• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Rythmes scolaires : les français sont-ils plus bêtes que leurs voisins (...)

Rythmes scolaires : les français sont-ils plus bêtes que leurs voisins ?

Vu la difficulté à revoir les emplois du temps de nos chères têtes blondes il est utile de rappeler quelques évidences occultées par les grands medias, plus par ignorance que par calcul. Les résultats des petits français sont parait-il inférieurs à ceux des allemands et des scandinaves ; certes, mais les conditions d'enseignement n'ont rien à voir.

3 heures de classe en Norvège, 4 heures en Allemagne, 6 heures quotidiennes en France (record en Europe avec la Grèce)... or c'est ce temps quotidien qui compte. On apprend bien que le matin, fraicheur intellectuelle oblige. La réforme Peillon, maladroite et imposée sans tenir compte des particularisme locaux, n'apportera rien de positif aux enfants (voir mes articles précédents). Il est utile d'expliquer qu'outre les habitudes culturelles et familiales de nos voisins, plus conservateurs en terme d'éducation (les femmes ne travaillent qu'à temps partiel quand elles travaillent dans les pays précedemment cités) l'histoire contemporaine et la géographie humaine jouent un rôle primordial.

Prenons la France et l'Allemagne. La première, restée à majorité rurale jusqu'à une prériode récente est marquée par l'émiettement de ses structures scolaires. Nombreuses sont les écoles à deux ou trois classes en milieu rural, il existe même encore des classes uniques (!), impensable chez nos voisins. Prenons le cas d'une commune de 6000 habitants d'Eure-et-Loir : Deux écoles de 8 à 10 classes menacées de fermeture suite à des baisses d'effectifs. Autour de cette commune, des villages dôtés d'écoles vétustes à faibles effectifs : souvent des classes à double ou triple niveaux, hétérogènes où les enfants sont aussi difficiles qu'ailleurs (cas sociaux, pauvreté culturelle des familles etc.). L'impossibilité de regrouper tout le monde en ville conduit à des abérations, la première étant d'impossibilté de monter les fameux temps périscolaires du décret Peillon : Où et comment recruter des animateurs pour trois heures d'activité en rase campagne ? Gâchis financier en prime, la mutualisation des structures serait plus efficace tant sur le plan financier que pédagogique...

Nos voisins allemands n'ont pas ces problèmes. Leur pays est très majoritairement de culture urbaine depuis la révolution industrielle ; tout le "scolaire" est regroupé dans les villes ; grosses structures dotées de conseils d'administration, parents présents et responsabilisés, enseignants mieux payés qu'en France mais recrutés sous contrats... le matin apprentissages fondamentaux, l'après-midi activités sportives et culturelles. Tout le monde se satisfait de ce système qui profite d'abord aux enfants. L'histoire chahutée des états allemands - du Kulturkampf de Bismarck à la RFA et la RDA à la politique de regroupement scolaire dans les villes du 3ème Reich (où étaient structurées les jeunesses hitlériennes) - associée à une culture restée puritaine ou catholique où la famille suit de près l'éducation de ses enfants, cela explique beaucoup de choses. 

La vieille France aux habitudes rurales jusqu'aux années 70, son parisianisme exacerbé où tout vient de la capitale, son public scolaire plus rebelle lié à un égoisme encouragé par une mauvaise interprêtation des droits de l'homme conduisant au chacun pour soi, le rejet de la culture religieuse pourtant fondatrice de nos modèles familiaux, l'impossibilité de regrouper les écoles de milieu rural pour des raisons électoralistes : "il ne faut pas désertifier les campagnes !" et braquer les citoyens contre les autorités. Certains me répondront "convivialité" de ces structures(?) ; pour avoir enseigné quelques temps comme remplaçant de la remplaçante de la titulaire d'une classe à cours unique je vous rétorquerai que ce n'est pas le cas : isolement, manque de moyens pédagogiques, enfants en difficulté comme ailleurs... sans parler des usagers peu courtois, gauloiserie et absence de respect oblige. Il est aussi difficile de nos jours de pourvoir les postes en campagne que dans certaines ZEP... J'ajouterai qu'en France l'instituteur n'a pas le pouvoir de bloquer les allocations familiales comme en Allemagne.

Non, les français ne sont pas plus bêtes qu'ailleurs. Nous n'avons pas la même histoire ni les mêmes habitudes que nos voisins, voilâ tout. Demander à Monsieur et Madame Barratin de venir chercher leurs enfants à 15h00 pour alléger les journées de leur progéniture ? Impensable. Non que ces gens travaillent tous les deux, mais comment va-t-on occuper les gosses ? Et puis madame a ses courses à faire ou est occupée chez la coiffeuse... Je sais que tout le monde n'est pas ainsi heureusement, mais les gens de cette catégorie bloquent toute réforme qui ferait entrer l'école française dans la modernité.

Beaucoup d'enseignants scrutent les appels de poste à l'étranger, je ne suis pas le seul. Faute d'une véritable prise de conscience des blocages culturels, économiques et politiques qui paralysent l'école rien ne changera. Les syndicats d'enseignants au discours ambigu et conformiste, la FCPE qui défend l'école-garderie peu soucieuse de faire prendre leur responsabilité à certains parents, un ministre trop sûr de lui qui a loupé le coche...

