Saakachvili a bénéficié d’un soutien américain personnifié par Georges W.Bush. Tout le monde a encore en tête cette photo de lendemain d’élection, les deux présidents levant la main ensemble. Seulement voilà : en 2008, l’élection américaine présente ses multiples candidats habituels, d’où émerge au final un duo assez improbable au départ. Un candidat démocrate noir, une première en Amérique et un candidat républicain qui n’est pas classique non plus, ayant toujours joué l’homme à part du parti jusqu’ici ("maverick’), et ayant même été évincé en 2000 du parcours par des méthodes ignominieuses signée du principal conseiller de W. Bush, Karl Rove. La tendance naturelle de Saakachvili va obligatoirement le porter à soutenir en 2008 John McCain, dont la campagne tortueuse va révéler d’étranges compromissions caucasiennes. L’exalté du Caucase, toujours désireux d’en faire plus qu’il n’en faut, se compromettra bien trop avec le candidat républicain, au point de se retrouver fort marri une fois Obama élu. Saakachvili, encore une fois a trop joué et misé, bien trop ostensiblement, et l’administration américaine nouvelle ne peut que lui en tenir grief aujourd’hui : l’héritage W.Bush est lourd à porter, comme vient de le signaler avec un humour ravageur le nouvel élu. Pour Saakachvili, son alignement sans faille s’apparente aujourd’hui à un véritable boulet. Et son nouveau parcours politique à un chemin de croix.
Lâché par une administration nouvelle, aux idées assez différentes sur le rôle des Etats-Unis dans le monde, Saakachvili s’accroche péniblement à la suivante en en faisant un peu trop comme à son habitude de tempérament sanguin et en déclarant que Bush n’avait finalement tenu que la moitié de ses engagements :"The previous U.S. administration has never made even one half of those statements, which were made this time by President Obama," dit il à Kutaisi. Ce n’est pas le genre de phrase qui est propre à ranimer les relations entre les deux pays. Saakachvili est lâché par sa population, mais bel et bien aussi par les américains qui ne lui pardonneront jamais son coup de folie d’août 2008. L’élection d’Obama, en ce sens, c’est bien la pire chose qui pouvait lui arriver. C’est en même temps un aveu : oui, Saakachvili avait bien espéré être soutenu militairement et rapidement par son allié américain, qui s’y était refusé : il n’avait eu droit qu’à des avions de transport pour rapatrier ses soldats, pas à des chasseurs-bombardiers. Lors des élections, le caucasien avait un peu trop montré une feinte indifférence quant au candidat américain. Feinte, car personne n’avait oublié son annonce tonitruante d’une célèbre séance de jet-ski de 2006 avec.... McCain ! Les caricaturistes non plus . L’annonce sentait bien trop l’esbroufe : McCain, âgé de 73 ans, handicapé de l’épaule et de l’avant bras, avait même parfois du mal à se souvenir du nom même du leader georgien...
Le coup de fil d’Obama du 18 novembre 2008 à l’exalté du Caucase avait tout de diplomatique et n’apportait donc rien de neuf à un président dont les frasques successives commençaient à embarrasser sérieusement l’administration américaine : Saakachvili est devenu un second Karzaï et un deuxième boulet en héritage pour Obama. L’administration obamienne avait déjà déclaré le 13 août 2008, en plein conflit ossétien, par la bouche de sa représentante Susan Rice, que les déclarations intempestives et guerrières de McCain sur ce conflit avaient rendu la situation pire qu’elle n’était. En plein conflit, le staff d’Obama avait purement et simplement condamné la décision de Saakachvili d’attaquer, soutenue par un McCain éternel nostalgique de sa présence sur un siège de Skyraider prêt à aller bombarder...Cuba, en bon matamore post-reaganien qu’il était resté.
En fait, les relations fortes entre Saakachvili et McCain n’étaient pas fausses, et avaient une origine extrêmement simple : ils partageaient tous deux le même conseiller, Randy Sheunemann, un lobbyste très influent, membre du PNAC, ancien assistant de Donald Rumsfeld et président de l’incroyable " Committee for the Liberation of Iraq". Le dirigeant de la firme Orion Strategies LLC, qui a été très active elle aussi dans la Caspian Alliance. Orion avait encore obtenu de Saakachvili un contrat de 200 000 dollars le 17 avril 2008 après avoir obtenu plus de 700 000 dollars depuis 2004. Auprès de lui, chez Orion, un autre lobbyste, Stephen Payne, directement lié lui à Dick Cheney et Condoleezza Rice. On retrouve les mêmes et le même lobby du pétrole.
