bien un sujet sur lequel s’accordent toutes ces familles de différentes couleurs politiques, c’est bien sur l’inutilié de la pratique psychanalytique dans l’autisme.
                  Est-ce que les psychanalyste auraient le monopole de l’humanisme ?
                  Mais qu’est-ce que l’humanisme ?
                  Peut-etre est-ce savoir abdiquer ses croyances pour faire place a d’autres approches qui permettront a l’HUMAIN AUTISTE de pouvoir mieux progresser et s’épanouir parmi nous

                  • Christian Labrune Christian Labrune 5 mars 2012 21:33

                    Je n’ai pas eu vent de ces débats que vous évoquez et qui ont dû agiter un peu certains media ces derniers temps. Cela me surprend d’autant plus qu’on sait maintenant depuis des années que l’autisme ne résulte pas du tout, comme l’avait fait croire Bettelheim, de difficultés rencontrées par le nourrisson dans sa relation avec la mère. Le « livre noir de la psychanalyse » est déjà une publication assez ancienne, mais je crois me souvenir qu’il proposait quelques articles sur la question qui faisaient très clairement le point sur les dernières avancées de la recherche dans ce domaine.
                    La psychanalyse est une maladie pire que la vérole et le sida réunis ; c’est probablement la plus grave des maladies mentales. Fort heureusement, elle est en voie d’éradication.
                    Quiconque veut être éclairé sur la question peut lire l’excellent bouquin de Borch-Jacobsen et Shamdasani : « Le dossier Freud », paru aux Empêcheurs de tourner en rond


                  • cecifacile cecifacile 1er mars 2012 14:25

                    Merci à Egalited de militer en notre faveur et de remettre une fois encore les choses à leur place.


                    • marianne 1er mars 2012 14:56

                      Merci pour cet article qui parle aux noms des parents qui en ont marre de se faire traiter d’intégristes dès lors qu’ils ont des convictions.

                      Maintenant que des médecins osent le dire dans un manifeste je me demande si les journaux vont aussi se permettre de faire de même avec eux.

                      http://bonnespratiquesenpsychiatrie.blogspot.com/2012/02/manifeste-pour-les-bonnes-pratiques-en.html


                      • chanel 1er mars 2012 15:56

                        Je me suis faite traiter de « gestapiste », d’ « extrêmiste », j’ai été comparée au FN, tout ça par divers « pros » sur des forums consacrés à l’autisme.
                        Je souffre de voir comme les candidats aux présidentielles « dits de gauche », tergiversent et n’osent affirmer leur programme quant à la prise en charge de l’autisme, englués comme ils sont dans leurs « amitiés psychanalytiques » (Egalited avait déjà bien fustigé leur indécision en pointant le revirement inexplicable d’une candidate aux primaires). Je souffre de voir que seul le FN affiche un programme correct sur ce ce sujet (certainement un copié-collé des voeux des associations de parents, de toute façon, ils n’ont rien à perdre : ils savent qu’ils n’auront pas à l’appliquer).
                        Je souffre de voir tous ces journaux « dits de gauche » rouler pour la plus mauvaise cause, celle de la maltraitance des enfants handicapés, et refuser de publier les opinions contradictoires.
                        J’enrage de voir ces diafoirus se défendre comme des diables contre les évidences scientifiques et humaines, pour sauver les apparences et leur gagne-pain.
                        J’enrage de voir ces gourous toujours érigés comme des phares de la pensée et de la culture alors qu’ils grouillent dans les ténèbres de l’ignorance et de la croyance.

                        Enfin, ici, je me sens moins seule !! merci Egalited.


                        • Kalanga 1er mars 2012 16:58

                          " Nous ne sommes pas en quête de « responsables » mais en quête de soins de qualité pour nos enfants. Des soins qui puissent donner le maximum de chances à nos enfants d’accéder à la communication parfois même au langage, à plus d’autonomie, aux apprentissages, à plus de dignité et donc à plus de liberté. "


                          C’est tout à fait çà et dans notre quête on se rend compte que la psychanalyse n’apporte rien à nos enfants. Donc on se tourne vers des choses qui pourront faire progresser au mieux nos enfants afin qu’il ait une vie digne ! Je ne vois pas en quoi c’est mal ? Et en quoi çà a fait de nous des fachos, des nazis, des personnes manipulables et j’en passe... 
                           Après çà, si des personnes conscientes et qui vont de leur plein gré chez un psychanalyste et que çà leur fait du bien de parler d’eux-mêmes et bien tant mieux pour eux... c’est leur choix.
                          Malheureusement nous parents, nous n’avons bien souvent pas ce choix vu le nombre de personnel qui s’inspire de la psychanalyse dans leur pratique dans les établissements payés par l’Etat... 

