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Accueil du site > Tribune Libre > Sarkozy, Royal et le règne des bouffons

Sarkozy, Royal et le règne des bouffons

Un pays, la France, une scène, les médias, une pièce de théâtre, la politique. Et une vedette principale, Nicolas Sarkozy, qui occupe la scène selon un scénario écrit au fil du déroulement de l’action alors que quelques plans séquences sont déjà dans les tiroirs du jeu politiciens, notamment avec les institutions. Le théâtre politique joué sur la scène médiatique a été marqué par un emploi très intense du premier rôle qu’est le président. Les analystes ont compté à peu près 130 heures en un trimestre sur les six chaînes hertziennes. C’est ce qu’on appelle une stratégie d’occupation, ou plutôt une tactique puisqu’il est question d’être positionné à un moment donné à une place. Mais quel est cet espace qui est occupé ? Ne serait-ce point, dans une certaine mesure, le vide, ou du moins du presque vide. Comme si la gent médiatique avait délaissé un certain horizon intellectuel, un contenu de sens, pour laisser place à l’apparition, l’épiphanie, mais pas en tant que support du religieux, une épiphanie censée jouer sur les émotions et conquérir les âmes du public en mobilisant leurs affects.

Autre moment théâtral, celui de la campagne participative de Ségolène Royal qui, hier soir face à Arlette Chabot, évoqua quelques anecdotes et notamment le fait que les gens n’aient pas applaudi quand elle proposa les 1 500 euros net pour le Smic d’ici à cinq ans. Et de gloser sur le pourquoi de cette absence d’adhésion. Voilà une conception bien étrange de la politique. On teste la nécessité d’une proposition de gouvernement en mesurant l’intensité des applaudissements. Là encore, le jeu des affects. Et cette interrogation sur le vide jouant ici en sens inverse. Dans une certaine mesure, on se demandera si dans cette campagne politique, Ségolène Royal n’a pas canalisé en quelque sorte le vide. Tout simplement parce que quand la pensée et le concept se « désubstantialisent », il ne reste plus rien à capter sauf un pseudo vide recueilli à partir des émotions citoyennes. Ce n’est pas rien puisque c’est une chaleur toute humaine mais la thermodynamique politique n’a pas encore trouvé son Carnot capable de trouver l’équation permettant de produire du concept à partir de ce phlogistique émotionnel. Et c’est pareil dans le domaine des colères étudiantes récentes. On ne peut pas en faire un concept politique en les canalisant.

Ces deux courtes évocations illustrent cette idée de la politique du vide et du vide politique présent à notre époque. Attention, il ne s’agit pas d’un vrai vide car on assiste plutôt à un débordement émotionnel. Ce n’est que du vide selon les critères modernes concevant la politique sur des bases plus intellectuelles, le concept, la raison, le conflit dialectique, le débat démocratique, la confrontation d’idées... Bref, une ère que Debray nomme graphosphérique, qui va grosso modo de Hegel à Habermas, et dont la dernière grande figure fut sans doute Mitterrand.

Si on convient que notre ère du spectacle se présente comme un théâtre, alors l’évolution politique contemporaine devrait se réfléchir et s’analyser dans la philosophie du théâtre. Et justement, un livre tout récent de Florence Dupont offre un miroir interprétatif d’une transformation contemporaine du théâtre politique. Attention à ce qui suit, il est question du théâtre comme art où sens, texte, jeu et mise en scène sont au service d’une intention mêlant l’esthétique, l’émotionnel et le sens. Dans son livre intitulé Aristote ou le vampire du théâtre occidental, (Flammarion) Florence Dupont dénonce l’hégémonie du texte et du récit face à une exécution plus dynamique, joyeuse, émotionnelle, participative (je pose un clin d’œil à qui on sait) impliquant le public. Bref, c’est l’intellectualisme d’Aristote qui est dénoncé, et de ce fait un schème très occidental où l’intellect domine. Or, il existe une autre tradition théâtrale, faisant appel notamment à la musique, et qui place le public non pas comme un élève à la recherche d’un sens délivré par les acteurs, mais fait de ce public une authentique assemblée participant au spectacle, autrement dit un chœur vibrant avec les acteurs, sorte de pendant profane de la communion des saints. Voici un extrait de la recension du livre par Denis Guénoun, à lire plus bas***, et ma conclusion personnelle sur le devenir bouffon du politique en ces temps de morosité.

La charge de Guénoun est édifiante et vaudrait aussi contre le théâtre politique, ce dont il est question dans cet article. L’insurrection des bouffons contre les professeurs, voilà une formule nette et carrée qui indique bien l’évolution d’une mise en scène politique qui auparavant, accordait une place importante au sens, aux concept, aux formules et analyses intellectuelles, non sans qu’on déplore quelques froideurs ainsi que quelques dérives idéologiques problématiques. Mais, au moins, le politique était une chose qui se pensait et qui ouvrait le citoyen vers du sens. « Il faut arracher le théâtre à la philosophie, à la politique, à l’élan de regarder le monde et de le questionner » (Guénoun). Oui, la charge contre le sens implique d’arracher le théâtre au politique et au philosophique. Mais pour revenir à notre sujet, la politique actuelle, en se théâtralisant, s’est arrachée du philosophique et du concept. Et le citoyen d’être convoqué par cet appel à la joie participative et émotionnelle mis en scène dans un grand spectacle festif. Il y a un peu de Jerry Lewis dans Sarkozy et de Mary Poppins chez Mme Royal.