Payne est en effet un ancien lobbyste pour BP Amoco, qui s’était découvert d’autres liens pétrolesques au bord de la mer Caspienne au sein de la Kazakhstan’s State-Owned Oil & Gas Company, (KMG), basée en Azerbaïjan. La Caspian Alliance n’étant en fait qu’une partie d’un iceberg beaucoup plus gros : "the Times described the Caspian Alliance as a "subsidiary" of Worldwide Strategic Energy, of which Payne is also president".¨Parmi ses attributions, outre d’être conseiller du Homeland Security, Payne renseignait aussi ... le président du Pakistan (voilà qui met mal à l’aise l’idée comme quoi les Predators US n’avaient jamais décollé officiellement du territoire pakistanais) : "Payne personally advised General Pervez Musharaff and helped secure billions of dollars in aid to Pakistan. I was able to confirm through public records that Payne was a registered lobbyist for the Islamic Republic of Pakistan and a member of a lobbying group called Team Eagle (formerly known as Team Barakat)" Payne est aussi membre du Envion Worlwide, dont le conseiller principal n’est autre que Frank Carlucci, le dirigeant de Karlyle. L’ancien secrétaire à la défense de Reagan ! Payne ne sévit pas qu’au Pakistan : il a aussi posé ses valises en Lituanie : c’est grâce à lui que le pays a intégré l’Otan dès le 29 mars 2004, à une vitesse express , ce qui lui a valu une belle médaille : "in 2004, President Freiberga awarded Payne Latvia’s highest state honor, the Order of the Three Stars, for his work in helping Latvia become a NATO member". Normal de le retrouver en Georgie, qui souhaiterait tant faire la même chose. D’ailleurs, on ne se cache pas pour évoquer en Georgie le rôle de la Lituanie comme supporter de l’entrée. Ce n’est pas Giorgi Baramidze, ministre georgien en 2006, qui me contredira. C’était le "State Minister for Euro-Atlantic Integration". Les dominos, façon USA : je vous intègre, mais n’oubliez pas d’aider les autres postulants à le faire.
Sheunemann est aussi lui un homme très proche d’Ahmad Chalabi, dont la réputation n’est plus à faire. Un article vengeur avait ratiboisé Sheunemann et ses liens avec l’exilé irakien, qui s’était vu éjecté du circuit diplomatique en raison d’un double jeu très compromettant pour tout le monde : "Remember, US intelligence later found evidence that Chalabi, in addition to foisting a bunch of bogus intelligence and lying informers on the US and pocketing a lot of US taxpayer dollars, had provided highly classified US intelligence to Iran". Révélé au milieu de la campagne, le cas Chalabi avait été mortel pour McCain, devenu indirectement traître à la nation avec un soutien aussi direct à l’adversaire qu’il n’avait de cesse de dénoncer en meeting. Chalabi, qui a été vice-premier ministre d’un des premiers gouvernements irakiens, était aussi à l’origine des fausses fuites sur les armes de destruction massives, et connaissait personnellement Paul Wolfowitz et Richard Perle. Bref, on nage en plein nid de neo-cons chez les partisans de McCain, l’ancien candidat malheureux à la maison blanche victime en campagne de ses nombreux lobbyistes. Très nombreux lobbyistes.
Le New York Times avait en effet marqué au fer rouge le manque flagrant d’éthique dans le choix des supporters financiers de la campagne du candidat républicain. Un des autres principaux conseillers de McCain, Rick Davis, avait des liens avec l’homme le plus riche d’Ukraine, Rinat Akhmetov,"le vrai patron de l’ukraine". Un fort beau cas d’espèce."Quand il se rend à l’étranger, c’est à bord de son Airbus A319. L’homme est mieux équipé que le président du pays, qui doit se contenter d’un Iliouchine 62 de conception soviétique pour ses voyages officiels" nous apprend l’Express. L’homme habite Donetsk, surnommée la "Naples de l’Ukraine". Et comme à Naples, les hommes les plus "influents" du coin ont parfois des "problèmes". "Sa Mercedes 600 blindée noire a déjà été la cible de deux attentats : d’abord au lance-roquettes, ensuite au fusil d’assaut. Une troisième tentative aurait eu lieu en 2005. Le conditionnel s’impose, car, même pour un pareil incident, l’incertitude est de mise. Une constante dans le parcours de Rinat Akhmetov. Et l’industrie ça mène à tout, c’est bien connu : Akhmetov n’est autre que le président du club de football du Shakhtar Donetsk ! Akhmetov, supporter lui, d’un ancien supporter de Reagan ? On croît rêver ! Davis avait eu également des contacts avec Oleg Deripaska, un industriel russe, propriétaire des camions GAZ (ceux de l’armée soviétique et actuelle !) lié à la mafia du pays. Davis avait ses entrées en Albanie, Croatie et Macédoine, où il avait fait campagne pour son unique champion : McCain, candidat de tout le caucase mafieux, ou des fournisseurs de l’armée russe, pour que le business continue, celui des armes notamment, voilà qui était plutôt embarrassant. Depuis, la crise économique est passée par là, et des gens comme Deripaska sont criblés de dettes (pour 45 milliards de roubles soit 1,36 milliard de dollars). Des dettes, certes, mais il lui reste toujours ses deux yachts, le "Air " et le "Tatoosh". Le genre de choses que ne déteste pas McCain qui avait fêté ses 70 printemps en 2006 à bord du Celine Ashley appartenant à Raffaello Follieri homme d’affaires italien condamné en 2008 à 4 ans de prison pour fraude. L’homme d’affaires coureur d’actrices s’était fait passer pour un représentant du Vatican pour obtenir des marchés immobiliers !