L'académie de médecine aurait préconisé quatre heures de classe maximum jusqu'en CE1, cinq heures au-délà. On est bien loin du compte, d'autant que beaucoup de projets municipaux "peillon" ne réduisent pas les journées de l'enfant, au contraire. Mais l'académie de médecine est à Paris... loin des réalités de la France profonde. Allez ne désespérons pas, un jour il fera beau dans nos écoles...

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.63/5   (27 votes)




Réagissez à l'article

54 réactions à cet article    


  • heliogabale heliogabale 26 octobre 2013 10:58

    Parmi les causes du déficit, on oublie souvent de mettre en exergue le fait que la France est un pays relativement sous-peuplé par rapport aux autres pays européens (115 habitants au km²) et qu’il est resté très longtemps rural.
    Ce devoir de proximité qui se traduit par une très grande attention des élus dans l’aménagement du territoire (qui confine parfois au clientélisme) et par un morcellement très grand des échelons locaux (36 000 communes) fait qu’on dépense beaucoup en proportion pour le fonctionnement des écoles que pour l’éducation même des enfants.

    La révolution française avait abouti à une nouvelle organisation administrative du pays moderne pour l’époque et à même d’assurer l’égalité entre citoyens.
    Ce modèle est en crise car il est vieillissant (la décentralisation n’a fait qu’empirer les choses) et n’est plus un instrument d’égalité (en pratique, ce sont les centres-villes qui sont bénéficiaires).


    • tf1Goupie 26 octobre 2013 11:56

      Bonaparte qui nous étale sa « connaissance » de l’école Allemande n’a pas l’air au courant que la situation varie selon les Landers.
      A Berlin les enseignants sont recrutés sous contrat, dans d’autres Landers ils sont fonctionnaires ; donc les parallèles ne sont pas si simples.

      Par contre quand l’Allemagne a réformé son éducation il y a quelques années, tous les citoyens Allemands n’étaient vent debout à râler contre chaque modification.


      • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 12:46

        Ils demeurent fonctionnaires dans un Land du nord il me semble ; mais le statut est anécdotique. Je connais Munich et Augsbourg pour y avoir fait des stages, leur système est à des années-lumières du notre... qui reste très « soviétique » car il est difficile de faire autrement. Comment recruter des enseignants sous contrats dans les banlieues les plus rudes ? Au moins notre système garantit la scolarité pour tous, c’est déjà cela. 

        Quant aux réformes certaines sont décriées, celle de Peillon surtout dont vous ne connaissez pas les contenus cher ami, et ce n’est pas votre chaine préférée (TF1) qui vous instruira... d’autres sont acceptées. En outre en Allemagne il y a une culture de la négociation et du consensus, en France on « passe en force »... c’est ainsi.

      • tf1Goupie 26 octobre 2013 14:38

        J’ai trouvé ça sur Internet :« 75% des enseignants allemands étaient fonctionnaires en 2010 et 25% contractuels de droit privé [4] (95% des enseignants sont fonctionnaires en France). ».

        ça vaut ce que ça vaut.

        Quand à la culture du « passage en force » elle correspond surtout au « refus en force » dans l’éducation nationale.

        Je veux bien que vous me citiez toutes les réformes majeures de l’enseignement qui ont été soutenues par les enseignants ; la liste ne devrait pas être trop longue.

        On pourrait aussi calculer quel est le temps moyen entre 2 grèves.


      • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 14:51

        Les enseignants sont recrutés sous contrats de cinq ans par les groupes scolaires. Pour le reste je vous remercie de vos commentaires assidus, vous ne pouvez plus vous passer de mes articles il me semble... quant à votre aversion pour l’éducation nationale ça se soigne avec un bon psy, je comprends que vous ayez eu une scolarité difficile. Au fait vous travaillez dans quel secteur ? A TF1 comme consultant aux questions scolaires ?


      • tf1Goupie 26 octobre 2013 15:56

        Je suis assidu à corriger vos erreurs ; par exemple je me demande pourquoi vous dites que les enseignants allemands sont « recrutés sur contrat » alors que je vous signale que pour leur grande majorité ils sont « fonctionnaires » (donc pas recrutés sur contrat).

        Et comme une erreur n’arrive jamais seule vous vous trompez complètement sur mon sentiment concernant l’E.N.

        Ce que je dénonce c’est le comportement grégaire des syndicats et d’une bonne partie de la population enseignante qui passent leur temps à contester, critiquer mais ne proposent jamais rien de constructif, seulement des discours bisounours hérités des années 68.
        Ceux-là font un tort immense à l’E.N. (et donc aux enfants français) en la conservant en état d’immobilisme et de décomposition avancée.


      • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 17:47

        On est « fonctionnaire » quand on travaille pour une collectivité - titulaire ou pas - et les bavarois sont recrutés pour cinq années renouvelables, voilà. Quand au statut il a ses avantages et ses inconvénients (affectations rigides, manque de reconnaissance...). Mais bon, je n’arriverai pas à faire de vous un humanisme, je vous laisse à votre aigreur de vieux grigou psychorigide frustré... d’ailleurs mes articles ne vous concernent pas, occupez-vous de votre maison de retraite et retournez mater TF1... 

        Merci toutefois de me faire de l’audience...

