La guerre civile reste toujours un moment marqué au fer rouge de l’histoire – un tabou, un épisode honteux sans que parfois le citoyen, une fois les cendres éteintes, ne prenne vraiment parti.
Comme si cet affrontement ne ressortait toujours que du nationalisme dans ce qu’il contient de pire : une clôture. Se fermer non seulement au lointain mais aussi aux proches, pour ne pas dire à soi-même. Le barbelé comme symbole de la politique quand celle-ci aurait pu être ouverture à l’autre.
Cette guerre naît le plus souvent sur un terreau nationaliste par ce fantasme de l’identité, celle d’un peuple propriétaire de son sol, de son histoire, de son destin. Mais aussi dans une lutte contre lui-même, quand il ne sait plus qui il est, dans quelle figure il doit s’incarner. Propriétaire et étranger, exproprié et conquérant. Cette guerre ne dit pas son nom, elle ne se montre pas, elle reste invisible et, seules ses victimes la connaissent. Elle n’a rien de glorieux, elle est sans médaille. Elle est toujours perdue.
Ces nationalismes, ils s’activent désormais dans les régionalismes – catalans en Espagne ou « Ligue du Nord » en Italie. Ils ne fonctionnent que sur des prurits égoïstes qui, d’ailleurs, sont aux antipodes de la solidarité européenne. L’Europe, même si elle contestable dans son lobbying de grand marché et dans sa façon de mettre à plat les cultures et les peuples, demeure un vecteur de progrès pour les plus faibles, et, pour les plus riches, un rempart contre les dérives autoritaires de ceux qui rêvent de s’en prendre à toutes les libertés. On en vient à préférer cette bureaucratie froide et peu démocratique à un pouvoir mégalomane dont le seuil de dangerosité sera un jour franchi.
La guerre civile met en scène l’autre pour créer ce fantasme et s’en nourrit pour réguler des tensions internes. Mais cette guerre, comme la Commune, ou comme hier en Espagne, c’est aussi un peuple qui divorce avec l’histoire qu’on lui impose, un peuple brisé de l’intérieur. Ou une Histoire qui s’achève quand, au sein d’une même nation, deux forces sont irréconciliables : le temps des révolutions. Ou la violence d’un gang vis-à-vis du peuple.
Et si, dans notre histoire contemporaine, nous en étions arrivés à ce point où la droite soldait ses comptes, où le libéralisme ne se souciait plus même de l’idée de nation ni de celle de régionalisme ou de fédéralisme ? Mais que cette droite n’était plus que l’émanation d’un petit clan mafieux fantasmé par quelques électeurs abusés, fascinés, pipolisés, shootés à TF1 ?
En réalité, le libéralisme est trans politique aussi longtemps que le politique le sert, de même qu’il ignore les frontières géographiques quand celles-ci lui fournissent l’esclavage moderne qu’il convient néanmoins de gérer quantitativement.
Le libéralisme n’est ni une idéologie ni une doctrine. Il n’est qu’une pratique, amorale, qui n’ignore pas les différences mais, au contraire, s’en nourrit : le riche contre le pauvre, le fort contre le faible.
L’histoire bafouille et le libéralisme n’a rien de politique ; il méprise le citoyen pour ne connaître que celui qui gagne.
Peut-on alors parler d’humanisme, de progrès ? Le libéralisme ne sera jamais qu’un archaïsme, un échange tribal fondé sur la loi ancestrale du plus fort.
La guerre civile est ce point de confrontation entre deux camps qui auraient oublié qu’ils pouvaient coexister, débattre, combattre sans tomber dans la haine d’un affrontement où le vainqueur serait marqué du sceau du terrorisme d’état. Voire se fortifier dans l’affrontement et faire ainsi de la politique un modus vivendi. Or il est à craindre que la droite qui, en réalité, est en état de décomposition, n’active désormais cette vieille recette de la peur et de « l’ennemi intérieur » pour assoir une dictature mafieuse.
Nous y sommes presque : Aujourd’hui le pitbull de l’UMP, Lefebvre, à propos des votations pour La Poste, déclare : « Les témoignages arrivent chaque jour sur les conditions staliniennes du vote. »
Le même jour, un Sarkozy de plus en plus momifié dans son langage calcifié et son masque de tics, octroie 2 milliards d’euros aux petits patrons pour la plus grande joie du MEDEF. Ah, les assistés ! Qui sont-ils vraiment ? Les plus faibles ? Allons, allons, la farce continue.
