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Accueil du site > Tribune Libre > Sarko-civilisation : épisode VI, le dernier... Et si l’on passait à (...)

Sarko-civilisation : épisode VI, le dernier... Et si l’on passait à autre chose

Ce dernier article sur la sarko-civilisation fut long à venir. Aujourd’hui alors que la presse l’assassine après l’avoir encensé, que les électeurs trompés ont enfin ouvert les yeux, je suis encore plus inquiet.
Exit Matignon, tout se passe à l’exécutif, à l’Élysée. Mais je ne suis pas du genre à hurler avec la meute, alors soldons ce compte donc ! Finissons-en !
De la sarko-civilisation passons à la vie façon Terpacific. Après tout si la critique a son utilité, encore faut-il pouvoir avancer des idées.

Ce dernier article sur la sarko-civilisation fut long à venir. Il faut dire que lorsque j’ai commencé cette série, et même bien avant l’élection de Nicolas Sarkozy, a contrario de la pensée générale, j’étais avec quelques autres, parmi ceux que le caractère de cet homme inquiétait. Soucieux surtout du devenir notre République sous sa présidence. J’aurais préféré me tromper.
Aujourd’hui alors que la presse l’assassine après l’avoir encensé, que les électeurs trompés ont enfin ouvert les yeux, je suis encore plus inquiet. Son orgueil démesuré blessé pourrait l’amener, et nous avec, dans des décisions antidémocratiques, qu’il ne s’est pas privé de prendre au plus haut dans les sondages.
Aujourd’hui, exit Matignon, tout se passe à l’exécutif, à l’Élysée. Enfermé dans sa tour d’ivoire, drapé de l’entêtement de celui qui croit avoir raison envers et contre tous, la tentation est grande de priver plus encore le peuple et ses représentants (si peu d’ailleurs) du débat politique.

Bref, comme je ne suis pas du genre à hurler avec la meute, surtout quand celle-ci n’a pas voulu entendre la voix de la raison quand il en était encore temps, je préfère avancer et la laisser à sa misérable gueule de bois migraineuse.
Soldons ce compte donc ! Finissons-en ! Si lui-même d’ailleurs pouvait en faire autant en provoquant la dissolution de l’Assemblée par exemple ou en laissant vacant son poste pour prendre de longues vacances sur le bateau de son ami Bolloré, ça ferait du bien à tout le monde.

Et si de la sarko-civilisation nous passions à la vie façon Terpacific. Après tout, la critique a son utilité, mais encore faut-il pouvoir avancer des idées. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais, en France ou ailleurs dans le monde, aucun politicien, à de rares exceptions près, ne nous parlent de cette urgence planétaire qu’est le réchauffement climatique dont la majorité des scientifiques nous annoncent les conséquences dans des délais de plus en plus courts et des prévisions sans cesse revues à la hausse de leur baromètre du trouillomètre.

Pour faire court, les pôles fondent plus vite que prévu. De 0,5° de hausse des températures en 2050, on est passé à une prévision qui tourne plutôt autour de 2° et tout ça sur fond de crise alimentaire et énergétique. Aveuglés, menottés, englués par le système actuel on ne nous propose rien d’autre que l’exploitation de gisements d’énergies fossiles découverts au fur et à mesure que les glaces reculent. Après tout, un peu plus de CO2 dans l’atmosphère, ça ne changera pas grand-chose à l’affaire, mais ça fera du bien aux affaires de certains. Après Total en Birmanie voici Total fait du ski.
Bien, une fois le décor planté, reste à savoir comment nous pourrions, non pas éviter les changements, mais plutôt les accompagner. Organiser les flux migratoires découlant de la montée des mers et des océans, des famines et du manque d’eau potable. Faire face au manque de matières premières alimentaires et énergétiques. Et comme nous sommes encore dans une réalité entièrement régie par l’économie de marché, comment financer tout ça.
Dans l’idéal, il aurait fallu s’y mettre hier.