      • tf1Goupie 26 octobre 2013 19:09

        Les humanistes « autoproclamés » comme vous ont conduit l’école là où elle est.
        Egalitarisme, gauchisme, idéalisme, et en conclusion immobilisme et ringardisme.

        Les syndicalistes aussi se drapent de beaux discours, prétendant défendre le bien de tous.
        Mais au final ils sont contents d’avoir des heures de décharge pour perorer sur l’école idéale, pendant qu’ils ne sont pas face aux élèves.

        Pour le reste vous êtes fort en gueule (et en insultes), mais plutôt à côté de la plaque


      • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 20:53

        OK toujours les mêmes fadaises et idées reçues d’abonner du figaro-magazine. Insultes ? Ce n’est pas mon genre, je vous vanne c’est tout... et de votre côté vos coms ne transpirent pas l’amour de son prochain ni la reconnaissance pour le travail d’autrui, donc vous avez les réponses que vous méritez.


      • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 27 octobre 2013 23:24

        La culture de la négociation et du consensus est un des fondements de la doctrine sociale de l’Eglise : elle doit son existence surtout au rejet de la lutte des classes et au marxisme. Elle n’est pas neutre sur le plan politique.


      • Pie 3,14 26 octobre 2013 13:02

        Madame a ses courses à faire ou son rendez-vous chez la coiffeuse...

         

        L’Allemagne avec sa natalité très faible est un pays où la majorité des femmes s’arrêtent de travailler lorsqu’elles ont un enfant.

        La France, pays à la natalité championne d’Europe a des mères de famille qui reprennent le travail très vite. La plupart des élèves ont des mères qui sont au boulot à 3 heures et non chez le coiffeur ou dans les magasins.


        • Bulgroz 26 octobre 2013 16:36

          L’enseignement secondaire français est par élève plus coûteux de 62 % que l’allemand car les horaires de présence obligatoire des enseignants ne sont pas les mêmes : 15h/semaine en France (en moyenne réelle, intégrant l’absentéisme, les heures de délégation etc...), contre 43h en Allemagne, pour 5 semaines de plus dans l’année. Les écoles allemandes ont donc moins besoin de surveillants et répétiteurs, ces tâches y étant assumées par les enseignants.


          • tf1Goupie 26 octobre 2013 16:55

            N’importe quoi !
            Vous mélangez par exemple le primaire et le secondaire où les heures de présence ne sont pas les mêmes.

            Lisez ceci, vous apprendrez sans doute des choses.


          • Bulgroz 26 octobre 2013 17:16

            J’ai justement tiré mon précédent post d’une analyse de l’Ifrap concernant la comparaison France Allemagne.

            Me diriez vous que l’enseignant Allemand ne travaille pas plus que le Français ?


          • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 17:50

            Encore une fausse idée reçue : chez les germains les 43h incluent du temps d’animation culturel qui ne nécessite pas de préparation, en plus d’heures de cours moins importantes que chez nous ! Il est vrai qu’en France l’enseignant est considéré pour ce qu’il est, pas comme une nounou ! Mais bon, au moins vous attirez l’attention sur un point positif côté français.


          • tf1Goupie 26 octobre 2013 19:01

            @ Bulgroz,

            Relisez quand-même cet article de l’Ifrap, qui donne des conclusions très différentes des votres.

            Non les enseignants allemands ne travaille pas plus que les enseignants français : vous confondez temps de présence devant les élèves et temps de travail effectif.

            Bon une erreur classique, mais il est assez pitoyable que vous n’ayez pas ce cap.


          • béatrice 28 octobre 2013 18:51

            D’où sortez-vous ces chiffres aberrants : citez vos sources s’il vous plaît.


          • Bulgroz 26 octobre 2013 16:54

            Avec son armée de 1 290 026 fonctionnaires, l’Education Nationale longtemps troisième en terme d’effectif après l’armée rouge et General Motors, résiste à tous les temps et est désormais la première armée du MONDE.

            La plus grosse gabegie budgétaire de la planète : +100 Milliards d’Euros annuels, 10 milliards de plus par rapport à 1970 alors que le nombre d’élèves a baissé depuis.

            Selon le haut conseil à l’éducation (rapport annuel des résultats de l’École) 

            " 25% des élèves entrant en 6ième ont des acquis fragiles, 15 % connaissent des difficultés sévères ou très sévères (1)" au total une usine qui produit 40% de malfaçons.

            Imaginez une usine de cocacola ou de pneus qui produirait 1% de malfaçons. Que se passerait il à votre avis ?

            A l’éducation nationale avec 40% de malfaçons et bien on embauche et on apprend aux enfants à dessiner des carottes.

            (1) sans oublier les 52,5% des étudiants qui ne passent pas leur 2ième année de licence.


            • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 17:43

              20% des élèves entrant en sixième présentent en effet des difficultés EN COMPREHENSION de l’écrit bien qu’ils savent lire mécaniquement (déchiffrage) depuis le CE1... cela est lié au désintérêt pour la lecture des jeunes de quartiers populaires qui préfèrent d’autres passe-temps... tout est dans la carence de culture de la lecture dans certains milieux. Concernant les profs quand ils passent les trois quarts de leur temps à faire de la discipline vu l’attitude des enfants dans certains endroits... il n’y a pas de miracle. Mais au fait que proposez-vous au juste ? Privatiser l’EN ? chiche...