                          Merci Egalited pour cet excellent article

                          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er mars 2012 17:15

                            Bravo pour ce combat.
                            Ne lachez rien.
                            Vous avez raison sur toute la ligne.
                            La psychanalyse n’a aucune pertinence, ni conceptuellle, ni thérapeutique vis-à-vis de l’autisme.
                            Leur discours ne tient que par le pouvoir dont ses pratiquants disposent.
                            Il faut que cessent ces inerties (inepties) conceptuelles et institutionnelles.


                            • doctorix, complotiste doctorix 1er mars 2012 17:41

                              Toutes ces questions sur la psychanalyse me dépassent, j’avoue.

                              Je vais quand même tenter d’apporter ma pierre à l’édifice, au travers de tout ce que j’ai lu.
                              En effet, il vaut mieux, plutôt que de traiter l’autisme ou plutôt avant d’avoir à le faire, tenter de le prévenir.
                              Voilà ce que j’ai compris :
                              Si l’autisme frappe un enfant pour cent aujourd’hui, au lieu de un pour 10.000 auparavant, ce n’est pas tellement à cause de l’amélioration du diagnostic.
                              Il semble bien que c’est à cause de l’introduction de mercure dans les vaccins, sous forme de thiomersal ou thimérosal.
                              Il semble qu’il ne frappe pas du tout les enfants non vaccinés : il n’y a aucun cas dans la communauté Amish, ni dans d’autres communautés qui s’abstiennent de vacciner, en Allemagne en particulier.
                              Pourquoi alors ne touche-t-il pas tous les enfants vaccinés ? il semble que chez un enfant sur cent, il y ait une prédisposition génétique à ne pas pouvoir chélater (c’est-à-dire éliminer) le mercure.
                              Comme on ne peut pas les dépister, tout le monde y passe, et ceux porteurs de cette déficience génétique sont atteints d’autisme.
                              Le vaccin qui semble impliqué est le vaccin contre la rougeole.
                              Voici une magnifique vidéo (5 minutes) qui montre la neuo-toxicité du mercure :
                              J’ai vacciné pendant trente ans, je ne vaccine plus depuis deux ans : il suffit d’étudier les vaccins pour y renoncer . La plupart des médecins n’ont pas fait cette démarche, car la vaccination est une religion, qui ne se discute pas, et qui expose à l’excommunication en cas de dissidence. D’ailleurs, elle ne s’étudie qu’à peine en fac.
                              Maintenant, les travaux du docteur Wakefield accusent également le virus de la rougeole, cette fois par le biais du virus vaccinal de la rougeole, qui provoque parfois une infection intestinale liée à l’autisme.
                              Dans les deux cas, le ROR est impliqué, et je déconseille formellement cette vaccination, entre toutes. Pourtant, ce vaccin fait l’objet d’un matraquage médiatique indécent, présentant la rougeole comme terriblement dangereuse, et culpabilisant les parents qui s’abstiendraient pour leurs enfants.
                              Si ça peut aider certains à se poser des questions, je n’aurai pas perdu ma journée. Et pardon de ne pas pouvoir participer plus scientifiquement à ce débat sur la psychanalyse, ça me passe littéralement au-dessus de la tête.

                              • chanel 1er mars 2012 19:51

                                allons bon !

                                vous croyez qu’on essaie de se sortir d’une secte pour tomber dans la vôtre ! 