Caisses vides, argent pour les banquiers, pour les patrons, le social en berne… Mais qu’importe : provoquons ! Provoquons !
Le même jour, nous apprenons que la réforme des lycées voulue par Darcos et mise aux oubliettes pour cause de risques de turbulences dangereuses dans la rue, est réactivée. Que cette réforme se conjuguera avec celle des retraites qui fédérera une autre population… Mettre le feu aux poudres ?
C’est en effet, peut-être, la stratégie de Sarkozy, celle de la tension et de la rue. Et d’une caricature de révolution à réprimer. Et qu’importe s’il ne pourra peut-être pas la maîtriser.
Le rêve d’une guerre pour dominer. Et s’il ne peut la faire, en réserve, ce fantasme de la guerre civile.
Commenter la politique revient inévitablement à figurer l’avenir de manière prédictive. Alors, le printemps sera-t-il chaud ? Oui, sans doute. Et même brûlant, parce que le Monarque saura en tirer les marrons du feu.
Sarkozy a tout intérêt à un printemps incandescent et à une terre brûlée de la politique où il règnerait en maître. Besancenot et Sarkozy ? Avec, au milieu, Cohn-Bendit pour la paix des braves ? Tout est possible, tout est achetable et, l’ennemi, pour son avantage, se taira d’être complice…
Il nous enferme dans un piège. Se battre ou ne pas se battre, il aura gagné.
Parce que le plan s’esquisse déjà : on le verra bientôt.
Les manifestations de lycéens et d’étudiants, les protestations syndicales et, comme par hasard, une réactivation violente des banlieues. Amalgame, état d’urgence, durcissement de la droite, provocations, réflexes de peur, pression sur les citoyens et les médias, dissidents forcément terroristes…
Je prends le pari.
On resservira encore le même plat dans les mêmes gamelles pour un peuple décervelé par TF1. Le désordre, les sauvages, les privilégiés, les fonctionnaires, les assistés d’un côté et de l’autre, les fragilisés, les artisans du marché noir, les restaurateurs de la mauvaise bouffe à TVA réduite, la vraie France, la France introuvable, nostalgique et pétainiste de Pernaut.
Les fantasmes l’emportent sur la réalité. Le réel n’est qu’une matière informe à laquelle seule la perception et, désormais, l’esprit démocratique, donne sens.
Une bonne guerre c’est un détournement : les poilus de 14-18 sont morts pour rien. Qui a le courage de le dire ? Une petite guerre pour Sarkozy, civile ou pas, et quelques sacrifiés à ses pieds, quel destin, n’est-ce pas ?
Qui fabriquera ce réel et l’image qui en résulteront ? Lui ou Nous ?
Le vieux mythe gaullien de la Résistance se retrouve face à face avec la France pétainiste. Les rats sont de sortie. Sarkozy n’en finit plus de ronger son frein. Disons aussi qu’il se ronge les ongles jusqu’au coude, et que pour se la jouer homme d’action, en bon rongeur, il grignotera ce qu’il pourra à l’ombre des projecteurs. Le pouvoir, l’argent. S’en est-il d’ailleurs jamais caché ?
La démocratie, le débat n ‘ont guère de place ici : guerre ou guerre civile ?
Il faut etre clair. Sarkozy n’a aucun interet a la guerre civile REELLE. Il l’a perdrait a coup sur. Par contre il peut avoir interet a l’evoquer, a transformer mediatiquement des emeutes urbaines en « grand danger pour la democratie » grace a ses copâins fabriqueur d’opinion publique (Bouyghes et toute la clique)
Comme les gauchistes, les liberaux sont incapables de tenir la rue. Les gauchistes, c’est pacre qu’ils n’ont pas genetiquement de competences organisationnellles et le sens de la discipline, indispensables pour passer du groupe armé à l’Armée tout court. Les liberaux, c’est parce que comme le petit Nicolas de Nagy Bosca, ils font tous des services militaires de pistonné voir pas de service du tout. Qui se battrait pour les privilèges des Rottschild, des Bollorés , des Lagardères et autres Arnault ?
Sarkozy ne dispose que d’un seul viviers de combattants pret a tout, le plus armé de tous depuis Joxe ; les milices de Defense Juive (at sa soeur jumelle le Betar). Plus de 10000 armes recensées dont le permis de detention evoque l’appartenance à une minorité menacée depuis cette epoque... Mais bon...c’est des combattants du moyen, orient, rien de plus.