            • Bulgroz 26 octobre 2013 18:50

              « Mais au fait que proposez-vous au juste ? »

              1) Mettre un vrai patron dans chaque établissement comme dans toute entreprise humaine avec entre autres la liberté de recrutement et de licenciement et de la notation de l’enseignant et donc la fixation du salaire.

              Pareil dans les hôpitaux.

              2) stopper l’immigration


            • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 21:16

              Pas très original comme propositions... 


            • Bulgroz 27 octobre 2013 08:53

              « Pas très original comme propositions... »

              Voilà une réflexion murie qui vous honore. C’est pas demain que vous aurez un patron. On sent bien que vous vous assumez sans honte et même avec fierté tout le poids de la faillite totale de l’ Education Nationale dont je suppose vous êtes partie prenante..

              Vous avez raison, pourvu que ça dure, ensemble dans votre armée de fonctionnaires enseignants, veillez à ce que rien ne change.

              Finalement, c’est bien pour cela que vous êtes payés : en faire le minimum sans jamais rendre compte à quiconque.


            • Machin-Truc de Rien du Tout Anti-flic 26 octobre 2013 17:00

              Une question : N’est -il pas commun à toutes les magistratures depuis Valéry Giscard, de laisser entendre aux forces vives et montantes de la nation d’en bas que si le système ne leur semblait fait pour eux, ils pourraient en sortir de leur plein gré au moment qui leur convient  ?


              •  C BARRATIER C BARRATIER 26 octobre 2013 17:56

                Je ne pense pas que la méthode choisie par PEILLON porte de bons fruits, je crains que les enfants soient mal encadrés et que cela rejaillisse sur le temps scolaire. Ceci dit nous avons comme tous les peuples l’école que nous méritons.
                 Notre civilisation pense plus aux vacances qu’au boulot, et l’école est le creuset de cette culture là. PEILLON a le mérite de tenter quelque chose, mais il bute déjà sur la remise en cause d’un acquis des enseignants de l’école primaire qui ne travaillaient pas le mercredi.

                Pour ma part, j’ai mon idée sur ce qu’il faudrait faire : En table des news :

                Ecole publique : Enfin une refondation qui la conforte ?
                 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=217


                • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 26 octobre 2013 18:26

                  « il bute déjà sur la remise en cause d’un acquis des enseignants de l’école primaire qui ne travaillaient pas le mercredi. »


                  Pourquoi ne plus travailler le samedi ?
                  La coupure du mercredi était jusqu’alors bénéfique.

                  A titre indicatif et puisqu’on compare avec les voisins, les jeunes Siciliens (et sans doute les autres Italiens mais je n’ai pas vérifié) ne vont à l’école que le matin de 8:30 à 12:30 (sauf les collégiens qui vont en classe de 8h15 à 13h15) 6 jours la semaine, du lundi au samedi.



                •  C BARRATIER C BARRATIER 26 octobre 2013 18:32

                  Je suis tout à fait pour le travail le samedi...Mais au collège comme au lycée, les professeurs qui indiquent leurs voeux pour la rentrée suivante demandent majoritairement à ne pas avoir cours le vendredi après midi ou le lundi matin...Le week end, les vacances, en France, passent avant tout le reste.
                  Les parents ne freinent pas cette force d’inertie...au contraire.
                  Nous le payons déjà et le paierons encore plus cher.


                • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 21:02

                  Votre lien renvoie aux « retraités dans la république » ! Vous faites bien la paire avec tf1groupie et les autres : il n’y a que des retraités sur agoravox ? 

                  Pour vous répondre oui le mercredi était un acquis, et alors ? C’était une pause sanitaire pour éviter les arrêts de travail en fin de semaine... l’intérêt de l’enfant étant d’avoir un enseignant frais et dispos devant lui ! De plus il y a la classe à préparer et les conférences pédagogiques ce jour là. Vous tenez un discours étonnant pour un ex-enseignant, coupé des réalités. J’ignore comment cela se passe à Chessy-les-mines mais par chez moi la situation des écoles n’est pas reluisante. 
                  Enfin sur les rythmes : pourquoi ne pas faire 6 fois 4 heures de classes du lundi au samedi type 8h15-12h15, les enfants ne sont « dispos » que le matin !
                  ps : en tant que DDEN votre temps de travail ne doit pas être si violent que cela, alors vos leçons sur les vacances...

                • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 22:05

                  M.Mourot merci pour votre com sur l’exemple sicilien ! Je vous promets que je ne l’avais pas lu avant de publier ma conception des rythmes : nous sommes sur la même longueur d’onde !

                  cordialement

                • tf1Goupie 27 octobre 2013 14:22

                  Pitoyable qu’un enseignant aie aussi peu d’intuition et d’esprit critique : je ne suis pas retraité.

                  Par contre Bonaparte est sans doute un retraité, qui tente de le camoufler, mais son discours ne trompe pas : passéisme, critique de la nouveauté et des réformes. Ce monsieur est bien dans ses pantoufles, au coin de la cheminée.


                • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 27 octobre 2013 21:48

                  « La coupure du mercredi était jusqu’alors bénéfique. »

                  Merci d’argumenter... smiley smiley smiley

                  (à moins que ça n’ait été que du second degré, évidemment)


                • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 27 octobre 2013 22:38

                  Pour Emmanuel : la coupure est bénéfice car elle permet à l’enfant de faire autre chose ce jour-là et à l’enseignant de « couper » avec le milieu scolaire pour se consacrer à ses préparations et aux animations pédagogiques. Jusqu’à présent c’est le samedi qui était le « 5ème jour ». Quant à la semaine de quatre jours elle a été généralisée car ce système fonctionnait depuis vingt ans avec succès dans de nombreuses communes. Au fait, la ville de Toulouse est restée sur 4 jours et demi et pourtant ses résultats aux évals CE1 et CM2 sont inférieurs à la moyenne nationale ! Même problème à Soissons... 

                  Les italiens ont raison, comme les allemands : les enfants n’apprennent que le matin. Maintenant n’oublions pas que les instits ne sont pas des robots, le métier est classé à risque psycho-sociaux vu les classes d’aujourd’hui (dépressions, suicides...). Une réforme juste doit profiter à tous... moins de stress= moins de fatigue= plus d’attention...

                • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 27 octobre 2013 22:51

                  "Quant à la semaine de quatre jours elle a été généralisée car ce système fonctionnait depuis vingt ans avec succès dans de nombreuses communes."
                  Oui... dans de nombreuses communes françaises, précisez !

                  Nous sommes les seuls assez cons au monde pour habituer nos chérubins à un rythme différent de celui du reste de la planête. Cocorico... les deux pieds dans la merde, il pérore encore !
                  Quant à vos exemples sur les rythmes étrangers, d’accord avec vous, mais chez nous c’est les parents d’abords, les enseignant, derrière, la meutes des excités (ne suivez pas mon regard, ça pourrait faire mal) à la suite, et enfin, s’il reste de la place, les enfants. Bravo et re cocorico !
                  Alors d’accord , on suit l’exemple, c’est à dire, en gros on suit Peillon ?
                  Ah, mais merde ! nos après-midi, faut s’occuper des gosses ? meeeeeeeeeeeeeeeerde ! Une seule solution, crions en coeur : Peillon-démission !


                • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 28 octobre 2013 00:01

                  Pour Emmanuel : Peillon ou un autre c’est pareil : l’objectif de la réforme est de transférer l’enseignement primaire aux collectivités locales, l’état lâche du lest... c’est désormais le maire qui « pilote » les écoles, et ses intérêts (son budget et sa clientèle) ne sont pas toujours ceux des enfants, des instits et des parents... pour un maire une école est d’abord une garderie et une charge fiscale ! D’ailleurs ce n’est pas un hasard si nombre de poujadistes (dont mon pote TF1goupie) envahissent mes articles : ils ne veulent plus payer pour leurs cadets. 


                • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 28 octobre 2013 01:27

                  1 - On a les potes qu’on mérite.
                  2 - Peillon ou un autre, dites-vous.... Vous regrettez Darcos ? Sur qu’il ne vous aurait rien proposé du genre, vous pouviez dormir tranquille... ah le bon temps.

                  Un bande de culs-serrés, c’est tout ce que je vois. Pas de fric les collectivités ? ben votez FN et vous verrez bien ce que seront des institutions démissionnaires.
                  Mais pour l’instant, la crise et les faux-fuyants minables aidant, c’est vous les démissionnaires.
                  En attendant que vous ayez la peau du ministre, et retrouviez la quiétude qu’il a osé déranger.
                  Vous pourrez alors boire avec ces « potes » dont vous faites le lit, pauvre inconscient !
                  Sans rancune, mes enfants sont grands.


                • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 28 octobre 2013 10:34

                  OK Emmanuel vous êtes dans la même catégorie que le groupie de TF1 en version « socialo ». Je note que vos enfants ne sont plus scolarisés, donc que vous avez passé l’âge comme Barratier d’aborder ces questions qui ne vous concernent pas. Les parents que je rencontre, y compris responsables d’assos partagent mes opinions, et le font savoir en occupant les écoles. 

                  Vous parlez du FN : si en mars prochain il vire quelques démagos qui ont sabordé leurs écoles municipales alors champagne ! Et non, les petites collectivités ne sont pas riches...
                  Quant à Darcos il a alourdi les conditions d’exercices des instits par les 108h annualisées...
                  Il est consternant de voir que les socialistes sont désormais en première ligne pour baver sur les profs... quant aux rythmes scolaires oui à une vraie réforme où parents et instits seront associés. Les points de vue des agora beaufs passeront après...

                • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 26 octobre 2013 18:31

                  L’auteur semble trouver archaïques et contreproductives les écoles à classe unique ou les classes à plusieurs cours. Cela n’est pas prouvé. Il semble au contraire que ce type de classe qui permettait une coéducation des générations et une individualisation de l’enseignement aient souvent eu de meilleurs résultats que les classe à un seul cours des écoles casernes. Et je parle d’expérience ! Evidemment,cela demande un investissement assez lourd de l’enseignant et un savoir-faire qui ne s’apprend pas à l’université (5 années d’études disciplinaires après le bac ne servent à rien dans ce domaine !)