On le voit, les intérêts américains sur le Caucase en général sont exactement les mêmes que ceux sur l’Irak ; encore une fois, ça se résume à une histoire de pétrole, tout simplement. Un pétrole qui doit couler vers les USA via ses alliés et non vers ceux de la Russie. L’enjeu qui suit étant les zones de passage des pipelines dans la région. Qui les contrôle contrôle les approvisionnements. Comme l’avait rappelé finement ici Philou17 dans son analyse des combats d’août dernier. Tout provenait de l’inversion qui s’était faite historiquement chez Chevardnadzé, au début se rapprochant des USA, puis choisissant à nouveau l’ex-empire soviétique.... "Quand Edouard Chevardnadzé, un proche de Gorbatchev, ancien dignitaire de l’URSS, accède à la présidence de la Géorgie devenue indépendante, les États-Unis de Bill Clinton le voient plutôt d’un bon œil. Ils accordent une aide massive à la Géorgie pour développer leur projet de construction d’un oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), qui doit relier l’Azerbaïdjan à la Turquie. Cet État devient alors le second bénéficiaire de l’aide américaine après Israël. L’intérêt principal du BTC est d’éviter soigneusement la Russie en passant par la Tchétchénie et de contourner l’Iran et l’Arménie." Jusque là tout allait bien... mais tout va se dégrader : "Il envisage de signer un accord sur des approvisionnements de gaz. Steven Mann, l’envoyé spécial américain pour les affaires de la Caspienne, s’envole pour Tbilissi et avertit Chevardnadzé de ne pas aller plus avant (le même Mann sera présent à l’inauguration du BTC en 2005). Le gouvernement américain est furieux. L’ambassadeur américain, Richard Miles, un drôle de bonhomme, se plaint que "Washington doit être informé de tels accords à l’avance". "Ancien chouchou de l’administration américaine, y compris sous Bush, Chevardnadzé est lâché. Fortement contesté par des manifestations qui expriment la lassitude de la population notamment envers la corruption endémique, Chevardnadzé démissionne en novembre 2003." Le début des problèmes de Chevardnadzé est celui de l’avénement de son inverse Saakachvili. Finalement, la guerre froide existe toujours.
Pour parachever le tout, voire accélérer les choses, Saakachvili a décidé le 7 mai dernier de couper définitivement le dernier cordon qui le retenait aux anciens satellites russes en déclarant se retirer définitivement de la Communauté des États Indépendants (CEI), l’héritage de Boris Eltsine. Bien entendu, c’est pour mieux encore tendre les bras à l’Europe : “Après que la Géorgie s’est réellement retirée de la CEI, et définitivement, j’en suis sûr, nous ne pouvons pas rester dans le vide. Notre partenaire naturel c’est l’Union Européenne” affirme aussitôt le président georgien, très sûr de lui. Pour tenter de convaincre encore davantage de son désir de plaire, Saakachvili, décidément incorrigible, en refait déjà trop, en déclarant que les nouvelles routes y mènent déjà, aux autres pays de l’Europe : “Nous construisons déjà des routes et mettons en oeuvre d’autres projets grâce au financement de l’UE et des États-Unis qui nous ont versé plusieurs milliards de dollars”, a déclaré le président géorgien. Bruxelles accorderait déjà de l’argent à un pays qui ne fait pas partie de ses membres ? En aucun cas ce n’était le but de l’aide de 3,4 milliards d’euros accordés à la reconstruction après le conflit, et non pas à de nouveaux projets !
La thèse qui a circulé un temps sur Internet durant la campagne électorale mérite donc qu’on s’y arrête : selon cette thèse, McCain, appuyé par un quarteron de neo-cons, aurait demandé au dirigeant fantasque de la Georgie de provoquer davantage encore la tension avec la Russie afin de justifier auprès de l’opinion américaine d’un danger potentiel de type guerre froide, et ce faisant de présenter le seul candidat capable d’y répondre. Obama étant alors raillé en lecteur de Peter Pan face au méchant Capitaine Crochet post-soviéique. Un républicain de type post-reaganien, s’entend. Sans aller jusque-là, nous dirons qu’un certain laisser faire, laisser aller accordé à Saakachvili par l’administration américaine n’a pas dû être anodine. La présence dans le staff sakaachvilien de conseillers datant des plus belles heures de l’ère reaganienne, ainsi que l’héritage de l’ère pétrolière clintonienne, pourrait prouver que cette thèse présente une part de crédibilité. Ce qui n’a pas fonctionné, en revanche, c’est la décision d’attaquer prise par Saakachvili, qui visiblement a pris de court les américains eux-mêmes, et qui lui a fait perdre tout crédit. On veut bien pousser des dominos, mais de là à enclencher le feu nucléaire, il y a un pas que pas une des deux nations majeures ne veut lancer. Saakachvili est définitivement jugé irresponsable aux USA. Et l’homme ayant bien trop fricoté avec les sbires de McCain a fort peu de chances d’être pris en intérêt par son adversaire. Barack Obama en ce sens, ne penchera que mollement vers l’individu, dont il souhaite le remplacement. On imagine mal en effet, un jour prochain, Obama faire du jet-ski en compagnie de Saakachvili...