                              • olivier 1er mars 2012 20:06

                                L’etude de Wakefield etait bidon, et il a été radié de l’ordre des medecins britannique.
                                Aucune étude sérieuse n’a pu mettre en cause le vaccin
                                Le thiemersoral a été abandonné depuis plus de 10 ans dans les vaccins et pourtant, le taux d’autisme dans la population n’a pas diminué.
                                Suite a la parution des travaux de wakefield, les taux de vaccinations ont nettement diminué en angleterre, mais pas le % d’autistes.
                                Par contre, la rougeole a bien progressée.

                                Donc, merci de ne pas venir polluer cet article avec des posts qui n’ont aucune valeur scientifique, les parents d’enfants autistes ont déja assez de mal a faire passer les prises en charges qui elles sont reconnues par la communauté scientifique internationale comme étant les plus performantes, meme si elles n’enleveront pas l’autisme



                              • doctorix, complotiste doctorix 2 mars 2012 00:18

                                Nous sommes en plein problème de culpabilisation.Les parents qui ont vacciné leur enfant ne peuvent pas admettre que cette vaccination est la cause de l’autisme. Ils n’y sont pour rien, et pourtant ce serait un fardeau trop lourd à porter, en plus de leur calavire.

                                Si vous croyez que j’ai abandonné les vaccinations sur une lubie, alors que c’est une entreprise particulièrement rentable, vous vous mettez le doigt dans l’œil.

                                J’y ai renoncé à contrecoeur,, cela m’a obligé à remettre en question toute une carrière. C’est la chose la plus difficile que j’aie eue à affronter.

                                Quand à Wakefield, il a été calominié, mais la vérité se fait jour :

                                Aujourd’hui (février 2011)une équipe de l’Ecole de Médecine de l’Université de Wake Forest en Caroline du Nord est en train d’examiner 275 enfants atteints d’autisme régressif et de maladies intestinales. Sur les 82 enfants qui ont été examinés et testés, 70 s’avèrent positifs pour le virus de la rougeole.

                                 

                                Hier soir, le directeur de l’équipe de recherche, le Dr Stephen Walker déclarait :

                                 

                                « Des quelques résultats que nous avons obtenus jusqu’ici, il s’avère que toutes les souches, sont des souches vaccinales ; aucune souche ne concerne la rougeole sauvage. »

                                 

                                Cette recherche apporte des preuves démontrant que c’est bien le virus (vaccinal) de la rougeole qui a été découvert dans le tractus gastro-intestinal d’un nombre d’enfants qui ont reçu le diagnostic d’autisme régressif.

                                 

                                Ce qui veut dire que l’étude réalisée précédemment par le Dr Wakefield  (et publiée en 1998)  est correcte.

                                 

                                Je conseille de visionner ce film : « Silence, on vaccine " 

                                http://www.youtube.com/watch?v=cGCHgkAz2eg

                                 

                                Le thimerosal n’a pas été abandonné dans tous les vaccins. Le ROR en a contenu. Il y en avait dans le vaccin grippal de 2009. On veut nous faire croire que l’éthyl mercure n’est pas toxique, quand le methylmercure le serait.

                                On peut lire :

                                « Bien que l’on sache que le méthylmercure est toxique pour le cerveau et le système nerveux, la toxicité de l’éthylmercure n’a jamais été prouvée. »

                                Conneries, que tout ça. Le mercure n’a rien à faire dans un organisme, et ma première vidéo montre clairement les dégâts qu’il fait.

                                 

                                « N’a jamais été prouvée » est le leit-motiv. Pas prouvé, ça veut dire qu’on n’a pas cherché.

                                 

                                Personne ne peut imaginer les pressions qu’exerce l’industrie pharmaceutique pour se protéger des poursuites.

                                L’accusation d’appartenir à une secte est l’un des procédés employés. Ailleurs, on accusera d’antisémitisme, ou que sais-je. Ne reprenez pas ces rengaines éculées. Et ne m’insultez pas quand je cherche la vérité.

                                Je ne sais pas si c’est le mercure ou le virus vaccinal qui est responsable, mais l’un des deux l’est. Peut-être les deux.

                                Nous sommes des milliers de médecins à dénoncer cette pratique, et nous ne sommes ni bornés, ni sectataires.