                  • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 21:08

                    Je partage votre point de vue. La difficulté vient du placement dans les écoles de campagne de cas lourds de la DASS ou d’enfants pré-délinquants déplacés des cités HLM... en classe unique bonjour l’ambiance. Il peut exister une certaine convivialité... mais avec les suppressions de postes de l’ère Sarkozy les effectifs peuvent monter à 30 élèves par classe y compris dans les structures rurales ! Difficile de faire de la différenciation pédagogique, j’en sais quelque chose.

                    Vous avez raison pour les « masters 2 » des facs... il est inutile de recruter à ce niveau.

                  •  C BARRATIER C BARRATIER 26 octobre 2013 18:47

                    Jean MOUROT, encore d’accord....Les évaluations sont là...et plébiscitent la classe multi âge. Certes elle demande un savoir aire du maître, et une préparation soignée du « cahier journal » : à chaque moment le maître présent auprès d’un groupe a prévu ce que faisaient les autres ...

                    Mais les syndicats d’enseignants poussent aux regroupements prétendus pédagogiques ’les ours moyens dans une commune, les cours élémentaires dans une autre. Il n’osent pas encore dire que la transport aux aurores en autocar est dans l’’intérêt des enfants....Quant à l’administration centrale elle arrive ainsi à supprimer des classes.
                    Voir en table des news, en seconde partie de l’article :

                    Ecole : Victoire des parents malgré les maires et les syndicats

                     http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=243


                    • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 26 octobre 2013 21:12

                      Là vous parlez en élu de commune rurale... et vous tenez un discours surprenant : les classes multiniveaux sont un calvaire pour les élèves en difficulté car elles nécessitent une autonomie que souvent les enfants n’ont pas. Et aucune « évaluation » ne montre ces structures sous un angle plus positif qu’ailleurs !


                    • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 27 octobre 2013 00:26

                      C BARRATIER on voit bien que vous n’avez jamais enseigné, ou si peu...à une époque lointaine. Les RPI sont un progrès pédagogique et évite des classes multiniveaux difficiles à gérer. Je ne vous connais pas mais votre état de santé doit laisser à désirer, vos coms sont des concentrés caricaturaux de poncifs anti-profs... agora vox est un espace de débat pas une plate-forme thérapeutique des échappés des cliniques de la MGEN, merci d’en prendre note.

                      PS : de plus vous avez mauvaise mine sur votre photo, tout s’explique

                    • JP94 26 octobre 2013 19:29

                      Petite précision : actuellement les statistiques disent que 77% de la population française est urbaine contre 74% en Allemagne , même en 1960 l’Allemagne était à 71% et la France à 62% .


                      Pour ma part je dirais que mes interlocuteurs profs à Berlin me disent ceci :
                      - On veut réformer là-bas et le modèle est le modèle français ...
                      - les profs allemands ne travailleraient pas pour le salaire français .
                      - mais il y a des profs sous contrat qui survivent avec 800€ par mois , car il n’y a pas de salaire minimal .
                      - les élèves n’y sont pas plus faciles qu’ici .
                      - Lors de la réunification les profs Est-Allemands ont perdu 1 mois de congé l’été !!! et la formation pédagogique y était une priorité : +100 000 postes en 1974 pour pallier l’échec scolaire .( pour un pays de 15 millions d’hb) 

                      D’autre part : 
                      - les fonctionnaires sont interdits de grève en Allemagne .
                      - effectivement le statut varie suivant les Länder .
                      - que font les élèves allemands qui n’ont pas cours l’après-midi ? ils glandent et c’est un gros problème : l’EPS n’y existe pas et la pratique d’un sport est payant et minoritaire .
                      - effectivement le taux d’emploi des femmes allemandes est beaucoup moindre qu’en France , ça permet de limiter le taux de chômage puisqu’une partie de la population ne cherche ni emploi ni revenu .
                      - les profs sont bimatières ce qui est certes une économie mais un défaut de formation car on a un niveau moindre en suivant 2 cursus en parallèle et on a un statut moindre puisqu’on ne choisit pas la matière qu’on aime enseigner .

                      - de plus il y a 3 écoles et donc 3 niveaux très distincts de collège en Allemagne et une sélection sociale très précoce : le fils d’ouvrier n’accède pas au même collège que le fils d’ingénieur et ce , dès la la 6ème .Il est condamné , avant même de savoir ce qu’il aimerait étudier , à devenir lui aussi un ouvrier sur-mesure pour les besoins du patronat .

                      alors effectivement si on compare un élève français standard à un élève pris parmi un échantillon du 1/3 supérieur allemand , il y a des chances qu’il soit moins performant .

                      Mais demandez à un élève-ingénieur français où c’est le plus facile , en France ou ailleurs ? c’est ailleurs : en Allemagne notamment : le système français est hyper-sélectif mais sans le dire . Ceux qui restent en haut sont très rapides et très performants pour les examens .
                      Mais la finalité de l’enseignement est-elle d’être une bête à concours ? en France , oui , ça ouvre toutes les portes .
                      C’est vrai qu’en France ’l’enseognement d’élite n’est pas plus cher que l’enseignement commun mais il n’est pas , en réalité , accessible à tous .

                      • tf1Goupie 27 octobre 2013 14:24

                        Vous au moins savez de quoi vous parlez.

                        Bizarre que l’auteur ne vous ait pas encore insulté...


