Retraites : Comment rétablir la confiance ?
84% des Français sont favorable à une harmonisation des retraites (ref 1). Mais l'une des causes majeures de la large opposition à la réforme proposée par le gouvernement, c'est le manque de confiance sur les intentions et sur la réalité de l'application du système (ref 2).
En effet, déjà le système actuel a été modifié à plusieurs reprises en allongeant la durée de cotisation et en reculant l'âge de départ, constituant une rupture avec les conditions connues au moment de l'embauche (projet de carrière, etc.).
En outre, le code de la Sécurité Sociale qui prévoit une réévaluation des pensions en fonction de l'inflation a été transgressé par le gel ou la sous-indexation des retraites depuis plusieurs années (ref 3), comment alors se fier aux "engagements" sur la réévaluation du point ?
Enfin, certaines déclaration sur le gel de la part de PIB consacré aux retraites (ref 4) ou sur des économies envisagées fait craindre que le système par répartition soit restreint au profit de compléments par capitalisation sur la base du volontariat (ref 5).
Il est donc indispensable de la part du gouvernement d'instaurer la confiance par des mesures concrètes, pour faire accepter le principe même de sa réforme, au delà des "accommodements" catégoriels consentis suite au mouvement de protestation, concernant notamment l'année de mise en application et la course à l'échalote sur la pénibilité.
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Rétablir dès 2020 l’indexation systématique des pensions de retraite sur l’inflation pour tous (conformément au code de la sécu depuis 1987), afin de rétablir la confiance envers la réglementation
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Garantir que la situation de départ et les modalités d'indexation avec le nouveau système assurent le maintien du niveau moyen de pension
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Indexer la part de PIB affecté aux retraites en fonction de l’évolution de la proportion de retraités dans la population, ce qui nécessitera d'élargir l'assiette de cotisation à la valeur ajoutée non salariale de l'économie (ref 6) (incluant les importations, via une part différentielle de TVA).
ref 2 : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/reforme-des-retraites-la-grande-defiance-des-francais-20190905
ref 4 : https://www.cor-retraites.fr/node/519
ref 6 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Partage_de_la_valeur_ajout%C3%A9e#/media/Fichier:Partage_va.png
108 réactions à cet article
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J’vois pas bien à quoi ça sert de travailler plus longtemps/cotiser lorsque presque trois millions de chômeurs ne peuvent même pas accéder à l’emploi.
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@McGurk
En effet, le vrai ratio pour le financement des retraites est celui entre « cotisants » et « bénéficiaires » et non pas entre tranches d’âges. Si l’on parvenait à rétablir le plein emploi, le nombre de cotisants augmenterait, et les sommes actuellement utilisées pour l’allocation chômage pourraient être redirigées vers les retraites.
Sachant qu’il y a 600 à 650 000 départs en retraite chaque année, et 3 millions de chômeurs indemnisés, on gagnerait collectivement au moins 4 ans sur l’âge de départ. -
@McGurk
9 millions d’inactifs en age de travailler.
Effectivement, au lieu de laisser détruire/piller Pechiney, Alcatel, Bull, Alstom, Technip, Latécoère, Lafarge etc, les « sachants » feraient mieux de travailler à une véritable stratégie économique de la France. Mais ça irait contre les dogmes de la « libre économie » imposée par Bruxelles et tous les lobbys financiers, donc serrez-vous la ceinture, les amis, en travaillant et à la retraite, que les capitalistes puissent continuer à se gaver ! -
@Kapimo
On en revient au problème d’un volontarisme d’état dans un environnement économique mondialisé. La Chine avait ouvert son marché il y a près de trente ans en le conditionnant par un « taux d’intégration » local. La réciproque n’a jamais été appliquée, donc le « moins disant » en terme de coût emporte la mise (surtout s’il pratique dumping, manipulation monétaire et protection). -
@Eric F
C’est plutôt simple.
Arrêter de créer le chômage en surcotant à mort les offres d’emploi pour revenir à des demandes raisonnables incluant les profils « intermédiaires », de vouloir des stagiaires/alternants à tout prix pour ne rien payer, donner sa chance à ceux sans qualifications/spécialités, etc.
Et surtout que l’Etat leur demande de se calmer sérieusement sur leurs demandes fantasques quitte à sanctionner. Qu’il offre des formations en fonction de la demande de chômeurs au lieu de viser simplement celle des entreprises quitte à créer des trous où les demandeurs d’emploi disparaissent car pas qualifiés pour le minuscule créneau que l’Etat offre.
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@Kapimo
Bah j’sais plus les chiffres en fait. Ils sont trop manipulés et maintenant on raconte qu’il y a « moins de 2 millions de chômeurs ». Mon cul !
A mon stade, je ne peux même pas pouvoir à un job car on ne demande que des spécialisés blindés d’expérience ou d’écoles prestigieuses. On nous fait miroiter « des passerelles » ou « formations » mais elles sont quasi inexistantes.
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@McGurk
et que de plus en plus de ceux qui ont un emploi n’arrivent plus a vivre avec ou a survivre dedans ....
la question n’est pas celle des retraites c’est d’accepter ou l’obsolescence de l’humain ou un changement de paradigme .... -
@gaijin
Le pire c’est que, dans ma situation, il n’y a pas d’ « obsolescence » parce qu’aucune opportunité ni volonté de l’Etat de fournir une formation.
Quand on souhaite redresser un pays et qu’on laisse couler les travailleurs/inactifs, c’est qu’on est soit fou soit totalement corrompu.
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@l’auteur
« Comment rétablir la confiance ? »Ecrivez vous, mais en respectant les principes même de notre république, en particulier la solidarité entre les générations !!!!
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@McGurk
« Qu’il offre des formations en fonction de la demande de chômeurs au lieu de viser simplement celle des entreprises »Je pense plutôt qu’il faut focaliser la formation initiale, continue et de reconversion sur les vraies perspectives de débouchés. Ainsi, on forme à l’université des historiens ou psychologues bien plus que les perspectives d’emploi dans ces filières. Mais des secteurs professionnels spécialisés ne trouvent pas de personnel compétent. Il me semble donc que le budget formation de Pôle Emploi devrait être en priorité sur les « postes non pourvus », en aidant par exemple les entreprises qui recrutent à effectuer de la formation par tutorat. Ensuite, sur les secteurs à forte croissance potentielle.
Ceci étant, la création d’emplois nécessite 1° du volontarisme d’état pour aider les filières porteuses, et 2° favoriser l’économie de proximité en arguant de considérations écologiques (puisque le protectionnisme est interdit, il faut trouver des biais !). -
@Yaurrick
non c’est soit car ton produit est invendable soit que tu te goifres comme certains vignerons.
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@Yaurrick
« les employeurs sont très réticents à embaucher »
On est dans l’éternel dilemme : le code du travail comporte des protections pour les salariés, mais les contraintes qu’il implique tétanisent les employeurs.
-Les libéraux disent : allégeons les contraintes, ça créera des emplois ; mais les réformes du code du travail sous Hollande et Macron n’ont pas abouti à un envol des embauches.
-Les antilibéraux disent : on a fait trop de concessions, il faut des mesures coercitives à l’encontre des entreprises ; mais les entreprises n’ont cessé de délocaliser pour trouver des cieux qui leur sont plus complaisants au niveau social, fiscal et environnemental (la triplette low cost), ou font appel à des précaires et travailleurs détachés.C’est pourquoi beaucoup -dont je fais partie- sont nostalgiques de la situation des trente glorieuses où la production/consommation était très majoritairement locale. Mais les conditions du temps présent sont diamétralement opposées et on ne les abolira pas même en sortant de l’UE, de l’OTAN, de l’OCDE, de l’OMC. ça n’exempte pas de ruer dans les brancards contre certaines contraintes et reprendre une certaine marge de manœuvre.
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@Eric F
C’est ce qu’on fait actuellement. On a des indicateurs « où le marché se trouve en ce moment », les autres possibilités (moindres) étant totalement délaissées voire stigmatisées — cf. la méthode Pôle emploi qui nous raconte qu’en faisant des études dans un domaine particulier on va pouvoir se réinventer ingénieur ou torcher le cul des bébés.
Actuellement, il y a bien des domaines où les demandes sont fortes mais qui sont totalement marginalisés (ex : la communication). Il n’existe aucune réelle aide d’Etat pour dialoguer avec les professionnels du secteur, peu (voire aucune) offre de formation, aucun outil permettant d’accéder à ces marchés.
Pôle Emploi est une muraille de Chine entre le monde professionnel et les candidats. Aucun espace de discussion réel, à part pour des petits boulots à la con, où on pourrait montrer ses envies/motivations/compétences.
De leur côté, les entreprises préfèrent l’élitisme poussé plutôt que d’employer des êtres humains (et non des Superman). Plus de place aux « talents potentiels ».
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@Yaurrick
C’est malheureusement un raisonnement simpliste.