                                On peut lire des choses comme ceci :

                                « Il a été démontré que l’administration de vaccins contenant du thimérosal n’entraînait pas de concentrations toxiques de mercure. »

                                Le problème est que des doses infinitésimales, moléculaires, sont responsables des dégâts les plus graves. Les doses toxiques sont très largement surévaluées. Actuellement, l’aluminium est dans le même cas, et fait l’objet d’études catastrophiques pour l’industrie vaccinale.

                                Il y a collusion entre les organismes de surveillance, Afssaps, HAS, et les laboratoires pharmaceutiques. Ceux-ci ont infiltré les plus hauts niveaux, jusqu’à l’ONU et l’OMS, qui sont pourris littéralement de représentants de cette industrie. Ces autorités fixent des doses limites de toxiques à la convenance de leurs commanditaires, bien au-delà de la toxicité réelle.

                                Maintenant, vous faites ce que vous voulez : ce sont vos enfants, pas les miens. Mais je ne participe plus à cette mascarade.

                                Quand au dernier lien cité, il est mensonger et participe de la propagande. La gravité de la rougeole y est surévaluée. Et les dernières épidémies en date sont survenues dans des collectivités complètement vaccinées :

                                http://www.alterinfo.net/Au-Canada-l-epidemie-de-rougeole-frappe-les-vaccines_a65756.html 

                                Je le répète, ce vaccin est donc inefficace, et en plus il est dangereux. Idem pour le vaccin grippal, dont on apprend aujourd’hui qu’il ne sert à rien, parce qu’on s’est planté sur les souches...Tout ça est un grand foutoir, une escroquerie à l’echelle mondiale. Les épidémies disparaissent quand les conditions d’hygiène s’améliorent, point final. Et toutes les épidémies suivent une courbe de Gauss, apparaissant, puis disparaissant (suète, peste, scarlatine) et celà sans vaccin. Les labos se contentent de ramasser les lauriers en phase descendante. Il en ira de même pour le sida, et on trouvera le vaccin miracle quand la courbe descendante s’amorcera.

                                Au milieu de toute cette désinformation, j’ai tenu à développer le point de vue d’une part croissante de la communauté médicale, celle qui réfléchit et s’est posé la bonne question.

                                Et pardon si je vous ai perturbés : mon but est d’aider à comprendre.


                              • EgaliTED EgaliTED 2 mars 2012 08:31

                                Cessons de désinformer et de raconter des bêtises.


                                La corrélation éventuelle entre vaccination et autisme a été recherchée à plusieurs reprises sans qu’on détecte quoi que ce soit. En clair, on trouve des enfants chez qui on détecte des signes d’autisme bien avant leurs premiers vaccins, aussi souvent qu’après leurs vaccins. Pas de lien statistique détectable à ce jour.

                                Wakefield a délibérément truqué son étude d’origine sur le vaccin ROR à la demande de lobbys anti-vaccinations dont vous faites partie, et ce, pour donner à certaines familles une caution « scientifique » dans un procès qu’elles espéraient gagner contre l’industrie pharmaceutique. C’est cette escroquerie qui a mené à l’interdire d’exercer la médecine.

                                Suite à son article s’est ensuivi un mouvement de panique au Royaume-Uni qui a conduit à une baisse sensible du nombre de vaccinations ROR. Dans les années qui ont suvi, fort logiquement le nombre de cas de rougeole a fortement augmenté - mais le taux d’autisme diagnostiqué aussi. Donc cette cause invoquée était bien fausse.

                                Par ailleurs le thiomersal a été supprimé de tous les vaccins pour enfants depuis 2001. On aurait dû constater d’après votre théorie une baisse du nombre d’autistes diagnostiqués, au contraire ça n’a rien changé, l’augmentation continue.

                                Nous conclurons en rappelant que des chercheurs se penchent en ce moment sur les causes environnementales déclenchant un autisme. Comme candidats sérieux on trouve pour l’instant les incidents lors de l’accouchement, la pollution automobile et notamment due aux Diesels (dont le taux augmente depuis longtemps en France pour cause de politique fiscale), et les pesticides agricoles.

                              • doctorix, complotiste doctorix 2 mars 2012 11:32

                                C’est toujours savoureux d’entendre évoquer les lobbies anti-vaccination, quand les médecins qui refusent la vacination perdent tant d’argent dans cette affaire.