***

« Car la question du sens est centrale. Florence Dupont se désole que la quête du sens ait pris le pas sur le plaisir du spectacle, et impute à l’aristotélisme cet asservissement de la réalité scénique à l’interprétation. Elle en appelle à une insurrection des bouffons contre les professeurs. Non que l’ouvrage soit tissé d’allégresse : l’apologie du rire y est menée de façon grave, méticuleuse, professorale pour tout dire, et l’on ne sourit pas une fois. C’est un monachisme, un apostolat de la bouffonnerie. L’ambition est de s’en prendre au récit (« l’impérialisme du récit », dont Ricœur serait le dernier fourrier), à la fable (dont Brecht chanterait la dictature), au drame, à la fiction, et surtout au texte, dont Aristote aurait imposé la supériorité littéraire. La charge procède par rabattement : du drame sur le récit, et du récit sur l’écrit. Aristote est le nom donné à cette vampirisation du théâtre par le sens. C’est le tourment du sens qu’il importe de bannir, pour accéder au plaisir du spectacle et de la fête. On pourrait croire que, depuis un siècle, beaucoup a été fait par les metteurs en scène, et quelques philosophes, pour soustraire les planches à l’hégémonie étroite d’une parole. Ou que le procès a été instruit, et jugé, des dérives intellectualistes d’un brechtisme de fin d’époque. Mais non : l’invention de la mise en scène n’est elle-même qu’une excroissance du littéraire, qui traite la scène comme un livre, et si le brechtisme est mort, nous sommes enfermés dans son cercueil. Le propos n’est donc pas de corriger des excès, ou d’en appeler à une meilleure prise en compte de la pratique scénique. Ce qui est mis en branle, c’est une opération générale de liquidation. Il faut en finir avec la quête du sens, le désir herméneutique, la flamme de comprendre. Il faut arracher le théâtre à la philosophie, à la politique, à l’élan de regarder le monde et de le questionner. Que le spectacle se confine à sa propre joie. Liquidation de tout ce qu’auront cherché de grands inspirateurs comme Vernant et Vidal-Naquet - on récuse la remontée aux mythes et à leur mise en question politique -, des brechtiens de haute intelligence comme Barthes, et tant d’interrogations spirituelles ou mystiques, d’inquiétudes de pensée. Jouissez, que diable, et qu’on en finisse. »


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40 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 7 décembre 2007 10:08

    Vous tombez dans un discours anarchiste qui consiste à mettre tout les hommes politiques dans le même sac.

    C’est la porte ouverte au populisme.

    Les français ont eu un choix entre 2 candidats et le meilleur a gagné !

    Si les socialistes avaient pris un ou une candidate socialiste avec un vrai projet de société moderne qui prend en compte la société dans son ensemble et non plus sa base de militant godillot fonctionnaires,nous aurions peut une autre histoire de France.

    Ensuite ,la stratégie de Me ROYAL est quand même scandaleuse pour les électeurs de gauche quand aux appels de jambes vers F BAYROU !

    Le président Nicolas Sarkozy gére son agenda de Président et il le fait comme un président moderne et non plus de manière « monarchiste » comme le faisait Mitterand et Chirac.

    Le message passe et les français le soutiennent


    • maxim maxim 7 décembre 2007 10:30

      Pierre Vidal Naquet.....

      propagandiste et complice du FLN ,quelle réference !!!!!!


      • Icare 7 décembre 2007 11:00

        Exercice de style élitiste, l’analyse reste cependant intéressante mais à lire Lerma, on comprend bien que tout le monde ne fera pas l’effort de compréhension.

        Ne dénigrez pas l’attitude populiste de nos politiques que vous assimilez au vide ... Demandez-vous plutôt par qui souhaitez-vous être écouté et entendu.

        La nature vous a permis de faire des études, cela ne vous rend pas supérieur aux autres.

        Le mérite n’existe pas ...


        • Dogen 7 décembre 2007 16:33

          « Le merite n’existe pas... »

          Avez-vous vraiment reflechis avant d’ecrire cela ?

          J’espere que non.


        • Icare 10 décembre 2007 15:04

          En tout cas, je ne pense pas que cela soit votre cas ...


        • MagicBuster 7 décembre 2007 11:26

          Les hommes politiques ne sont seuls dans le même sac... il y a les femmes politiques aussi smiley

          Les femmes seront vraiment l’égal de l’homme quand on aura une femme incompétente à l’Elysée.

          2012 ?


          • ronchonaire 7 décembre 2007 11:26

            Je suis assez d’accord avec Icare : c’est toute notre époque qui est à la « bouffonerie » telle que vous la définissez. Mais avant de porter un quelconque jugement de valeur sur cet état de fait, il conviendrait de s’interroger sur les raisons d’une telle évolution, ce qui nécessiterait plus que quelques lignes.