Les entreprises empruntent toujours plus la voie du libéralisme violent consistant à râcler les fonds de tiroir, à sous-payer pour tout donner à l’actionnaire. Tout en demandant le maximum à l’employé/futur recruté.
Le code du travail n’est pas si « rigide » après tout, sauf par exemple dans ma situation. Mais à vrai dire, les entreprises déconnent tellement (petites et grandes) qu’ils ont dû, par exemple, serrer la vis à propos des stages — ce qui signifient que les chômeurs ne peuvent obtenir d’expérience car « pas étudiants », avec les conséquences qui vont avec (inactivité, toujours plus marginalisés et loin de l’emploi).
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@Yaurrick
pour la millième fois : sauf que la suisse a 33% de salariés étrangers et frontaliers payés pas cher pour beaucoup !
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@Yaurrick
La « réduction de la pauvreté » à l’échelle de la planète à un prix !
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@Yaurrick
ils habitent pas en suisse !!!
comme le travailleur détaché chez nous sauf que ça ne vas créé aucun emploi.
la différence avec le salaire suisse/italien est aussi importante.
c’est le cas aussi pour singapour mais chez nous, il faudrait des pays avec un smic à 500€ pas loin .............
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@Yaurrick
ça marche uniquement assez près de la frontière et car le salaire moyen suisse est plus élevé que le nôtre.
c’est trop compliqué à comprendre ?
le smic ne permet pas non plus de vivre à paris vu les loyers.
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@Eric F
On en revient au problème d’un volontarisme d’état dans un environnement économique mondialisé.Mondialisation pour les pays occidentaux, et particulièrement pour les pays européens. La Chine n’a pas de réciprocité, comme vous le faites remarquer, elle dévalue sa monnaie, met des taxes aux importations si ça l’arrange, interdit la vente de son patrimoine etc...
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Nous avons perdu 40% de nos usines en 20 ans, et les emplois qui vont avec. Mais vous ne remettez jamais en question l’appartenance de la France à l’UE et à ses Traités néolibéraux. Dans ce cadre, il n’est plus question de « volontarisme d’état », puisque les gouvernements européens n’ont plus la main...Les Ministres regardent le désastre comme les vaches regardent passer les trains.
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@Eric F
trente glorieuses où la production/consommation était très majoritairement locale. Mais les conditions du temps présent sont diamétralement opposées et on ne les abolira pas même en sortant de l’UE, de l’OTAN, de l’OCDE, de l’OMC.
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Vous ne voulez pas savoir comment fonctionnait la France pendant les 30 glorieuses ! Voilà votre problème et celui de tous les européistes ! Le rôle des Traités européens a été, justement, de détruire toutes les régulations qui existaient du temps des 30 glorieuses :
La maîtrise de la monnaie et la gestion du budget.
La régulation des banques et de la finance.
Le contrôle des mouvements de capitaux.
La Banque de France.
Le contrôle de la dette publique.
La gestion des frontières, des taxes et des quotas aux importations
Les lois étaient françaises, elles sont à 80% européennes, et ce qui convient à l’Allemagne ne convient pas forcément à la France ou à l’ Italie, ou à la Grèce.
Une diplomatie et une armée française, sans participation aux guerres de l’ OTAN.
Voici quelques exemples de ces dérégulations par les gouvernements successifs depuis Pompidou avec l’aide des Traités européens :
Les emprunts aux banques privées avec intérêts, la dérèglementation des marchés et des banques, la désindexation des salaires, la mobilité des capitaux, les accords de Schengen, Amsterdam, la directive sur les travailleurs détachés, la fin des quotas sur les importations, la mobilité des capitaux, la baisse de la fiscalité sur les revenus du capital, l’euro & la BCE, la fiscalité favorable aux stocks options, la libre circulation des capitaux, des marchandises, des hommes et des services, la création du dumping fiscal et social entre pays européens...
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Je dois en oublier, mais vous avez l’essentiel des conséquences des Traités, qui empêche, comme vous le souhaitez, le gouvernement d’intervenir dans le sens de l’économie et de l’intérêt général.
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Je ne sais pas combien de temps il faudra aux européistes pour comprendre que l’UE a été fabriquée sans l’avis des peuples, contre les peuples et pour le plus grand bonheur des riches, qui ont réussi à mettre sous tutelle les gouvernements européens... .
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@McGurk
« Le pire c’est que, dans ma situation, il n’y a pas d’ « obsolescence » »
mais c’est ça l’obsolescence de l’humain : la société n’a pas besoin de vous.
l’obsolescence de l’humain c’est quand le bétail humain n’est plus nécessaire a produire la richesse nécessaire a la satisfaction des sociopathes autoérigés en élite -
@Fifi Brind_acier
La maîtrise d’un budget en équilibre a été une constante pendant les trente glorieuses, jusqu’à Pompidou inclus (eh oui !). Les « avances » de la Banque de France étaient rapidement remboursées, c’est cela qui permettait l’indépendance monétaire, malgré les attaques contre le franc.
Depuis quarante ans, notre budget est en déséquilibre structurel, et si on vous suivait, le retour au franc permettrait de faire marcher la planche à billets pour combler le trou budgétaire, cela ferait écrouler sa valeur au niveau du bolivar, le pouvoir d’achat chuterait surtout pour les plus modestes qui achètent des produits low cost et les ruraux qui ont besoin de carburant. Est-ce que cela attirerait les investisseurs pour réindustrialiser un pays isolationniste ? c’est peu probable.Concernant la protection sélective contre les importations sauvages, alors là je suis d’accord avec vous, mais vous noterez que ni la Suisse (qui appartient même à l’espace Schentgen) ni la Norvège ne sont protectionnistes. Je pense que seuls on ne pourrait pas avoir suffisamment de puissance de négociation face à la Chine, c’est pourquoi il faut entrainer un maximum de nos partenaires européens pour faire bloc. Vous parlez sans cesse d’unanimité au sein du Conseil Européen (chefs d’état et de gouvernement), eh bien une politique de blocage est jouable pour faire pression, à plusieurs de préférence, seuls s’il le faut car nous sommes contributeurs nets, comme à l’époque du « compromis de Luxembourg ».
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@McGurk
Ce n’est pas un problème de gestion du chomage...
C’est la désindustrialisation de l’UE avec délocalisation en pays à faible cout salariaux et social...La libre circulation du capital.
Dans tout ce que tu consommes, à part l’alimentaire et le batiment, rien n’est plus fabriqué en France. (Même Airbus est fait de 60% de produits exterieurs à la France)
Alors on fait comment ?
Ben tu deviens livreur de pizza...
Les déficits commerciaux extérieurs n’arrêtent pas d’exploser, comme aux USA.
Ce qui veut dire ? Cela veut dire que si le pays veut continuer à consommer il faut qu’il s’endette. Et il le fait, pardis !
Chomage et retraite sont des données subalternes. C’est pas avec ça qu’on peut résoudre la situation !
C’est de l’attrape couillon pour détourner des vrais problèmes. -
@Eric F
Les « avances » de la Banque de France étaient rapidement remboursées, c’est cela qui permettait l’indépendance monétaire, malgré les attaques contre le franc.
Je ne vous le fais pas dire ! La remise en place du rôle de la Banque de France dans le programme de l’UPR sert justement à ça !
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Dispensez vous de commentaires sur la monnaie, vous êtes visiblement incompétent. Je vous suggère la conférence d’Asselineau que les monnaies & l’euro.
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PS : Quant à votre « rapport de force pour faire changer les Traités », cessez de rêvasser. Vous aurez sur le dos, les 26 autres pays, la BCE, la Commission européenne et la Cour de Justice européenne.
Et si c’est nécessaire, le Tribunal pénal international. Bon courage ! -
@Fifi Brind_acier
Attention encore une fois à ne pas le prendre de haut avec vos interlocuteurs, je suis suffisamment apte et compétent pour parler de monnaie, et les contresens basiques de votre gourou sur la loi de 73 ne plaident pas en sa faveur (explications)Concernant le « rapport de force » au sein de l’UE, rappelez vous la chaise vide aboutissant au compromis de Luxembourg, le « I want my money back » de Thatcher, et le « retenez moi » de Cameron, tous ont obtenu quelque chose. Quant au Tribunal pénal international., c’est pour les crimes de guerre, aucun rapport.
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@Eric F
D’abord, que pôle emploi offre des emplois au lieu de formations bien souvent bidon, utilisées pour occuper les demandeurs d’emploi !!!!
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Les gouvernements successifs depuis 1984 ont trahi la France en la livrant aux intérêts de la finance et de la banque.
Pour restaurer la confiance, il faudrait un grand coup de balai qui redonne le pouvoir au peuple, qui mette fin au pouvoir de la finance sur les gouvernants, et qui permette la mise en place d’un véritable projet d’avenir tant sur le plan intérieur qu’extérieur.