                                J’ai personnellement renoncé à environ 15.000 euros par an depuis deux ans que j’ai fait mon choix, pour me mettre en ordre avec ma conscience.
                                Il va vous falloir expliquer en quoi nous appartenons à un lobby : les lobbies, en général, sont fait pour faire du fric, pas pour en perdre.
                                Le lobby vaccinal, bien réel celui-là, a par contre de colossaux intérêts à défendre, fût-ce au prix de la vérité et de la vie des gens.
                                Si je faisais partie de ce lobby, je pense que la première chose que je ferais serait d’infiltrer des collectifs tels que le vôtre, s’il est suffisamment important, afin de neutraliser les idées que nous défendons et que nous prouvons chaque jour, comme ils infiltrent largement les organismes décideurs, de l’Assemblée Nationale à l’OMS.
                                Posez-vous quelques questions sur vos membres les plus actifs, et vous pourriez avoir quelques surprises. Le conflit d’intérêt est le cancer de nos démocraties comme de notre système de santé, et la corruption est la règle.
                                Comme le christianisme, on peut dire que le vaccinalisme est une secte qui a bien tourné. C’est devenu une religion, avec ses excommuniés et ses martyrs, tel Wakefield, que vous calomniez injustement, et ses faux prophètes, tel Pasteur. 
                                Mais les religions ont en commun de finir par disparaître. 
                                Les vérités scientifiques finissent toujours par s’imposer, parce que la vérité ne triomphe jamais, mais ses ennemis finissent par mourir » (Max Planck).
                                Je conseille vivement d’associer Pasteur et escroc dans une recherche Google : vous obtiendrez 472.000 résultats, dont deux ou trois suffiront à convaincre les plus sceptiques.
                                Mais plutôt que de perdre votre temps avec ce personnage sans intérêt (si l’on peut dire !) prenez plutôt le temps de lire les liens que j’ai donnés.
                                Demandez-vous en quoi il est si important d’introduire dans des organismes sains des souillures virulentes, des virus inactivés mais capables de réactivation (toutes les paralysies polio sont liées à la souche vaccinale et non à la souche sauvage), et divers poisons, mercure, aluminium, formaldéhyde, squalène (qui s’attaque à notre propre squalène, d’où des maladies auto-immunes), polysorbate (un antigel), j’en passe et non des moindres :
                                J’ai semé quelques graines du doute, je souhaite qu’elles germent quelque part. 
                                Comme conseil, je dirai qu’il existe des produits pour chélater les métaux lourds. Après élimination des plombages au mercure, encore scandaleusement tolérés en France alors qu’il existe des solutions de substitutions, c’est une démarche qu’on doit envisager.
                                Et pensez que les métaux lourds n’ont pas de seuil toxique. 

                              • EgaliTED EgaliTED 2 mars 2012 12:14

                                Nous n’avons que votre parole au sujet de votre métier de médecin et la perte financière que vous invoquez...


                                Si vous étiez un médecin un tant soit peu soucieux du bien etre de ses patients et de votre code de déontologie qui vous oblige en principe à solliciter de leur part un consentement libre et éclairé, vous auriez signalé que la chélation des métaux lourds n’a jamais guéri un autiste, par contre elle en a envoyé plusieurs à l’hopital et au moins un à la morgue :

                                Par ailleurs nous constatons que vous n’avez pas relevé ni tenté de contester nos arguments objectifs au sujet des vaccins et du thiomersal.

                                Vous nêtes pas sérieux, qui que vous soyiez.

                              • Capautisme 2 mars 2012 13:54

                                Vous racontez vraiment n’importe quoi et vous êtes hors sujet de toute manière !
                                Vous n’avez rien de mieux à faire que venir polluer un sujet grave qui de toute manière vous dépasse ??!!


                              • Capautisme 2 mars 2012 13:55

                                Oups ! Je répondais à Doctorix !


                              • doctorix, complotiste doctorix 2 mars 2012 14:49

                                J’écris suffisamment un peu partout pour que mon titre ne prête pas à suspicion, et c’est un bien pauvre argument que celui-là. Il se trouve que je n’ai pas le droit de révéler mon lieu d’exercice, ni mon nom, ce que je ferais pourtant bien volontiers. J’attendrai la retraite pour ce faire, donc.