            Nicolas Sarkozy, quoi qu’on en pense, est finalement parfaitement en phase avec notre époque car il est, parmi les politiciens actuels, celui qui a le mieux perçu et intégré cette tendance de notre société à la « bouffonerie ». Au delà des « programmes » et autres « projets de société », cela explique d’ailleurs sans doute pourquoi il a été élu.


            • ronchonaire 7 décembre 2007 14:37

              @ parkway : je ne vous connais pas donc je ne peux pas savoir si vous êtes un vieux con ou non smiley

              Malgré tout, je persiste à penser que dire qu’il y a une majorité de « crétins » et qu’il n’y a que des « conneries » à la télé ne sert à rien, si ce n’est à se défouler. La seule question valable est celle du pourquoi ; pourquoi y-a-t-il autant de « conneries » à la télé et pourquoi sommes-nous autant de « crétins » à les regarder ?


            • Dogen 7 décembre 2007 16:38

              Non ! Vous n’etes pas un vieux con.

              La France est pleine de Crétins.

              A bien y réfléchir, l’humanité est pour l’essentiel composée de crétins...

              Et ça ne date pas d’hier.


            • maxim maxim 7 décembre 2007 11:36

              mais monsieur Dugué ,à chacun de vos articles vous voulez toujours nous persuader qu’il n’y a que par la philosophie et par vos maîtres à penser que l’on resoudra tous les problèmes que le siècle des lumières ressurgira et viendra remettre au pas l’ordre mondial ,que la sagesse,la vôtre finira par l’emporter sur le chaos que nous vivons ...

              vous divisez le monde en deux parties ,les intelligents de votre côté,les cons de l’autre .......

              oui,la politique,oui le monde ,oui tout n’est que spectacle ,bien orchestré ,mais spectacle ,oui nous sommes des bouffons oui,les politiques sont des bouffons ,oui,ou nous fait danser au son d’une musique ,douce à nos oreilles pour certains,détestable pour d’autres,oui,on se fait baiser ,oui,quand on va voter,on applaudit le guignol qui nous a les plus ravi .....

              oui,on paye malgré nous mais on paye quand même pour assister à des guignolades ,et depuis que le monde est monde ,depuis la nuit des temps ,que ce soit sous la monarchie,l’empire,la république,on assiste à de la bouffonnerie ,on en redemande toujours ,et puis c’est parti pour très longtemps ,pour très très longtemps ,pour l’éternité !!!!!


              • Luciole Luciole 7 décembre 2007 14:24

                Pas pour l’éternité maxim...

                L’humanité est absolument incapable de trouver un équilibre heureux, non violent et non destructeur.

                Nous ne sommes plus là pour très longtemps.


              • Dogen 7 décembre 2007 16:50

                Mais si, mais si...

                Nous sommes encore la pour tres longtemps.

                L’homme sera capable de deployer autant de genie au service de sa survie, qu’il n’en deploie au service de sa destruction.

                Nous sommes encore la pour tres longtemps.

                Mais dans quel etat ?? smiley


              • Luciole Luciole 7 décembre 2007 20:58

                Nous sommes déjà dans un état sérieusement dégradé on dirait...

                Les stratégies d’adaptation que nous déployons sont essentiellement défensives. Elles visent à éliminer un « ennemi », coupable de tous nos problèmes. Elles sont donc essentiellement de nature violente et destructrices.

                Il est vrai que la stratégie de type « téléspectateur de TF1 » est une forme de négation de soi-même, d’anihilation de sa volonté remise entre les mains du grand mamamuchi dont le Présentateur est le chaman hystérique. Elle est néanmoins destructrice puisque le chaman nous gave de désirs frustrés jusqu’à plus soif et nous nous ruons ensuite comme des bêtes avides vers le premier hypermarché venu pour combler à très court terme, avec force graisses et sucres, l’effroyable vide qu’il a laissé en nous. Puis nous laissons derrière nous des montagnes de déchets pourissant dans la campagne ou brûlant dans les incinérateurs. Nous sommes des animaux médiocres remplis par le mysticisme du morceau de viande sanglante sous plastique, de la bouteille de coca zéro pour en dissoudre la graisse, et du sac poubelle expiatoire...


              • ddacoudre ddacoudre 8 décembre 2007 01:22

                Bonjour maximin.

                J’ai trouvé ton commentaire un peu court. Le fait de ne pas disposer du monde n’implique pas de ne pas le comprendre, même si l’on se trompe, car si cette aptitude existe, comme la tienne c’est qu’elles ont une raison d’être, même si elle nous échappe et que pour l’exprimer parfois nous utilisons des propos injurieux fautes de mieux s’expliquer comme le font certains sur ago.