Pour accréditer la thèse de la connaissance ou non que pouvaient avoir à l’avance les USA de l’attaque, il faut noter le très important voyage effectué par Condoleeza Rice à Tbilissi les 8 et 9 juillet 2008, où elle aurait pu prendre connaissance de l’attaque prévue du 8 août car ce jour là elle avait aussi rencontré Dimitri Sanakojew, chef du "gouvernement ossète en exil" la marionnette adoubée par Saakachvili, qui aurait dû logiquement prendre la direction de l’Ossétie du Sud. Rien en effet ne l’obligeait ce jour-là à rencontrer Sanaojew. C’est assez sinistre comme procédé, mais de la part des lobbies de l’armement et du pétrole, je ne serais pas surpris qu’il y ait une part de vrai dans tout cela. La veille encore, rappelons-le, le 7 Août, avaient eu lieu des manœuvres militaires communes USA- Georgie, à Vaziani, sur l’ancienne base russe, auxquelles avaient participé des soldats de la base US de Vicenza en Italie et de la base de Kaiserslauten (RFA des troupes du 3° bataillon du 25° régiment de Marines de l’Ohio et du 1° bataillon du 121° régiment d’infanterie de la Garde Nationale de l’Etat US de ... Géorgie (aux USA !). Mais là l’argument tient beaucoup plus difficilement : les USA auraient-ils pris le risque de faire prisonniers certains de leur 170 conseillers militaires sur place, ou leurs Humvees avec leur nouvel équipement radio, dont on vous rappelé les péripéties ? Je ne le pense pas : c’est plutôt la preuve que la décision du président georgien a bien été faite sur un coup de tête. L’exalté du Caucase aurait mieux fait de se retenir.
Mais notre homme s’obstine et s’accroche, encore aujoud’hui, alors que l’Ouest n’en a plus vraiment nécessité, comme s’obstinent ces supporters, dont nous étudierons demain la facette française, si vous le voulez bien.
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Dîtes moi Morice, avez-vous des nouvelles de notre ami BHL ? Ce grand ami de Saakachvili qui l’érigeait en haute figure de la démocratie caucasienne il y a encore un peu moins d’un an ? Non je vous le demande très sincèrement car ce dernier se fait particulièrement discret alors que la répression des forces de l’opposition bat son plein en Géorgie, sans omettre les révocations d’officiers peu enclins à soutenir les hautes vues stratégiques de l’ami Misha qui a déjà montré tout son talent dans ce domaine. N’hésitez pas à nous donner de ses nouvelles Morice, je m’inquiète tant pour lui
Dîtes moi Morice, avez-vous des nouvelles de notre ami BHL ?
Ne vous inquiétez donc pas !!! je m’en charge dès demain, logiquement. Lui, et ses grands amis.... dont le fils d’un grand philosophe récemment adoubé par notre président...
Comme ça en passant , j’aimerais bien savoir en en sont les accords entre la Georgie et l’Azerbaijdan en matère d’autorisation de survol
attendez, ça vient, on ne peut pas tout faire... ni tout traiter... les autorisations de survol sont TRES importantes en effet, et vous avez raison de vous y intéresser : en Israël, on y songe beaucoup figurez-vous... et Obama a du mal à contenir « Mussolini »....
détail pittoresque survenu APRES la rédaction de ce texte... va falloir qu’on demande aux spécialistes de foot ici.... si le gagnant de la coupe d’europe de l’UEFA est un club mafieux ou non...
Vous êtes gonflants, à la longue, les accros à la critique de Morice. Si seulement vous aviez des arguments, mais on cherche. Alors, pondez des articles et arrêtez votre cinéma !
GOP IT guru’s sisters question events surrounding his death BY STEPHEN C. WEBSTER Published : April 30, 2009 Updated 3 hours ago
The sisters of Michael Connell, a GOP IT consultant and former associate of Karl Rove who died in a plane crash last December, are now questioning the circumstances surrounding his death.
“Shannon Connell of Madison says her brother Michael rarely talked about work,” a local Wisconsin paper reported Thursday. “She knew he ran an Ohio company called New Media Communications that set up websites for Republicans including former President George H.W. Bush and Florida Gov. Jeb Bush. But it wasn’t until after he died last December, when the small plane he was piloting crashed, that she learned via the Internet of his tie to a voter fraud case and to allegations that presidential adviser Karl Rove had made threats against him.
“‘At first, it was really hard for me to believe Mike was dead because somebody wanted him dead,” the paper quoted Shannon as saying. “But as time goes on, it’s hard for me not to believe there was something deliberate about".
je ne vous le traduit pas en flamand, veuillez m’en excuser..