Le financement sera donc le premier point à développer. Sans être ni devin ni messie, ni plus con ou plus intelligent qu’un autre, il me suffit juste de jeter un œil autour de moi, de m’intéresser à l’actualité scientifique pour comprendre que ce n’est plus nous qui allons droit dans le mur, mais que c’est le mur qui nous arrive dessus à vitesse grand V. Donc partant de ce postulat, on peut sans guère se tromper annoncer que le capitalisme financier sauvage sans pitié sera mort et enterré au plus tard en 2050, pour les plus optimistes. Si vous en doutez encore je vous conseille la lecture du rapport Stern. Ce monsieur n’est précisément pas un activiste écologiste ou un crypto-communiste, mais bel et bien le vice-président senior de la banque mondiale. Ça donne à réfléchir.
Alors puisque d’ici une quarantaine d’années, il n’y aura plus personne à qui rembourser une dette qui de toute façon ne vaudra même plus la valeur du papier sur lequel elle aura été imprimée, je dis :
« — ENDETTONS-NOUS ! TOUT DE SUITE !!! »
Pas pour faire n’importe quoi bien sûr. Mais au vu de ce que nous fait subir le système financier, ce ne serait que justice de s’en servir pour changer de société et l’enterrer sans fleurs ni couronnes, mais en se prenant la biture du siècle pour fêter sa disparition.

S’endetter, oui mais de combien ? Réponse : de ce qu’il sera nécessaire pour mettre en place les points suivants :

1) dans l’immédiat :

A. — retrouver la paix sociale en augmentant fortement les minima sociaux. En exonérant les revenus de leurs charges salariales. En généralisant la CMU ;

B. — faire le point dans la transparence et débattre publiquement de ce qui nous attend de façon réaliste et de ce que nous pouvons mettre en place pour s’adapter ;

C. — mettre en place dans tout le pays des formations rémunérées dans les secteurs suivants :

— conception d’habitations à énergie positive et recyclage d’eau et d’air ;

— rénovation des habitations anciennes et actuelles en habitations à énergie positive et recyclage d’eau et d’air ;

— conception, fabrication et pose de systèmes de productions d’énergies non polluants (hors biocarburant qui au final sont très polluants) : panneaux solaires, éoliennes, géothermie, etc.

— formation agricole spécialisée dans le hors-sol et dans des bâtiments totalement autonomes recyclant ses déchets.

D. — modifier en profondeur notre façon de nous déplacer :

— favoriser les transports collectifs non polluants en assurant leurs gratuités d’accès ;

— interdire l’accès aux véhicules individuels dans les villes ;

— remplacement subventionné des véhicules individuels pour des véhicules moins ou non polluant ;

— taxer fortement le transit des poids-lourds par la France ;

— faire prendre en compte le coût de la pollution sur les transports aériens.

E. — consommation de produits d’importation :

— produits alimentaires :

-favoriser l’importation de produits équitables en investissant directement chez les producteurs ;

-taxer les productions industrielles à hauteur du coût engendré par la pollution induite par leur fabrication.

— produits manufacturés :

-taxer les productions à hauteur du coût engendré par la pollution et le coût de la non-protection sociale induite par les lieux de fabrication.

F. — production et consommation de produits alimentaires de base produits sur le territoire :

— subventionner lourdement la production bio ;

— aider les agriculteurs, producteurs de fruits et légumes et les éleveurs pour une transition de leur production aujourd’hui très polluante vers un système plus écologique ;

— favoriser partout où cela est possible l’accès au jardinage pour les productions locales et individuelles de légumes, de fruits, etc. ;

— aider les pêcheurs à faire la transition vers l’aquaculture. Aquaculture qui devra être faite dans le respect de son environnement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

G. — recherche, technologies :

— investir massivement dans tous les secteurs de recherche qui pourraient déboucher sur des énergies propres, des productions de produits de base alimentaire sans polluant, des matériaux de construction adaptés, des moyens de communication non nocifs à la santé, à la prévention médicale, etc.