Ils ne peuvent pas sortir de l’ombre sans provoquer plus de coalition contre eux qu’ils n’apporteraient d’effectif au debat armé.
Il reste les forces de l’Ordre. Disciplinés, pret a sacrifier leur vie poour leur pays, ils risquent de manquer de jugement en servant les interets des pays que defendent Sarkozy et qui ne sont malheureusement pas les notres. Mais faisons les comptes : 60 escadrons de gerndarme mobile + 30 CRS = 90 unités de paramilitaires. Il reste moins de 8 divisions actives dans lesquelles nous avons l’equivalent de 10 compagnies de combat effective chacune, en moyenne. Avec les para qui sont un peu plus densement constitués au niveau effectif de pietons , cela fait quoi ? 100 Cie de plus ? Je suis bon, je vous fait le total a 200.
Vous enlever les 45 j de congés et les jours feries des militaires, les 35 h de la flicaille et vous perdez deja un bon tiers des effectifs. Chaque unité doit laisser des effectifs dans ses casernements , pour garder les matériels lourds. La continuité de la manoeuvre impose un temps de presence maximum de 50% (il faut manger, il faut dormir.)
200 unités a 150 effectif max = 30000 ? Moins les abattements calculés reste 10 000 à 20000 h, à peine plus que le Betar et la LDJ réunis.... Et ça c’est si on suppose que les reguliers vont rester fidele au traitre. Le sort des suisses, aux tuileries, en 1789 est dans tous les esprits. Qui restera Fidèle au souverain austro-hongrois et au prince jean ? Plus qu’a Marie antoinette, sa compatriote ?
Bien sur on peut rajouter les effectifs des chars mais en combat urbain, c’est pas vraiment ça qui fait la diffrence et c’est un officier de cavalerie qui vous le dit. Les debarquer avec les artilleurs , les marins et les aviateurs pour faire le coup de poing pour defendre sa Petitesse ? Vous n’avez jamais vu un aviateur faire ses classes, vous, non ? Les gonzesses ont parfois une attitude plus martiale !
Non, laissons pourrir la situation encore un peu. Laissons la racaille des courtisans continuer a flatter le Traitre arrogant. Laisons le clergé médiatique continuer ses preches à la gloire du bipartisme de façade . Le fruit pourri tout doucement, mais desormais inexorablement .
Attendons l’arrivée des mouches, elles donneront le signal que le fruit est mur !
C’est toujours avec un certain régal que je lis tes posts, pour être sincère je dirais qu’ils me boostent. Lors de mes commémos, j’entends bien la grande muette dont le murmure sans devenir encore grondement, enfle. Sincèrement, je pense que les officiers ont assez de discernement pour garder en mémoire l’honneur de leur patrie et non de suivre les élucubrations d’un infâme nabot. Je pense que cette pseuo élite a tant perdu de repères qu’elle se figure que tous, sont à son image et que le reste lève bien le coude en regardant TF1. Non, il existe quelque irréductibles, tu vois où je veux en venir, qui ont fait la nique à Jules pendant un bout de temps. Amicalement.
Pour ne pas paraphraser, je dirais simplement que je suis d’accord avec votre analyse. Il n’y a que les Français pour confier la direction de leur pays à un homme dont ceux de ses ancètres qui ont participé à la guerre 14-18 ont combattu dans les rangs des ennemis de la France. Lourd attavisme. Source de sa haine ?
c’est quand même fou : il y a cinq ans de cela personne n’aurait prononcé de tels mots...le monde change trop vite...pire il est en état de décomposition. Le cauchemar ne fait que commencer... Pour autant, je souscris en grande partie : je ne pense pas à la guerre civile mais à des émeutes au caractère révolutionnaire (pas celles de 2005 ou des gens se révoltaient sans savoir pourquoi et qui ont eu en partie-l’autre partie ce sont ceux du CPE- une responsabilité dans la prise de pouvoir de N.S) mais pas avant la fin de la décennie prochaine.
Si Sarkozy avait été au pouvoir en mars 68 il n’y aurait pas eu de mai 68 : il aurait les « circonscrit » les meneurs. Aujourd’hui il y avait une grande manifestation nationale des agriculteurs. Aucune chance que ça dégénère en révolution.
68 n’existe que parce que le grand charles a marché sur les pieds des anglais, des etats uniens et des israeliens les années précédentes ...