                Le monde ne se divise pas en une dualité c’est l’étroitesse de notre compréhension et nous n’y pouvons pas grand-chose, il nous semble que parce que il y a le jour et la nuit le chaud et le froid que c’est aussi simple mais il suffit de décolorer le noir pour arriver par toutes les nuances au blanc, il ne sont donc qu’une et même entité indivisible. Est-ce que cela est vrai certainement pas ce n’est que le produit de nos sens. Alors le monde fait de cons et d’intelligents, n’existe pas plus séparément et donc ne se divise pas. La vie ne se divise pas, nous la dissocions pour la comprendre et la raison nous en échappe car conduite par nos sens.

                Alors la qualification de la vie comme le théâtre d’une bouffonnerie humaine pourrait n’être que la difficulté à vouloir à tort ou raison connaître le sens ce notre existence, renoncer à tout ce qui a fait qu’aujourd’hui nous en soyons arrivé où nous en sommes. Ets-ce que cela offre une rente pour l’éternité certainement pas.

                La raison en est un peu compliquée mais elle se trouve dans l’histoire des civilisations. Chacune d’entre elles aussi loin que nous en trouvions des traces nous montre qu’elles ont toutes atteint une apogée pour décliner et donner naissance à une autre au travers d’un métissage des culture et des civilisations.

                Nous parlons d’un Dieu venu de Mésopotamie et d’Égypte. Nous parlons philosophie et du chaos venu de la Grèce antique. Nous parlons de sagesse venue de l’Indus et d’orient. Nous parlons de chiffre venu des Arabes, comme cela la liste serait longue, donc certaines comme celles des Amériques ont laissé moins de traces dans notre pensée compte tenu des séparations océaniques, ce qui ne signifient pas qu’il n’avaient pas de culture élaborée comme les Navajos ou les aborigènes d’Australie et tant d’autres.

                Mais la caractéristique est qu’une frange d’hommes, de chacune de ces civilisations, avaient atteint une capacité de compréhension du monde et étaient donc comme nous le disons intelligents, compte tenu de leur réflexion et des oeuvres qu’ils ont laissés aidé en cela par des « cons », les autres, mais rarement dans un statut d’esclave (au sens de celui de la vente des noirs d’Afrique qui n’étaient pas considéré comme des humains).

                La définition du dominant ne nous vient que d’un mauvais rapprochement de l’observation de la nature comparé à la notre, à la culture bien plus développé qui fait que nous retirons notre soumission d’un concept religieux, qui expliquait que les hommes étaient des dieux tombés sur terre pour servir ceux restés dans les cieux, et donc soumis à leur ordre indiqué par les divinités ou leurs représentants.

                Le dominant dans la nature n’est pas celui qui casse la gueule à l’autre mais celui qui est le plus à même d’assurer la meilleure progéniture, et ce n’est pas nous non plus qui décidons lequel la nature retiendra. Ceci est indépendant du culturel, sinon les intelligents d’avant auraient assuré leur descendance

                Il faudrait donc en déduire que l’intelligence ne fait pas prospérer, puisque chacune de ces civilisations a disparu en ne laissant que des traces que nous utilisons pour construire l’avenir, et dont nous savons qu’elles ne suffiront pas à nous préserver du déclin.

                Mais il est a considérer qu’a chacun de ces déclins nous avons trouvé des invasions d’hommes moins cultivés ou la suprématie d’un dogmatisme, c’est à dire d’hommes laissant plus volontiers leur sens instinctif prendre le pas sur l’homme culturel.

                Ce qui ne signifie pas le con sur l’intelligent, car l’instinctif contrôle en permanence si le culturel ne le détruit pas et s’il le détruit, ce culturel ne prospérera pas, (c’est le cas du dogme). C’est un peu ce que l’on constate avec la réduction des naissances dans tous les pays riches.

                Mais le sujet de dugai et de faire observer que des acteurs majeurs de la vie politique utilisent la voie de l’instinct pour réduire la pensée culturelle qui suppose de s’interroger sur le sens de l’existence.

                En clair, et je le regrette si tu en es un fervent partisan, Mr Sarkozy et Me Royal se sont appuyés sur nos comportements instinctifs, non parce qu’ils sont sots, mais parce que c’est à cela à quoi l’on réduit depuis des années notre réflexion par un usage abusif d’informations spectacles et publicités magiques et non d’instruction comme le dit dugai.

                De plus avec un langage séduisant car communicant en nous expliquant que la raison c’est l’instinct, c’est le sens de toutes les démarches touchant l’affectif, car c’est par la qu’on sollicite les réflexes instinctifs, comme celui de vengeance que sollicite les faits divers par exemple.

                Pour ne pas décliner, le challenge est de réduire la croissance qui nous conduit à quatre mots. Une pollution irrémédiable, une réduction des naissances des populations riches, un appel de population moins cultivé qui croit, une guerre pour les ressources.

                Ne faire appel qu’a la bouffonnerie dénué de sens autre que celui de l’appel à notre instinct de primate (qui n’a rien de péjoratif) nous conduit obligatoirement à la rencontre de ces mots qui sont déjà en cours de réalisation sinon ils ne seraient pas perceptibles, et qui ne peuvent l’être que par la capacité de conceptualisation que développe le culturel

                Y a t-il une chance d’inverser le cours des choses ? Il faut poser la question à la nature et elle ne fait pas bon ménage avec les mathématiques économiques. Justement ce dogme dans lequel s’enferme le monde.