2) à moyen terme :

A. — repenser, diffuser et préparer la société à un changement profond des valeurs :

— l’argent devra retrouver une place cohérente dans un ensemble d’échange non spéculatif ;

— le travail ne devra plus être seulement un outil de production de masse, mais partagé en termes de volume horaire entre les individus équitablement, mais aussi entre le contrat de travail à proprement parler dans le secteur privé et le devoir citoyen dans le secteur public ;

— la production devra être raisonnée et ne pas dépasser les besoins de la collectivité (collectivité s’entendant comme humanité). Les matières premières utilisées devront être le plus possible des matériaux issus du recyclage. Seront favorisé les productions à longue durée de vie et recyclables ;

— l’éducation et la formation à niveau égal pour tous, mais prenant en compte les capacités de chacun sera un droit incompressible qui pourra s’exercer tout au long de la vie.

B. — les contingences auxquelles nous devrons faire face du fait du réchauffement climatique :

— du fait de son histoire, la France est pour beaucoup encore dans le monde, même encore aujourd’hui, synonyme de droit de l’homme. Nous avons su assumer nos heures sombres et nous devons assumer le fait qu’en tant que société industrielle nous avons contribué et nous contribuons aujourd’hui au réchauffement climatique. Mais cela dit, il est temps aujourd’hui pour les héritiers de 1789 de sortir de l’ombre pour assumer ce qui est aussi notre gloire. Nous sommes aussi les enfants des lumières et notre devoir est d’aider au mieux les populations qui seront les plus touchées :

— par des transferts technologiques ;

— des transferts de savoir-faire agricole ;

— de l’aide humanitaire ;

— de l’accueil temporaire ou définitif des plus démunis ;

— dans la proposition de plans audacieux à la communauté internationale comme par exemple :

- organiser à grande échelle la désalinisation de l’eau de mer qui pourrait être transportée alors par aqueduc (on n’hésite pas à construire des milliers de kilomètres de gazoducs et oléoducs, alors pourquoi pas pour l’eau) jusque dans les zones les plus désertiques pour permettre à la fois le désenclavement de ces zones, l’accès à leur autonomie alimentaire, l’accueil de population déplacées pour cause de réchauffement climatique ;

- proposer un plan international pour exploiter l’hélium 3 présent en grande quantité sur la lune qui permettrait le développement de la fusion nucléaire.

3) à long terme :

bien sûr notre planète est un organisme vivant. Ça bouge, ça vibre, ça craque, c’est cruel, etc. et rien n’empêchera jamais les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les tornades, typhons, tempêtes, orages, etc. de faire de victimes. Mais rien ne nous empêche de développer une société où justice, respect, tolérance, liberté, égalité, fraternité, respect de l’environnement seraient les normes.

Les barrages aujourd’hui à cette vision sont malheureusement des faits de l’homme. La vanité, la soif de pouvoir personnel, l’enrichissement personnel, la spéculation, la crasse bêtise de ceux se sentant où se pensant supérieur, l’ignorance et le manque d’accès à l’éducation.

Et c’est malheureusement sur ces écueils que les hommes de bonne volonté depuis la nuit des temps et peut-être encore pour longtemps viennent s’échouer. Et c’est sur ces écueils qu’échouera l’humanité face à un événement comme le réchauffement climatique si elle ne décide pas qu’il est temps de passer à notre âge adulte.

J’aimerais tant voir la classe politique actuelle ici ou ailleurs prendre enfin la peine de s’investir dans un tel discours dans de telles actions. Peut-être à la lecture de tout ça vous penserez que je suis naïf, utopique, fou ou encore que je picole, me drogue, ait été bercé trop près du mur pendant ma petite enfance. Mais non rien de ça, juste un doux rêveur un peu cynique peut-être. Quoi qu’il en soit je reproche à cette classe politique de ne pas avoir de courage et de préférer s’investir dans une carrière, préférer s’accrocher à ses petits privilèges. Elle pense qu’un tel discours la rendrait impopulaire et que du fait elle perdrait les prochaines élections, ce qui apparemment lui paraît autrement important que la vie de ses descendants. C’est vraiment nous prendre, vous prendre pour des cons.