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@Kapimo
Le problème est redoutablement complexe, car même avec un changement de pouvoir et en sortant de l’UE, OCDE, OMC et autres, on resterait inséré dans un système économique mondial, une totale autarcie est inenvisageable. On peut gagner en marge de manoeuvre en risquant de perdre des circuits commerciaux établis, on voit qu’il y a des « rétorsions » sur le moindre prétexte.
J’ai vécu de l’intérieur la descente d’une grande entreprise high tech naguère prospère aujourd’hui disparue, c’est angoissant. -
@Eric F
Oui, le problème est très complexe et nécessite du courage, et c’est bien pour cela qu’il n’a pas été très difficile à nos politiques de renoncer à gouverner, eux qui préfèrent depuis des années s’en remettre à l’UE, la BCE et l’OTAN quant aux décisions.
Il faut acter que le monde occidental est en perte de vitesse, et que le casino financier généré par les banques centrales arrive dans un mur : nous allons de toutes façons morfler. Si on est rationnel, on doit s’y préparer en reprenant les outils de notre indépendance afin de pouvoir défendre nos intérêts, quitte à se heurter à des ennemis puissants. Plus nous attendons, et plus nous nous affaiblissons.
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@Kapimo
Reste à discerner ce qui est du domaine du courage par rapport à celui de l’inconscience. Il existe malheureusement des contraintes mondiales à laquelle la seule volonté d’un peuple isolé ne peut échapper. Donc la difficulté est de ne pas tomber dans le gouffre en essayant d’éviter le mur, la voie est étroite. -
@Eric F
Il existe malheureusement des contraintes mondiales à laquelle la seule volonté d’un peuple isolé ne peut échapper.Et comment a fait la Suisse pour conserver une industrie florissante ??
Elle n’est pas entrée, ni dans l’ UE, ni dans l’euro, voilà l’explication. Elle commerce avec le monde entier, ce qui prouve qu’on peut être un pays souverain, sans ressembler à la Corée du nord !
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Ce qu’un petit pays comme la Suisse a pu faire, la 6e puissance économique du monde ne pourrait pas le faire ?? C’est quoi ces salades ?
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Le discours d’impuissance, fait partie des menaces européistes pour faire peur, afin de nous faire avaler toutes les réformes imposées par Bruxelles, et pas du tout pour chercher des solutions. -
@Fifi Brind_acier
Vous citez la Suisse, mais elle a fondé son économie d’une part sur la banque internationale depuis le 19è siècle -du fait se sa neutralité lors des conflits-, et sur des secteurs technologiques de pointe qui sont des marchés de niche non généralisables. L’industrie française était plutôt sur des produits grand public ou d’infrastructure, fortement concurrencés par les pays émergents. Rappelons-nous par exemple le textile à Roubaix. Rétablir la structure industrielle des années 70 est donc une utopie, et on ne bâtit pas ex nihilo une réputation comme celle de la Suisse.
Le classement de PIB à parité de pouvoir d’achat place plutôt la France au 10ème rang mondial, et il est difficile de déterminer ce qu’il en serait hors de l’UE vues les imbrications de son économie dans le cadre européen. La puissance économique est du même ordre que celle du Royaume Uni, mais celui-ci est traditionnellement tourné vers le « grand large », alors que la France l’est vers le continent. -
@Eric F
la voie est étroite.
Quelle voie proposez-vous ? Pensez-vous qu’une voie permettra d’éviter l’éclatement de l’UE ?
Si l’UE doit éclater, mieux vaut en être sortis avant, les derniers sortis paieront les pots cassés. -
@Fifi Brind_acier
Ce qu’un petit pays comme la Suisse a pu faire, la 6e puissance économique du monde ne pourrait pas le faire ?? C’est quoi ces salades ?
Ce ne sont pas des salades. la 6° puissance économique du monde (ca ne veut rien dire mais j’emploie votre terminologie), s’adapte constamment à la réalité économique mondiale et comme elle n’a rien à vendre, elle coule.
Qu’est ce qui fait que les USA reste la première puissance économique mondiale : Apple un fabricant de téléphone, Amazon une sorte de Redoute à grande échelle, Facebook un réseau communautaire. Où sont les Ford, Exxon, IBM, TI, etc ? Elles sont en recherche de capitaux pour continuer d’exister. Tout bien réfléchit, la puissance économique d’un pays repose sur pas grand chose.
Pour revenir à la Suisse, enlevez son système bancaire qui permet de capitaliser les petits fabricants de montres, les laboratoires pharmaceutiques et les PME et la Suisse se retrouve avec un taux de chômage record. C’est le secret bancaire qui fait tourner ce pays et rien d’autres.Ce n’est pas Bruxelles qui empêche la France d’être ce qu’elle est
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@Trelawney
Ce n’est pas Bruxelles qui empêche la France d’être ce qu’elle estEffectivement, Bruxelles force la France à être ce qu’elle est devenu, et qu’elle ne veut pas être.
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@Cyril22
Pour protéger une industrie il suffit de remettre en place des quotas et/ou des taxes aux importations. Pour les faire revenir, on peut leur assurer des commandes publiques. Ce sont les Traités européens qui ont libéralisé et mondialisé l’économie française.
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Ce qui a fait les 30 glorieuses :- que l’ensemble du système bancaire était nationalisé et se conformait, dans leurs grandes lignes aux recommandations des pouvoirs publics ;
- que les entreprises régissant la production et la distribution de l’énergie appartenaient également à la communauté nationale ;
- qu’il en allait de même de grandes entreprises industrielles comme Renault ou Air liquide ;
- que les prix étaient contrôlés ;
- que le Trésor avait la haute main sur les émissions d’actions (jusqu’en 1959) et d’obligations, puisqu’il lui appartenait de les autoriser ou non en vertu d’une loi du 23 décembre 1946 (qui reprenait une loi de 1941) ;
- qu’au sein d’un commissariat au Plan se réunissaient les représentants du patronat, des syndicats et des ministères ;
- que si les recommandations de ce commissariat n’étaient pas obligatoires, elles n’en exerçaient pas moins une forte influence sur l’orientation globale de la politique économique et sur les décisions de tous les acteurs. C’était la « planification à la française ».
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@Kapimo
« Pensez-vous qu’une voie permettra d’éviter l’éclatement de l’UE ? »
Excellente question. eh bien je crois que l’UE doit s’adapter, comme toute institution et tout organisme vivant. De mon point de vue, il faudrait en revenir à la notion de « préférence communautaire » qui prévalait dans la CEE initiale, mais avec des mécanismes de correction des disparités de couts et de parités monétaires entre pays membres.
Depuis ses origines, l’UPR prédit la disparition de l’euro et l’éclatement de l’UE. Or on a vu par exemple comment la politique de la BCE a radicalement changé, entre le rigorisme de Trichet et la prodigalité de Draghi, je ne porte pas de jugement sur le bien fondé, mais je constate l’adaptabilité.
Il n’est pas impossible qu’il y ait éclatement du fait des contradictions internes, notamment entre les pays fondateurs et les nouveaux entrants, mais ce pourrait être l’opportunité de refonder une CEE plus restreinte entre pays plus homogènes. au niveau économique et social. Et pour ne rien cacher, c’est mon option préférentielle, les élargissements ayant faussé la donne pour un marché unique. -
@Cyril22
Ca c’est de la langue de bois...Des exemples ?
Sachez qu’Airbus ne doit rien à l’UE. Ni Arianespace. Ni Dassault aviation. Ni Areva, ni etc...
Alors ? l’UE sert à quoi ? A nous vendre de la bière et des BMW ?
Tout le reste est fabriqué en Chine.
Alors l’UE sert à quoi ?
Vous savez, si vous payez votre BM 50% de plus, j’en ai rien à branler...Il y a des Renault, savez vous ?
L’Europe n’est pas l’UE. Sauf si les pays dans cette union de pacotille sont en fait dans une prison.
La BCE n’a jamais réellement sauvé la monnaie. Au contraire, en 2009 les marchés ont attaqué les dettes d’état avec des taux demandés insupportables. Comme les états de la zone euro ne peuvent pas emprunter directement à leur banque centrale, cela a été proche de l’explosion de l’euro. Et par mesure d’austérité appauvri les peuples : Bravo ! Donc la BCE a inventé les LTRO pour acheter de la dette d’état...Mais le mal avait été fait. Pour essayer d’éponger cette erreur gravissime, la BCE a même été obligée de proposer des taux négatifs ! Cela n’existe pas aux USA...
On ne compte plus les retards scientifiques, technologiques et industriels quand des pays s’unissent sous l’égide de l’UE.
Pour faire avancer Ariane 6 (Du presque 100% français), c’est la France qui est obligée de payer 60%...Et encore, c’est interétatique !
Je signale que la Pologne a choisi tout son matériel militaire aux USA, à part le fusil d’assaut allemand. Ils ont refusé Rafale pour le F16...Comme le reste de l’UE/OTAN. Merci les gars !