Sortir du commandement intégré. Reclamer le remboursement des dollars en Or (conformément aux accords de Bretton Wood) Refuser les missiles Polaris et leurs obligations (controle US) et preferer une solution made in france. Vive le Quebec Libre.... Remise en cause de la possession britaniques des iles normandes. Embargo sur les armes vers Israel apres la guerre de 1967....
Du coup, on comprends mieux pourquoi tous les leaders « gauchistes » de 68 etaient pour la plupard de confession israelites... Ce qui est sur, c’est qu’avec Sarkozy , nous n’aurions pas eu de 68 puisque nous nous serions toujours alignés sur ces interets aliens.
A cause de cette réintégration, on peut se demander jusqu’où le nabot va nous emmener, parce qu’il n’a pas traîné pour prendre sa décision. Maintenant, il sera très très difficile pour un autre gouvernement de jeter à nouveau les ricains, d’autant que d’ici quelques temps, leurs difficultés financières et économiques vont peut-être les amener à prendre des décisions dans l’urgence, ce qui risque de ne pas faire nos affaires.
En automne 2011, grandes émeutes dans les banlieues. Les beaufs prennent peur : et si on allait venir leur voler leur réfrigérateur, leur petite bagnole ou leur aspirateur ?
Printemps 2012, N. Sarkozy est réélu dans un fauteuil !
C’est aussi simple que cela, pas besoin de guerre civile.
Vous vous tromper .. un guerre civile dans un pays ou 35% du peuple soutiendrais son dirigeant avec 20% de neutre et 10% qui osent pas au moins, appuyer par la police et l’armée ; gagnerait à coup sur la guerre civile. Vous ne semblez pas au courant des dernières avancé technique en matière de maintien de l’ordre. On fera venir queques gadget US si necessaire. Char sonique etc... Qui permetent e neutraliser de smilliers de personnes, sans en tuer une seule histoire de gagner le combat médiatique. A moins d’avoir un lancemissile en face rien à faire... Et les patators ne suffiront pas lol :)
Deplus comme le dis l’article, un tel affrontement ne ferait que le jeux du pouvoir...
Non la sagesse veux que la france qui est une vieille démocratie use pour se protéger de l’inertie de sa bureaucratie. Le conseil d’état, de nombreux fonctionnaires, juges, députés, sénateur se doivent de garantir la perrenité de la république et j’éspère qu’il le feront.
Pour le peuple, seul la grève et les luttes pacifique extrême.. c’est à dire la lutte qui est prêt à recevoir des coups sans les rendre, le tout accompagné du média citoyen ou non ; est la seule forme de lutte efficace en France. Une tel guerre se gagnerait par le jeux de l’information ; et il est clair qu’en france la violence est rejeté par une large majorité.
Mais quand le desespoir pointe que reste t il direz vous... he bien la sagesse dirai qu’il reste les potagers ! Si revolution il doit y avoir qu’elle soit verte et autonome ! A force de parler d’anarchiste autonome ils vont peu être bien finir par exister lol ;) ...
Pas besoin de beaucoup d’argent pour retourner dans les villages abbandonné et transformer les terres laissé à l’abandon en petit paradis. Faut juste bcp de courage et de volonté. Regarder comme les sysême d’echange locaux sont poussif en France comparé à ce qui peux se faire en amérique latine ;
Vous croyez que 35% des français croient encore Sarkozy ? Vous croyez que 35% des français sont prets a mourir pour le l’Agent des Etats unis et d’Israel ?
L’UMP a abusé la droite en lui fausabt croire qu’elle reprensentait TOUTES les droites. Malheureusement, toutes les décisions de Sarkozy et de ses pom pom girls ont été en phase avec une seule d’entre elle : la droite libérale pro-Us, et pro-israelienne. Et celle la, quand elle y va seule, pèse 3,5% (voir le score de madelin) L’escroquerie ne peut perdurer que parce que la TOTALITE de la presse appartient aux copains.