La politique n’est pas un métier, et celui qui pense le contraire ne voit dans son élection que les moyens de satisfaire des besoins qui n’ont pas grand rapport avec l’intérêt commun. Mais ce qu’il ne voit pas c’est que nous, nous sommes informés, nous sommes inquiets et à juste titre, pour nous-mêmes, nos enfants et nos descendants et nous sommes prêts à faire les changements nécessaires.

Si rien n’est fait aujourd’hui, demain nous en payerons le prix fort. Et pire encore pour ceux qui naissent à ce jour, et ceux qui naîtront demain. Ils risquent fort de connaître l’enfer sur la terre si nous ne tentons rien.

Alors : aux armes citoyens !!! Relevons nos manches et devenons enfin une société de justice sociale, une société en paix avec son environnement, une société en avant pour une nouvelle ère, pour un nouvel air.


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11 réactions à cet article    


  • sisyphe sisyphe 17 juin 2008 19:46

    Ambitieux et généreux programme.

    Ca peut sembler utopique, et pourtant, c’est, effectivement, à court, moyen et long terme, les seules solutions pour ne pas aller droit dans le mur. L’utopie est de croire qu’on peut continuer comme actuellement.

    De là à pouvoir enclencher le dynamisme qui permettra ces transformations et ces décisions, vu l’état actuel du fonctionnement du monde, entièrement sous la coupe des puissances financières et de la spéculation-reine, il y a toute la distance qui sépare la nécessaire prise de conscience de la majorité des citoyens du monde, et leur pouvoir d’action sur la sphère économique et politique.

    C’est pas gagné, mais merci de contribuer à la nécessaire mobilisation, par des propositions intelligentes et positives.


    • yannick yannick 18 juin 2008 08:36

      Merci pour votre article, les démarches constructives sont tellement rares de nos jours. Beaucoup passent un temps hallucinant à se plaindre :

      Si je peux me permettre de rajouter ma petite pierre à l’édifice :

      Nous allons tous mourir à un moment ou à un autre, vos parents, vos amis, vos enfants vont mourir, vous allez mourir, je vais mourir, c’est normal, c’est pas génial mais c’est comme ça alors merci d’arrêter de vous plaindre pour des conneries, la vie est trop courte.

      Afin de repartir sur de bonnes bases, je propose aux publicitaires, aux responsables relations publiques, aux géants du marketing, à tous ceux en quête de pouvoir et d’argent et à tous ceux qui bossent dans les banques privées ( traders, etc...) de changer de boulot ou de vous tirer une balle ( je dis tirer une balle mais sauter d’un pont ou sucer un pot d’échappement ferait également parfaitement l’affaire ).

      Dégagez maintenant, vous avez tout renversé, on va nettoyer et réparer tout ça


      • Francis, agnotologue JL 18 juin 2008 08:59

         

        Beau catalogue à la Prévert d’ukases de salut public. Et le premier : ""retrouver la paix sociale en augmentant fortement les minima sociaux. En exonérant les revenus de leurs charges salariales. En généralisant la CMU.""

        Mais qui va payer ? Vous dites : ""le capitalisme financier sauvage sans pitié sera mort et enterré au plus tard en 2050"". Croyez-vous que ce capitalisme dont la spécificité est de faire flèche de tout bois, va mordre la poussière simplement parce que nous nous serons endettés ? Le ciel peut bien nous tomber sur la tête ! Tant que l’argent aura de la valeur, le processus de la croissance inégalitaire se poursuivra.

        Permettez moi un image : plantez dans le sol deux piquet, un petit, "A" et un très, très grand, énorme, "B". Entre les deux tendez une corde et relevez là le long du grand piquet jusqu’à ce qu’aucun point de la corde ne soit en dessous du point "A". On constate que la tangente en "A" est horizontale. Imaginez que la courbe que vous voyez donne une assez bonne représentation de la répartition des richesses.