C’est votre mépris qui vous rend chaque jour plus grotesque, TALL. Il ne s’agît pas de la femme du défunt, qui a déjà déclaré que pour elle il n’y avait rien à dire ... mais ces deux SOEURS. Apprenez-donc à lire, avant de déverser votre fiel habituel : vous n’avez aucun argument, TALL. Aucun. Alors vous condescendez et vous méprisez. Surveillez plutôt votre serveur d’images, il est nordiste et donne plein d’infos sur vous.
Bonjour, Merci pour ces articles. Concernant « Randy » son nom revient egalement avec le site : « Larussophobe ». Il est possible qu’il soit derriere ce think tank.
Au sujet de la couverture de ce conflit par les medias francais, les correspondants en poste a Moscou sont tous partis sur Tbilissi des les premiers jours. Quels sont les journaux qui ont publies les reportages de journalistes russes qui eux etaient a Tskhinvali ?
She speaks Russian and has lived in Russia ; her analysis is based on personal experience at ground zero, she does not claim academic or professional credentials as an « expert. » Indeed, she believes that for too many years excessive reliance on such « experts » has led American policy far astray where Russia is concerned, much to the detriment of the Russian people as well. The « experts » didn’t correctly predict the fall of the USSR or the rise of Vladimir Putin’s neo-Soviet state.
la raison de sa russophobie : un pro-américanisme évident, masqué par ses origines :
LR and Robert : Wow, you people have trouble reading or I don’t know what your problem is… If I state that someone is Jewish (which LR is in fact), does that automatically mean it’s bad or what ? Did I say that ?? NO, I didn’t. All I said is that Kim Zigfeld (sorry, don’t know how to spell correctly), i.e. La Russophobe, is a Jewish lady (which she is and she’s not denying it), and she’s spreading anti-Russian propaganda across the internet, which is also true. That’s all I said. Seems to me (and Jews somehow prove it themselves) that if you call someone a Jew - it’s like insulting a person in the most terrible way. Either you guys have a self-esteem problem or you think you’re so untouchable that noone should dare to call you “Jewish”.
En France, elle ferait partie du Meilleur des Mondes avec BHL ou Glucskman, quoi, tout simplement. En résumé, ce qui prime chez elle c’est israel, la Georgie de Saakatchvili et ses liens avec l’armement israelien, rien d’autre. Propagandiste américaine classique, plus la touche juive en plus. BHL, quoi. Seulement, dès qu’on lui fait remarquer, elle s’écrie « antisémistime » et hop là c’est reparti... position idéale, non ?
2 - http://www.russiablog.org/2008/08/too_many_arguments_not_enough.php For the record, this troll “La Russophobe” has never provided the slightest evidence that they have travelled to Russia or speak Russian. By all evidence, this person or group of persons cannot look up the names of Russian institutions on yandex.ru or other websites, since he/she/they typically derides anyone not having a page on Wikipedia or getting any ENGLISH-language Google hits as « losers ». ... La Russophobe’s pattern, like that of any troll, is to always put the burden of proof on real people using their real names and always ask “have you stopped beating your wife lately” type questions.
3 - http://www.exile.ru/articles/detail.php?ARTICLE_ID=8450&IBLOCK_ID=35Which brings us to a blogger named « La Russophobe. » It’s exactly what the title says-an English-language blog by someone or someones who truly hates Russia. This isn’t the semi-ironic Russophobia stance taken by our own Aspi Pahars. Rather, « La Russophobe » is a compulsively unironic, humorless hate blog, with said hatred directed at All Things Russian. Sort of like one of those psychos who writes obsessive letters to their local newspaper complaining about « big government. »
Now here’s the interesting part. « La Russophobe » claims very conspicuously and revealingly to be « non-profit. » It also claims to be written by someone named « Kim Zigfield. » However, a local American journalist told us that there is strong evidence that this same « Kim Zigfield » used to write crazed letters to Johnson’s Russia List and elsewhere under the name « Oliver Bronsen, » obsessively attacking tennis-babe Maria Sharapova. This got our curiosity up, so with a little roving-reporting, we also learned that « Kim Zigfield » has used other fictitious names in bizarre email exchanges with other foreigners in the Russia-watching community.
To recap : The site « La Russophobe » purports to be run by an American woman named Kim Zigfield. Problem is, the idiot gave herself away as using a pseudonym by publishing various letters to the Moscow Times as Kim Zigfield using different spellings and different cities of residence. She also has been caught red-handed emailing her rants to various Russia hands using different pseudonyms and email addresses, male and female.