Quand aux forces de l’Ordre, les compter dans le camps de Sarkozy en cas de guerre civile suppose qu’il incarne la legalité et la legitimité. Or depuis le debut de son « règne » il ne cesse de violer les règles constitutionnelles. Il est président ET premier ministre et cHEF du parti Majoritaire et chef de fait de l’assemblée. Pour une République basée sur les principes de séparation des pouvoirs , c’est discutable. Il est gardien des institutions, injugeable mais divorce, poursuit ses anciens rivaux (Villepin). Quand un sergent idiot tire dans la foule a Carcassone, il parle aux militaires comme a des chiens, provoquant la demission du CEMAT ....L’armée lui a t’elle pardonné ça Et les 50 000 h de reduction de poste de la part de celui qui tirait a boulets rouges sur segolene royal suspecte de vouloir reduire l’Armée ?
Il a menti a tout le monde, trahis notre pays en le livrant aux anglo-saxons, fait sauter la garantie constitutionnelle de referendum pour l’entrée des asiatiques (Turquie , israel). Vous croyez vraiment que l’armée se battra pour LUI , son fils et les Balkany ?.?...
Allons , allons, quand on en est a verser le sang, les premiers qui morflent ce sont les traitres. Chaque jour je note avec delectation la liste de tous ceux qui le soutiennent dans ses delires. Le jour J, il faudra des listes pour l’"épuration.
Tu as raison, je n’ai pas fait la liste que tout ce qu’il a transgressé, soutenu à mauvais escient, bafoué et trahi. Les gens se sont pas tous des sots et ont de la mémoire et en cas de rififi, ils seront le faire savoir. Bien sûr, il y aura des dommages co-latéraux, mais eux, ont beaucoup à perdre, beaucoup plus et l’honneur ça motive ; eux n’en font pas grand étalage et pour cause.
Le nain baisse le nombre d’enseignants et de flics... Moins d’éducation, plus facilement malléables... Plus d’insécurité, plus facilement apeurés... Et hop, réélection en 2012. C’est peut-être là que débutera le soulèvement.
"La guerre civile met en scène l’autre pour créer ce fantasme et s’en
nourrit pour réguler des tensions internes. Mais cette guerre, comme la
Commune, ou comme hier en Espagne, c’est aussi un peuple qui divorce
avec l’histoire qu’on lui impose, un peuple brisé de l’intérieur. Ou
une Histoire qui s’achève quand, au sein d’une même nation, deux forces
sont irréconciliables : le temps des révolutions. Ou la violence d’un
gang vis-à-vis du peuple«
Attention, la révolte catalane de 1936 n’avait rien de nationaliste : elle était l’assentiment d’un peuple qui ne se reconnaissait pas dans cette Espagne monarchique. Elle a décrété l’autogestion pour que chacun puisse décider librement de son destin, sans être rattaché à une administration autoritaire. C’est après, que cela a tourné en guerre civile lorsque Franco a exalté le sentiment national pour réprimer les rebellions et prendre le pouvoir, installer sa dictature militaire, on connaît la suite. La Commune était la révolte du peuple parisien, trahi dans la guerre prussienne par sa classe dirigeante : certes, la gauche voulait continuer la guerre car elle était nationaliste à l’époque, mais le nationalisme du 19ieme siècle est une valeur socialiste. Ce sont les républicains qui ont massacré les parisiens, en tirant profit du pacifisme en 1871 pour prendre le pouvoir...rien à voir avec un gang qui se monte contre le restant de la population.
» L’histoire bafouille et le libéralisme n’a rien de politique ; il méprise le citoyen pour ne connaître que celui qui gagne." ... Vous parlez certainement du libéralisme économique ?, je suis d’accord. Mais il existe aussi un libéralisme politique. Qui permet justement les libertés, la liberté d’expression, le droit du peuple à choisir ses représentants, ceux qui réellement œuvrent pour l’intérêt général, c’est à dire les valeurs qui se sont affirmées sous la III° République, loin de ce que nous subissons en sarkozie.
Sarkozy ressemble d’ailleurs plus à un dictateur aux relans de bonapartisme du second empire qu’à un dirigeant totalitaire pris de collaboration nazie Pétainiste, il ne faut pas exagérer l’Histoire même si l’un n’est pas mieux que l’autre ;)
Mais je suis d’accord avec vous sur la trame générale de votre article : si l’UMP reste dans cette ligne, et ça ne changera pas (processus européen, libéralisme économique inaliénable), des têtes tomberont. Nous sommes peut-être en 1780-85 ...sauf que notre 1789 sera bien plus violent qu’un régicide, et que la Terreur. Plutôt que la guerre, civile, meurtrière, moi je préfèrerais une bonne grève générale illimitée et pacifique.