        Maintenant, en supposant qu’on allonge la corde autant que nécessaire pour préserver horizontale la tangente en "A", relevez la lentement, régulièrement le long du grand piquet : vous avez devant les yeux une illustration animée des effets de la croissance capitaliste sur la répartition des richesses.

        Et, au risque de me répéter, je vous rappelle que "des catastrophe c’est de la croissance aussi".


        • terpacific terpacific 18 juin 2008 13:10

          il me semble que vous n’avez pas bien saisi le fond de l’article. Quid du capitalisme quand plus personne ne pourra consommer (ce qui a déjà commencé) ? réponse rien. ce n’est pas le captilisme qui fait les hommes mais plutôt l’inverse. Votre démonstration du piquet peut effectivement fonctionné dans le sens que vous lui donner, mais elle peut aussi s’appliquer en sens s’inverse, voir pas du tout et pour le cas qui nous occupe il ne faut pas voir que le piquet mais bel et bien le fil qui relie les deux et celui-ci n’est pas extensible à l’infini, à moins que vous n’ayez connaissance du mouvement perpétuel et que vous ayez quelques planètes de rechange, et quand ce fil donc cassera ou que le plus petit des piquets sera arraché, ce qui est en bonne voie, le gros n’aura plus qu’à pourrir... Et comme le laisse penser votre dernière réflexion "des catastrophes sont aussi de la croissance" vous ne voulez ou pouvez pas voir la suite prévisible de cette fumeuse croissance... Après vous le déluge, quoi...


        • Francis, agnotologue JL 18 juin 2008 22:18

          Je crois que c’est vous qui n’avez pas saisi mon message. L’image que j’ai donnée est neutre. La surface de l’aire définie par le sol, les piquets et la corde augmente avec la croissance, mais ce qui la remplit est complêxe.

          C’est ce que j’ai voulu exprimer la croissance en définitive, ce n’est pas seulement des richesses, c’est aussi du pouvoir, et qui dit pouvoir dit asservissement. Les pauvres seront toujours pauvres, mais si les riches leur prennent leurs terres, avec leurs terres les pauvres perdront aussi leur liberté.

          Vous n’avez pas bien apprécié mon post et n’y avez vu qu’une apologie de la croissance, tout le contraire de mes valeurs. Je crois que vous n’avez pas aimé ma première question, à laquelle vous n’avez pas répondu : qui va payer ? Que le capitalisme s’écroule ou qu’il perdure, dans le premier cas il ne pourra pas payer, dans le second, il ne voudra pas.

          Michel Rocard espérait moraliser le capitalisme, vous, vous proposez de le dompter. Où est la différence entre ces deux propositions aussi vaines l’une que l’autre ?


        • terpacific terpacific 19 juin 2008 10:15

          bonjour,

          Si si je vous assure j’ai parfaitement compris votre commentaire et bien vu que vos valeurs n’étaient dans l’apologie de la croissance. Mais j’ai parfaitement saisi aussi le fait que vous ne pouvez pas dépassez l’horizon de "qui va payer"... Comme si cela était important alors que ça ne l’est pas, d’ailleurs dans le paragraphe "développement à moyen terme", la première des évolutions est tout a fait symbolique puisqu’il sagit de réduire le rôle de l’argent a ce qu’il n’aurait jamais cesser du être, un moyen d’échange non spéculatif.. Quand je développe mon article je commence effectivement par le financement, non pas parce que c’est obligatoire mais seulement parce que c’est le moyen de passer d’un système à un autre sans trop de casse... On peut faire autrement, plus violemment, mais seul une minorité est prête à cela, la grande majorité ne peut ou ne veut à ce jour dépasser la vision imposer par ce système de consommation à outrance, abandonner une partie de son confort, de ses privilèges, ce qui serait un coût bien bas à supporter en regard de ce que nous couteront les changements brutaux, qui ont déjà commencé, imposé par des ressources limités, les changements climatiques annoncés, face à un système qui se pense éternel et qui est devenu incontrôlable.