                                Je comprends que vous contestiez ce titre, qui visiblement vous ennuie. Il rend ma position relativement très forte par rapport à la vôtre, qui n’êtes visiblement pas médecin. D’autant que je me bats contre mon camp et contre mes intérêts. La différence, c’est que c’est moi qui pique. Ou, en l’occurrence, qui ne pique plus. Je connais ma responsabilité, dans un sens ou dans l’autre, et j’ai choisi, en toute connaissance de cause. Vous pourriez, somme toute, considérer que c’est un choix courageux, et qu’il doit être motivé : vous préférez dénigrer, libre à vous.

                                 Vous n’avez pas non plus repris mon argument preuve à l’appui selon lequel les rougeoles surviennent aussi bien, et même préférentiellement chez les vaccinés, ce qui rend votre argumentaire alarmiste, et tellement à la mode, complètement obsolète..

                                Vous me citez un lien qui pue la propagande à cent pas : pour ce genre de site, l’argent ne manque pas. Il parle d’un mort par chélation, sans doute mal faite, mais néglige les centaines ou les milliers de victimes du mercure.

                                Vous n’avez d’ailleurs contesté aucun de mes arguments, parce qu’ils sont incontestables.

                                Vous évoquez la chélation chimique, mais il est d’autres méthodes beaucoup plus naturelles.

                                De plus, il est évident que la destruction des neurones par le mercure, une fois qu’elle s’est opérée, a peu de chances d’être réversible. La chélation ne peut espérer que l’arrêt du massacre, et pas une réversibilité du processus. Mais ce n’est pas si mal.

                                Vous citez : « amalgames dentaires, vaccins : pourtant, il n’y aucune preuve suggérant une toxicité à partir de ces deux sources".

                                Ce "aucune preuve« est »le" formidable argument. Pas vu, pas pris. Les essais vaccinaux, par exemple, avant AMM, durent trois semaines quand ils sont longs. Mais les maladies auto-immunes, et les effets des toxiques, mettent des mois et des années à apparaître. Ce manque de précaution est un véritable foutage de gueule.

                                Concernant la disparition du thimérosal, vous avez ouvertement menti, puisqu’il est encore présent dans 9 vaccins :

                                Diftavax (diphtérie, tétanos)
                                Engerix B (hépatite B)
                                Fluarix (grippe)
                                Fluvirine (grippe)
                                Influvac (grippe)
                                Pandemrix (grippe A-H1N1 2009)
                                Panenza (grippe A-H1N1 2009)
                                Spirolept (leptospirose)
                                Twinrix (hépatite A, hépatite B) 


                                Et les enfants vaccinés par le ROR sans thimerosal peuvent être victimes de l’un ou l’autre de ces vaccins.

                                N’essayez pas de me déstabiliser : j’ai pris ma décision après avoir lu une quarantaine d’ouvrages, ce que visiblement vous n’avez pas fait. J’ai pris cette coûteuse décision parce que j’étais arrivé à une certitude.

                                Alors, continuez à faire du mal autour de vous, vous ne m’empêcherez pas de continuer mon combat, pas plus que vous n’empêcherez la vérité d’émerger.

                                Quant à vous, capautisme, ne voyez-vous pas que non seulement je ne suis pas dépassé, mais qu’au contraire que je maîtrise parfaitement mon sujet ?


                              • EgaliTED EgaliTED 2 mars 2012 20:37

                                Vous dites parfaitement maitriser votre sujet, mais clairement pas la notion de « hors sujet ». Vous êtes venu sur cet article non pas aider les familles que nous défendons, mais propager vos propres idées dont le rapport avec l’article est pour le moins lointain.


                                Donc en ce qui nous concerne la discussion est close, et de notre point de vue il serait plus approprié que vous exposiez tout cela dans vos propres articles que les personnes intéressées ne manqueront pas de venir commenter.

                              • mercuriali 1er mars 2012 23:07

                                Merci à Egalited pour cette excellente mise au point. Cela fait du bien après toutes les stupidités qu’on a pu lire ces dernières semaines dans la presse sur la manipulation des faibles parents qui souffrent et se laissent embobiner par de redoutables comportementalistes qui veulent piquer le pouvoir et les financements des psyK.