After we ran our « Who Is La Russophobe ? » article, the blogger panicked. First, she foolishly admitted, in her trademark mix of middlebrow thickness and moral righteousness, that yes, Kim Zigfield is a pseudonym, but after all, « Did ’Huckelberry Finn’ lack credibility because the author used a pen name ? » You read that, and you start to feel so bad you think maybe you should just leave her alone. ---------------------------- Pour revenir sur la Georgie et le « travail » des journalistes, voici un article de Mark Hames : http://exiledonline.com/how-to-screw-up-a-war-story-the-new-york-times-at-work/ What has this world come to when the Kremlin has a better grasp of the truth than the free Western media ?
excellentes recherches !!! la propagande n’a jamais aussi bien marché depuis Internet !!!! sur la >Georgie ça a été un sommet, avec le relais du tambour creux BHL !
Pour rester dans le commerce lorsque debut mars le Centre Commercial Metropolis de 200 000m2 ouvre pres du centre de Moscou, pas un article et encore moins de photos...
Fabrice Node Langlois 20/02 a écrit : PRECISION. Dans mon article publié dans Le Figaro, une phrase a été modifiée à mon insu, sans doute pour raccourcir un peu l’article et le faire entrer dans la maquette comme cela se produit tous les jours. Du coup, on y lit que « Vladimir Poutineavait qualifié ce crime d’insignifiant ». Ce n’est pas le meurtre que Poutine avait qualifié d’insignifiant mais le « rôle » d’Anna Politkovskaïa. Cela n’enlève pas le caractère choquant de sa déclaration, prononcée trois jours après le meurtre, mais le sens n’est pas le même. Au contraire, le président russe estimait que l’assassinat lui causait plus de tort que les écrits de la journaliste de son vivant, qui avaient un écho limité en Russie.
Fabrice Node Langlois 20/02 a écrit : Mon article a été légèrement remanié parce que quelqu’un à Paris a jugé utile d’y ajouter la réaction du quai d’Orsay. Pour la faire tenir dans l’espace réservé à l’article, il fallait couper un peu...
1- Conflit aout 2008 - JDD/RIA Novosti JDD : Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, assistera le 19 mai à la réunion ministérielle du forum Otan-Russie, malgré la polémique sur les manoeuvres programmées par l’Alliance en Géorgie. Les cadres militaires boycotteront en revanche la réunion prévue le 7 mai avec leurs homologues de l’Otan, pour protester contre ces actes militaires en Géorgie, théâtre en août d’une offensive de l’armée russe.
RIA Novosti : Contrainte à l’intervention militaire par l’attaque lancée par Tbilissi le 8 août dernier contre l’Ossétie du Sud, Moscou a lancé une riposte de grande envergure
2- La crise en Russie - Medias russes/Medias francais
Selon certains journalistes les medias russes ne parlent pas de la crise en Russie, allant meme jusqu’a nous « informer » que le mot crise est censure... Sur le site de l’agence d’information RIA Novosti en utilisant la fonction recherche avec les mots : russie+crise+economique sur les 60 derniers jours il y a 92 articles.
Avec les mots : russie+crise+financiere sur 60 jours : 285 articles. 285+92=377, enlevons quelques doubles et arrondissons a 300 cela fait 5 articles par jour sur RIA Novosti (en francais, car si vous faites la meme recherche en russe les articles sont 10 fois plus nombreux...)
In the past three months, « financial crisis » has become a ubiquitous phrase for Russians : it glosses newspaper headlines daily and is more and more frequently appearing on billboard, print, TV and radio advertisements for banks and other private companies.
We live in this world and talk about what affects us. Everyone knows about the crisis. It’s like a cold sore. We can talk about cold sores, why not about the crisis ?« he said. Jokes on the crisis are among the most popular on web site Anekdoty.ru, said its founder, Dmitry Verner. Some people have sent political jokes about the crisis, and they have gone online. »We don’t have any censorship on the site and publish whatever we are sent," Verner said in answer to e-mailed questions.
Malgres le discours de Medvedev ou il prononce 12 fois le mot crise, malgres les articles du Moscow Times, sur le site de TF1 le 3 avril 2009, vous pouvez lire ceci :
Mais de la crise, ici, personne n’en parle. L’Etat contrôle la télévision, les radios, la presse écrite. La consigne, pour tous, est la même : « Ne pas parler de la déroute financière »
« La couverture des manifestations se limite pour l’essentiel à internet et à quelques stations de radio. Les chaînes de télévision nationales n’en ont pas fait mention. »
Voila que France24 se joint a la liste des menteurs... Il suffit pourtant de regarder un peu la television pour voir des reportages sur ce mouvement de manifestation qui a debute des l’annonce de l’augmentation des taxes. Le 20/12 il y avait un reportage sur la 1ere chaine et le 21/12 sur Russia Today (anglais) : http://www.russiatoday.com/features/news/35066
Pour rappel la Premiere et Vesti sont des chaines nationales tres largement diffusees sur tout le territoire... Il suffit de faire des recherches sur Yandex ou Rambler pour rechercher d’autres videos en particuliers dans les « decrochages » regionnaux pour trouver d’autres reportages sur ces manifestations. Une fois de plus les medias francais mentent...