                C’était le sens de ces phrases : « Il faut arracher le théâtre à la philosophie, à la politique, à l’élan de regarder le monde et de le questionner » « la politique actuelle, en se théâtralisant, s’est arrachée du philosophique et du concept. Et le citoyen d’être convoqué par cet appel à la joie participative et émotionnelle mis en scène dans un grand spectacle festif. Il y a un peu de Jerry Lewis dans Sarkozy et de Mary Poppins chez Mme Royal ».

                Il est donc intéressent de regarder quelles sociétés ne déclines pas, ce sont celles qui trouvent dans leur environnement la nourriture et l’abri dont elles ont besoin en activant leur comportements instinctifs peu culturalisés, drôle de paradoxe. Je te laisse la réflexion de leur recherche

                Un autre paradoxe est que le chaos est l’ordre universel. Les grecs antiques avaient compris que cet ordre échappaient à leur compréhension et il l’on nommé chaos. Ainsi dans la population ce qui signifie la limite de notre compréhension est devenue un insigne d’ignorance et non la limite de notre intelligence.

                Très cordialement.


              • Icks PEY Icks PEY 7 décembre 2007 11:43

                @ à l’auteur

                Ce n’est pas la politique que vous critiquez, c’est la démocratie !

                Le principe même du suffrage universel réside dans un rapport de séduction entre l’électeur et le candidat.

                Et c’est de plus en plus vrai du fait de l’impact de tiennent les médias dans la vie du français moyen.

                Quand vous savez qu’un français moyen passe 3 et 4 heures en moyenne par jour devant sa télé, il est évident que le premier espace de séduction du politique, c’est la télé !

                La démocratie, c’est donc, effectivement, un jeu de dupe où le candidat va se montrer, va dire des choses qui plaisent aux électeurs.

                Il y a à cela des exceptions. Mitterrand qui prend position contre la peine de mort quelques semaines avant le premier tour de 1981, là, nous sommes dans une logique tout à fait exceptionnelle où le candidat prend à rebrousse poil l’électeur et lui explique pourquoi il a tort : moment exceptionnel dans la vie politique ! Et cela reste, de mon point de vue, un élément majeur dans la carrière politique de Mitterrand.

                Hormis ces cas anecdotiques, nous sommes dans une logique de la séduction, voire même de manipulation collective des esprits : c’est la politique, mais c’est surtout la conséquence de la démocratie : à force de vouloir plaire au plus grand nombre, il n’est pas étonnant que les débats se limitent parfois à un niveau très bas : car c’est à un très bas niveau que vous touchez le plus de monde.

                Quand vous voyez que la méthode Cauet fait pplus de 35% de PDM à la télé, il ne faut pas s’étonnet que les discours des politiques soient populiste et démagogique. Tant à droite qu’à gauche, d’ailleurs.

                Cela étant dit, quoi d’autre que la démocratie ?

                Icks PEY


                • faxtronic faxtronic 7 décembre 2007 13:18

                  Desol’’e XP, mais j’ai pas fait expres de te mettre un commentaire negatif. au contraire j’apprecie ton commentaire.

                  Il s’agit non pas de la dmocratie, mais de la pereversion de la democratie, car la democratie postule que les citoyens sont responsables et eclairés, et que leur representant est une emanation, un incaranation de leur volonté. Or ce n’est pas ainsi. Les gens sont plus ou moins informés, mais tres souvent manipulés par des medias partisans. De surcroit un certain nombre se laissent envoutés par des paroles, ou reflechissent avec leur couers ou leurs tripes, en evitant le cerveau. Le jeu politique est un jeu de comediens, alors qu’il devrait etre tres serieux.

                  Le second point est que les candidats viennent de partis, et deviennent candidat par des alliances et des revolution de palais. Ainsi on demande de choisir le moins pire, et non pas l’emanation du peuple.

                  Pour devenir president de la republique, 95% du parcours est dans les coulisses et les alcoves des partis politiques, la part de democratie est tres faible.

                  Donc la democratie est mal mis en place, et est manipulé par les medias et les manipulateurs de masse, qui utilise le sophisme, le sensationnalisme (cf le ramdam autour du meurtre dansle RER D, qui fait echos a d’autres ramdams concernant d’autre communautés), l’emotion, le victimisme, le communautarisme, le lobbying pour imposer un point de vue. C’est cela qui pourri la democratie.

                  La question est :

                  Est ce que notre forme de democratie est meilleure qu’une dictature ? ou bien Existe il reellement une autre forme de demacratie ? (ne me parler pas de democratie parlementaire, vivant en Belgique je vois a quel point cette forme est condamnable aussi). Repondre a la question est difficile a mon avis.


                • faxtronic faxtronic 7 décembre 2007 13:21

                  En fait la democratie, c’est comme le liberalisme ou le communisme : une bonne idée completement inapplicable.