                                Qui espèrent-ils encore duper avec leur bobards ?

                                Gérard Mercuriali

                                Autisme Information Science


                                • crazycaze 1er mars 2012 23:28

                                  Je soutiens votre combat, et ne suis malheureusement pas surpris de l’audience donnée par les media aux psychanalystes !! Même dans la « tête au carré » sur France Inter la semaine dernière, une émission pourtant d’ordinaire très honorable, la parole a été donnée aux psychanalystes sans qu’aucune contradiction aux propos qui y ont été proférés ne soient contredits - j’ai failli m’étrangler à plusieurs reprises par tant de malhonnêteté intellectuelle, en particuier de la part d’une psychanalyste qui intervenait dans un service de néo-nat !! Bien entendu, comme par hasard, impossible d’intervenir en direct...Sans doute un service commandé par Val, grand défenseur de la psychanalyse et pourfendeur de l’homéopathie - MDR.

                                  Psychologue du développement, je me heurte depuis des années à cette « église », et je pense qu’on assiste en ce moment aux derniers efforts de la psychanalyse pour défendre envers et contre tous son pré carré... Elle s’arqueboute, sort ses crocs, mord... mais son temps et compté, fort heureusement. Espérons que ce ne sera pas pour donner un blanc seing à une approche s’inscrivant dans un réductionnisme physiologique, à un courant des neurosciences et de la génétique qui défend une conception déterministe...


                                  • Christian Labrune Christian Labrune 2 mars 2012 17:40

                                    @crazycase
                                    S’il y a une théorie vraiment déterministe, c’est bien plutôt la psychanalyse, et non pas l’approche comportementaliste, laquelle entend travailler sur des symptômes actuels et non pas sur leur cause lointaine refoulée, à chercher toujours de préférence, par l’anamnèse, dans la petite enfance. N’oublions pas que Freud croyait « du comme fer » (c’est l’expression qu’utilisent souvent ses traducteurs) au déterminisme psychique et que c’est à partir de là qu’il a prétendu bâtir sa théorie des névroses. C’est-à-dire que ses conceptions sont directement héritées des théories de Laplace que la physique moderne, celle en particulier qui se préoccupe des systèmes complexes, juge désormais très insuffisantes. L’appareil psychique freudien ressemble au fond à une machine très compliquée, à un ensemble d’engrenages dont le fonctionnement reste quand même prévisible. Mais le cerveau est tout de même quelque chose de plus complexe qu’une machine-outil même très sophistiquée, et ce qu’il produit à un moment donné ne se rattache pas nécessairement à des causes anciennes. Le mécanicisme freudien est un réductionnisme tout à fait naïf et désormais complètement périmé. Ce qui est surprenant, c’est qu’il continue à séduire des gens qui ont quelquefois une culture philosophique qui leur permettrait de concevoir qu’on ne peut rien bâtir de certain sur le sable des apories. Mais la force de l’habitude est puissante, et il s’est trouvé jusqu’au milieu du XVIIe siècle bien des « savants » pour défendre, contre l’évidence expérimentale, la physique d’Aristote : depuis deux mille ans qu’on s’y référait, c’était bien la preuve qu’elle était solide ! On se rassure comme on peut. Mais pour tous ceux qui, aujourd’hui, disposent d’un cerveau en état de fonctionner, la psychanalyse est bien à ranger dans le même musée des horreurs théoriques que cette plaisante phrénologie qui séduisait encore le gros Balzac.