Je signale encore que la France seule est tellement nulle dans le monde que :
-Vente des Rafales à l’Inde.
-Vente des Mistral à la Russie (Annulée par ce con de Hollande)
-Une des premières ou la première technologie au monde de lanceur spatiaux, dominante sur le marché.
-Airbus devient premier constructeur d’avion et d’hélicoptère mondial.
Et c’est qui, qui a inventé tout ça avec leur petit cerveau musclé ?
C’est nous, les gaulois !
Alors votre UE ? Hein ?
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@izarn
Non, les hélicos c’est désormais EADS bouffée à moitié par les boches. Merci Jospin ! Autrefois c’était Aerospatiale, 100% française.
Mais au départ, c’est la même boite. Et dans les faits, toujours.
Nous les français : L’UE nous pille !
l’UE=Des bons à rien caniches des USA ! -
@izarn
Vous prenez les gens à partie sans rien connaitre d’eux, je n’ai pas de BM mais une Renault fabriquée en France il y a près de 10 ans, et depuis lors la production de Renault a été davantage délocalisée, sinon la Twingo se vendrait au prix de la Clio, la Clio au prix de la Mégane, etc. Les produits « bon marché » sont surtout achetés par les classes populaires, dont le pouvoir d’achat serait atrophié avec une monnaie nationale dévaluée.
L’UE apporte des contraintes, mais elle représente quand même 59% des exportations et 58% des importations en 2018.
Donc il est peut être risqué de jeter le bébé avec l’eau du bainMais vous avez raison sur bien des points, ainsi nous avons des domaines d’excellences, l’aéronautique ou l’énergie par exemple ...mais d’autres ont disparu (où sont passé Thomson CSF, Alcatel,-Alsthom, etc. ?).
Nos « partenaires » n’ont pas la fibre européenne s’agissant de la « défense », et préfèrent du matériel US par préférence atlantiste, et c’était déjà le cas dans les années 60 avec le F104 de sinistre mémoire. -
@Eric F
La mondialisation commence à partir en biberine, cela ne va pas faire plaisir aux européistes mondialistes !!
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Trump est en train de tuer l’ OMC, en refusant de fournir les nouveaux juges indispensables au fonctionnement du tribunal de l’ OMC. -
Tout d’abord, je remercie les « modérateurs » ayant voté favorablement pour la publication de cet article ...malgré les fautes d’orthographes due à la précipitation -honte sur moi- (« 84% des Français favorableS », « certaines déclarationS », « part de PIB consacréE »...).
Sur le fond, j’ai écouté le premier ministre, il parle bien des modalités et accommodements, justifie les intentions, mais il manque les gestes de rétablissement de la confiance dans la parole publique. L’application du « contrat social » envers les retraités actuel donne la mesure de ce qui sera appliqué aux retraités futurs.
La solidarité entre générations a été exemplaire depuis la Libération, où les travailleurs d’alors ont cotisé pour leurs « anciens », puis ont à leur tour bénéficié des cotisations de leurs enfants. Ce système de répartition où chacun est tour à tour cotisant puis bénéficiaire est ce que nous devons préserver et transmettre. « Trimestres » ou « points » ne sont que des moyens de comptabiliser, on peut considérer qu’au delà d’un minimum absolu (minimum vieillesse) pour ce qui concerne l’« assistance » et d’un minimum pour une carrière complète pour ce qui concerne la « garantie plancher » , la prise en compte de l’ensemble de la carrière est le plus équitable pour ce qui concerne l’aspect « assurantiel ».
Il faut donc un financement élargi pour l’assistance et la redistribution verticale, On aurait pu penser à un « geste de solidarité » sur les très gros revenus financiers (non évoqué dans l’article), en transformant par exemple l’actuelle « flat tax » en un taux proportionnel au revenu mais intégrant les prélèvements sociaux (30%, 41%, 47% selon la « tranche » au lieu de 30% y compris pour les plus riches). L’« acceptation » de l’effort s’obtient lorsqu’il est proportionné.
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@Eric F
mais il manque les gestes de rétablissement de la confiance dans la parole publique.Quelle confiance ? Macron a menti pendant sa campagne électorale : il a dit qu’il n’y a avait pas de problème de financement des retraites, il n’a rien dit sur la retraite à points, et il a promis de ne pas toucher à la date de départ à la retraite.
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Que des mensonges ! Comme Hollande, « l’ennemi de la finance » ! Ils sont contre, mais tout contre ! Comme Macron et les fonds de pension !
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Et vous voudriez que les Français lui fassent confiance pour la valeur du point, ou sur les détails d’application qu’il va magouiller avec les syndicats, tout en disant que le dernier mot reviendrait au Parlement, lequel est à sa botte ?Faut pas prendre les Français pour des canards sauvages quand même !
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@Fifi Brind_acier
Macron avait annoncé dans son programme (pour lequel je n’ai pas voté) un système de retraite unifié par points, mais effectivement il s’était engagé à maintenir l’âge de départ.
La question qui se pose (non pas à moi mais au gouvernement) est de voir comment améliorer la confiance en donnant des garanties sur le système proposé. On peut inverser la formulation : quelles garanties donner pour que le projet devienne plus acceptable. -
@Eric F
Pourquoi voulez rendre plus acceptable un projet pourri ??
Retrait du projet et pi c’est tout ! -
@Eric F
"La solidarité entre générations a été exemplaire depuis la Libération"
Salement amoché depuis Chirac-Juppé-Sarkosy-Fillon et même Hollande !
Si les gens sortent dans la rue, c’est par souvenir pavlovien aux saloperies faites aux futurs retraités par Chirac et Sarkosy...
Cette réforme n’est pas forcement la pire. -
@Fifi Brind_acier
Retirer le projet, c’est rester sur un système intrinsèquement inéquitable et non optimisé avec de nombreuses caisses sans péréquation démographique. Et ce système sera encore durci par le rallongement du nombre de trimestres ou de l’âge de départ comme c’est fait par tous les gouvernements. Il n’offre pas de meilleure garantie, la preuve est que les pensions sont gelées ou quasi gelées depuis plusieurs années au détriment des retraités actuels. -
Dommage qu’il n’y ait personne dans les médias (même les syndicats passent à côté) pour re-placer dans un contexte plus général cette réforme des retraites car celle-ci a bien évidemment tout à voir avec les réformes du droit du travail, des droits des chômeurs, du financement des services publics - de l’hôpital en particulier -, qui l’ont précédée ; reformes conduites par les locataires de l’Elysée et de Matignon ; premier niveau de la remise en contexte de cette réforme des retraites.
A un deuxième niveau contextuel, on trouvera l’U.E qui réclame ses réformes depuis 20 ans et que la France peine à conduire ; une France en retard sur la remise en cause d’une logique de financement approprié d’une société solidaire et performante en termes de protection et de sécurité sociale ; comprenez : une France en retard de précarité généralisée et de paupérisation croissante d’une partie importante des salariés.
Au-dessus de l’U.E… à un troisième niveau, on trouvera le mondialisme : projet de mise en concurrence de tous contre tous… ( de toutes les économies ) à la tête duquel on trouvera le Capital ; un Capital mondialisé qui n’a de cesse depuis trente ans de faire face à la menace d’une baisse drastique des profits - des taux de retour sur investissement – qui, aujourd’hui, a deux causes principales : la fin d’une énergie bon marché ; la fin d’une exploitation irresponsable d’énergies fossiles qui tuent notre planète et étouffent sa population, avec pour conséquence, la fin de la croissance (énergies abondantes et bon marché) ou bien plutôt, la fin d’un modèle de développement uniquement basé sur cette croissance, le tout dans le cadre d’une transition écologique qui ne peut avoir lieu que dans la récession. Pas de croissance pas de profit ! Or, la baisse des profits n’est pas une option pour le Capital mondialisé. Reste alors une solution : la baisse drastique des taxes, des prélèvements, de la redistribution, des salaires et des protections ; notons que les GAFAM soutenus par les présidences étasuniennes successives – qui rechignent à être taxés, sont déjà dans cette logique du refus de l’impôts.
Reste un dernier niveau, comme un retour à la case départ, qui concerne les acteurs de la conduite des réformes évoquées plus haut, à savoir la classe politique en générale ( et le personnel médiatique à ses côtés en soutien) et les locataires en particulier des lieux d’exécution de cette logique mondialiste du Capital : Matignon et l’Elysée en ce qui concerne la France ; à ce dernier niveau, tout personnel, hyper-individualiste et intéressé, un niveau au ras de pâquerettes, on trouvera un seul souci : les perspectives de plan d’évolution de leurs carrières à tous au plus haut niveau, à l’international principalement, car tous ont intégré ce qui suit : laisser plus de pauvres derrière soi en quittant ces postes d’exécution des directives du Capital mondialisé (le maître d’Ouvrage) avec l’U.E comme maîtresse d’œuvre, est un impératif pour quiconque souhaite prétendre à ces carrières. Car enfin, pourquoi alors se donner autant de mal !