                • faxtronic faxtronic 7 décembre 2007 16:13

                  tu a rien compris a mon commentaire : Le democratie est une bonne idée, mais elle est inapplicable. Je ne dis pas qu’il faut remplacer par une tyrannie. Il ne faut pas avoir beaucoup d’illusion sur la democratie voila tout.

                  Comme tout systeme idealisé, elle se ruine face au mur de la realité


                • faxtronic faxtronic 7 décembre 2007 17:13

                  Si, il faut trouver mieux que la democratie. Je pense que c’est possible de trouver mieux que la democratie. Mais perso je sais pas ce que c’est. Mais c’est possible, car la democratie est une illusion.


                • Dogen 7 décembre 2007 17:13

                  « Comme tout systeme idealisé, elle se ruine face au mur de la realité »

                  Elle est ruinee par l’imperfection humaine. J’imagine que c’est cela, le mur de la realite ?


                • Philou017 Philou017 7 décembre 2007 20:29

                  Ce que vous dites ne tient pas debout. La démocratie n’est pas un idéal, c’est une façon de fonctionner. Ce n’est pas la démocratie qui fait des médias des soutiens puissants des pouvoirs en place et de sa doctrine, le libéralisme. Les élections se gagnent aujourd’hui par les médias, qui sont eux-mêmes manipulés et encadrés par les élites économiques comme politiques.

                  Il ne s’agit pas d’une dérive de la démocratie, mais bien d’une fascisme de la manipulation et de l’endoctrinement. Notre démocratie ne fonctionne plus, parce que ce n’en est plus une. Un pays où des médias non démocratiques font la pluie et le beau temps n’est plus une démocratie, mais une caricature. CQFD.


                • Icks PEY Icks PEY 8 décembre 2007 00:08

                  @ Parkway

                  IP a dit « Et cela reste, de mon point de vue, un élément majeur dans la carrière politique de Mitterrand. »

                  Parkway a dit IKSP, bien d’accord, je pense que c’est le seul élément positif positif qui restera marqué dans l’histoire pour Mitterrand, parce que pour le reste...

                  IP répond : Si, il y a un autre moment qui était positif, c’est lorsqu’il a quitté l’Elysée, en mai 1995 ... smiley

                  Icks PEY


                • ddacoudre ddacoudre 8 décembre 2007 13:45

                  Bonjour ichs pey.

                  Tu as raison en ce qui concerne la séduction dont tu parles.

                  Le choix de cette image est également la démonstration qu’en fait dugai, et celle de l’évolution d’une société utilisant sa technologie qui sert les convoitises de tout un chacun.

                  Car comme nous tous pour avoir été scolarisé tu as pu mesurer que l’instruction et le développement de l’intelligence quel que soit le QI des uns et des autres n’est pas un phénomène de séduction.

                  Il fait appel à une fonction au delà notre bagage instinctif du cerveau reptilien pour nous élever vers celui du cortex cérébral où se construit la pensée.

                  C’est ainsi que le processus démocratique n’est pas inné donc instinctif, il appartient à l’apprit et nécessite donc de faire appel à la pensée plutôt qu’aux spectacles des sens.

                  Ceci n’est pas un reproche, c’est ce qui fixe l’orientation vers la progression où la régression pour le dire simplement, car tu as parfaitement connaissance que c’est plus complexe que cela sinon tout le monde s’en rendrait compte car la nature ou dieu pour les croyant n’est pas tenu par les définitions que nous donnons aux choses.

                  Cordialement.


                • Icks PEY Icks PEY 8 décembre 2007 19:54

                  @ ddacoudre

                  Je vais être très honnête avec toi, l’ami, mais je n’ai strictement rien compris à ce que tu as écrit !!

                  Bien cordialement quand même !

                  Icks PEY


                • Daniel Roux Daniel R 7 décembre 2007 12:49

                  Hélas, le dessin qui accompagne l’article est bien plus proche de la réalité qu’on ne le croit.

                  L’irréaliste description que fait Ségo de son entrevue avec Sarko. Invitée pour consultation sur le Traité simplifié, elle avait préparé ses notes avec tout le sérieux qu’on lui connait. Sarko, vautré sur le canapé et s’empiffrant de chocolat, discutant de tout et de petits riens, sans évoquer une seule fois le traité.

                  Mme Dati, Garde des sceaux, habillée, maquillée, éclairée, et photographiée comme une star, dans des poses manequinesques sur ParisMatch, le journal pipole.

                  La déliquescence des élites que l’on ne peut plus cacher. Incapables de prendre le tournant du 21ème siècle, ils reportent si cyniquement sur les salariés leurs insuffisances, que s’en est presque comique.

                  Tristes spectacles d’un abandon généralisé à la facilité alors que d’un autre côté, la classe dominante demandent toujours plus de sacrifices aux plus pauvres.


                  • ddacoudre ddacoudre 8 décembre 2007 13:51

                    bien d’accord avec la tristesse de ton analyse.c’est le monde de l’illusion. sauf que quand c’est de l’illusion les spectacles ne tuent pas.

                    cordialement.