                      • smilodon smilodon 28 octobre 2013 21:08

                        Comment aura-ton fait avant ???!!.. Avant de se poser toutes ces questions qui nous minent la vie !..... Né en 57 j’aurais franchi toutes les étapes de la vie sans me demander, à l’époque« si j’étais fatigué de ma semaine !.... Avec le Jeudi de »repos« et le samedi »travaillé«  !.. Fatigué, pas fatigué, franchement, je ne me souviens plus !... Faut dire qu’en dehors des »cours« le jeudi et le dimanche, fallait cueillir les haricots dans le jardin, ramasser les noix sous le noyer, éplucher les patates pour les frites du midi, ébouillanter et plumer le poulet pour le repas du dimanche, écosser les petits pois, ramasser les oeufs....Bref, l’école, à l’époque, c’était plus »simple« , plus »facile« que la »vraie« vie !..... Plus »propre«  !... Mais c’était la »vie« de l’époque !..... Que des bons souvenirs, en fait !.... Pareil pour le »boulot« de la maison !.... Aucun regret de ma vie d’enfant !..... Aucun !.... Je suis certain que c’est plus difficile de nos jours, et je remercie le bon dieu de m’avoir fait naître quand je suis né !.... Ca me sert encore maintenant...... Bonne chance à nos enfants....Au moins la même !... Le »boulot" ne tue personne !... La preuve, je vis encore !!.. Adishatz.


                        • bakerstreet bakerstreet 29 octobre 2013 08:46

                          « Demander à Monsieur et Madame Barratin de venir chercher leurs enfants à 15h00 pour alléger les journées de leur progéniture ? Impensable. »


                          Qui va s’occuper des gosses, comme disait Holland ?

                          Vraiment, vous vous foutez de notre.....Voilà les parents et leurs horaires mobilisés pour défendre des avantages catégorielles. 
                          Pour le reste, si vous regardez l’europe, ayez un regard exaustif ! La france se traine lamentablement en queue de peloton, au vue des évéluations internationales, arc bouté sur un système qui a fait son temps : Dégagement d’une pseudo élite, sacrification de la masse, pour un cout de plus en plus elevé.....Attention ça va pêter !

                          • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 29 octobre 2013 10:31

                            Que des commentaires de vieux non-concernés par les réformes en cours. On publie des articles pour avoir des exemples de rythmes en Europe et à l’arrivée tous les névrotiques débarquent. « Un coût de plus en plus élevé » : ce qui va vous pêter à la tronche c’est la révolte des jeunes qui en ont marre de votre gérontocratie à la noix.


                          • bakerstreet bakerstreet 29 octobre 2013 15:22

                            Que des commentaires de vieux non-concernés par les réformes en cours. On publie des articles pour avoir des exemples de rythmes en Europe et à l’arrivée tous les névrotiques débarquent. « Un coût de plus en plus élevé » : ce qui va vous pêter à la tronche c’est la révolte des jeunes qui en ont marre de votre gérontocratie à la noix.



                            Ouaih....Napoléon est touché, bégaie, s’emporte et dit n’importe quoi ! 

                            Sans doute voudriez vous avoir comme d’habitude que les hochements de tête autistiques du corps enseignant. 
                            Du moins, d’un certain corps en saignant.
                            Mais les chiffres sont les chiffres et la vérité est malheureusement têtu, même quand on veut la travestir. 

                            En fait de gérontocratie, ce sont bien ces tristes points de vue corporatismes qui sont bien ceux d’un vieillard frileux, qui n’évoque l’europe qu’au travers des salaires avantageux des allemands. 

                            On voudrait bien que les méthodes de travail et le respect des élèves de ces pays nordiques soit évoqué ; ce qui leur donne des élèves non stressés, maitrisant bien mieux la plupart des concepts scolaires que les notres, tout en apprenant à lire beaucoup plus tard. 

                            Un mot d’ordre la bas : Pas de compétition, prise en compte de la classe dans sa globalité, plutot que de s’enorgueillir de petites intelligences autistiques ; donnant ces adultes vaniteux dont on voit la présence constante d’ailleurs au sein de l’éducation nationale.....Le monstre se reproduit, et accouche des même caricatures, renforcées d’ailleurs, car jamais remises en question. 

                            Je vous encourage à continuer à éplucher le journal, et à chercher un boulot la bas. 
                            Ceci dit, changez de pseudo. Bonaparte ne leur a pas laissé un très bon souvenir. 
                            Demandez donc à Beethoven !



                          • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 29 octobre 2013 15:35

                            Pour bakerstreet : manifestement nous ne nous comprenons pas car vous allez dans le sens de mon point de vue en guise de réponse, je partage vos arguments. Prenez le temps de lire les articles avant de commenter svp...


                          • bakerstreet bakerstreet 29 octobre 2013 18:51

                            Tout de même : 80 pout cent des français vivent maintenant en ville....Parler de particularisme français, en s’appuyant sur une culture rural est de moins en moins adapté. 


                            Vous admettez il est vrai qu’une journée de cours de six heures pour un enfant, est beaucoup trop important, mais vous nous dites pas si vous êtes pour une réforme du calendrier scolaire, qu’aménerait forcément un raccourcissement de la journée. 