          Que le capitalisme veulent payer ou pas n’a aucune importance, un pays comme la france est suffisemment fort pour relever un tel défi dans la condition ou la ligne est exposé clairement et publiquement. De plus quel grande banque d’affaire refusera des prêts à un pays riche, même si celui-ci annonce clairement son intention de se servir de cette abondance pour contourner ce système et à terme le changer, voir le détruire. En vérité aucune car elle pensera tout bonnement que comme toujours elle récuperera à son profit ce mouvement... Comme cela s’est fait depuis des lustres pour toutes les révolutions ou évolutions. Aucune car elle aussi ne peuvent dépasser la vision de "qui va payer".


        • Francis, agnotologue JL 19 juin 2008 13:10

          terpacific, bonjour, j’aimerais être aussi optimiste que vous.

          Permettez que je copie-colle ici uncommentaire posté ailleurs : "Une révolution est impossible aujourd’hui pour la raison bien simple suivante : la mondialisation libérale a épousé la démocratie, et elle la baise tous les jours. Si un pays ne joue pas ce jeu hypocrite et s’il déplait au gendarme du monde, alors celui-ci intervient, au nom de la démocratie". En somme les nations faibles n’ont pas d’autre alternative : respecter la démocratie ou respecter le grand capital et ses institutions inféodées.

          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=40353#commentaire1745144 


        • herve33 18 juin 2008 12:58

          On aimerait vraiment avoir des dirigeants qui prennent les problèmes à bras de corps non pour satisfaire l’appétit des financiers et des lobbies de tous poils mais pour redonner un peu de justice sociale et de bon sens dans ce pays , mais aussi en Europe et dans le reste du monde .

          Combien de dizaine ou centaine milliards de dollars sont partis en fumée à cause de la crise financière actuelle et celle ci est bien loin d’etre terminée . Et Si cet argent avait été utilisé pour développer les énergies renouvelables , la faim dans le monde . Bref , on a l’argent pour renflouer les pertes des banquiers sans scrupules mais quand il s’agit de sauver la planète et surtout l’avenir de nos enfants et petit enfants , il n’y a plus personne .

          Les lobbies pétroliers et financiers sont entrain de détruire non seulement l’équilibre de la planète , mais tout ce qui a fait que notre civilisation soit plus ou moins solidaires et sociales .

          Il faudra malheureusement un sévère retour de baton pour les choses changent , et c’est évident que nous sommes à l’aube d’une révolution à moins d’une dictature mondiale . Disons le franchement le système capitaliste tel qu’il est actuellement est entrain de se saborder , mais il pourrait bien nous détruire dans sa chute .

           

           


          • callaghan 18 juin 2008 16:27

            Bonjour,

            Je suis entièrement d’accord avec vous Terpacific. Malheureusement, je pense qu’il est déjà trop tard. Les scientifiques avaient déjà donné l’alerte il y a 10 ans mais personne n’a réagit.

            Dans une société où seul l’argent donne le ton, je pense que rien ne changera réellement.

            Merci encore aux capitalistes et libéraux ....la Terre vous le rendra bien !

             


            • Aleth Aleth 18 juin 2008 20:17

              Une solution (?) inonder les rues de marches citoyennes pacifiques dans toutes les villes, durant des jours, avec des messages, des slogans clairs, pour enfin se rejoindre à la Capitale, un jour historique (mmmhhh le 14 Juillet ça approche ;) Dernièrement les Sud-Coréens ont manifesté très massivement (750 000 sur 30 millions d’habitants) pour dénoncer l’abus de pouvoir de leur nouveau président, lequel commence à faire ami-ami avec les Ricains. J’en connais un autre qui ne se gêne pas pour fraterniser avec des monstres sanguinaires comme Bu$h, malgré l’évidence de la falsification du Rapport de la Commission sur le 11/09/2001, malgré l’évidence des intérêts géo-stratégiques, politiques et économiques des Etats-Unis au Moyen Orient, en Europe de l’Est, en Afrique, en Amérique du Sud, etc (c’est une gangrène, mais le petit Nicolas veut à tout prix faire partie de la cour des grands). Une guerre préparée bien avant le 11/09/2001, créée de toutes pièces, maintenue, entretenue, atteignant l’éradication de plusieurs milliers de GI’s, de millions d’Irakiens, et un coût global (et ce n’est pas fini) équivalent au PIB de certains pays du Top20 parmi les plus riches. Et demain " Good mooorning Iran !!! ".