                  • ytty54 ytty54 7 décembre 2007 12:56

                    n’a t’on pas les élus politiques que l’on mérite ?


                    • faxtronic faxtronic 7 décembre 2007 13:19

                      non, car ta phrase impliquerait que nous pouissions faire la revolution de temps en temps.


                    • geko 7 décembre 2007 14:37

                      les veaux ont voté pour leur boucher et la lame est bien aiguisée !

                      Dans le comique noir bien caustique je vous conseille d’aller voir « eva Peron » de Copi. Ecrite en 1970 cette pièce de théatre est d’actualité. Ce soir c’est la dernière à la cave poésie (toulouse) 19H30. Je fais de la pub que ce soit dit haut et fort smiley


                      • geko 7 décembre 2007 15:42

                        Bonne citation Parkway ! je ne l’oublierais pas !


                      • bernard29 candidat 007 7 décembre 2007 17:01

                        Non, ce n’est pas la démocratie qui est critiquée, c’est la politique.

                        La démocratie ; ce sont des principes et des règles.

                        La démocratie c’est un principe « la souveraineté au peuple, par le peuple et pour le peuple » ; en découle des règles juridiques pour la meilleure façon d’exprimer la volonté du peuple (représentation, décision directe, liberté d’expresson etc..), et la première des règles (un homme, une voix) , puis de la préserver des tentations, des dérives,(séparation des pouvoirs, indépendance et responsabilité des pouvoirs,... etc...)

                        La politique est devenu le moyen d’arriver au pouvoir, puis de s’y maintenir... ; des motivations les plus éthiques, la conviction et le combat sur des idées, j’usqu’aus outils les plus pervers, les populismes, compromissions, séductions, manipulations, électoralismes, communautarismes, favoritismes, tromperies, propagande, et les vanités ..etc....).

                        les règles démocratiques peuvent et doivent être ameliorées en permanence pour éviter, réduire, annihiler les penchants « pervers » des hommes, des groupes, des pouvoirs etc.. Ces « penchants » s’adaptent à la société et donc, les règles doivent évoluer. Puisqu’il est évident que les gouvernants pour rester au pouvoir ou le prendre doivent coller à la sociologie. Dans une société bouffonne et de l’émotion il vaut mieux faire comme les bouffons et s’appuyer sur l’émotionnel.

                        Comme la politique a été complétement dénaturée, le seul moyen d’y remédier est de revoir ces règles démocratiques qui ne sont plus aptes à faire vivre le service de « la gestion de la cité ».


                        • Bernard Dugué Bernard Dugué 7 décembre 2007 17:23

                          Bonsoir,

                          un passage pour remercier les commentaires et l’intérêt porté à cet article

                          Effectivement, votre remarque met au point ce dont il est question, le fonctionnement du système et non pas la règle du système. Une démocratie peut très bien marcher dans une forme rationnelle ou bouffonnesque


                        • faxtronic faxtronic 7 décembre 2007 17:24

                          Ta remarque sur la difference entre la democratie et la politique-media est analogue a la diffence entre le liberalisme et le capitalisme sauvage. Le premier est un ideal, le second est l’applicationde cet ideal par les hommes, et les hommes sont tous foncierement et metaphysiquement mauvais dans le sens pervers, c.a.d qu’ils veulent profiter au maximum du systeme pour que leurs enfants vivent bien. Il y a enormenet de couple concept-application humaine :

                          Democratie/ politique-media Socialisme/ Stalinisme Liberalisme/ Capitalisme sauvage Humanitaire/ Colonialiste Partage / Pauperisation Spiritualité / Theocratie

                          Etc, etc....


                        • Dogen 7 décembre 2007 17:33

                          « La démocratie c’est un principe »la souveraineté au peuple, par le peuple et pour le peuple«  ; en découle des règles juridiques pour la meilleure façon d’exprimer la volonté du peuple »

                          cqfd Vous donnez raison a Faxtronic

                          1 Vous parlez du peuple comme d’une entite coherent et indivisible. Ce qu’il est loin d’etre.

                          2 Le peuple sait ce qu’il veut (quoi que...) Sait-il ce qui est bon pour lui ?

                          En fait heureusement que nos democratie moderne ne sont pas « Le gouvernement du Peuple par le Peuple et pour le Peuple » J’ai une petite idee de ce que cela donnerait. Le passage par les deux premiere propositions de cette citation exclurait toute possibilite d’arriver a la troisieme.

                          En fait, on dirait du La Fayette, Beau mais indigeste...


                        • socal 7 décembre 2007 19:31

                          maxim

                          "et puis c’est parti pour très longtemps ,pour très très longtemps ,pour l’éternité !!!!! .....

                          Euhhh ?... oui !...Enfin disons pour 3 a 4 petits milliards d’années... mais ça fait toujours pas l’éternité et tant qu’a chauffer, ça pourrait chauffer avant ...

                          .....

                          @ Luciole

                          « Nous ne sommes plus là pour très longtemps »

                          C’est vrai, si on y réfléfit bien ça passe vite...3000.millénaires, c’est rien !

                          .....