En Europe, Tony Blair ( aidé par Thatcher qui l’a précédé) et Gerhard Schröder seront sans doute les premiers à s’y conformer ; à propos de Merckel, on peut déjà prédire qu’elle n’aura pas dérogé ; quant à Macron, étant donné le « retard » pris par la France, on peut déjà le nommer champion toutes nationalités confondues, de cette loi d’airain : plus de précarité, plus de pauvres, toujours et encore plus… après le passage d’exécutants (appelons-les « Premier ministre, Chancelier ou Président » ) membres d’une caste cooptée par un Capital dont on aurait vraiment tort de sous-estimer les qualités de prévoyance, d’anticipation… notamment au sujet de l’urgence climatique et ses conséquences sur la croissance et les profits. Rien de surprenant à cela, puisque gérer c’est prévoir.
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@alexis42
Moi j’aime bien.
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@uleskiserge
Effectivement, après vérification... c’est une erreur en ce qui concerne ce doublon. Mille excuses.
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@uleskiserge
Vous dressez bien le tableau de l’environnement mondialisé dans lequel nous sommes placés, et effectivement il ne correspond ni à notre tradition sociale, ni à nos aspirations, d’où nos réticences et notre « retard » aux yeux du système.
Nous ne changerons pas seuls le monde, ni ne pouvons seul nous en extraire, d’où le sentiment de découragement ou révolte.
La situation est effectivement profitable au « capital » (on parle désormais de « la finance ») en position de force vis à vis des états, et aspirant une part croissance des richesses produites.Concernant les retraites spécifiquement, il s’ajoute la réalité démographique conduisant à ce que la part de PIB consacré aux retraites a doublé par rapport aux années 80, les conditions sont donc doublement difficiles pour résoudre ce problème.
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@Eric F
Nous ne changerons pas seuls le monde, ni ne pouvons seul nous en extraire, d’où le sentiment de découragement ou révolte.
Parce que vous croyez que les autres pays vont s’occuper de nous ?? Ils ont assez à faire chez eux. Tenez-vous au courant, un peu partout dans le monde, les peuples s’opposent au néolibéralisme ambiant.
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Brzezinski avait déjà senti le vent tourner en 2013, quand il expliquait que les masses se politisaient au niveau mondial.Il n’y a que les européistes pour décourager les gens de défendre leurs intérêts.
En mentant et en faisant peur, comme ils l’ont fait depuis 2016 contre le Brexit. -
@Fifi Brind_acier
Vous réagissez impulsivement sans chercher à comprendre, c’est justement en sachant que l’on ne peut pas changer le monde tout seul ni compter sur les autres qu’il y a« découragement ou révolte ».Vous proposez la sortie de l’UE comme martingale pour tout résoudre, mais on restera quand même dans le système économique mondialisé, avec un peu plus de marges mais moins de poids face aux géants.
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« Retraites : Comment rétablir la confiance ? »
rétablir la confiance ?
il faut avoir l’âme d’un cocu pour avoir fait confiance a ces requins qui n’ont été conçus que pour nous décharner....
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« 60,2% des plus de 55 ans étaient au chômage depuis plus d’un an en 2018 » (cf https://www.latribune.fr/economie/france/chomage-de-longue-duree-le-calvaire-des-seniors-811094.html)
(r-)établir une confiance ?!
de qui envers qui ?Qui aura confiance envers ceux qui exigent un recul de l’âge de la retraite ?
— les jeunes arrivant sur le ’marché’ des contrats de subordination ? (qui devront attendre plus longtemps encore que les ’poste’ occupés par des vieux se libèrent) ?
— les vieux de plus de 55 ans, déjà au chômage de longue durée qui verront reculer encore l’âge du minimum vieillesse (si jamais ils y croient encore) ?
— les soit-disant « employeurs » ou ’marchands de viande’ qui devront soit attendre plus longtemps, soit risquer de nouvelles ruses pas très bonnes pour l’image de marque, pour se débarrasser des ’croulants’ handicapés par l’âge (et/ou par la connaissances des ficelles et petits secrets de l’envers du décor, dans les coulisses) ?
...
On imagine pourtant aisément qu’il existe malgré tout quelque part une catégorie de profiteurs susceptibles de renforcer leur confiance sur le dos d’une immense majorité de ’riens’ !
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@Arogavox
Voir ma réponse à Kapimo sur cette question de la confiance.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/retraites-comment-retablir-la-219882#forum5627661De routes façons, les « profiteurs » sont numériquement très minoritaires, ce n’est pas avec leur seul soutien que le gouvernement peut gouverner sans soulever une grande partie de population.
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@Eric F
bien sûr !inutile d’essayer d’opposer entre eux ces « 60,2% des plus de 55 ans au chômage »
peu de chance qu’ils bénéficient de ’régimes spéciaux
... et qui peut se figurer qu’ils n’aient rien de plus urgent à envisager qu’une annonce de replâtrage en trompe l’oeil au sujet de chamailleries de cour de récréation ?
à leur âge, qui n’aurait pas encore compris qu’il y en aura toujours un qui aura 1 franc de plus que l’autre ... mais que gratter là-dessus pour éviter de finir dans le caniveau, c’est gaspiller ses dernières ressources vitales !
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@Eric F
Seulement 29,3% des séniors arrivent à la retraite en travaillant. Tous les autres sont en préretraite, au chômage, en maladie ou au RSA.
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En quoi leur ajouter 2 ans va changer quelque chose aux comptes financiers ?? -
@Fifi Brind_acier
On est d’accord sur ce point, ce qui compte c’est le nombre de cotisants actifs, donc prolonger la durée d’activité alors que les 2/3 sont alors au chômage est un non sens, et par ailleurs les chômeurs en âge de travailler ne trouvent alors pas d’emplois qui se libèrent. -
@Fifi Brind_acier
Il me semble un peu paradoxal qu’avec « 60,2% des plus de 55 ans au chômage depuis plus d’un an en 2018 »on arrive tout de même à : "29,3% des séniors qui arrivent quand même à la retraite en travaillant
«
Mais, au moins, cela conforte la probabilité que cette seconde affirmation ne soit pas une fake news !
Par contre, on peut malheureusement envisager un biais permettant de »changer quelque chose aux comptes financiers" en reculant l’âge de la retraite pour ceux qui sont en préretraite, au chômage, en maladie ou au RSA :
ce recul induit de l’âge du minimum vieillesse contribuera à raccourcir l’ espérance de vie de ’riens’ considérés comme des boulets ’improductifs’ et ’assistés’ : une forme d’euthanasie masquée ! -
L’impôt dégressif est prévu dans la loi, 28 % de cotisations retraites sur les salaires en dessous de 10 000 euros ; 2,8 % pour les salaires au dessus , un scandale.
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@Matlemat
Les 28% concernent l’acquisition de droits jusqu’à un plafond (cotisation), au delà de ce plafond les 2,8% sont une contribution de solidarité qui n’ouvrent aucun droit. Je pense que ce type de contribution aurait du être également perçu sur les revenus financiers et pas seulement sur le salaire. -
@kimonovert
Donc pour 2000 euros par mois en plus seulement 56 euros de cotisation en plus, ou est l’inox mon loulou ?
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@Eric F
2,8 % c’est pas lourd, est ce que cela est suffisant pour ceux qui n’ont pas assez cotisé ?
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@Matlemat
L’intox pas l’inox.
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@Matlemat
il y a déjà une part de « mise en commun » dans les 28% donnant lieu à acquisition de droits, par ailleurs ceux qui gagnent plus de 10 000 euros et cotisent les 2,8% de solidarité paient également l’IR dans la tranche de 41% ou 47%, c’est donc une contribution supplémentaire. Je pense que c’est surtout sur les revenus financiers qu’il faudrait demander une cotisation de solidarité, puisque l’impôt de Solidarité sur la Fortune financière a été supprimé. -
@Eric F
Et l’espérance de vie qui est plus longue pour les hautes revenus ?taxer les revenus financiers, oui, mais il faudrait déjà arrêter les fuites vers les paradis fiscaux sinon cela ne sert à rien.
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@Matlemat
Donc pour 2000 euros par mois en plus seulement 56 euros de cotisation en plus, ou est l’inox mon loulou ?Avec des points retraite calculé sur un plafond à 10000 euros. Les 56 euros servent à alimenter le fond de solidarité. sans plus pour celui qui y contribue
La question reste posée : Pourquoi uniquement financer la caisse de retraite avec les salaires ? 2% sur les dividendes serait une bonne solution aussi -
Dommage qu’il n’y ait personne dans les médias dominants ( les syndicats non plus ! Eux qui, pourtant, auraient tout intérêt à le faire contrairement à ces médias !)) pour re-placer dans un contexte plus général cette réforme des retraites car celle-ci a bien évidemment tout à voir avec les réformes du droit du travail, des droits des chômeurs, du financement des services publics - de l’hôpital en particulier -, qui l’ont précédée ; reformes conduites par les locataires de l’Elysée et de Matignon ; premier niveau de la remise en contexte de cette réforme des retraites.