              Nous sommes gouvernés par des traîtres, une immense et puissante mafia qui ne dit pas son nom. Si le peuple ne montre pas véritablement ses désirs et de quoi il est capable RIEN NE CHANGERA. Ca fait des décennies que ça dure, ils se passent le relais, réunions du Groupe Bilderberg, gauche-droite même combat... et le pays s’endette d’une somme astronomique chaque seconde qui passe, et la vie continue... Personne ne tient rigueur de leurs échecs flagrants et voulus, de leur corruption, de leur collaboration, de leurs intérêts financiers, de leurs crimes... Ils sont IN-TOU-CHABLES, jamais punis. Car le Système les protège, et les médias (enfin les "patrons") sont de mèche. Certains vont finir leur carrière au Sénat, d’autres créent des organisations faussement altruistes, ou encore écrivent un pavé nauséabond et sournois que la plupart des citoyens ne veut pas... Comment un mec comme Pasqua - pour l’exemple - est-il toujours libre comme l’air aujourd’hui ? Question bête... Et on bannit, boycotte un humoriste à vie pour un sketch à la TV ?!

              Nous en avons ras le bol, nous ne cessons de le dire, de constater cette supercherie politico-financière, et cette calamité mondialiste, alors sortons-nous les doigts du c.. et allons jusqu’à l’Elysée afin d’exiger d’une seule voix le départ de l’usurpateur (et ses petits copains) qui siège sur le trône depuis la n ième arnaque démocratique qu’est la présidentielle française (entre autres). Il ne tient qu’à nous ; plus dure sera la chute... Et les Français ne sont pas les seuls à vouloir récupérer ce qu’on leur a volé : la démocratie. Un événement pareil les médias ne pourront pas l’occulter, il faudra en parler ! Nos armes se font de plus en plus rares et précieuses de nos jours. Que nous reste-t-il finalement ? Et qu’a-t-on à perdre ? Les politiques nous ont trahis depuis longtemps, les médias idem. Hormis le fait que l’on ait encore le droit d’écrire ce genre de messages librement sans voir débarquer chez soi des agents du pouvoir comme en Chine ou ailleurs ( Ah !? J’entends frapper à la porte... Ô.o ) il ne nous reste pas grand chose. Certes les conditions de vie en France sont préférables à bien d’autres pays, mais il y a tout de même trop de raisons pour ne pas se plaindre.

              Pourquoi insistent-ils tant pour ratifier ce p..... de Traité de Lisbonne ? On a dit NON une fois dans plusieurs pays de l’Union, tout-au-moins ceux qui ont eu le privilège de donner leur avis. Malgré plusieurs refus du peuple on nous raconte que l’Europe s’en trouve ainsi paralysée et qu’il faut coûte-que-coûte continuer le processus. "L’Irlande aussi a dit NON ?! Bah c’est pas grave on continue quand même...". Imaginez que sera devenu le pouvoir de décision des citoyens Européens après la ratification. Les élites veulent ce traité, ils l’auront... A moins que...

              PEACE


              • Francis, agnotologue JL 19 juin 2008 08:25

                Une révolution est impossible aujourd’hui pour la raison bien simple suivante : la mondialisation libérale a épousé la démocratie, et elle la baise tous les jours. Si un pays ne joue pas ce jeu hypocrite, alors le gendarme du monde intervient, au nom de la démocratie.

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