                          @ Dogen :

                          "Nous sommes encore la pour tres longtemps. ...Mais dans quel etat ? ?

                          Sur qu’on paraitra vieux...


                          • Philou017 Philou017 7 décembre 2007 20:19

                            La cause essentielle pour laquelle notre démocratie ne fonctionne plus, c’est la disparition du débat d’idées. Depuis la fin de la guerre froide et l’avènement du libéralisme, celui-ci a disparu, aidé en cela par les représentations simplificatrices des médias. C’est cela la principale raison de la dérive politique dans un théâtre de représentation assez inconsistant.

                            Les grands partis nous proposent grosso modo la même politique, cad une politique basée sur le libéralisme et contrainte par des institutions Européennes, qui encadrent les possibilités d’alternative étroitement. A partir de là, les politiques doivent convaincre en s’appuyant sur une apparence, en donnant une image plutôt que sur un vrai débat de fond.

                            L’utilisation des médias, de la télé en particulier, a accentué ce phénomène. Tous les grands politiques sont entourés par des conseillers en communication qui les aident à fabriquer et maintenir une image et à faire passer des « messages ». C’est une politique de communication où les vraies problématiques sont souvent éclipsées au profit de thèmes populistes ou de petites phrases définitives. Un homme politique est presque légitimé parce qu’il passe sur les médias. Ca lui donne une stature, certes artificielle, mais néanmoins efficace, et la langue de bois pratiquée à la perfection par les politiques leur permet de se donner un beau rôle. C’est pourquoi ceux-ci sont accrocs aux médias , au point d’en paraitre ridicules, et là je rejoins l’auteur sur le règne des bouffons.

                            Pour ce qui est de notre Démocratie, Il faudrait s’entendre sur ce qu’elle représente réellement. La notre n’est pas une démocratie où participent réellement les citoyens, c’est une démocratie de représentation. Cad que l’on délègue à des représentants le soin de décider pour nous. Bien sur, les politiques sont élus, mais sur un programme souvent assez vague, où une partie seulement des choses sont dites. Le système majoritaire favorise une absence de choix, puisqu’on vote pour un programme en entier, sans pouvoir choisir les points que l’on rejette. Les politiques s’en servent ensuite pour dire : c’est légitime nous avons été élus. Même si la mesure concernée est désapprouvée très majoritairement.

                            D’autre part, notre système politique a amené une bi-polarisation du pouvoir autour de 2 partis principaux. Ceux-ci sont devenus des machines électorales dont le but est de faire élire des représentants plutôt que d’instaurer le débat. Ceux qui s’imposent dans ces partis sont, soit ceux capables de présenter une synthèse de courants, soit de regrouper un clan autour d’eux qui permettra d’imposer leurs vues. Cette sclérose ne fait en rien progresser le débat, que ce soit à l’intérieur des partis comme à l’extérieur.

                            Il devient donc urgent de repenser notre démocratie, qui n’apparait plus aujourd’hui que comme une baudruche à enjeux électoralistes. Démocratie participative ou autre, il faut dépasser un système sclérosé et monolithique.


                            • Zobi mandibule 11 décembre 2007 06:12

                              Très bien analysé smiley


                            • leréveur 8 décembre 2007 06:58

                              deux coeurs à prendre ...


                              • niko74 niko74 8 décembre 2007 11:05

                                « Un pays, la France, une scène, les médias, une pièce de théâtre, la politique » et j’ajouterai : des metteurs en scene : les spins doctors, les réalisateurs : les multinationales, un theatre qui héberge la scene : nos vieillottes democraties qui n’ont été réellement démocrates l’espace de quelques évenements alors que sur l’échelle du temps les multinationales ont toujours repris les rennes grace justement aux spins doctors et autre think tank aidé de leurs équipes d’acteurs : les politiques...démocraties que nous refusons de faire évoluer parceque la majorité d’entre nous choisissent de croire que ce système est arrivé au top...m’enfin on est a l’ère de l’entertainment et apparemment ceux qui ont conscience de cette mascarade ont besoin de se gargariser un moment grace à des outils comme les blogs ou agoravox avant de réellement passer à l’action...en a-t-on le temps ?ce gargarisme va-t-il être cristalisé et dévié par les mutinationales ? vont-elles réussir à faire tourner en boucle les débats dans des puits sans fond au point meme que ceux qui débattent en oublie de concretiser les fruits des débats en des actions civiques concretes ? je n’en sais rien. ma foi le dialogue ça sert toujours et personnellment je suis prêt à tout, j’ai conscience de la possibilité de basculements majeurs demain, donc pas de soucis , dialoguons.


                                • Francis, agnotologue JL 8 décembre 2007 11:18

                                  « Quant au journalisme moderne, ce n’est pas à moi de le défendre. Il justifie son existence par le grand principe darwinien : c’est le plus vulgaire qui survit. » (citation attribuée à Oscar Wilde)

                                  Il en est de même des partis politiques : cela aboutit au populisme, et c’est à peine si l’on parvient à distinguer un populisme de droite d’un populisme de gauche tant le travestissement du discours et le cynisme politique ont pris le dessus.

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