A un deuxième niveau contextuel, on trouvera l’U.E qui réclame ses réformes depuis 20 ans et que la France peine à conduire ; une France en retard sur la remise en cause d’une logique de financement approprié d’une société solidaire et performante en termes de protection et de sécurité sociale ; comprenez : une France en retard de précarité généralisée et de paupérisation croissante d’une partie importante des salariés.
Au-dessus de l’U.E… à un troisième niveau, on trouvera le mondialisme : projet de mise en concurrence de tous contre tous… ( de toutes les économies ) à la tête duquel on trouvera le Capital ; un Capital mondialisé qui n’a de cesse depuis trente ans de faire face à la menace chaque jour plus réelle d’une baisse drastique des profits - des taux de retour sur investissement – qui, aujourd’hui, a deux causes principales : la fin d’une énergie bon marché ; la fin d’une exploitation irresponsable d’énergies fossiles qui tuent notre planète, empoisonnent et étouffent sa population, avec pour conséquence, la fin de la croissance (énergies abondantes et bon marché) ou bien plutôt, la fin d’un modèle de développement uniquement basé sur cette croissance, le tout dans le cadre d’une transition écologique qui ne peut avoir lieu que dans la récession. Pas de croissance pas de profit ! Or, la baisse des profits n’est pas une option pour le Capital mondialisé. Reste alors une solution : la baisse drastique des taxes, des prélèvements, de la redistribution, des salaires et des protections ; notons que les GAFAM soutenus par les présidences étasuniennes successives – qui rechignent à être taxés, sont déjà dans cette logique du refus de l’impôts.
Reste un dernier niveau, comme un retour à la case départ, qui concerne les acteurs de la conduite des réformes évoquées plus haut, à savoir la classe politique en générale ( le personnel des médias dominants en soutien) et les locataires en particulier des lieux d’exécution de cette logique mondialiste du Capital : Matignon et l’Elysée en ce qui concerne la France ; à ce dernier niveau, tout personnel, hyper-individualiste et intéressé, un niveau au ras de pâquerettes, on trouvera un seul souci : les perspectives de plan d’évolution de leurs carrières à tous au plus haut niveau, à l’international principalement, car tous ont intégré ce qui suit : laisser plus de pauvres derrière soi en quittant ces postes d’exécution des directives du Capital mondialisé (le maître d’Ouvrage) avec l’U.E comme maîtresse d’œuvre, est un impératif pour quiconque souhaite prétendre à ces carrières. Car enfin, pourquoi alors se donner autant de mal !
En Europe, Tony Blair ( aidé par Thatcher qui l’a précédé) et Gerhard Schröder seront sans doute les premiers à s’y conformer ; à propos de Merckel, on peut déjà prédire qu’elle n’aura pas dérogé ; quant à Macron, étant donné le « retard » pris par la France, on peut déjà le nommer champion toutes nationalités confondues, de cette loi d’airain : plus de précarité, plus de pauvres, toujours et encore plus… après le passage d’exécutants (appelons-les « Premier ministre, Chancelier ou Président » ) membres d’une caste cooptée par un Capital dont on aurait vraiment tort de sous-estimer les qualités de prévoyance, d’anticipation… notamment au sujet de l’urgence climatique et ses conséquences sur la croissance et les profits. Rien de surprenant à cela, puisque gérer c’est prévoir.
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@uleskiserge
"les GAFAM soutenus par les présidences étasuniennes successives – qui rechignent à être taxés, sont déjà dans cette logique du refus de l’impôts«
Et on vient de découvrir (?) que de nombreuses plateformes de e-commerce situées à l’étranger ne paient pas la TVA pour les produits envoyés en France, elles n’ont pas même d’immatriculation fiscale. Ce qui me surprend, c’est qu’on puisse en être surpris ! La part d’activité qui échappe aux taxes et impôts devient considérable (on peut citer l’ »économie sociale et solidaire" qui cache parfois du travail au noir, le BnB non déclaré, le covoiturage à passagers multiples, etc.) -
84% des Français sont favorable à une harmonisation des retraites
Quand on commence par la propagande de nos merdias, inutile d’aller plus loin.
Vous faites donc partie des Français qui ne s’occupe que de son voisin et qui voudrait avoir les mêmes avantages même si vous n’avez rien foutu de votre vie.
Redevenons communistes, quoi !
Je signale que je n’étais pas fonctionnaire et seul le montant de MA retraite m’intéresse, pas celle des autres sauf celles bien sûr de nos hommes politiques, des sangsues incompétentes, ignares et arrivistes qui se gavent à en crever avec l’argent de poche qu’ils volent gräce à tous les impôts et taxes.
Dernier exemple : Demevoye.
En France, tout dégringole bien que le taux de prélèvement pbligatoire soit le plus élevé de tous les pays de l’OCDE.
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@troletbuse
Le principe d’harmonisation se compare évidemment à activité équivalente, par exemple chauffeur de bus à Paris ou à Lille, professeur dans le public ou le privé, informaticien dans l’administration ou dans une société de service, infirmière hospitalière ou indépendante, etc. Dès lors que c’est lié à la cotisation versée, « celui qui n’a rien foutu de sa vie » selon votre expression sera dans la même situation qu’aujourd’hui au minimum social. -
@Eric F
Vous êtes un bon mougeon, un opposant de paille comme le gvt les aime. Le seul élément, le primordial est le salaire vu que les cotisations sont proportionnelles au salaire. Le salaire des manuels est minable, un travail que l’on peut comparer à toutes les feignasses de la politique qui ne touchent que de l’argent de poche.et qui en plus escroquent.
Il y a des gens qui n’ont jamais foutu grand chose dans leur boulot mais quiu avait le même salaire que ceux qui bossaient bien.
Il faut donner le salaire moyen pour comparer. Mais comme je l’ai dit, seul mon salaire ou le montant de ma retraite compte. Le reste n’est qu’enfumage et vous plongez bien dans la propagande. -
@troletbuse
Dans le régime de retraite actuel, c’est aussi le salaire qui sert de référence pour le niveau de pension, alors il est mal venu de me prendre à partie sur cette question.
Si le problème que vous soulevez est qu’il y a d’injustes disparités de revenus au détriment du travail manuel j’en suis d’accord, mais je ne pense pas que ça conduise à devoir défendre les régimes spéciaux de retraite dont justement ces travailleurs ne bénéficient pas.
Et quoi qu’il en soit, je ne joue pas à faire de la surenchère pour jouer à celui qui sera le plus radical opposant, je suis aussi « critique » sur la propagande officielle que sur la contre-propagande utopiste qui pigeonne tout autant. -
@Eric F
Comme le gvt, seul les régimes spéciaux vous gênent. Vous êtes toujours à regarder l’assiette du voisin.
C’est ce que veulent nos politicards. Continuez à aller dans leur sens. Mais ne venez pas vous plaindre. Vos article est inutile. -
@troletbuse
Vous avez peut-être un intérêt personnel à défendre les disparités des systèmes de retraites, mais je me place au niveau plus général de la logique et de l’équité : à travail et salaire équivalent, retraite équivalente.
Il ne s’agit pas de regarder l’assiette du voisin de mais de poser la question qui finance les avantages des uns, si ce ne sont les autres, par l’impôt.
Ce que je dis aux politicards est exprimé dans l’article et les commentaires : donnez-nous des garanties par des mesures concrètes, car à ce stade nous doutons de votre sincérité à assurer le maintien du pouvoir d’achat des retraites et le financement.
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@ticotico
Rétablir la confiance est-il « mission impossible » ?
En tout cas actuellement il y a une large défiance, la confiance -non pas de tous ce qui est effectivement impossible, mais du plus grand nombre- ne peut se gagner que par des garanties solides. -
@kimonovert
Effectivement c’est une équation à paramètres multiples ...exactement comme la retraite de la sécu telle qu’elle existe aujourd’hui, et pour laquelle les paramètres de Taux de cotisation, Durée de Cotisation, Age limite, Nombre d’années de référence [un peu l’équivalent de la valeur du point] ont été durcis à plusieurs reprises.
Fillon a justement fait en 2003 une réforme durcissant les conditions de l’actuel système, alors le prendre en référence pour défendre le maintien de ce système est assez saugrenu (la première fois qu’un intervenant l’a cité, je pensais que c’était par dérision).Ceci dit, c’est effectivement un des aspects sur lequel il faut faire pression : la fixation du point permettant de maintenir un niveau moyen au moins équivalent au système actuel.
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@Eric F
Quand on perd la confiance après avoir menti de manière éhonté et répétée, et avoir abusé de sa position, on ne la retrouve jamais, meme à coup de propagande. Votre question concerne un monde parallèle.