Mais c’est sur un symbole apparemment anodin que se cristallise la méfiance de l’Union européenne et surtout de ses media, vis-à-vis de la Russie. Aussi rididcule que celà puisse paraître, de nombreux journalistes ont interprêté le choix de la ville de Khabarovksk, à 9000 km de Bruxelles et plus de 7000 Km de Moscou comme un signe que la Russie s’éloignait de l’Europe et qu’elle pouvait si ses relations avec le vieux continent la décevaient se tourner vers d’autres partenaires comme la Chine, dont la frontière se trouve effectivement à quelques dizaines de kilomètres au sud de la ville qui a accueilli ce nouveau sommet. Mais la tradition veut que ces sommets aient lieu alternativement dans le pays qui détient la présidence tournante de l’Europe, puis dans une ville russe. Ainsi, les précédents sommets russes ont-ils eu lieu à Khantii Mansiïsk, dans les régions polaires riches en gaz naturel (symbole du chantage russe au gaz contre l’Europe ?), à Rostov-sur-le Don (symbole de la présence russe sur la porte de la Ciscaucasie ?) et à Saint-Pétersbourg (menaçante fenêtre maritime sur les Pays baltes ?).
La réalité est simplement que la Russie dispose d’un vaste territoire d’environ 17 millions de kilomètre carrés, (le plus vaste Etat du monde) qu’elle est bien en peine de développer seule avec sa population déclinante de 140 millions d’habitants. Elle cherche donc d’une part à profiter des nombreuses métropoles qu’abrite la Russie et aussi à faire découvrir cet immense pays dont les ressources naturelles sont loin d’être toutes mises en valeur.
Mais si l’Europe était capable de calmer ses appréhensions et de voir en la Russie un véritable partenaire économique et même géopolitique, plutôt qu’une menace fantasmée, elle réaliserait que Moscou peut lui permettre de réactualiser la célèbre phrase du général De Gaule en proclamant aujourd’hui « L’Europe de l’Atlantique au Pacifique ».
QUESTION : A summit between Russia and the EU will be held in our city. Why was our city the one selected ? Was it in order to show the Europeans how expansive our nation is, so that they would fly here ?
PRESIDENT OF RUSSIA DMITRY MEDVEDEV : You have just perfectly summarised the reasons I had in mind when I suggested the city of Khabarovsk to our EU partners. Last time, we met in Khanty-Mansiisk ; we were sitting at dinner, talking, and they said, « Wow, that was a long flight, five hours. » I said, « Yes, but keep in mind that in line with the concept of a united, so-called Greater Europe, which includes all of Russia, then this Europe stretches from the Atlantic Ocean all the way to the Far East, which means that we are still far from its eastern limits. Would you be interested in flying to a different place ? » They thought about it, and said, « All right. » But they didn’t fully realize what that meant. I will be meeting with them tonight. I believe it is a 10-hour flight from Brussels, with a 9-hour time difference, so they will really get a sense of how big Russia is. You were right on point, this is exactly why Khabarovsk was chosen.
But at the same time, if we are to talk seriously, this choice is very important, because we really are developing a partnership with the European Union. It is essential for us to have a feel for one another’s specifics. They must understand how Russia works, how big it is, what problems it faces, but also, what advantages it has to offer, what its climatic peculiarities are, and which areas may be most favourable for some particular businesses. All this is significant because our relations have a strong economic basis. The European Union is essentially our key economic partner. We have other large partners as well, such as the People’s Republic of China, but the EU is still greater in terms of total turnover and the total volume of trade transactions per year. Because of this, Europeans should be aware of how things work here.
Qui est « responsable » de ces mensonges et omissions le journaliste ou sa redaction ? 1- les déclarations de Patrick Bourrat représentant de TF1 à Moscou en 1993 :
...- Tu sais, à Paris, j’ai un rédacteur en chef. Il a en tête une certaine image de la Russie avec des pointillés. Si mes reportages remplissent ces pointillés, ils passent à l’antenne. S’ils ne les remplissent pas, ils ne passent pas. Et si mes reportages ne passent pas à l’antenne, mon prochain poste sera au Botswana ou au Zimbabwe...
2- Les propos de l’ambassadeur de Russie en France (2006) : http://www.senat.fr/international/collorussie2006/collorussie20062.htmlCôté français, nous assistons à la même déformation de la réalité concernant la Russie. A en croire les médias français, la Russie se réduirait ainsi à un État totalitaire, violant allégrement les droits de l’homme et menant une guerre illicite en Tchétchénie ; notre pays n’aurait qui plus est pas opté pour la voie démocratique et la société civile ne s’y développerait pas suffisamment.
Ceci pour vous montrer que les journalistes contribuent incontestablement à créer des visions stéréotypées des pays qu’ils couvrent, ce qui peut se révéler dommageable, sur le long terme. Et si, au-delà de cette vision déformée de certains événements récents, les journalistes russes promeuvent généralement une image positive de la France, qu’ils voient comme un pays ami, ce n’est malheureusement pas le cas de la plupart des journalistes français, qui persistent et signent dans cette vision négative qu’ils développent de la Russie.