                                  • crazycaze 5 mars 2012 15:01

                                    @ Labrune

                                    Le déterminisme de Freud est évident, d’abord parce que sa conception de la personnalité divisée en trois instances psychiques, trouve son fondement dans le théories de l’embryogenèse de Haeckel et est fortement infuencée par les idées de Franz Brentano, dont il suivra les cours durant 3 ans. L’instance primordiale, le ça, est l’héritage biologique... donc, assimilable aux gènes dans une conception contemporaine déterministe de la transmission des caractères héréditaires. Le moi résulte de l’interaction entre le ça et l’environnement, donc entre des bases biologiques et le contexte socio-affectif immédiat de l’organisme. Le sur-moi, troisième instance, naît des interactions entre le moi et cet environnement : il est constitué des valeurs, des interdits, des principes moraux, de la famille, de la société, de la culture. D’où l’idée que les interactions initiales de l’individu avec son contexte immédiat déterminent de façon irrémédiable le développement psycho-affectif subséquent. Or, ces idées sont contradictoires aux avancées scientifiques actuelles qui accordent un rôle essentiel à la plasticité fonctionnelle et considère de plus en plus les concepts d’inné et d’acquis comme indéquats pour décrire les interactions précoces et complexes qui participent au développement d’un organisme.

                                    Pour ce qui est des comportementalistes, ils diffèrent selon les conceptions théoriques sur lesquelles ils appuient leurs recherches ou l’interprétation des résultats de leurs études. Cependant, même ceux qui accordaient un rôle important aux gènes dans la compréhension du développement différentiel des individus commencent à reconnaître que ce rôle est beaucoup plus limité qu’ils ne le pensaient de prime abord. Dr en psychologie du développement, je suis spécialisé en éthologie (humain, primates), et me suis heurté de nombreuses fois à mes confrères chercheurs en psychologie pour lesquels l’humain n’est pas un animal, point. Pourtant, même Wallon, reconnaissait qu’entre l’intelligence de l’homme et celle de l’animal, il n’y pas une différence de nature, mais de degrés. 


                                  • Christian Labrune Christian Labrune 5 mars 2012 21:13

                                    @crazycase
                                    Vous voudrez bien m’excuser : j’avais lu trop rapidement la fin de votre intervention : lecture trop « globale » et parfaitement erronée, qui me renvoyait, croyais-je, au sempiternel débat opposant une psychanalyse qui se voudrait « humaniste » à une approche comportementaliste assimilée stupidement à un conditionnement pavlovien. Mais le réductionnisme dont vous parliez était celui d’une conception excessivement biologisante et c’est évidemment tout à fait différent. Je vois mal aussi que les productions mentales puissent être strictement déterminées par le biologique. En un certain sens, elles le sont nécessairement dans l’instant, parce que tout résulte de processus physico-chimiques, mais dans la durée, la notion de déterminisme perd toute signification : un déterminisme qu’on ne peut pas appréhender, qui ne laisse aucune chance à un calcul prévisionnel, dans un système chaotique sensible aux conditions initiales, ça n’a plus guère de sens et je vous rejoins tout à fait.


                                  • crazycaze 1er mars 2012 23:38

                                    @ EgaliTED : La citation de Freud « La biologie... » est extraite de « Au-delà du Principe du Plaisir » (1920). smiley !!


                                    • Psytroma 14 mars 2012 04:44

                                      La psychanalyse est une pseudoscience. Elle s’appuie sur les Saintes Écritures psychanalytiques. Elle s’alimente surtout  des discours de leurs  prophètes Freud et Lacan. Deux individus dont les discours relèvent du délire pseudo-scientifique. La psychanalyse prétend être une psychothérapie valable, mais en fait elle est non seulement inefficace pour l’autisme mais aussi pour une foule d’autres troubles psychologiques. Les psychanalystes sont une espèce en voie de disparition, comme les partis communistes. On comprend mieux leur alliance vue sous cet angle. Dans les facultés où on enseigne la psychologie et la psychiatrie ; elle n’est presque plus au programme, dans les pays qui sont à jour dans leurs connaissances. Ce n’est pas encore le cas en France mais cela s’en vient.La psychanalyse ne peut survivre au 21ième siècle car, elle est à contre-courant de la science. Ce qui importe, c’est que le client a toujours raison, et par conséquent la psychanalyse n’est plus un produit recommandable pour l’autiste. Les parents d’autistes l’ont bien compris et bien d’autres.c’est le rôle d’un parent de protéger son enfant contre des gens incompétents. Moi, je ne confierais jamais mon enfant, s’il était autiste à un psychanalyste. En fait, si tous les parents refusent de confier leur enfant au psychanalyste, qu’arrivera-t-il ? C’est le changement voulu  sûrement pas la fin du monde…

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