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@Kapimo
Il n’y aura évidemment jamais 100% de confiance, mais le gouvernement ne peut pas non plus gouverner avec 80% de défiance comme aujourd’hui, voilà pourquoi il est acculé à devoir de gagner de la confiance.- La mauvaise option serait de diviser en accordant des concessions corporatistes : en divisant, ll perd d’un côté les soutiens qu’il gagne de l’autre.
- Ce sont donc des mesures générales qui importent
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@Eric F
Là, ils dépassent vraiment les bornes chez les émargeurs de la république, essayer de vendre une « réforme » qui a pour but principal la régression comme étant un pas en avant vers plus d’égalité !!!
Se fixer la confiance comme objectif alors que la simple crédibilité n’est pas à leur portée me paraît témoigner d’une arrogance sans limite. -
@ticotico
Supposer que le but ultime des responsables politiques est de brimer les gens en tant que fin en soi est pour le moins caricatural.On est bien d’accord que le but premier du gouvernement n’est pas philanthropique mais financier, pour maintenir l’équilibre à terme. Près de 14% du PIB en France est consacré aux retraites, un des pourcentages les plus élevés du monde : moyenne OCDE 8,2 % en 2013 ; 4,6 % Canada ; 7 % États-Unis ; 5,2 % Australie (les pays anglo-saxons incitent à des compléments de retraite par capitalisation individuels ou par entreprise) ; 12% Japon (population la plus âgée de l’OCDE).
L’harmonisation est un moyen d’optimiser la répartition en faisant un pot commun et en élimant les aspérités. Il ne faut pas se leurrer, si le système actuel est finalement conservé, il sera bien évidemment durci davantage pour les catégories qui n’ont pas de moyen de blocage, notamment par allongement de la durée de cotisation, ce qui a été fait à plusieurs reprises, et les disparités demeureront. Pour les jeunes dont l’âge moyen d’entrée dans l’emploi est désormais 26 ans, 43 annuités de cotisation feront partir à 69 ans !Le gouvernement n’aura bien évidemment jamais 100% de confiance, mais il sait qu’il ne peut pas gouverner contre 80% de la population, il doit donc s’efforcer de regagner de la confiance et pour cela apporter des améliorations tangibles.
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@Eric F
« Brimer la population » n’est pas le but, c’est juste redistribuer de façon plus harmonieuse au profit des détenteurs du capital.
« Regagner la confiance » cela ne me semble pas accessible quand on prend ouvertement l’ensemble de la population pour des imbéciles. Au moins ils pourraient avoir la décence de dire que le but est de réduire la part accordée aux retraites... ce mensonge flagrant de « plus de justice » ne peut qu’entraîner des réactions négatives.Par ailleurs, un sujet n’est jamais abordé à propos de cette histoire de retraite, c’est la quantité de travail disponible. Faire travailler davantage les plus vieux, cela ne peut se faire qu’au détriment des jeunes et des chômeurs.
Faut-il faire cotiser à la retraite les caisses automatiques des supermarchés, les véhicules qui scannent le stationnement, les logiciels de traduction, les métros sans conducteurs... ? Tous ces progrès de productivité qui réduisent le travail humain payé font partie du paysage, ils génèrent des revenus sans contrepartie pour le pot commun des retraites.
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@ticotico
« le but est de réduire la part accordée aux retraites »
Pas de la réduire, mais de la stabiliser (projections de la COR). Dans l’actuel système,il y a des ajustements tous les quatre ou cinq ans pour allonger la période de cotisation ou reculer l’âge de départ en fonction du déséquilibre entre cotisants et bénéficiaires, c’est de l’arithmétique élémentaire, mais appliquée de manière simpliste par les gouvernements (les problèmes sont traités séparément sans vision d’ensemble)
Je suis d’accord avec la fin de votre commentaire, si on ne crée pas de postes supplémentaires, allonger la durée de carrière des anciens prive les plus jeunes d’emplois. Et je suis également d’accord pour élargir l’assiette des cotisations sociales sur la Valeur Ajoutée liée à l’automatisation. -
Commencer par le Président, les Ministres, les Députés et les Sénateurs puis le reste acceptera.
1 ans = 1 point
ça c’est équitable.
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@Ruut
Nous pouvons aussi avoir 1 mois = 1 point mais le point ne doit pas dépendre du salaire.
Pour la pénibilité tu rajoute 1 point / mois. (comme ça départ plus tôt et donc en meilleur santé)Pas de malus pour les départs anticipés.
Mais le point basé sur le salaire c’est une arnaque.
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@Ruut
Le nombre de points est basé sur la cotisation comme dans le système actuel de retraite complémentaire ARCCO-AGIRC (système assurantiel), et il y a des mécanismes de redistribution (solidarité verticale).En cas de départ anticipé, le principe de la décote vient du fait que la pension sera versée plus longtemps. Par contre l’arnaque dans l’actuelle proposition gouvernementale c’est qu’il y ait une décote pour ceux qui partent à l’âge légal de 62 ans en introduisant le concept d’âge pivot à 64 ans ; c’est ce qui conduit la CFDT à s’opposer au projet.
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@Eric F
En effet le concept d’age pivot est une insulte a la pénibilité.La retraite ne devrait pas être basée sur le salaire mais sur le nombre de mois travaillé.
Avec le total des cotisations répartis sur l’ensemble des points.
L’égalité commence par ça.
Et si nous voulions être complètement honnête, la pénibilité rajouterait des points permettant a ces travailleurs usés de partir plus tôt pour un salaire identique.
Le salaire ne doit en aucun cas rentrer dans le nombre de point.
Puisque c’est la totalité des cotisations qui est répartie sur l’ensemble des points.Liberté, Égalité, Fraternité.
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@Eric F "Par contre l’arnaque dans l’actuelle proposition gouvernementale c’est qu’il y ait une décote pour ceux qui partent à l’âge légal de 62 ans en introduisant le concept d’âge pivot à 64 ans ;«
Qui s’accompagne d’une arnaque dans le discours, on change pas l’âge, non, on »incite" à travailler plus longtemps en pénalisant par un malus le départ à l’âge soit disant inchangé
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Allo ! la jeunesse vous faites quoi ? Vous ronflez ? https://youtu.be/c-fGI6-J4IU
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@ribouldingue
Sympa, mais un peu mollasson.
Je crois que l’humeur est plutôt au franc-parler :
https://www.youtube.com/watch?v=olXRL6wuk_E -
Le principe que chacun cotise de la même manière pour obtenir des droits calculés selon les mêmes critères est équitable. Il faut évidemment des correctifs liés à des contraintes particulières, à salaire équivalent quelqu’un qui travaille dans une fosse à coulée dans la sidérurgie a des conditions notablement plus pénibles qu’un agent de bureau. Mais cet agent de bureau doit avoir les mêmes conditions de retraite s’il travaille à la SNCF ou chez Moulinex.
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@Cyril22
« A travail égal, retraite égale » en quelque sorte, je suis d’accord avec le principe.
La question de pénibilité est réelle, mais elle est instrumentalisée par certaines corporations à leur profit. Il faut prévoir des dispositifs de reconversion vers 50 ans pour les emplois pénibles en définissant des postes réservés à cela, ainsi que la retraite progressive avec des points bonifiés (un mi temps payé et cotisé 3/4 temps par exemple).
Les emplois pénibles, franchement, devraient plutôt être du ressort de la jeunesse que de l’âge senior, mais là aussi il faut être incitatif avec des bonifications pour ces emplois. -
@Eric F
Effectivement, même au sein des entreprises, il y a des emplois pour lesquels les jeunes sont plus adéquats, et d’autres où les seniors peuvent avoir un meilleur apport (expertise, encadrement, formation...). Mais souvent on reste dans un « silo »..Je remarque parfois dans les équipes de travaux publics des ouvriers à cheveux blancs sur des travaux de force, or la pénibilité s’accentue avec l’âge, Si l’on est amené à travailler plus longtemps, il faut adapter les affectations ...mais sans aller jusqu’à 70 ans comme au Japon, où contrairement à la propagande ce n’est pas de gaité de coeur mais par nécessité de revenus.PS : à propos des « 30 glorieuses », nos grand parents avaient alors la retraite à 65 ans avec une bien plus faible espérance de vie, les conditions sociales étaient plus rudes sur bien des points.
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Rétablir la confiance ? hahahaha
Faut pas rêver, Macron comme Hollande, Sarko, Chirac et les autres d’avant sont des détrousseurs , ils n’utilisent le peuple que pour le piller, l’étrangler, faut pas rêver et le suivant sera du même acabit, mis en place par certains puissants qui font la pluie et le beau temps, un président ce n’est qu’un chef de rayon comme dans un hyper marché, il se soumet au bon vouloir de sa direction ....