3- plus récemment celles d’un journaliste français vivant sur Moscou :
Dernier exemple pris au hasard et parmi un véritable océan : un article du Figaro publié aujourd’hui sur la crise du gaz entre la Russie et l’Ukraine. Bien que l’article soit équilibré, il est annoncé par ce qu’on appelle dans le jargon un chapo disant : « l’Union européenne va envoyer des observateurs en Ukraine pour forcer la Russie a reprendre ses livraisons. »
En réalité, ce que l’article ne dissimule pas d’ailleurs, c’est la Russie qui a réclamé ces observateurs pour donner du poids à ses affirmations sur le siphonnage par l’Ukraine des livraisons de gaz à l’Europe. Bien sûr, ce chapo est vraissemblablement du, non à l’auteur de l’article, correspondant en Russie, mais à un secrétaire de rédaction à Paris, voire un confrère de service étranger.
Mais si cela dédouane le correspondant, c’est aussi révélateur d’une position typique de la presse française qui conçoit que, dans le doute et sans info précise, on aura toujours raison en mettant les torts sur le dos de la Russie.b - http://aprespoutine.livejournal.com/2984.htmlEn France la presse autorisée continue d’affirmer bêtement (libération, le Monde, le Figaro) que la Russie est plus ou moins responsable de cette crise…
En réalité, il est facile à des journalistes mus par des a priori et peu soucieux de vraisemblance d’oublier…
Surtout, les chroniqueurs aux ordres essayent de vendre aux masses européennes frigorifiées l’idée qu’il faut choisir son camp.
4- le décalage entre les articles de votre confrère d’un autre journal et le ton de son livre sorti il y a une petite année ?
Commentaires de lecteurs sur un forum : http://voyageenrussie.xooit.com/t103-Lorraine-Millot-La-Russie-nouvelle.htmParaît-il que la journaliste est moins critique dans le livre que dans ses articles de Libération. Etrange, non ? L’employeur commande les articles et il faut toujours torpiller la Russie ! Mais dans les livres, peut-être que les journalistes se livrent un peu plus, enfin j’espère...
Oui tu as tout a fait raison ..., ses papiers dans Libération sont beaucoup plus critiques que son bouquin, et en effet dans Libé on ressent vraiment un parti pris, chose que je n’ai pas ressenti dans son livre. c’est pour cela que personnellement je vous conseille plus son bouquin que ses articles
The real problem was this : the editors at their desks in the home countries weren’t interested in Ossetian suffering ; they wanted to exaggerate the Georgian suffering and vilify the Russians.
En ce qui concerne les apprentis qui utilisent de vieilles photos, il arrive parfois qu’ils le fassent à dessein et que les experts ne lisent pas les commentaires liés à l’article.
Desinformation a « dessein » ? 1- Vous utilisez une photo sans mettre l’auteur et la date. Quand au copyright... 2- La personne qui au centre de cette photo est l’activiste anglais Peter Tatchell lors de la GayPride 2007. 3- Sur cette photo l’on peut voir un coccard sous l’oeil droit, quel est l’auteur de cette violence ? Les OMONS (policiers anti-emeutes) ? 4- La reponse en image : http://www.guardian.co.uk/world/2007/may/28/russia.gayrights C’est un anti-manisfestation qui a porte le coup pas les policiers... 5- Est ce que ces informations sont dans vos commentaires ? non....
1-Pas d’informations sur l’absence de gaz pour remplir Nabucco…
2-Pas d’informations sur la conférence a Prague avec l’UE et le refus de trois pays de signer la déclaration commune : le Turkménistan, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. http://www.fr.rian.ru/analysis/20090513/121577655.html
4-Pas d’informations pour signaler l’existence de BlueStream entre la Russie et la Turquie. (L’experience acquise lors de la construction de BlueStream est tres utile pour SouthStream). Sans compter la station de compression existente de Djubga. http://www.gazprom.ru/eng/articles/article8898.shtml
Non ,Gül, c’est fini ça : la preuve en est : Robert Gates, appellé Bill dans le dernier discours d’Obama, capable aussi de gaffes. Gates bloque la construction des F-22, engin dépassé, trop coûteux et inadapté au détriment des drones, ce n’est donc pas pour prévoir un affrontement avec la Russie. L’historique de l’arrêt des programmes d’aviation donne une meilleure analyse des conflits futurs. La Russie l’a aussi compris : elle vend des avions de 30 tonnes à l’étranger, qui consomment trop car ça rapporte, mais sait qu’elle a pris un retard immense en matière de de drones :elle vient de se rapprocher des maîtres en la matière : les israëliens. Et ça, c’est une première, même si tous les vieux Migs type Mig 21 ont été rétrofités dans les pays de l’ex-urss par ces mêmes israeliens ou parfois par Sextant Avionics (firme française). Il ne peut y avoir de conflit Russie-USA, il ne peut y avoir que la théorie des dominos qui se perpétue : relisez Kissinger, ça me paraît plus approprié à la situation actuellle.