Le premier qui touche à mon aspirateur ( sans sac , cyclonique ,bref une merveille sans nom ) je lui fais la peau . Bon , c’est pas tout ça , je vais faire un gâteau aux enfants . A bon entendeur , salut .
Dans les années 1993-1995, la guerre fait rage à l’intérieur de la droite française. Quels sont les deux clans qui s’affrontent ?
1- Le clan du Premier ministre Edouard Balladur, son directeur de cabinet : Nicolas Bazire, le ministre du Budget Nicolas Sarkozy, le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy : Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua, le ministre de la Défense François Léotard, le directeur de cabinet de François Léotard : Renaud Donnedieu de Vabres, le conseiller de François Léotard : Hervé Morin.
2- Le clan du patron du RPR Jacques Chirac.
Edouard Balladur et Jacques Chirac sont tous les deux candidats à l’élection présidentielle de mai 1995.
Quel a été le budget de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995 ?
Réponse :
Le compte de campagne de M. Edouard Balladur est arrêté comme suit (en francs) :
Edouard Balladur ne pouvait pas compter sur l’aide financière de son propre parti politique, le RPR. En effet, pendant la campagne présidentielle de 1995, le RPR finançait le candidat Jacques Chirac.
Questions : en 1995, où le clan Balladur-Sarkozy a-t-il trouvé ces 90 millions de francs ? Comment le clan Balladur-Sarkozy a-t-il pu financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur ?
Hypothèse : le clan Balladur-Sarkozy a signé un contrat de vente de trois sous-marins au Pakistan. Le clan Balladur-Sarkozy a versé 10 % de commissions occultes à des militaires pakistanais et à des personnalités politiques pakistanaises (la famille Bhutto).
En échange, les Pakistanais reversaient des rétrocommissions au clan Balladur-Sarkozy.
Samedi 17 octobre 2009, le journal Libération publie un dossier explosif à la une : « Révélations sur les pots-de-vin ».
Gérard Menayas est l’ancien directeur financier de la Direction des Constructions Navales (DCN). Je recopie la page 4 du journal Libération :
Gérard Menayas ne peut attester que de cet élément factuel : « Il est parfaitement exact que Ziad Takieddinne et Abdulrahman El Assir (les deux intermédiaires) ont été imposés à la DCN par le pouvoir politique, le ministre de la Défense ou son directeur de cabinet. »
Il n’en faut guère plus pour semer la panique dans les palais nationaux. Jean-Claude Marin, procureur très en cour (chiraquien, puis sarkozyste), résume à sa hiérarchie l’embrouille à la manière d’un chanoine :
« Un document non daté et non signé laisse supposer des relations ambiguës avec les autorités politiques, en faisant référence au financement de la campagne électorale de M. Balladur en 1995. Le contentieux a été l’occasion de menaces proférées par les dirigeants des sociétés écrans de révéler la nature des missions qui leur avaient été confiées. »
Dans ses carnets, Gérard Menayas qualifie Jean-Claude Marin de « petit frère »…
Vous étiez probablement de ceux qui avaient peur qu’une guerre civile commencerait le x mai 2007, des le lendemain de l’élection de NS... Encore un fantasme qui ne s’est pas réalisé, encore un peu de frustration, une brique de plus au mur branlant de votre impuissance, de paille dans le feu bleu-blanc-rouge de votre fausse colère épistolaire et anonyme. Bref une ânerie de plus dans le haras virtuel... Le point commun ente vous tous ? Vous prenez vraiment les gens pour des abrutis, que tout tyran en puissance peut manipuler selon sa volonte et son envie du matin, grace aux moyens superieurs que vous lui pretez, en particulier intellectuels pour imaginer de tels scenarii : encore une manifestation d un complexe d’inferiorite face a la classe politique... Ne prenez pas vos cas pour des generalites !
@BA : en 1995, je vous rappelle que Ballamou etait investi par l’UDF, dirigee alors par Leotard, Simone Veil et Bayrou, et dont il a recu les financements necessaires. Evidemment ceci n’empeche pas cela...
Loin de souhaiter une quelquonque guerre civile je ne fais que suggérer qu"un conflit qui s’y apparenterait d’une façon ou d’une autre ne ferait que servir le pouvoir. Il fait se garder des provocations et maîtriser les luttes sociales et politiques. Je crains que le rassemblement de la droite et le durcissement du sarkozisme se fasse un jour sur un réflexe de peur. Vieille stratégie qui marche à tous les coups !