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@zygzornifle
Voilà pourquoi il faut focaliser la contestation sur des points qui peuvent être effectivement obtenus. Le gouvernement sait qu’il ne peut pas gouverner contre 80% de la population, il doit donc s’efforcer à regagner de la confiance et pour cela apporter des améliorations tangibles.Certains syndicats corporatistes genre sud Rail cherchent à tirer la couverture pour le maintien d’avantages catégoriels, mais ce courant est constitutivement hostile, ce sont donc des mesures générales qui importent. J’en ai cité dans l’article, on peut évidemment ajouter la suppression de la clause de l’« age pivot » à 64 ans, clause qui a entrainé l’hostilité des syndicats modérés. Il semble justement que le gouvernement soit prêt à lâcher du lest sur ce point, mais il peut y avoir un piège si la durée de cotisation est allongée : viglilence !
Chacun sait qu’on reparlera de la question d’« équilibre financier » dans quelques années, d’où les exigences de garanties sur la revalorisation, y compris pour le système actuel avec un dégel de toutes les pensions dès 2020, car si le gouvernement veut être crédible pour l’avenir, il doit l’être dès le présent.
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@Eric F
Quels déséquilibres financiers ??
Du pipeau, un déficit construit de toutes pièces." Le COR a donc publié un rapport relativement balancé, annonçant certes un déficit pour 2025, mais reconnaissant que son évaluation provient de conventions comptables discutables.
Le risque est que le gouvernement et la presse mettent l’accent sur le déficit prévu pour 2025, soit pour l’ensemble des régimes de retraite : 0,7 point de PIB (17 milliards d’euros) dans l’hypothèse que les taux de cotisation restent fixes.
Mais ce pseudo-déficit provient essentiellement de la baisse des ressources affectées au système, en raison de la forte baisse de la part de la masse salariale du secteur public, de la non-compensation de certaines exonérations de cotisations sociales, de la baisse des transferts de l’Unédic et de la CAF. Il disparaît pratiquement si une autre convention comptable est adoptée.
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@Fifi Brind_acier
relisez ce que j’ai écrit, je ne justifie pas cet argument d’équilibres financiers, je dis qu’ils seront remis sur le tapis, et que c’est pour ça qu’il faut exiger des garanties noir sur blanc. J’ai écrit dans l’article que la part de PIB consacré aux retraite devait évoluer en fonction de la proportion de retraités dans la population (c’est du reste ce qui a été fait puisque cette part a doublé depuis les années 60). -
La plupart des articles sur Agoravox consacrés à la réforme des retraites semblent miser sur son retrait.
Mais la question de l’équilibre entre les recettes perçues et les pensions versées se posera exactement de la même manière en restant dans l’ancien système (ou plitot dans les anciens systèmes), avec en plus les disparités qui subsisteront, par exemple pour les agriculteurs. Il faudra alors introduire des compensations, mais à budget constant sur quoi seront-elles prélevés ? Sur le seul régime général des salariés du privé qui devra alors être à nouveau raboté, si les autres régimes refusent de mettre au pot.
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@Cyril22
Le problème est que quasiment plus personne n’a confiance dans ce gouvernement, qui doit être surveillé comme le lait sur le feu.
Comment faire confiance à Macron dont la campagne électorale a été soutenue par BlackRock et qui est en contact régulier avec le patron de cette société financière, à Delevoye le franc-mac qui est rémunéré par des lobby d’assureurs, à Philippe héritier de Juppe ?Il faut probablement une réforme, mais pas menée par des extrémistes (et le pouvoir actuel représente un extrême, celui du grand capital et de la banque).
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@Kapimo
« quasiment plus personne n’a confiance dans ce gouvernement »
Effectivement, d’où la nécessité pour le gouvernement de retrouver une part de confiance, en donnant des garanties crédibles.
Initialement, la CFDT (premier syndicat désormais), la CFTC et l’UNSA ont soutenu les grandes lignes du projet. Mais le gouvernement a voulu mélanger deux choses : la réforme structurelle d’une part (système unifié de retraite par répartition), et l’équilibre financier à moyen terme d’autre part. Or autant Macron avait annoncé la couleur dans son programme sur le premier point, autant le deuxième point va à rebours de son engagement à ne pas reculer l’âge de départ.
Il s’est donc mis à dos les partenaires sociaux qui auraient pu le soutenir. Certes, au strict plan politicien, ça lui ramène de l’électorat de droite, le faisant un peu remonter dans les sondages (à un médiocre 29%), mais il sabote alors son projet de réforme, et s’aliène ce qui lui restait de soutien de gauche modérée.Sans parler d’« extrêmiste », nous avons actuellement effectivement le gouvernement le plus aligné sur le néolibéralisme qu’il y ait eu en France depuis plus de 60 ans. Macron a été élu suite à une cascade de circonstances favorables -et le soutien médiatique-, mais ne correspond absolument pas à la « mentalité » collective« des Français, qu’il a souvent fustigée. Et qui plus est, l’actuel pouvoir manque du plus élémentaire sens de »la manière de gouverner« , il a le chic pour braquer une majorité de citoyens (la réduction malvenue de l’APL, la CSG brimade sur les retraités, la limite à 80 sortie du chapeau, la surtaxe abusive sur les carburants, le subterfuge grossier de l »age pivot", etc.).
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@Cyril22
Même si la réforme structurelle vise à optimiser la collecte et la distribution du budget retraite, la question de l’équilibre financier à moyen terme relève du paramétrage et non pas des principes de base. C’est une erreur de méthode d’avoir voulu cumuler les deux dans un même paquet.Mais effectivement, si le gouvernement devait retirer son projet, cette question du paramétrage se posera alors dans le système actuel pour les années futures, et cela pèsera surtout sur le « régime général » (celui des salariés du privé) qui éponge les systèmes déficitaires.
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L’affaire Delevoye est un nouveau coup de canif en matière de confiance, on est consterné de l’inconséquence des responsables politiques. La haute autorité » censée assurer l’irréprochabilité des élus et gouvernants ne vérifie absolument rien, il faut que ce soit la presse qui fasse le job !
Le « haut commissaire aux retraites » a terminé sa mission puisque le projet est entre les mains du gouvernement, la fonction peut donc être supprimée (sans préjudice de la procédure judiciaire). C’est du gâchis car il semble qu’il avait été apprécié comme négociateur, il faudra que le ministre ou secrétaire d’état qui reprend le flambeau ait l’étoffe -difficile à trouver dans le vide sidéral macronien-. La « haute autorité pour la transparence de la vie publique » à démontré son incapacité, elle devrait être dissoute, la Cour des Comptes (*) pourrait désigner en son sein des contrôleurs pour vérifier les conflits d’intérêts au sein de l’état.(*) selon l’article 47-2 de la Constitution, la Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l’action du gouvernement.
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Actuellement, le régime de retraite est quasiment à l’équilibre, le problème n’est pas pour l’immédiat, c’est donc une erreur du gouvernement d’avoir mis en danger sa réforme de principe -qui soulève déjà des oppositions- et l’ajustement des comptes futurs, que la gestion « paritaire » aura en charge comme aujourd’hui pour les caisses complémentaires.
Renoncer à l’« age pivot » (bien qu’il existe désormais pour les retraites complémentaires à 63 ans, avec l’accord des syndicats) serait un « geste » nécessaire pour montrer la bonne volonté gouvernementale vers une sortie de crise.
Mais ça ne suffira pas, il faut un autre geste symbolique sur la question des recettes, par exemple ...(ré)instaurer un prélèvement social de solidarité sur les très grosses fortunes financières ou alors remplacer la flat tax par l’application du barème de l’IR sur les revenus financiers (en intégrant IR+prélèvements sociaux dans ce taux).
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@William
Sur cette question d’équilibre du système de retraite, le COR a publié à quelques mois d’intervalle deux rapports qui se contredisent, ils ont « dramatisé » à la rentrée.
Lorsqu’il est dit « travailler plus », c’est en fait au niveau global avoir davantage de gens au travail, faire travailler les vieux et laisser les jeunes hors du circuit de l’emploi est une « solution » à la Gribouille. -
le sujet n’est pas d’actualité ...
et je regrette de ne pas avoir lu à l’époque
mais en lisant ceci "Indexer la part de PIB affecté aux retraites en fonction de l’évolution de la proportion de retraités dans la population
", le plaisir de voir qu’il y en a quand même (vous) qui comprennent quelque chose au principe de repartition des richesses entre actifs jeunes et seniors.
face a tant de yakafaucon qui proposent sans comprendre ...
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Vous ecrivez « « A travail égal, retraite égale » .La question de pénibilité est réelle »
Je preconise que la penibilité soit traitée par une remunération adaptée, sans rein de spécial dans le dossier retraite.
Penibilité = plus de remuneration pendant le temps concerné = plus d’euros cotisés pour la retraite = au choix du salarié (qui part a l’age de son choix), soit depart plus tot avec montant comme les autres (les moins penibles, moins payés), soit départ même age que les autres avec montant supérieur. (avec tous les intermediaires possibles)
c’est le « un euro cotisé = même droit pour tous »
Qu’auriez vous pensé de cette reponse ... en 2019
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