                            Hors, vous ne l’ignorez pas, nous sommes le pays qui a aussi le nombre de jours de vacances le plus long au monde, ayant augmenté encore de plus de 40 jours, depuis les années 60 ;
                            La loi Peillon est une avancée. 
                            Bien que très timide, son ambition est d’amener plus de curiosité des enfants, dans les disciplines non académiques. 
                            Il est un peu facile, comme beaucoup trop le font, de mettre là encore les établissements scolaires perdus au fond des campagnes, pour mettre à mal une réforme globalement positive pour les enfants. Tout autant que l’histoire du cout. 
                            Je suppose que pas mal de bénévoles, sont d’ailleurs prêts à s’illustrer, et à donner de leur temps libre, dans un pays champion du monde des associations carritatives. 

                          • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 29 octobre 2013 22:18

                            Bakerstreet ! Mais justement ! Les partisans de la semaine de quatre jours pratiquée avec succès depuis vingt ans rappellent que dans les communes concernées LES VACANCES D’ETE ETAIENT RACCOURCIES DE DEUX SEMAINES ! Ainsi que celles d’hiver de deux ou trois jours ! Et ce système marchait bien rencontrant l’adhésion de toute la communauté éducative, y compris les enseignants qui n’avaient pas à encaisser les 108h annualisées de Darcos ! Ces communes étaient d’ailleurs très demandées par les instits qui pouvaient souffler mercredi et samedi ! Que croyez-vous ? Gérer une classe n’est pas de tout repos de nos jours et les risques psycho-sociaux sont reconnus (dépressions etc.) : rappeler le bon vieux temps de l’école à grand-papa ne ménera à rien !

                            En outre l’article n’est pas anti-Peillon ! Il y a des endroits où les projets marchent, d’autres où on ne peut les mettre en oeuvre : dans ma circo 80% des écoles sont en zone rurale mal desservie... dur d’y recruter des animateurs. C’est ainsi, parfois ce sont des retraités bénévoles qui surveillent les momes à la cantine.
                            Il fallait PROPOSER une réforme, et non l’imposer de force... et faire cela en crachant sur les instits cela n’augure pas des lendemains qui chantent.

                          • Beauceron Fabien Marcel Bonaparte 29 octobre 2013 15:53

                            En conclusion merci à M.Mourot et à Mme Dugeley et à « tonimarus » pour leurs contributions réfléchies et courtoises. Si certaines communes ont réussi à monter des projets cohérents, d’autres appliqueront le status quo.
                            Enfin je prierais les échappés du café des sports et des hospices d’aller baver leur bêtise et leur poujadisme ailleurs que sur mes articles ; ce sont les aléas du web 2.0 où les frustrés laissent libre cours à leurs bas-instincts.
                            Je participe prochainement à un congrès de la CSEN et à une AG d’APE (parents non encartés FCPE ou PEEP)... je vous en ferai un compte-rendu, à bientôt...


                            • Skeletor Skeletor 30 octobre 2013 10:51

                              Très intéressant, argumenté et fourni, que ce soit l’article lui-même ou les commentaires élaborés de l’auteur sur son fil. Ca change de ce qu’on lit tous les jours.


                              • raslebol 1er novembre 2013 12:17

                                J’ai vécu 5 ans en Allemagne et ma fille était inscrite dans une école Allemande, la réalité est celle-ci : elle avait cours de 8h00 à 13h30 sans autre interruption qu’une récré de 20 minutes vers 11h pendant laquelle des parents volontaires vendaient des collations (hot dog, pizza,...) qui remplaçaient le repas de midi. L’après-midi l’école était fermée et les activités sportives étaient supportées financièrement par les parents , aucun transport n’était organisé donc les mamans qui ne travaillaient pas servaient de taxi. Si les parents n’ont pas les moyens financiers d’assurer des activités sportives les enfants passent leurs après-midi devant la télé à la maison et il n’est pas rare de voir des enfants de 6 ans rentrer seuls chez eux (ont les appelle là bas les Schlüssel Kind car ils ont la clef de leur maison attachée à un cordon autour du cou ! C’est cela la solution idéale pour vous ???? Je crois que beaucoup de gens parlent du système allemand sans vraiment le connaître !.


                                • Bruce Baron Bruce Baron 1er novembre 2013 21:53

                                  Ce qui est embêtant das le système scolaire français, c’est l’esprit de compétition qui apparait très tôt, dès l’école primaire. On érige les élèves un peu les uns contre les autres dès le plus jeune âge : Dans certains pays en Europe, il n’y a pas de notes à l’école primaire, et on s’efforce de sociabiliser les enfants à l’école en leur apprenant à vivre ensemble en harmonie. En France on met le paquet sur l’intellectualisation froide des enfants au détriment des relations humaines et naturelles.


                                  • dixneuf 2 novembre 2013 07:49

                                    On peut lire : « ...les emplois du temps de nos chères têtes blondes... »

                                    C’est comme« passer la ligne jaune » ou « passer dans, ou hors, des clous » ce n’est plus de mise.
                                    Dans mon quartier, les têtes des enfants sont majoritairement, quand ce n’est pas uniquement, brunes et même noires, je me sens en Afrique. Un jour, ce sera pareil chez vous, on n’y entendra plus les cloches mais le muezzin. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès